Episodes

  • RDC: Manifestations anti-Monusco à Goma - La mission onusienne peut-elle encore rester ?

    Calme relatif à Goma dans l'est de la RDC , après trois jours de manifestations contre la MONUSCO . Au moins 15 personnes ont été tuées. La colère a également touché la ville de Butembo dans le Nord-Kivu, où les activités ont tourné au ralenti ce jeudi.

    Les autorités et la Monusco multiplient les appels au calme, sans faire taire les demandes de départ de la mission onusienne , accusée de ne rien faire pour empêcher les attaques répétées de groupes armés contre les populations civiles, excédées.

    La colère des congolais contre la MONUSCO est t-elle justifiée? La rupture entre la mission des Nations Unies et les populations est -elle consommée ?

    Invités:

    Jean-Baptiste Kasekwa : député national élu de Goma et membre de la commission défense et sécurité à l'assemblée nationale de la RDC (Opposition )

    Mbusa Kizito Gaucher : Membre de la DYPOL , la dynamique des Politologues et Professeur à la Faculté des Sciences Sociales et Politiques de l' Université Catholique de Butembo .


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  • Burkina Faso :Blaise Compaoré demande pardon à la familleSankara. Ultime étape avant un retour définitif ?

    Après la lecture mardi soir par le porte -parole du gouvernement de la lettre de demande de pardon de Blaise Compaoré , les déclarations se multiplient au sein de la classe politique.

    Pour certains , les excuses du président déchu en 2014 et exilé en Côte d'Ivoire , arrivent trop tard. D'autres estiment que pour parvenir à une réconciliation vraie, Blaise Compaoré doit se rendre dans la famille Sankara pour demander pardon.

    La voie choisie par Blaise Compaoré pour présenter ses regrets notamment à la famille de celui qu'il appelle "son ami" -Thomas Sankara- est t-elle la plus appropriée? Blaise Compaoré s'apprêterait -il à rentrer définitivement au Burkina Faso ?

    Invités:

    -Denis Tiegna,Secrétaire général du Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP) de Blaise Compaoré

    -MeFarama Prospère : avocat de la famille Sankara

    -Djibril Barry: chargé de communication adjoint du mouvement Balai Citoyen

    -Bernard Bougma : analyste politique


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  • Macron au Cameroun, où la France est en perte de vitesse. Est-il trop tard ?

    Le président français Emmanuel Macron arrivé lundi soir au Cameroun pour sa première visite officielle dans ce pays stratégique d'Afrique Centrale , a échangé mardi avec son homologue Paul Biya sur divers sujets.

    Il a abordé quelques-uns lors d'une conférence de presse conjointe .Il a notamment accusé la Russie « de diffusion de fausses informations ».

    Sur le soutien plutôt prompt de la France à l'Ukraine , M. Macron a déclaré que la souveraineté du territoire ukrainien a été violée, avant de dénoncer une certaine « hypocrisie » en Afrique à « ne pas savoir nommer une guerre lorsque c’en est une. »

    Il s'est aussi engagé à ouvrir toutes les archives françaises au groupe « commun » d’historiens français et camerounais sur la répression des leaders indépendantistes de l'UPC pendant la lutte d'indépendance .

    Les déclarations du président français correspondent t-elles aux attentes des camerounais ? Ce déplacement peut t-il aider la France- en perte de vitesse au Cameroun au profit de puissances concurrentes plus fortes- de reconquérir sa place ou est t-il trop tard ?

    Invités:

    -Roger Justin Noah :Secrétaire général adjoint du Mouvement pour la renaissance du Cameroun( MRC).

    -Manassé Aboya Endong ,Politologue proche du pouvoir et directeur exécutif du Groupe de recherches sur le parlementarisme et la démocratie en Afrique (GREPDA)



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  • Mali: "Attaque terroriste" contre la ville-garnison de Kati, Bamako en danger ?

    Que se passe t-il réellement au Mali ? Ces dernières semaines, les attaques attribuées aux groupes terroristes se sont particulièrement intensifiées .

    Vendredi dernier, c'est le camp Soundiata de Kati où habite le président de la transition Assimi Goita qui a été visée par des tirs de mortiers du Groupe de Soutien à l’Islam et aux musulmans, affilié à Al Qaida.

    L'armée a indiqué avoir déjoué dimanche matin une autre attaque qui ciblait cette fois le camp de la Garde nationale du Mali de Sévaré . Un assaillant a été neutralisé toujours selon l'armée.

    La multiplication de ces attaques intervient au moment où les relations sont crispées entre le Mali et la Côte d'Ivoire autour des 49 militaires ivoiriens présentés par Bamako comme étant des mercenaires .Tension aussi avec la Minusma dans le cadre de cette même affaire ,son porte parole a été sommé de quitter le pays.

    La multiplication de ces attaques aurait-t-elle un lien avec les tensions politiques en cours ? Les FAMA( Forces armées du Mali ) seraient t-elles en train de perdre la bataille contre des groupes terroristes de plus en plus offensifs et menaçants ?

    Invités:

    -Fousseynou Ouattara : vice-président de la commission Défense du Conseil national de transition (CNT)
    -Aboubacar Touré : ancien Chef de cabinet du défunt président Ibrahim Boubacar Keïta

    -Bréhima Mamadou Koné : politiste, enseignant-chercheur à la Faculté des Sciences Administratives et Politique de Bamako


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  • Biden en Arabie saoudite : Coup de grâce pour la démocratie ?

    Ce soir avec nos experts nous décryptons les retombées pour Washington comme pour Riyad, de la visite du président américain la semaine dernière en Arabie saoudite.

    Un déplacement qui a fait bondir des organisations de défense des droits de l'Homme , mais pas seulement. Alors candidat démocrate à la Maison Blanche à la présidentielle de 2020, Joe Biden avait promis de faire de l'Arabie saoudite un État paria, en représailles à l'assassinat par un commando saoudien, du journaliste très critique du Royaume, Jamal Khashoggi dans le consulat saoudien en Turquie deux ans plus tôt.

    Depuis, beaucoup d'eau semble avoir coulé sous le pont.

    La visite de Biden en Arabie saoudite a-t-elle été un échec ? Quelles en sont réellement les retombées ?

    Invités:

    - Alfred Tumba Shango Lokoho ,maître de conférence - spécialiste des études littéraires et culturelles francophones

    -Kader Abderrahim :chercheur spécialiste du Maghreb et de l'islamisme, maître de conférences à SciencesPo (Paris), directeur de recherche à l'IPSE

    -Moktar Gaouad :ancien rédacteur en chef à France 24 et à TV5 et promoteur du site "Vue sur l'amérique à New York


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  • Déjà en mai dernier ,huit soldats togolais avaient perdu la vie et 13 autres avaient été blessés. Pour contrer les
    terroristes ,l'armée a multiplié les opérations sur le
    terrain, et l'une d'entre elles a conduit récemment à la mort des civils tués par erreur. Ce qui a provoqué une vive réaction de l'opposition, par ailleurs préoccupée par la multiplication des assauts terroristes.

    Au Togo, des hommes armés non identifiés ont ciblé la semaine dernière des villages de la région des Savanes près de la frontière avec le Burkina FASO.

    Le communiqué de l'armée ajoute que plusieurs personnes ont été tuées dans cette attaque , d'autres ont été blessées, mais aucun chiffre n'a été avancé.

    L’armée qui tente néanmoins de rassurer a demandé aux populations de «ne pas céder à la panique», et s'est engagée à prendre «de nouvelles mesures» pour assurer la sécurité des togolais et de leurs biens.

    Les forces de sécurité togolaises ont t-elles les moyens de tenir ces promesses ? Le Togo va t-il rejoindre la liste de certains pays du Sahel confrontés à des attaques terroristes quasi quotidiennes ?

    Invités:

    -Mohamed MADI DJABAKATE, Politologue et Essayiste, Président Honoraire du
    Centre pour la Gouvernance Démocratique et la Prévention des Crises (CGDPC)

    -Nathaniel Olympio, président du Parti des Togolais (PT), opposition
    -Karl Gaba , l'un de ses fondateurs du collectif International "Togo Debout"


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  • Tchad: Nouvelle hypothèque sur le dialogue inclusif du 20 Août ?

    S'achemine t-on vers un énième report du dialogue politique au Tchad ? A peine annoncé pour le 20 août prochain, certains appellent déjà le gouvernement de transition à revoir son calendrier.

    Il a été arrêté de façon unilatérale estime le collectif des organisations de la société civile (COSC) qui dit craindre un "monologue ou un cirque de dialogue " si celui-ci était maintenu.

    Un peu plus tôt , une partie des politico-militaires a suspendu sa participation aux négociations qui se tiennent depuis mars dernier avec le gouvernement à Doha au Qatar. Le MPS , parti au pouvoir estime que ce retrait du pré-dialogue n'aura pas d'incidence sur la date des assises en préparation.

    Peut-on éviter un nouveau renvoi du dialogue politique au Tchad et que faut -il faire face aux incertitudes qui persistent autour de celui-ci ?

    Max Loalngar : coordinateur des actions citoyennes de la plateforme Wakit Tama

    Jean Bernard Padaré, ancien ministre de la Justice et membre du Mouvement
    patriotique du salut (MPS), parti d'Idriss Déby Itno

    Néné Éhemir Torna, présidentde l'Alliance des Démocrates Résistants (ADR)

    (Membre du groupe de Rome aux négociations de Doha)


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  • RDC: Échec du Cessez-le-feu dans l'est - La solution négociée est elle encore possible ?

    Il y a exactement une semaine, le président angolais qui assure la médiation, au nom de l'Union Africaine , dans la crise qui oppose la RDC et le Rwanda, annonçait un cessez-le-feu dans le conflit entre l'armée congolaise et la rébellion du M23 .

    En réponse, le porte parole du groupe rebelle a fait savoir que Le cessez-le-feu « n’engage pas le M23 ».

    Depuis, les affrontements se poursuivent dans l'est de la RDC entre FARDC et ce mouvement rebelle .

    Comment comprendre les difficultés d'application de la trêve convenue entre les présidents Kagame et Tshisekedi à Luanda ? Le règlement par la voie diplomatique de cette crise congolo- rwandaise est t-il encore possible ?

    Invités:

    -Bob Kabamba, Professeur en sciences politiques à l'Université de Liège en Belgique, Spécialiste de la Région des Grands Lacs.


    -Valéry Mpoyi , secrétaire National adjoint en charge de la formation idéologique et communicateur du parti Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (ECiDé)

    -Pr. Alphonse Ntumba Luamba, ancien secrétaire exécutif de la CIRGL (Conférence internationale sur la région des Grands Lacs


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  • Sénégal: La campagne électorale pour les législatives sera t-elle apaisée ?

    Convaincre le plus d'électeurs. C'est l'exercice auquel se livrent les candidats qui se sont lancés à la conquête d'un des 165 sièges à pourvoir à la future assemblée nationale au Sénégal.

    Huit listes sont en compétition pour les élections législatives prévues le 31 juillet prochain .Les jours précédant l'ouverture officielle de la campagne électorale le 10 juillet dernier avaient été marqués par de fortes tensions entre les deux principales coalitions engagées, celle au pouvoir Benno Bokk Yakaar, et de l'opposition Yewi Askan Wi...

    A l'origine de ces violences;le rejet par le conseil constitutionnel de la liste des candidats titulaires de Yewi Askan Wi d'Ousmane Sonko , figure majeure de l'opposition sénégalaise.

    Après diverses tractations, Yewi Askan Wi a renoncé à poursuivre ses manifestations et a accepté de participer au scrutin. Mais l'inquiétude demeure.

    Le président Macky Sall a mis en garde contre « l’usage de nervis et la promotion de la violence » par les acteurs politiques.

    Faut -il craindre des tensions au cours de cette période de campagne ? Les acteurs impliqués réussiront t-ils le pari d'une campagne électorale apaisée ?

    Invités:

    -Ansoumana Sané : Maire de la commune de Sindian et tête de liste de la coalition présidentielle "Benno Bokk Yakaar"

    -Ibrahima Diop : porte parole du Parti Démocratique sénégalais (PDS) en France et Candidat

    -Alioune Sall : coordonnateur en France du parti Patriotes du Sénégal pour le Travail, l'Ethique et la Rraternité (PASTEF) et candidat


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  • Scènes de joie dimanche soir dans certains quartiers de la capitale malienne Bamako, après la levée de l’embargo imposé contre le pays le 9 janvier dernier par la CEDEAO .La décision était très attendue par les populations .

    Finies donc les sanctions économiques et financières qui ont fortement perturbé le quotidien des maliens et étouffé l'économie déjà éprouvée par la crise sécuritaire .

    La décision de dégel prise dimanche par l 'organisation sous régionale ouest africaine à l'issue d'un sommet à Accra au Ghana, intervient après une série d'actes politiques posés par les autorités de transition au pouvoir au Mali

    Il s'agit notamment de l'adoption d'une nouvelle loi électorale et d'un chronogramme des différentes élections dont la présidentielle prévue en février 2024.

    La levée des sanctions par la CEDEAO est t-elle une victoire pour le gouvernement de transition au pouvoir au Mali ? La page de la crise entre Bamako et la CEDEAO est -elle définitivement tournée ?

    Invités:

    -Diarra Raky Talla : Vice-présidente du Conseil National de Transition (CNT) au Mali

    -Mamadou Ismaïla Konaté : Avocat aux Barreaux du Mali et de Paris, ancien ministre de la justice du Mali

    -Jean-François Marie Camara : politologue et universitaire


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  • Le week -end dernier, 23 des 200 migrants qui tentaient d'entrer à Melilla, une enclave espagnole située en territoire marocain sont morts . Certaines sources parlent d'un bilan plus lourd.

    Des ONG marocaines et espagnoles de défense des droits de l'Homme , puis l'Union africaine, ont demandé l’ouverture d’une enquête immédiate, sérieuse et indépendante sur ce drame.

    L’OIM , Organisation internationale pour les migrations et le HCR , Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés ont exprimé leur tristesse.

    Le chef du gouvernement espagnol a dénoncé ce qu'il a appelé "une attaque contre l'intégrité territoriale" de l'Espagne , et un "assaut violent" fomenté par des "mafias qui font du trafic d'êtres humains" .

    Dimanche, certaines victimes auraient été enterrées sans enquête, sans autopsie, sans identification, regrettent des ONG qui soupçonnent les autorités marocaines de vouloir dissimuler la vérité ”.

    Dans ces conditions , justice pourrait -elle être rendue aux victimes ? Des ONG ont t-elles les moyens d'obtenir la vérité sur ce qui s'est réellement passé à Ceuta ?

    Invités:

    -Nora El Qadim, Maîtresse de conférences en science politique à l’université Paris 8 et chercheuse à l’institut convergences migrations

    -Sarah Benjelloun, Docteure en science politique, spécialiste des migrations et Auteure d'une thèse sur la Diplomatie migratoire du Maroc

    -Boubacar Sèye, président de Horizons Sans Frontières


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  • Historique ! C'est ainsi qu'a réagi le président gabonais Ali Bongo , après l'admission officielle de son pays comme membre du Commonwealth.

    Selon Ali Bongo , l'adhésion du Gabon dans cette communauté qui regroupe quasiment tous les anciens territoires de l'Empire britannique et ayant pour langue officielle l’anglais , permet au Gabon d'ouvrir un nouveau chapitre de son histoire . Elle lui offre aussi, toujours selon lui, de nombreuses opportunités sur les plans économique, diplomatique et culturel.

    Ton un peu plus mesuré du côté de Lomé qui a également rejoint le Commonwealth. Le président Faure Gnassingbé dans un tweet en anglais et en français, a indiqué dimanche que l’adhésion du Togo à l'organisation « est une évolution souhaitée dans une perspective de renforcement de la coopération entre États et du brassage des peuples. ».

    Quels sont les vrais enjeux pour le Togo , le Gabon et le Commonwealth à appartenir à cette organisation intergouvernementale ? L’enthousiasme et l'espoir que suscite cette adhésion à Libreville et à Lomé sont -ils surestimés?

    Invités:

    - Mays Mouissi, économiste gabonais

    - Philippe Chassaigne, professeur d'histoire contemporaine à l’Université Bordeaux-Montaigne et spécialiste de la Grande-Bretagne .Auteur de " La Grande-Bretagne et le monde de 1815 à nos jours".

    - Louis- Magloire Keumayou, président du Club de l'Information Africaine etCo-auteur de : "Togo : une démocratie en construction".


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  • Cela fait deux ans que l'ancien général Évariste Ndayishimiye dirige le Burundie. Investi président le 18 juin 2020 après une élection présidentielle contestée par l'opposition, il avait succédé à Pierre Nkurunziza, décédé.

    Il prend le pouvoir alors que le pays est plongé dans une profonde crise politique, née du troisième mandat largement dénoncé, du président Nkurunziza.

    Des opposants à son projet avaient été malmenés et forcés, pour certains, de prendre la route de l'exil. Des ONG de défense des droits humains alertaient sur des
    disparitions forcées de partisans de l'opposition , de journalistes ainsi que de nombreuses atteintes aux droits et libertés. Certains pays occidentaux avaient imposé des sanctions contre le Burundi , Lorsque le Président Evariste Ndayishimiye prend le pouvoir , il promet notamment de réconcilier les Burundais , de promouvoir la
    bonne gouvernance, de respecter et de protéger les droits de la personne humaine .

    Deux ans après que sont devenues ces promesses ?
    L'environnement politique au Burundi est -il meilleur aujourd'hui que sous le défunt président Pierre Nkurunziza ?

    Invités

    -Aline Ndenzako : commissaire chargée des droits de l'homme et des réfugiés au sein du CNARED, la plateforme de l'Opposition burundaise en exil.


    -Gérard Birantamije : chercheur postdoctoral en sciences politiques à l'Université Libre
    de Bruxelles au sein du Laboratoire Recherche et Etudes en politique internationale (REPI)


    -Antoine Kaburahe : journaliste et écrivain. Fondateur du journal hebdomadaire IWACU


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  • Patrice-Emery Lumumba , enfin de retour chez lui , dans la dignité et l'honneur, après avoir été souillé pendant 61 ans .L'avion transportant le cercueil dans lequel se trouve une relique du défunt premier Premier Ministre du Congo Belge aujourd'hui RDC, a atterri mercredi après - midi à Sankuru, province où il est né.

    La relique de Patrice Lumumba a été restituée à sa famille lundi à Bruxelles par les autorités belges, en présence des chefs du gouvernement de la Belgique et de la RDC.

    Il aura droit à trois jours de deuil national du 27 au 30 juin prochain , 30 juin étant le jour de la fête de l’indépendance de la RDC

    Ce retour intervient alors que les circonstances de l'exécution de Patrice Emery Lumumba le 17 janvier 1961 avec deux frères d'armes, ne sont toujours pas élucidées .C'est ce que regrettent certains congolais comme l'ancien ministre Lambert
    Mende , lui aussi originaire de Sankuru. Malgré ces critiques, justice a-t-elle été enfin rendue à Patrice Lumumba? Comment le gouvernement et les congolais peuvent -ils préserver sa mémoire et promouvoir son héritage politique ?

    Invités:

    -Alfred Thumba Shango Lokoho: maître de conférence-spécialiste des études littéraires et culturelles francophones à Paris

    -Célestin Ngoma : Secrétaire permanent et Porte-parole du Parti Lumumbiste Unifié (PALU) à Kinshasa


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  • Le bras de fer entre pouvoir sénégalais et principale coalition de l'opposition Yewi Askan Wi continue . A
    l'origine des tensions , le rejet en début du mois de la liste nationale des candidats de Yewi Askan Wi aux législatives du 31 juillet prochain par le conseil constitutionnel .

    Depuis, l'opposition multiplie déclarations et actions pour faire pression sur le gouvernement accusé d'être derrière la décision du conseil constitutionnel.

    Vendredi, trois personnes ont été tuées en marge de la seconde manifestation de l'opposition en l'espace de deux semaines.

    Des cadres de Yewwi askan wi ont été arrêtés et placés sous mandat de dépôt ce lundi . En réponse , l'opposition annonce des plaintes contre l’État du Sénégal ,appelle à
    un concert de casserole et lance un nouvel appel à manifester le 29 juin
    prochain.

    Le président MacKy Sall par ailleurs président en exercice de l'Union Africaine saura t-il manœuvrer pour éviter à son pays le scénario du pire que certains redoutent ou prédisent déjà ?
    Face à l'escalade , quelles pourraient être les voies de sortie de crise ?

    Invités:

    -Ben Yahya Sy ,membre de la Convergence des cadres Républicains (CCR/APR France) qui fait partie de la coalition de la majorité présidentielle Benno Bokk Yakaar

    -Alioune Sall, coordonnateur de (PASTEF) France, ( Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l'éthique et la fraternité) de l'opposant Ousmane Sonko

    -Maurice Soudieck Dione, professeur agrégé en Sciences politiques à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis au Sénégal


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  • La nouvelle Assemblée nationale française, qui se réunit le mardi 28 juin prochain au Palais Bourbon, sera bien plus différente que la sortante.

    Aucune des deux coalitions formées dans le cadre de ce scrutin ne détient la majorité absolue et pour le camp présidentiel ,c'est une situation bien plus compliquée .

    A l'issue du second tour des élections législatives dimanche, « Ensemble » ,la coa lition présidentielle obtient seulement 245 sièges et perd la majorité absolue .

    L’alliance de gauche, la NUPES, devient la deuxième force à l’Assemblée nationale avec 131 sièges .

    Avec seulement 61 sièges, Les Républicains ont perdu leur position de seconde force politique alors que l’extrême droite fait une percée absolument inattendue en obtenant 89 sièges

    Comment la coalition présidentielle va-t-elle s'y prendre pour gouverner ? Quelles sont les alliances possibles pour éviter un éventuel blocage à l’assemblée nationale?

    Invités:

    -Emmanuel Nkunzumwami, en studio, Analyste politique, Essayiste et Auteur de La conquête de l'extrême droite en France (2014),


    -Rosine Nahounou, militante du Rassemblement National

    -Yanis Bacha , Candidat LREM aux élections législatives pour la 16ème circonscription de Paris


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  • L'avion affrété par Londres pour transporter les premiers sans papiers du Royaume Uni vers le Rwanda mardi , n'a pas finalement décollé .

    Une décision de dernière minute de la Cour européenne des droits de l'Homme a cloué l'appareil au sol , alors qu'il devait amener et débarquer à Kigali, des étrangers de diverses nationalités en situation irrégulière vivant sur le sol britannique, conformément à un accord controversé signé entre Londres et Kigali.

    Mais les deux gouvernements , loin d’être découragés, se veulent optimistes, et assurent que l'accord sera mis en oeuvre " malgré cet échec .

    Ce premier départ manqué peut t'il avoir une incidence majeure et déterminante sur la suite de ce dossier ? Quels sont les enjeux pour Kigali comme pour Londres de l' accord de transfert de sans papiers au Rwanda ?

    Invités:

    -Rutikanga Tite Gatabazi, Expert en Droit International, Analyste Politique, proche du gouvernement rwandais


    -Victoire d'Humière, Chargée de programme Afrique de l'Est à la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH)


    -Paul Henry, Expert sur les questions migratoires, Président de France Fraternités et ancien directeur de France Terre d'asile.


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  • Deuxième jour de deuil national au Burkina en hommage aux victimes de l'attaque du village de Seytenga, dans le nord du Burkina Faso,attaque survenue dans la nuit de samedi à dimanche.

    Un bilan qui pourrait encore s'alourdir selon le porte-parole du gouvernement Lionel Bilgo, qui était face à la presse lundi.

    C'est l' assaut terroriste le plus sanglant depuis la prise du pouvoir par l'armée en fin janvier dernier. Onze gendarmes avaient déjà péri dans une précédente attaque dans la même localité.

    Le pouvoir militaire est t-il réellement à la hauteur du défi sécuritaire ? Les putschistes dont l'action en janvier dernier avait été justifiée notamment par l'incapacité du président déchu à ramener la sécurité au Burkina, seraient t-ils eux mêmes aujourd'hui en panne de solution pour lutter contre le terrorisme ?

    Invités:

    -Lassira Camara, Secrétaire à la communication et à l’information du Mouvement du Peuple pour le Progrès ( MPP)

    -Evariste Faustin Konsimbo, Président de l’association Cercle d’Eveil (CEDEV) qui œuvre pour les droits de l’Homme

    -Alpha Yago, Porte-parole du Mouvement Patriotique Burkinabé, organisation de la société civile et proche du pouvoir de transition.


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  • Glencore a-t-il versé des milliards de francs CFA à des hauts fonctionnaires au Cameroun en échange de faveur dans l'attribution des marchés du secteur du pétrole ?

    Le groupe, l'un des géants mondiaux des matières premières Glencore, poursuivi devant les tribunaux américain et britannique pour sept chefs d'accusation de corruption liés à ses activités de pétrole dans différents pays africains et d'Amérique latine, a en effet plaidé coupable.

    Glencore affirme avoir distribué sept milliards de fcfa à de hauts fonctionnaires au Cameroun, pour obtenir ou garder des avantages et des contrats.

    Réagissant à ces accusations, des partis d'opposition ont demandé au gouvernement camerounais de tirer cette affaire au clair, en ouvrant soit une enquête judiciaire , soit en créant une commission d'enquête parlementaire.

    L'ancien bâtonnier et candidat à l'élection présidentielle de 2018 Akere Muna, a saisi la Conac, la commission nationale anti-corruption, pour qu’elle ouvre une enquête.

    C'est dans ce contexte que le directeur général de la SNH-chargée de négocier les contrats pétroliers et gaziers du Cameroun et mis en cause par Glencore a dit n'être « ni de loin, ni de près associée à de telles pratiques, strictement interdites par le règlement intérieur » de l'entreprise, précise Adolphe Moudiki.

    Les autorités Camerounaises sont t-elles réellement disposées à faire la lumière sur ce scandale présumé de corruption ? Comment rendre plus transparente la gestion des revenus pétroliers au Cameroun ?

    Invités:

    Eva Etongue Mayer, Vice-Présidente Transparency International -Cameroun

    Emmanuel Simh, Avocat ,vice-président du Mouvement pour la reconnaissance du Cameroun (MRC)- opposition

    Paul-Eric Emery, Chargé des relations publiques et de la communication de la section France nord du parti au pouvoir le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC)


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  • La Tunisie s'enfonce dans la crise politique, depuis le gel en juillet 2021 suivi de la dissolution en mars dernier du parlement, par le président Kaës Saed.

    Dernier épisode de cette longue crise, le limogeage le 1er juin dernier d'une soixantaine de magistrats accusés notamment de corruption et de protéger des terroristes ...

    Une mesure qui a provoqué la colère des concernés. L’Association tunisienne des magistrats a décrété une grève nationale d’une semaine et manifesté mercredi 8 juin, sans pour l'instant faire fléchir le président tunisien.

    Pendant ce temps, sur le plan politique, l’Instance Supérieure Indépendante pour les Élections (ISIE) prépare le référendum sur la nouvelle constitution prévue le 25 juillet prochain.

    En révoquant 57 magistrats dans un contexte de forte tension politique ,le chef de l’État tunisien a-t-il franchi la ligne rouge ? Comment sortir la Tunisie de la crise multidimensionnelle dans laquelle elle est plongée depuis la révolution de 2011 ?

    Invités:

    Mme Nedra Chérif, Politologue

    Ishen Youssef, Membre du bureau de l'association démocratique des tunisiens en France, (ADTF)

    Ahmed Gaaloul, Cadre parti Ennahda


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