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  • Il n’est pas facile d’avoir 20 ans aujourd’hui, de dĂ©marrer des Ă©tudes, parfois aprĂšs une annĂ©e de terminale tronquĂ©e.

    La distanciation physique a Ă©tĂ© un test grandeur nature pour tous ceux qui Ă©taient rĂ©fractaires aux nouveaux modes d’enseignement.

    Consciente de cette pĂ©riode difficile pour les Ă©tudiants, l’UniversitĂ© Catholique de Lille met tout en place pour les accompagner au mieux. Une panoplie d’actions a Ă©tĂ© mise en place, avec des aides d’urgence, pour palier Ă  la fracture numĂ©rique et Ă  la prĂ©caritĂ© Ă©tudiante.

    « Lors de la formation de la gĂ©nĂ©ration actuelle, on a mesurĂ© l’important du lien. Ce sont des jeunes qui ont une grande soif de don de sens pour leur activitĂ© professionnelle. Ce sont de belles personnes qui vont arriver dans les entreprises, des bons acteurs du changement ! »

    Dans cet Ă©pisode, Patrick Scauflaire, prĂ©sident-recteur de l’UniversitĂ© Catholique de Lille, nous parle de son espoir de voir une gĂ©nĂ©ration d’étudiants ressortir plus riche des enseignements de la crise.

    (1 mentions J'aime)

  • Dans cette Ă©preuve de rĂ©silience collective que nous traversons, la rĂ©forme de la France n’est pas une prioritĂ©. Le but est de trouver des solutions pour passer la tempĂȘte en faisant le moins de dĂ©gĂąts possibles.

    Mais il est important que le dialogue social se couple aux dialogues Ă©conomiques et environnementaux. Manager par le sens et la cohĂ©rence est essentiel. Les jeunes ne resteront pas dans une entreprise rigide dans laquelle ils ne trouveront pas leur espace, et la crise nous impose d’accĂ©lĂ©rer ce changement de management.

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  • Le 13 novembre 2020 – Jean-Pierre LETARTRE reçoit Raymond SOUBIE PrĂ©sident d’Adixio

    🗹 Thùme : New deal social ou crise sociale ?

    Raymond Soubie nous apporte son regard sur la crise actuelle et son optimisme sur les capacités de rebonds de la France.

    Selon Raymond Soubie, on peut dĂ©composer cette crise inĂ©dite en 3 temps. D’abord celle d’un choc terrible avec l’annonce du confinement du pays, qui a entrainĂ© des consĂ©quences Ă©conomiques graves avec une chute du PIB français de plus de 30% sur le deuxiĂšme trimestre et la disparition de 650 000 emplois au cours du premier semestre.

    Ce choc a Ă©tĂ© surmontĂ© grĂące Ă  l’intervention de l’Etat, avec le report des Ă©chĂ©ances fiscales, le PGE, le chĂŽmage partiel massif
 Dans un deuxiĂšme temps, la reprise a Ă©tĂ© plus forte que prĂ©vu, notamment dans le secteur de l’industrie et des TP. Les deux tiers du plan de relance sont destinĂ©s Ă  construire l’avenir et l’économie française d’ici 2030. Enfin, les prĂ©visions qui Ă©taient plutĂŽt optimistes sont redevenues pessimistes, et la pandĂ©mie a repris, avec des courbes qui ressemblent Ă  celle de la premiĂšre vague.

    Raymond Soubie constate Ă©galement que l’APLD (ActivitĂ© partielle longue durĂ©e) n’a pas eu le succĂšs escomptĂ©. Le gouvernement constate que la seule formule qui fonctionne est le PSE, mais il faut l’amĂ©liorer.

    La France a fait un effort beaucoup plus important que l’Allemagne sur le chĂŽmage partiel. Il faut aller vers une convergence des rĂ©actions. Il faut frapper un grand coup sur les sujets des partages de la valeur et de la gouvernance.

  • Le 4 novembre dernier, Jean-Pierre Letartre interrogeait Pierre CoursiĂšres, PDG des librairies Furet du Nord et Decitre, sur un sujet plus que jamais d'actualitĂ© : la culture et les loisirs peuvent-ils se digitaliser ?

    Pierre CoursiÚres est revenu sur la situation du Furet du Nord, qui depuis son rapprochement avec Decitre en 2018 est devenu le premier libraire indépendant de France. Selon lui, la situation actuelle est différente du premier confinement. Avec les conditions sanitaires mises en place pour préserver la santé des clients et des collaborateurs, les librairies sont des endroits sûrs.

    Le directeur du Furet du Nord met en avant l’évolution des attentes des consommateurs avec la gĂ©nĂ©ralisation du tĂ©lĂ©travail. L’ordinateur qui Ă©tait utilisĂ© de maniĂšre ludique est redevenu un outil de travail Ă  part entiĂšre. Le livre est devenu « la rĂ©crĂ©ation aprĂšs une journĂ©e d’écrans ».

    « Le premier confinement a remis le livre au cƓur des occupations. On a vu revenir dans nos librairies des populations qui n’y venaient pas ou plus. Avant la fermeture de nos librairies, nous avons connu un pic d’affluence. Il est de notre responsabilitĂ© en tant qu'entrepreneurs et chefs d'entreprise, de rendre l'expĂ©rience client plus riche et intĂ©ressante, grĂące Ă  une digitalisation rĂ©flĂ©chie."

    Cette confĂ©rence de presse Ă©tait donnĂ©e Ă  l'occasion du lancement du livre "Les CafĂ©s de l’AprĂšs : DU LIVE AU LIVRE" qui synthĂ©tise les saisons 1 & 2 des podcasts #LesCafĂ©sdelAPRES

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    Ce livre est diffusé en échange d'un don. 100% des sommes récoltées sont reversées au projet Y Croire www.ycroire.fr

  • Le 16 octobre 2020 – Jean-Pierre LETARTRE reçoit Augustin DE ROMANET, PrĂ©sident du groupe AĂ©roports de Paris

    🗹 Thùme : Comment voyagerons-nous dans le monde d’aprùs ?

    Le transport aérien est un témoin de la mondialisation. Il a été multiplié par 90 en 80 ans. En 1960, il y avait 100 millions de passagers et en 2019, on en comptait 4 milliards.

    Le trafic long courrier a Ă©tĂ© heurtĂ© de plein fouet par la crise, et est aujourd’hui 12% de ce qu’il Ă©tait en 2019.

    Pour autant, le secteur ne s’est pas arrĂȘtĂ©, et le fret aĂ©rien se porte bien. Ce sont 2 millions de tonnes de marchandises qui transitent au niveau mondial chaque annĂ©e. Les Ă©quipes du Groupe ADP ont Ă©tĂ© trĂšs rĂ©actives pendant la crise, et ont permis la livraison de matĂ©riel sanitaire partout dans le monde.

    Le trafic aĂ©rien tel qu’on l’a connu repartira nĂ©cessairement, mais Ă  un rythme plus modĂ©rĂ©. Dans le passĂ©, il Ă©tait rĂ©putĂ© comme Ă©lĂ©gant et poli d’aller Ă  l’autre bout du monde pour assister Ă  un conseil d’administration. Aujourd’hui, c’est l’inverse. Il sera de bon ton de protĂ©ger la planĂšte en le faisant en visioconfĂ©rence.

    Augustin de Romanet dresse un Ă©tat des lieux lucide de la situation dans le transport aĂ©rien, et nous fait part de son optimisme quant Ă  l’avenir du secteur.

  • Le 1er juillet 2020 - Jean-Pierre LETARTRE reçoit Pierre Gattaz, PrĂ©sident Business Europe

    🗹 Thùme : C'est le moment de l'Europe !

    Pierre Gattaz nous a éclairé sur les sujets d'importance, dont la France. Selon lui, en comparaison avec d'autres pays européens, nous avons traité la crise de façon brutale et anxiogÚne : on a l'a bien fait mais sans donner beaucoup d'espoir et dire qu'il y a un "aprÚs".

    Tu nous as parlĂ© de la filiĂšre aĂ©ronautique en apportant une vision positive : mĂȘme si nos comportements dans nos pays occidentaux vont changer, il ne faut pas oublier l'Ă©lĂ©vation du niveau de vie des consommateurs de nouveaux grands pays (Inde, Chine). L'aĂ©ronautique se vernis et respecte de plus en plus l'environnement. Le besoin du voyage va revenir mĂȘme s'il va falloir attendre 2022 pour revenir Ă  un niveau d'activitĂ© qu'on a connu ces derniĂšres annĂ©es.

    Toujours en comparaison avec d'autres pays, on remarque que ceux qui marchent ce sont qui ont une économie forte, ceux qui s'appuient sur un bon dialogue social et sur une organisation décentralisée et sur un systÚme public efficient.

    En France, on n'est pas encore au niveau : nous devons encore travailler sur cela pour créer ces 3 millions d'emplois dont nous aurons besoin pour revenir au plein emploi.

    Sur l'Europe, Pierre nous dĂ©livre un message positif sur la façon dont les institutions europĂ©ennes ont fonctionnĂ© pendant cette crise notamment sur le plan financier et sur d'autres plans qui vont ĂȘtre dĂ©veloppĂ©s (le green, le digital) et sur la vision. Thierry Breton prĂ©pare une vision sur "13 Ă©cosystĂšme" : il dit qu'il faut aussi donner de l'enthousiasme, l'envie d'y croire.

    Pierre Gattaz a le sens de la formule des 3P : performance, people et planĂšte. Ces points sont les trois piliers sur lesquels on doit construire notre Ă©conomie et notre avenir.

  • Le 26 juin 2020 - Jean-Pierre LETARTRE reçoit Xavier Bertrand, PrĂ©sident de RĂ©gion Hauts-de-France

    🗹 ThĂšme : La solution viendra des rĂ©gions

    Chacun sait que la région a fait des choses pendant la crise.

    C'est une crise inédite qui a ralenti l'activité touristique. Si on n'anticipe pas rapidement, sanitairement, économiquement et socialement, il sera trop tard à la rentrée de septembre. L'Etat, les collectivités et le monde économique doit passer d'un rÎle de pompier au rÎle d'architecte : il faut reconstruire ensemble.

    C'est le moment de faire les changements auxquels on pensait avant et qu'on n'osait pas faire : rendre possible ce qui Ă©tait impossible.

    DÚs la semaine prochaine, Xavier Bertrand proposera un plan d'actions avec solutions utiles et concrÚtes. Pour l'emploi des jeunes par exemple, nous comptons réaliser des partenariats avec les entreprises. De plus, l'investissement public doit avoir un retour économique positif sur le territoire. Le renforcement de la fonction régalienne de l'Etat est indispensable aujourd'hui : pour protéger et éduquer.

    L'Etat doit poser un nouveau cadre avec les entrepreneurs, qui créent de l'emploi et de la valeur, mais aussi avec les collectivités avec un modÚle français modernisé, basé sur la confiance. Il est essentiel de faire confiance à nos citoyens.

    Je suis inquiet sur la fracture sociale, les inégalités accentuées par la crise. Il faut faire trÚs attention à préserver l'Humain.

  • Le 23 juin 2020 - Jean-Pierre LETARTRE reçoit Laurence Herszberg, Directrice GĂ©nĂ©rale de SĂ©ries Mania.

    🗹 Thùme : L'offre de festivals d'un territoire, miroir de son ambition ?

    Vous nous avez expliquĂ© que l’engouement pour les sĂ©ries s'explique car elles rĂ©pondent Ă  un besoin, elles parlent de personnages sur la durĂ©e et que l'histoire dĂ©passe les personnages. Les sĂ©ries nous font dĂ©couvrir des univers qu'on ne connait pas ou mĂȘme des histoires qu'on ne connait pas bien.

    Le festival SERIES MANIA est un élément essentiel de la culture et de l'audiovisuel. Faire ce festival à Lille, c'est grùce à la conviction de Martine Aubry et Xavier Bertrand. Le festival a recueilli un formidable accueil de tous et un engagement du public mais que si on veut que SERIES MANIA soit véritablement un élément de transformation et de promotion du territoire ou un vecteur important qui va le promouvoir mondialement, il faut que les acteurs économiques soutiennent cette organisation.

    Le retour économique est important : tourisme, hÎtellerie, restauration, la formation, l'implantation d'entreprises, etc... C'est comme ça qu'on créera un vrai écosystÚme qui fera de Lille et des Hauts-de-France, la place de la série avec toutes les conséquences économiques profitables et toutes les externalités positives que créera cet événement.

    L'année prochaine, le festival SERIES MANIA se déroulera en présentiel et en digital. A nous de nous mobiliser avec vous pour faire de cet événement, l'acte 1 des acteurs majeurs de la transformation : il faut agir local avec une résonance mondiale.

    Il faut relocaliser des activités sur le territoire : c'est un moyen pour lutter contre la primeur de la culture américaine. Il faut reconquérir notre souveraineté dans l'audiovisuel comme sur les datas, le cloud ou les masques.

  • Le 19 juin 2020 - Jean-Pierre LETARTRE reçoit Emmanuel MĂ©tais, Directeur GĂ©nĂ©ral de l'EDHEC.

    🗹 ThĂšme : Comment prĂ©parer les jeunes Ă  un monde incertain ?

    On retient la notion de dĂ©cider le plus tard possible pour ĂȘtre au plus prĂšs de la deadline. Aujourd'hui, tout le monde a envie d'avoir un impact sur le monde mais tout le monde n'a pas cette capacitĂ© d'exĂ©cution.

    Concernant la notion de la recherche, nous pouvons dire qu'il faut faire de la recherche en connaissance actionnable.

    Pour le domaine de l'éducation, il est important de préparer les jeunes à devenir des responsables composites.

    Pour terminer ce rendez-vous, Emmanuel Metais dira : "L'humanité qui redevient humanité".

  • Le 16 juin 2020 - Jean-Pierre LETARTRE reçoit Didier Leroy, Vice-PrĂ©sident executif de Toyota

    🗹 Thùme : C'est le moment des managers

    Selon Didier Leroy, l'important est d'améliorer l'efficacité pour pouvoir redémarrer vite : couper les dépenses ne suffit pas. TrÚs optimiste, il nous rapporte qu'il faut avoir des messages positifs et que le sourire fait toujours partie du message.

    Il faut savoir travailler de différentes maniÚres : cherchez à faire la différence, ne copiez pas, imprégnez-vous des valeurs et des méthodes. Il faut savoir donner du sens et de l'envie !

    Le management doit ĂȘtre capable de trouver les bons Ă©quilibres entre l'individuel et le collectif, les compĂ©tences et les mĂ©thodes, le profit et le long terme.

    Dans une stratĂ©gie d'entreprise, Didier Leroy note l'importance du long terme pour avoir la possibilitĂ© de rĂȘver car oui, "le rĂȘve n'empĂȘche pas l'action immĂ©diate".

  • Le 12 juin 2020 - Jean-Pierre LETARTRE reçoit FrĂ©dĂ©rique BEDOS, fondatrice de l'ONG d'information Le Projet Imagine

    🗹 Thùme : De l'inspiration naüt l'action

    Cette séance est une séance inspirante avec Frédérique Bedos.

    Elle nous a montrĂ© Ă  quel point le chemin intĂ©rieur est nĂ©cessaire pour dĂ©cider d'agir. Tout est incertain, donc autant ĂȘtre audacieux.

    On note l'importance de l'humilité et des héros humbles. Pour rappel, le mot "humilité" vient de "humus", signifiant "terre" : ainsi, avoir le genou à terre est un acte d'humilité, mais aussi un acte de reconnaissance de ses fragilités. On a parlé de fragilité pour comprendre la complexité du monde et susciter le jeu collectif.

    Nous avons également parlé du monde de l'information : la caricature des faits attise la colÚre. L'importance, c'est d'avoir une information utile et une information qui donne envie.

  • Le 9 juin 2020 - Jean-Pierre LETARTRE reçoit Georges Lotigier, Directeur GĂ©nĂ©ral de VADE Secure

    🗹 Thùme : le prochain virus sera cyber

    Georges nous appelle Ă  la vigilance de chacun d’entre nous par rapport Ă  ce sujet de cyber et faire attention Ă  ce qu’on fait. Vade secure travaille Ă  automatiser et crĂ©er des barriĂšres de sĂ©curitĂ©. On peut dire que “le vaccin n’empĂȘche pas le masque”. Il nous a Ă©galement Ă©clairĂ© sur les questions de souverainetĂ© notamment en lien avec le lancement de l’application Stop Covid ou encore OVH Cloud. On note l’importance des acteurs europĂ©ens qui font la balance avec les acteurs amĂ©ricains et de plus en plus, les acteurs chinois.

    Georges Lotigier reste optimiste : le monde digital devrait ĂȘtre un monde meilleur. Il faut appeler Ă  plus de vigilance et Ă  plus de sĂ©curitĂ© mais ne pas renoncer Ă  l’évolution positive technologique. On retient aussi que de plus en plus de femmes travaillent derriĂšre nos ordinateurs et nos algorithmes.

  • Le 5 juin 2020 - Jean-Pierre LETARTRE reçoit Antoine BAULE, Directeur GĂ©nĂ©ral de LESAFFRE

    🗹 ThĂšme : Covid-19 : un carrefour stratĂ©gique pour nos industries

    AprÚs cet entretien, on connait un peu mieux Lesaffre. On voit la richesse que représente les différents produits de l'enseigne, les immenses capacités de demain et les solutions que Lesaffre peut apporter à la planÚte pour mieux la nourrir et la protéger.

    Il y a des transformations Ă  mener notamment sur le tĂ©lĂ©travail : selon Antoine Baule, le tĂ©lĂ©travail ne peut ĂȘtre que partiel. Avec la crise, il faut prendre le temps d'en dĂ©duire des consĂ©quences. L'entreprise devient le village du 21Ăšme siĂšcle : dans la sociĂ©tĂ©, elle est un acteur Ă  peu prĂšs stable oĂč se crĂ©Ă© les liens. C'est pourquoi la responsabilitĂ© de l'entreprise par rapport Ă  ses collaborateurs et Ă  son environnement augmente.

    Enfin, l'industrie 4.0 et le progrÚs technologique permettront une certaine une relocalisation sous réserve qu'on est une compétitivité acceptable comparé aux autres pays du monde.

    Antoine Baule nous a également parlé de l'organisation décentralisée, de l'autonomie et l'agilité des réactions et de l'importance de poser un cadre global et des valeurs communes.

  • Le 2 juin 2020 - Jean-Pierre LETARTRE reçoit Edgard Bonte, PrĂ©sident de Auchan Retail

    🗹 Thùme : Du consommer plus... au consommer mieux !

    Edgard Bonte a insisté sur la puissance du modÚle historique d'intrapreneur pour développer les entreprises. Ce modÚle est important dans notre époque, surtout dans les attentes de nos collaborateurs pour les entreprises.

    Aujourd’hui on est dans une accĂ©lĂ©ration de la transformation. Il faut rĂ©flĂ©chir Ă  consommer diffĂ©remment et Ă  savoir gĂ©rer une dĂ©croissance pour valoriser le qualitatif, la valeur ajoutĂ©e, l’achat raisonnĂ© et que la mesure de la performance de l’entreprise ne devra pas uniquement ĂȘtre connectĂ©e Ă  la croissance du chiffre d’affaire. En effet, il y a d’autres KPI, outils ou indicateurs qui assurent la performance de l’entreprise sur sa durĂ©e.

    Edgard Bonte nous incite Ă©galement Ă  la diffĂ©renciation et la singularitĂ© Ă  la fois si on veut vendre des produits ou si on est distributeur, pour avoir sa marque de fabrique. Nous retenons cette expression : “Il faut changer de braquet sur la durĂ©e. Changer de braquet, ça commence par nous”.

  • Le 29 mai 2020 - Jean-Pierre LETARTRE reçoit Alice Guilhon, DG de Skema Business School

    🗹 ThĂšme : Il manque une marque mondiale dans l'Ă©ducation

    La crise est une source d’opportunitĂ©s. On retient les mots “accĂ©lĂ©ration” (dans les tendances, les modĂšles et les usages) et “hybridation” (des talents et des mĂ©thodes). Selon elle, il est important de maintenir des espaces communautaires. Aujourd’hui, il faut que le monde de l’éducation contribue Ă  crĂ©er ces marques mondiales, mĂȘme si elles sont issues de notre territoire. Sur le monde de l’entreprise, il y a accĂ©lĂ©ration et prise en compte des valeurs et du nouveau contrat social. Pour les jeunes que les grandes Ă©coles forment et que nous allons embaucher, nous avons une nĂ©cessitĂ© d’accompagner.

    Nous notons Ă©galement la nĂ©cessitĂ© de l’intelligence collective : c’est bien que les Ă©coles se rendent comptent que le collectif peut parfois ĂȘtre plus important que la performance ou le classement individuel. On ne peut pas rĂ©soudre la complexitĂ© du monde sans un jeu collectif.

  • Le 26 mai 2020 - Jean-Pierre LETARTRE reçoit Marie-Christine Coisne, PrĂ©sidente de SONEPAR

    🗹 Thùme : L'entreprise familiale face aux crises

    SONEPAR continuera de promouvoir ce qui existait dĂ©jĂ  avant la crise et que la crise a rĂ©vĂ©lĂ© comme encore plus efficace. Le cƓur de modĂšle de SONEPAR n’est pas touchĂ© par la crise mais l’entreprise est prĂȘte d’ĂȘtre encore plus Ă  l’écoute du terrain. Ce qui est important, c’est ce que chacun a appris sur son marchĂ© et sur ses clients : de lĂ  que viendront les idĂ©es de l’aprĂšs.

    L’actionnariat s’occupe de savoir si on a mal avant de savoir si on a gagnĂ© de l’argent. La sincĂ©ritĂ© de parole est clĂ© devant un actionnariat familial. La comprĂ©hension de la complexitĂ© des sensibilitĂ©s est clĂ© dans le management de l’actionnariat des entreprises familiales.

    L’hĂ©ritage n’a rien Ă  voir avec le fait de gagner au loto ; pour devenir patron, il faut gagner sa lĂ©gitimitĂ©.

  • Le 19 mai 2020 - Jean-Pierre LETARTRE reçoit Michel PAULIN, Directeur GĂ©nĂ©ral de OVH Cloud

    🗹 ThĂšme : Data, cloud, souverainetĂ© numĂ©rique : GAFAM s'Ă©crit avec un O !

    Michel Paulin nous a parlĂ© concrĂštement d’un sujet extrĂȘmement important qui est autour de la souverainetĂ© de nos donnĂ©es, de nos datas, avec l’explosion du digital.

    Il nous en a parlĂ© Ă  la tĂȘte d’une entreprise du Nord, qui aujourd’hui dĂ©fend la souverainetĂ© de nos valeurs europĂ©ennes dans un monde extrĂȘmement compĂ©titif avec de trĂšs grands acteurs mondiaux qui ont tendance Ă  ĂȘtre gĂ©nomiques.

    Pendant cette crise, les Ă©quipes d'OVH Cloud se sont mobilisĂ©s et des efforts de solidaritĂ© ont Ă©tĂ© remarquĂ© notamment avec la mise en place de 62 solutions gratuites en matiĂšre de santĂ© et d’éducation.

    Il a citĂ© trois consĂ©quences de l’explosion du digital : la confiance dans le numĂ©rique, la rĂ©silience (notre capacitĂ© Ă  ĂȘtre rĂ©silient et indĂ©pendant dans nos choix) et la souverainetĂ© de nos datas et des États, compte tenu du contexte mondial et que certains arbitrages d’État se font au dĂ©triment d’autres Ă©tats.

    Pour Michel Paulin, la confiance s’appuie sur la transparence et l’ouverture des systĂšmes et des datas et non pas sur des systĂšmes fermĂ©s.

    Au fond, si les États et la rĂ©gulation seront le garant de la souverainetĂ© de nos valeurs, c’est aussi au citoyen d’ĂȘtre vigilant dans sa dĂ©cision d’achat, de s’intĂ©resser et s’assurer que les datas qu’il confie. En tant que citoyen, c’est Ă  nous de faire attention Ă  ceci et s’assurer qu’en Europe, on pourra sauvegarder nos valeurs.

  • Le 15 mai 2020 - Jean-Pierre LETARTRE reçoit Nicolas DUFOURCQ, Directeur de BPI France

    🗹 Thùme : De la crise à la transformation des entreprises

    On va passer du temps des soignants aux réveillants : les entrepreneurs. Tout le monde doit porter la voix des réveillants et les supporter. Les entrepreneurs sont producteurs de bonne santé.

    Sortons du dĂ©confinement pour aller taper Ă  la porte et vendre ses produits et services. L’investissement dans le commerce, la technologie et lâ€˜Ă©cologie reprĂ©sente le trio gagnant !

    Ne restez pas seuls : tous ensemble, livrons le combat !

  • Le 12 mai 2020 - Jean-Pierre LETARTRE reçoit Alain GRISET, PrĂ©sident de l'Union des entreprises de proximitĂ©

    🗹 Thùme : Jour de reprise pour la premiùre entreprise de France

    Il faut remplacer réglementer, contrÎler et sanctionner par simplifier, conseiller et faciliter pour toutes les entreprises ; tant les grandes que les plus petites.

    Il faut faire avec l’entreprise ce qu’on fait avec l’ĂȘtre humain : qu’on l’accompagne de façon Ă  ce qu’elle puisse continuer Ă  vivre.

  • Le 8 mai 2020 - Jean-Pierre LETARTRE reçoit LoĂŻc FINAZ, Vice-Amiral, Directeur de l'Ecole de Guerre

    🗹 ThĂšme : Quand les femmes et les hommes de bonne volontĂ© s'engagent...

    Dans la tribune Cela s’appelle l’aurore, Loïc Finaz dit :

    « Des siÚcles de guerres de plus en plus violentes et destructrices, et leurs litanies de "plus jamais ça" qui restÚrent lettres mortes ne me font pas vraiment croire que les "choses" changeront.

    Oh non, rien ne garantit que "plus rien ne sera comme avant". Bien au contraire, toute notre histoire le contredit.

    Je crois, en revanche, que le monde est malgrĂ© tout portĂ©, et surtout sauvĂ©, par les hommes et les femmes de bonne volontĂ©. Je suis convaincu qu’à mon pessimisme d’analyse rĂ©pond un optimisme d’engagement. Il y a une poĂ©tique de l’action. Et elle peut, elle, changer le monde. Sans incantation ni naĂŻvetĂ©, mais avec courage et persĂ©vĂ©rance. »