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On se souvient tous de notre 13 novembre 2015. De l'instant précis où nous avons appris que des attaques étaient en cours à Paris et à Saint-Denis. Que reste-t-il de nos souvenirs ? Comment se relever ? Comment juger l'horreur ?
Dans ce deuxième épisode, vous allez écouter Christophe Molmy. En 2015, il était chef de la BRI parisienne, la brigade de recherche et d'intervention. Lui et ses hommes ont mené l'assaut contre les preneurs d'otage du Bataclan.
"Les Voix du crime" vous propose d'écouter "Mémoires du 13 novembre", un podcast diffusé pour la première fois en septembre 2021, à l'occasion de l'ouverture du procès des attentats du 13 novembre 2015. -
De 1988 à 2018, Dino Scala est accusé d'avoir violé une cinquantaine de femmes le long de la Sambre, cette rivière qui longe la frontière franco-belge. Il a été condamné en 2022 à vingt ans de prison en première instance, mais a fait appel de la décision car il conteste certains faits.
Pourquoi a-t-il fallu attendre aussi longtemps pour que Dino Scala aie affaire à la justice ? Qui sont ces femmes victimes qui n'ont pas été écoutées pendant trente ans ? Comment vivent-elles avec leur traumatisme ?
La voix du crime de cet épisode, c'est Alice Géraud. Elle est journaliste et a enquêté sur cette affaire de viols qui a marqué toute une région pendant trois décennies. Son livre s'intitule "Sambre: radioscopie d'un faits divers" (JC Lattès, 2023). -
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On se souvient tous de notre 13 novembre 2015. De l'instant précis où nous avons appris que des attaques étaient en cours à Paris et à Saint-Denis. Que reste-t-il de nos souvenirs ? Comment se relever ? Comment juger l'horreur ?
Dans ce premier épisode, vous allez écouter Arnaud. Venu avec sa femme au Bataclan, il a été retenu plusieurs heures dans un couloir par deux terroristes armés jusqu'à l'assaut de la BRI. Il est le dernier otage à avoir été libéré du Bataclan.
"Les Voix du crime" vous propose d'écouter "Mémoires du 13 novembre", un podcast diffusé pour la première fois en septembre 2021, à l'occasion de l'ouverture du procès des attentats du 13 novembre 2015. -
26 février 2018. Dino Scala est arrêté au volant de sa voiture sur le chemin de l'usine, près de Maubeuge dans le Nord de la France. Plus tard, chez lui, il avoue avoir violé "plus de dix" femmes dans sa vie. Bien moins que ce que les policiers soupçonnent : au total, les enquêteurs ont répertorié 56 faits de violences sexuelles dont il est pourrait être l'auteur.
Pendant 30 ans, Dino Scala a mené une double-vie. Père de famille le jour, les nuits d'hiver il agressait les jeunes femmes au bord de la route en prenant soin de dissimuler son visage. Un parcours criminel inédit en France.
La voix du crime de cet épisode, c'est le commandant Frank Martins qui a personnellement enquêté pendant dix ans sur l'affaire du "Violeur de la Sambre". Il raconte au micro de Marie Zafimehy comment il est parvenu à arrêter Dino Scala. -
Au procès de l'affaire Maëlys, l'avocat général demandera aux jurés la peine maximale pour Nordahl Lelandais qu'il considère comme un "danger social absolu". Un "destructeur de bonheur", un "ravageur d'innocence", un "massacreur d'enfants"... renchérit-il.
S'il n'est aujourd'hui plus en capacité de sévir derrière les barreaux, Nordahl Lelandais laisse derrière lui des vies détruites par la violence de ses actes.
Dans chaque épisode, "Les Voix du crime" donne la parole à un témoin clé d'une affaire criminelle... Mais qui sont celles et ceux qu'ils ont côtoyés ? Celles et ceux qui trouvent leur place dans leur récit ? Toutes les deux semaines, Isabelle Choquet et Marie Zafimehy dressent le portrait d'une figure incontournable de ces crimes qui ont marqué l'histoire judiciaire. -
Dans la nuit du 26 au 27 août 2017 lors d'une fête à Pont-de-Beauvoisin (Isère), Maëlys, 8 ans, est enlevée puis tuée, par Nordahl Lelandais.
Une petite tâche retrouvée par les experts à l'arrière du coffre de sa voiture va faire basculer l'enquête. Le 13 février 2018, après avoir nier de longs mois son implication dans la disparition, le suspect finit par avouer le meurtre. Lelandais raconte qu'il a tué "accidentellement" la fillette.
La voix du crime de cet épisode c'est Gaëlle Bardosse, la juge d'instruction qui pendant quatre ans, assistée de deux autres collègues, a dirigé toutes les investigations dans l'affaire Maëlys. -
Il est devenu magistrat par hasard, ou par flemme peut-être. Un peu les deux en fait. En tout cas, certainement pas par vocation. Enfant, à Neuilly, le petit Luc Frémiot s'imaginait pompier, pour pouvoir griller les feux rouges. À l'adolescence, il s'est rêvé banquier, roulant en limousine, riche comme Crésus.
Puis il a eu la tentation de devenir mercenaire. Ou romancier. Dans toutes ces carrières fantasmées, une constante : un immense désir de liberté, d'indépendance, comme une envie d'être au-dessus des lois, de s'affranchir des règles.
Dans chaque épisode, "Les Voix du crime" donne la parole à un témoin clé d'une affaire criminelle... Mais qui sont celles et ceux qu'ils ont côtoyés ? Celles et ceux qui trouvent leur place dans leur récit ? Toutes les deux semaines, Isabelle Choquet dresse le portrait d'une figure incontournable de ces crimes qui ont marqué l'histoire judiciaire. -
Roubaix, 15 août 2007. Enis, 5 ans disparaît soudainement lors d'une braderie. Malgré la mobilisation du quartier pour le chercher, l'enfant demeure introuvable. Plus inquiétant encore : une personne témoigne l'avoir vu partir avec un homme, main dans la main.
La même journée, le dispositif Alerte enlèvement est déclenché pour la première fois. L'enfant est retrouvé quelques heures plus tard, mais les séquelles sont lourdes. Le petit garçon a été drogué puis violé. Derrière le rapt se trouve Francis Evrard, un pédocriminel multirécidiviste.
La voix du crime de cet épisode c'est Maître Emmanuel Riglaire, l'avocat d'Enis et de sa famille. -
Dimanche 24 septembre 1995. Lorsqu'elle descend du train à la gare de Perpignan, la jeune fille de 17 ans est une ombre dans la nuit qui vient.
Elle est entièrement vêtue de sombre : pull noir, jean noir délavé, chemise nouée à la taille. De grands yeux noirs, de longs cheveux bruns, une silhouette sportive... Tatiana est très jolie. C'est sa mère qui le dit, mais c'est vrai.
Dans chaque épisode, "Les Voix du crime" donne la parole à un témoin clé d'une affaire criminelle... Mais qui sont celles et ceux qu'ils ont côtoyés ? Celles et ceux qui trouvent leur place dans leur récit ? Toutes les deux semaines, Isabelle Choquet dresse le portrait d'une figure incontournable de ces crimes qui ont marqué l'histoire judiciaire. -
Le 24 septembre 1995, Tatiana Andujar, 17 ans, doit rentrer d'un week-end entre amies. Elle arrive en gare de Perpignan... puis se volatilise sans laisser de traces. Ses parents signalent sa disparition.
S'en suivent des années rythmées par les révélations sur les autres "disparues de la guerre de Perpignan", les non-lieux puis les réouvertures d'enquête. Jusqu'en janvier 2023, année où le pôle cold-case de Nanterre reprend l'affaire avec un objectif : résoudre l'énigme de Tatiana Andujar, dont on n'a jamais retrouvé le corps, vingt-huit ans après.
La voix du crime de cet épisode c'est Marie-Josée Garcia, elle est la mère de Tatiana. Elle raconte ces années d'incertitudes et ses nouveaux espoirs au micro de Patrick Tejero. -
À l' été 2017, une affaire secoue la petite commune de Vergèze dans le Gard. Un homme de 41 ans a tué sa mère, avant de se rendre et d'avouer le meurtre.
Il s'appelle Nicolas Collet. Un nom passe-partout. Banal. Presque trop. Sur Linkedin ou Copains d'avant, on trouve beaucoup de profils d'homonymes. Pourtant si l'on accole le mot « meurtre » à son nom, les résultats prennent un autre tournant.
Dans chaque épisode, "Les Voix du crime" donne la parole à un témoin clé d'une affaire criminelle... Mais qui sont celles et ceux qu'ils ont côtoyés ? Celles et ceux qui trouvent leur place dans leur récit ? Toutes les deux semaines, Isabelle Choquet et Marie Zafimehy dressent le portrait d'une figure incontournable de ces crimes qui ont marqué l'histoire judiciaire. -
Le 4 août 2017, Nicolas Collet prend la fuite après avoir poignardé sa mère de 12 coups de couteau. Il ne reste pas longtemps en cavale : au volant de sa voiture, il croise un agent de police et se rend. Il avoue le meurtre et est placé en garde à vue.
Dans la salle d'interrogatoire comme tout le long de la procédure, il reste mutique. Un silence qui empêche avocats, magistrats et experts de percer le mystère de son mobile. A défaut, reste une question : Nicolas Collet avait-il toute sa tête lorsqu'il a commis les faits ? Doit-il être jugé comme sain d'esprit ? Ou doit-il être considéré comme irresponsable, comme le prévoit le Code pénal pour les personnes dont le discernement a été aboli ?
La voix du crime de cet épisode c'est Alexandre Rossi, procureur au parquet de Cahors. Il a suivi toute l'affaire et a été l'avocat général lors du procès. Il raconte cette affaire au micro de Marie Zafimehy. -
On la voyait souvent sur la plage de Ghjunchitu, un endroit qu'elle adorait, sable blanc, eau turquoise, le maquis tout autour. Elle cherchait ce petit coquillage emblématique de la Corse : l'oeil de Sainte Lucie, tout blanc avec une spirale au centre. Julie en faisait des bijoux qu'elle vendait au marché. L'œil de Sainte Lucie, ça porte bonheur, parait-il.
La Corse, c'était sa terre d'adoption, son coup de cœur. C'est là que la famille a passé ses vacances, bien souvent. C'est là que Julie a fait ses premiers pas. C'est là qu'elle rendra son dernier soupir, mais comment l'imaginer?
Dans chaque épisode, "Les Voix du crime" donne la parole à un témoin clé d'une affaire criminelle... Mais qui sont celles et ceux qu'ils ont côtoyés ? Celles et ceux qui trouvent leur place dans leur récit ? Toutes les deux semaines, Isabelle Choquet dresse le portrait d'une figure incontournable de ces crimes qui ont marqué l'histoire judiciaire. -
Le 3 mars 2019 à l'île Rousse, au nord de la Corse, Bruno Garcia-Cruciani se rend à l'appartement de son ex-compagne. Armé d'un pistolet, il l'abat de trois balles, puis se rend à la gendarmerie. Julie Douib avait 34 ans.
Les mois qui ont précédé son assassinat, cette mère de deux enfants a prévenu sans relâche les gendarmes du danger qu'elle encourait. Menaces de mort, insultes, agressions... Les plaintes déposées par Julie et son père sont nombreuses. Malgré les alertes, elle devient cette année-là, la 30ème victime de féminicide.
La voix du crime de cet épisode consacré à l'affaire Julie Douib est le père de Julie, Lucien Douib. Au micro d'Anne Le Henaff, il raconte l'emprise de cet homme sur sa fille et l'enfer qu'il lui a fait vivre. -
Il a fait recouvrir ses tatouages, mais il reste marqué à vie. Un passé de skinhead, ça ne s'efface pas comme ça. Au procès de 2018 pour le meurtre de Clément Méric, Esteban Morillo a tenté de faire croire que son crâne rasé, ses amis nazillons, ses manifs avec l'extrême-droite, ça n'avait rien de politique, simple alliance de circonstance.
Il a essayé de convaincre que tout ça était derrière lui. Mais il n'a pas pu faire oublier l'évidence: un jeune homme de 18 ans est mort.
Dans chaque épisode, "Les Voix du crime" donne la parole à un témoin clé d'une affaire criminelle... Mais qui sont celles et ceux qu'ils ont côtoyés ? Celles et ceux qui trouvent leur place dans leur récit ? Toutes les deux semaines, Isabelle Choquet dresse le portrait d'une figure incontournable de ces crimes qui ont marqué l'histoire judiciaire. -
Le 6 juin 2013, la mort de Clément Méric est annoncée : ce jeune militant au sein de l'Action Antifasciste (AFA) a été frappé au visage par un membre de Troisième Voie, groupuscule néonazi. Aussitôt, des rassemblements de soutien s'organisent pour rendre hommage à cet étudiant de Sciences Po Paris.
Partout en France et jusqu'aux plus hautes sphères politiques, la mort de Clément Méric indigne. Comment ce meurtre a-t-il pu avoir lieu en plein Paris ? Qui sont ces militants d'extrême-droite prêts à en découdre ?
La voix du crime de cet épisode c'est Claire Cosquer. Elle militait à l'époque avec Clément Méric, et était une de ses proches camarades. Elle raconte comment elle a vécu cette période mouvementée au micro de Marie Zafimehy. -
Quand les amis de Clément Méric ont appris qu'il y avait eu un mort rue Caumartin, dans une bagarre entre skin et antifa, ils n'ont pas imaginé une seconde que ça pouvait être lui. Aller taper du facho, pas son genre.
Il n'est d'aucun parti mais il est de toutes les luttes, antifasciste, anticapitaliste, anti-homophobe avec Act Up. Antispéciste aussi, il s'oppose à l'exploitation et à la consommation d'animaux. Un militant, un vrai, radical, jusqu'au boutiste... Une crème selon tous ses camarades de promo.
Dans chaque épisode, "Les Voix du crime" donne la parole à un témoin clé d'une affaire criminelle... Mais qui sont celles et ceux qu'ils ont côtoyés ? Celles et ceux qui trouvent leur place dans leur récit ? Toutes les deux semaines, Isabelle Choquet dresse le portrait d'une figure incontournable de ces crimes qui ont marqué l'histoire judiciaire. -
Le 5 juin 2013 aux alentours de 18h, Clément Méric s'effondre au sol rue de Caumartin à Paris. Il vient de recevoir un coup de poing au visage à la sortie d'une vente privée où il avait rendez-vous avec ses camarades de l'Action Antifasciste (AFA). Les agresseurs font partie du groupuscule néonazi Troisième Voie.
Le lendemain, Clément meurt à l'hôpital. S'en suit une mobilisation politique unanime condamnant la violence de l'extrême-droite, et une couverture médiatique intense avec son lot d'errements et de polémiques. Dans ce contexte, comment vivre son deuil et cultiver la mémoire de Clément ?
La voix du crime de cet épisode c'est Agnès Méric, la mère de Clément. Dix ans après, elle raconte au micro de Marie Zafimehy cette période bouleversante, à la fois d'un point de vue intime et d'un point de vue politique. -
On l'a surnommée "maîtresse courage", un titre de gloire qu'elle a toujours refusé. Institutrice, Laurence Dreyfus ne l'est plus depuis longtemps et le courage, pour elle, c'est autre chose. Elle a toujours fui les médias, la notoriété facile après la prise d'otages de l'école maternelle Commandant Charcot à Neuilly-sur-Seine.
Le 13 mai 1993, quand il fait irruption dans sa classe, Erick Schmitt alias "H.B." découvre une petite blonde de 30 ans au carré impeccable, sage et appliquée, pas forcément taillée pour affronter un huis-clos de 48 heures avec un forcené... Et pourtant.
Dans chaque épisode, "Les Voix du crime" donne la parole à un témoin clé d'une affaire criminelle... Mais qui sont celles et ceux qu'ils ont côtoyés ? Celles et ceux qui trouvent leur place dans leur récit ? Toutes les deux semaines, Isabelle Choquet dresse le portrait d'une figure incontournable de ces crimes qui ont marqué l'histoire judiciaire. -
Du 13 au 15 mai 1993, une classe de petite section de l'école maternelle Commandant Charcot de Neuilly-su-Seine est prise en otage. Au total, 21 élèves et leur institutrice sont directement menacés par un homme qui se fait appeler "H. B." pour "Human Bomb". Il est armé d'assez d'explosifs pour faire sauter l'école.
À l'intérieur de l'établissement scolaire, le Raid est chargé des opérations. À l'extérieur, les différents services de la police parisienne enquêtent. Qui est "H. B." ? Quelles sont ses revendications ? Comment sortir les enfants vivants ?
La voix du crime de cet épisode, c'est Claude Cancès, patron de la police judiciaire parisienne de l'époque. Il raconte au micro d'Agnès Bonfillon l'organisation des services de police sur place et les 46 heures de tension extrême. - Show more