Episodes
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Le scandale du Levothyrox reste incontestablement comme un exemple parfait d’une crise de l’information dans le domaine de la santé. La nouvelle composition du médicament commercialisée en mars 2017 va entraîner la condamnation du laboratoire Merck pour préjudice moral et une mise en examen pour tromperie aggravée. L’Agence Nationale de Sécurité du Médicament est également mise en examen en décembre 2022 pour tromperie. Et bientôt un procès pénal devrait se tenir. Comment en est-on arrivé là ? Quelles sont les responsabilités des médias, des réseaux sociaux, du laboratoire et des autorités de santé ? Eléments de réponse dans ce nouveau podcast.
Animation et écriture : Jean-Yves Mairé
Experts : Me Christophe Hénin, avocat au barreau de Paris, Dr Martine Pérez Journaliste médicale
Invité : Dr Gérald Kierzek, médecin urgentiste, chroniqueur médical et coauteur du rapport (juin 2018) demandé par la ministre de la santé Marisol Touraine « sur l’amélioration de l’information des usagers et des professionnels de santé sur le médicament ».
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Chaque jour, aux Etats-Unis 187 personnes décèdent à la suite d’une overdose d’opioïdes. Cette addiction a causé plus de 100 000 morts en 2021 et près d’un million depuis 1999. Plus de trois mille plaintes ont été déposées contre les fabricants de ces opioïdes. Au premier rang des accusés on trouve la famille Sackler et sa firme Purdue Pharma qui a empoché plus de 35 milliards de dollars avec son Oxycotin. Le laboratoire J&J est également sur la sellette avec son Fentanyl, le nouveau cauchemar des familles américaines et qui a aujourd’hui été retiré des pharmacies américaines. Des distributeurs pharmaceutiques, des médecins ont également été poursuivis. Tous ont été condamnés lourdement mais l’épidémie n’est pas pour autant terminée. Pourquoi en est-on arrivé là ? La justice peut-elle encore frapper ? Comment les Etats-Unis peuvent-ils s’en sortir? Pourquoi la France a-t-elle été épargnée ? Nos réponses dans ce podcast inédit de Pharma Affairs.
Son 1 ; Dr Richard Sackler.
Deposition Of Richard Sackler – ProPublica
Son 2
Purdue pharma Oxycotin commercial.
Son 3
A lire :
L’empire de la douleur. Patrick Radden Keefe. Edition Belfond.
Traduction: Claire-Marie Lévy
Dopesick: Dealers, Doctors, and the Drug Company that Addicted America. Beth Macy . Editions Little, Brown and company.
Animation :
Jean-Yves Mairé
Intervenants :
Me Christophe Hénin, avocat au Barreau de Paris
Dr Martine Pérez, Journaliste médicale
Invitée :
Elisa Chelle
Professeure en Science Politique à l’Université Paris Nanterre, rédactrice-en-chef de la revue Politique américaine , membre junior de l’Institut universitaire de Franceet membre du Conseil scientifique de l’Institut des Amériques.
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La Dépakine est , selon l’ANSM, responsable de malformations chez 2150 à 4100 enfants et de troubles neurodéveloppementaux chez 16 600 à 30 400 enfants. Si tout le monde est d’accord pour reconnaitre le rôle délétère du valproate de sodium chez la femme enceinte, les autorités de santé et le laboratoire Sanofi se rejettent mutuellement leur responsabilité. En janvier 2022, la justice a déclaré recevable une action de groupe intentée par une association de patients contre le laboratoire Sanofi, qui a fait appel de cette décision. Dans le même temps, le dispositif d’indemnisation des victimes mis en place par l’Etat a montré ses limites. Les indemnisations versées sont en moyenne inférieures de 30 à 40 % à celles versées par les juridictions civiles. Seules 850 demandes ont été déposées alors qu’il y a des milliers de victimes qui attendent réparation. Comment améliorer le système d’indemnisation ? Quel avenir pour les actions de groupe en santé ?
Sources :
Envoyé spécial – Dépakine : un silence coupable – 16 mars 2017 (France 2)
Médicament : Dépakine et malformations19/20 Edition nationale France television - 23.05.2015
Invité : Christian Klinger, sénateur du Haut-Rhin, auteur du rapport au nom de la Commission des finances du Sénat sur le dispositif d’indemnisation des victimes de la Dépakine
Intervenants : Me Christophe Hénin, avocat au Barreau de Paris - Dr Martine Pérez, journaliste médicale.
Animation : Jean-Yves Mairé
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Entre 1950 et 1976, en France, 160 000 femmes ont reçu du Distilbène pendant leur grossesse. Cette hormone de synthèse était censée prévenir les fausses couches et les risques de prématurité. Il va condamner plusieurs générations à l’infertilité et être à l’origine de cancers. Environ 80 000 filles et 80 000 garçons âgés de 25 à 50 ans ont été exposés. Aujourd’hui nous en sommes à la 4ème génération. La bataille judiciaire engagée il y a quarante ans n’est
pas terminée.Intervenants : Me Christophe Hénin- Dr Martine Pérez
Invités :
Pr Philippe Deruelle, chef du pôle Gynécologie- obstétrique des hôpitaux
universitaires de Strasbourg. Secrétaire général du Collège National des
Gynécologues Obstétriciens Français.Animation : Jean-Yves Mairé
Interview du docteur Anne CABAU, gynécologue a la MGEN, qui a découvert les dangers du médicament Distilbène®.Antenne 2 Midi, 16 février 1983
Le distilbène Antenne 2 Le Journal de 20H - 16.02.1983
Interview du docteur Anne CABAU, gynécologue a la MGEN, qui a découvert les dangers du médicament Distilbène®.Antenne 2 Midi, 16 février 1983
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