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  • Le fait de faire craquer ses doigts est une habitude courante, mais elle suscite souvent des préoccupations quant à ses effets sur la santé, notamment l’idée répandue qu’elle pourrait causer de l’arthrite. Cependant, des recherches approfondies montrent que cette croyance n'est pas fondée.

     

    Le mécanisme derrière le craquement des doigts

    Lorsque vous faites craquer vos doigts, vous manipulez les articulations de manière à créer un vide dans le liquide synovial qui lubrifie ces articulations. Ce liquide contient des gaz dissous (principalement de l'azote, du dioxyde de carbone et de l'oxygène). Lorsque les articulations sont étirées ou déplacées, cela réduit la pression à l'intérieur de l'articulation, provoquant la formation de bulles de gaz. Le bruit de craquement provient de la rapide formation ou de l’éclatement de ces bulles, un phénomène appelé cavitation. Après ce processus, les articulations doivent généralement se réajuster avant que le craquement ne puisse être répété.

     

    Recherche scientifique sur le lien avec l'arthrite

    L'arthrite est une inflammation des articulations. De nombreuses études ont cherché à établir un lien entre le fait de faire craquer ses articulations et le développement de l’arthrite, mais aucune preuve concluante n’a été trouvée.

     

    L'une des études les plus célèbres sur le sujet est celle du Dr. Donald Unger, qui a fait craquer les articulations de la main gauche tous les jours pendant 60 ans, sans toucher celles de la main droite. À la fin de l’expérience, aucune différence notable entre ses deux mains n’a été constatée en termes d’arthrite, ce qui a renforcé l’idée que le craquement des doigts n’est pas une cause directe de cette affection.

     

    Effets secondaires possibles

    Bien que craquer les doigts ne semble pas causer de l'arthrite, cela peut néanmoins entraîner d'autres problèmes, bien que beaucoup plus rares et moins graves. Par exemple, les personnes qui craquent souvent leurs doigts peuvent remarquer une légère réduction de la force de préhension ou une enflure des mains au fil du temps. Ces effets secondaires sont attribués à l’étirement répété des ligaments ou à la surutilisation des articulations, mais ils ne sont généralement pas graves.

     

    Conclusion

    Faire craquer ses doigts n’a pas été prouvé comme une cause d’arthrite. Les études actuelles montrent qu’il s’agit d’une habitude sans danger pour la majorité des gens. Toutefois, il est conseillé de ne pas le faire de manière excessive si des douleurs ou une gêne apparaissent, car cela peut signaler d’autres problèmes articulaires.


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  • Le syndrome de pica est un trouble alimentaire caractérisé par l'ingestion répétée de substances non nutritives, qui ne sont pas normalement considérées comme des aliments. Ces substances peuvent inclure de la terre, de la craie, de l'argile, du papier, du savon, de la glace, du métal, ou même des cheveux. Ce comportement doit persister pendant au moins un mois pour être diagnostiqué comme pica et ne doit pas correspondre à un comportement normal ou culturel dans le contexte du patient.

     

    Causes du pica

    Les causes précises du pica ne sont pas entièrement comprises, mais plusieurs facteurs peuvent contribuer à son apparition :

     

    1. Carences nutritionnelles : Une des hypothèses les plus répandues est que le pica peut être lié à des carences en minéraux essentiels comme le fer ou le zinc. Par exemple, les femmes enceintes ou les personnes souffrant d'anémie ferriprive sont plus susceptibles de développer un pica, car le corps pourrait rechercher des minéraux manquants dans les substances ingérées.

     

    2. Troubles psychologiques : Le pica est souvent associé à des troubles psychiatriques, tels que le trouble obsessionnel-compulsif (TOC) ou les troubles du spectre autistique. Chez ces individus, l'ingestion de substances non alimentaires peut être liée à des comportements répétitifs, une impulsivité ou un besoin de stimulation sensorielle.

     

    3. Facteurs environnementaux et culturels : Dans certaines cultures ou pratiques, manger de la terre ou de l'argile (géophagie) peut avoir des connotations rituelles ou symboliques. Cependant, ce type de comportement n'est pas toujours considéré comme un trouble dans ces contextes.

     

    4. Grossesse : Il n'est pas rare de rencontrer des comportements de pica pendant la grossesse, où les besoins nutritionnels du corps sont accrus. Cela pourrait expliquer pourquoi certaines femmes enceintes ressentent l'envie de consommer des substances comme la glace ou l'argile.

     

    Complications du pica

    Le pica peut entraîner diverses complications médicales graves. L'ingestion de substances potentiellement toxiques, comme le plomb dans la peinture ou le métal rouillé, peut provoquer une intoxication. Manger des objets non comestibles peut également causer des obstructions intestinales, des perforations dans le tractus gastro-intestinal ou des infections parasitaires (par exemple, la consommation de terre contaminée).

     

    Diagnostic et traitement

    Le diagnostic du pica repose sur une évaluation clinique détaillée, où les antécédents alimentaires et de santé mentale du patient sont pris en compte. Les traitements varient selon la cause sous-jacente. Si le pica est lié à une carence nutritionnelle, la supplémentation en minéraux peut souvent suffire. Dans les cas où le trouble est d'origine psychologique, une thérapie comportementale peut être nécessaire, accompagnée de soutien médical si des complications physiques surviennent.

     

    Le syndrome de pica est donc un trouble complexe, nécessitant une prise en charge globale.


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  • La sensation accrue de froid en vieillissant est un phénomène courant et peut être attribuée à plusieurs facteurs physiologiques, hormonaux et comportementaux qui évoluent avec l'âge. Ces changements affectent la manière dont le corps régule sa température et ressent le froid.

     

    Changements physiologiques

    En vieillissant, la masse musculaire diminue naturellement, ce qui réduit la capacité du corps à produire de la chaleur par le métabolisme. Le muscle étant un tissu thermogène (qui produit de la chaleur), cette diminution entraîne une moins bonne régulation de la température corporelle, surtout en réponse à des environnements froids. En parallèle, la couche de graisse sous-cutanée, qui joue un rôle d'isolant en retenant la chaleur, s'amincit avec l'âge. Cela réduit la capacité du corps à conserver sa chaleur interne, ce qui augmente la sensation de froid.

     

    Circulation sanguine et vasoconstriction

    Un autre facteur important est la circulation sanguine. Avec l'âge, les vaisseaux sanguins deviennent moins flexibles et peuvent se rétrécir, ce qui réduit le flux sanguin vers les extrémités comme les mains et les pieds. Cela rend plus difficile pour ces parties du corps de rester chaudes. De plus, la réponse du corps à la température froide, appelée vasoconstriction (rétrécissement des vaisseaux sanguins pour conserver la chaleur), peut devenir moins efficace avec l'âge, ce qui réduit la capacité à maintenir une température corporelle stable dans des environnements froids.

     

    Métabolisme et production d'énergie

    Le métabolisme ralentit aussi avec l'âge, ce qui réduit la quantité d'énergie que le corps peut utiliser pour maintenir sa température corporelle. Un métabolisme plus lent signifie que le corps produit moins de chaleur, augmentant la sensibilité au froid. Des troubles de la thyroïde, fréquents chez les personnes âgées, peuvent également contribuer à cette baisse de production d'énergie.

     

    Changements hormonaux

    Les hormones jouent un rôle dans la régulation de la température corporelle. Chez les femmes, la ménopause entraîne des fluctuations hormonales qui peuvent affecter la perception de la chaleur et du froid. Le vieillissement entraîne également des modifications dans les niveaux de certaines hormones comme l'adrénaline et la noradrénaline, qui influencent la réponse du corps aux températures froides.

     

    En résumé, le vieillissement impacte plusieurs mécanismes de régulation thermique : la diminution de la masse musculaire, les changements circulatoires, le ralentissement du métabolisme et les fluctuations hormonales. Tous ces facteurs contribuent à une plus grande sensibilité au froid chez les personnes âgées.


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  • Une étude collaborative menée par l'Inserm, la DREES et Santé publique France dresse un bilan de la mortalité en France pour l'année 2022. Cette année-là, le pays a enregistré 673 190 décès, avec une répartition presque égale entre les femmes (50,2 %) et les hommes (49,8 %). Bien que l'impact de la Covid-19 ait considérablement diminué par rapport aux deux années précédentes, 2022 a néanmoins connu un excès de 54 000 décès toutes causes confondues par rapport aux prévisions établies en l'absence d'épidémie.


    L'étude met en lumière les cinq principales causes de mortalité en France :


    1. Les tumeurs demeurent la première cause de décès depuis 2005, représentant 25,5 % des décès en 2022, soit 171 630 cas. Les hommes sont plus touchés que les femmes, avec les cancers du poumon, du côlon-rectum, du sein et du pancréas étant les plus meurtriers.


    2. Les maladies cardio-neurovasculaires occupent la deuxième place, responsables de 20,8 % des décès. Ces pathologies, incluant l'infarctus du myocarde, l'AVC et l'insuffisance cardiaque, affectent principalement les personnes âgées et constituent la cause de décès la plus fréquente chez les 85 ans et plus. Entre 2021 et 2022, une légère augmentation de la mortalité due à ces maladies a été observée chez les femmes, tandis qu'elle est restée stable chez les hommes.


    3. Les maladies de l'appareil respiratoire (hors Covid-19) ont connu une forte progression en 2022, représentant 6,7 % des décès et devenant ainsi la troisième cause de mortalité. Cette hausse pourrait s'expliquer en partie par les épidémies de grippe saisonnière et la circulation active d'autres virus respiratoires. Ces décès concernent principalement des personnes âgées, la moitié touchant des patients de 86 ans ou plus.


    4. Les causes externes, comprenant les accidents, suicides et homicides, ont été responsables de 44 800 décès, soit 6,7 % du total. La mortalité due aux accidents a augmenté dans toutes les classes d'âge, notamment chez les plus de 85 ans. Les causes externes représentent la deuxième cause de mortalité chez les personnes de moins de 65 ans, après les tumeurs.


    5. La Covid-19, bien qu'en recul, reste la cinquième cause de décès en France en 2022. Le nombre de décès dus à cette maladie a diminué d'environ un tiers par rapport à 2021, grâce à une immunité collective élevée, une large couverture vaccinale et la moindre virulence des variants.


    Cette étude souligne l'importance continue des maladies chroniques et des facteurs environnementaux dans la mortalité en France, tout en mettant en évidence l'impact persistant, bien que réduit, de la pandémie de Covid-19 sur la santé publique.


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  • L'importance de la douche pour l'hygiène personnelle est bien connue, mais son impact sur le système immunitaire est souvent négligé. Une étude récente, publiée dans la revue Thermal Biology, révèle que la température de l'eau de douche pourrait jouer un rôle crucial dans le renforcement de notre immunité.

     

    Des chercheurs égyptiens ont mené une étude sur 60 adultes en bonne santé, âgés de 18 à 45 ans, divisés en deux groupes : l'un prenant des douches chaudes quotidiennes, l'autre des douches froides, pendant trois mois. Les résultats sont surprenants : le groupe "douche froide" a montré une augmentation significative des taux d'immunoglobulines et une meilleure immunité humorale, cruciale pour la protection contre les virus et les bactéries. En revanche, le groupe "douche chaude" a connu une diminution notable de ces mêmes marqueurs immunitaires.

     

    Ces découvertes suggèrent que les douches froides pourraient constituer une méthode simple et accessible pour renforcer le système immunitaire. Les chercheurs évoquent même son potentiel comme thérapie alternative pour les maladies auto-immunes telles que la sclérose en plaques, la polyarthrite rhumatoïde ou le psoriasis. Cependant, ils soulignent la nécessité de recherches plus approfondies sur des populations plus larges.

     

    Dans cette étude, une douche "froide" était définie comme ayant une température ne dépassant pas 20°C, voire 15°C. Toutefois, il est important d'adopter une approche progressive pour éviter un choc thermique. Les experts recommandent de commencer par appliquer l'eau froide sur les extrémités du corps, puis de remonter progressivement vers le buste. Une autre méthode consiste à débuter par une douche tiède et à diminuer graduellement la température.

     

    Il est intéressant de noter que ces découvertes s'ajoutent aux recommandations existantes sur la durée et la fréquence des douches. Les dermatologues conseillent généralement des douches courtes de 3 à 4 minutes, en se concentrant sur les zones clés comme les aisselles, l'aine et les pieds.

     

    En conclusion, bien que des recherches supplémentaires soient nécessaires, l'intégration de douches froides dans notre routine quotidienne pourrait offrir des bénéfices significatifs pour notre santé immunitaire.


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  • La ville de Poznań, en Pologne, utilise des palourdes pour vérifier la qualité de l'eau potable. Ce système repose sur l'utilisation de huit palourdes d'eau douce, généralement de l'espèce *Unio tumidus*, qui agissent comme des bioindicateurs de la qualité de l'eau. Ce procédé, bien qu’inhabituel, s'avère être une méthode naturelle et efficace pour surveiller en temps réel l'état de l'eau destinée à la consommation humaine.

     

    Fonctionnement du système :

     

    1. Les palourdes comme bioindicateurs : Les palourdes filtrent constamment l'eau pour se nourrir, ce qui les rend extrêmement sensibles aux changements dans la qualité de l'eau. Lorsqu'elles détectent des substances toxiques ou des changements dans la composition de l'eau, elles réagissent rapidement en fermant leurs coquilles, un comportement de défense qui sert de signal d’alerte.

     

    2. Surveillance en temps réel : Huit palourdes sont équipées de capteurs fixés à leurs coquilles, surveillant en permanence leurs mouvements d'ouverture et de fermeture. Ces palourdes sont placées dans des réservoirs d'eau par lesquels passe l'eau potable avant d'être distribuée aux habitants de la ville.

     

    3. Détection des contaminants : Si les palourdes détectent des contaminants tels que des métaux lourds, des produits chimiques, ou d'autres polluants, elles ferment leurs coquilles simultanément. Ce comportement déclenche automatiquement une alerte dans le système de surveillance. Cette réponse instantanée permet aux opérateurs de prendre des mesures immédiates, comme l'arrêt de la distribution de l'eau, pour éviter que de l'eau contaminée ne parvienne aux consommateurs.

     

    4. Système complémentaire : Bien que les palourdes soient un outil puissant pour la surveillance de la qualité de l'eau, elles ne remplacent pas les méthodes de tests chimiques standards, mais elles les complètent en offrant une vigilance constante et une réponse rapide aux changements imprévus de la qualité de l'eau.

     

    Avantages du système :

     

    Le recours aux palourdes est économique, écologique et extrêmement sensible, permettant une détection des polluants qui pourrait être plus lente ou plus complexe avec des équipements uniquement technologiques. Ce système innovant n'est pas unique à Poznań et est utilisé dans d'autres villes à travers le monde, démontrant son efficacité et sa pertinence en tant que solution de surveillance de l'eau potable. En intégrant des éléments naturels au processus de contrôle, ce système offre une couche supplémentaire de sécurité pour garantir la qualité de l'eau fournie aux résidents.


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  • La digestion d'un repas complet est un processus complexe qui peut prendre de 6 à 8 heures, mais le temps exact varie en fonction de plusieurs facteurs, notamment le type de nourriture consommée, la santé digestive, l'âge et l'activité physique de la personne. Voici un aperçu des étapes de la digestion et du temps approximatif requis à chaque étape :

     

    1. Bouche (1 à 2 minutes) : La digestion commence dès que la nourriture entre dans la bouche. Les enzymes salivaires amorcent la dégradation des glucides pendant que les dents broient les aliments en petites particules.

     

    2. Estomac (2 à 4 heures) : La nourriture passe ensuite dans l'estomac, où elle est mélangée aux sucs gastriques acides. Ces sucs décomposent les protéines et transforment le bol alimentaire en une substance semi-liquide appelée chyme. Les repas riches en graisses, protéines, et fibres prennent plus de temps à se décomposer que les repas principalement constitués de glucides simples.

     

    3. Intestin grêle (3 à 5 heures) : Le chyme se déplace vers l'intestin grêle, où se déroule l'essentiel de la digestion et de l'absorption des nutriments. Les enzymes pancréatiques et la bile décomposent les graisses, les protéines et les glucides en leurs composants de base (acides gras, acides aminés, et glucose) qui sont ensuite absorbés dans le sang.

     

    4. Côlon (6 à 48 heures) : Ce qui reste du chyme (fibres, eau, et résidus non digérés) passe dans le côlon. Là, les bactéries intestinales fermentent les fibres et d'autres résidus alimentaires, ce qui peut prendre entre 6 heures et 2 jours selon l'individu. Le côlon récupère l'eau et forme les selles, qui seront ensuite éliminées.

     

    En résumé, la digestion complète d'un repas prend en moyenne de 6 à 8 heures, mais le processus de passage des résidus alimentaires dans le côlon peut prolonger ce temps à plusieurs jours avant leur élimination complète.


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  • Consommer de l'alcool en prenant des antibiotiques peut avoir divers effets sur l'organisme.

     

    1. Impact sur le métabolisme des antibiotiques :

      - Ralentissement du métabolisme : L'alcool et certains antibiotiques sont métabolisés par les mêmes enzymes hépatiques. Boire de l'alcool peut ralentir le métabolisme des antibiotiques, augmentant ainsi leur concentration dans le sang, ce qui peut accroître le risque d'effets secondaires.

      - Diminution de l'efficacité : Dans certains cas, l'alcool peut au contraire accélérer le métabolisme des antibiotiques, diminuant leur concentration dans le sang et réduisant leur efficacité pour traiter l'infection.

     

    2. Réactions spécifiques : Effet de type disulfirame (Antabuse) :

      - Certains antibiotiques lorsqu’ils sont couplés avec de l’alcool peuvent provoquer une réaction de type disulfirame.

      - Symptômes : Cette réaction provoque des nausées, des vomissements, des bouffées de chaleur, des maux de tête, une accélération du rythme cardiaque, et parfois une hypotension sévère. Cela se produit parce que l'alcool est métabolisé en acétaldéhyde, un composé toxique normalement éliminé rapidement par une enzyme que certains antibiotiques justement, inhibent !

     

    3. Augmentation des effets secondaires :

      - Toxicité hépatique : La combinaison d'alcool et d'antibiotiques peut augmenter le risque de toxicité hépatique, surtout avec des antibiotiques comme l'isoniazide et la rifampicine utilisés pour traiter la tuberculose.

      - Effets gastro-intestinaux : L'alcool peut irriter la muqueuse gastro-intestinale, augmentant ainsi les effets secondaires gastro-intestinaux des antibiotiques tels que les nausées, les vomissements, et les douleurs abdominales.

     

    4. Impact sur le système immunitaire :

      - L'alcool affaiblit le système immunitaire, ce qui peut compromettre la capacité de l'organisme à lutter contre l'infection, rendant le traitement antibiotique moins efficace.

     

    5. Déshydratation et effets sur la guérison :

      - L'alcool est un diurétique, ce qui peut entraîner une déshydratation. La déshydratation peut compliquer la guérison en affaiblissant l'état général du corps et en aggravant les effets secondaires des antibiotiques.

     

    6. Altération de la vigilance et des fonctions cognitives :

      - L'alcool peut intensifier les effets secondaires neurologiques de certains antibiotiques, comme la somnolence, les étourdissements ou la confusion, ce qui peut être dangereux, surtout si l'on doit conduire ou utiliser des machines.

     

    Conclusion :

    Il est généralement recommandé d'éviter l'alcool pendant un traitement antibiotique pour éviter ces effets néfastes. Même si certains antibiotiques n'ont pas de réaction directe avec l'alcool, l'effet combiné sur l'organisme affaibli et en guérison n'est jamais idéal. Il est préférable de suivre les conseils de votre médecin ou pharmacien concernant les interactions spécifiques avec l'alcool pour le type d'antibiotique que vous prenez.


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  • Oui, le chou possède des vertus anti-inflammatoires, et cela est soutenu par plusieurs mécanismes scientifiques basés sur sa composition biochimique. Voici une explication détaillée et scientifique des propriétés anti-inflammatoires du chou :

     

    1. Richesse en antioxydants :

    Le chou, en particulier le chou vert et le chou rouge, est riche en antioxydants, notamment :

    - Vitamine C : Un puissant antioxydant qui aide à neutraliser les radicaux libres, réduisant ainsi le stress oxydatif, qui est un facteur clé de l'inflammation chronique.

    - Flavonoïdes : Le chou contient des flavonoïdes tels que la quercétine, connue pour ses effets anti-inflammatoires. La quercétine inhibe la production des médiateurs pro-inflammatoires dans le corps, comme les cytokines et les enzymes impliquées dans les réponses inflammatoires.

     

    2. Présence de composés soufrés : les glucosinolates :

    Les glucosinolates sont des composés soufrés présents dans les légumes crucifères, dont le chou fait partie. Lorsqu'ils sont dégradés dans le corps, ils forment des isothiocyanates, des molécules qui ont des propriétés anti-inflammatoires. Ces composés agissent en inhibant les enzymes qui participent à la réponse inflammatoire.

     

    Par exemple, le composé sulforaphane (un type d'isothiocyanate) a montré, dans des études, des effets protecteurs contre l'inflammation en réduisant l'activation de NF-κB (un facteur de transcription impliqué dans la régulation de la réponse inflammatoire).

     

    3. Effet sur les cytokines inflammatoires :

    Des études ont montré que certains extraits de chou peuvent moduler la production de cytokines. Les cytokines sont des molécules de signalisation produites par les cellules du système immunitaire, qui peuvent promouvoir l'inflammation (comme l'IL-6, TNF-α). Le chou, en raison de ses composés bioactifs, peut aider à réduire la production de ces cytokines pro-inflammatoires, réduisant ainsi l'inflammation dans les tissus.

     

    4. Action sur la santé digestive :

    Le chou, grâce à sa teneur élevée en fibres et en composés antioxydants, peut améliorer la santé digestive. Une digestion saine est essentielle pour limiter l’inflammation systémique, car un déséquilibre dans la flore intestinale (dysbiose) peut conduire à une inflammation chronique. Les fibres contenues dans le chou favorisent un bon équilibre du microbiote intestinal, ce qui peut indirectement réduire l'inflammation.

     

    5. Études et données cliniques :

    Plusieurs études ont mis en évidence les propriétés anti-inflammatoires du chou et d'autres légumes crucifères. Par exemple, des études in vitro (en laboratoire) et in vivo (chez les animaux) ont montré que les composés actifs du chou réduisent les marqueurs inflammatoires et aident à protéger contre des maladies inflammatoires comme l'arthrite, les maladies cardiovasculaires, et certains types de cancer liés à l'inflammation chronique.

     

    Conclusion scientifique :

    Le chou a des propriétés anti-inflammatoires prouvées scientifiquement grâce à sa richesse en antioxydants, en flavonoïdes, en composés soufrés comme les glucosinolates, et à ses effets sur la santé digestive. Ces éléments réduisent le stress oxydatif et l'activité des cytokines pro-inflammatoires, ce qui en fait un aliment bénéfique dans la lutte contre l'inflammation.

     

     


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  • Boire du thé au bon moment est important pour éviter d'interférer avec l'absorption du fer, surtout si vous êtes préoccupé par une carence en fer. Le thé contient des tanins, des substances qui peuvent se lier au fer non héminique (présent dans les aliments d'origine végétale) et réduire son absorption dans le corps. Voici les meilleurs moments pour boire du thé sans nuire à l'absorption du fer :

     

    1. Éviter le thé pendant et juste après les repas :

      - Pourquoi : Les tanins du thé peuvent inhiber l'absorption du fer non héminique présent dans des aliments comme les légumes, les légumineuses et les céréales. Pour éviter cet effet, il est recommandé de ne pas boire du thé pendant ou juste après les repas.

      - Intervalle recommandé : Attendre au moins 1 à 2 heures après un repas avant de boire du thé permet de réduire l'impact sur l'absorption du fer.

     

    2. Boire du thé entre les repas :

      - Pourquoi : Boire du thé entre les repas, lorsque votre corps n'est pas en train d'absorber activement du fer alimentaire, permet de profiter des bienfaits du thé (antioxydants, détente) sans compromettre l'absorption du fer.

      - Moment idéal : En milieu de matinée ou en milieu d'après-midi, lorsque vous êtes entre deux repas.

     

    3. Consommer de la vitamine C avec vos repas :

      - Pourquoi : La vitamine C augmente l'absorption du fer non héminique et peut contrebalancer l'effet des tanins du thé. Consommer des aliments riches en vitamine C (comme les agrumes, le poivron, le brocoli) au cours des repas aide à améliorer l'absorption du fer, même si vous buvez du thé plus tard.

      - Exemple : Si vous buvez du thé dans les heures qui suivent un repas, assurez-vous d'avoir inclus des sources de vitamine C dans votre repas pour compenser l'effet des tanins.

     

    En résumé :

    - Évitez le thé pendant et juste après les repas (attendez 1 à 2 heures après un repas).

    - Buvez-le entre les repas (en milieu de matinée ou d'après-midi).

    - Ajoutez de la vitamine C à vos repas pour améliorer l'absorption du fer, en particulier si votre régime est riche en fer non héminique.

     

    Ainsi, vous pouvez profiter de votre thé sans risque de carence en fer.


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  • Le sentiment de faim, même lorsque l’on ne fait rien, peut sembler paradoxal, mais il est en réalité un phénomène régulé par un ensemble complexe de mécanismes physiologiques et psychologiques. Voici une explication scientifique de ce processus :

     

    1. La régulation hormonale de la faim :

    Le sentiment de faim est principalement régulé par des hormones qui sont produites en fonction des signaux que le corps reçoit sur l'état des réserves d'énergie. Les principales hormones impliquées sont :

     

    - Ghréline : C'est l'hormone de la faim. Elle est sécrétée principalement par l'estomac lorsqu'il est vide. Plus le taux de ghréline est élevé, plus vous ressentez la faim, même si vous ne faites aucune activité physique.

    - Leptine : Elle est produite par les cellules graisseuses et signale au cerveau que le corps a assez de réserves d'énergie. Lorsque la leptine diminue, le cerveau reçoit le signal de manger, même sans grande dépense d'énergie.

     

    2. Le métabolisme basal :

    Même lorsque nous sommes au repos (comme en regardant la télévision ou en restant assis), le corps consomme de l'énergie pour maintenir les fonctions vitales, comme :

    - Le battement du cœur

    - La respiration

    - Le maintien de la température corporelle

    - L'activité cérébrale

     

    Ces fonctions nécessitent une quantité d'énergie minimale, appelée métabolisme basal, qui peut représenter 60 à 70 % de la dépense énergétique totale quotidienne. Le corps réclame donc de l’énergie (via la faim) pour maintenir ces processus, même lorsqu'il n'y a pas d'activité physique évidente.

     

    3. Les fluctuations de la glycémie :

    Lorsque nous mangeons, en particulier des glucides, la glycémie (le taux de sucre dans le sang) augmente. Cette élévation déclenche la libération d'insuline, une hormone qui aide à absorber le glucose dans les cellules. Cependant, après un certain temps, la glycémie redescend, et cette baisse peut déclencher une sensation de faim, même sans dépense énergétique importante. Si les repas sont composés de glucides simples, cette fluctuation peut être rapide, entraînant des pics de faim fréquents.

     

    4. Facteurs psychologiques et comportementaux :

    - Conditionnement et habitudes alimentaires : Le cerveau est souvent conditionné par l'habitude de manger à certains moments de la journée, indépendamment des besoins énergétiques. Si vous êtes habitué à manger à des heures régulières, vous pouvez ressentir la faim à ces moments-là, même sans avoir bougé.

    - Ennui et gestion émotionnelle : Parfois, la faim peut être confondue avec des sensations comme l'ennui, l'anxiété ou le stress. Le cerveau associe souvent l'absence d'activité à la prise alimentaire, surtout si cela est devenu une habitude comportementale.

     

    5. Le mécanisme de préservation énergétique :

    Le corps humain a évolué pour survivre en période de famine, et il a donc tendance à "anticiper" les besoins énergétiques. Même si vous ne faites rien, le cerveau envoie des signaux de faim pour éviter un futur déficit d'énergie. Ce mécanisme était avantageux à une époque où la nourriture était rare, car il incitait les individus à manger dès que possible pour stocker de l'énergie sous forme de graisse.

     

    6. Les variations hormonales au repos :

    Lorsque nous sommes au repos, les niveaux d’insuline et de ghréline peuvent fluctuer. Ces fluctuations hormonales augmentent parfois la sensation de faim, même si l'activité physique est faible.

     


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  • Le meilleur moment de la journée pour manger du sucre dépend de l'objectif et de la manière dont le corps utilise ce sucre. Voici les moments les plus appropriés selon différentes perspectives :

     

    1. Le matin ou au petit-déjeuner :

      - Raison : Manger du sucre le matin, en combinaison avec d'autres aliments (protéines, fibres, graisses), peut fournir de l'énergie pour bien commencer la journée. Le corps est souvent plus apte à métaboliser le sucre à ce moment-là, après une nuit de jeûne.

      - Avantage : Cela peut aider à prévenir les fringales plus tard dans la journée et soutenir la concentration.

     

    2. Autour d'une séance d'activité physique :

      - Avant l'exercice : Consommer des glucides rapides avant une séance d'exercice peut fournir de l'énergie immédiate, améliorant ainsi la performance. Il est recommandé d'avoir une petite quantité de sucre simple (comme un fruit) environ 30 minutes avant une activité.

      - Après l'exercice : Après une activité physique intense, le sucre aide à restaurer les réserves de glycogène dans les muscles. Couplé à une source de protéines, il favorise la récupération musculaire et la reconstitution des réserves d'énergie.

     

    3. En milieu de matinée ou d'après-midi (éviter le soir) :

      - Raison : En mangeant du sucre à des moments de la journée où vous avez encore de l'activité physique ou mentale, il est plus probable que l'énergie soit utilisée rapidement par le corps, ce qui évite les pics d'insuline et le stockage sous forme de graisse.

      - Avantage : Cela peut vous aider à rester énergisé et à éviter la fatigue de l'après-midi sans provoquer un coup de fatigue plus tard.

     

    4. À éviter tard le soir :

      - Raison : Manger du sucre le soir, surtout avant de dormir, peut perturber le sommeil en augmentant les niveaux d'énergie juste avant d'aller au lit. De plus, l'excès de sucre consommé à ce moment-là est moins susceptible d'être utilisé comme énergie et plus susceptible d'être stocké sous forme de graisse.

      - Avantage d'éviter : Favoriser un sommeil réparateur et éviter le stockage des excès caloriques.

     

    Conclusion :

    - Le matin ou après l'exercice sont les meilleurs moments pour consommer du sucre, car le corps est prêt à l'utiliser comme source d'énergie.

    - En fin de journée, mieux vaut réduire sa consommation pour éviter les effets négatifs sur le sommeil et le stockage des graisses.

     

    Manger du sucre en petites quantités et dans le cadre d'une alimentation équilibrée reste crucial pour éviter les pics glycémiques et leurs effets indésirables.


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  • Les termes "mort cérébrale", "mort clinique" et "coma végétatif" désignent des états distincts du fonctionnement du cerveau et de l'organisme. Voici leurs différences :

     

    1. Mort cérébrale (ou encéphalique) :

    - Définition : La mort cérébrale est une cessation totale et irréversible de toutes les fonctions du cerveau, y compris du tronc cérébral. C'est l'état dans lequel une personne est légalement et médicalement considérée comme morte, même si d'autres organes peuvent continuer à fonctionner temporairement avec assistance (respirateur, etc.).

    - Caractéristiques :

     - Absence complète de toutes les activités cérébrales (aucun réflexe, aucune activité électrique du cerveau).

     - Les fonctions vitales comme la respiration sont maintenues uniquement grâce à des machines.

     - Ce diagnostic est irréversible, et la personne ne pourra plus jamais retrouver conscience ou fonction.

     

    2. Mort clinique :

    - Définition : La mort clinique désigne l'arrêt temporaire des fonctions vitales du corps, notamment l'arrêt cardiaque (le cœur cesse de battre) et la respiration. Cependant, si une intervention rapide est effectuée, la personne peut être réanimée et récupérer.

    - Caractéristiques :

     - Absence de pouls et de respiration, mais possibilité de réanimation.

     - Ce n'est pas une mort irréversible ; dans de nombreux cas, si une réanimation cardio-pulmonaire (RCP) est réalisée à temps, la circulation sanguine et la respiration peuvent être restaurées.

     - L'état peut évoluer vers une mort cérébrale si le cerveau est privé d'oxygène pendant trop longtemps.

     

    3. Coma végétatif (état végétatif persistant) :

    - Définition : Le coma végétatif est un état dans lequel une personne est inconsciente et incapable de répondre à son environnement, mais où les fonctions automatiques du corps, comme la respiration et la digestion, continuent de fonctionner.

    - Caractéristiques :

     - Le tronc cérébral fonctionne encore, ce qui permet de maintenir des fonctions vitales (respiration, rythme cardiaque) sans assistance respiratoire.

     - La personne peut ouvrir les yeux, avoir des mouvements involontaires, mais ne montre aucun signe de conscience.

     - L'état végétatif peut être temporaire ou permanent, selon les causes et l'évolution.

     

    En résumé :

    - Mort cérébrale : Le cerveau ne fonctionne plus du tout et de manière irréversible.

    - Mort clinique : Arrêt temporaire des fonctions vitales, mais potentiellement réversible.

    - Coma végétatif : Inconscience persistante, mais certaines fonctions corporelles sont maintenues.

     

    Ces états sont donc très différents en termes de réversibilité, de fonction cérébrale et de conséquences médicales.


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  • Le cupping (ou cupping therapy, en français la thérapie par ventouses) est une pratique médicale alternative qui consiste à appliquer des ventouses sur la peau pour créer une aspiration. Cette technique est utilisée depuis des siècles dans diverses cultures, notamment en médecine traditionnelle chinoise, en médecine arabe et dans certaines formes de médecine traditionnelle européenne.

     

    Comment fonctionne le cupping ?

    La technique consiste à utiliser des petites ventouses en verre, en silicone ou en bambou qui sont chauffées ou appliquées avec un appareil pour créer un vide. Ce vide aspire la peau et une petite quantité de tissu dans la ventouse, provoquant une augmentation de la circulation sanguine dans la zone ciblée.

     

    Il existe deux principales formes de cupping :

    1. Cupping sec : Il consiste à appliquer les ventouses sans les déplacer. C’est la forme la plus courante.

    2. Cupping humide : Cette version implique des petites incisions sur la peau avant d’appliquer les ventouses, ce qui permet d’extraire une petite quantité de sang. Cela est plus rare et est principalement utilisé dans certaines pratiques traditionnelles.

     

    Utilisations courantes du cupping :

    Le cupping est souvent utilisé pour traiter une variété de maux, notamment :

    - Douleurs musculaires (en particulier les douleurs dorsales, cervicales et articulaires).

    - Inflammation.

    - Problèmes respiratoires (comme l’asthme ou la bronchite).

    - Migraine.

    - Fatigue et troubles liés au stress.

    - Troubles digestifs.

    - Amélioration de la circulation sanguine.

     

    Mécanisme d’action supposé :

    Le cupping est censé augmenter le flux sanguin vers les zones où la ventouse est appliquée, ce qui favoriserait la guérison des muscles ou des tissus sous-jacents. En médecine traditionnelle chinoise, on pense que cette thérapie aide à équilibrer le Qi (ou énergie vitale), et à éliminer les blocages énergétiques.

     

    Est-ce efficace ?

    L’efficacité du cupping est un sujet de débat dans la communauté médicale, avec des opinions mitigées. Les recherches scientifiques sur cette technique sont limitées et les résultats ne sont pas toujours concluants. Voici un résumé des preuves actuelles :

     

    1. Douleur musculaire et tension :

      - Plusieurs études ont montré que le cupping peut aider à soulager les douleurs musculaires et articulaires, notamment pour des affections comme les douleurs lombaires chroniques ou les douleurs cervicales. Cependant, ces résultats sont souvent basés sur des preuves anecdotiques ou des essais cliniques de petite envergure.

      - Certains mécanismes potentiels incluent une meilleure circulation sanguine locale, une réduction de l’inflammation, ou un effet placebo.

     

    2. Bien-être général et relaxation :

      - Certaines personnes rapportent un sentiment de relaxation et de bien-être après une séance de cupping, ce qui pourrait être attribué à une libération d’endorphines ou à une réduction du stress.

      - L’effet placebo peut également jouer un rôle dans cette perception d’amélioration.

     

    3. Effet sur les pathologies spécifiques :

      - Les données scientifiques pour des conditions spécifiques comme l'asthme, les migraines ou les troubles digestifs sont très limitées. Il n'y a pas de consensus clair sur l'efficacité du cupping pour ces problèmes de santé...


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  • L'idée que boire du lait augmente la production de mucus lorsqu'on est enrhumé est une croyance assez répandue, mais les preuves scientifiques ne soutiennent pas cette affirmation.

     

    D'où vient cette croyance ?

    Beaucoup de personnes pensent que boire du lait lorsque l'on est enrhumé rend le mucus plus épais ou qu'il en augmente la quantité. Cela pourrait être lié à la sensation que le lait laisse dans la bouche et la gorge, qui peut donner l'impression d'avoir plus de mucus. En effet, le lait est riche en graisses et en protéines, ce qui peut laisser une texture légèrement épaisse et visqueuse après consommation.

     

    Ce que disent les études scientifiques :

    Plusieurs études ont été menées pour examiner si la consommation de lait influence réellement la production de mucus, notamment lors d'infections respiratoires comme un rhume. Ces études n'ont pas trouvé de lien direct entre la consommation de lait et une augmentation de la production de mucus dans les voies respiratoires.

     

    Une étude publiée en 1990 dans le Journal of the American College of Nutrition a testé cet effet sur des adultes enrhumés et en bonne santé. Les résultats ont montré qu'il n'y avait pas de différence significative dans la production de mucus entre ceux qui buvaient du lait et ceux qui n'en consommaient pas.

     

    Sensation subjective de mucus :

    Bien que le lait ne cause pas directement de production excessive de mucus, certaines personnes peuvent ressentir une sensation temporaire d’épaississement dans la gorge après en avoir bu. Cela pourrait être confondu avec une augmentation de la production de mucus, mais il s’agit probablement d’une sensation due à la texture du lait et non à une augmentation réelle du mucus.

     

    Conclusion :

    Boire du lait lorsqu'on est enrhumé n'augmente pas la production de mucus selon les preuves scientifiques actuelles. Si une personne a l'impression que le lait aggrave ses symptômes de rhume ou de congestion, il peut être préférable pour elle d'éviter le lait pendant cette période, mais cela relève plus de la préférence personnelle que d'une nécessité médicale.

     


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  • Le son des éoliennes, également appelé bruit des éoliennes, est une question qui suscite de nombreux débats, surtout en ce qui concerne son impact potentiel sur la santé humaine. Voici une vue d'ensemble des principaux éléments à prendre en compte sur ce sujet :

     

    1. Types de sons produits par les éoliennes :

    Les éoliennes produisent principalement deux types de sons :

      - Bruit mécanique : Il provient du fonctionnement des composants internes de la turbine, comme la boîte de vitesses et le générateur. Ce bruit a généralement été réduit avec l'amélioration des technologies modernes.

      - Bruit aérodynamique : C'est le son généré par le passage des pales à travers l'air, souvent perçu comme un "whoosh" ou un "vrombissement". Il varie en fonction de la vitesse du vent et de la taille des pales.

     

    2. Perception du bruit :

    Le bruit des éoliennes est généralement faible en intensité, et souvent inférieur à 45 décibels (dB) à une certaine distance (environ 300 mètres). Ce niveau de bruit est comparable à celui d’une conversation normale ou du bruit ambiant dans une bibliothèque. Cependant, la perception du bruit peut être amplifiée par certains facteurs, comme :

      - La proximité avec les habitations.

      - Le contexte rural où le bruit de fond est naturellement faible.

      - La sensibilité personnelle au bruit.

     

    3. Impacts potentiels sur la santé :

    Les études sur les effets du bruit des éoliennes sur la santé sont partagées. Les préoccupations se concentrent principalement sur les points suivants :

     

    #a. Stress et troubles du sommeil :

    Certaines personnes vivant à proximité des parcs éoliens ont rapporté des troubles du sommeil, des maux de tête, du stress et de l'anxiété en raison du bruit constant. Le bruit des éoliennes peut perturber le sommeil, surtout si elles sont proches des habitations et que les individus sont sensibles au bruit nocturne. Les perturbations du sommeil peuvent à long terme avoir des effets sur la santé mentale et physique.

     

    #b. Infrasons et santé :

    Les infrasons sont des sons de très basse fréquence (généralement en dessous de 20 Hz) que les éoliennes émettent également. Bien que ces sons soient en général en dessous du seuil de perception humaine, certaines personnes affirment que l'exposition prolongée aux infrasons pourrait causer des symptômes comme des nausées, des vertiges ou une sensation de pression dans la tête. Cependant, les études scientifiques ne montrent pas de preuve claire d'effets nocifs directs sur la santé des infrasons produits par les éoliennes.

     

    #c. Syndrome des éoliennes :

    Certains médecins et chercheurs ont décrit ce qu'ils appellent le "syndrome des éoliennes", qui inclurait des symptômes comme des vertiges, des troubles de l'équilibre, des palpitations cardiaques, et des acouphènes. Cependant, ce syndrome reste controversé et n'a pas été reconnu officiellement par la communauté scientifique comme un diagnostic médical valide.

     

    4. Études scientifiques et recommandations :

    Les principales agences de santé publique, y compris l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et des organismes nationaux comme Santé publique France, estiment que le bruit des éoliennes, lorsqu’il est bien régulé, n’a pas de conséquences majeures sur la santé humaine. Toutefois, ils recommandent des précautions en termes de distance minimale entre les parcs éoliens et les habitations pour limiter l’exposition au bruit.

     

    Par exemple, en France, la distance minimale réglementaire est de 500 mètres entre une éolienne et la première habitation, ce qui permet de réduire significativement le bruit perçu...


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  • La réponse courte est: parce qu'il s'agit d'une phobie ! Car oui, la chérophobie c'est la peur irrationnelle d'être heureux ou de ressentir de la joie. Ce terme vient du grec "chairo" (qui signifie "joie") et "phobos" (qui signifie "peur"). Les personnes qui en souffrent ont tendance à éviter les situations joyeuses ou les activités qui pourraient leur procurer du bonheur, car elles associent ces émotions positives à des conséquences négatives. Voici pourquoi la chérophobie peut empêcher quelqu'un d'être heureux :

     

    1. Évitement des émotions positives :

    Les personnes atteintes de chérophobie peuvent craindre que ressentir de la joie soit suivi d'un événement malheureux ou désastreux. Cela les pousse à éviter toute situation où elles pourraient éprouver du bonheur, par exemple en s'isolant socialement ou en évitant des activités plaisantes. Cette stratégie d'évitement réduit les opportunités de vivre des moments heureux.

     

    2. Croyance que le bonheur mène à la souffrance :

    Certains individus pensent que s'ils sont trop heureux, quelque chose de mauvais leur arrivera en retour. Cela peut être dû à des expériences passées où un événement heureux a été suivi d'un moment difficile. Par conséquent, ils évitent activement de se laisser aller à la joie, croyant que cela pourrait entraîner des conséquences négatives.

     

    3. Peurs sociales ou culturelles :

    Dans certaines cultures ou contextes sociaux, la manifestation excessive de la joie peut être mal perçue. Une personne pourrait avoir peur d'être jugée comme égoïste ou immature si elle montre trop de bonheur. Cette peur de l'opinion des autres peut la rendre réticente à exprimer ou même à ressentir des émotions positives.

     

    4. Perception de vulnérabilité :

    Certaines personnes peuvent associer le bonheur à une forme de vulnérabilité. Elles craignent que, si elles laissent paraître leur bonheur, elles pourraient être plus facilement blessées par une déception ou une perte. En évitant le bonheur, elles pensent se protéger des moments difficiles ou des désillusions.

     

    5. Perfectionnisme ou culpabilité :

    Des individus souffrant de perfectionnisme peuvent croire qu'ils ne méritent pas d'être heureux tant qu'ils n'ont pas atteint certains objectifs ou standards. Ils ressentent parfois de la culpabilité à l'idée de se laisser aller au bonheur, surtout si des personnes autour d'eux traversent des moments difficiles.

     

    Conséquences psychologiques :

    La chérophobie empêche d’accéder à des expériences positives, ce qui peut renforcer des sentiments de tristesse, d’isolement ou même conduire à la dépression. En évitant activement le bonheur, la personne limite son épanouissement personnel et se prive d'une source importante de bien-être.

     

    En conclusion, la chérophobie empêche de trouver du bonheur parce qu'elle incite à éviter les émotions positives par peur des conséquences, créant ainsi un cercle vicieux où l'évitement du bonheur nourrit l'insatisfaction et la détresse.


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  • Il n'existe pas de « dopage » par matière fécale reconnu officiellement dans le domaine médical ou sportif. Cependant, il y a des traitements et des thérapies liées aux transplantations de microbiote fécal (TMF), utilisées pour rétablir l'équilibre du microbiote intestinal chez des patients souffrant de maladies comme l'infection à Clostridium difficile. Or le microbiote intestinal a un impact significatif sur la santé générale, y compris sur le métabolisme, l'immunité et, potentiellement, la performance physique.

     

    Donc certaines théories suggèrent que la modulation du microbiote intestinal pourrait améliorer les performances physiques, mais ce domaine reste largement spéculatif et non validé pour l'amélioration directe de la performance sportive. Les recherches sur le lien entre microbiote et performance sportive sont encore en cours, mais elles ne concernent pas l'utilisation du microbiote comme forme de dopage.

     

    Parmi ces recherches,il faut citer celles récentes qui ont étudié une bactérie appelée Veillonella. Cette découverte a suscité un grand intérêt dans le domaine de la science du sport et de la médecine.

     

    Veillonella et la performance sportive :

    Les chercheurs ont découvert que les athlètes d'endurance, comme les coureurs de marathon, ont une concentration plus élevée de bactéries Veillonella dans leur microbiote intestinal par rapport à des personnes moins actives. Cette bactérie semble jouer un rôle dans le métabolisme de l'acide lactique, un sous-produit de l'effort intense qui est généralement associé à la fatigue musculaire.

     

    La Veillonella a la capacité de convertir l'acide lactique en propionate, un acide gras à chaîne courte. Le propionate est une source d'énergie pour le corps et pourrait, en théorie, améliorer les performances sportives en réduisant l'accumulation d'acide lactique dans les muscles, retardant ainsi la fatigue et permettant à l'athlète de maintenir un effort intense plus longtemps.

     

    Études sur la Veillonella :

    Dans une étude réalisée en 2019, les chercheurs ont transplanté cette bactérie chez des souris, et les résultats ont montré une amélioration significative de leur endurance. Cela a soulevé la question de savoir si cette bactérie pourrait être utilisée de manière bénéfique chez les athlètes humains pour améliorer les performances.

     

    Dopage à la matière fécale ?

    Bien qu’il soit encore prématuré de parler de "dopage" à la matière fécale, l'idée que la modification du microbiote intestinal puisse influencer les performances sportives est en train de prendre de l'ampleur. Si la Veillonella peut effectivement améliorer la performance en retardant la fatigue, il n'est pas exclu que des athlètes ou des équipes cherchent à l'exploiter, de manière éthique ou non, dans l'avenir. Cependant, cette forme d'optimisation biologique n'est pas encore officiellement classée comme du dopage, mais elle pourrait être surveillée par les autorités antidopage si les recherches continuent à démontrer un effet significatif sur la performance.


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  • C'est la British Psychological Society (BPS), un groupe de psychologues britanniques, qui a récemment expliqué que consommer une certaine boisson avant d'entrer dans un magasin peut nous faire dépenser "50% de plus" pendant nos courses. Comment est-ce possible ?


    L'institution fait référence à une étude de 2022, dans laquelle les experts ont réalisé plusieurs expériences pour comprendre les comportements d'acquisition. Ils ont proposé différentes boissons à l'entrée de plusieurs commerces dans divers pays avant que les clients ne fassent leurs emplettes. En tout, 970 participants ont pris part à l'expérience. Après avoir consommé des boissons, ils ont été surveillés pour enregistrer le nombre d'articles achetés et le montant total dépensé. Pour terminer, les chercheurs ont réalisé des expériences en laboratoire en demandant à des participants de consommer diverses boissons puis de faire des achats de manière virtuelle. Des sondages ont permis d'évaluer le dynamisme ressenti par les participants. Selon les chercheurs, consommer entre 30 et 100 mg de la célèbre boisson était suffisant pour influencer leurs achats.


    Cette célèbre boisson à éviter avant de faire ses courses serait alors le café. Il a incité les clients à dépenser davantage d'argent, par rapport à d'autres boissons. "Les consommateurs de caféine ont rapporté se sentir plus stimulés et lorsque nous sommes stimulés, nous avons tendance à être plus impulsifs", expliquent les psychologues. Cet impact a été confirmé par les analyses statistiques, démontrant que l'excitation énergétique provoquée par la consommation de caféine est un élément essentiel des comportements d'achats impulsifs.


    Ce geste indispensable à réaliser immédiatement si l'on est seul et que l'on s'étouffe - cela peut être vital.

    L'impact du café sur les comportements d'achat est particulièrement prononcé sur les articles à forte valeur plaisante, c'est-à-dire ceux qui apportent une satisfaction immédiate mais qui ne sont pas indispensables (sucreries, pâtisseries, divertissements, cosmétiques, décoration, bougies...) par rapport aux articles "nécessaires". Si vous vous retrouvez à acheter ces produits "caprice" en faisant vos courses, interrogez-vous si ce n'est pas la tasse de café bue juste avant qui influence vos choix.


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  • Non, il n'est pas vrai que se ronger les ongles peut directement déclencher une appendicite. Cette croyance est un mythe.


    Explication

    L'appendicite est une inflammation de l'appendice, un petit organe en forme de tube situé à la jonction entre le gros intestin et l'intestin grêle. Elle est généralement causée par un blocage dans l'appendice, souvent dû à une accumulation de matières fécales, un épaississement de la paroi de l'appendice, ou une infection.


    Se ronger les ongles, une habitude aussi connue sous le nom d'onychophagie, ne provoque pas d'appendicite. Cependant, il existe un lien indirect entre les deux, mais ce lien est très rare et peu probable. Si quelqu'un avale des morceaux d'ongles rongés, ces débris pourraient, en théorie, contribuer à un blocage intestinal s'ils s'accumulent et ne sont pas digérés correctement. Mais encore une fois, ce scénario est extrêmement rare et n'est pas une cause courante d'appendicite.


    Risques réels de se ronger les ongles

    Même si cela ne cause pas d'appendicite, se ronger les ongles peut avoir d'autres conséquences négatives pour la santé :

    1. Infections : Les bactéries et les germes présents sous les ongles peuvent provoquer des infections buccales ou des infections autour de l'ongle.

    2. Dommages aux ongles : L'onychophagie peut entraîner des ongles déformés, des cuticules endommagées, et d'autres problèmes liés aux doigts.

    3. Problèmes dentaires : Cette habitude peut également entraîner des problèmes dentaires, comme l'usure de l'émail, des fractures des dents, et des douleurs à la mâchoire.


    En résumé, bien que se ronger les ongles ne provoque pas d'appendicite, il s'agit d'une habitude qui peut avoir d'autres répercussions négatives sur la santé.


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