Episódios

  • Je vous propose aujourd’hui de (re) dĂ©couvrir un extrait de ma conversation avec Rachel Khan (Ă©pisode 20).

    Vous connaissez tous mon attachement Ă  la nuance ; cette vertu qui met en lumiĂšre les vĂ©ritĂ©s de toute personne et de toute chose. AppliquĂ©e Ă  l’individu, la nuance permet d’apprĂ©cier, et d’accepter, que nous ne pouvons et nous ne devons-nous enfermer dans des cases identitaires.

    Nous ne pouvons et ne devons nous dĂ©finir uniquement par nos origines tant ethniques que sociales. Nous ne pouvons et ne devons agir en fonction d’un modĂšle que l’on nous imposerait ou que l’on s’imposerait Ă  nous mĂȘme.

    Brisez ces dogmes et ces cases est la seule maniĂšre de vivre pleinement sa vie et d’exprimer tout ce que l’on peut ĂȘtre.

    Rachel Khan est la personnification de la nuance.

    Nuance dans ses origines, son parcours et ses accomplissements.

    NĂ©e d’un pĂšre gambien et d’une mĂšre française juive ashkĂ©naze, Rachel sera successivement danseuse classique, athlĂšte de haut niveau, juriste, conseillĂšre politique, Ă©crivain, actrice et Ă©ditorialiste.

    Difficile donc de l’enfermer dans une case.

    Et il ne faut mĂȘme pas essayer de le faire car Rachel est une combattante de l’universalisme. ArmĂ©e d’une langue française parfaitement maitrisĂ©e, dans toutes ses nuances, Rachel Khan s’oppose aujourd’hui farouchement aux dĂ©rives d’un racialisme qui sous couvert de lutter supposĂ©ment contre les discriminations, ne fait en rĂ©alitĂ© qu’en Ă©riger de nouvelles.

    Toute sa vie, Rachel Khan a fait preuve de force morale. Aujourd’hui, elle l’emploie notamment Ă  dĂ©fendre ses valeurs qui nous concernent tous et sont si encrĂ©es dans l’identitĂ© française.

    C’est donc avec un immense plaisir et non sans fiertĂ© que je vous invite Ă  Ă©couter son tĂ©moignage pour Fortitude.

    Références:

    Racée - Rachel Khan - Editions de l'Observatoire

    Noire n'est pas mon métier - Collectif - Seuil

    Ils avaient tout compris - Nicolas Lisimachio - Hachette


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  • Welcome back to another episode of Fortitude, the show that delves into the lives of those who face and overcome adversity.

    Today, we’re joined by a truly remarkable guest, Tim Kennedy, whose day began as intensely as he lives his life. Just before our conversation, Tim wrapped up a training session — and in true warrior fashion, he managed to sustain a head injury. Yet, here he is, bloodied and resolute, ready to share his life's lessons with us, even receiving stitches immediately after our conversation!

    Tim Kennedy is not only a decorated former Green Beret and Special Forces sniper but also a renowned mixed martial artist who has competed at the highest levels of the UFC. Beyond his combat and athletic achievements, he is a fervent advocate for veterans' welfare and emergency preparedness, a successful businessman, and even builds schools to offer a new way to educate children.

    During our talk, Tim emphasized the vital role of education in fostering a free and critical spirit among children, the fine balance between self-confidence and humility, and how the atrocities of war can shatter a man from within. He explained how daily actions, routine, and discipline can forge meaning and assist those who have witnessed horrors in rebuilding their lives, preventing them from becoming prisoners of their traumas.

    For those interested in exploring Tim’s philosophies further, his book 'Scars and Stripes', recently translated into French as 'Des plaies et des bosses', is a profound read. It not only delves into his life’s adventures and challenges but also reflects, with a rare honesty, on the lessons learned from the front lines to everyday life.

    Join us for an unforgettable time as we explore the robust philosophies and spirited anecdotes of a man who trains relentlessly at 44, respects his engagements no matter the circumstances, and believes that a head wound is no reason to shy away from a deep dive, with a French podcaster, into adversity, resilience, and life philosophy.


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  • Estão a faltar episódios?

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  • Je vous propose aujourd’hui de (re) dĂ©couvrir un extrait de ma conversation avec Maurice BarthĂ©lĂ©my (Ă©pisode 12).

    Nombreux sont ceux parmi vous qui le connaissent. Comment oublier ses moments hilarants sur Canal +, avec la joyeuse troupe des Robins des Bois, aux cÎtés de Jean-Paul Rouve, Marina Fois et les autres ?

    Mais derriĂšre cette carriĂšre d’acteur et de rĂ©alisateur, connue de tous, se cache une vie insoupçonnable. Saviez-vous que Maurice BarthĂ©lemy Ă©tait HaĂŻtien ou qu’il avait vĂ©cu dans de nombreux pays ?

    Surtout, il se cache une bataille de chaque jour, un combat imperceptible aux yeux de l’extĂ©rieur : celui de son hypersensibilitĂ©.

    Oui, le comédien hilarant, toujours sous les projecteurs et au-devant de la scÚne est hypersensible.

    Maurice nous raconte donc son histoire et comment il a pu embrasser une carriĂšre qui paraĂźt si incompatible avec sa singularitĂ© : grĂące Ă  des efforts quotidiens d’adaptation, de remise en cause et d’ouverture aux autres. Grace Ă  une force morale aussi redoutable qu’elle est teintĂ©e d’humour.

    Un Ă©change qui rend honneur autant Ă  la nuance qu’à la fortitude.

    Références :

    Fort comme un hypersensible, Maurice BarthĂ©lemy et Charlotte Wils (Éditions Michel Lafon)

    Maurice BarthĂ©lemy dans Fort comme un hypersensible, La PĂ©piniĂšre ThĂ©Ăątre – Paris.

    PensĂ©es pour moi-mĂȘme, Marc-AurĂšle (Les Belles Lettres)

    Le pouvoir du moment prĂ©sent, Eckhart Tolle (J’ai lu).

    Ils avaient tout compris, Nicolas Lisimachio (Hachette).


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  • Vous voulez savoir ce que cela fait de mourir 53 minutes ?

    Depuis que j’anime Fortitude, le sujet de la mort a Ă©tĂ© Ă©voquĂ© Ă  de nombreuses reprises et sous des aspects trĂšs variĂ©s. En effet, la rĂ©silience et la mort se font souvent face.

    Certains de mes invitĂ©s ont rĂ©chappĂ© Ă  la mort voulue par la nature (l’Everest, l’ocĂ©an Atlantique, la maladie) ou par l’Homme (au Bataclan, en Irak ou au Mali). D’autres ont choisi de travailler aux cĂŽtĂ©s de la mort alors que certains l’ont subie de maniĂšre injuste.

    Mais si tous ses invitĂ©s ont en commun d’avoir cĂŽtoyĂ©e la mort, aucun d’entre eux ne l’a jamais vĂ©cue dans son propre corps. Et pour cause, en principe on ne revient pas d’entre les morts.

    Nicolas d’Hueppe, lui, est revenu.

    Le 9 mai 2021, il fait du vĂ©lo lorsque son cƓur s’arrĂȘte. Et il ne redĂ©marrera pas avant 53 minutes.

    Pendant ces 53 minutes interminables, les sauveteurs ne lñcheront rien et lui feront un massage cardiaque sans jamais renoncer. C’est ce qui lui sauvera la vie.

    Mais ce ne sera plus tout Ă  fait la mĂȘme vie. En effet, lorsque notre cƓur s’arrĂȘte 53 minutes, les choses ne peuvent revenir tout Ă  fait comme avant.

    Ainsi que Nicolas l’exprime si bien, il a dĂ» faire le deuil de lui-mĂȘme.

    Ne ratez pas ce témoignage hors norme qui nous rappelle notre fragilité et met en lumiÚre les choses qui comptent vraiment dans nos vies.

    Référence:

    53 minutes, Survivre et renaĂźtre - Iseran Editions

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  • Vous voulez savoir ce que cela fait de mourir 53 minutes?

    Voici quelques minutes de mon entretien avec Nicolas d'Hueppe, rescapĂ© miraculeux d'un arrĂȘt cardiaque de 53 minutes. L'Ă©pisode intĂ©gral sera diffusĂ© vendredi 10 mai 2024.

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  • A maintenant quelques semaines de sa participation aux Jeux Paralympiques de Paris, je vous invite Ă  (re)dĂ©couvrir le tĂ©moignage de Cyrille Chahboune.

    Cyrille Chahboune a plusieurs vies. La premiĂšre, il la dĂ©diĂ© Ă  l'armĂ©e de l'air. À l'issue d'un parcours rigoureux, rythmĂ© par les formations, les spĂ©cialisations, les stages, les sĂ©lections et quelques opĂ©rations extĂ©rieures, Cyrille intĂšgre le prestigieux CPA-10, le commando parachutiste de l'air.

    Chuteur haute altitude, tireur d'Ă©lite, ce membre des forces spĂ©ciales accumule les compĂ©tences pour ĂȘtre et demeurer Ă  la pointe de l'Ă©pĂ©e. Jamais satisfait, toujours en quĂȘte de perfectionnement, Cyrille est de tous les combats — Afghanistan, Libye, Mali et mĂȘme en Irak. Aux cĂŽtĂ©s des forces kurdes, Cyril combat Daesh dans l'enfer d'Erbile. C'est alors qu'un drone piĂ©gĂ© le fauche, lui et son frĂšre d'armes.

    Il survit, mais sa vie bascule. Il est amputé des deux jambes. Un an d'hospitalisation, une cinquantaine d'opérations.

    Alors comment passer d'une vie au sein de l'élite, animée notamment par l'exigence d'une excellence physique, à celle du handicap? En suivant sa devise: "tout est possible si on lùche rien".

    Cyrille se relĂšve et affiche la mĂȘme dĂ©termination que lors de sa premiĂšre vie. Il multiplie les sports Ă  haut niveau: tir, ski, il devient vice-champion du monde de parachutisme en soufflerie et il est aujourd'hui membre de l'Ă©quipe de France de volley assis et il participera au JO de 2024.

    En Ă©coutant cette brĂšve prĂ©sentation, je suis sĂ»r que vous avez compris pourquoi j'ai voulu recevoir Cyrille. Il incarne la fortitude, la rĂ©silience. Surtout, il dĂ©montre de maniĂšre Ă©clatante que c'est l'action qui nous fait vivre et survivre. A aucun moment Cyrille ne s'est arrĂȘtĂ© au motif qu'il ne pouvait plus faire ce qu'il faisait avant. Il a tout simplement recherchĂ© et trouvĂ© de nouveaux moyens d'agir.

    Mais il exprime aussi remarquablement l'importance de l'engagement comme source de sens, un engagement pour son pays, pour ses frĂšres d'armes et aujourd'hui pour ceux qui souffrent et pensent ne pouvoir s'en sortir grĂące Ă  son association.

    Sa maniĂšre de vivre me rappelle cette phrase de Viktor Frankl au sujet de l'auto-transcendance de l'existence humaine, comme clĂ© du sens de la vie: "la vie de l'ĂȘtre humain est toujours dirigĂ©e vers quelque chose ou quelqu'un d'autre que soi-mĂȘme, qu'il s'agisse d'un but Ă  atteindre ou d'un ĂȘtre humain Ă  connaĂźtre et Ă  aimer. Plus on s'oublie soi-mĂȘme, en se consacrant Ă  une cause ou Ă  une personne que l'on aime, plus on est humain, et plus on se rĂ©alise."

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  • Vous voulez savoir ce que c’est que l’art de l’obstacle ?

    Fortitude est le podcast consacrĂ© Ă  la force morale, Ă  la rĂ©silience sous toutes ses formes. J’ai dĂ©sormais eu le privilĂšge de recevoir des dizaines d’invitĂ©s qui, chacun Ă  leur maniĂšre, ont surmontĂ© ou surmontent encore l’adversitĂ©.

    Mais je dois avouer que c’est la premiùre fois que j’ai le plaisir de recevoir une personne qui a su en faire
un art.

    Mounia Moula a grandi en banlieue comme on dit, dans le 94. Petite, on lui demande ce qu’elle veut faire plus tard ; elle rĂ©pondra « ninja ».


    Ce que l’on aurait pu prendre comme un rĂȘve de gosse s’est transformĂ© en une rĂ©alitĂ©. Mounia ne tenait pas en place, elle devait constamment bouger, faire du sport, s’agiter. Mais plutĂŽt que de s’en inquiĂ©ter (comme beaucoup de parents aujourd’hui), les siens ont eu l’intelligence de ne pas tenter de rĂ©frĂ©ner ou mĂȘme canaliser son Ă©nergie mais au contraire ils l’ont cultivĂ©e en multipliant ses activitĂ©s sportives. Elle dĂ©couvrira notamment les sports de combats dans lesquels elle excellera rapidement.

    Elle doit cependant mĂ©nager ses rĂȘves avec la dure rĂ©alitĂ© : les sacrifices de ses parents (ardents travailleurs mais disposant de trĂšs peu de moyens) ne peuvent perdurer encore longtemps. Elle doit trouver un job, un vrai.

    Mais sa nature la rattrape et, surtout, sa conviction que sa vie est ailleurs, en tout cas pas dans une routine métro / boulot / dodo.

    C’est alors qu’elle se trouve justement dans le mĂ©tro, en se rendant Ă  son petit boulot de l’époque, qu’elle tombe sur une publicitĂ© pour une Ă©cole de cascadeurs. C’est la rĂ©vĂ©lation.

    Elle y fait ses premiers pas et noue rapidement des amitiĂ©s avec des personnes comme elle, qui ne tiennent pas en place (au sens propre). Elle s’entraĂźne tous les jours durement Ă  la poursuite de son rĂȘve qu’elle refuse de lĂącher mĂȘme si elle ne peut bien entendu pas en vivre. C’est difficile de payer un loyer en faisant des acrobaties dans des jardins publics.

    Puis c’est la rencontre des Yamakasi, le fameux groupe d’experts du parkours, ou de l’art du dĂ©placement que l’on a vus dans le film Ă©ponyme et dans d’autres superproductions cinĂ©matographiques.

    Une chose mĂšne Ă  une autre et grĂące Ă  sa dĂ©termination, son athlĂ©tisme hors norme et sa soif d’apprendre on lui donne enfin sa chance dans une production de Luc Besson.


    Le train est lancĂ©, plus rien ne l’arrĂȘtera. Sa filmographie est impressionnante ; elle a travaillĂ© avec les plus grands et sera mĂȘme rĂ©compensĂ©e Ă  plusieurs reprises par ses pairs (pour Wonder Woman ou James Bond).

    Notre conversation est passionnante à plus d’un titre.

    Son parcours est bien entendu inspirant, notamment lorsqu’on est parent et que l’on s’inquiĂšte parce que notre enfant ne tient pas en place et poursuit des rĂȘves qui nous paraissent fous. Nous ne devons pas oublier d’écouter et d’observer pour justement ne pas tuer ses rĂȘves.

    Mais Mounia est inspirante aussi d’un point de vue philosophique. Elle raconte comment des jeunes peuvent se dĂ©dier Ă  un art, qu’ils façonnent Ă  leur maniĂšre et qui devient indissociable de leur existence. De son rĂ©cit il ressort ce principe dont je suis intimement convaincu : le sens de l’existence rĂ©side dans l’action, quelle qu’elle soit. Se dĂ©dier Ă  accomplir quelque chose, y dĂ©vouer son ĂȘtre, avec le plaisir de la camaraderie qu’il l’entoure et du sens de l’effort : voilĂ  une belle maniĂšre de donner du sens Ă  son existence.

    Alors accrochez-vous, car Mounia casse la baraque.

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  • Je vous propose aujourd’hui de (re) dĂ©couvrir deux extraits de l'entretien diffusĂ© en 2022 avec Enora Chame (Ă©pisode 19).

    Enora Chame n’est pas son vrai nom. Officier de renseignement au sein de l’armĂ©e française, elle se doit de dissimuler sa vĂ©ritable identitĂ©.

    Enora ne peut malheureusement pas nous rĂ©vĂ©ler grand-chose de sa vie ou de son parcours, sauf certains Ă©pisodes. Parmi ceux-ci, il y en a un qui se dĂ©marque et pour lequel elle a consacrĂ© un livre publiĂ© aux Ă©ditions Mareuil: Quand s’avance l’ombre. Elle y raconte principalement sa mission en tant qu’observatrice de l’ONU au dĂ©but du conflit Syrien. Cette mission n’avait rien de secrĂšte, tout au contraire. C’est pourquoi Enora a pu nous la partager.

    Et on n’en sort pas indemne car ce rĂ©cit est tout simplement, et je pĂšse mes mots, biblique. Biblique car Enora a vu l’enfer, y a vĂ©cu et en est revenue. Biblique car Enora a vaincu Ă  plusieurs reprises l’hostilitĂ© et l’agressivitĂ© d’une foule en dĂ©tresse non pas avec ruse ou violence mais par de simples sourires, de l’empathie. Biblique car Enora a vĂ©cu des scĂšnes macabres, a regardĂ© la mort en face, dans ses formes les plus atroces. Mais elle fait face, non pas en fermant les yeux ou en cloisonnant son esprit mais, au contraire, en laissant court Ă  toute son humanitĂ©.

    Surtout, c’est l’histoire d’une femme qui a fait preuve d’une force morale sans pareil et ce, d’une maniĂšre inĂ©dite. Il n’est en effet pas usuel de prendre conscience que la subtilitĂ©, la culture et l’empathie sont elles aussi des composantes de la force morale.

    Avec beaucoup d’humilitĂ©, Enora a acceptĂ© de partager avec vous, au cours de cet Ă©pisode passionnant, sa vision d’un monde d’une trĂšs grande violence mais dont elle dĂ©montre qu’il demeure ouvert Ă  toutes les plus belles valeurs que nous pouvons lui apporter : le courage, l’empathie, la nuance


    J’oserais dire que c’est presque un devoir citoyen d’écouter Enora. Ne serait-ce que pour la remercier pour son engagement, pour honorer ses sacrifices et les risques qu’elle a pris au service pas uniquement de notre pays đŸ‡«đŸ‡·, mais aussi des Nations Unies.

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  • Vous voulez savoir comment la pratique du sport peut aider les femmes, victimes de violence, Ă  se reconstruire ?

    Laurence Fischer est l’une des championnes les plus titrĂ©e du karatĂ© français : 11 fois championne de France, 7 fois championne d’Europe et 3 fois championne du monde.

    MĂȘme si ce palmarĂšs est remarquable et en dit long sur le caractĂšre de Laurence, ce n’est pas pour sa carriĂšre sportive que j’ai souhaitĂ© la recevoir sur Fortitude.

    Laurence Fischer a fondĂ© l’association Fight for Dignity, laquelle permet aux femmes victimes de violences de se reconstruire et de retrouver confiance en elles grĂące Ă  la pratique sportive (regardez un court reportage ici).

    L’idĂ©e que la pratique d’un sport, en particulier le karatĂ©, puisse permettre aux victimes de se reconstruire lui est venue au cours de de son parcours humanitaire et associatif, qui l’a notamment conduite en Afghanistan ou au Congo.

    En effet, Laurence a fait le constat que si les victimes de violences sexuelles pouvaient ĂȘtre prises en charge mĂ©dicalement et psychologiquement, elles ne l’étaient presque jamais d’un point de vue strictement corporel. Rien ne leur est proposĂ© pour reprendre possession de leurs corps. Or, c’est prĂ©cisĂ©ment de leur corps dont elles ont Ă©tĂ© dĂ©possĂ©dĂ©es, donnant le plus souvent lieu Ă  des phĂ©nomĂšnes de dissociation Ă  l'origine de nombreuses difficultĂ©s.

    Laurence a donc dĂ©veloppĂ© une pratique trĂšs spĂ©cifique du karatĂ©, intĂ©grĂ©e dans un parcours de soin complet (associant accompagnement mĂ©dical et psychologique), lequel permet aux « survivantes » comme elle les appelle si justement, d’extĂ©rioriser leurs blessures et, progressivement, de retrouver une forme d’acceptation de leurs corps indispensable Ă  leur reconstruction.

    Il est passionnant de comprendre, grùce à Laurence, comment la mise en mouvement du corps constitue ainsi un élément essentiel de la résilience.

    A l’image d’épisodes prĂ©cĂ©dents, mon entretien avec Laurence vous apportera de nombreux enseignements et Ă©clairages sur le fonctionnement de la rĂ©silience et les diffĂ©rents curseurs sur lesquels chacun peut agir pour faire face Ă  l’adversitĂ©.

    Certainement que cet Ă©change vous alertera aussi sur l’importance du flĂ©au des violences faites aux femmes, que ce soit dans les zones de guerre mais aussi dans notre sociĂ©tĂ©. On croirait entendre parler de pratiques barbares propres au moyen-Ăąge mais il s’agit bien du quotidien de milliers de femmes dans le monde et en France.

    Alors n’hĂ©sitez pas Ă  vous engager et Ă  soutenir le combat de Laurence au travers de Fight for Dignitny en partageant cet Ă©pisode, en parlant de l’association et, bien entendu, en lui adressant vos dons.


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  • Vous voulez savoir comment la pratique du sport peut aider les femmes, victimes de violences, Ă  se reconstruire? Retrouvez en avant-premiĂšre quelques minutes de mon entretien avec Laurence Fischer, ancienne championne du monde de karatĂ© et aujourd'hui Ă  la tĂȘte de l’association Fight for Dignity, qui sera diffusĂ© en intĂ©gralitĂ© le vendredi 9 fĂ©vrier 2024.


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  • Je vous propose aujourd’hui un extrait de mon entretien avec Marie Fugain (Ă©pisode 17).

    Marie Fugain est comĂ©dienne depuis toujours, et ce n’est pas une façon de parler. Elle dĂ©croche son premier rĂŽle Ă  l’ñge de 7 ans. A 16 ans, elle joue aux cĂŽtĂ©s de Kirk Douglas et s’en suivra une carriĂšre prolifique notamment dans des sĂ©ries que nous connaissons tous.

    ÉlevĂ©e dans une famille d’artistes, elle se prĂ©sente comme une troubadour, toujours prĂȘte Ă  chanter, danser ou se dĂ©guiser. Marie a un sourire, un rire et un humour particuliĂšrement contagieux. Elle rayonne, tout simplement.

    Mais la vie a cherchĂ© Ă  Ă©teindre cette lumiĂšre, en lui enlevant sa petite sƓur, Laurette, morte d’une leucĂ©mie Ă  22 ans.

    Marie nous raconte cette Ă©preuve si douloureuse, si dĂ©sespĂ©rante
un drame qui pourrait retirer tout sens Ă  la vie. Comment, en effet, trouver la force et l’énergie quand une jeune fille – au dĂ©but d’une existence si prometteuse – est fauchĂ©e en quelques mois Ă  peine ?Son pĂšre l’a dit : il est mort une premiĂšre fois avec sa fille. Marie le dit d'une autre maniĂšre: on m’a retirĂ© un poumon.

    Mais Marie n’est pas du genre Ă  abandonner ou Ă  s’apitoyer. EsseulĂ©e dans sa douleur, elle apprend Ă  « apprivoiser le manque ». Elle livre le combat contre la leucĂ©mie aux cĂŽtĂ©s de sa mĂšre, qui a montĂ© l’association Laurette Fugain quelques mois Ă  peine aprĂšs le dĂ©part de sa fille. L’écriture d’un livre aide aussi Marie Ă  se reconstruire, notamment en exprimant ses vĂ©ritĂ©s, sans dĂ©tours, sans posture.

    Marie ne nous donne pas qu’une leçon de rĂ©silience, elle nous donne des leçons d’intelligence de vie, d’honnĂȘtetĂ© et de dĂ©termination.

    En l’écoutant, certains vont rire, d’autres pleurer mais tous vont entendre la mĂȘme chose : les battements d’un cƓur qui vit, envers et contre tout.

    Références:

    Association Laurette Fugain : https://www.laurettefugain.org

    "Moi, on ne m'a jamais demandé comment j'allais". Pourtant Laurette était ma soeur (Editions Michel Lafon, 2012).

    "Devant la souffrance" (Cicéron, éditions Arléa)


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  • L’annĂ©e 2023 s’achĂšve aujourd'hui. L’occasion pour moi de vous offrir une rĂ©trospective de 8 Ă©pisodes diffusĂ©s au cours de l’annĂ©e.

    Ces Ă©pisodes m’ont marquĂ© pour des raisons diffĂ©rentes mais ils ont en commun de m’avoir Ă©normĂ©ment inspirĂ©s.

    Julia Virat (épisode 24) a fait de son hypersensibilité une force qui lui a permis de devenir une des rares femmes guide de haute montagne, de parvenir à gravir El Capitan en solo et de devenir navigatrice.

    Romain Courcier (Ă©pisode 25), ancien opĂ©rateur du 1er RPIMA, a puisĂ© en lui et dans l’amour de ses proches la force nĂ©cessaire pour survivre Ă  son incarcĂ©ration injustifiĂ©e dans des geĂŽles dominicaines. Il a refusĂ© une libĂ©ration par le suicide et, assoiffĂ© de justice, a combattu jusqu’à retrouver sa vraie libertĂ©.

    Atteint de la maladie de Fanconi, Christophe Bichet (Ă©pisode 26) a dĂ©jouĂ© les pronostics des mĂ©decins qui avait annoncĂ© qu’il ne verrait pas l’ñge adulte. Non seulement il l’a atteint, mais il a fondĂ© une famille et est devenu l’un des meilleurs escaladeurs français.

    Cyrille Chaboune (Ă©pisode 28), opĂ©rateur du CPA 10, a perdu ses deux jambes en combattant Daech en Irak. Il aurait pu plonger dans la dĂ©pression et le renoncement mais sa force morale lui a permis de choisir le mouvement et, notamment, de prĂ©parer les JO de 2024 au sein de l’équipe de France de volleyball assis.

    Orianne Aymard (Ă©pisode 29) a failli perde la vie lors d’un accident cĂ©rĂ©bral. Cette expĂ©rience la conduira Ă  enchaĂźner les exploits comme l’ascension du Lhotse puis de l’Everest en mai 2023.

    Lors d’une opĂ©ration en Afghanistan, Ephraim Mattos (Ă©pisode 30) - alors opĂ©rateur au sein des Navy Seals – se trouve contraint de mettre en joue deux petites filles portant des sacs explosifs. Heureusement il n’aura pas Ă  appuyer sur la dĂ©tente. Cette expĂ©rience lui rĂ©vĂ©lera sa vocation, celle de protĂ©ger et sauver les civils en zones de guerre au travers de son organisation « Stronghold rescue and relief ».

    AprĂšs une longue carriĂšre d’infirmier au sein des forces spĂ©ciales, Adrien Jimenez (Ă©pisode 31) devient expert en psychologie positive, mĂ©ditation de pleine conscience et cohĂ©rence cardiaque. Son tĂ©moignage Ă©clairĂ© rĂ©vĂšle comment ces pratiques peuvent alimenter la rĂ©silience.

    Et last but not least, LoĂŻc Blanchard (Ă©pisode 32) est un modĂšle d'Ă©nergie et d'inspiration au travers de son dĂ©sormais cĂ©lĂšbre podcast "Les FrappĂ©s".Quel bonheur de recevoir et de partager ces tĂ©moignages riches d’enseignements et de valeurs morales.

    Je sais que vous vous en nourrissez autant que moi et je m’en rĂ©jouis. Cela me donne la force et l’envie de continuer cette magnifique aventure.

    Merci pour votre fidélité.

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  • Je vous propose aujourd’hui de (re)dĂ©couvrir un extrait de mon entretien avec Christophe Bichet (Ă©pisode 26), qui est la personnalisation mĂȘme de la fortitude, la rĂ©silience Ă  l’état pur.

    A l’ñge de 4 ans, on annonce Ă  ses parents qu’il est atteint d’une maladie gĂ©nĂ©tique rare : la maladie de Fanconi . En quelques mots, cela signifie qu’il est vulnĂ©rable Ă  toutes les infections, toutes les maladies et toutes les blessures. Son espĂ©rance de vie est alors limitĂ©e Ă  15 ans.

    Mais c’était sans compter la vĂ©ritable espĂ©rance : celle de ses parents tout d’abord, qui ont continuĂ© Ă  vivre presque normalement sans rien s’interdire, sans rien lui interdire. C’est ainsi qu’aprĂšs avoir Ă©tĂ© diagnostiquĂ© Ă  4 ans
il dĂ©couvre l’escalade Ă  6 ans et rien ne l’arrĂȘtera par la suite. Pas la greffe de moelle osseuse, pas les cancers Ă  rĂ©pĂ©tition ni mĂȘme son apparente fragilitĂ©, puisqu’il ne mesure que 1m50.

    Aujourd’hui ĂągĂ© de 38 ans et pĂšre de famille, Christophe est l’un des meilleurs escaladeurs français et un confĂ©rencier Ă  succĂšs.

    Christophe nous explique que c’est l’action qui l’a sauvĂ©. L’action de grimper, l’action d’aider les autres, l’action de fonder une famille, l’action d’avoir des projets, toujours et encore. Il a rencontrĂ© d’autres malades comme lui dans le monde entier. Seuls ont survĂ©cu ceux qui avaient des projets et Ă©taient dans l’action. Tous les autres, centrĂ©s sur leur condition et leur maladie, sont morts. Tous sans exception.

    Son tĂ©moignage fait Ă©cho Ă  ceux de Victor Frankl, rescapĂ© des camps nazis ou Alexandre Soljenitsyne, rescapĂ© du goulag soviĂ©tique : c’est avoir quelque chose Ă  construire, Ă  donner, Ă  partager qui alimente la rĂ©silience et notre capacitĂ© Ă  subir.

    Ma rencontre avec Christophe et cet Ă©pisode m’ont fait tellement de bien. Quand je pense Ă  lui, je souris. Vous comprendrez quand vous l’aurez Ă©coutĂ©.

    Références:

    Site de Christophe Bichet

    Man's Search For Meaning: The classic tribute to hope from the Holocaust, Viktor Frankl (Ă©ditions Rider)

    L'archipel du Goulag , Alexandre Sljenistsyne (Ă©ditions Points)

    Ils avaient tout compris, Nicolas Lisimachio (Ă©ditions Hachette)


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  • Je vous offre aujourd’hui un Ă©pisode spĂ©cial puisqu’il s’agit d’un crossover avec mon confrĂšre podcasteur, LoĂŻc Blanchard. LoĂŻc anime le dĂ©sormais trĂšs cĂ©lĂšbre podcast « Les FrappĂ©s » , consacrĂ© au dĂ©passement de soi.

    LoĂŻc est un ancien sportif de haut niveau (champion de judo) qui, aprĂšs une carriĂšre chez Apple, devient prĂ©parateur mental, coach et entrepreneur avant de se lancer dans la folle aventure du podcast. Ses invitĂ©s sont majoritairement des athlĂštes ou des explorateurs mais Ă©galement des militaires ou des entrepreneurs. ConsacrĂ© Ă  l’aventure humaine sous toute ses formes, le podcast Les frappĂ©s donne la pĂȘche, surtout que LoĂŻc a cette Ă©nergie vitale trĂšs contagieuse. Et, sans surprise, le succĂšs est au rendez-vous puisque Les FrappĂ©s compte des dizaines de milliers d’écoutes et attire des personnalitĂ©s hors normes.


    Alors pourquoi un crossover ? Nous nous sommes tout simplement aperçus que nous avions eu, de maniĂšre totalement involontaire, beaucoup d’invitĂ©s en commun, que nous partagions de nombreuses valeurs mais que notre approche n’était pas tout Ă  fait la mĂȘme. AnimĂ©s par la mĂȘme curiositĂ©, nous nous sommes donc challengĂ©s Ă  faire un Ă©pisode ensemble pour confronter nos visions, nos expĂ©riences et faire connaĂźtre Ă  nos audiences respectives d’autres univers, d’autres maniĂšres de penser et de vivre le dĂ©passement de soi.

    MĂȘme si notre Ă©change a Ă©tĂ© d’une dĂ©concertante facilitĂ© et que l’on s’est bien marrĂ©, nous en avons retirĂ© de belles leçons. En ce qui me concerne, j’ai Ă©tĂ© frappĂ© (sans mauvais jeu de mot) par le constat que savoir laisser vivre sa curiositĂ©, avoir le rĂ©flexe de porter son regard sur les autres, faire l’effort d’écouter leur vĂ©cu et leurs ressentis sont autant d’ingrĂ©dients pour s’épanouir, prendre du plaisir et, surtout, construire les relations humaines si indispensables Ă  notre bien-ĂȘtre.

    Les Frappés : https://www.lesfrappes.com


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  • En ce jour du 29 novembre, anniversaire du dĂ©cĂšs de son Ă©poux, j'ai souhaitĂ© diffusĂ© un extrait du tĂ©moignage de Dominique Lagrou Sempere (Ă©pisode 22) au cours duquel elle nous explique comment la mort peut nous faire aimer la vie.

    Dominique Lagrou-SempĂšre est journaliste, grand reporter. Vous l’avez certainement vue aux cĂŽtĂ©s de Jean-Pierre Pernaut lors du journal tĂ©lĂ©visĂ© de TF1.

    Mais ce n’est pas Ă  l’occasion d’un journal tĂ©lĂ©visĂ© que j’ai dĂ©couvert Dominique, c’est en lisant son premier livre : "AprĂšs l’orage" paru il y a un an aux Ă©ditions Flammarion.

    Elle y raconte le cancer de son Ă©poux, Claude SempĂšre, lui-mĂȘme journaliste et grand reporter qui a Ă©tĂ© emportĂ© par la maladie en Ă  peine deux ans et Ă  l’ñge de 55 ans.

    Je vais ĂȘtre sincĂšre avec vous : j’ai lu le tĂ©moignage de Dominique d’une traite et j’ai pleurĂ© pendant presque toute la lecture. J’ai pleurĂ© car les Ă©motions, les sentiments, les Ă©vĂšnements racontĂ©s dans ce livre sont d’une sincĂ©ritĂ© et d’une honnĂȘtetĂ© rares. Il n’y a ni pathos ni misĂ©rabilisme : un regard authentique et sans posture sur la mort
et la vie et le lien indĂ©fectible qui existe, et doit exister, entre les deux.

    A cet Ă©gard, AprĂšs l’orage est un rĂ©cit biographique avec une rĂ©elle densitĂ© philosophique. Ce n’était certainement pas son ambition – d’ĂȘtre philosophe – mais pourtant Dominique illustre remarquablement le lien entre la mort et la vie comme CicĂ©ron ou SĂ©nĂšque l’ont fait avant elle, avec les Ă©motions en moins.

    Dominique nous parle donc du courage et de la force morale dont sa famille a du faire preuve, face Ă  la maladie puis face Ă  la mort. Mais au-delĂ  de ces combats, elle explique et proclame son droit Ă  vivre, Ă  aimer et Ă  ĂȘtre heureuse malgrĂ© la mort. Dans une sociĂ©tĂ© si prompt aux jugements et Ă  la condescendance morale, s’octroyer ce droit est loin d’ĂȘtre aisĂ© et Ă©vidente et requiert, lĂ  aussi, de la force morale. Et c’est en cela que l’expĂ©rience de Dominique est unique : on ne vainc pas la mort uniquement en lui survivant, on la domine en s’autorisant les Ă©motions qui font la vie : l’amour, le rire, le partage
.

    RĂ©f.

    AprĂšs l'orage - D. Lagrou-SempĂšre (Flammarion)

    Devant la souffrance - Cicéron (Arléa)

    Ils avaient tout compris - N. Lisimachio (Hachette)


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  • Voici la seconde partie de mon entretien avec Adrien Jimenez. Cette partie est principalement consacrĂ©e Ă  la mĂ©ditation de pleine conscience et Ă  son rĂŽle essentiel en tant que pilier de la rĂ©silience.

    RĂ©f.

    Le pouvoir du moment présent (Eckart Tolle)

    Ils avaient tout compris (Nicolas Lisimachio)

    Site web d'Adrien Jimenez


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  • En ce jour du 13 novembre, j'ai souhaitĂ© diffusĂ© un extrait du tĂ©moignage de Victor Rouart (Ă©pisode 15), rescapĂ© du Bataclan.

    « Quelle injustice ! L’odeur de poudre, de sang, toutes ces vies perdues ou sur le point de l’ĂȘtre autour de moi me donnaient l’impressio d’ĂȘtre un soldat Ă  l’agonie sans avoir combattu. Je n’étais qu’un simple citoyen français, Ă  l’affĂ»t d’un plaisir banal, rattrapĂ© par la triste rĂ©alitĂ© du monde. Paris Ă©tait ce soir plongĂ©e dans les tĂ©nĂšbres. »

    Cet extrait de son livre, intitulĂ© « Comment pourrais-je pardonner », illustre parfaitement la violence du drame subi par Victor et tant d’autres lors de cette soirĂ©e du 13 novembre 2015.

    Cette phrase exprime notamment comment une journĂ©e comme les autres, riche de plaisirs ou d’évĂšnements que l’on tient trop souvent pour Ă©vident ou acquis, peut se transformer en un enfer et transformer ceux qui la vivent.

    C’est ce que Victor a partagĂ© avec moi : cette transformation si violente et si soudaine, entre la personne qu’il Ă©tait le matin du 13 novembre et celle qu’il est devenu Ă  l’aube du jour suivant.

    Victor nous raconte les heures interminables passées à souffrir sans bruit, pour survivre, puis les mois passés à souffrir, pour se reconstruire.

    Il nous livre un tĂ©moignage sincĂšre et poignant qui doit nous rappeler, Ă  tous, la fragilitĂ© de notre existence et l’importance de la cultiver, le mieux possible, chaque jour.

    Comme l’a dit SĂ©nĂšque : « Ne remettons rien Ă  plus tard. Soyons quitte chaque jour avec la vie ».

    RĂ©f.

    Comment pourrais-je pardonner ? Victor Rouart, avec Luc-Antoine Lenoir – Éditions de l’Observatoire.

    Lettres Ă  Lucilius, SĂ©nĂšque – Flammarion 2017.

    Ils avaient tout compris , Nicolas Lisimachio – La Maison Hachette.


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  • Vous voulez connaĂźtre les piliers de la rĂ©silience ?

    DĂ©corĂ© de la mĂ©daille militaire , Adrien Jimenez a passĂ© 18 ans dans l’armĂ©e de terre et plus particuliĂšrement au sein d’une unitĂ© des forces spĂ©ciales dont il Ă©tait l’infirmier.

    Notre Ă©change ne s’est pas portĂ© sur cette pĂ©riode de sa vie, mĂȘme si nous y avons fait parfois rĂ©fĂ©rence. Nous nous sommes concentrĂ©s sur ses nouveaux mĂ©tiers et leurs enseignements, Ă  savoir ceux d’expert en psychologie positive , d’instructeur de mĂ©ditation de pleine conscience et praticien en cohĂ©rence cardiaque .

    Sa formation et son expĂ©rience nous ont permis de nous plonger dans les besoins psychologiques fondamentaux de l’ĂȘtre humain, parmi lesquels la compĂ©tence, l’autonomie et l’affiliation. Nous avons aussi Ă©voquĂ© les notions de « sens » ou de « motivation ». Et au fil de notre Ă©change, nous avons pu mettre en lumiĂšre ce qui peut alimenter la rĂ©silience.

    Nous avons aussi expliqué les fonctions et les vertus de ces techniques remarquables que sont la pleine conscience ou la cohérence cardiaque.

    Il en est ressorti des constats Ă©tonnants sur les liens pouvant exister entre la mĂ©ditation et la philosophie, l’importance de la bienveillance Ă  l’égard de soi-mĂȘme ou le rĂŽle de la respiration dans la gestion de l’adversitĂ©.

    Notre Ă©change est riche d’enseignements, c’est pourquoi j’ai choisi de scinder l’épisode en deux parties : une premiĂšre consacrĂ©e Ă  la psychologie positive et la seconde Ă  la pleine conscience.

    Je suis heureux de pouvoir vous partager le savoir d’Adrien Jimenez : dĂšs lors que Fortitude se consacre Ă  l’adversitĂ©, il me paraissait en effet essentiel d’évoquer les outils concrets qui permettent d’alimenter la rĂ©silience.

    Site web : https://adrienjimenez.fr


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  • Vous voulez savoir quels sont les piliers de la rĂ©silience ? Voici quelques minutes de mon entretien avec Adrien Jimenez, ancien infirmier au sein des forces spĂ©ciales et aujourd'hui expert en psychologie positive.


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  • L'actualitĂ© dramatique de ces derniers jours m'a conduit Ă  publier cet extrait de mon entretien avec Emmanuelle Halioua, diffusĂ© il y a exactement un an (Ă©pisode 21). Plus que jamais, les enseignements d'Emmanuelle sur la prise en charge des traumatismes psychologiques sont pertinents et salvateurs.

    Elle-mĂȘme victime d’actes de torture, Emmanuelle a dĂ©diĂ© une grande partie de sa vie Ă  la prise en charge des traumatismes psychologiques auprĂšs tant de la population civile que des forces armĂ©es. Elle est aujourd’hui la reprĂ©sente française du PROTOCOLE 6C, protocole dĂ©veloppĂ© par l’armĂ©e israĂ©lienne pour prendre en charge psychologiquement les victimes d’accidents, d’attentats ou de toute autre forme de violence.

    VĂ©ritable rĂ©volution, ce protocole permet, en quelques minutes, de redonner Ă  une victime une capacitĂ© d’action – souvent vitale – mais aussi de limiter considĂ©rablement le risque qu’elle dĂ©veloppe ultĂ©rieurement un syndrome de stress post traumatique.

    Lorsque l’on connaĂźt les ravages de tels syndromes, lesquels peuvent mĂȘme se transmettre sur plusieurs gĂ©nĂ©rations, on mesure l’importance que revĂȘt la prise en charge des victimes et l’utilitĂ© du PROTOCOLE 6C.

    Profil Linkedin d'Emmanuelle Halioua

    Site officiel du Protocole 6C


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