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En RĂ©gion bruxelloise, En 2023, prĂšs de trois personnes sur dix (28%) vivaient sous le seuil de risque de pauvretĂ© (avec un revenu de moins de 1.450 âŹ) le nombre de bĂ©nĂ©ficiaires dâun revenu dâintĂ©gration sociale est passĂ© de 28 479 personnes en 2013 Ă 45 135 en 2023, soit +58 %, le nombre de personnes sans-chez-soi a quadruplĂ© depuis 2008, Les 10% des Bruxellois avec les plus faibles revenus consacrent plus de 45% de leurs revenus aux dĂ©penses de logement
La prĂ©carisation de la population bruxelloise a augmentĂ© et les Ă©lections rĂ©gionales en Belgique auront lieu le 9 juin 2024. Dans cet Ă©pisode, une interview avec Delphine Chabbert, dĂ©putĂ©e au parlement rĂ©gional Bruxellois depuis 2019 et trĂšs engagĂ©e sur les questions dâaccĂšs aux droits pour les personnes en situation de prĂ©caritĂ©. Avec elle nous faisons un bilan de 5 annĂ©es de politiques Bruxelloises qui concernent les personnes sans chez soi.
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Quand on parle de personnes sans-abri on pense gĂ©nĂ©ralement Ă des personnes Ă la rue, Ă des personnes hĂ©bergĂ©es dans des centres dâhĂ©bergement ou logĂ©es dans des maisons dâaccueil.
Les personnes qui vivent chez des tiers, dans des airbnb, des chambres dâhĂŽtel, dans des auberges de jeunesse, dans des bĂątiments abandonnĂ©s, ou dans des voitures, font partie de ce quâon dĂ©finit «sans-abrisme cachĂ© », car elles passent souvent inaperçues. Puisqu'elles n'ont pas accĂšs aux ressources d'aide au logement et ne peuvent pas ĂȘtre identifiĂ©s, elles sont « cachĂ©es » des statistiques nationales sur le sans-abrisme.
Dans cet épisode nous allons nous intéresser à deux publics qui, à Bruxelles, sont particuliÚrement concernés par le sans-abrisme caché : les femmes et les personnes concernées par la prostitution ou le travail du sexe.
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Estão a faltar episódios?
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Dans cet Ă©pisode, nous dĂ©couvrons le projet Support du Smes, une Ă©quipe mobile dâappui Ă toute personne en difficultĂ© dans lâaccompagnement dâun usager ou dâune usagĂšre. Support, via un soutien concret Ă la premiĂšre ligne, a pour mission lâaccĂšs Ă lâaide et aux soins dâun public cumulant problĂ©matiques psychiatriques et prĂ©caritĂ©.
Invité·e·s dans cet épisode Hulya Cakir, coordinatrice de l'équipe Support, et JérÎme Guiot, coordinateur hébergement chez Doucheflux.
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Dans un Ă©pisode prĂ©cĂšdent, lâĂ©pisode numĂ©ro 16, nous avons parlĂ© de la pair-aidance, qui est aujourdâhui utilisĂ©e pour traiter, entre autres, plusieurs types de maladies mentales et dâassuĂ©tudes. Comme on avait dĂ©couvert dans lâĂ©pisode 16, rĂ©cemment Ă Bruxelles, des pair-aidant ont intĂ©grĂ© des Ă©quipes dâassociations qui accompagnent les personnes sans-abri. Un de ces pair-aidant est Philippe, quâil y a quelque mois a commencĂ© Ă travailler chez Infirmiers de Rue.
Dans cet Ă©pisode, Philippe nous raconte son expĂ©rience de vie â les relations familiales complexes, lâadolescence difficile, la consommation problĂ©matique de substances, le mal logement - et nous explique comment cette expĂ©rience lâaide Ă accompagner des personnes quâaujourdâhui vivent des situations similaires Ă celles quâil a vĂ©cu.
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Une partie trÚs importante de personnes qui exercent la prostitution ou le travail du sexe vivent dans la précarité et sont vulnérables au sans-abrisme et au mal logement.
Dans cet Ă©pisode, nous dĂ©couvrons le travail dâAlias, association bruxelloise qui sâengage auprĂšs des prostitué·es / travailleur·ses du sexe masculins et transgenre dans une visĂ©e de promotion de la santĂ© et d'ouverture des droits, en particulier au logement et aux soins.
Interview avec trois membres de lâĂ©quipe: Agathe, Bruno et Laurent. Nous avons discutĂ©, entre autres, des services fournis par Alias, des conditions de vie des personnes directement concernĂ©es, en particulier de sans-abrisme et mal logement, et de la loi belge qui a rĂ©cemment dĂ©criminalisĂ© le travail du sexe.
Si vous désirez me contacter: [email protected]
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La pair-aidance est aujourdâhui utilisĂ©e pour traiter, entre autres, plusieurs types de maladies mentales et dâassuĂ©tudes. Dans les derniĂšres annĂ©es, en Belgique et ailleurs dans le monde, plusieurs projets de pair-aidance ont Ă©tĂ© lancĂ©s dans le secteur du sans-abrisme.
Dans cet Ă©pisode nous allons dĂ©couvrir le projet PAT - Peer and Team Support, de lâASBL En Route, qui a comme mission de soutenir lâintĂ©gration de pairs-aidants dans les organisations du secteur social et de la santĂ©. Nous en discutons avec Pierre Faignoy, pair aidant pour En Route, et Margaux, assistante sociale chez Infirmiers de Rue, association qui a Ă©tĂ© soutenue par le projet PAT
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En 2021, aux Ă©ditions La Dispute, est paru un essai titrĂ© âContre la Gentrificationâ qui traite en particulier de comment les quartiers populaires de Bruxelles ont Ă©tĂ© convoitĂ©s par les promoteurs immobiliers afin de les rendre attractifs pour les classes Ă©conomiquement plus aisĂ©es et les touristes. Ceci au dĂ©triment des habitants ordinaires de ces quartiers populaires.
Dans cet Ă©pisode, Mathieu Van Criekingen, gĂ©ographe, enseignant-chercheur Ă lâUniversitĂ© Libre de Bruxelles, et auteur de cet essai, rĂ©pond Ă des questions sur la gentrification et son impact sur le marchĂ© du logement, et sur le rĂŽle des autoritĂ©s publiques dans la rĂ©gulation du marchĂ© immobilier.
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En 2020, aux Ă©ditions Bitbook, parait un roman titrĂ© Alhambra, en nĂ©erlandais. Il sera ensuite traduit en français, avec le titre âCoupĂ©s du Mondeâ. Câest une histoire dâamour entre deux personnes mal logĂ©es ou sans-abri: la Flanelle, trans, danseuse, travailleuse du sexe, et Tonio, issu de lâimmigration italienne au Limbourg, ancien mineur qui a perdu son travail et qui sombre dans une consommation problĂ©matique dâalcool. En plein coeur de Bruxelles, principalement dans le quartier Alhambra, le roman raconte la vie Ă la rue avec justesse, respect et en sâĂ©loignant des stĂ©rĂ©otypes quâon utilise souvent pour parler de personnes sans-abri.
Lâauteur, Filip Keymeulen, est travailleur de rue chez DIOGENES depuis plusieurs annĂ©es. Nous nous sommes rencontrĂ©s dans les jardins de lâancien hospice pacheco. ça a Ă©tĂ© lâoccasion de parler du livre mais aussi, bien sĂ»r, de son travail. -
Infirmiers de Rue, association qui vise la rĂ©insertion des personnes vivant en rue par lâhygiĂšne et la santĂ©, fĂȘte ses 15 ans. Ceci est notre deuxiĂšme Ă©pisode sur lâassociation: dans lâĂ©pisode prĂ©cĂ©dent, nous avons traitĂ© les objectifs et la mĂ©thodologie dâInfirmiers de Rue - grĂące Ă Emilie Meessen et Pierre Ryckmans - et nous avons suivi Elisabeth et Margaux en maraude pour mieux connaĂźtre leur travail de rue. Dans cet Ă©pisode, nous allons dĂ©couvrir le programme Housing First de lâassociation - et questionner une personne rĂ©cemment relogĂ©e par Infirmiers de Rue.
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Il y a 15 ans, le 8 janvier 2006, lâassociation Infirmiers de Rue dĂ©marrait ses activitĂ©s. Au fil des annĂ©es, grĂące Ă lâexpĂ©rience de terrain, lâassociation a dĂ©veloppĂ© et affinĂ© sa mĂ©thodologie, qui est basĂ©e sur la rĂ©insertion par lâhygiĂšne et la santĂ© des personnes vivant en rue. Il sâagit de crĂ©er un lien avec les personnes sans-abri les plus vulnĂ©rables, tout en favorisant leur estime de soi. Petit Ă petit, la vision sâĂ©largit et la remise en logement prend de lâampleur. En 2011, un pĂŽle logement est crĂ©Ă©, en complĂ©ment du pĂŽle rue.
Dans cet Ă©pisode, et dans le prochain, nous allons aborder le travail de lâassociation. Plusieurs membres de lâĂ©quipe dâInfirmiers de Rue et une personne relogĂ©e nous accompagneront tout au long.
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Depuis 2008, La Strada - et ensuite Ă partir de 2020 Brussâhelp - organise tous les deux ans le dĂ©nombrement des personnes sans-abri et mal-logĂ©es en RĂ©gion de Bruxelles-Capitale.
Le dernier dĂ©nombrement a eu lieu le 9 novembre 2020, les premiers rĂ©sultats ont Ă©tĂ© communiquĂ©s dans le mois de mars et le rapport intĂ©gral (http://www.brusshelp.org/images/Denombrement2020_vdef.pdf) vient dâĂȘtre publiĂ©. 5.313 personnes ont Ă©tĂ© comptabilisĂ©es, dont 719 ayant passĂ© la nuit dans lâespace public, un millier en squat et presque 2.000 dans les centres dâhĂ©bergement dâurgence ou dans les dispositifs de crise mis en place pendant la crise sanitaire. Par rapport au 2018, il y a eu une hausse de 27,7%, toutes catĂ©gories confondues, et, en lâespace de 12 ans, le nombre total de personnes sans-abri ou mal logĂ©es comptabilisĂ©es a un peu plus que triplĂ©.
Dans cet Ă©pisode, Nicolas Horvat, coordinateur du dĂ©nombrement pour Brussâhelp, nous parle des objectifs, de la mĂ©thodologie utilisĂ©e et de quelque piste dâanalyse de lâĂ©volution du sans-abrisme Ă Bruxelles.
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Au dĂ©but de lâĂ©pidĂ©mie due Ă la COVID-19, le secteur associatif ainsi bien que les autoritĂ©s publiques se sont penchĂ©s sur plusieurs questions, parmi lesquelles: 1) comment confiner celles et ceux qui n'ont pas de logement et qui, dans la rue, sont vulnĂ©rables physiquement et exposĂ©s publiquement ? 2) comment gĂ©rer, en pĂ©riode Ă©pidĂ©mique, les centres d'hĂ©bergement collectif parfois surpeuplĂ©s ? 3) comment assurer lâaccĂšs Ă des soins de santĂ© et le dĂ©pistage pour des personnes sans logement et, souvent, sans assurance santĂ©?
Pour trouver des solutions, en Belgique, comme dans dâautres pays europĂ©ens, les dĂ©penses publiques nâont jamais Ă©tĂ© aussi abondantes et le souci dâaider les sans-abri jamais assez prononcĂ©
Dans cet Ă©pisode, une interview - malheureusement en ligne - avec Julien Damon, qui est un sociologue français, Professeur associĂ© Ă Sciences Po Paris, Conseiller scientifique de lâEcole Nationale SupĂ©rieure de SĂ©curitĂ© Sociale (En3s), Chroniqueur aux Ăchos et au Point. Julien Damon a publiĂ© plusieurs ouvrages sur le sans-abrisme, dont le dernier - titrĂ© Inconfinables - qui revient sur comment la France a gĂ©rĂ© la question sans-abrisme pendant lâĂ©pidĂ©mie, sur les dilemmes de lâaction publique et sur les leçons Ă tirer de cette crise inĂ©dite.
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âHousing First», ou Logement dâabord, est une des approches innovantes en matiĂšre de services aux personnes sans-abri qui ont un long parcours de vie en rue et des problĂ©matiques de santĂ© physique, mentale ou de consommation de substances.
Pour ces personnes, le processus dâinsertion est souvent caractĂ©risĂ© par un nombre important de conditions Ă remplir et structurĂ© en plusieurs Ă©tapes. Le modĂšle Housing First change la logique: le logement est la premiĂšre Ă©tape et on peut y accĂ©der sans conditions, sauf celles de tout locataire, et une Ă©quipe accompagne le locataire dans tous les domaines de sa vie.ElaborĂ© par Sam Tsemberis Ă New York, ce modĂšle a Ă©tĂ© appliquĂ© aux Ătats-Unis, au Canada et dans plusieurs pays europĂ©ens. En Belgique le modĂšle a Ă©tĂ© testĂ© pendant 3 ans, de septembre 2013 Ă juin 2016, dans plusieurs villes, y compris Bruxelles, et ensuite implĂ©mentĂ© plus largement. Dans la rĂ©gion Bruxelles Capitale, 4 projets Housing First existent - ils sont menĂ©s par DIOGENES, Infirmiers de Rue, le New Samusocial et le Smes.
Dans lâĂ©pisode prĂ©cĂ©dent, que je vous invite Ă Ă©couter si vous ne lâavez pas encore fait, Samara Jones, coordinatrice du Housing First Europe Hub, nous a prĂ©sentĂ© les principes fondamentaux de Housing First et comment le modĂšle a Ă©tĂ© implĂ©mentĂ© en Finlande. Dans cet Ă©pisode, Aline Strens, coordinatrice du projet Housing First de DiogĂšnes, nous parle du travail de son Ă©quipe et, en gĂ©nĂ©ral, de comment le modĂšle fonctionne Ă Bruxelles.
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Le logement dâabord, «Housing First» en anglais, est une des approches innovantes en matiĂšre de services aux personnes sans domicile.
ElaborĂ© par Sam Tsemberis Ă New York, ce modĂšle a Ă©tĂ© appliquĂ© aux Ătats-Unis, au Canada et dans plusieurs pays europĂ©ens, y compris en Finlande, qui grĂące Ă une stratĂ©gie sur le long terme contre le sans-abrisme a vu le nombre de personnes sans-domicile diminuer sensiblement dans les derniĂšres annĂ©es.
Dans cet Ă©pisode on discute de Housing First avec Samara Jones, qui coordonne le Housing First Europe Hub, un rĂ©seau dâassociations et de villes Ă©tabli par la FĂ©dĂ©ration EuropĂ©enne des Associations Nationales Travaillant avec les Sans-Abri (FEANTSA) et la Y-Foundation.
En particulier, Samara nous parle des principes fondamentaux de cette approche et de comment le logement dâabord a Ă©tĂ© implĂ©mentĂ© en Finlande
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Il est rare que les personnes sans-abri soient impliquĂ©es dans le fonctionnement des services qui les accompagnent ou dans le dĂ©veloppement des politiques sur le sans-abrisme. Souvent, leurs opinions ne sont mĂȘme pas demandĂ©es.
Jusquâen 2016, la Strada, Centre d'appui au secteur bruxellois de l'aide aux sans-abri - devenu BrussâHelp en 2019 - organisait les Espaces de Paroles, câest-Ă -dire des rĂ©unions qui rassemblaient des personnes sans abri, des travailleuses sociales/ des travailleurs sociaux, et dâautres personnes intĂ©ressĂ©es. Lâobjectif de ces rĂ©unions, qui se tenaient rĂ©guliĂšrement dans des centres de jour, Ă©tait de donner la parole aux personnes sans-abri afin de contribuer aux politiques publiques et au fonctionnement des institutions qui les concernent.
Ă lâinitiative de lâanimateur, Jean-Louis Linchamps, les Espaces de Paroles Ă©taient filmĂ©s et enregistrĂ©s. Le rĂ©sultat est une archive impressionante: septante rĂ©unions pour un total de cent quarante heures de matĂ©riel audiovisuel.
Le Collectif Sylloge sâest intĂ©ressĂ© Ă ce matĂ©riel, et lâa transformĂ© en livre, titrĂ© Paroles DonnĂ©es, Paroles Perdues?, apparu en Juin 2020 aux Ă©ditions Maelstrom. Dans cette Ă©pisode, nous allons discuter des Espaces de Paroles avec Jean-Louis Linchamps, qui les a animĂ© de 2009 Ă 2016, et avec deux membres du collectif Sylloge, Emanuel Lorrain et Lucie Martin.
Lien pour commander le livre: https://www.brusshelp.org/index.php/fr/espaces-de-paroles
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Quelque semaine aprĂšs le dĂ©but de lâĂ©pidĂ©mie Covid-19, Ă Bruxelles, comme dans dâautres villes europĂ©ennes, des structures touristiques, telles que des hĂŽtels et des auberges de jeunesse, ont Ă©tĂ© utilisĂ©es pour hĂ©berger des personnes sans-abri.
Dans la rĂ©gion Bruxelloise, au dĂ©but du mois de juin, plus de 800 personnes Ă©taient hĂ©bergĂ©es dans une dizaine dâhĂŽtels. Depuis, certains ont fermĂ©s, dâautres ont une convention jusquâĂ fin aout ou fin septembre.
Dans cet Ă©pisode, nous dĂ©couvrons le fonctionnement dâun de ces hĂŽtels, lâhĂŽtel Solidaire, coordonnĂ© par lâĂlot, qui le gĂšre avec DiogĂšnes et Doucheflux.
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Pendant cette pĂ©riode arbitrĂ©e par lâĂ©pidĂ©mie de Covid-19, lâimportance des centres de jour est encore plus Ă©vident quâen temps normal. Avec la fermeture de certains centres, surtout au dĂ©but de lâĂ©pidĂ©mie, ou la limitation du nombre de personnes qui peuvent y accĂ©der, les personnes qui sont Ă la rue ou qui dorment dans des centres dâhĂ©bergement dâurgence, ne trouvent pas un lieu oĂč se poser pendant le jour.
Le Clos est le centre de jour de lâĂlot, une association active en Belgique depuis 60 ans Ă cĂŽtĂ© des personnes sans-abri. Au Clos, les personnes sans-abri peuvent trouver un moment de rĂ©pit, se
nourrir, prendre une douche, laisser leur valises . Le Clos peut ĂȘtre aussi la porte dâentrĂ©e dâun parcours dâaccompagnement social.
Dans cet Ă©pisode, nous allons mieux connaĂźtre le fonctionnement du Clos et dĂ©couvrir quel impact lâĂ©pidĂ©mie de Covid-19 a eu sur ses activitĂ©s. Trois personnes nous guideront: Philippe, Linda et
Kasole. -
Depuis le dĂ©but de l'Ă©pidĂ©mie de covid-19, le secteur de l'aide aux personnes sans-abri a mis en place plusieurs dispositifs. Cela a Ă©tĂ© coordonnĂ©, entre autre, par Brussâhelp, centre rĂ©gional chargĂ© de coordonner les dispositifs d'aide d'urgence et les dispositifs d'insertion, ainsi que de mener des Ă©tudes et des analyses sur la problĂ©matique du sans-abrisme Ă Bruxelles. Brussâhelp, dans toute ses nouvelles fonctions, existe seulement depuis lâautomne 2019, et aprĂšs juste quelque mois, sa jeune Ă©quipe a dĂ» gĂ©rer une crise inattendue. Nous en avons discutĂ© avec cinq membre de son Ă©quipe.
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Le sans-abrisme est une question de santĂ© publique. Ceci va au-dĂ©lĂ de la crise actuelle due Ă lâĂ©pidĂ©mie de covid-19. Nombre de maladies sont plus rĂ©pandues et plus alarmantes pour les personnes mal-logĂ©es, en habitat insalubre ou qui nâont pas de toit. Les sans abri prĂ©sentent des fragilitĂ©s de santĂ© liĂ©es Ă des conditions dâexistence dĂ©gradĂ©es et sont, par rapport au Covid-19, comme par rapport Ă toute maladie transmissible, particuliĂšrement vulnĂ©rables. Pour les professionnels qui travaillent dans des services pour les sans abri - personnels soignants, travailleurs sociaux, travailleurs de rue, bĂ©nĂ©voles - câest Ă©galement un enjeu de santĂ© personnelle, tout particuliĂšrement en pĂ©riode dâĂ©pidĂ©mie trĂšs contagieuse.
Ă Bruxelles, mais pas seulement, depuis le dĂ©but de la propagation du covid-19, le secteur du sans-abrisme vit une pĂ©riode compliquĂ©e, oĂč il faut trouver des solutions. Et il faut les trouver vite pour les personnes sans-abris mais aussi pour celles et ceux qui travaillent avec eux.
Dans cet épisode, des témoignages de professionnels qui travaillent avec les sans-abri à Bruxelles.
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Les assuĂ©tudes constituent une problĂ©matique importante du sans-abrisme, surtout pour les personnes qui vivent Ă la rue. Les conditions de vie difficiles dans la rue, le fait de devoir trouver, chaque jour, de la nourriture et subvenir Ă dâautres besoins essentiels, dâĂȘtre en mauvaise santĂ© et constamment Ă l'Ă©cart de ses proches contribuent Ă un Ă©tat de stress. Dans cette situation, lâalcool et dâautres substances psychotropes deviennent lâauto-mĂ©dication la plus accessible.
Dans cet épisode nous traiterons les assuétudes parmi les sans-abris à Bruxelles et essaierons de mieux comprendre quels sont les profils des personnes sans-abri qui ont une consommation problématique de psychotropes et quelles sont les assuétudes plus communes. Nous nous interrogerons aussi sur les facteurs de vulnérabilité à la consommation et sur comment le cadre législatif a un impact sur la vie des personnes fragilisées par leurs assuétudes.
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