Episódios
-
Ce projet balado est le résultats recherches et de découverte d’archives, mais il consistue surtout en une valorisation d’histoires orales. L’histoire que raconte une communauté de générations en générations possède forcément plusieurs versions, mais ce qui fait le charme de Tête-à-la-Baleine, c'est le caractère unique de sa parole.
-
Estão a faltar episódios?
-
À l’époque où la chasse et la vente des pelleteries étaient essentielles à la survie quotidienne, de l’automne au mois de janvier à peu près, les hommes et les jeunes adolescents allaient à la chasse et à la trappe ensemble, "dans les terres".
-
Avant 1920, c’était criminel et donc difficile de s’approvisionner en alcool à Tête-à-la-Baleine. Ça ne veut pas dire qu’on n’en manquait pas pour autant. Jusque dans les années 1940, il y avait de la contrebande en Basse-Côte-Nord, ainsi qu'une fabrication artisanale d'alcools.
-
Entre le dur labeur de la pêche, du buchage et celui du travail domestique quotidien, les gens festoient, à Tête-à-la-Baleine : les "times", les veillées de fin de semaine puis les tournois de hockey sont autant d'occasion de célébrer, en plus des fêtes plus traditionnelles comme Noël.
-
En 1879, le gouvernement fédéral met sur pied un service postal régulier en Basse-Côte-Nord, et c'est Joseph Hébert qui prendra ce mandat jusqu’à sa mort en 1919. Dans les décennies qui ont suivit, la poste continue d'avoir une importance centrale pour Tête-à-la-Baleine, mais d'autres moyens de communication émergent au village, en parallèle.
-
Le dispensaire du village n'est construit qu'en 1949. À Tête-à-la-Baleine, ce village insularisé sans médecins ni infirmières jusque là, les gens développent des remèdes maisons et transmettent leurs connaissances médicales de générations en générations.
-
Aujourd’hui et depuis plusieurs décennies déjà, le quai de Tête-à-la-Baleine, c’est la porte d’entrée du village, lorsqu’on y arrive par bateau. Découvrons le processus fascinant derrière la construction de ce quai et du chemin qui y mène.
-
Selon l’historien François Drouin, les cimetières sont « des lieux de mémoires parmi les plus signifiants du territoire et des communautés, qui ont fait le Québec d’hier à aujourd’hui. » On interrogera donc avec attention l’histoire des cimetières, mais aussi la relation entre les vivants et les morts à Tête-à-la-Baleine.
-
Les mariages ont une importance toute particulière dans la construction identitaire du village de Tête-à-la-Baleine : francophone et catholique, il s’agit d’une véritable exception dans une Basse-Côte-Nord majoritairement anglophone, comme nous en avons déjà parlé. Dans la littérature, les chercheurs et les chercheuses en parle comme d’un « isolat culturel ». La raison de ce statut est simple : les unions entre baleinois et baleinoises d’origines.
-
On parle de Tête-à-la-Baleine comme d’un village entre terre et mer. Ce qui explique cette réputation, c’est la transhumance, pratiquée depuis le tournant des années 1900. La transhumance, c’est le terme utilisé pour parler du déménagement qui s’effectue saisonnièrement, entre ce qui est localement appelé le « village d’hiver » et le large, c’est-à-dire les îles dispersées dans l’archipel face au village.
- Mostrar mais