Reproduzido


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  • Avez-vous déjà entendu parler du syndrome de la cabane ? C’est un état émotionnel observé pour la première fois au début du 20ème siècle quand, après des mois passés enfermés dans leurs cabanes, les chercheurs d'or américains étaient angoissés à l’idée de revenir à leur mode de vie d’avant confinement.

    Cette peur de retourner à la civilisation a ressurgi depuis le déconfinement lié à la pandémie du coronavirus. Alors que certain.e.s se sont empressé.e.s de revoir leurs ami.e.s et leurs proches dès le confinement levé, d’autres ont préféré rester chez eux et éviter les sorties, par peur d’attrapper le covid-19 ou par simple confort, parce qu’ils s'étaient habitués à voir moins de monde et à avoir une vie sociale réduite pendant le confinement. C’est le cas de la journaliste Géraldine Dormoy. Elle est l’autrice du livre Un cancer pas si grave qu’elle a écrit après avoir vaincu un cancer du sein. Dans une de ses récentes newsletter qu’elle a intitulé “Rester en soi”, elle écrivait être la première étonnée que les relations virtuelles lui suffisent. “Le confinement me rappelle que je peux aussi être casanière. Je l’avais déjà perçu lors de mon congé maladie, puis m’étais de nouveau laissé distraire une fois guérie”, confiait-elle.

    Pour avoir une idée de l’impact du confinement sur nos relations aux autres et sur nos modes de vie, nous avons contacté l’anthropologue Fanny Parise, qui réalise actuellement une enquête en ligne pour avoir une idée de ce à quoi pourraient ressembler nos vies après. Nous avons aussi interrogé la psychotherapeute Stéphany Orain-Pelissolo qui a tenu pendant le confinement la plateforme téléphonique d’aide psychologique CovidEcoute. Elle a eu l’occasion de parler à des gens, inquiets de ne pas avoir envie de sortir après le déconfinement.


    Équipe de production :

    Présentation : Cyrielle Bedu

    Chargée de production : Cyrielle Bedu

    Mixage : Jean-Baptiste Aubonnet

    Musique : Nicolas de Gélis

    Responsable de production : Marion Girard

    Responsable éditoriale : Maureen Wilson

    Direction des productions : Mélissa Bounoua

    Direction éditoriale : Charlotte Pudlowski 


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  • En 1937, une ouvrière, Laetitia Toureaux est trouvée assassinée dans une rame de métro. L'enquête révèle ses liens avec l'extrême-droite et aux milieux fascistes italiens.

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  • Le coronavirus et les mesures de confinement ont brutalement précipité de nombreuses entreprises dans le 100% télétravail. Beaucoup goûtent aujourd’hui à marche forcée aux réunions par visioconférence, ou à la transformation de leur table à manger en bureau improvisé. 


    Le travail à distance a toujours été un réservoir à fantasmes, et plein d’entreprises ont longtemps tourné autour, en se demandant si c’était vraiment une si bonne idée que ça. Selon une étude réalisée en 2019 par l’IFOP avec Malakoff Médéric-Humanis, 29 % des salariés des entreprises de plus de 10 salariés télétravaillent, de manière le plus souvent occasionnelle et non contractuelle. 


    On s’est demandé pourquoi, avec les technologies et moyens de communication actuels, on ne télétravaille pas davantage en temps normal - hors période de confinement, quand les choses tournent à peu près rond. Et pourquoi on a l’intuition qu’on ne va pas vouloir prolonger ce télétravail obligatoire plus que de raison, une fois la crise passée.


    Travail (en cours) est un podcast de Louie Media présenté par Marie Semelin, et réalisé par Cyril Marchan. La prise de son a été faite par Bernard Natier, le mix par Olivier Bodin et la musique est de Jean Thévenin. À la production de cet épisode : Louise Hemmerlé, avec Maureen Wilson, et Charlotte Pudlowski.


    Pour que les podcasts de Louie soient accessibles à toutes et tous, des retranscriptions écrites des épisodes sont disponibles sur notre site internet. Si celle de l’épisode que vous cherchez n’est pas encore disponible, vous pouvez nous écrire à [email protected]


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  • Est-ce que vous aussi, vous vous surprenez parfois à rêver à votre travail idéal ? Peut-être est-ce ce job qui vous permet de partir tous les jours à 17h ? Ou bien ce poste qui vous apporte un certain confort économique ? Très probablement, votre travail idéal combinerait les deux.


    Dans ses différents travaux, la sociologue Dominique Méda explique que les attentes qui sont placées sur le travail sont immenses, et qu’elles s’intensifient pour les jeunes générations. On attend de son travail non seulement un salaire, mais aussi un statut, des droits sociaux, du sens, une utilité, la possibilité d’exprimer sa créativité, de s’épanouir. 


    Dans Travail (en cours), nous allons explorer les bouleversements du travail et sa place dans nos vies. Avant de vous apporter des éclairages et explications d’expert.e.s, de scientifiques, de sociologues, on vous propose dans ce premier épisode une histoire. Celle de Clémence Bodoc, l’ancienne rédactrice en chef de Madmoizelle.com, un magazine féminin en ligne. Au micro de Judith Chetrit, elle raconte toute la difficulté de trouver un travail qui nous convienne, qui réponde à tous nos critères. 


    Clémence Bodoc a exploré les contrastes. Elle a démarré sa carrière dans un travail très stable et bien rémunéré dans le BTP, mais qu’elle quitte finalement après un burn-out. Par la suite elle est embauchée à Madmoizelle.com, un travail précaire mais qui la passionnait. Clémence Bodoc raconte aussi comment ses attentes se sont fracassées contre la violence du monde du travail, et les enseignements qu’elle en tire.


    Vous pouvez vous abonner à Travail (en cours) sur Apple Podcasts, sur Soundcloud, Spotify, YouTube, Google Podcasts, et toutes les applications de podcasts.


    Travail (en cours) est un podcast de Louie Media présenté par Marie Semelin, et réalisé par Cyril Marchan. La prise de son a été faite par Bernard Natier, le mix par Tristan Mazire et la musique est de Jean Thevenin . À la production de cet épisode : Louise Hemmerlé, avec Maureen Wilson, et Charlotte Pudlowski.


    La retranscription de cet épisode est disponible ici.


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  • Nous vivons une période étrange. Toutes et tous, confiné.e.s chez nous, quand nous ne sommes pas obligé.e.s d’aller travailler à l'extérieur. Nous télétravaillons, nous gardons nos enfants, nous faisons même parfois les deux en même temps... 

    Dans Émotions, on a voulu en savoir plus sur ce que vous ressentez pendant cette période de confinement. Sur les situations parfois compliquées que vous devez gérer en même temps, et sur les émotions qui vous habitent. Nous vous avons donc demandé de nous envoyer des notes vocales pour nous raconter ce qui se passe dans votre jungle intérieure pendant cette période de transition inédite.


    Quand nous avons fait un appel sur les réseaux sociaux pour vous demander de nous envoyer des notes vocales, Tam est une des premières à nous avoir contacté. Avant l’annonce du confinement, elle avait décidé de s’offrir un long voyage seule, bien mérité après une période compliquée. Elle se trouve aujourd’hui confiné en Australie, à des milliers de kilomètres de chez elle. Et c’est cet isolement qu’elle a voulu nous raconter.


    Équipe de production :

    Présentation : Cyrielle Bedu

    Chargée de production : Cyrielle Bedu

    Assistante de production : Lucile Rousseau-Garcia

    Musique : Nicolas de Gélis

    Mixage : Jean-Baptiste Aubonnet


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  • On s’est demandé quelles émotions nous semblaient émerger le plus, en ce moment, pendant cette pandémie du Covid-19, et on a réfléchi à celle qu’on aimerait décortiquer pour comprendre ce qui nous traverse depuis le début de cette crise. 


    Chronologiquement, il nous a semblé que l’émotion qui nous a touché en premier, c’est le déni. Nous avons toutes et tous d’une manière ou d’une autre minimisé la gravité de ce virus, en se disant que ça ne pouvait pas être si grave que ça, et qu’on allait pas changer nos modes de vie pour ce qui nous semblait être qu’une simple grippe.


    Étions-nous alors dans une forme de déni ? 


    Pour le savoir, Cyrielle Bedu a contacté la psychanalyste et philosophe Cynthia Fleury. Confinée chez elle, Cynthia Fleury nous en a dit plus, avec son prisme freudien, sur ce qu’est le déni. Elle nous aide aussi à comprendre si c’est bien du déni qu’on a eu - et que certains ont toujours - dans le cadre de cette pandémie, et si cette attitude est plus propre à nous, Français, qui avons l’air d’avoir plus de mal à nous résigner à rester confinés chez nous.


    Équipe de production : 


    Présentation : Cyrielle Bedu

    Chargée de production : Cyrielle Bedu

    Responsable éditoriale : Maureen Wilson

    Musique : Nicolas de Gélis

    Mixage : Jean-Baptiste Aubonnet


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  • Qu’est-ce qu’on dit quand on dit “j’ai mal” ? Exprimer sa douleur, que ce soit en s’adressant à un proche ou à un médecin, c'est faire confiance à l’autre pour vous écouter. Cela demande du courage : on peut avoir peur de demander de l'attention, de déranger. En français, l’expression "souffrir en silence" indique que le fait de taire sa douleur serait vertueux, dénoterait une force de caractère. Dire "j'ai mal", c'est accepter de s'exposer à l'autre dans un moment de vulnérabilité. C'est lui conférer le pouvoir de nous écouter et de nous venir en aide.

    Alors que se passe-t-il quand la personne à qui on accorde cette confiance refuse de nous croire ? Si elle balaie d'un revers de main la douleur que nous tentons de lui communiquer ? Dans cet épisode d'Émotions, nous explorons ce qu'il se passe lorsque la douleur est niée.

    Voir sa douleur niée peut arriver à tout le monde bien sûr, mais certaines personnes risquent plus d'en être victimes. Karima nous raconte comment à plusieurs reprises au cours de sa vie, on n'a pas voulu la croire lorsqu'elle exprimait sa douleur et comment des stéréotypes racistes ont empêché certains médecins de prendre ses symptômes au sérieux. Nous parlons ensuite avec Martin Winckler, médecin généraliste et écrivain, qui lorsqu'il était jeune médecin s'est retrouvé de l'autre côté du diagnostic.

    Enfin, nous nous posons la question de ce que cette négation provoque en nous. C'est Smadar Bustan, philosophe et chercheuse à l'Inserm, qui nous explique la distinction entre souffrance et douleur. Grâce à elle, nous avons compris pourquoi voir sa douleur niée, entendre des phrases comme "roh, ça va, arrête de faire ta chochotte", était si insupportable et ne faisait qu'ajouter de la souffrance à la douleur- car souffrance et douleur sont deux choses distinctes.

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  • La culture populaire est fascinée par les relations amoureuses. Des rom-coms, dont tout le scénario tend vers la scène du baiser, aux adaptations cinématographiques de grands classiques, comme Anna Karénine ou Orgueil et Préjugés qui mettent en scène les tourments amoureux: il existe des centaines de films et de livres qui explorent différentes manières de tomber et d’être amoureux. A côté de ces personnages en quête d’amour éternel, il y a souvent des amis. Ils sont là, ce sont des confidents attentifs, qui vous accompagnent dans les bars pour draguer et vous achètent de la glace quand vous vous êtes fait larguer. Tout au plus y a-t-il une scène de vague jalousie, souvent au sujet d’un intérêt amoureux d’ailleurs. A côté de l’amour, l’amitié semble toujours tiède et accessoire. Elle est toujours représentée comme ayant les atours de la facilité. On voit rarement des personnages devenir ami.e.s et vivre des tourments amicaux.

    Comment faire quand dans nos vies, l’amitié n’est pas si évidente ? Si on trouve ces relations plus difficiles à naviguer que l’amour justement car elles n’ont aucun cadre, aucun passage obligé –ni premier baiser, ni premier je t’aime, ni rupture radicale ? Comment on sait qu’on est ami.e avec quelqu’un ? Est-ce qu’il y certaines sensations, certaines émotions, que l’amitié est censée nous faire ressentir ?

    Dans ce troisième épisode d’Émotions, Adélie Pojzman-Pontay cherche des pistes pour répondre à ces questions qui la taraudent depuis l’enfance. Elle refait le chemin de ses propres amitiés pour essayer de comprendre pourquoi l’amitié lui a toujours paru si compliquée. Saverio Tomasella, docteur en psychologie, psychanalyste et auteur Ces amitiés qui nous transforment l’aide à comprendre les ressorts psychologiques de l’amitié et Anne Vincent Buffault, historienne des sensibilités, autrice d’une Histoire de l’amitié et de L’Exercice de l’amitié, lui racontent comment les signes de l’amitié n’ont pas toujours été aussi flous en fonction des époques.

    Et vous, comment savez-vous que vous êtes ami.e avec quelqu’un ? N’hésitez pas à nous raconter vos histoires d’amitiés, de doutes ou de certitude sur Twitter ou sur Instagram ! S’il vous est arrivé une histoire forte en lien avec une émotion, n’hésitez pas à nous écrire sur Instagram, Twitter ou [email protected].


    La retranscription de cet épisode d'Émotions à emporter sur l'amitié est disponible sur la page de l’épisode sur notre site louiemedia.com, un lien situé en bas de la description vous permettra d’y accéder.

    Si la retranscription d'un autre épisode que vous cherchez n’est pas encore disponible, écrivez-nous à [email protected]


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  • Vous souvenez-vous avoir accroché des posters de votre artiste préféré.e sur les murs de votre chambre quand vous étiez adolescent.e ? Avoir fait la queue pendant des heures, dans le froid, pour assister au concert de votre star favorite ? 


    Vous avez peut-être ressenti, à ces moment-là, un peu de honte et vous avez peut-même eu le sentiment d’être puéril, en mettant autant d'énergie pour voir une personne qui ne vous connaissait pas du tout, surtout si cela s’est passé quand vous étiez adulte... C’est comme si le fait d’aduler quelqu’un.e et d’y passer du temps ne pouvait appartenir qu’au monde de l’enfance ou de l’adolescence. Comme si le fait d’être fan, était une chose méprisable voire dangereuse...


    Mais pourquoi ces comportements ont-ils une si mauvaise image ? L’adulation est-elle une émotion qui mène forcément aux dérives ?


    Pour essayer de comprendre cette émotion, Cyrielle Bedu a interrogé Maële Diallo, qui est productrice chez Louie Media. Maële a passé toute son adolescence à être éprise d’artistes que personne d’autre autour d’elle ne connaissait. Nous nous sommes entretenus avec Christophe et Guillaume qui se sont construits en adulant les chanteuses Céline Dion et Mylène Farmer. Enfin, nous avons interrogé la psychopraticienne Aurore Le Moing, le sociologue Gabriel Segré et le psychiatre Clément Guillet qui se sont tous intéressés aux profils des fans, dans leurs domaines respectifs.

    Et pour comprendre comment et pourquoi l’adulation pouvait parfois aller trop loin et devenir une pathologie, nous avons recueilli le témoignage de Flore, une jeune femme érotomane, qui a été à plusieurs reprises obsédé par des hommes dont elle était persuadée, à tort, qu’ils étaient éperdument amoureux d’elle.


    A lire sur le sujet : 

    Le sociologue Gabriel Segré, auteur de Fans de... : Sociologie des nouveaux cultes contemporains, publié chez Armand ColinLe psychiatre Clément Guillet, auteur de Sociologie du fan, publié aux éditions Universitaires EuropéennesLe professeur de philosophie Richard Mèmeteau, auteur de Réflexions sur les industries du rêve et l'invention des identités, publié chez La DécouverteLe psychiatre Gaëtan Gatian de Clérambault, auteur de L’Érotomanie, publié chez Les empêcheurs de tourner en rond.L’écrivaine Nathalie Rheims, autrice de Maladie d’amour, publié chez Léo ScheerL’écrivain Johann Wolfgang von Goethe, auteur de Les Souffrances du jeune Werther, publié chez Le Livre de Poche.

    Et vous, avez-vous déjà adulé quelqu’un ? Racontez-le nous sur Instagram, Twitter ou à [email protected]


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  • Est-ce que vous en avez déjà voulu à quelqu’un.e de vous avoir fait une remarque désobligeante ? À un.e camarade de classe de vous avoir humilié à la cantine, devant votre crush ? À vos parents de ne pas avoir été assez à la hauteur ? Si c’est le cas - ou que vous avez connu d’autres situations similaires - vous avez sûrement ressenti de la rancune après coup. Et celle-ci vous a peut-être fait cogiter, ruminer… Et a pris de la place dans votre cerveau.


    C’est quoi exactement la rancune ? Pourquoi est-ce qu’elle nous concerne tou.te.s ? En quoi est-elle différente de la rancoeur, et comment faire pour s’en débarrasser quand elle est trop présente dans notre vie ?


    Dans cet épisode d’Émotions, c’est Maïwenn Bordron qui a décortiqué les ressorts de la rancune. Pour cela, elle a discuté avec Mathieu, un trentenaire qui a grandi avec une mère très rancunière et qui a ensuite lui-même souvent ressenti cette émotion envers ses proches. Elle a aussi interrogé le psychiatre et thérapeute familial Serge Hefez, qui reçoit des familles avec lesquelles il aborde cette thématique de la rancune, et avec la professeure en sociologie Laetitia Bucaille, qui a fait des recherches sur la rancœur née à la suite de conflits politiques.


    À lire sur le sujet : 

    La sociologue Laetitia Bucaille, autrice de Le pardon et la rancœur, publié chez PayotLe psychiatre Christian Zaczyk, auteur de Comment avoir de bonnes relations avec les autres, publié chez Odile Jacob

    La retranscription de cet épisode sur la rancune est disponible sur la page de l’épisode sur notre site louiemedia.com. Un lien situé en bas de la description vous permettra d’y accéder. Si celle de l’épisode que vous cherchez n’est pas encore disponible, vous pouvez nous écrire à [email protected]


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  • Ça y est le moment est venu, vous devez vous lever et parler devant tout le monde, votre cœur palpite, votre respiration est saccadée, vos mains moites. Impossible de vous souvenir de votre présentation, de votre morceau de musique, des pas de votre chorégraphie, dans votre esprit tout est blanc, tout est vide. Vous bafouillez… Vous avez le trac.

    Nous aussi, en préparant ce premier épisode d’Émotions, on a eu l’impression d’être cachées derrière un rideau, en coulisses, là où rien n’est encore arrivé et que tout peut advenir. Le trac, c’est l’émotion de l’avant, du moment juste avant d’oser faire quelque chose devant les autres. De présenter son travail, par exemple. C’est donc dans notre propre trac qu’on a décidé de se plonger pour ce premier épisode : pourquoi a-t-on le trac ? N’existe-t-il que pour nous faire perdre nos moyens ? Est-ce que, en France, on l’aurait particulièrement ?

    Nous avons rencontré deux personnes, un avocat et un jeune dessinateur, qui ont vu leurs vies bouleversées par le trac. La psychiatre Christine Barois nous a expliqué pourquoi avoir le trac, c’était avoir peur d’être seul.e. Patrick Tort, théoricien des sciences et expert de Charles Darwin, a démenti une théorie largement partagée selon laquelle Darwin a théorisé le trac et nous a proposé la sienne. En préparant l’émission, nous avons aussi beaucoup entendu le cliché selon lequel «les français» seraient «nuls à l’oral» contrairement aux États-Unis par exemple. On est donc allé.e.s discuter avec l’humoriste Sebastian Marx, un américain installé à Paris depuis plus de dix ans et avec Roberte Langlois, docteure, professeure des écoles, chercheuse en sciences de l’éducation, spécialiste de la place de l’oralité dans l’école française.

    Nous espérons donc, qu’après cette émission, vous serez moins désemparé.e.s la prochaine fois que vous sentirez le trac monter en vous et que vous vous réconcilierez avec l’inconfort qu’elle nous procure.

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  • Est-ce qu'on vous a déjà reproché d'être un.e écorché.e vif.ve, de prendre les choses trop à coeur, de ne pas savoir maîtriser vos émotions ? C'est peut-être un employeur qui vous a fait cette réflexion, vos parents, ou une personne avec laquelle vous étiez en couple. Si c'est le cas, et que vous vous sentez en effet souvent trop sensible, rassurez-vous, vous n’êtes pas anormal.e, vous êtes peut-être simplement hypersensible. Et vous n’êtes pas seul.e. Car selon le psychanalyste Saverio Tomasella, qui travaille sur la question depuis près de 15 ans, 30% de la population environ aurait ce tempérament, qui implique une sensibilité plus intense et plus variée que la moyenne.


    Cette hypersensibilité peut être constante, ou passagère (suite à un deuil, un licenciement, un changement de saison, ou n’importe quelle autre transformation ayant eu lieu dans votre vie) et peut avoir pour conséquence de se sentir plus à fleur de peau dans un monde qui a tendance à dévaloriser, voire humilier les personnes montrant publiquement leurs émotions.


    Dans cet épisode, nous avons rencontré plusieurs personnes qui ont elles fait le choix de revendiquer leur hypersensibilité et de la brandir comme une force. C’est notamment le cas de la journaliste Dora Moutot, qui partage tous les jours ses émotions les plus intenses - allant de la joie, à la tristesse, en passant par la colère - sur les réseaux sociaux. Avec elle, et avec tou.te.s nos autres interlocuteurs.rices (comme l'acteur Philippe Duclos ou le psychanalyste Saverio Tomasella), nous nous sommes demandés pourquoi il était si mal vu de pleurer en public, d’exprimer sa peur ou de faire une grosse crise de colère…


    A lire sur le sujet :


    - Le psychanalyste et docteur en sciences humaines Saverio Tomasella, auteur de Hypersensibles: Trop sensibles pour être heureux ? publié chez Eyrolles

    - La psychologue Elaine Aron, autrice de Ces gens qui ont peur d'avoir peur publié aux Éditions de l’Homme

    - La spécialiste de théorie littéraire Evelyn Grossmann, autrice de Eloge de l’hypersensible publié aux Editions de Minuit       

                                          

    Et vous, êtes-vous hypersensible ? Si c’est le cas, comment vivez-vous avec ce tempérament ? Racontez-le nous sur Instagram, Twitter ou à [email protected].


    La retranscription de cet épisode est disponible ici.


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  • Dans ce quatorzième épisode d’Émotions, Maud Benakcha et Amel Almia, deux journalistes de Louie, se confrontent à leurs propres inquiétudes. Elles sont inquiètes pour l’écologie, pour leur avenir, pour leur carrière : tout, à 25 ans, leur semble si incertain. Bien plus que pour les générations précédentes. Alors elles se sont demandées : vit-on dans une société particulièrement inquiète ? Sommes-nous, à 25 ans, à un âge où tout semble plus menaçant ? Que faire quand ce sentiment obscurcit notre horizon ? 


    Pour répondre à ces questions, elles ont interrogé Myriam Klinger, une sociologue chercheuse au Laboratoire des dynamiques européennes à l’université de Strasbourg. Amel Almia a beaucoup réfléchi à la manière dont l’inquiétude s’incarne, chez elle en Suisse, par la présence d’un bunker anti-atomique dans presque chaque immeuble d’habitation. C’est Silvia Berger Ziauddin, historienne spécialiste des bunkers qui nous aide à comprendre l’origine de cette particularité. Et enfin, grâce à l’histoire de Camille, membre de l’association étudiante Lupa de la Sorbonne, on s’interroge sur la manière dont l’inquiétude nous pousse à agir, à chercher des solutions au-delà de nous-mêmes. 


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  • Ils ont laissé leur nom à la célèbre académie et au prix qu’elle décerne tous les ans : mais qui étaient Edmond et Jules de Goncourt ? Un livre de Pierre Ménard nous le rappelle opportunément.

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