Episódios
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⚡Aujourd'hui, pour ce 65ème épisode, vous allez entendre l'enregistrement d'une rencontre avec Alice Raybaud, autrice et journaliste, à l'occasion de sa tournée bretonne pour son premier essai Nos puissantes amitiés.
🎤 La discussion a eu lieu au café-librairie Les Déferlantes, à Morlaix, dans le Finistère, et c'est Lénaïg Jézequel, la propriétaire de la librairie, qui la recevait.
Dans Nos puissantes amitiés, Alice Raybaud questionne le modèle de l'amour romantique hétérosexuel comme seul modèle acceptable dans nos sociétés patriarcales, fait un retour historique sur les différentes relations d'amitiés, parle bien sûr de la puissance des amitiés féminines, de vieillir entre femmes et des chagrins d'amitiés, que l'on évoque jamais, et qui finalement, n'existe même pas dans nos représentations.
📚Nos puissantes amitiés, des liens politiques, des lieux de résistance, Alice Raybaud, aux éditions La Découverte.
🎧 À écouter via le lien en bio et sur toutes les plateformes de podcasts (Spotify, Deezer, Apple podcast, Podcastics etc).
💥 Chanson de générique de début : Penn Sardin, par la chorale féministe Meufs!
💥 Chanson de générique de fin : L'hymne des femmes, par la chorale de femmes Boobs et Gambettes, de #Locquénolé (Finistère nord).Un épisode réalisé avec l'assistance de ma nièce, que l'on entend en fin d'épisode !
(Pour rappel : Breton·ne·s et féministes veut explorer les féminismes en Bretagne, décentraliser les paroles, écouter les concerné.e.s. Il est réalisé par Aurélie Fontaine, journaliste, autrice et consultante en égalité femmes-hommes. Retrouvez-moi pour discuter de l'épisode du jour sur Instagram ou sur Facebook !)
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⚡Aujourd'hui, pour ce 64ème épisode, je m'entretiens avec Nolwenn Bernard, enseignante en harpe celtique et masterante sur la parité dans la musique traditionnelle bretonne.
Elle milite activement pour plus de femmes dans les festoù-noz, dans les bagads et contre le sexisme de ce milieu, qui reste encore très fort.
En 2022, selon les chiffres des associations HF+ Bretagne et Tamm-Kreizh, un tiers des 1 468 festoù-noz se sont faits sans femmes.
Sur les 12 festoù-noz les plus importants en fréquentation, il n'y avait aucune femme sur scène pour trois d'entre eux et seulement cinq avec 10 à 20% de femmes.
🎼 Nolwenn Bernard est harpiste dans des fest-noz depuis 2017 et apprend depuis plus d'un an la bombarde dans un bagad de Brest.
🎙 Avec elle, nous parlons de sa colère, d'argumentaire, de mauvaise foi et de ce qui commence, un peu, à bouger.Il existe désormais un annuaire des musiciennes sur les scènes fest-noz, réalisé par Tamm-kreizh (@tammkreizh) et disponible sur leur site internet.
💥 Chanson de générique de début : Penn Sardin, par la chorale féministe Meufs!
💥 Chanson de générique de fin : L'hymne des femmes, par la chorale de femmes Boobs et Gambettes, de #Locquénolé (Finistère nord).
(Pour rappel : Breton·ne·s et féministes veut explorer les féminismes en Bretagne, décentraliser les paroles, écouter les concerné.e.s. Il est réalisé par Aurélie Fontaine, journaliste, autrice et consultante en égalité femmes-hommes. Retrouvez-moi pour discuter de l'épisode du jour sur Instagram ou sur Facebook !) -
Estão a faltar episódios?
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⚡Aujourd'hui, pour ce 63ème épisode, je m'entretiens avec Gaëlle Etienne, sexologue du sport basée à Brest, dans le Finistère.
🎙 Gaëlle, étudiante en psychologie - elle sera diplômée en avril - explique comment la connaissance du cycle menstruel permet aux sportives, et notamment aux sportives de haut niveau, de gagner en performance.
💥 Aujourd'hui, il n'existe pas de statistiques, d'études, de rapports sur l'impact du cycle menstruel sur les performances sportives. La plupart des protocoles médicaux, nutritionnels et d’entrainement que les sportives suivent sont en fait conçus pour les hommes. Selon l'INSEP, l’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance, les femmes ne représentent que 35% des participantes aux études dans le domaine des sciences du sport.
💥 C'est pour cela que deux chercheuses de l'INSEP développent en ce moment le projet Empow’her, qui justement cherche à comprendre l’impact de la physionomie des femmes sur les performances sportives.
🎙On discute donc de tout cela avec Gaelle Etienne, et elle nous raconte aussi qu'aujourd'hui, dans les clubs où elle travaille, la question des règles, n'est - presque plus - un tabou.
Gaëlle intervient auprès de la ligue féminine de handball, du centre de formation de football de Clairefontaine et auprès de clubs féminins de basket-ball, de volleyball, de natation et de voile, en Bretagne et dans le reste de la France.💥 Chanson de générique de début : Penn Sardin, par la chorale féministe Meufs!
💥 Chanson de générique de fin : L'hymne des femmes, par la chorale de femmes Boobs et Gambettes, de #Locquénolé (Finistère nord).
(Pour rappel : Breton·ne·s et féministes veut explorer les féminismes en Bretagne, décentraliser les paroles, écouter les concerné.e.s. Il est réalisé par Aurélie Fontaine, journaliste, autrice et consultante en égalité femmes-hommes. Retrouvez-moi pour discuter de l'épisode du jour sur Instagram ou sur Facebook !)
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⚡Aujourd'hui, pour ce 62ème épisode, je m'entretiens avec Gaëlle Pairel, chercheuse, spécialiste du matrimoine littéraire en Bretagne et co-créatrice de la collection UniversElles, aux éditions Goater.
⚡Deux romans ont déjà été édités dans cette nouvelle collection. Jabadao, un conte noir et jubilatoire, prix fémina 1951, qui se déroule en Finistère, et écrit par Anne de Tourville. Le deuxième, c'est Un lycée pas comme les autres, de Yvonne Meynier. Il s'agit d'un roman épistolaire jeunesse, à lire dès le collège, dont l'histoire se passe près de Rennes, pendant la seconde guerre mondiale.
🎙 Dans cet entretien nous parlons de ces ouvrages, de leur histoire, de leur résonance avec notre époque. De la nécessité de créer des matrimoines culturels, littéraires et ici en particulier en Bretagne. De la nécessité aussi de rendre visibles ces écrivaines, de leur manière de voir le monde. De lire des histoires de sororité, de liens tissés entre femmes.
Pour sortir, de ce que dit l'autrice Alice Zeniter dans Je suis une fille sans histoire : " « Une bonne histoire, aujourd'hui encore, c'est souvent l'histoire d'un mec qui fait des trucs".📚 Jabadao de Anne de Tourville, Un lycée pas comme les autres, de Yvonne Meynier. Collection UniversELLES, éditions Goater.
📚 Femmes de lettres en Bretagne, matrimoine littéraire et itinéraires de lecture, du moyen-âge à nos jours. Sous la direction de Gaëlle Pairel, éditions Goater.
💥 Chanson de générique de début : Penn Sardin, par la chorale féministe Meufs!
💥 Chanson de générique de fin : L'hymne des femmes, par la chorale de femmes Boobs et Gambettes, de #Locquénolé (Finistère nord).
(Pour rappel : Breton·ne·s et féministes veut explorer les féminismes en Bretagne, décentraliser les paroles, écouter les concerné.e.s. Il est réalisé par Aurélie Fontaine, journaliste, autrice et consultante en égalité femmes-hommes. Retrouvez-moi pour discuter de l'épisode du jour sur Instagram ou sur Facebook !)
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⚡Aujourd'hui, pour ce 61 ème épisode, je m'entretiens avec Justine Jouet, historienne de la sorcellerie et autrice du livre d'enquête Les mystères de Naïa, une sorcière à Rochefort-en-Terre, un village du Morbihan.
⚡En découvrant son livre, j'avais hâte de partager l'histoire de Naïa. J'aime écouter les histoires de sorcières. Ce monde ne m'est pas totalement étranger. Mon grand-père était sourcier. Enfant, ma mère nous emmenait voir le rebouteux, pour soigner nos verrues et maux de ventre. Dans mes souvenirs, un vieux monsieur dans une ferme assez sombre, portant une grosse croix autour du cou. Aujourd'hui encore, magnétiseurs, coupeurs et coupeuses de feu font partis de mon paysage.
🎙Dans cet entretien, nous parlons donc bien sûr de Naïa, et de tous les mystères qui entoure cette femme, considérée en 1890 comme une sorcière. On discute aussi de sorcellerie en Bretagne à cette époque, de rebouteux, de passeuses d'âmes, de sorciers-taverniers. On se pose aussi la question de la pratique de la sorcellerie aujourd'hui, et de ce que veut dire être une sorcière en 2024.
📚 Le mystère Naïa, une sorcière à Rochefort-en-Terre, 2023, éditions Coop Breizh..
💥 Chanson de générique de début : Penn Sardin, par la chorale féministe Meufs!
💥 Chanson de générique de fin : L'hymne des femmes, par la chorale de femmes Boobs et Gambettes, de #Locquénolé (Finistère nord).
(Pour rappel : Breton·ne·s et féministes veut explorer les féminismes en Bretagne, décentraliser les paroles, écouter les concerné.e.s. Il est réalisé par Aurélie Fontaine, journaliste, autrice et consultante en égalité femmes-hommes. Retrouvez-moi pour discuter de l'épisode du jour sur Instagram ou sur Facebook !)
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Aujourd'hui, pour ce 60ème épisode, je m'entretiens avec Coralie Martin, la réalisatrice du film Désir et rébellion - L'art de la joie, de Goliarda Sapienza.
C'est pendant le confinement que Coralie Martin, installée depuis peu à Douarnenez, dans le Finistère sud, a découvert l'oeuvre de l'écrivaine sicilienne Goliarda Sapienza. Une rencontre avec ce roman majeur, L'art de la joie, qui lui a redonné l'envie de réaliser des documentaires.Goliarda Sapienza est née en 1924, dans une famille socialiste anarchiste. Ecrivaine, mais aussi comédienne, son talent d'actrice était qualifié d'absolu, de terrifiant, et superbement naturel. Elle a publié 4 romans de son vivant, et est morte en 1996. Ce n'est que quelques mois plus tard que l'art de la joie sera publié.
Avec Coralie Martin nous parlons donc de ce roman d'émancipation féminine, de ce que Goliarda Sapienza a bouleversé chez elle et chez tant d'autres femmes.
Un échange sur les joies de la colère, de l'engagement, de l'émancipation et de la rébellion.🎧 À écouter également sur toutes les autres plateformes de podcasts (Spotify, Deezer, Apple podcast, Podcastics etc).
💥 Chanson de générique de début : Penn Sardin, par la chorale féministe Meufs!
💥 Chanson de générique de fin : L'hymne des femmes, par la chorale de femmes Boobs et Gambettes, de #locquénolé (29).
Dates de diffusion du film :
déjà disponible sur le site internet de Artediffusion télé sur ARTE le 24 janvier à 22h20samedi 3 février à 11h au cinéma Le Club de Douarnenezsélectionné au Sguardi Altrove Film Festival - International Women's Film Festival en Mars 2024.(Pour rappel : Breton·ne·s et féministes veut explorer les féminismes en Bretagne, décentraliser les paroles, écouter les concerné.e.s. Il est réalisé par Aurélie Fontaine, journaliste, autrice et consultante en égalité femmes-hommes. Retrouvez-moi pour discuter de l'épisode du jour sur Instagram ou sur Facebook !)
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Aujourd'hui, pour ce 59 ème épisode, je m'entretiens avec la réalisatrice finistérienne Nicole Le Garrec. En 1980, elle tourne, avec son mari Félix Le Garrec, le long-métrage Plogoff, des pierres contre des fusils.
En France, à cette époque, les documentaires sont rares au cinéma mais celui-ci rencontre tout de suite le succès. 40 ans plus tard, il est d'ailleurs restauré et en mai 2019 il est sélectionné à Cannes, dans la catégorie des films dédiés au patrimoine.
C'est le premier film produit et réalisé en Bretagne a y être sélectionné. En 2020, il ressort également au cinéma, toujours dans sa version restaurée.Le documentaire de Nicole Le Garrec commence en février 1980, quand les forces de l'ordre entrent à Plogoff, à la pointe du Cap Sizun, afin d'assurer une enquête d'utilité publique préalable au lancement des travaux d'une centrale nucléaire. La volonté de construire cette centrale et cette enquête provoquent de très fortes contestations et manifestations, des barrages sont édifiés, des violences ont lieu entre manifestants, manifestantes et forces de l'ordre.
Au coeur de cette lutte, il y a les femmes de Plogoff. Et c'est de cela dont on parle avec Nicole Le Garrec car ce podcast, c'est aussi archiver, rendre visible le matrimoine culturel, historique, cinématographique breton.
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💥 Chanson de générique de début : Penn Sardin, par la chorale féministe Meufs!
💥 Chanson de générique de fin : L'hymne des femmes, par la chorale de femmes Boobs et Gambettes, de #locquénolé (29).
À lire également : l'ouvrage de Renée Conan et Annie Laurent "Femmes de Plogoff", aux éditions La Digitale.
(Pour rappel : Breton·ne·s et féministes veut explorer les féminismes en Bretagne, décentraliser les paroles, écouter les concerné.e.s. Il est réalisé par Aurélie Fontaine, journaliste, autrice et consultante en égalité femmes-hommes. Retrouvez-moi pour discuter de l'épisode du jour sur Instagram ou sur Facebook !)
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Aujourd'hui, pour ce 58 ème épisode, je m'entretiens avec Sylvie Longuet, militante féministe pour le droit des mères isolées et précaires. Sylvie a rejoint l'association féministe La collective des mères isolées et lutte également sur les réseaux sociaux, où elle témoigne de son quotidien et documente scientifiquement, études et données chiffrées à l'appui, sur les situations de précarité dans lesquelles beaucoup de mères seules se retrouvent.
Pour rappel, selon l'INSEE, 34,5% des familles monoparentales vivent sous le seuil de pauvreté. Seuil de pauvreté qui est fixé en France à 1 102 euros par mois. Et dans plus de 4 cas sur 5, ce sont les femmes qui sont à la tête de ces foyers.
Via son compte Sylvie Longuet milite donc pour que ces paroles soit rendues visibles, soient écoutées, par les pouvoirs publics en général, et en particulier dans les groupes féministes, où l'on entend encore peu ces voix là.⚡Sylvie Longuet réalise par ailleurs Le podcast de la Gazette, tient une newsletter (accessible depuis son profil Insta @la_gazette_de_silvie). Elle a également écrit un recueil : Fragment(h)é.
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💥 Chanson de générique de début : Penn Sardin, par la chorale féministe Meufs!
💥 Chanson de générique de fin : L'hymne des femmes, par la chorale de femmes Boobs et Gambettes, de #locquénolé (29).
PS : Oui, la Normandie n'est pas en Bretagne mais pour cet épisode, je fais une exception :-).
[Pour rappel : Breton·ne·s et féministes veut explorer les féminismes en Bretagne, décentraliser les paroles, écouter les concerné.e.s. Il est réalisé par Aurélie Fontaine, journaliste, autrice et consultante en égalité femmes-hommes. Retrouvez-moi pour discuter de l'épisode du jour sur Instagram ou sur Facebook !
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Aujourd'hui, pour ce 57 ème épisode, nous parlons matrimoine breton, sur les traces de Louise Bodin, militante féministe rennaise des années 1900. Mon podcast explore les féminismes contemporains en Bretagne mais veut aussi archiver ce matrimoine régional historique, militant, scientifique et culturel.
Je suis donc allée à la rencontre de l'association Histoire du féminisme à Rennes, qui veut elle aussi diffuser l'histoire locale des luttes pour les droits des femmes. Cette association féministe organise des conférences, intervient en milieu scolaire, publie des travaux universitaires et réalise aussi des visites guidées féministes dans la ville. Sur l'histoire à Rennes du planning familial, du Mouvement pour la liberté d'avortement et de la contraception, le MLAC et des figures du féminisme local.
J'ai donc assisté fin septembre à une déambulation sur l'histoire de Louise Bodin, pacifiste engagée, féministe, journaliste et militante communiste, qui a lutté au début des années 1900 pour l'égalité et la dignité des femmes. La visite guidée suit en particulier la biographie de Louise Bodin, La Bolchévique aux bijoux, écrite part l'universitaire rennaise Colette Cosnier, et publié en 1980. Sans ce livre, l'histoire de Louise Bodin serait vraisemblablement tombé dans l'oubli.
🎧 À écouter également sur toutes les plateformes de podcasts (Spotify, Deezer, Apple podcast, Podcastics etc).
⚡Pour aller plus loin : le livre Louise Bodin, la Bolchévique aux bijoux, de Colette Cosnier, aux @editionspuf Rennes. Les femmes s'en vont en lutte, histoire et mémoire du féminisme à rennes, 1965-1985, Lydie Porée et @patriciagodardhfr, aux @editionsgoater.
💥 Chanson de générique de début : Penn Sardin, par la chorale féministe Meufs!
💥 Chanson de générique de fin : L'hymne des femmes, par la chorale de femmes Boobs et Gambettes, de #locquénolé (29).
[Pour rappel : Breton.ne.s et féministes veut explorer les féminismes en Bretagne, décentraliser les paroles, écouter les concerné.e.s. Il est réalisé par Aurélie Fontaine, journaliste, autrice et consultante en égalité femmes-hommes. Retrouvez-moi pour discuter de Histoire du féminisme à Rennes sur Instagram ou sur Facebook !].
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Aujourd'hui, pour ce 56ème épisode vous allez entendre le témoignage de Tristan Brisset, un menuisier de Morlaix, qui porte quotidiennement et depuis trois ans, un kilt de travail et des jupes, dans sa vie privée.
Il nous raconte ce qui lui plait dans le fait d'en porter, le regard des autres, que lui personnellement ne trouve pas particulièrement pesant. Nous nous sommes également questionné.e.s sur la notion de virilité versus un vêtement dit de femmes, qu'un homme ne devrait donc pas porter.
A Morlaix, dans le Finistère nord, Tristan Brisset voit de temps en temps des hommes porter des jupes et d'ailleurs peu de temps après notre entretien, il m'a envoyé un message pour me dire qu'il venait d'en livrer une à un restaurateur de la ville.Chanson de générique de début : Penn Sardin, par la chorale féministe Meufs!
Chanson de générique de fin : L'hymne des femmes, par la chorale de femmes Boobs et Gambettes, de Locquénolé (29).Pour aller plus loin : mon livre jeunesse anti-sexiste Ce que peuvent les garçons, paru aux éditions Goater. Un des portraits est consacré à Romain Granger, le créateur de la marque Sous les jupes des hommes.
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Aujourd'hui, pour ce premier épisode de la saison 4 de Breton.ne.s et féministes, je reçois l'écrivaine Maaï Youssef, récemment installée près de Saint-Brieuc, d'où est originaire une partie de sa famille.
Maaï est franco-egyptienne, autrice et chercheuse en sociologie politique. Avec son amie journaliste et scénariste Lucille Dupré, elles ont entamé une correspondance écrite autour de ce qu'elles vivaient alors : la dépression post-partum avec deux enfants en bas âge pour l'une, les multiples grossesses arrêtées pour l'autre.
Jours après jours, pendant tout un hiver, Maaï et Lucille échangent et écrivent sur la fatigue, la solitude, la liberté et l'absence de liberté, l'envie de s'enfuir, les joies aussi.
Cet essai raconte donc la maternité avec franchise et honnêteté.Avec Maaï, nous avons surtout parlé d'écriture. Du rapport à l'écriture posée, imprimée, qui reste, de l'écriture comme soin, pour soi mais aussi dans son rapport à l'autre, de comment on accueille des écrits, une parole, que l'on a pas toujours envie d'entendre. Et on parle aussi évidemment d'amitiés féminines, de sororité.
🎧 Vous pouvez également écouter cet épisode sur toutes les autres plateformes d'écoutes (Spotify, Deezer, Apple podcast, Podcastix etc).
✨ Nouveauté : la chanson de générique de fin a changé. Il s'agit de l'hymne des femmes, chanté par la chorale Boobs and Gambettes de #Locquénolé (Finistère).
La chanson du début reste la même : Penn Sardin, par la chorale féministe Meufs !
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Aujourd'hui, pour le dernier épisode de la saison 3, je rencontre Clotilde, qui tient la librairie itinérante LGBT et féministe Les Guérillères. Avec sa camionnette aux mille livres, elle sillonne les monts d'Arrée, dans le Finistère, mais aussi le reste de la Bretagne.
Là, notre discussion a eu lieu à Locquénolé, toujours dans le Finistère. Clotilde y vient tout l'été, lors des marchés nocturnes du mercredi. Nous sommes donc devant son fourgon, au milieu du brouaha du marché et non loin du camion de glace, dont vous entendrez parfois le moteur.
Avec Clotilde, nous avons parlé de sa librairie bien sûr, de l'importance de l'itinérance en milieu rural, notamment comme lieu identifié, comme lieu de rencontre et de littérature LGBT, encore trop invisibilisée.Chanson : Penn Sardin par la chorale féministe Meufs !
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Aujourd'hui, pour cet avant-dernier épisode de la saison 3 du podcast, je discute avec Chantal et Annie, deux amies finistériennes de longue date, qui ont la soixantaine. Je donne leur âge parce-que dans cette discussion cela a de l'importance.
Elles reviennent sur le mouvement féministe des années 1970, sur leur propre cheminement, sur leur prise de conscience face au patriarcat. Elles parlent aussi de ce qu'elles mettent aujourd'hui en place dans leurs vies, d'éducation, de maternité et de regret maternel, à un âge où leurs enfants sont déjà adultes.
On a aussi discuté âgisme, en particulier quand on est femme et qu'on a pas - plus - envie de se taire.Chanson : Penn Sardin par la chorale féministe Meufs !
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Aujourd'hui, pour ce 52ème épisode, nous allons parler de la résistante communiste et trégorroise Madeleine Marzin. Parce-que Bretonnes et féministes c'est aussi visibiliser le matrimoine historique breton, qu'il soit féministe ou non.
Il s'agit donc d'un entretien avec Alain Prigent, ancien professeur d'histoire à Lannion, dans les Côtes d'Armor et auteur de travaux sur la résistance communiste et les mouvements sociaux. Il a écrit une biographie de Madeleine Marzin, publiée à l'automne dernier aux éditions Manifeste.
Madeleine Marzin participe au réseau de résistance féminine communiste, pendant la seconde guerre mondiale. À Paris, pendant l'occupation, elle organise la mobilisation des femmes contre le rationnement. Arrêtée puis condamnée à mort en 1942, elle réussit à s'échapper. En 1944, elle devient responsable de l'Union des femmes françaises, dans l'est de la France. C'est à ce moment là qu'elle participe à la libération de Nancy.
Militante syndicaliste, elle est aussi l'une des premières femmes à être élue députée après-guerre, dans les 19ème et 20ème arrondissements de Paris.Dans l'entretien, Alain Prigent parle d'une correspondance que Madeleine Marzin a entretenu avec Renée Guilloux. Je voulais préciser ici qui était Renée Guilloux. Donc elle est professeure de lettres et aussi l'épouse de l'écrivain Louis Guilloux. Ce dernier a gardé les lettres que se sont écrits les deux femmes, devenues de précieuses archives. Dans ces lettres, elles questionnent les conditions des femmes et dès les années 1920, militent pour l'avortement. Et évidemment, nous allons aussi en parler dans cet épisode.
Désolée pour la qualité sonore de cet épisode. Suite à un souci technique, l'enregistrement a dû être réalisé par téléphone.
Chanson : Penn Sardin par la chorale féministe Meufs!
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Pour cet épisode #51, nous sommes en compagnie de Priscilla Zamord, du collectif Front de mères Rennes, pour discuter Braquage de la fête des mères.
💫 Le collectif le Front de mères réinvente cette journée patriarcale et capitaliste, pour la transformer en sororité et engagement, en particulier auprès des mères racisées des quartiers populaires.
Avec l'élue écologiste de Rennes on parle de santé mentale et raciale, de réappropriation de l'espace public, de militantisme, d'éco-anxiété et de peur de l'extrême-droite.
🌟 Le braquage de la fête des mères aura donc lieu les samedi 3 et dimanche 4 juin à Rennes. Quartier Maurepas, sur la grande place derrière le pôle associatif, au 32 rue de la Marbaudais.
👑 Pour rappel, le collectif Front de mères est né à Bagnolet avec Fatima Ouassak, autrice de La puissance des mères et Pour une écologie pirate.
🎧 L'épisode 9 (en écoute via le lien en bio et sur toutes les plateformes) était justement un entretien avec Priscilla et Fatima, sur la politisation du rôle des mères racisées dans les quartiers populaires.
👉🏽 Priscilla Zamord est rennaise et martiniquaise, élue écologiste à Rennes. Elle a co-fondé une association d’insertion par la culture, La Distillerie, présente dans les quartiers populaires de fort de France et à Rennes. Cette militante est aussi à l’origine de la création de la belle déchette, une ressourcerie rennaise.
👉🏽 Fatima Ouassak est politologue. Son livre, elle l'a écrit en tant que mère, que militante, que fille d’émigrés marocains, que fille d’ouvrière, et qu’habitante de Bagnolet. Elle gère une organisation féministe, le réseau classe / genre / race et a co-fondé le Front de mères, le premier syndicat de parents des quartiers populaires.
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Il s'agit ici de l'enregistrement d'une rencontre avec Amandine Dhée, écrivaine féministe et comédienne, à l'occasion de sa tournée bretonne pour son dernier livre Sortir au jour.
La discussion a eu lieu au café-librairie Les Déferlantes, à Morlaix, dans le Finistère, et c'est Lénaïg Jézequel, la propriétaire de la librairie, qui la recevait.
Dans Sortir au jour, au travers d'une correspondance avec une thanatopractrice, Amandine Dhée questionne son rapport à la mort. C'est aussi l'histoire d'une rencontre et d'une transmission, de ce que l'autrice transmet à ses enfants et de ce qu'on lui a transmis elle, enfant.
Elle parle également d'angoisses, de la peur de perdre, notamment depuis qu'elle est mère. Du confinement aussi, du rapport aux corps, vivants et morts, pendant cette période.
Lors de cette rencontre, Amandine Dhée évoque aussi d'autres de ses livres. La femme brouillon, sur la culpabilité maternelle, de comment s'en défaire, ou tout du moins essayer de s'en défaire. Elle parle aussi de son livre A mains nues, sur la question du désir des femmes tout au long de leur vie.
Bref, des écritures intimes, pour une rencontre passionnante.
Chanson : Penn Sardin, par la chorale féministe Meufs !
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Pour ce 49ème épisode, j'ai rencontré trois membres du collectif rennais La Bulle. Ce collectif, créé en 2019, accueille les enfants quand leurs parents participent à des manifestations, à des réunions d'associations, de collectifs ou de tout évènement militant. La Bulle est aussi présente sur certains festivals.
Les parents peuvent ainsi avoir un espace pour militer, s'engager, tout en ayant du relai, et peuvent aussi aller manifester sans craindre, pour leurs enfants, les violences policières.
Les enfants eux jouent, dessinent, écoutent des histoires, avec des adultes pour qui s'occuper d'eux est un acte militant, au même titre qu'aller manifester.
Avec Mélina, Martin et Candice, on parle donc de tout ça, de la prise en compte de la place des parents, et en particulier des mères, des enfants, dans le militantisme. On discute aussi des différentes manières de s'engager, d'éducation collective, de solidarité et de relai et de mères isolées.
Chanson : Penn Sardin par la chorale féministe MEUFs !
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🔥 Dans ce 48ème épisode, on parle d'agisme et de vieillesse avec Lou Millour, militante féministe qui a monté le festival Kozh, qui veut dire, vieille et vieux en breton.
🎙 Dans cet entretien on discute de transmission, de mémoire, de domination, et de l'intime bien sûr, qui est partout et tout le temps évidemment politique.
💫 Lou présente aussi certaines des personnes présentes pendant ces journées. Des penseuses, des universitaires, des championnes de haches de 70 ans, des profs d'aérobic et des musiciennes.
👑 Voici le topo du festival, qui a lieu à Concarneau, du 29 avril au 7 mai.
" Un festival pour analyser et déconstruire l’âgisme, cette discrimination voire cette violence exercée par la société dès qu’on a passé l’âge…
Kozh pour désigner les discriminations en lien avec l’âge, les oppressions qui, dans notre société, frappent les femmes de plein fouet.
Crèmes liftantes, appels au botox, standards de beauté vingtenaires, représentativité zéro au cinéma, clichés sur la ménopause… difficile de passer le cap de la cinquantaine, voire avant, sans plonger dans un tourbillon d’angoisses créées de toutes pièces par la société patriarcale".Chanson Penn Sardin par la chorale féministe Meufs!
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Pour ce 47 ème épisode, il s'agit de l'enregistrement de la rencontre avec Marie Barbier, co-fondatrice de la revue trimestrielle La Déferlante. C'est Lénaïg Jézequel, la propriétaire du café-librairie Les Déferlantes, à Morlaix, qui la recevait.
Dans cet entretien, vous pourrez entendre l'histoire de la création de cette revue, sa fabrication, ou encore toutes les questions que se pose la rédaction pour être la plus intersectionnelle et inclusive possible. Marie Barbier parle ainsi de leur charte d'écriture égalitaire, de l'importance de l'iconographie et de l'attention portée à qui écrit et pour qui.
Chanson Penn Sardin par la chorale féministe Meuf's !
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Dans ce 46ème épisode, nous discutons avec Catherine Boyen, la directrice de la station biologique de Roscoff, dans le Finistère nord. Chercheure en biologie marine , et plus particlèrement en phycologie, l'étude des algues, elle est donc à la tête de cette station depuis 2019.
Une première à Roscoff puisqu'elle est la première femme à diriger ce laboratoire, créé il y a 150 ans.Avec Catherine Boyen nous avons parlé de féminisme bien sûr, de plafond de verre, de parité, de quotas, de syndrome de l'impostrice, de réunions en non-mixité, et aussi de ce qu'elle met en place dans son travail, grâce à son statut de directrice, pour tenter de réduire les inégalités professionnelles entre les femmes et les hommes.
Pour écouter cet épisode, c'est soit via le lien en bio, soit sur votre plateforme d'écoute préférée (Spotify, Deezer, Apple podcast etc).
Chanson du podcast : Penn Sardin, par la chorale féministe MEUF's !
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