Episódios

  • Nouvelle avancée sur le front de la confidentialité des données : Google annonce l’arrivée d’un système de chiffrement de bout en bout pour Gmail, destiné dans un premier temps aux utilisateurs professionnels. Une évolution notable, qui ambitionne de simplifier l’accès à une messagerie sécurisée, jusque-là réservée aux initiés du protocole S/MIME et à ses fameux certificats X.509. Mais attention, on parle ici d’un chiffrement “E2EE” à la sauce Google. Car si le message est bien chiffré et déchiffré en local, sur les appareils des utilisateurs, la gestion des clés de chiffrement reste entre les mains de la firme de Mountain View.


    Alors, comment ça marche ? Tout commence lorsque l’utilisateur clique sur l’option de chiffrement dans son interface Gmail. Son navigateur chiffre alors le message avant l’envoi, grâce à une clé symétrique temporaire générée par un serveur baptisé KACL – pour Key Access Control List. Ce serveur, hébergé chez Google, fournit la clé à la volée, juste pour cet envoi. Une fois parti, le message reste chiffré tout au long de son trajet, illisible par quiconque, sauf le destinataire. Ce dernier, pour en prendre connaissance, devra lui aussi se connecter à KACL et obtenir la même clé éphémère. Une fois le message déchiffré dans le navigateur, la clé est aussitôt effacée, limitant ainsi les risques de fuite.


    Côté sécurité, c’est un net progrès par rapport aux solutions antérieures, souvent complexes à mettre en œuvre. Mais peut-on vraiment parler de chiffrement de bout en bout ? Pas si sûr. Comme le souligne Ars Technica, tant que Google contrôle le serveur qui délivre les clés, le géant californien pourrait, théoriquement, accéder aux messages si une faille était exploitée. Julien Duplant, responsable produit chez Google Workspace, se veut rassurant. Selon lui, “Gmail n’a jamais accès à la clé. Jamais. Et les contenus restent toujours inaccessibles aux serveurs de Google.” Une promesse qui devra être tenue, car dans un monde où la confidentialité numérique devient un critère central, les utilisateurs attendent désormais plus que des engagements techniques : ils veulent des garanties concrètes.

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  • C’est une alerte glaçante que la police française a lancée le 24 mars, via une vidéo diffusée sur le réseau X. Elle y dénonce une nouvelle forme de communication codée utilisée par des réseaux pédocriminels sur TikTok. Le symbole en question ? Un simple émoji pizza au fromage . Derrière cet apparent clin d’œil innocent, se cache en réalité une signification bien plus sombre : “cheese pizza” donne, en anglais, les initiales C.P., également celles de “child porn”.


    Cette stratégie, déjà signalée par les autorités australiennes en début d’année, permet à certains comptes de passer sous les radars. Ces profils affichent dans leur pseudo l’émoji incriminé et publient des images de jeunes filles, souvent mineures, dans des postures ambiguës. Des contenus à la frontière de la légalité, mais qui servent souvent de porte d’entrée vers d’autres plateformes, comme Telegram, où des images pédopornographiques payantes circulent en toute impunité.


    Et pourtant, Telegram avait rejoint fin 2024 le programme de lutte contre les contenus illégaux de l’ONG Internet Watch Foundation. Un engagement qui reste visiblement insuffisant face à l’ampleur du phénomène. Selon François Debelle, de la plateforme Jonas qui lutte contre la pédocriminalité, « ces individus avancent masqués ». Ils utilisent tout un lexique visuel codé pour contourner les algorithmes de modération : triangle bleu pour signaler une attirance envers les garçons, cœur rose pour les filles, papillon violet pour les très jeunes enfants… Des symboles repérés dès 2007 par un rapport du FBI, révélé plus tard par WikiLeaks.


    Le danger, c’est que ces profils restent visibles et accessibles à tous, notamment aux plus jeunes. En publiant des images volées ou extraites d’autres réseaux, certains comptes TikTok construisent une vitrine “tolérable”, avant d’attirer des utilisateurs vers des canaux privés où les contenus deviennent beaucoup plus explicites – et clairement illégaux. La police rappelle dans sa vidéo que la simple détention d’images pédopornographiques peut entraîner jusqu’à sept ans de prison et 100 000 euros d’amende. Une réalité que beaucoup ignorent. Elle invite également les internautes à signaler tout comportement suspect via la plateforme Pharos, spécialisée dans la cybersurveillance. Car oui, Internet ne doit jamais devenir un terrain de chasse pour les prédateurs. Et aujourd’hui plus que jamais, les symboles les plus banals peuvent cacher les intentions les plus graves.

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  • Estão a faltar episódios?

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  • Accrochez-vous à votre smartphone, car la prochaine génération d’iPhone pourrait bien vous coûter (beaucoup) plus cher. Jusqu’à 40 % de hausse sur certains modèles ! En cause, une décision politique venue tout droit de Washington. Conformément à ses promesses de campagne, le président américain Donald Trump a annoncé une hausse massive des droits de douane sur les produits importés de Chine. Une mesure choc, qui fait trembler les marchés financiers et pourrait avoir des conséquences directes sur le portefeuille des consommateurs.


    Parmi les produits emblématiques visés : l’iPhone. Aujourd’hui encore, les smartphones d’Apple sont en grande partie assemblés en Chine, dans les usines du géant Foxconn. Or, si la taxe douanière de 54 % évoquée par la Maison-Blanche venait à s’appliquer, la facture grimperait en flèche. Selon l’agence Reuters, un iPhone 16 Pro Max, vendu actuellement 1599 dollars dans sa version 1 To, pourrait atteindre près de 2300 dollars. Même le modèle de base, aujourd’hui affiché à 799 dollars, franchirait allègrement les 1100 dollars. Une telle hausse remettrait sérieusement en cause l’attractivité tarifaire d’Apple sur son propre marché domestique.


    Et ce n’est pas tout : l’image du géant californien pourrait aussi en prendre un coup. Déjà fragilisée en Chine par les tensions géopolitiques, la marque à la pomme est désormais prise en étau entre deux puissances. En Bourse, l’effet ne s’est pas fait attendre : Apple a perdu 9,3 % en une seule journée, le 3 avril. Une chute record depuis la crise du Covid. Pour Apple, cette situation pose une question stratégique majeure : peut-elle encore dépendre autant de la Chine ? Le groupe a commencé à déplacer une partie de sa production vers l’Inde et le Vietnam. Mais ces pays ne disposent pas encore des infrastructures nécessaires pour prendre le relais à grande échelle. Et l’administration américaine envisage aussi des droits de douane, certes plus faibles, sur ces nouveaux territoires.


    Malgré les tentatives de séduction — Tim Cook a personnellement contribué au financement de l’investiture de Trump, et Apple a promis 500 milliards d’investissements sur le sol américain — le président n’a pas fléchi. Alors, quelle stratégie pour la firme de Cupertino ? Apple pourrait choisir de répercuter la hausse sur ses clients… ou absorber une partie du choc, en réduisant ses marges, en négociant avec ses sous-traitants, ou les deux. Ce qui est sûr, c’est que les droits de douane sont entrés en vigueur le 9 avril, et qu’Apple doit décider vite.

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  • Retour sur un épisode marquant de mai 2024 : les violentes émeutes qui ont secoué la Nouvelle-Calédonie. Quatre morts, dont un jeune gendarme de 22 ans, et un territoire à cran. Face à l’ampleur de la crise, le Gouvernement français avait dégainé deux mesures radicales : l’instauration de l’état d’urgence… et le blocage pur et simple de TikTok.


    La plateforme, selon les autorités, aurait facilité la coordination des troubles. Le haut-commissaire de la République, Louis Le Franc, a alors invoqué des « circonstances exceptionnelles » pour justifier cette coupure numérique. Un fondement juridique ancien, hérité de la Première Guerre mondiale, mais immédiatement contesté. Des associations, dont La Quadrature du Net, ont dénoncé une atteinte « disproportionnée à la liberté d’expression ». Presque un an plus tard, le Conseil d’État a tranché. Dans une décision rendue le 1er avril 2025, la plus haute juridiction administrative encadre strictement le recours à ce type de censure. Oui, il est possible de bloquer un réseau social. Mais à trois conditions. Primo : l’existence d’événements d’une gravité exceptionnelle. Secundo : l’impossibilité de recourir immédiatement à des moyens moins attentatoires aux libertés. Tertio : la limitation dans le temps, le blocage ne pouvant durer que le temps de trouver une solution alternative.


    Car les enjeux sont de taille. Le Conseil d’État rappelle que le blocage d’une plateforme en ligne touche à plusieurs libertés fondamentales : expression, vie privée, libre entreprise… Or, en Nouvelle-Calédonie, si l’urgence était avérée, la durée indéterminée du blocage – conditionnée à la seule « persistance des troubles » – a été jugée excessive, et donc illégale. En réalité, la mesure n’a pas produit les effets escomptés. Au lieu de freiner la circulation des contenus, elle a provoqué une ruée vers les VPN. Chez Proton VPN, les inscriptions calédoniennes ont explosé de 2 500 %. Du jamais vu. Un porte-parole dénonçait alors « une évolution inquiétante », pointant une tendance croissante à la censure, même en démocratie. Un précédent qui fait désormais jurisprudence. Et un rappel : même en période de crise, l’État de droit continue de s’imposer aux décisions de l’exécutif.

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  • Et si l’avenir des réseaux sociaux passait par… la déconnexion ? Face à TikTok, Instagram ou Snapchat et leur cocktail addictif de publicités, de contenus sans fin et d’interactions souvent agressives, une plateforme entend jouer la carte de la sobriété numérique : son nom, seven39.


    Ici, pas question de rester en ligne des heures durant. L’accès est limité à une tranche bien précise : de 19h39 à 22h39, heure de la côte Est américaine. Une fenêtre de trois heures, pas une minute de plus. L’idée, selon son créateur Mark Lyons, est de recréer l’excitation d’un moment partagé, comme à l’époque des débuts d’internet : « Après l’école, on allait en ligne, on jouait, on échangeait, puis tout le monde se déconnectait. » Dans cette bulle temporelle, les règles sont simples : pas d’algorithme de recommandation, pas de fil personnalisé. Les publications défilent dans l’ordre chronologique, avec une interface minimaliste sur fond violet, qui rappelle les premiers forums en ligne. Chaque post est limité à 200 caractères. Impossible de republier ou de citer, on peut juste aimer, répondre ou suivre. Et les pseudonymes sont rois.


    Une autre originalité : si vous tentez d’accéder à seven39 en dehors des horaires, une fenêtre s’affiche, presque comme un rappel à l’ordre : « Les réseaux sociaux sont meilleurs quand nous sommes tous en ligne ensemble. Pas de scroll infini. Pas de FOMO. Juste trois heures de plaisir chaque soir. » Mais cette vision alternative a ses limites. Le créneau unique ne convient pas à tout le monde, surtout avec le décalage horaire. La communauté reste confidentielle — 3 000 membres à peine — et certaines soirées peuvent sembler bien calmes. De plus, tout repose sur les épaules de Mark Lyons, posant la question de la viabilité technique à long terme. Et si la plateforme attire plus de monde, il faudra aussi gérer la modération avec rigueur.

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  • Elon Musk continue d’explorer les frontières du possible avec Neuralink, l’une de ses nombreuses entreprises. Après son implant cérébral N1, conçu pour permettre aux personnes paralysées de contrôler un ordinateur par la pensée, il s’attaque désormais à la cécité avec son nouveau projet, Blindsight.


    L’objectif ? Redonner une forme de vision aux personnes totalement aveugles, à condition que leur cortex visuel soit intact. Blindsight fonctionne grâce à un réseau de microélectrodes implanté directement dans le cerveau. Ces capteurs stimulent les neurones en interprétant des images captées par une caméra externe. Selon Neuralink, cette technologie pourrait permettre aux patients de percevoir des formes et des objets, même si, dans un premier temps, la résolution resterait limitée. Elon Musk compare ce rendu aux graphismes rudimentaires des jeux Atari, mais promet une évolution vers une vision surpassant même l’œil humain, avec des capacités en infrarouge ou ultraviolet dignes d’un personnage de science-fiction.


    Le 30 mars, le milliardaire a annoncé que des tests sur des primates avaient donné des résultats encourageants, affirmant vouloir poser un premier implant sur un patient humain d’ici la fin de l’année. Mais cette annonce suscite autant d’enthousiasme que de scepticisme. Les essais de l’implant N1 sur des singes ont été critiqués pour leur manque d’éthique, et certains experts doutent de la viabilité scientifique de l’approche de Neuralink. Une étude de l’université de Washington souligne notamment que la technologie ne fonctionne pas comme prévu, les électrodes n’étant pas capables de générer des “pixels” de vision comme le suppose l’entreprise. Alors, révolution médicale ou illusion futuriste ? Si Neuralink parvient à prouver l’efficacité de son implant sur l’homme, cela marquera un tournant majeur. Mais pour l’instant, les promesses restent suspendues à des résultats concrets.

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  • C’est officiel ! Après des mois de rumeurs et d’analyses, Nintendo lève enfin le voile sur sa nouvelle console. La Nintendo Switch 2 débarquera le 5 juin 2025, avec une ambition claire : poursuivre l’héritage d’une machine vendue à 150 millions d’exemplaires, rien de moins que la troisième console la plus populaire de tous les temps.

    Mais qui dit nouvelle génération dit aussi hausse de prix. La version de base sera commercialisée à 469,99€, et un pack incluant Mario Kart World en version numérique grimpera à 509,99€. Les précommandes ouvriront dès le 8 avril. La Nintendo Switch 2 se dote d’un écran de 7,9 pouces, affichant du 1080p en 120 images/seconde avec compatibilité HDR. Une avancée notable pour une console hybride. Côté connectique, deux ports USB-C font leur apparition, et l’espace de stockage interne grimpe à 256 Go, avec une lecture plus rapide. Petite contrainte toutefois : seuls les cartes microSD Express seront compatibles.


    Le nouveau dock permet de jouer sur un téléviseur en Ultra HD 4K (2160p), une première pour une console Nintendo. Il intègre aussi un ventilateur, conçu pour assurer des performances optimales. Grande nouveauté : la fonction GameChat, qui permet de discuter avec d’autres joueurs directement depuis la console grâce à un micro intégré avec réduction de bruit. Autre innovation, les joy-con magnétiques, offrant une prise en main améliorée et un mode souris pour certains jeux. Un bouton C dédié au chat fait aussi son apparition. Bonne nouvelle pour les joueurs : la Nintendo Switch 2 sera rétrocompatible avec la plupart des jeux de la première génération. Autrement dit, vous pourrez relancer votre Breath of the Wild sans souci. Mais bien sûr, de nouveaux titres exclusifs arrivent, à commencer par Mario Kart World, un jeu plus ouvert et jouable jusqu’à 24 joueurs.


    Parmi les autres jeux annoncés :

    Elden Ring, Street Fighter 6, FC 25, Hogwarts Legacy (avec contrôle de la baguette via les joy-con), Cyberpunk 2077, Final Fantasy VII Remake, Borderlands 4 et Civilization VII.


    À l’image des consoles concurrentes, Nintendo proposera des mises à jour optimisées pour ses anciens titres. Zelda Breath of the Wild et Tears of the Kingdom profiteront ainsi d’un meilleur framerate, du HDR et d’une meilleure résolution. En clair, Nintendo frappe fort avec cette Switch 2, en améliorant l’expérience sans révolutionner sa formule gagnante. Reste à voir si le public répondra présent…

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  • Ubisoft, géant du jeu vidéo français, navigue en eaux troubles. Entre chute de sa valeur boursière, retards de production, ventes en berne et un procès pour harcèlement, l’éditeur a traversé une période critique. L’échec commercial de Star Wars Outlaws, lancé l’an dernier, a symbolisé ces difficultés. Heureusement, Ubisoft a pu s’appuyer sur ses licences phares, comme Assassin’s Creed, pour attirer un acteur majeur de l’industrie : Tencent.


    Depuis plusieurs mois, des rumeurs circulaient sur un rapprochement entre Ubisoft et le géant chinois. Elles se confirment aujourd’hui avec l’annonce d’un investissement massif de Tencent, qui prend une participation de 10 % au capital et 25 % dans une nouvelle entité regroupant les équipes de développement des plus grandes franchises. Yves Guillemot, cofondateur et PDG d’Ubisoft, salue une étape clé : « Cette alliance marque un tournant dans notre transformation. Elle nous permettra d’être plus agiles et ambitieux. »


    L’objectif ? Améliorer la qualité des jeux solo et accélérer le développement des expériences multijoueur, avec une publication plus régulière de contenus. Un souffle financier bienvenu pour Ubisoft, qui pourra aussi se concentrer sur d’autres licences comme Ghost Recon et The Division. Pour Tencent, cet investissement s’inscrit dans sa stratégie d’expansion à l’international. Le président du groupe, Martin Lau, affiche son enthousiasme : « Nous avons confiance en la vision créative d’Ubisoft. Nous voyons un énorme potentiel pour développer ces franchises sur le long terme et offrir de nouvelles expériences aux joueurs. » Cette alliance pourrait bien permettre à Ubisoft de conquérir le marché asiatique, un territoire clé dans l’industrie du jeu vidéo.

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  • Depuis plusieurs années, les smartphones ont remplacé les tickets papier dans les transports en commun. À Toulouse, plus de 150 000 validations mensuelles se font déjà via l’application Tisséo. Mais depuis le 17 mars, une nouveauté vient bousculer les habitudes : les voyageurs peuvent désormais acheter leurs titres de transport… en cryptomonnaie. Tisséo devient ainsi le premier opérateur européen à intégrer cette solution. « Nous expérimentons une nouvelle option pour les détenteurs de cryptomonnaies, désireux d’utiliser les dernières technologies sans compromis sur la qualité de service », explique Sacha Briand, adjoint au maire de Toulouse et membre du comité syndical de Tisséo Collectivités.


    Concrètement, les usagers peuvent payer leur pass 10 trajets, abonnement 31 jours, ticket Planète et ticket Événement via Bitcoin, Ethereum et d’autres Altcoins, en plus du paiement classique par carte bancaire. Pour l’instant, cette option est réservée aux utilisateurs Android. Si la municipalité vante une avancée technologique, l’initiative fait débat. Certains saluent un pari audacieux sur l’avenir, mais d’autres dénoncent une décision contestable : « Payer en crypto pour un service public, c’est normaliser un système financier instable et énergivore », critique un usager sur X. D’autres jugent cette innovation peu prioritaire : « On aimerait surtout un réseau fiable et fonctionnel, avant de penser aux gadgets », ironise un utilisateur.

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  • Le géant de l’intelligence artificielle frappe encore fort ! Fin Mars, ChatGPT s’est enrichi d’une nouvelle fonctionnalité de génération d’images, suscitant un engouement immédiat. Mais derrière ces avancées spectaculaires, OpenAI brûle des milliards et reste très loin de la rentabilité. Selon Bloomberg, qui s’est procuré des informations sur les finances d’OpenAI, la société de Sam Altman dépense bien plus qu’elle ne gagne. Entre les puces IA hors de prix, les data centers et des salaires généreux, la start-up voit son cash fondre à vue d’œil. Résultat : pas de trésorerie positive avant 2029.


    D’ici là, l’entreprise espère atteindre un chiffre d’affaires colossal de 125 milliards de dollars. Mais aujourd’hui, elle en est encore loin : 3,7 milliards attendus en 2024, avec un triplement prévu en 2025 pour atteindre 11,6 milliards. OpenAI joue sur le long terme, avec des investisseurs prêts à suivre. Fin 2023, la société affichait une valorisation astronomique de 157 milliards de dollars, après plusieurs levées de fonds majeures. Alors, simple retard à l’allumage ou bulle financière ? Si OpenAI parvient à rentabiliser ses innovations et à réduire ses coûts, son pari pourrait être gagnant. Mais en attendant, l’IA a un prix… et il se compte en milliards !

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  • Myawaddy. Ce nom ne dit sans doute rien à la plupart des Français. Pourtant, cette ville frontalière de la Birmanie s'est imposée comme le cœur battant d’une industrie florissante : l’arnaque en ligne à l’échelle mondiale. Là-bas, d’immenses centres de cyberfraude sont dirigés par des seigneurs de guerre, exploitant des milliers de travailleurs forcés pour escroquer des victimes à travers le monde. Le documentariste chinois Wu Dong, qui enquête sur place, décrit un système bien rodé où ces travailleurs, souvent recrutés sous de faux prétextes ou kidnappés, sont contraints d’opérer des fraudes sophistiquées. Si la Chine reste la principale cible, l’Europe et l’Occident sont désormais dans le viseur, selon Courrier International.


    L’affaire a pris une dimension médiatique début janvier, lorsque Wang Xing, un acteur chinois, a été attiré par une fausse offre de tournage en Thaïlande. Une fois sur place, il est enlevé, clandestinement transporté à Myawaddy et forcé de travailler dans l’un de ces centres. Son sauvetage rapide, grâce à la police thaïlandaise alertée par sa compagne, reste une exception. Pendant ce temps, 174 familles chinoises cherchent toujours désespérément leurs proches disparus dans des circonstances similaires. Face au scandale, le colonel Saw Chit Thu, commandant d’une milice locale, a menacé d’exécuter les trafiquants d’êtres humains. Non pas par souci de justice, mais par crainte que l’affaire ne perturbe ce commerce lucratif sous contrôle des chefs de guerre locaux.


    Si ces fraudes existaient déjà, elles ont pris une ampleur inédite. Les centres de Myawaddy recrutent désormais des diplômés en master et doctorat pour concevoir des escroqueries hautement ciblées. Et avec l’essor de l’intelligence artificielle, les techniques de fraude atteignent un niveau effrayant. Imaginez : un parent reçoit un appel vidéo de son enfant demandant de l’aide. Sa voix, ses intonations, son visage sont parfaitement identiques… sauf qu’il ne s’agit que d’une imposture générée par IA. Cette montée en puissance exige des cybercriminels de plus en plus qualifiés. À son apogée, Myawaddy comptait 70 complexes, employant des milliers de personnes. Aujourd’hui, une dizaine de centres imposants subsistent, soigneusement isolés des zones habitées, le long de la rivière frontalière, prêts à être évacués en cas de danger.


    Mais derrière ces criminels, il y a des histoires humaines. Dans son enquête, Wu Dong révèle une dualité troublante : certains escrocs pratiquent le hameçonnage sentimental le jour et envoient de tendres messages à leurs propres compagnes le soir. Un autre exemple frappant : un garçon de 16 ans, issu d’une famille pauvre du Jiangxi, d’abord recruté pour faire de la contrebande, s’est formé seul aux techniques de phishing. Son rêve ? Trouver une famille aimante et un “grand frère” pour le guider. Et plus surprenant encore : beaucoup d’arnaqueurs sont croyants. Ils prient Bouddha, visitent les temples et envoient des dons à leurs villages natals, tout en ruinant des familles à l’autre bout du monde. Ce paradoxe en dit long sur la réalité derrière cette industrie : une misère économique qui pousse à voir la fraude comme un simple moyen de survie. Tant que la pauvreté et le manque de perspectives domineront, Myawaddy restera la capitale mondiale de la cyberfraude.

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  • Imaginez un monde où, plutôt que de passer des heures sur un logiciel complexe comme Photoshop, il vous suffit de décrire vos modifications en quelques mots pour voir une image se transformer instantanément. C’est ce que propose désormais Grok 3, une fonction d’édition d’image alimentée par l’intelligence artificielle.


    Grâce à cet outil, ajouter ou retirer des éléments, changer le style visuel ou même transformer une photo en peinture à l'huile devient aussi simple que de rédiger une phrase. Par exemple, on peut demander à Grok de supprimer un lama d’une photo de groupe – et en quelques secondes, l’IA exécute la tâche à la perfection, offrant même deux versions possibles pour choisir la meilleure. Grok 3 se distingue par sa simplicité d’utilisation, permettant à tout le monde, sans compétence technique, de modifier des images. Cette annonce arrive juste après que Google ait déployé une fonction similaire avec Gemini 2.0 Flash, qui a fait polémique en permettant de retirer des filigranes sur des images protégées par des droits d'auteur.


    La question se pose donc : Grok souffre-t-il du même problème ? Lors de tests, l’IA a exécuté la commande sans broncher, contrairement à d’autres modèles comme Claude 3.7 Sonnet ou GPT-4o, qui refusent ce type de manipulation. La position de Grok sur la manipulation d’images protégées reste floue, et cette fonctionnalité est actuellement disponible uniquement via la version de Grok sur X.com.

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  • Et si votre assistant vocal voyait ce que vous voyez ? C’est désormais une réalité avec Gemini Live, la dernière avancée de Google en matière d’intelligence artificielle. Souvenez-vous, il y a un an, lors de la conférence Google I/O 2024, l’entreprise présentait le Projet Astra : une IA capable d’analyser son environnement grâce à la caméra du smartphone. Aujourd’hui, cette technologie est déployée et déjà repérée par certains utilisateurs.


    Grâce à Gemini Live, Google pousse encore plus loin l’interaction homme-machine. L’IA peut désormais analyser en temps réel ce qui apparaît à l’écran ou ce qui est filmé par la caméra du téléphone. Une fonction qui change la donne : il suffit de pointer son smartphone vers un objet inconnu pour obtenir instantanément des informations précises. Vous avez une application que vous ne comprenez pas ? Montrez-la à Gemini, et il vous guidera. Besoin d’aide pour un problème technique ? L’IA vous explique directement en observant votre écran.


    C’est un utilisateur de smartphone Xiaomi qui a eu la surprise de découvrir cette nouvelle fonctionnalité et de la partager sur Reddit, captures d’écran et vidéo à l’appui. On le voit utiliser Gemini Live pour analyser son écran d’accueil et obtenir des explications sur ses notifications et ses widgets. Un aperçu concret du futur des assistants virtuels ! Pour l’instant, cette innovation est uniquement disponible pour les abonnés du plan Google One AI Premium, facturé 21,99 euros par mois. Un moyen pour Google de monétiser son IA tout en testant ses avancées auprès d’un public restreint avant un déploiement plus large.


    Avec cette mise à jour, Google rattrape son retard sur OpenAI et Amazon. ChatGPT propose depuis plusieurs mois une Live Camera similaire, et Alexa+, le futur assistant d’Amazon, intégrera lui aussi une vision en direct via les écrans connectés. À quand un assistant intégré dans des lunettes connectées, capable de voir et d’interagir avec le monde sans même sortir son smartphone ? Google pose les bases d’une intelligence artificielle plus immersive et intuitive, où l’utilisateur n’a plus besoin de taper une requête, mais simplement de montrer. Un pas de plus vers un futur où l’IA ne sera plus seulement une voix, mais un véritable compagnon numérique capable de voir et comprendre notre environnement.

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  • Il ne respire pas. Il ne ressent rien. Et pourtant, certains utilisateurs confient à ChatGPT des pans entiers de leur vie. Ce phénomène, loin d’être anecdotique, est désormais mesuré dans une étude conjointe entre OpenAI et le MIT, explorant l’impact émotionnel de l’intelligence artificielle sur ses utilisateurs. L’étude, intitulée Investigating Affective Use and Emotional Well-being on ChatGPT, repose sur 3 millions de conversations analysées, 4 076 utilisateurs interrogés et un essai contrôlé randomisé sur 981 participants. Son premier enseignement ? La majorité des utilisateurs restent pragmatiques, voyant en ChatGPT un simple outil. Mais une minorité développe une véritable relation émotionnelle avec l’IA.


    Les chercheurs ont mis au point un modèle d’analyse, EmoClassifiersV1, pour identifier les signes d’attachement émotionnel dans les échanges. Résultat : les utilisateurs intensifs affichent jusqu’à deux fois plus de marqueurs affectifs que les autres. Certains confient même à ChatGPT des informations qu’ils ne partageraient pas avec un humain. 10 % des usagers le considèrent comme un "ami", ressentant un manque en son absence. Une forme d’anthropomorphisme extrême, qui rappelle les dérives déjà observées sur des plateformes comme Replika ou Character.AI.


    Depuis 2024, ChatGPT intègre un mode vocal avancé, rendant les conversations plus naturelles. Les interactions vocales génèrent jusqu’à dix fois plus de marqueurs émotionnels que les échanges textuels. Une expérience contrôlée sur 28 jours et 1 445 heures de dialogues a confirmé cette tendance : plus la voix est expressive, plus l’attachement est fort. Paradoxalement, ces utilisateurs présentent de meilleurs scores de bien-être émotionnel… mais aussi un risque accru de solitude et de dépendance.


    Trois profils d’utilisateurs identifiés

    L’étude distingue trois groupes :

    -Ceux dont l’attachement diminue avec le temps.

    -Ceux qui gardent une distance constante.

    -Une minorité dont le lien émotionnel s’intensifie.


    Les chercheurs pointent un facteur clé : la solitude. Les participants les plus isolés au début de l’étude étaient aussi ceux qui développaient le plus d’attachement à ChatGPT, recherchant du soutien et de l’empathie. Mais un piège se dessine : plus l’usage est fréquent, plus la socialisation diminue, renforçant potentiellement l’isolement. Alors, compagnon réconfortant ou cercle vicieux ? L’étude laisse la question ouverte, mais une chose est sûre : le rapport des humains aux IA ne fait que commencer à se redéfinir.


    Etude : https://cdn.openai.com/papers/15987609-5f71-433c-9972-e91131f399a1/openai-affective-use-study.pdf

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  • Un salarié remercié, un code secret, et une entreprise paralysée en un instant. Ce scénario digne d’un thriller informatique est pourtant bien réel. Il s’est déroulé chez Eaton Corp, géant américain de la gestion d’énergie, où Davis Lu, développeur chevronné, a orchestré une vengeance numérique aussi méticuleuse qu’implacable.

    Tout commence en 2018, quand l’entreprise annonce une réorganisation stratégique, comprenez des licenciements en cascade. Lu, fidèle employé depuis plus de dix ans, voit venir le couperet. Plutôt que de protester, il code en silence. Pendant plusieurs semaines, il développe un kill switch : un programme capable de bloquer les serveurs de l’entreprise en cas de départ forcé. Son script ultime, nommé IsDLEnabledinAD, agit comme une bombe à retardement : tant que son compte est actif, rien ne se passe. Mais dès qu’il disparaît du système, tout bascule.


    Le 9 septembre 2019, le couperet tombe : Davis Lu est licencié. Quelques instants plus tard, les collaborateurs sont bloqués, les serveurs deviennent inaccessibles, les opérations sont paralysées. Un chaos total, orchestré par un simple bout de code. Eaton tente de réagir, mais le mal est fait. Très vite, le FBI entre en jeu et remonte jusqu’au responsable. Ses identifiants sont liés au serveur de lancement, son historique de navigation montre des recherches sur l’escalade de privilèges et la suppression massive de fichiers. Tout prouve une attaque préméditée. Début mars 2025, le verdict tombe : Davis Lu est inculpé pour sabotage informatique et risque jusqu’à dix ans de prison. L’entreprise parle de pertes s’élevant à plusieurs centaines de milliers de dollars, mais la défense conteste, évoquant un préjudice limité à 5 000 dollars.


    Alors, simple acte criminel ou révolte technologique ? Car au-delà du procès, l’affaire Davis Lu rappelle d’autres formes de résistance face au progrès perçu comme une menace. Du mouvement ouvrier des Luddites au XIXe siècle, qui s’attaquait aux métiers à tisser mécaniques, au groupe CLODO dans les années 80, qui voyait l’informatisation comme un outil de répression, ce type de sabotage soulève une question fondamentale : quand la technologie décide du sort des salariés, ceux-ci peuvent-ils un jour décider légitimement de la retourner contre leurs employeurs ?

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  • Un simple message, une montre connectée et un divorce qui prend un tournant judiciaire. À Montauban, une femme a été condamnée pour avoir consulté un message privé sur la montre de son ex-mari, utilisé comme preuve d’infidélité lors de leur séparation. Mais pour la justice, cet accès non autorisé constitue une violation du secret des correspondances.


    Tout commence lorsqu’une femme découvre sur la montre de son époux un message compromettant. Pensant pouvoir l’utiliser pour prouver l’adultère, elle l’intègre aux pièces de son divorce. Erreur fatale : selon les articles 259 et 259-1 du Code civil, toute preuve obtenue de manière déloyale ou frauduleuse est irrecevable. Et dans ce cas précis, la justice a estimé que l’ex-épouse n’avait pas l’autorisation légitime d’accéder à cette conversation privée. L’argument de la défense reposait sur le partage du dispositif entre les deux conjoints. L’accusée affirmait que la montre était utilisée en commun et que les comptes étaient souvent accessibles aux deux. « Nous étions encore ensemble à l’époque et nous partagions nos appareils », a-t-elle plaidé. Une ligne de défense balayée par le tribunal : un appareil partagé ne signifie pas un accès libre aux communications personnelles, surtout sans consentement explicite.


    L’avocate de l’ex-épouse a tenté de relativiser : les codes des comptes de gendarmerie de son mari lui avaient été confiés, tout comme l’accès à certaines données personnelles. Pourtant, pour la justice, l’accès volontaire à des vidéos de stage ne justifie en rien la lecture d’un message privé. Le tribunal a jugé que cette consultation constituait une atteinte au secret des correspondances et a condamné l’ex-épouse à 300 euros d’amende avec sursis. Un verdict qui rappelle une règle fondamentale : même dans un couple, le droit à la vie privée et à la confidentialité des échanges reste protégé. Une montre connectée peut afficher bien plus que l’heure… et parfois, elle mène jusqu’au tribunal.

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  • Retrouver un objet égaré, un smartphone oublié ou même un proche, c’est ce que permet désormais le service Find My Device de Google. Déployé en avril 2024 pour concurrencer Apple, ce réseau n’a cessé d’évoluer. Sécurisation renforcée, verrouillage à distance, et maintenant, une toute nouvelle fonctionnalité : la localisation des personnes.


    Depuis le 13 mars, une mise à jour de l’application « Localiser mon appareil » est en cours de déploiement. Et avec elle, une refonte complète de l’interface. Désormais, l’écran se divise en deux parties : une carte en haut et la liste des appareils en bas. Un design plus épuré qui facilite la navigation et offre la possibilité de filtrer ses appareils ou de mettre en avant les membres de sa famille. Mais la vraie nouveauté, c’est l’ajout d’un onglet « Personnes ». En cliquant dessus, l’utilisateur accède à une liste des contacts ayant accepté de partager leur localisation. D’un simple coup d’œil, il peut voir leur position en temps réel sur la carte, et même actualiser leurs déplacements. Pratique pour suivre un proche en voyage ou vérifier l’arrivée d’un ami. Autre option : masquer ou bloquer un contact en cas de besoin.


    Google a aussi pensé au partage de sa propre position. Il suffit d’appuyer sur un bouton dédié pour envoyer un lien par mail ou message. L’utilisateur peut choisir la durée du partage : une heure, toute la journée ou jusqu’à désactivation. Une flexibilité qui rappelle des services déjà existants, comme celui de Google Maps, mais avec une intégration plus poussée dans l’écosystème Android. Évidemment, toutes ces fonctionnalités nécessitent des autorisations spécifiques pour garantir la confidentialité des données. Google promet une sécurité renforcée, mais cette mise à jour soulève inévitablement des questions sur la vie privée. Pour ceux qui souhaitent tester cette nouvelle option, l’application « Localiser mon appareil » est d’ores et déjà disponible en téléchargement ou en mise à jour. Une avancée qui pourrait bien changer notre manière d’utiliser les services de localisation.

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  • Parmi les nombreux systèmes d’exploitation existants, ReactOS fait figure d’exception. Initié en 1996, ce projet ambitieux vise à exécuter nativement les applications Windows, en reproduisant l’architecture et les fonctionnalités de Windows NT. Concrètement, ses développeurs ont recréé une grande partie des interfaces de programmation du système de Microsoft, permettant aux logiciels Windows d’interagir avec ReactOS comme s’ils tournaient sur leur plateforme d’origine.


    Malgré près de 30 ans de développement, ReactOS est toujours en phase alpha, mais il a prouvé sa compatibilité avec plusieurs logiciels, comme d’anciennes versions de Microsoft Office, des lecteurs multimédias comme VLC ou Winamp, des jeux rétro ou encore des utilitaires comme WinRAR. Son noyau hybride gère les ressources matérielles, la mémoire et les processus, en tentant d’émuler au mieux le comportement du noyau de Windows NT. Pour élargir encore sa compatibilité, il intègre également Wine, un autre projet permettant de faire fonctionner des applications Windows sous Linux.


    En 2023, l’équipe a surpris en annonçant la compatibilité de ReactOS avec les smartphones Lumia, grâce à la prise en charge de l’UEFI 64-bit (AMD64 et ARM64). Plus récemment, elle a ajouté la stack audio de Windows, même si un bug empêche pour l’instant son bon fonctionnement. Autre avancée : les versions nightly build peuvent désormais être exécutées sur un LiveUSB, sans nécessiter d’installation complète. Une prochaine mise à jour élargira encore cette possibilité, rendant le test du système plus accessible. Si ReactOS reste un projet de niche, il continue de séduire les passionnés de rétrocompatibilité et les adeptes d’alternatives libres à Windows.

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  • Coup de tonnerre dans l’industrie du jeu vidéo : Niantic Labs, le studio derrière Pokémon Go, a annoncé la vente de sa division jeux à Scopely, une entreprise appartenant à Savvy Games Group, lui-même détenu par le fonds d’investissement public saoudien (PIF). Montant de la transaction : 3,5 milliards de dollars.


    Avec cette acquisition, le royaume saoudien s’offre l’un des jeux mobiles les plus rentables du marché. Depuis son lancement en 2016, Pokémon Go n’a cessé d’attirer les foules, comptabilisant encore aujourd’hui 30 millions de joueurs actifs par mois. Une prise de choix pour le PIF, qui poursuit son offensive sur l’industrie du gaming, après des investissements massifs dans Nintendo, Take-Two Interactive et Electronic Arts.

    Pour Niantic, cette cession marque un tournant stratégique. Le studio, qui n’a jamais réussi à réitérer le succès de Pokémon Go, a connu des années difficiles, ponctuées de licenciements et d’échecs commerciaux, comme la fermeture de Harry Potter: Wizards Unite en 2022. Désormais, l’entreprise se recentre sur les technologies géospatiales et l’intelligence artificielle. Une nouvelle structure, Niantic Spatial, dirigée par son fondateur John Hanke, verra le jour avec un financement de 250 millions de dollars. L’accord ne se limite pas à Pokémon Go. D’autres titres phares comme Monster Hunter Now et Pikmin Bloom rejoindront également le catalogue de Scopely, tout comme les équipes de développement qui les ont créés. Une acquisition qui vient renforcer l’arsenal de Scopely, déjà propriétaire du très lucratif Monopoly Go, qui a généré plus de 3 milliards de dollars de revenus en un an.


    Au-delà de l’aspect économique, ce rachat illustre l’ambition de l’Arabie Saoudite de diversifier son économie en investissant massivement dans les secteurs du sport et du divertissement. Après avoir misé sur le football, le tennis et la Formule 1, Riyad injecte désormais près de 38 milliards de dollars dans le jeu vidéo. Mais que vont devenir Pokémon Go et sa communauté ? Pas de changement à l’horizon, assure Ed Wu, responsable du jeu chez Niantic : « Nous voulons rendre l’expérience encore meilleure. » De quoi rassurer les dresseurs du monde entier… en attendant de voir si cette nouvelle ère saura tenir ses promesses.

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  • Le géant français de la publicité, Publicis Groupe, vient de lever le voile sur l’ampleur vertigineuse de son système de surveillance numérique. Son PDG, Arthur Sadoun, a présenté avec fierté CoreAI, une plateforme capable de collecter, analyser et exploiter des milliards de données en temps réel.


    CoreAI, qualifié de « suite d’applications et d’agents d’intelligence artificielle », ne se contente pas de tracer les habitudes des consommateurs. Il les anticipe. Sadoun l’explique avec un exemple : celui de Lola, un profil fictif. Grâce à ses outils, Publicis sait qu’elle a deux enfants, qu’ils consomment des jus de fruits premium, que leur prix augmente et que son salaire ne suit pas l’inflation. Résultat ? Des publicités ciblées pour l’inciter à choisir une marque moins chère, au bon moment, sur tous ses écrans. Et Lola, c’est chacun d’entre nous. 91 % des adultes dans le monde figurent dans la base de données de Publicis, alimentée par notre navigation sur internet, nos applications mobiles, nos cartes de fidélité….


    12 milliards de dollars. C’est ce que le groupe a investi sur 10 ans pour bâtir « l’écosystème marketing le plus puissant au monde ». Un empire consolidé en 2019 avec l’acquisition d’Epsilon (2,3 milliards de profils) et en 2025 avec le rachat de Lotame, une plateforme de gestion des identités numériques ajoutant 1,6 milliard d’identifiants supplémentaires. Mais ce n’est pas juste une question de quantité, c’est la précision des données qui interroge. 7 000 attributs individuels par personne aux États-Unis, 75 % des achats scrutés, et une mise à jour toutes les cinq minutes grâce à un trillion d’interactions traitées quotidiennement par l’intelligence artificielle. Et la protection des données personnelles ? Une illusion. Malgré les réglementations, l’industrie du courtage de données échappe largement au contrôle. Les régulateurs peinent à suivre, et les amendes infligées ne sont que des pichenettes pour ces mastodontes.

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