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  • La Suisse amorce un retour Ă  la normale Ă  partir de ce lundi 11 mai, aprĂšs huit semaines de semi-confinement. Comme beaucoup, je ne sais pas trop ce qui va se passer ces prochains mois. Tout comme j’aurais Ă©tĂ© incapable d’imaginer, au dĂ©but de cette annĂ©e, ce qui allait nous arriver et changer Ă  ce point nos façons de travailler, de sociabiliser, de nous divertir
C’est Ă©trange cette incapacitĂ© Ă  prĂ©voir l’avenir, alors que nous n’arrĂȘtons pas de nous projeter dans le futur. Dans ce dernier Ă©pisode, j’appelle Fabrice ClĂ©ment, co-directeur du centre de sciences cognitives de l’UniversitĂ© de NeuchĂątel. Il m’explique pourquoi, bien que nous ne soyons pas trop mal Ă©quipĂ©s pour anticiper le futur, nos capacitĂ©s de prĂ©vision sont limitĂ©es dans un monde devenu plus complexe qu’auparavant.Cet Ă©pisode est le dernier de mon journal de bord.Un grand merci Ă  Magali, GrĂ©goire et Didier qui, confinĂ©s eux aussi, ont mis tout leur enthousiasme et leur grand professionnalisme au service de ce projet.Merci Ă  vous toutes et tous de m’avoir suivi pendant ces quelques semaines, et n’hĂ©sitez pas Ă  me faire part de vos pensĂ©es, remarques et de vos critiques Ă  cette adresse : [email protected]. Ou alors sur ma page Facebook : https://www.facebook.com/cyril.depraz/Avec mes amitiĂ©s, Et prenez soin de vous,Cyril DĂ©praz. Ressources :- Parmi les interrogations sur « le monde d’aprĂšs », je me demande si le capitalisme tel qu’il existe aujourd’hui survivra Ă  la crise que nous traversons. Je ne suis pas le seul : Patrick Artus, chef Ă©conomiste dans une banque d’investissement, se demande aussi si la crise du coronavirus annonce la fin du « capitalisme nĂ©o-libĂ©ral ». Sur ce sujet, vous pouvez lire par exemple cet article de France 24, Le coronavirus aura-t-il la peau du capitalisme nĂ©olibĂ©ral ?, publiĂ© le 2 avril 2020 : https://www.france24.com/fr/20200402-le-coronavirus-aura-t-il-la-peau-du-capitalisme-n%C3%A9olib%C3%A9ral- Why we make bad decisions (traduction : pourquoi nous prenons des mauvaises dĂ©cisions), un « Ted Talk » du psychologue Daniel Gilbert datant de juillet 2005 (des sous-titres en français sont disponibles) : https://www.ted.com/talks/dan_gilbert_why_we_make_bad_decisions#t-14154Journaliste : Cyril DĂ©prazRĂ©alisateur : Didier RossatProductrice : Magali PhilipAttachĂ© de production : GrĂ©goire Molle

  • J’ai rĂȘvĂ© l’autre nuit que, dans un studio de radio oĂč je travaille rĂ©guliĂšrement, des techniciens nous badigeonnaient le dessus des chaussures si on Ă©tait diagnostiquĂ© nĂ©gatif au Covid-19... Le fait qu’un Ă©vĂ©nement aussi exceptionnel que la pandĂ©mie se retrouve dans mes rĂȘves ne me surprend pas particuliĂšrement, mais je me demande tout de mĂȘme Ă  quel point le coronavirus s’immisce dans notre vie nocturne.Pour y voir plus clair, je parle dans cet Ă©pisode avec Perrine Ruby, qui est justement en train d’étudier l’effet que cette pĂ©riode de confinement (en France) a sur nos rĂȘves. Cette chercheure au Centre de recherche en neurosciences de Lyon et spĂ©cialiste de l’étude des rĂȘves m’aide Ă  mieux saisir le rĂŽle de ce cinĂ©ma du sommeil, dont la crĂ©ativitĂ© dĂ©passe celle dont on fait preuve quand on est Ă©veillĂ©.Ressources :- Le lien pour participer Ă  l’enquĂȘte que Perrine Ruby et le Centre de recherche en neurosciences de Lyon mĂšnent sur l’impact Ă©ventuel du confinement sur les habitudes de vie, de sommeil et de rĂȘve : https://form.crnl.fr/index.php/163837?newtest=Y&lang=fr- Dans cet article sur le site 6boolo, mis en ligne en mai 2020, Perrine Ruby donne des conseils pour prĂ©server et optimiser son sommeil : https://www.6boolo.com/2020/05/01/perrine-ruby-les-reves-regulent-nos-emotions/- Et vous, de quoi rĂȘvez-vous en pleine campagne Ă©lectorale ?, un article publiĂ© le 5 mai 2017 sur le site de France Culture, dans lequel il est question de la collecte des rĂȘves des habitants de Nanterre (en France) par l’artiste Lancelot Hamelin : https://www.franceculture.fr/politique/et-vous-de-quoi-revez-vous-en-pleine-campagne-electorale- Le livre RĂȘver sous le troisiĂšme Reich, de Charlotte Beradt, traduction de Pierre Saint-Germain, Payot, 2002Journaliste : Cyril DĂ©praz RĂ©alisateur : Didier Rossat Productrice : Magali Philip AttachĂ© de production : GrĂ©goire Molle

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  • Semi-confinement, 50Ăšme jour. J’ai conscience d’ĂȘtre un privilĂ©giĂ© par rapport Ă  des millions de personnes qui vivent cette crise sanitaire comme une catastrophe, Ă  l’autre bout du monde ou Ă  100 mĂštres de chez moi. J’ai conscience Ă©galement que beaucoup de ces rĂ©alitĂ©s m’échappent, parce que les portes des maisons sont closes, parce qu’elles sont peu visibles dans les mĂ©dias ou parce que mon esprit est occupĂ© Ă  gĂ©rer mon quotidien.Pour parler de ces « angles morts », je fais appel dans cet Ă©pisode Ă  Manon Schick, la directrice d’Amnesty International Suisse. Nous discutons de ces sujets dont -justement- on ne parle pas pendant cette pandĂ©mie et je tente de comprendre avec elle pourquoi certaines problĂ©matiques passent ainsi sous nos radars.Ressources :- Le site d’Amnesty International Suisse : https://www.amnesty.ch/fr - Manon Schick Ă©tait, il y a quelques mois, invitĂ©e dans la matinale de RTS Info (l’interview a Ă©tĂ© mise en ligne le 11 octobre 2019) : https://www.rts.ch/play/tv/la-matinale/video/linvite-e-de-la-matinale-video-manon-schick-presidente-damnesty-international-suisse?id=10776623- Le quotidien francais Le Monde a consacrĂ© en juin 2019 un article Ă  Nasrin Sotoudeh, l’avocate iranienne dont Manon Schick me parle Ă  la fin de cet Ă©pisode (article mis en ligne le 20 juin 2019) : https://www.lemonde.fr/international/article/2019/06/20/nasrin-sotoudeh-martyre-du-regime-iranien-et-icone-des-droits-humains_5478791_3210.htmlJournaliste : Cyril DĂ©praz RĂ©alisateur : Didier Rossat Productrice : Magali Philip AttachĂ© de production : GrĂ©goire Molle

  • « Masque obligatoire ». C’est le gros panneau installĂ© Ă  l’entrĂ©e d’un magasin dans lequel je vais rĂ©guliĂšrement faire mes courses. Je me suis demandĂ© si le propriĂ©taire des lieux n’en faisait pas un peu trop, et s’il n’y a pas un cĂŽtĂ© trĂšs suisse Ă  vouloir que tout soit toujours « tip-top ».J’ai eu envie d’en parler avec Alex Capus, Ă©crivain franco-suisse qui a Ă©crit plusieurs livres qui parlent de notre « suissitude ». Alors qu’il est installĂ© seul dans le bar dont il est le propriĂ©taire Ă  Olten, nous discutons pour tenter de savoir s’il y a une maniĂšre typiquement suisse de vivre la crise du Covid-19. Ressources :- Alex Capus a Ă©tĂ© interviewĂ© prĂ©cĂ©demment par la RTS, par exemple dans l’émission « CaractĂšres » (le 10 mars 2019), Ă  l’occasion de la sortie de son livre Au Sevilla bar, publiĂ© aux Ă©ditions Actes Sud en 2019 : https://www.rts.ch/play/radio/caracteres/audio/alex-capus-au-sevilla-bar?id=10242286- "Le roi d’Olten", d’Alex Capus, Bernard Campiche Ă©diteur, 2011.Journaliste : Cyril DĂ©praz RĂ©alisateur : Didier Rossat Productrice : Magali Philip AttachĂ© de production : GrĂ©goire Molle

  • Cela fait maintenant un mois et demi que je passe le plus clair de mon temps confinĂ© Ă  la maison. Parfois je ne sais plus trop quel jour on est, mes journĂ©es ne sont plus rythmĂ©es de la mĂȘme maniĂšre et je me rĂ©jouis de retrouver des libertĂ©s simples comme celle de boire un cafĂ© sur une terrasse avec des amis.En rĂ©flĂ©chissant aux restrictions qui s’imposent Ă  nous, j’ai repensĂ© Ă  Daniel Larribe, que j’ai rencontrĂ© il y a quelques annĂ©es. Lui a vĂ©cu un confinement extrĂȘme puisqu’il a Ă©tĂ© retenu en otage pendant trois ans au Mali par Al-QaĂŻda au Maghreb islamique (AQMI). Ce qu’il a vĂ©cu n’est bien entendu pas comparable avec notre semi-confinement. Ce qu’il me raconte pourtant sur sa « cohabitation » avec un autre otage et ses astuces pour occuper ses journĂ©es pendant sa captivitĂ© font Ă©cho avec ce que nous vivons aujourd’hui.Ressources :- Avec Aline Bachofner, nous avions interviewĂ© pour la RTS Daniel Larribe et sa compagne Françoise Larribe, Ă©galement ex-otage d’AQMI, pour une Ă©mission qui a Ă©tĂ© diffusĂ©e pour la premiĂšre fois le 2 fĂ©vrier 2014 : https://www.rts.ch/play/radio/hautes-frequences/audio/le-corps-en-otage-lesprit-libre?id=6010724.- Daniel Larribe a Ă©tĂ© invitĂ© dans l’émission de la RTS « Faut pas croire » (Ă©mission diffusĂ©e le 31 dĂ©cembre 2013) : https://pages.rts.ch/emissions/religion/faut-pas-croire/5471954-faut-pas-croire.html- Le journaliste et Ă©crivain Jean-Paul Kauffmann a Ă©galement Ă©tĂ© otage durant prĂšs de trois ans au Liban. Il a ensuite Ă©crit plusieurs livres sur les espaces confinĂ©s. Je pense notamment Ă  : o L'arche des Kerguelen - Voyage aux Ăźles de la dĂ©solation, Ă©ditions Flammarion, 1992 ; rĂ©Ă©d. « La Petite Vermillon », La Table Ronde, 2002 – Prix Jean-FreustiĂ© 1992.o La Chambre noire de Longwood - Le voyage Ă  Sainte-HĂ©lĂšne, Ă©ditions La Table Ronde, 1997 ; rĂ©Ă©d. « Folio », Ă©ditions Gallimard, 1998.Journaliste : Cyril DĂ©praz RĂ©alisateur : Didier Rossat Productrice : Magali Philip AttachĂ© de production : GrĂ©goire Molle

  • On l’a surnommĂ©e « la Grippe de Hong Kong ». Elle a frappĂ© Ă  la fin des annĂ©es 1960 et causĂ© environ un million de morts dans le monde, dont plus de 30.000 en France. Une cinquantaine d’annĂ©es plus tard, cette maladie meurtriĂšre a disparu de la mĂ©moire individuelle et collective. Alors que la crise sanitaire actuelle hante nos esprits et nos discussions, je me demande comment un tel oubli a pu ĂȘtre possible et ce qu’il restera de la pandĂ©mie du Covid-19 dans quelques annĂ©es.Je fais part de mes interrogations Ă  Anne-Marie Moulin, mĂ©decin et philosophe ayant Ă©crit sur l’histoire de la mĂ©decine. Étudiante en mĂ©decine en 1968, elle non plus ne se souvient pas de la « Grippe de Hong Kong ». Elle m’explique les raisons de cette apparente amnĂ©sie, mais plus largement aussi pourquoi dans l’histoire, les pandĂ©mies, contrairement Ă  ce que nous imaginons -ou espĂ©rons- aujourd’hui, n’accouchent pas forcĂ©ment de « mondes nouveaux ».Ressources : - Contre les pandĂ©mies, l’écologie - Article de Sonia Shah sur le site internet du Monde diplomatique, mars 2020 : https://www.monde-diplomatique.fr/2020/03/SHAH/61547- Anne-Marie Moulin : « Dans de mauvaises conditions, la quarantaine vire au drame » - Article publiĂ© sur le site internet du quotidien suisse Le Temps, le 28 fĂ©vrier 2020 : https://www.letemps.ch/sciences/annemarie-moulin-mauvaises-conditions-quarantaine-vire-drameJournaliste : Cyril DĂ©praz RĂ©alisateur : Didier Rossat Productrice : Magali Philip AttachĂ© de production : GrĂ©goire Molle

  • «Agir aussi vite que possible, mais aussi lentement que nĂ©cessaire» : cette formule rĂ©cemment prononcĂ©e par notre ministre de la SantĂ© Alain Berset m’a bien fait rire. Dans le mĂȘme temps, cette bonhommie toute helvĂ©tique tranche avec les propos martiaux d’autres chefs d’Etat. Pire encore, certains pays comme la Chine, la Turquie, la Hongrie, l’IndonĂ©sie, et bien d’autres encore, profitent de la lutte contre le coronavirus pour tenter de museler la presse, rĂ©primer les partis d’oppositions, supprimer les libertĂ©s individuelles. Car oui. Si le Covid-19 est un flĂ©au de santĂ© publique, il met aussi Ă  l’épreuve la dĂ©mocratie.Dans cet Ă©pisode, je partage mes interrogations avec Bochra Belhaj Hmida. Cette ancienne avocate et dĂ©putĂ©e tunisienne a prĂ©sidĂ© la Commission des libertĂ©s individuelles et de l’égalitĂ©, mise en place dans son pays en 2017. Elle me raconte les restrictions de libertĂ©s qu’elle a connues par le passĂ© en Tunisie, et pourquoi elle est particuliĂšrement vigilante pour ne pas perdre des libertĂ©s rĂ©cemment et chĂšrement acquises.Ressources : - En 2018, le quotidien français Le Monde consacrait un article Ă  Bochra Belhaj Hmida (publiĂ© le 23/12/2018) : https://www.lemonde.fr/idees/article/2018/12/23/bochra-belhaj-hmida-militante-de-la-tunisie-universelle_5401540_3232.html- DĂ©but avril, la principale crainte en Suisse liĂ©e Ă  la pandĂ©mie du Covid-19 n’était plus d’ĂȘtre contaminĂ© par le coronavirus, mais de connaĂźtre une restriction des libertĂ©s individuelles, d’aprĂšs un sondage rĂ©alisĂ© par l’institut Sotomo pour le compte de la SSR. Un article sur le site de la RTS, publiĂ© le 8 avril 2020, en parlait : https://www.rts.ch/info/suisse/11233121-la-peur-du-coronavirus-diminue-celle-d-une-restriction-des-libertes-grandit.htmlJournaliste : Cyril DĂ©praz RĂ©alisateur : Didier Rossat Productrice : Magali Philip AttachĂ© de production : GrĂ©goire Molle

  • Paris, Milan, New York, Mumbai
 Depuis que plusieurs pays ont pris des mesures de confinement plus ou moins strictes, je vois passer, comme vous sans doute, des photos de grandes villes, vides. Pourquoi est-ce que je les trouve tout Ă  la fois belles et inquiĂ©tantes ? Pour m’aider Ă  comprendre cette esthĂ©tique du dĂ©sastre, je fais appel dans cet Ă©pisode Ă  Timothy Hannem, un Parisien adepte de l’exploration urbaine, ou urbex, une passion qui l’a amenĂ© Ă  se rendre dans des centaines de lieux abandonnĂ©s. Il m’explique pourquoi on peut trouver belles ces images de villes dĂ©sertes, me raconte ses histoires d’exploration urbaine et dĂ©crit les premiers signes de dĂ©gradation qu’il observe dans son quartier.Ressources : - "Urbex – 50 lieux secrets et abandonnĂ©s en France", livre de Timothy Hannem, Ă©ditĂ© chez Arthaud, 2016.- "Urbex Europe – 35 lieux secrets et abandonnĂ©s en France et en Europe", livre de Timothy Hannem, Ă©ditĂ© chez Arthaud, 2019.- « Glauque Land », la page Facebook oĂč Timothy Hannem fait partager sa passion pour l’exploration urbaine : https://www.facebook.com/GlauqueLand/ - Timothy Hannem m’a conseillĂ© d’aller voir les photos de Paris vide sur la page Facebook « Neverends Photographie », tenue par Diane Dufraisy. Vous pouvez aller y jeter un Ɠil Ă  cette adresse : https://tinyurl.com/ycg6nl3c - Un ami photographe, David Hury, a Ă©galement pris des photos de Paris vide, et en a fait une sĂ©rie, intitulĂ©e "Paris After Humans". Vous pouvez la voir ici : https://www.davidhury.com/paris-after-humans- Pour sa sĂ©rie "Il Ă©tait une fois demain", Chris Morin-Eitner a rĂ©alisĂ© des photomontages montrant des grandes villes occupĂ©es par la vĂ©gĂ©tation et des animaux : https://www.galeriew.com/artistes/chris-morineitner- "La route", film de John Hillcoat, 2009 - "Mad Max : Fury road," film de George Miller, 2015- "Le chĂąteau dans le ciel", film d’animation d’Hayao Miyazaki, 1986.Journaliste : Cyril DĂ©praz RĂ©alisateur : Didier Rossat Productrice : Magali Philip AttachĂ© de production : GrĂ©goire Molle

  • Dans la rue je croise constamment des gens qui portent des masques. Ces bouts de tissus sont censĂ©s me protĂ©ger du virus, comme les murs des maisons lors du semi-confinement, comme les frontiĂšres que les Etats ont dĂ©cidĂ© de fermer. Mais Ă©tablir une frontiĂšre n’est pas un acte neutre. Elle crĂ©e un « Ă©tranger », celui qui vit de l’autre cĂŽtĂ©, amical ou menaçant. Elle dĂ©limite un territoire qui peut devenir une prison.Dans cet Ă©pisode, je discute des frontiĂšres avec Daniel Meier, enseignant Ă  l’Institut d’Etudes Politiques de Grenoble. Car si le Covid-19 ne connaĂźt pas les frontiĂšres, il en crĂ©e de nombreuses.Ressources :- Daniel Meier dit dans l’interview que le prĂ©sident français aurait dĂ©clarĂ© que le Covid-19 ne respecte pas les frontiĂšres. En rĂ©alitĂ©, les mots exacts d’Emmanuel Macron sont « ce virus n’a pas de passeport », comme le rapporte cet article du quotidien "Le Monde", publiĂ© le 13 mars 2020 : https://www.lemonde.fr/politique/article/2020/03/13/les-principaux-extraits-de-l-allocution-d-emmanuel-macron-chacun-a-son-role-a-jouer_6032898_823448.html- "Les frontiĂšres dans le monde arabe – Quels enjeux de pouvoirs aux marges des États ?, 4e numĂ©ro de la revue « Orients StratĂ©giques »" dirigĂ© par Daniel Meier, Ă©ditions L’Harmattan, 2016.Journaliste : Cyril DĂ©praz RĂ©alisateur : Didier Rossat Productrice : Magali Philip AttachĂ© de production : GrĂ©goire Molle

  • Mon oncle est dĂ©cĂ©dĂ© du Covid-19. La tristesse de perdre un proche est exacerbĂ©e par le fait que je n’ai pas pu dĂ©poser un dernier baiser sur sa joue -froide. Et qu’il m’était interdit de participer Ă  son enterrement.Cette frustration de ne pas pouvoir faire des adieux « normaux » Ă  mon oncle dĂ©cĂ©dĂ©, mais aussi l’effroi d’imaginer que, dans certaines villes, on congĂšle les corps ou on envisage des enterrements provisoires parce que les morgues et les services de pompes funĂšbres sont dĂ©bordĂ©s, me questionnent sur le rapport que nous avons aux dĂ©funts, aux cadavres. Je parle de tout cela avec Gregory Delaplace, anthropologue et enseignant Ă  l’UniversitĂ© Paris-Nanterre, spĂ©cialiste des morts, mais aussi des fantĂŽmes.Ressources :- La musique qui exprime le mieux, pour moi, Ă  la fois la nostalgie des disparus, ce que nous leur devons, mais aussi la volontĂ© des vivants de le rester encore un peu : True sorry, d’Ibrahim Maalouf, prĂ©sente sur l’album Illusions, sorti en 2013 : https://www.youtube.com/watch?v=mm_sQeJ890E&list=RDmm_sQeJ890E&start_radio=1- "Ce qu’il en coĂ»te de nĂ©gliger les morts en temps de pandĂ©mie" – Tribune de GrĂ©gory Delaplace sur le site internet du Nouvel Obs, publiĂ©e le 30 mars 2020 : https://www.nouvelobs.com/idees/20200330.OBS26824/ce-qu-il-en-coute-de-negliger-les-morts-en-temps-d-epidemie.html- "Des morts du Covid-19 enterrĂ©s temporairement sur une Ăźle de New York? "– Un article du Temps sur le fait que la Ville de New York envisage de procĂ©der Ă  des enterrements temporaires pendant la pandĂ©mie, sur une Ăźle (publiĂ© le 7 avril 2020) : https://www.letemps.ch/monde/morts-covid19-enterres-temporairement-une-ile-new-york- "Le travail des morts", de Thomas Laqueur, Gallimard, 2018.Journaliste : Cyril DĂ©praz RĂ©alisateur : Didier Rossat Productrice : Magali Philip AttachĂ© de production : GrĂ©goire Molle

  • Lors de notre derniĂšre tĂ©lĂ©rĂ©union de famille, nous avons dĂ©cidĂ© de ne pas nous retrouver pour les fĂȘtes de PĂąques. Ce n’est pas la fin du monde bien sĂ»r, mais c’est comme si, avec le confinement, les distances Ă©taient devenues infinies, comme si nous Ă©tions en exil les uns des autres.Evidemment, notre situation est incomparable avec celle de celles et ceux qui quittent leur pays pour des raisons de survie. Pourtant, je me dis que ce que nous vivons Ă  petite Ă©chelle et de maniĂšre provisoire est rĂ©vĂ©lateur du besoin que nous avons tous, comme humains, de sauvegarder coĂ»te que coĂ»te des liens avec nos proches. C’est pour ça que j’ai voulu, pour ce dixiĂšme Ă©pisode, discuter avec Caroline Abu Sa’da, directrice gĂ©nĂ©rale de SOS MĂ©diterranĂ©e Suisse et ancienne cheffe de mission de MĂ©decins sans frontiĂšres (MSF).Ressources : - Le site internet de SOS MĂ©diterranĂ©e Suisse : https://sosmediterranee.ch/- Le site internet de MĂ©decins sans frontiĂšres : https://www.msf.ch/- J’avais interviewĂ© Caroline Abu Sa’da pour « Crapaud fou », une ancienne Ă©mission de la RTS (l’épisode avec la directrice gĂ©nĂ©rale de SOS MĂ©diterranĂ©e Suisse date du 13/08/2019) : https://www.rts.ch/play/radio/crapaud-fou/audio/caroline-abu-sada-directrice-de-sos-mediterranee-et-crapaud-fou?id=10601633- Plus rĂ©cemment, Caroline Abu Sa’da Ă©tait invitĂ©e dans la matinale de « La 1Ăšre » (le 14/02/2020) : https://www.rts.ch/play/radio/la-matinale/video/linvitee-de-la-matinale-video-caroline-abu-sada-directrice-de-sos-mediterranee?id=11092256Journaliste : Cyril DĂ©praz RĂ©alisateur : Didier Rossat Productrice : Magali Philip AttachĂ© de production : GrĂ©goire Molle

  • MalgrĂ© les routines qui s’installent, malgrĂ© l’incertitude face Ă  l’avenir et l’angoisse que gĂ©nĂšre le virus qui rĂŽde, je vis des moments de poĂ©sie pure. Comme cette vidĂ©o du baryton Armando Ariostini qui chante Verdi sur son balcon Ă  Milan.Les balcons sont devenus une sorte de symbole de cette pĂ©riode de confinement. Ils sont au centre de la conversation que j’ai avec l’écrivain italien Erri De Luca, pour ce neuviĂšme Ă©pisode de mon journal de bord. L’auteur de Le poids du papillon me raconte que le fait de chanter ou d’applaudir sur son balcon agit comme un contrepoids Ă  la gravitĂ© et Ă  la lourdeur de la crise sanitaire que nous traversons.Ressources :- Armando Ariostini chante Verdi depuis son balcon milanais – Lien vers la vidĂ©o sur Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=mmu0t7rFvo8.- L’une des vidĂ©os montrant le chanteur Maurizio Marchini chanter de l’opĂ©ra depuis son balcon italien, postĂ©e sur la page Facebook de l’artiste : https://www.facebook.com/mauriziomarchinitenore/videos/203051234340003/.- Le livre Le samedi de la Terre, d’Erri De Lucca, Gallimard, mars 2020. Disponible gratuitement en suivant ce lien : https://tracts.gallimard.fr/fr/products/tracts-de-crise-n-xx-erri-de-luca.- Erri De Luca avait Ă©tĂ© interviewĂ© par Cyril DĂ©praz dans « Crapaud fou », une ancienne Ă©mission de la RTS (mise en ligne le 20 juillet 2015) : https://www.rts.ch/play/radio/crapaud-fou/audio/erri-de-luca-ecrivain-et-crapaud-fou?id=6903904.- A lire absolument : Le poids du papillon, d’Erri de Luca, Gallimard, 2011.Journaliste : Cyril DĂ©praz RĂ©alisateur : Didier Rossat Productrice : Magali Philip AttachĂ© de production : GrĂ©goire Molle

  • L’autre jour, je suis allĂ© au supermarchĂ©. J’ai Ă©tĂ© impressionnĂ© par le dispositif mis en place dans le cadre de la lutte contre le coronavirus. Toutes ces mesures de protection ont paradoxalement un effet anxiogĂšne et je n’avais qu’une envie : partir en courant.J’ai pensĂ© au courage de toutes celles et ceux qui continuent d’aller au travail, pour soigner des malades ou assurer la continuitĂ© de services essentiels. Qu’est-ce qui nous rend courageux ? J’aborde cette question avec Robin Peter, mĂ©decin et vice-prĂ©sident de la Fondation Carnegie pour les sauveteurs (la dĂ©clinaison suisse du Carnegie Hero Fund). Tous les ans, cette fondation distingue des hĂ©ros « ordinaires » ayant risquĂ© leur santĂ© ou leur vie pour sauver quelqu’un. Dans notre discussion, nous parlons du courage de celles et ceux qui s’exposent quotidiennement au risque d’attraper le Covid-19 en allant travailler.Ressources : - Le site internet de la Fondation Carnegie pour les sauveteurs : https://www.carnegie.ch/fr/.- « Du cƓur au ventre », une ancienne Ă©mission de la RTS consacrĂ©e au courage, que vous pouvez (rĂ©)Ă©couter ici.https://www.rts.ch/play/radio/emission/du-coeur-au-ventre?id=6363676- L’épisode How to be a hero, du podcast amĂ©ricain Radiolab (en anglais).https://www.wnycstudios.org/podcasts/radiolab/articles/how-be-hero- Le documentaire RBG, rĂ©alisĂ© par Julie Cohen et Betsy West, 2018.Journaliste : Cyril DĂ©praz RĂ©alisateur : Didier Rossat Productrice : Magali Philip AttachĂ© de production : GrĂ©goire Molle

  • Cela fait deux semaines que je suis en semi-confinement. Entre le tĂ©lĂ©travail, les « tĂ©lĂ©apĂ©ros » et les « tĂ©lĂ©rĂ©unions de famille », j’ai l’impression que l’essentiel de ma vie sociale se fait via le net. Ce qui me frappe le plus, c’est l’avalanche de vidĂ©os, images, textes humoristiques -plus ou moins drĂŽles d’ailleurs- autour de la pandĂ©mie que je reçois tous les jours et qui traitent avec dĂ©rision de notre quotidien chamboulĂ©.Le comĂ©dien et humoriste Karim Slama, l’invitĂ© du septiĂšme Ă©pisode de mon journal de bord, constate que la plupart de ces contenus proviennent de personnes qui ne sont pas des comiques professionnels. Il m’explique notre besoin actuel de crĂ©ativitĂ© et d’humour. Il prĂ©cise qu’on ne rit pas du malheur, de la maladie et de la mort, mais de l’absurditĂ© de certaines situations dans lesquelles nous nous trouvons tous ces jours.Ressources :- La vidĂ©o « Le confinement en couple
 en mode Love Actually », dont parle Karim Slama. https://www.instagram.com/tv/B-FMFmgohN4/?utm_source=ig_embed- La chaĂźne Youtube du Montreux Comedy Festival, pour faire le plein de sketches d’humoristes. https://www.youtube.com/channel/UCPHJfLg1VeNBsfzzTszpmmQ- La sĂ©rie amĂ©ricaine Brooklyn Nine-Nine, crĂ©Ă©e par Dan Goor et Michael Schur, 2013.Journaliste : Cyril DĂ©praz RĂ©alisateur : Didier Rossat Productrice : Magali Philip AttachĂ© de production : GrĂ©goire Molle

  • Aujourd’hui c’est l’anniversaire de ma fille. Elle a 23 ans. On va faire la fĂȘte ce soir Ă  la maison. Par contre, et c’est dĂ©jĂ  le cas depuis une dizaine de jours, je ne vais pas lui faire la bise, ni la serrer dans mes bras. Car ma fille termine ses Ă©tudes d’infirmiĂšre et elle fait actuellement un stage Ă  l’hĂŽpital. Comme ses collĂšgues, elle se prĂ©pare Ă  gĂ©rer le tsunami qui arrive, de maniĂšre trĂšs professionnelle. C’est pour cela qu’elle prĂ©fĂšre garder ses distances. C’est trĂšs exactement pour cela aussi que j’ai envie de la prendre dans mes bras.Pourquoi a-t-on tant besoin de se toucher ?Pour ce 6Ăšme Ă©pisode, je rencontre Anik Debrot. Cette docteure en psychologie et maĂźtre-assistante Ă  l’institut de psychologie de l’UniversitĂ© de Lausanne a notamment Ă©tudiĂ© la question du toucher dans les relations humaines. En rendant le toucher indĂ©sirable, la pandĂ©mie du coronavirus met en Ă©vidence que nous, humains, nous touchons souvent : pour se saluer, pour exprimer son affection, pour se rassurer
 « Le toucher, c’est vraiment un moyen de montrer aux autres qu’on est lĂ , et ça a quelque chose de trĂšs rassurant », explique Anik Debrot. Alors qu’un peu de rĂ©confort ne ferait pas de mal en cette pĂ©riode anxiogĂšne, se toucher est aujourd’hui Ă  Ă©viter (il est toujours de rigueur de respecter une distance sociale de deux mĂštres) ; mais heureusement, il y a des alternatives pour se sentir proches les uns des autres et communiquer notre affection.Ressources : - Anik Debrot a fait un Ted Talk oĂč elle parle des effets du toucher sur notre bien-ĂȘtre.- Une musique qui me touche ces temps : EyĂ© Adaba, de l’album A?a (asha), de la chanteuse A?a. - Si vous ĂȘtes victimes de violences, appelez la police au 117. Que vous soyez victime, auteur ou tĂ©moin de violences, vous pouvez vous rendre sur https://www.violencequefaire.ch/. Journaliste : Cyril DĂ©praz RĂ©alisateur : Didier Rossat Productrice : Magali Philip AttachĂ© de production : GrĂ©goire Molle

  • AprĂšs avoir passĂ© le plus clair de la semaine derniĂšre chez moi, le nez collĂ© Ă  mon Ă©cran d’ordinateur, j’ai fait une petite promenade au bord du lac, en prenant des prĂ©cautions bien sĂ»r. Ça m’a fait du bien de marcher et de respirer Ă  l’air libre. Mais surtout
 j’avais la possibilitĂ© de voir loin, trĂšs loin et il suffisait que je lĂšve la tĂȘte pour que mon regard se perde dans l’infini du ciel et de l’espace. Pour le cinquiĂšme Ă©pisode de ce journal de bord audio que je tiens depuis une semaine, j’ai voulu discuter avec quelqu’un qui puisse me parler d’espace immense
 et de confinement. J’ai donc pris (littĂ©ralement !) un peu de hauteur en appelant Claude Nicollier. Le spationaute suisse a participĂ© Ă  plusieurs missions Ă  bord de navettes spatiales, passant au total plus de mille heures dans l’espace. Autant dire qu’ĂȘtre confinĂ©, il connaĂźt, mĂȘme si Claude Nicollier fait la distinction entre le confinement choisi dans l’espace, qui faisait partie de son travail, et le confinement imposĂ© en cette pĂ©riode de pandĂ©mie. Sans compter que le paysage qu’il avait de la fenĂȘtre de sa navette Ă©tait bien diffĂ©rent du nĂŽtre.Ressources : - Space Oddity, titre de David Bowie, 1969. - Apollo – Atmospheres & Soundtracks, album de Brian Eno avec Daniel Lanois et Roger Eno, 1983.- Gravity, film d’Alfonso CuarĂłn, 2013.- Les bandes dessinĂ©es Objectif Lune et On a marchĂ© sur la Lune, deux tomes des Aventures de Tintin, de l’auteur HergĂ© (Georges Remi de son vrai nom)Journaliste : Cyril DĂ©praz RĂ©alisateur : Didier Rossat Productrice : Magali Philip AttachĂ© de production : GrĂ©goire Molle

  • Je suis comme tout le monde soumis Ă  un torrent d’informations, entre suivi de l’évolution de la situation, nouvelles mesures prises pour lutter contre la propagation du virus, conseils et injonctions en tous genres. Et dans ce torrent se glissent parfois des thĂ©ories complotistes. Certaines me rĂ©pugnent, d’autres me font sourire. Pour y voir plus clair, je fais appel Ă  Laurence Kaufmann, professeure Ă  la facultĂ© de sciences sociales et politiques de l’UniversitĂ© de Lausanne et spĂ©cialiste des thĂ©ories du complot. Elle m’éclaire sur les mĂ©canismes qui permettent l’émergence des thĂ©ories du complot et leur diffusion. Leur dissĂ©mination peut ĂȘtre le fait d’ « entrepreneurs de la panique » qui peuvent en tirer un bĂ©nĂ©fice, de personnes vulnĂ©rables pensant partager des informations importantes, ou de farceurs. Leur propagation suit le mode d’emploi suivant, selon Laurence Kaufmann : peur, impuissance et dĂ©fiance.Ressources : ‱ L’Agence France Presse (AFP) a un site dĂ©diĂ© Ă  la vĂ©rification d’informations : https://factuel.afp.com/. Vous pouvez trouver sur ce site de nombreux articles consacrĂ©s aux fausses nouvelles autour du Covid-19, entre autres. ‱ Le journal français LibĂ©ration a sa rubrique Checknews, dans laquelle le mĂ©dia rĂ©pond Ă  des questions de lecteurs. LĂ  aussi, nombre de questions rĂ©centes concernent le nouveau coronavirus. https://www.liberation.fr/checknews,100893‱ Le groupe Facebook « Complots faciles pour briller en sociĂ©tĂ© » se joue avec humour des thĂ©ories du complot.https://www.facebook.com/ComplotsFacilesOff/ Journaliste : Cyril DĂ©praz RĂ©alisateur : Didier Rossat Productrice : Magali Philip AttachĂ© de production : GrĂ©goire Molle

  • Cela fait maintenant quelques jours que je travaille depuis chez moi, mon bureau Ă  domicile prend forme. Sur les rĂ©seaux sociaux, j’ai vu passer, comme vous sans doute, des images montrant des Ă©talages vides dans des commerces. J’ai alors ressenti une certaine angoisse, me demandant s’il ne fallait pas que j’achĂšte des provisions, au cas-oĂč
 En cette pĂ©riode de pandĂ©mie, j’ai l’impression que nos Ă©motions fonctionnent Ă  plein rĂ©gime. C’est pourquoi dans ce troisiĂšme Ă©pisode, je discute, par Skype, avec David Sander, spĂ©cialiste des Ă©motions et professeur Ă  la facultĂ© de psychologie et des sciences de l’éducation Ă  l’UniversitĂ© de GenĂšve. Il m’aide Ă  comprendre comment nos Ă©motions Ɠuvrent en nous, et les comportements qu’elles peuvent provoquer. Si certaines peuvent nous aider Ă  naviguer les chamboulements que nous connaissons aujourd’hui, certaines peuvent nous faire agir de façon irrationnelle. A Ă©couter aprĂšs ou avant l'Ă©pisode, Ă  moi cela me fait du bien: - Ibrahim Maalouf, Beirut, album Diagnostic, 2011 Journaliste : Cyril DĂ©prazRĂ©alisateur : Didier RossatProductrice : Magali PhilipAttachĂ© de prod : GrĂ©goire Molle

  • Dans cet Ă©pisode, je pars du contraste entre la douceur d'un dimanche et la menace du coronavirus. Cette sensation d'irrĂ©alitĂ©. Cette impression que rien n'a changĂ© et que tout a changĂ©. On est comme dans un film. InstallĂ© sur mon balcon et lui chez lui, dans sa maison, Marc Attalah, directeur de la maison d'Ailleurs Ă  Yverdon ( musĂ©e de science-fiction ) me raconte qu'effectivement on a l'impression que le danger est partout, invisible. La fiction et notamment les films catastrophe se nourrissent de cette peur de la pandĂ©mie. L'inverse est aussi vrai puisque la fiction influence certains de nos comportements. Bonne Ă©coute et on se donne rendez-vous trĂšs,vite dans deux-trois jours max... Prenez soin de vous ! Cyril DĂ©prazƒuvres Ă©voquĂ©es dans cet Ă©pisode Films‱ L’armĂ©e des douze singes, de Terry Gilliam, 1995.‱ La planĂšte des singes : les origines, de Rupert Wyatt, 2011‱ World War Z, de Marc Foster, 2013‱Virus, de John Bruno d'aprĂšs la sĂ©rie Ă©ponyme de comics de Dark Horse Comics, 1999 Jeux de sociĂ©té‹ Zombicide, Ă©ditĂ© par Guillotine games, Cool Mini or Not et Edge.‱Pandemic, Ă©ditĂ© par Z-Man Games.Journaliste : Cyril DĂ©prazRĂ©alisateur : Didier RossatProductrice : Magali Philip AttachĂ© de prod : GrĂ©goire Molle

  • La vie aux temps du Coronavirus est mon "journal de bord" de la pandĂ©mie de COVID-19. Je m’appelle Cyril DĂ©praz, je suis journaliste Ă  la RTS et je m'interroge, dans ce podcast, sur la maniĂšre dont nous vivons, toutes et tous, cette pĂ©riode trĂšs particuliĂšre de confinement et de quarantaine.Depuis chez moi, je contacte avec les moyens du bord des personnalitĂ©s du monde culturel, scientifique et philosophique qui vivent la mĂȘme rĂ©alitĂ© que nous et qui peuvent nous aider Ă  rĂ©flĂ©chir et Ă  prendre ensemble un tout petit peu de recul sur la situation, afin de mieux comprendre nos Ă©motions, nos comportements, nos rĂ©actions. Si cette pandĂ©mie nous isole les uns des autres, elle nous donne aussi l’occasion d’une forme d’introspection et nous invite peut-ĂȘtre Ă  recrĂ©er du lien autrement.Journaliste : Cyril DĂ©prazRĂ©alisateur : Didier RossatProductrice : Magali Philip AttachĂ© de prod : GrĂ©goire Molle