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Ce sont des images qui marquent forcément. D’abord celle de Joe Biden, le président américain sortant, en passe d’être à nouveau investi. Mais manifestement incapable de faire campagne. Après son débat raté avec Donald Trump, Joe Biden s’est encore pris les pieds dans le tapis alors qu’il était interviewé par une radio de Philadelphie. Il a déclaré qu’il était fière d’être la première femme noire à servir avec un président noir.
Manifestement, il a un peu mélangé sa personnalité et celle de sa vice-présidente Kamala Harris. Pendant ce temps, son grand rival alterne entre campagne électorale et round judiciaire, vu qu’il est l’objet d’un nombre important de poursuites devant les tribunaux pour des affaires mêlant politique, économie et moeurs. Comment se fait-il que la plus grande démocratie du monde ait accouché d’un tel duel pour le moins problématique ? Qu’est-ce que cela nous dit des États-Unis, mais également de l’Occident (si ce terme peut être considéré comme pertinent) ? La démocratie représentative qui s’est imposée en référent universel est-elle définitivement malade dans les pays d’où elle est partie, du moins dans sa version contemporaine ? Au moment où un parti travailliste à la proposition plutôt centriste vient de faire un raz-de-marée électoral en Grande-Bretagne, faut-il considérer que la page “populisme” est tournée, et que c’est ce fameux “populisme” qui déstabilise les démocraties occidentales ? Nous diffusons cette émission en pleine période de réserve en France, avant le résultat du second tour d’élections législatives anticipées qui traduisent une situation de crise politique et pourraient aggraver ladite crise… Mais bien entendu, il n’est pas interdit d’avoir la situation française à l’esprit et en arrière-plan.
Nouvel épisode du “Monde n’a pas de centre”, la chronique internationale de Bertrand Badie. Sur Le Média.
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Ce dimanche 7 juillet à 20h, la surprise a été grande à la révélation des premières estimations sur les résultats du second tour des législatives. Mauvaise surprise pour les uns. Bonne surprise pour les autres. De fait, la France se trouve dans une situation parlementaire inédite, porteuse de grandes incertitudes. Et forcément, nous avons fait appel à Paul Elek, notre analyste politique maison, pour décrypter tout cela.
Au micro de Théophile Kouamouo, Paul Elek analyse dans la profondeur les résultats définitifs bloc par bloc (extrême droite, droite, macronistes et bloc de gauche). Qui au Rassemblement national va porter la responsabilité de la défaite ? Cette défaite n’est-elle pas très relative, au regard de ce que l’extrême droite continue de gagner sur le plan institutionnel et financier, grâce à ce scrutin qui renforce son groupe parlementaire ?
À propos de la survalorisation parlementaire des macronistes, Paul Elek parle très clairement de “braquage”. Mais plus profondément, la “résistance” du “bloc central” incarné par l’exécutif actuel est-elle un obstacle sérieux à la progression du bloc de gauche ? La gauche a-t-elle vraiment gagné ? Et à l’intérieur du bloc de gauche, qui a la main ? Entretien à bâtons rompus.
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Estão a faltar episódios?
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Sondages, éditorialistes, propagande Bolloré : ils se sont plantés. Contre toute attente, le Nouveau Front Populaire est arrivé en tête des élections législatives. Après 3 semaines de campagne très dense, des dizaines de désistements de la gauche et du camp macroniste en faveur de l’autre, pour faire barrage au RN, voici les résultats finaux, bien loin des prédictions, en nombre de sièges à l’Assemblée Nationale :
NFP, 182. 13 de “divers gauche”.
Ensemble, 168. 6 de “divers centre”.
RN (dont l’alliance avec LR-Ciotti), 143.
LR, 46. 14 de “divers droite”.
4 régionalistes et 1 divers.
On note aussi l’élection d’Emmanuel Tjibaou, indépendantiste de Kanaky-Nouvelle-Calédonie, après 40 ans sans représentation kanak dans l’hémicycle. Dès 20h, des scènes de joie et de liesse ont éclaté dans les QG de la gauche et place de la République hier soir à Paris. Plus mitigé côté extrême droite même si le Rassemblement National est passé de quelques députés à plus de 140 en 7 ans. En nombre de voix, le RN en compte plus de 8 700 000, pour le NFP 7 000 000 et Ensemble plus de 6 300 000. Le risque RN pour 2027, les élections présidentielles, est donc bien présent malgré la liesse d’hier soir. Dès 20h, les différents partis du NFP ont répété vouloir appliquer et s’en tenir au programme. La base de gauche elle martèle “ne nous trahissez pas”, de peur que la droite du NFP s’allie avec les macronistes. Macron qui a refusé la démission de Gabriel Attal afin “d’assurer la stabilité du pays”.C’est une victoire pour la gauche, mais qui porte dorénavant une énorme responsabilité pour ne pas offrir la présidence au RN pour 2027, analysent Thomas Porcher et Lisa Lap. “Franchement, qu’ils règlent leurs comptes en interne. La société civile en a marre et se fiche des brouilles personnelles”, confie l’économiste. “La priorité, c’est le pouvoir d’achat des français, leur vie”, ajoute-t-il. "Les gens ont voté pour le NFP, pas pour le PS, LFI ou EELV", rappelle Lisa Lap, ainsi que l'importance de la société civile dans la victoire du NFP. Les chiffres montrent quand même que les électeurs de gauche ont joué le barrage républicain quand les électeurs macronistes ont moins voté à gauche… 72% des électeurs NFP ont fait barrage ; moins de 50% côté du camp présidentiel. “Macron doit donner le gouvernement au NFP”, dépeint Thomas Porcher, qui rappelle que le programme du NFP n’a rien de gauche radicale, et est soutenu par des centaines d’économistes. “Il y a plus de fascistes à la TV que dans la vraie vie”, résume Porcher, qui fustige le rôle des médias traditionnels dans la montée de l’extrême droite.
Lisa Lap et Thomas Porcher décryptent tout cela, c’est l’Instant Porcher !
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Le Fond de l’Info avec Mathieu Slama et Paul Elek pour débattre et approfondir les dernières actualités de la campagne pour le 2nd tour des élections législatives.
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Quelle est la responsabilité du bloc bourgeois dans la poussée de l’extrême droite en France et dans la mise en place du paysage politique sorti des urnes à la faveur du premier tour des législatives ? Au fond, n’est-ce pas le rêve de la bourgeoisie et de la sous-bourgeoisie, une sorte de configuration politique où un grand nombre d’électeurs sont contraints au barrage permanent, au-delà de toute autre considération ?
Pour répondre à cette question, nous avons fait appel à Nicolas Framont, rédacteur en chef de Frustration Magazine, quasiment spécialisé dans l’analyse et la dénonciation de la bourgeoisie et de ce qu’il appelle la sous-bourgeoisie. Nicolas Framont est l’auteur de nombreux livres, dont le dernier est “Parasites”. Dans ce livre Nicolas Framont affirme que “les classes bourgeoises sont des parasites qui se nourrissent de notre travail, de nos impôts, de notre vie politique et de nos rêves”.
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Nouvelle édition de “Sans langue Degois”, le débat hebdomadaire qui met Françoise Degois, journaliste, chroniqueuse pour plusieurs médias, ancienne conseillère politique qui se considère comme rose vif, face à un contradicteur. Et comme souvent, elle est face à Paul Elek, analyste politique pour Le Média.
Au sommaire, un sujet :
• Le premier tour des élections législatives anticipées voulues par Emmanuel Macron ? Que nous disent les résultats sortis des urnes sur l’état politique de la nation, et les différents blocs socio-politiques ? A qui a profité le sursaut électoral ? Comment analyser les positionnements depuis dimanche dernier ? Et à quelle sauce serons-nous mangés dimanche prochain ?👉 https://soutenez.lemediatv.fr
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« Soit ils n’ont rien compris, soit ils sont racistes »
Cela n’aura échappé à personne : le Rassemblement National a fait une percée historique au premier tour des élections législatives, ce 30 juin 2024. La grande mobilisation électorale – 66.7 % des électeurs ont voté, une augmentation de 20 points depuis 2022 - a largement profité au RN. D'après les chiffres définitifs, 33.15 % des votes lui ont été consacrés – 29.25 RN additionné aux 3.9 provenant de ses alliés Ciottistes - contre 27.99 % pour le Nouveau Front Populaire. Et de nouveau, les catégories populaires ont largement plébiscité le vote d’extrême droite.
Le gap entre gauche et extrême droite est même impressionnant chez les ouvriers : 30 % ont voté pour le nouveau Front populaire contre 51% pour le RN. Un ouvrier sur deux est désormais acquis à l’extrême droite. Comment est-ce possible alors que le RN a fait une campagne de renoncement, revenant sur un certain nombre de leurs engagements sociaux notamment l’âge de départ à la retraite ou que le pouvoir d’achat n’apparait pas comme prioritaire dans les mesures qu’il propose. Ce vote est-il clairement raciste et xénophobe ? On décrypte cette séquence avec Thomas Porcher.
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Qu’est-ce qu’il est allé faire dans cette galère ? Pourquoi Emmanuel Macron a-t-il dissous l’Assemblée nationale au pire moment pour son propre camp politique, mais au meilleur moment pour le Rassemblement national, pour l’extrême droite ? Pourquoi développe-t-il désormais la théorie des “extrêmes”, RN et Front populaire dans sa bouche… des extrêmes qui conduiraient la France à la guerre civile selon lui ? Quel est le rapport intime qu’il entretient avec l’extrême droite, et craint-il vraiment d’être celui qui la conduit au pouvoir ? Et que se dit-il à son sujet dans la Macronie et dans le monde des affaires ?
Pour répondre à ces questions, Théophile Kouamouo invité Marc Endeweld. Grand reporter au service enquêtes de Marianne, Marc est LE macronologue de la presse française. Il a consacré au chef de l’État français de nombreuses enquêtes et des ouvrages, notamment “L’ambigu Monsieur Macron”, “Le grand manipulateur”. Marc Endeweld est également l’auteur de L’Emprise qui donne à voir un Emmanuel Macron pris au piège d’une nouvelle guerre froide économique.
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Aujourd’hui dans l’Instant Eco, on s’attaque au Rassemblement National. Le parti d’extrême droite bâtit sa stratégie sur la défense des français, des classes moyennes et pauvres, contre le macronisme et surtout sur les ennemis qui causeraient tous les problèmes : l’étranger et l’islam. Et si on vous disait que leur programme était finalement tourné vers les riches, que c’était du macronisme remixé, avec quand même un supplément xénophobie et danger pour les libertés et droits fondamentaux ?
On reçoit pour en parler Dany Lang, économiste, membre des Economistes Atterrés, qui a travaillé sur le programme du parti de Marine Le Pen pour les élections législatives. Le RN, en tête aux européennes (derrière l’abstention), en coude à coude dans les sondages pour les législatives de dimanche, a un électorat aisé mais aussi un électorat classes moyennes - classes populaires des communes, campagnes ou zone péri urbaines. Le vote ouvrier est partagé entre l’abstention et le vote RN. Dany Lang explique que ‘le programme du parti de Marine Le Pen relève d’un conservatisme économique quasi archétypal”. “Le cœur de son électorat populaire sera une des victimes de son programme”, dépeint l’économiste.
Le programme économique du parti d’extrême droite est très peu chiffré, et sa figure de proue, Jordan Bardella, peine à expliciter les financements des mesures. En s’appuyant sur le programme de 2022, les économistes Elvire Guillaud et Raul Sampognaro ont calculé les conséquences du programme du RN sur le niveau de vie des Français, lit-on dans Alternatives Economique. Le résultat : Un enrichissement des 10 % les plus riches au détriment des 30 % les plus pauvres. C’est ce que décrypte aussi Dany Lang : le RN propose notamment pas mal de cadeaux fiscaux aux entreprises. Il n’y a pas ou peu de vraies mesures significatives pour le pouvoir d’achat des plus pauvres ou des classes moyennes. “Non chiffré, fluctuant de jour en jour, combinant néo-libéralisme et racisme d’Etat assumé, le programme du RN doit être combattu, pour des raisons morales, mais aussi économiques et sociales”, conclut l’économiste.
Lisa Lap et son invité décryptent tout cela, c’est l’Instant Eco !
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Nouvelle édition de “Sans langue Degois”, le débat hebdomadaire qui met Françoise Degois, journaliste, chroniqueuse pour plusieurs médias, ancienne conseillère politique qui se considère comme rose vif, face à un contradicteur. Et comme souvent, elle est face à Paul Elek, analyste politique pour Le Média.
Au sommaire :
• Emmanuel Macron sera-t-il obligé de démissionner avant la fin de son mandat ? C’est en tout cas ce que pense Pierre Mazeaud, ancien président du Conseil constitutionnel alors que l’hypothèse la plus probable à l’issue des législatives à venir est une Assemblée nationale sans majorité où les macronistes sont affaiblis. Que penser de cette “prophétie” ? On en débattra.
• Le Nouveau Front populaire évalue-t-il bien la séquence politique pleine d’incertitudes qui s’est ouverte après la dissolution ? En tout cas, la bataille hégémonique entre socialistes et Insoumis se poursuit, sur fond de fronde au sein de la France insoumise et alors que la possibilité d’une longue crise de régime en France ne peut pas être écartée. Une autre gauche plurielle est-elle possible ? Est-elle souhaitable ?👉 https://soutenez.lemediatv.fr
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La Vème République porte-t-elle les germes de la dictature ?
Au lendemain des élections Européennes, le président de la République a utilisé l’un de ses nombreux pouvoirs discrétionnaires pour dissoudre l’Assemblée Nationale mettant le pays face au risque imminent de l’arrivée d’un gouvernement d’extrême droite. La rédaction d‘Europe 1, média désormais sous la coupe de Vincent Bolloré, a affirmé qu’Emmanuel Macron pourrait activer l’article 16 de la Constitution lui conférant les pleins pouvoirs. Une information démentie par l’Elysée. Mais ces pouvoirs discrétionnaires sont attribués au président français par notre constitution faisant de notre pays l’un des rare d’Europe à disposer d’un régime semi-présidentiel. Un régime comparable à celui de la Russie de Poutine. Un régime qui rappelle aussi celui de la République de Weimar, en place en Allemagne de 1918 à 1933 qui porta Adolphe Hitler au pouvoir.
Pour cet entretien d’actualité, Eugénie Mérieau constitutionnaliste vient décrypter pour nous ce modèle de la Vème République et les germes de la dictature qu’il porte en lui. Cette spécialiste de l’illibéralisme et des régimes autoritaires offre une analyse sans concession sur notre cadre constitutionnel et nos institutions. Est-ce la fin de la cinquième République ou l’avènement d’un régime autoritaire au sein même de cette Vème République ?
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Une bérézina électorale pour le camp présidentiel qui débouche sur une période d’intenses doutes sur le destin de la France, mais aussi sur son image et son rôle à l’international. La dissolution décidée par Emmanuel Macron et les législatives à venir pourraient bien ouvrir la voie à une sorte de “semi-alternance”, avec soit une coalition de gauche sous le nom de Nouveau Front populaire soit l’extrême droite à Matignon et au Quai d’Orsay. Dans ce cas, qu’est-ce que cela pourrait changer à la diplomatie de la France ? Restera-t-elle incarnée par un Emmanuel Macron politiquement affaibli en interne, au nom de la politique du domaine réservé ? Pourra-t-il s’en servir pour exister en cas de cohabitation comme ses prédécesseurs l’ont fait ? Et au fait, quels sont les programmes du Nouveau Front populaire et du Rassemblement national en termes de politique internationale ? Notamment sur les dossiers chauds : la Palestine, l’Ukraine, le Sahel ? Quelle image renverrait la France à l’étranger si elle était gouvernée par l’extrême droite ? De ces sujets, il est question dans la dernière édition de “Le Monde n’a pas de centre”, la chronique internationale de Bertrand Badie, politiste, professeur émérite à Sciences Po.
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Sous le feu des critiques et des peurs du grand patronat, le nouveau front populaire a présenté le chiffrage du programme vendredi dernier. Lisa Lap et Andreï Manivit étaient sur place. Au delà des partis politiques traditionnels, le “NFP” rassemble aussi société civile, chercheurs, associations et syndicats. Lors du chiffrage vendredi dernier, des économistes étaient présents pour soutenir le programme, dont Julia Cagé. Services publics, salaires, écologie, culture, sport… le NFP promet de réinjecter du budget. Ils annoncent 50 milliards de dépenses la première année, 100 milliards l’an prochain et 150 milliards à l’horizon 2027. Les porteurs du programme ainsi que l’économiste Julia Cagé assurent que ces dépenses sont couvertes par des recettes, passant notamment sur les taxations des superprofits, le rétablissement de l’ISF, la fin des subventions aux entreprises sans contrepartie ou une plus grande dégressivité de l’impôt sur le revenu.
Mais alors, si on taxe, est-ce que les investisseurs, les grandes fortunes, les entreprises, vont s’enfuir et nous conduire à notre perte ? Julia Cagé démonte cette idée reçue, et avance des données empiriques : la politique d’Emmanuel Macron qui a fortement soutenu les entreprises n’a pas réglé les problèmes de dettes ou d’emplois, à part faire exploser les profits.
Sur l’augmentation des salaires, Jordan Bardella avait fustigé la gauche en défendant les patrons qui seraient assommés par les charges. À cela, le nouveau front populaire répond que les petites entreprises seront aidées, et que les autres ont les moyens de le faire. Pour les impôts, le NFP assure que jusqu’à 4000 euros par mois, rien ne changera, ou baissera. Le programme chiffre aussi une hausse de l’investissement de l'État et de la commande publique, ce qui augmenterait l’activité des entreprises françaises. Ils comptent sur “l’effet multiplicateur”.
“C’est un programme crédible” assure Thomas Porcher. L’économiste regrette le procès en non crédibilité et qu’il n’y ait pas de débat démocratique sur le fond des arguments avec le programme macroniste, quand le programme du RN “n’est soutenu par aucun économiste”, avance-t-il. Thomas Porcher dénonce aussi la manière dont les chaînes et les éditorialistes ont pu dédiaboliser le RN et le mettre sur le même plan que le NFP. L’économiste dénonce une “faillite morale” des chefs d’entreprise au MEDEF, qui ont hué la gauche et l’ont trouvée plus dangereuse que le RN.
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Deuxième épisode des Indiscrets de Nils Wilcke.
L’idée de ce programme, c’est de regarder derrière le rideau de fumée de la communication politique, et de vous donner à voir le croisement entre ambitions personnelles, tactiques et stratégie, idées de fond et impostures idéologiques… De voir de près le théâtre d’ombres qu’est la politique, quand elle change la vie ou qu’elle tente de maintenir les privilèges acquis. Et le taulier de ce programme, c’est Nils Wilcke. Journaliste indépendant, journaliste politique jusqu’au bout des doigts, il recueille les confidences des politiques de tout bord.
Dans cet épisode, on parle : de l’atmosphère de fin de règne au sein de la Macronie, de la gestion des “fuites médiatiques” et des rapports ambigus entre le couple Macron et Bruno Roger-Petit, conseiller influent et manifestement énervant ; de la campagne désastreuse de la ministre Agnès Pannier-Runacher dans le Pas-de-Calais, où elle a été hasardeusement parachutée, et où elle est boudée y compris par les barons locaux de la Macronie ; et du cas Franck Louvrier: le conseiller informel de Macron, homme politique et figure médiatique “aux deux visages”.
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Julien Théry pour reçoit l’historien Jean-Pierre Filiu sur son dernier ouvrage, “Comment la Palestine fut perdue, et pourquoi Israël n’a pas gagné”, paru aux éditions du Seuil, dans ce nouvel épisode d'On S’Autorise à Penser.
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Nous recevons François Boulo, avocat, figure historique des “Gilets jaunes”, qui a publié une tribune sur le média indépendant Elucid. Une tribune dont le titre est explicite : “Dissolution : le suicide macroniste”.
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Nous recevons l’économiste et statisticien Frédéric Boccara, chercheur associé au Centre d’économie à la Sorbonne et soutien du programme du Nouveau front populaire. Il reviendra sur les polémiques sur le programme en question, orchestrée par une partie des commentateurs spécialisés mais également par la Macronie et qui ont été peut-être alimentées de l’intérieur.
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« En France, les 18 juin se suivent et ne se ressemblent pas. Le 18 juin 1940, le général Charles De Gaulle, exilé et refusant la fatalité d’une nation occupée et capitularde, prononçait son fameux appel. Quel que soit le regard que l’on porte de manière rétrospective sur le général De Gaulle, il est évident pour tous qu’il s'agit là d’un grand discours. Pas de trace de grandeur, de hauteur ou de dignité en revanche dans le discours du 18 juin 2024 d’Emmanuel Macron. Peut-on d’ailleurs parler de discours ? Ou plus certainement de bavardage à la fois indigne et inconsistant ? Notre bien-aimé président était à l’île de Sein, en Bretagne, haut lieu de la résistance contre l’Occupation, pour y commémorer les mots libérateurs de son prédécesseur. Il faut rappeler que dans ce coin de France, on est tellement habité par l’empreinte laissée par l’Histoire de France que Marine Le Pen a été copieusement huée quand elle s’y est invitée. Et pour cause : son parti s’inscrit dans la lignée du pétainisme et de collaboration. » Dans cette chronique au vitriol, Théophile Kouamouo démontre à quel point le discours de Macron, dans cette période en vue des élections législatives anticipées, participe à faire la promotion du Rassemblement national, donc de la perspective de Jordan Bardella à Matignon.
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Ça y est, la bataille des élections législatives est lancée. Les 3 grosses forces commencent à dévoiler leur programme. Décryptage avec Thomas Porcher, car, on entend beaucoup de choses… et parfois n’importe quoi.
Le nouveau front populaire a dévoilé son programme vendredi. Les grandes mesures à court terme sont : l’abrogation de la réforme des retraites et de la réforme de l’assurance-chômage, le blocage des prix de 1e nécessité (alimentation, énergie, carburants) ; le smic à 1600e net, 2000e brut, l’indexation des salaires sur l’inflation, davantage de fonctionnaires… Panique à bord ! Comment financer tout ça ? Le nouveau front populaire propose entre autres la taxation des superprofits, le rétablissement de l’ISF et de l’exit tax ou encore un renforcement de la progressivité de l’impôt sur le revenu pour que les infimes plus riches participent autant voire plus que les classes moyennes ou populaires. Bruno Le Maire fustige un programme qui est un « délire total ». Emmanuel Macron assurait que c’était l’appauvrissement de la France. Bercy a même chiffré le coût global du programme : 286,8 milliards d’euros.
Thomas Porcher dénonce un débat des libéraux qui tente de décrédibiliser ses adversaires politiques plutôt que de débattre avec eux. “Sur le fond économique, le programme du nouveau front populaire, comme de Macron, sont crédibles. Celui du RN non. Mais c’est plus facile de discréditer que de débattre”. L’économiste ajoute que des centaines de ses paires, dont des économistes très sérieux “enseignant dans les meilleures Universités, soutiennent le programme du Nouveau Front Populaire.
Côté Rassemblement National, la stratégie du « peuple » est lancée. Le parti se veut également défendre les français sur les questions de pouvoir d’achat. Le parti d’extrême droite propose le passage de 20 à 5,5% de la TVA sur les prix de l’énergie, pour réduire les prix du gaz, du fioul et des carburants. Sur la réforme des retraites, le parti n’est pas trop décidé. Jordan Bardella a fini par dire “on verra”. Le parti compte surtout sur son discours contre l’immigration en avançant la priorité pour les français. Et en luttant contre l’immigration, la France ferait des économies. Toujours dans cette idée que l’immigration coûte chère pour la France. Même idée pour la suppression de l’Aide Médicale d’État. Pour les salaires, Jordan Bardella veut les augmenter jusqu’à 10% par un mécanisme de baisse des cotisations patronales des entreprises. Le RN se place en défenseur des agriculteurs depuis des années. Sur cette question, la force d’extrême droite veut “développer les circuits courts et lutter contre la concurrence déloyale”. Ils promettent aussi soutenir les hôpitaux.
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Antoine Malamoud est l’arrière-petit-fils de Léon Blum, figure du socialisme français leader du front populaire de 1936 qui a réunis contre l’extrême droite, deux féroces adversaires : socialistes et communistes. Une histoire qui fait écho à la création du nouveau Front Populaire rassemblant aujourd’hui les gauches contre l’éventualité d’une prise de pouvoir par l’extrême droite. Or depuis l’annonce de cet accord historique, la figure de Léon Blum est récupérée par les détracteurs de ce nouveau front populaire en tête desquels : Emmanuel Macron et l’ancien ministre de l’Intérieur socialiste, Bernard Cazeneuve. Ils évoquent une « trahison » à la mémoire du leader socialiste.
Pour Le Média, Antoine Malamoud remet la mémoire et les engagements de son ancêtre à leur juste place. Il rappelle les valeurs politiques d’unité et de dépassement des divergences qui ont habité Léon Blum face à la menace fasciste. « Ils ne passeront pas ! » avait-il scandé le 12 février 1934 à l’occasion de la grande manifestation qui réunifia communistes et socialistes au lendemain d’une manifestation meurtrière des ligues fascistes. Un appel plus que jamais d’actualité. Il répond aux question de Nadia Sweeny dans ce nouvel Entretien d'Actu.
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