Episódios

  • Située au cœur du canal du Mozambique, Mayotte est le département français le plus jeune et le plus pauvre. Alors que l’archipel possède un immense potentiel de développement de ses richesses maritimes, il est sous-exploité et plus de 50 % de son poisson est importé. Depuis 2018, le département a mis en place une stratégie pour l’« économie bleue » mais cette recherche de l’or bleu se heurte à la grande concurrence internationale et à la normalisation des pratiques par l’Union Européenne.   

    Journaliste : Alice Milot  

    Intervenants :  

    - Bernard THOMASSIN, Océanographe, de recherche et professeur des Universités, spécialiste du lagon de Mayotte 

    - Youssouf DAHALANI, Biologiste et responsable de la mise en œuvre de la stratégie économie bleue au Conseil Départemental de Mayotte 

    - Abdou DAHALANI, Président du Parc naturel marin de Mayotte (PNMM) et du CESE Mayotte 

  • Posées comme des nénuphars autour de Madagascar, les Îles Éparses sont à peine visibles : Europa, la plus grande, mesure 30 km², Tromelin, la plus petite, 1 km². Ces îlots sont pourtant des sanctuaires uniques de biodiversité animale et végétale, que la France protège et dont elle interdit l’accès. Car cette zone au large du Mozambique est aussi un axe maritime majeur, et est riche en ressources halieutiques, gazières et minières. Visitez ces "confettis" qui sont un concentré d'enjeux géopolitiques. 

     Journaliste : Alice Milot 

     Intervenants :  

    - Fabrice FOLIO, géographe, spécialiste de l’articulation micro et macro-stratégique pour la France dans l’Océan Indien 

    - Jean HIVERT, botaniste, spécialiste de la flore de la Réunion et des Îles Eparses à la Réunion, responsable de l’herborium des IE au Conservatoire Botanique National 

    - Laurent VIRAPOULLE, armateur réunionnais, dirigeant de Pêche Avenir dont l’un des navires est le seul autorisé à pêcher dans la zone des Îles éparses 

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  • Le plus grand espace maritime et terrestre d’Outre-mer est aujourd’hui menacé par le changement climatique et les ambitions territoriales et pétrolières renouvelées de certains Etats. Dans cet environnement incertain, fin 2023, le président Emmanuel Macron a dévoilé une nouvelle "stratégie polaire" : il faut réinvestir l’Antarctique ! La France, qui avait laissé ses moyens s’étioler, veut revenir, mais peut-elle infléchir la tendance et protéger l’immensité ?   

    Journaliste : Alice Millot

    Intervenants :  

    - Mikaa BLUGEON-MERED, spécialiste des pôles, chargé d’enseignement en géopolitique de l’Hydrogène et des Outre-mer à Sciences Po, administrateur du Fonds de dotation Paul-Émile Victor 

    - Florence JEANBLANC-RISLER, Préfète des TAAF (Terres Australes et Antarctique Françaises) depuis 2022 

    - Gregroy TRAN, Responsable des opérations Antarctique de l’Institut polaire Paul-Emile Victor 

    - Simon TARGOWLA, Biologiste et océanographe, en mission à la base de Dumont d’Urville pour étudier les populations de phoques 

  • Dotant la France du deuxième plus vaste espace maritime au monde, la Polynésie française est en première ligne du changement climatique et au cœur des rivalités régionales. Comme ses voisins océaniens en recherche de soutien, le territoire constitué de dizaines d’atolls diversifie avec pragmatisme ses partenariats avec les puissances régionales, particulièrement la Chine qui déploie dans la région une stratégie de soft power et de bons services. A l’échelle mondiale, Papeete n’est pas beaucoup plus éloignée de Paris que de Pékin. Jusqu’où peut mener ce edging diplomatique ?   

    Journaliste : Sophie Larmoyer 

    Intervenants :  

    - Sémir AL WARDI, maître de conférences en Sciences Politiques à l’Université de Polynésie Française 

    - Louise ABBOTT, Consule générale d’Australie par intérim 

    - Jean-Paul PASTOREL, Vice-président du Conseil d’Administration de l’UPF, Chargé de mission aux relations internationales et francophonie, Co-directeur de l'Institut Confucius 

    - Gérard SIU, Dr de Ace Sin Tung Hing, groupe de matériaux de construction, et Holding de la famille SIU (l’une des grandes familles chinoises qui a fait sa richesse en Polynésie) 

    - Yves DOUDOUTE, Fondateur d’Haururu, Association pour la protection, l'aménagement et le développement de Papenoo

  • Seul territoire d’Outre-mer habité sur un continent, la Guyane partage avec le Brésil et le Suriname une frontière et une partie de l’immense forêt amazonienne. Il est aussi le seul qui a une frontière avec l’Espace grâce à sa position géographique idéale pour tirer les fusées. Pourtant les Guyanais bénéficient peu de ces ressources et regardent avec un intérêt croissant les développements pétroliers ou commerciaux de leurs voisins. Sur le modèle d’autres territoires, l’horizon de l’autonomie se dessine comme la porte d’entrée vers le développement et l’intégration dans l’espace sud-américain. Comment les Guyanais perçoivent-ils ce paradoxe et quelles relations souhaitent-ils avec le continent américain ?   

    Journaliste : Alice Milot  

    Intervenants :  

    - Stéphane GRANGER, Docteur en géographie (IHEAL), professeur de chaire internationale au lycée Melkior Garré de Cayenne (section brésilienne), chargé de cours à l’Université de Guyane. - à Cayenne 

    - Philippe DEKON, entrepreneur à Maripasoula et fondateur du collectif APACHI pour le désenclavement routier  

    - Thierry BELTAN, Directeur et fondateur de GUYANE BRESIL TRANSPORT, entreprise à de tourisme en pirogues et taxis fluviaux à Saint-Georges, sur l’Oyapock 

    - Thierry VALLEE, directeur adjoint du Centre spatial guyanais (CSG) en charge de la protection, de la sauvegarde et de l’environnement 

    - Remy-Louis BUDOC, membre du directoire du Grand port de Cayenne, directeur de la prospective et du développement, chercheur associé au laboratoire MINEA de l’Université de Guyane 

  • Plus de sept tonnes de cocaïne saisies en 2023, quatorze tonnes déjà en juin 2024 : alors que les autorités renforcent leurs moyens de lutte contre le narcotrafic dans les Antilles, les saisies se multiplient aux abords de la Martinique et de plus en plus, en Guadeloupe. Proche des pays producteurs et du Venezuela, ces territoires sont situés sur une des routes privilégiées du trafic de drogue mondial et souffrent d’un « effet rebond » de la lutte antidrogue en Amérique centrale. Sur ces nouvelles plaques tournantes du narcotrafic, quelles réponses peuvent apporter les autorités et la société guadeloupéenne ? 

    Journaliste : Lou Surrans 

    Intervenants : 

    - Alexandre HUGUET, chef de l’antenne OFAST Caraïbes depuis 2021 

    - Olivier CHIPAN, avocat au barreau de Pointe-à-Pitre, défend régulièrement des “mules” 

    - Franck CASSIN, médecin au CSAPA de Pointe à Pitre – géré par l’Association CORREDAF (Comité de Réflexions, de Recherches D'Action et de Formation en vue de la prévention de déviances psychosociales), depuis 1985 

    - David WEINBERGER, sociologue, chargé de recherches à la MILDELCA, chercheur à l’INHESJ et chercheur associé à l’IRIS, membre du conseil scientifique de l’OFDT et du comité de rédaction de la revue Drogues, enjeux internationaux 

  • Membre associée de trois organisations régionales étatiques (AEC, OECO et CARICOM), la Collectivité Territoriale de Martinique a aussi installé à la fin de l’année dernière son premier diplomate permanent sur un territoire étranger, Sainte-Lucie. Comme la Guyane, la collectivité unique de Martinique a le pouvoir de développer ses coopérations régionales, sur des sujets très divers : éducation, culture, environnement, économie. Depuis 2023, elle met en place son "programme cadre" pour la diplomatie territoriale. Quelle autonomie permet ce développement diplomatique et peut-il inspirer d’autres territoires d’Outre-mer ?  

    Journaliste : Lou Surrans

    Intervenants :  

    - Fred CONSTANT, Professeur de sciences politiques, ancien ambassadeur à l’OECS et ancien recteur, auteur de Géopolitique des Outre-mer, Cavalier Bleu, 2024 - Université Antilles-Guyane, en Martinique 

    - Jean-Yves LACASCADE, Diplomate territorial, représentant de la CTM à Sainte-Lucie depuis fin 2023 

    - Ghislaine MOETUS-SCHÜLLER, Cheffe de projet ELAN (INTERREG), et responsable de la coopération universitaire, chargée de mission au sein de la DAREIC- Académie de Martinique 

    - Dabord RESIERE, médecin toxicologue et réanimateur au CHUM de Martinique & Pdt de l’association Caribbean Doctors, Responsable du programme de coopération médicale CARES (INTERREG)

  • Au beau milieu de l’océan Indien, la Réunion occupe une place particulière dans l’affirmation de la stratégie française en Indo-Pacifique. Les 1 700 militaires des FAZSOI (Forces Armées de la Zone Sud de l’Océan Indien) sont le plus gros contingent en Outre-mer et rayonnent sur un espace de 24 millions de kilomètres carrés, de l’Afrique à la Péninsule Arabique, et jusqu’à l’Antarctique. Présentes sur l’île depuis plus de 50 ans, leurs missions se sont adaptées à un contexte renouvelé de dégradation sécuritaire, de compétition et de coopération militaire, et elles sont aussi par leurs formations un acteur structurant de la société réunionnaise.   

    Journaliste : Sophie Larmoyer 

    Intervenants :  

    - Christiane RAFIDINARIVO, chercheuse associée en science politique au CEVIPOF (Sciences Po Paris), professeure associée à l'Institut d'études politiques Madagascar et enseignante-chercheuse à l'Université de La Réunion 

    - Général Jean-Marc GIRAUD, COMSUP des FAZSOI, Caserne Lambert, Saint-Denis, La Réunion 

    - Lieutenant Colonel Alexandre THELLIER, Directeur des opérations au RSMA 

    - Second Maître VALENTIN, technicien-mécanicien de l’hélicoptère Panther de la frégate Floréal  

  • Parrainage de partis indépendantistes, désinformation, espionnage, pressions diplomatiques, offre d'"amitié " ou de services économiques… Les ingérences et tentatives de déstabilisation des puissances étrangères dans les Outre-mer sont diverses et visent plusieurs territoires : la Nouvelle-Calédonie, la Polynésie, Mayotte et, dans une moindre mesure, la Guyane, la Guadeloupe et la Martinique. S’appuyant sur les différents politiques avec Paris, la problématique post-coloniale ou les affinités géographiques, ces manœuvres, de l’Azerbaïdjan, la Russie et la Chine ont été publiquement dénoncées ces dernières années par les autorités politiques françaises.  

    Quels sont les objectifs des puissances étrangères dans les Outre-mer, et sur quels intérêts locaux s’appuient-elles ? Ces territoires éloignés, qui apportent à la France une partie de sa puissance géopolitique pourraient-ils aussi devenir son talon d’Achille ?  

    Journaliste : Alice Milot 

    Intervenants :  

    - Pierre-Christophe Pantz, politologue et géopolitologue, chercheur associé au LARJE (Laboratoire de Recherches Juridique et Economique) de l’Université de la Nouvelle-Calédonie 

    - Christiane Rafidinarivo, chercheuse associée en science politique au CEVIPOF (Sciences Po Paris), professeure associée à l'Institut d'études politiques Madagascar et enseignante-chercheuse à l'Université de La Réunion 

    - Sémir Al Wardi, maître de conférences en Sciences Politiques à l’Université de Polynésie Française