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Vous vous retrouvez face à une salade et un brownie alors que vous êtes au régime. Vaut-il mieux développer le self-control qui écrasera votre impulsion à céder à l’appel du sucre ? Ou créer progressivement un nouvel automatisme mental qui vous fera automatiquement privilégier le meilleur pour votre santé ?
Dans ce nouvel épisode de Système 2, notre invitée répond à cette question ... et à beaucoup d’autres !
Samah Karaki est docteur en neurosciences et fondatrice du Social Brain Institute. Elle a été Research fellow à l’Université Pierre et Marie Curie et a enseigné à l’institut de Psychologie de Paris Descartes. Elle s’intéresse depuis plus de 10 ans à la manière dont le cerveau humain cerveau apprend et évolue. Sa conviction profonde : nous pouvons tous développer notre flexibilité mentale, pour apprendre à mieux penser et à mieux agir, que ce soit individuellement ou collectivement.
Dans cet épisode à la croisée des neurosciences, de la psychologie et de la philosophie, Samah Karaki et Guillaume Piard s’attaquent à un enjeu fondamental de notre époque : comprendre comment nos décisions mentales peuvent être déterminées par ce qui nous entoure, et quel est le rôle de notre pensée critique.
Quelques-unes des réflexions de Samah que vous retrouverez dans cet épisode particulièrement riche :
- Quand on sait que notre cerveau nous joue des tours, on peut utiliser sa puissance pour créer de nouveaux automatismes et nous amener là où on veut.
- Les trois grands obstacles à la pensée critique sont notre désir d’être efficient, cohérent et dans le présent.
- L’empathie, essentielle pour bien collaborer, a un coût mental très élevé.
- Il est absurde de demander aux individus de mieux collaborer entre eux, c’est la culture dans laquelle se passe cette collaboration qu’il faut rendre plus saine.- La diversité est fondamentale pour éviter les biais de groupe, qui sont à l’origine de nombreuses erreurs de décisions.
- Une culture d’entreprise saine, c’est une culture dans laquelle on est inconfortable.
- Le bonheur est neuroscientifiquement impossible : notre cerveau est câblé pour le désir, pas pour le plaisir.
- La meilleure chose que l’on peut apprendre aux enfants, c’est à naviguer entre différents milieux et s’adapter, même sans être d’accord avec tout.Et les nombreuses références que vous retrouverez au fil de l’épisode :
- Les travaux du neurobiologiste Henri Laborit
- Le livre de Daniel Kahneman : Thinking fast and slow (traduit en français : Système 1 / Système 2, les deux vitesses de la pensée)
- Le livre de Samah Karaki, Le travail en équipe : un peu de neurosciences pour collaborer autrement
- Les travaux de Daniel Levitin et son livre The organized mind (traduit en français : L’esprit organisé)
- Les livres de Robert Sapolsky : Why zebras don’t get ulcers et Behave : the biology of humans at our best and worst
- L’épisode #3 de Système 2 avec Olivier Sibony
- Le livre de Kate Pickett et Richard Wilkinson, The spirit level : why equality is better for everyone (traduit en français : Pour vivre heureux vivons égaux)
- Le livre d’Olivier Houdé : L’intelligence
- Les travaux du généticien Albert Jacquart
- Les ouvrages de Bell Hooks
- Le livre d’Albert Moukheiber, Votre cerveau vous joue des tours
- Le livre de Jérôme Pellissier : La fabrique des surdoués
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Vous réalisez votre déclaration d’impôts en ligne ? Vous triez vos déchets ? Ces actions paraissent complètement anodines aujourd’hui mais ne l’ont pas toujours été !
En réalité, des campagnes publiques ont été imaginées pour que nous les adoptions et qu’elles deviennent automatiques pour la majorité des Français. Ce mécanisme est basé sur l’utilisation de la psychologie comportementale pour améliorer l’action publique.
Cela fait longtemps que cette approche comportementale s’est invitée au cœur de notre administration, sans que nous en ayons forcément conscience. Pour nous en parler, Guillaume Piard reçoit à son micro Françoise Waintrop, qui est consultante en innovation publique et a travaillé pendant 20 ans au cœur de nos services publics.
Le crédo de Françoise : mieux comprendre nos comportements des citoyens pour trouver les outils qui vont les aider à améliorer nos usages.
Dans cet épisode, Françoise nous explique notamment :
- L’importance de l’innovation dans le secteur public, et les différents leviers qui existent pour améliorer la relation entre l’Etat et les citoyens.
- L’apport des sciences comportementales pour comprendre de point de vue des usagers, afin de pouvoir mettre en œuvre des solutions et faire évoluer les pratiques.
- Pourquoi une politique publique ne peut être efficace que si elle se base sur la compréhension des besoins des usagers.
- Les difficultés rencontrées pour développer cette approche comportementale de l’action publique, mais aussi les actions menées avec succès au fil de sa carrière.
- Son point de vue sur l’utilisation du nudge dans l’action publique, et sur la manière de mieux faire comprendre le nudge aux citoyens.
Françoise et Guillaume font référence :
- Aux travaux de Daniel Kahneman et à son livre Thinking fast and slow, traduit en français par Système 1 / Système 2, les deux vitesses de la pensée.
- À l’épisode #6 de Système 2 avec Claudia Senik, spéc ialiste de l’économie du bonheur.
- À l’article d’Acteurs Publics sur le “Laboratoire d’innovation publique”.
- Aux travaux de Nicolas Fieulaine, notamment sur les changements de comportements dans les gares.
- À Eric Singler, Directeur de la BVA Nudge Unit et invité de l’épisode #1 de Système 2.
- Au site de la Direction Interministerielle de la Transformation Publique (DITP)
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Estão a faltar episódios?
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Peut-on mesurer le bien-être ? Pourquoi les Français ont-ils la réputation de broyer du noir ? L’argent fait-il le bonheur ? Les réseaux sociaux nous condamnent-ils à être malheureux ? Est-il possible d’être à la fois ambitieux et heureux ? Comment parvenir à prendre les décisions qui nous font du bien ?
Claudia Senik, spécialiste de l’économie du bonheur, travaille sur toutes ces questions depuis plus de 20 ans. Elle est aujourd’hui Professeur à la Sorbonne et à l'École d'économie de Paris, Chercheur associé à The Institute for the Study of Labor et directrice de l’Observatoire du bien‐être.
Dans cet épisode, Claudia et Guillaume Piard s’interrogent ensemble sur les recettes du bonheur. Si vous n’avez encore jamais entendu parler de l’économie du bonheur, vous découvrirez :
- Qu’en étudiant le décalage entre le bien-être anticipé lors d’une prise de décision et le bien-être effectivement ressenti au terme de nos actions, nous pouvons en apprendre beaucoup sur notre cerveau et nos biais cognitifs.
- Qu’il existe des techniques de recherche pour “mesurer” le bonheur, en objectivant la manière dont nous percevons nos conditions de vie.
- Que les réseaux sociaux rendent l’image de soi dépendante du regard d’autrui, et s’opposent donc à l’autonomie nécessaire au bonheur de chacun.
- Qu’il existe de grandes différences culturelles de perception du bonheur selon les pays … Et que les Français font partie de ceux qui voient plutôt le verre à moitié vide.
- Que si l’argent ne fait pas le bonheur, la perception de notre niveau de vie y contribue. Tout comme d’autres facteurs importants : la présence de notre entourage, le régime politique de notre pays, le fait d’avoir un emploi, l’organisation de l’espace public qui nous entoure, les conditions de (télé)travail …
Claudia partage également ses conseils pour faire face aux deux grands phénomènes qui peuvent nuire à notre bonheur.
1- L’adaptation : “l’écart entre nos exigences et nos conditions d’existence est délétère pour le bonheur. Pour être heureux, il faut agir sur notre propre niveau d’exigence, notre benchmark personnel, lutter contre le fait d’être blasé.”
2- Les comparaisons : “le plaisir qu’on retire de quelque chose ne vient pas du niveau de ce que l’on a, mais de l’écart entre ce niveau et celui de notre groupe de référence. Il faut donc s’abstraire des comparaisons c’est un réel exercice mental ! ”
Dans cet épisode, on parle notamment de :
L’article de Daniel Kahneman et Richard Thaler, Anomalies: Utility Maximization and Experienced Utility (paru dans The Journal of Economic Perspectives).
Les travaux du psychologue Mihály Csíkszentmihályi
L’étude annuelle World happiness Report menée par Gallup.L’enquête sociale européenne, menée tous les 2 ans.
La note du Conseil d’analyse économique, Territoires, bien-être et politiques publiques
Mais aussi de quelques travaux de Claudia Senik :
Son article Is man doomed to progress, paru dans Journal of Economic Behavior and Organization
Son article Ambition et jalousie, paru dans La Revue Economique
Son livre L’économie du bonheur.
Son livre Bien-être au travail : ce qui compte.
Son livre Les Français et l’argent.
Et de sa recommandation culturelle du moment : La seconde surprise de l’amour, de Marivaux, une très belle pièce sur le duel entre raison et émotion !
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“Pourquoi l’être humain continue-t-il à créer un monde où l’on détruit les ressources, où il y a autant d’injustices sociales et d‘inégalités ?”
C’est une question que Camille Morvan se pose depuis l’enfance. Partant du constat que les adultes étaient incohérents, et que 99% des activités humaines et des conflits lui semblaient inutiles, elle s’est naturellement plongée dans les méandres du cerveau humain pour mieux en comprendre la mécanique.
Camille est aujourd’hui une spécialiste internationale des sciences cognitives. Après 10 ans de recherche sur la prise de décision, elle a choisi d’appliquer ses connaissances neuroscientifiques au monde réel, pour les mettre au profit d’un projet de société plus inclusif et plus égalitaire.
Comment ? En commençant par créer Goshaba : la première technologie qui porte l’ambition d’utiliser les sciences cognitives pour rendre le recrutement plus juste, et permettre à des milliers de candidats de trouver le job qui leur correspond.
Dans cet épisode, Camille partage au micro de Guillaume Piard son parcours passionnant et ses convictions profondes :
- Comment elle a commencé par étudier le système visuel avant d’en arriver aux autres mécanismes de prise de décision plus volontaires et conscients;
- Ce qui anime sa volonté d’appliquer les neurosciences au monde réel ;
- Pourquoi elle a commencé par s’intéresser à l’univers du recrutement, avec l’ambition de le rendre plus juste et inclusif ;
- Ce que Goshaba apporte par comparaison aux processus de recrutement traditionnels, et pourquoi un recrutement via un CV classique a une précision de 20% vs 90% pour un recrutement via Goshaba ;
- Ses conseils pour un entretien de recrutement le plus juste et rationnel possible ;
- La puissance de la technologie et l'intelligence artificielle, son impact sur l’être humain et sur la planète ;
- Ses pistes de réflexion pour une société qui évolue dans le bon sens;
- Son point de vue très personnel sur la manière d’aborder les enjeux écologiques et climatiques.
L’épisode fait référence à quelques grands noms des sciences comportementales :Daniel Kahneman, Laurence Maloney, Cass Sustein
Olivier Sibony, invité de l’épisode #4 de Système 2.
Camille y donne aussi quelques recommandations plus personnelles :
- Le travail de l’artiste Marie Clauzade
- Le livre de Barbara Kingsolver, Un jardin dans les Appalache
- Les Bandes dessinées de Liv Sormquist
- Les podcasts du Musuem d’histoire naturelle
- Le podcast The future of work de Jacob Morgan
- Le magazine Chut !
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" L'entrepreneuriat, c'est la prise de décision très rapide, en période d'incertitude "
Alors comment fait-on pour créer une entreprise sans être sous l’emprise de ses biais cognitifs ? Tiphaine Saltini, CEO de Neuroprofiler, connaît bien cet enjeu : elle est à la fois Docteur en finance comportementale et entrepreneuse. Passionnée de sciences cognitives depuis le lycée, elle y a dédié son parcours universitaire à l’ENS, Harvard et HEC… Avant de chercher le moyen d’appliquer ses connaissances théoriques à l’univers du conseil financier.
5 après la création de Neuroprofiler, elle n’hésite pas à l’affirmer : “Dans le domaine de l’entrepreneuriat, le système 1 est souvent plus efficace que le système 2”.
Dans cette discussion avec Guillaume Piard, Tiphaine fait le pont entre la théorie et la pratique et nous montre que les sciences cognitives ne se résument pas à la recherche académique : ce sont aussi des applications très pratiques qui peuvent vraiment changer nos vies. Elle nous parle notamment :
- De l’équilibre entre expertise et intuition, entre système 1 et système 2, dans nos décisions de touts les jours
- Du parcours qui l’a amenée à vouloir développer une application concrète et utile des sciences cognitives avec Neuroprofiler : un outil qui évalue les profils d’investissement grâce à la finance comportementale, et permet ainsi aux conseillers financiers de mieux comprendre les besoins de leurs clients.
- Du rôle de la “gamification” pour rendre les apports des sciences comportementales accessibles à tous, mais aussi pour donner à chacun le goût de l’investissement.
- De l’apport de la technologie pour mieux diagnostiquer les préférences de chaque investisseur : objectif de rendement, d’utilité économique, d’impact social et environnemental ou encore de bonheur personnel ?
- Du mécanisme d’aversion à la perte et des biais de perception, qui sont à l’origine de nombreux comportements économiques irrationnels.
- De son propre réflexe au quotidien pour prendre de meilleures décisions : “La nuit porte conseil ! ”. Il faut faire appel au système 2 quand une décision repose sur quelques critères précis, mais ne pas hésiter à laisser l’intuition s’exprimer pour des décisions plus complexes… À condition de se donner quelques heures avant de faire un choix définitif.
- Et de sa recommandation de lecture, plus que jamais d'actualité en période de crise : Le Cygne Noir, la puissance de l’imprévisible, de Nassim Taleb.
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“Beaucoup plus d’erreurs sont faites parce qu’on les prend trop vite que parce qu’on les prend trop lentement”.
Pour Olivier Sibony, professeur de stratégie à HEC, ralentir est toujours une bonne idée pour mieux décider. Associé pendant 25 ans d’un prestigieux cabinet de conseil en stratégie, il a accompagné des centaines de dirigeants, observé leurs erreurs et développé une connaissance fine des mécanismes de prise de décision.
Dans cet entretien avec Guillaume Piard, Olivier nous explique pourquoi nous faisons tous des erreurs de jugement : que l’on soit chef d’entreprise ou magistrat, médecin ou joueur d’échecs, nous sommes soumis à nos biais cognitifs, mais aussi au bruit, une autre source d’erreur plus difficile à identifier. Il donne aussi de nombreuses pistes pour mieux corriger ces erreurs, grâce à une hygiène de la prise de décision rigoureuse.
Vous découvrirez notamment :
- Quelles sont les pires décisions les plus fréquemment prises par les dirigeants dans le monde de l’entreprise ;
- Comment chaque jugement est inévitablement influencé par une multitude de biais cognitifs mais aussi par une autre redoutable source d’erreur : le bruit ;
- Pourquoi l’impact du bruit dans les erreurs de jugement est largement sous-estimé et méconnu ;
- Pourquoi il est indispensable de créer une culture valorisant la prise de risque au sein des organisations et de cesser de juger sur les résultats;
- Comment l’intelligence collective peut permettre de gommer les biais individuels et de réduire le bruit pour prendre de meilleures décisions ;
- Quelques précieux conseils pour essayer de prendre les décisions les plus justes possibles, par exemple :
“Pour s’approcher d’un jugement exact, nous gagnons autant à réduire le bruit qu’à réduire les biais”.
“Une bonne hygiène de la décision, c’est comme se laver les mains : une pratique efficace, mais dont on ne peut jamais vraiment constater les résultats”
“Il ne faut surtout pas voir la prise de décision comme l’occasion d’exprimer son originalité. Nous sommes beaucoup moins uniques que nous le pensons, et nous avons intérêt à prendre les décisions les plus conventionnelles possibles.”
“Prendre l’avis de plusieurs personnes séparément réduit mécaniquement le bruit. En revanche, les consulter simultanément démultiplie les biais.”
Dans cet épisode, on parle de deux livres d’Olivier Sibony à lire absolument :
- Noise : pourquoi nous faisons des erreurs de jugement et comment les éviter, son dernier ouvrage co-écrit avec Daniel Kahneman et Cass Sustein.
- Vous allez commettre une terrible erreur ! : combattre les biais cognitifs pour prendre de meilleures décisions.
Mais aussi :
- Du livre de Daniel Kahneman : Thinking fast and slow, traduit en français par Système 1 / Système 2, les deux vitesses de la pensée.
- Du livre de Richard Thaler (prix Nobel d’économie 2017) et Cass Sustein : Nudge (traduit en français).
- De la newsletter Time To Sign Off.
- De l’échec du Firephone d’Amazon.
- De la méthode Estimate-Talk-Estimate.
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Les années 70 ont apporté au Monde la musique psychédélique, la minijupe… et la finance comportementale.
Un courant de recherche révolutionnaire à l’époque, qui a soudain renversé toutes les certitudes des économistes de l’ancien monde. À la croisée de la psychologie et de la finance, la finance comportementale s’intéresse aux mécanismes qui guident nos prises de décisions financières.
À la fin de cet entretien passionant entre Guillaume Piard et Daniel Haguet, Docteur en sciences de gestion, professeur à l’Edhec Business School et spécialiste de la finance comportementale vous y verrez beaucoup plus clair sur la gestion de votre argent.
Vous découvrirez avec Daniel :
- Comment la finance comportementale a complètement révolutionné notre compréhension des mécanismes économiques.
- Pourquoi les français ont la réputation d’être de “mauvais” épargnants, notamment pra rapport aux américains … mais aussi pourquoi ce n’est pas totalement vrai.
- Les raisons pour lesquelles nous ne sommes pas tous égaux face à la prise de risques financiers.
Mais aussi :
- Quels sont les principaux biais cognitifs qui influençent inévitablement notre rapport à l’argent.
- Comment mieux connaître ces biais pour prendre de meilleures décisions financières au quotidien.
Et enfin, le truc de Daniel pour garder la tête froide : “ne surtout pas se laisser saturer par le trop-plein d’informations” !
Dans cet épisode, Daniel et Guillaume ont notamment fait référence :
- À la thèse de doctorat de Daniel Haguet : Les déterminants de la décision d’achat chez les investisseurs individuels : l’exemple français
- Aux travaux fondateurs de Daniel Kahneman (prix Nobel d’économie 2002) et Amos Tversky.
- Au livre de Daniel Kahneman : Thinking fast and slow, traduit en français par Système 1 / Système 2, les deux vitesses de la pensée.
- Au livre de Richard Thaler (prix Nobel d’économie 2017) et Cass Sustein : Nudge(traduit en français).
- Au film Le Sucre, réalisé par Jacques Rouffio, adaptation du livre homonyme de Georges Conchon.
- Au film Star Strek, et au personnage de Spok qui illustre parfairement la différence entre Système 1 et Système 2.
- Aux videos en accès libre sur Youtube sur la “behavioral finance”: certaines sont instructives, d’autres sont à prendre avec des pincettes car certains gourous financiers mélangent finance comportementale et analyse technique.
- Et à un autre épisode de Système 2, avec Tiphaine Saltini, qui sortira très prochainement !
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Peut-on vraiment faire un choix libre et rationnel devant 500 yaourts dans un rayon de supermarché ?
Comment transformer à notre échelle une bonne intention (agir pour préserver la planète) en action concrète (réduire sa consommation d’eau, par exemple) ?
Éric Singler, Directeur général de BVA nous emmène au micro de Guillaume Piard en immersion au cœur des mécanismes qui guident nos décisions quotidiennes, et des petits coups de pouce (les fameux “nudges”) qui peuvent les améliorer.
Vous découvrirez avec Éric :
- Quelques étapes de son parcours étonnant : une carrière dans le marketing, ponctuée de réussites mais aussi d'échecs qui l’ont emmené à la découverte des sciences comportementales.
- La nouvelle compréhension de l’humain apportée par les sciences comportementales : depuis les balbutiements de la recherche dans les années 1970, jusqu’à la constitution d’équipes dédiées (“behavioral units”) qui épaulent aujourd’hui de nombreux gouvernements.
- Le rôle des biais cognitifs dans nos prises de décisions, et pourquoi il y a si souvent un écart entre nos intentions et nos actions.
- Le pouvoir du “nudge” : une intervention qui vise à encourager des individus à adopter des comportements bénéfiques pour eux, pour la société ou pour la planète, tout en leur laissant une totale liberté de choix.
- Pourquoi "nudger" ce n'est pas manipuler : le nudge est outil très puissant pour nous aider à passer à l’action et à faire les choix que nous voulons faire, mais totalement inefficace pour nous faire agir contre notre gré.
- Le fonctionnement concret de la “nudge unit” créée par Éric au sein de BVA il y a 7 ans : comment aide-t-on une organisation à accélérer les changements de comportements ?
- Sa règle d'or pour prendre de bonnes décisions : expérimenter sur soi-même !
"Pour adopter une bonne habitude, il faut un déclencheur, une récompense, et beaucoup de répétitions".
Dans cet épisode, il y a beaucoup de références à des chercheurs, experts et ouvrages passionnants :
- Les travaux fondateurs de Daniel Kahneman (prix Nobel d’économie 2002) et Amos Tversky.- Le livre de Daniel Kahneman : Thinking fast and slow, traduit en français par Système 1 / Système 2, les deux vitesses de la pensée.
- Richard Thaler (prix Nobel d’économie 2017), Cass Sustein et leur livre: Nudge (traduit en français). Mais aussi The ethics of influencede Cass Sustein et Misbeahving de Richard Thaler (traduit en français).
- La théorie des points de décision développée par Dilip Soman, et son livre :The last mile.
- Nicholas Hepley et son livre : Mindwise
- Les travaux de Dan Ariely, ses TED talks et son livre : Predictably irrational, traduit en français par C’est vraiment moi qui décide ?
- Le livre How to changede Katy Milkman
- Le livre Good habits, bad habits (traduit en français par Bonnes habitudes, mauvaises habitudes) de Wendy Wood
Pour suivre Eric et ses travaux, rendez-vous sur son compte Twitter !
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On aimerait tous pouvoir dire que l’on maîtrise nos choix, nos achats du quotidien, nos décisions au travail ou encore la façon dont on gère nos relations et notre argent.
Mais qu’en est-il vraiment ?
A quel point notre cerveau nous induit-il en erreur ?
La recherche montre que notre cerveau fonctionne à deux vitesses : avec un système 1 plus instinctif, plus émotionnel. Et avec un système 2 plus lent, réfléchi et rationnel. Deux modes qui peuvent entrer en conflit et biaiser nos décisions.
Je suis Guillaume Piard, président fondateur de Nalo et passionné par l’humain, son fonctionnement et son potentiel d’évolution.
Dans Système 2, on part à la rencontre de spécialistes des sciences comportementales. Chercheurs, psychologues, entrepreneurs, professionnels du marketing ou encore acteurs de la vie publique. Ils nous expliquent de façon simple et accessible comment repérer les tours que nous joue notre cerveau.
Ils nous aident à prendre de la hauteur, pour prendre de meilleures décisions, en pleine conscience.
Vous faites déjà le bon choix en écoutant ce podcast. Alors bienvenue dans Système 2 !