Episódios

  • Marine Baousson et moi on se connaît depuis un lustre et demi. Aujourd'hui, Marine est venue rencontrer mon fils, comme c'est Marine elle lui a ramené pour 67 ans de cadeaux, et elle m'a parlé de son projet de PMA avec sa femme. Et de ses peurs, et de ses envies, et de son amour pour ce bébé à venir.

    Or quand on parle d'un bébé, qu'il soit projet ou arrivé, on parle de beaucoup de choses non prévues avec lesquelles il faut faire.


    Produit par Calme toi

    Enregistré chez Acast

    Monté par Laura Laarman

    musique originale : Lucas SV

    Psy : Mélanie Gosse


    Mélanie gosse est psychanalyste, elle rédige une thèse dans laquelle elle propose une réflexion sur la manière dont les familles mineures (queer, homoparentales, monoparentales) remettent en perspective la méthodologie de la psychanalyse. Dans ce travail de recherche, dont le titre provisoire est "Confronter Oedipe ou défaire la famille, pour des familles mineures et des analystes minoritaires", elle se penche sur la capacité de ces familles "déviantes" (dans le sens pas dans la norme) à remettre la psychanalyse en question. 

    —> Pour celleux que ça chauffe d'aller plus loin : en psychanalyse, il y a deux principes : 

    1/ c'est l'analysant (le patient) qui décide quel genre de transfert il va faire sur son analyste (le-a psy)

    2/ la base de travail des analysants c'est Oedipe : gnagna Oedipe, gnagnagna le complexe d'Oedipe. 

    Sauf que si, comme Mélanie Gosse, vous admettez qu'un-e analysant n'est pas (forcément) (que) régi par un schéma oedipien, alors vous acceptez d'accompagner son désir (la raison pour laquelle iel est dans le fauteuil), sa question (ce qui le-a turlupine et l'a mené jusqu'à dans le fauteuil) et son transfert (ce qu'iel doit dépasser en prenant le-a psy comme témoin) en partant de l’inconnu, du « x », et c’est ce X qui crée des analystes minoritaires, qui ont voix au chapitre dans sa thèse, qu’elle leur consacre. 


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  • Ah merde, c'est possible d'être en train de fabriquer un bébé (super) et de tourner pas rond de la caboche (pas super)

    Dans tiroir caisse on parle de tous les sujets même les pas cools, mais spoil : ça arrive, et ça peut bien finir

    et si ça va pas fort, sachez que c'est peut être le moment de votre vie où vous pouvez être le plus entouré-e, qu'il y a des psys formés pour (notamment Mélanie Gosse tiens tiens comme pas hasard) vous écouter et vous aider, et que tout va bien aller !

    Produit par Calme toi

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    psy : Mélanie Gosse

    monté par Laura Laarman

    Mixé chez KR Sound

    Musique Originale : Lucas SV


    Mélanie gosse est psychanalyste, elle rédige une thèse dans laquelle elle propose une réflexion sur la manière dont les familles mineures (queer, homoparentales, monoparentales) remettent en perspective la méthodologie de la psychanalyse. Dans ce travail de recherche, dont le titre provisoire est "Confronter Oedipe ou défaire la famille, pour des familles mineures et des analystes minoritaires", elle se penche sur la capacité de ces familles "déviantes" (dans le sens pas dans la norme) à remettre la psychanalyse en question. 

    —> Pour celleux que ça chauffe d'aller plus loin : en psychanalyse, il y a deux principes : 

    1/ c'est l'analysant (le patient) qui décide quel genre de transfert il va faire sur son analyste (le-a psy)

    2/ la base de travail des analysants c'est Oedipe : gnagna Oedipe, gnagnagna le complexe d'Oedipe. 

    Sauf que si, comme Mélanie Gosse, vous admettez qu'un-e analysant n'est pas (forcément) (que) régi par un schéma oedipien, alors vous acceptez d'accompagner son désir (la raison pour laquelle iel est dans le fauteuil), sa question (ce qui le-a turlupine et l'a mené jusqu'à dans le fauteuil) et son transfert (ce qu'iel doit dépasser en prenant le-a psy comme témoin) en partant de l’inconnu, du « x », et c’est ce X qui crée des analystes minoritaires, qui ont voix au chapitre dans sa thèse, qu’elle leur consacre. 


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  • Estão a faltar episódios?

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  • Avec Taous, on se connaît depuis longtemps, on s'est vues évoluer comme ci et comme ça, plutôt bien et des fois moins, on s'est toujours veillées de près ou de loin et d'ailleurs, c'est par hasard une des premières personnes à qui j'ai annoncé ma grossesse, en la croisant dans la rue.

    On se ressemble sur quelques points, notamment qu'on n'aime pas sortir, et qu'on est vener. Cet épisode parle donc de colère, que c'est la honte, mais finalement peut être pas tant.

    Produit par Calme toi

    enregistré chez Acast

    psy : Mélanie Gosse

    monté par Laura Laarman

    mixé par KR Sound

    musique originale : Lucas SV

    le Patreon de Taous que je vous invite à nanani : https://www.patreon.com/taousmerakchi?l=fr


    Mélanie gosse est psychanalyste, elle rédige une thèse dans laquelle elle propose une réflexion sur la manière dont les familles mineures (queer, homoparentales, monoparentales) remettent en perspective la méthodologie de la psychanalyse. Dans ce travail de recherche, dont le titre provisoire est "Confronter Oedipe ou défaire la famille, pour des familles mineures et des analystes minoritaires", elle se penche sur la capacité de ces familles "déviantes" (dans le sens pas dans la norme) à remettre la psychanalyse en question. 

    —> Pour celleux que ça chauffe d'aller plus loin : en psychanalyse, il y a deux principes : 

    1/ c'est l'analysant (le patient) qui décide quel genre de transfert il va faire sur son analyste (le-a psy)

    2/ la base de travail des analysants c'est Oedipe : gnagna Oedipe, gnagnagna le complexe d'Oedipe. 

    Sauf que si, comme Mélanie Gosse, vous admettez qu'un-e analysant n'est pas (forcément) (que) régi par un schéma oedipien, alors vous acceptez d'accompagner son désir (la raison pour laquelle iel est dans le fauteuil), sa question (ce qui le-a turlupine et l'a mené jusqu'à dans le fauteuil) et son transfert (ce qu'iel doit dépasser en prenant le-a psy comme témoin) en partant de l’inconnu, du « x », et c’est ce X qui crée des analystes minoritaires, qui ont voix au chapitre dans sa thèse, qu’elle leur consacre. 


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  • fun fact : avant dans les maternités, on considérait qu'accoucher était si naturel qu'aucun service obstétrique n'était doté de psy.

    Voilà, cela étant dit, parlons de l'épisode : la vaccination c'est bien, et quand on fabrique un bébé, c'est encore mieux. Alors pourquoi faut il encore faire des campagnes de vaccination pour inciter les gens, et bon dans l'épisode qui nous occupe, les femmes enceintes, à se faire vacciner contre la grippe et le covid 19 ? Bah on va chercher dans cet épisode.

    produit par Calme-toi

    Enregistré à la main avec une sage femme à Pantin.

    psy : Mélanie Gosse

    Séance enregistrée chez Acast

    monté par Laura Laarman

    mixé chez KR sound

    générique : Lucas SV

    cet épisode est un partenariat avec L'assurance maladie, et promis j'ai eu le droit de dire ce que je voulais.

    (Ils savent que je suis la nièce au professeur Raoult)

    MAIS NAN C'EST UNE BLAGUE, je n'ai rien à voir avec cet homme qui je suis sûre ne respecte par les DLU sur ses yaourts.


    Mélanie gosse est psychanalyste, elle rédige une thèse dans laquelle elle propose une réflexion sur la manière dont les familles mineures (queer, homoparentales, monoparentales) remettent en perspective la méthodologie de la psychanalyse. Dans ce travail de recherche, dont le titre provisoire est "Confronter Oedipe ou défaire la famille, pour des familles mineures et des analystes minoritaires", elle se penche sur la capacité de ces familles "déviantes" (dans le sens pas dans la norme) à remettre la psychanalyse en question. 

    —> Pour celleux que ça chauffe d'aller plus loin : en psychanalyse, il y a deux principes : 

    1/ c'est l'analysant (le patient) qui décide quel genre de transfert il va faire sur son analyste (le-a psy)

    2/ la base de travail des analysants c'est Oedipe : gnagna Oedipe, gnagnagna le complexe d'Oedipe. 

    Sauf que si, comme Mélanie Gosse, vous admettez qu'un-e analysant n'est pas (forcément) (que) régi par un schéma oedipien, alors vous acceptez d'accompagner son désir (la raison pour laquelle iel est dans le fauteuil), sa question (ce qui le-a turlupine et l'a mené jusqu'à dans le fauteuil) et son transfert (ce qu'iel doit dépasser en prenant le-a psy comme témoin) en partant de l’inconnu, du « x », et c’est ce X qui crée des analystes minoritaires, qui ont voix au chapitre dans sa thèse, qu’elle leur consacre. 


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  • Quand on fabrique un bébé y'a une période où la nuit on ressent la même chose qu'après avoir mangé trop de raclette : transpi, rêves bizarres, voire cauchemars, voire même des histoires olé olé où le prof de guitare ne te montre pas que les arpèges.

    Ca s'appelle : la transparence psychique. Moi je vois ça comme le même genre de phénomènes que le syndrôme pré menstruel, où grâce à tes hormones, le filtre "politesse" est enlevé, au profit d'une sincérité REMUANTE MDR.

    Produit par Calme toi

    psy : Mélanie Gosse

    Enregistré chez Acast

    guest star psy : Mélanie Gosse

    monté par Laura Laarman

    musique originale : Lucas SV


    Mélanie gosse est psychanalyste, elle rédige une thèse dans laquelle elle propose une réflexion sur la manière dont les familles mineures (queer, homoparentales, monoparentales) remettent en perspective la méthodologie de la psychanalyse. Dans ce travail de recherche, dont le titre provisoire est "Confronter Oedipe ou défaire la famille, pour des familles mineures et des analystes minoritaires", elle se penche sur la capacité de ces familles "déviantes" (dans le sens pas dans la norme) à remettre la psychanalyse en question. 

    —> Pour celleux que ça chauffe d'aller plus loin : en psychanalyse, il y a deux principes : 

    1/ c'est l'analysant (le patient) qui décide quel genre de transfert il va faire sur son analyste (le-a psy)

    2/ la base de travail des analysants c'est Oedipe : gnagna Oedipe, gnagnagna le complexe d'Oedipe. 

    Sauf que si, comme Mélanie Gosse, vous admettez qu'un-e analysant n'est pas (forcément) (que) régi par un schéma oedipien, alors vous acceptez d'accompagner son désir (la raison pour laquelle iel est dans le fauteuil), sa question (ce qui le-a turlupine et l'a mené jusqu'à dans le fauteuil) et son transfert (ce qu'iel doit dépasser en prenant le-a psy comme témoin) en partant de l’inconnu, du « x », et c’est ce X qui crée des analystes minoritaires, qui ont voix au chapitre dans sa thèse, qu’elle leur consacre. 


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  • mon CV corporel c'est : ancienne anox, TCA allez on va dire guéris, je sais pas si c'est guéri ou si j'ai pas le temps d'y penser. On va dire "TCA cicatrisés". Dans cet épisode, j'ai demandé à une amie de me dire ce qu'elle pensait du fait d'avoir un bébé. Non seulement elle parle trop bien, mais en plus ça donne envie de faire la révo.

    Bon épi

    produit par Calme toi

    psy : Mélanie Gosse

    enregistré chez Acast

    monté par Laura Laarman

    musique originale : Lucas SV

    mixage : KR sound


    Mélanie gosse est psychanalyste, elle rédige une thèse dans laquelle elle propose une réflexion sur la manière dont les familles mineures (queer, homoparentales, monoparentales) remettent en perspective la méthodologie de la psychanalyse. Dans ce travail de recherche, dont le titre provisoire est "Confronter Oedipe ou défaire la famille, pour des familles mineures et des analystes minoritaires", elle se penche sur la capacité de ces familles "déviantes" (dans le sens pas dans la norme) à remettre la psychanalyse en question. 

    —> Pour celleux que ça chauffe d'aller plus loin : en psychanalyse, il y a deux principes : 

    1/ c'est l'analysant (le patient) qui décide quel genre de transfert il va faire sur son analyste (le-a psy)

    2/ la base de travail des analysants c'est Oedipe : gnagna Oedipe, gnagnagna le complexe d'Oedipe. 

    Sauf que si, comme Mélanie Gosse, vous admettez qu'un-e analysant n'est pas (forcément) (que) régi par un schéma oedipien, alors vous acceptez d'accompagner son désir (la raison pour laquelle iel est dans le fauteuil), sa question (ce qui le-a turlupine et l'a mené jusqu'à dans le fauteuil) et son transfert (ce qu'iel doit dépasser en prenant le-a psy comme témoin) en partant de l’inconnu, du « x », et c’est ce X qui crée des analystes minoritaires, qui ont voix au chapitre dans sa thèse, qu’elle leur consacre. 


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  • Que deviennent nos amitiés, anciennes, fusionnelles, exclusives, quand on s'émancipe sous forme de fabriquer un bébé ?

    J'ai posé la question à Océan, avec qui nous avons partagé bon nombres d'années.

    Produit par calme toi

    Psy : Mélanie Gosse

    Monté par Laura Laarman et Sophie Marie Larrouy

    enregistré chez Acast

    mixé par ma puce KR sound

    musique originale : Lucas SV


    Mélanie gosse est psychanalyste, elle rédige une thèse dans laquelle elle propose une réflexion sur la manière dont les familles mineures (queer, homoparentales, monoparentales) remettent en perspective la méthodologie de la psychanalyse. Dans ce travail de recherche, dont le titre provisoire est "Confronter Oedipe ou défaire la famille, pour des familles mineures et des analystes minoritaires", elle se penche sur la capacité de ces familles "déviantes" (dans le sens pas dans la norme) à remettre la psychanalyse en question. 

    —> Pour celleux que ça chauffe d'aller plus loin : en psychanalyse, il y a deux principes : 

    1/ c'est l'analysant (le patient) qui décide quel genre de transfert il va faire sur son analyste (le-a psy)

    2/ la base de travail des analysants c'est Oedipe : gnagna Oedipe, gnagnagna le complexe d'Oedipe. 

    Sauf que si, comme Mélanie Gosse, vous admettez qu'un-e analysant n'est pas (forcément) (que) régi par un schéma oedipien, alors vous acceptez d'accompagner son désir (la raison pour laquelle iel est dans le fauteuil), sa question (ce qui le-a turlupine et l'a mené jusqu'à dans le fauteuil) et son transfert (ce qu'iel doit dépasser en prenant le-a psy comme témoin) en partant de l’inconnu, du « x », et c’est ce X qui crée des analystes minoritaires, qui ont voix au chapitre dans sa thèse, qu’elle leur consacre. 


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  • Quand je parle de mon projet de podcast parentalité avec ma psy, je vois deux réactions : soit les gens ouvrent trop grand les yeux, soit ils disent oh stylé. Et y'a Ovidie, qui dit nique sa mère le transfert.

    Pourquoi ? Je vous laisse écouter

    Produit par Calme toi

    psy : Mélanie Gosse

    Réalisé par KR sound

    Musique originale : Lucas sv


    Mélanie gosse est psychanalyste, elle rédige une thèse dans laquelle elle propose une réflexion sur la manière dont les familles mineures (queer, homoparentales, monoparentales) remettent en perspective la méthodologie de la psychanalyse. Dans ce travail de recherche, dont le titre provisoire est "Confronter Oedipe ou défaire la famille, pour des familles mineures et des analystes minoritaires", elle se penche sur la capacité de ces familles "déviantes" (dans le sens pas dans la norme) à remettre la psychanalyse en question. 

    —> Pour celleux que ça chauffe d'aller plus loin : en psychanalyse, il y a deux principes : 

    1/ c'est l'analysant (le patient) qui décide quel genre de transfert il va faire sur son analyste (le-a psy)

    2/ la base de travail des analysants c'est Oedipe : gnagna Oedipe, gnagnagna le complexe d'Oedipe. 

    Sauf que si, comme Mélanie Gosse, vous admettez qu'un-e analysant n'est pas (forcément) (que) régi par un schéma oedipien, alors vous acceptez d'accompagner son désir (la raison pour laquelle iel est dans le fauteuil), sa question (ce qui le-a turlupine et l'a mené jusqu'à dans le fauteuil) et son transfert (ce qu'iel doit dépasser en prenant le-a psy comme témoin) en partant de l’inconnu, du « x », et c’est ce X qui crée des analystes minoritaires, qui ont voix au chapitre dans sa thèse, qu’elle leur consacre. 


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  • Un jour j'avais deux options : soit je devenais marteau soit j'entamais une analyse.

    C'était en 2019. Cut, cinq ans après, j'ai fini ma thérapie, en tout cas celle-ci, et c'est ce fauteuil dans lequel je me suis assise des dizaines de fois qui m'a permis de ne plus courir après une meuf que je trouverais jamais puisqu'elle existait que dans ma tête et qu'en plus j'avais pas vraiment envie de la fréquenter.

    Entre temps j'ai arrêté de m'autodétruire, j'ai adopté un chien, il s'appelle Boulon (c'est mon enfant chien) j'ai rencontré l'amour de ma vie, nous avons fabriqué un enfant ensemble et c'est ce dernier qui m'a donné envie de raconter que Started from the bottom et maintenant ça donne ça. Et c'est pas mal du tout. Même si je dors vraiment moins qu'avant.


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    psy : Mélanie Gosse

    mixé chez KR sound

    Montage : Laura Laarman

    Musique originale : Lucas sv


    Mélanie gosse est psychanalyste, elle rédige une thèse dans laquelle elle propose une réflexion sur la manière dont les familles mineures (queer, homoparentales, monoparentales) remettent en perspective la méthodologie de la psychanalyse. Dans ce travail de recherche, dont le titre provisoire est "Confronter Oedipe ou défaire la famille, pour des familles mineures et des analystes minoritaires", elle se penche sur la capacité de ces familles "déviantes" (dans le sens pas dans la norme) à remettre la psychanalyse en question. 

    —> Pour celleux que ça chauffe d'aller plus loin : en psychanalyse, il y a deux principes : 

    1/ c'est l'analysant (le patient) qui décide quel genre de transfert il va faire sur son analyste (le-a psy)

    2/ la base de travail des analysants c'est Oedipe : gnagna Oedipe, gnagnagna le complexe d'Oedipe. 

    Sauf que si, comme Mélanie Gosse, vous admettez qu'un-e analysant n'est pas (forcément) (que) régi par un schéma oedipien, alors vous acceptez d'accompagner son désir (la raison pour laquelle iel est dans le fauteuil), sa question (ce qui le-a turlupine et l'a mené jusqu'à dans le fauteuil) et son transfert (ce qu'iel doit dépasser en prenant le-a psy comme témoin) en partant de l’inconnu, du « x », et c’est ce X qui crée des analystes minoritaires, qui ont voix au chapitre dans sa thèse, qu’elle leur consacre.  


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