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    C dans l'air l'invité du 14 juin Clément Pétreault, journaliste et directeur adjoint de la rédaction du Point, auteur de “Une maison sinon rien”.

    Dis moi où tu habites, je te dirais quel français tu es. Clément Pétreault a étudié l'habitat des français pour saisir ce qui nous différenciait selon qu'on habite une maison individuelle ou dans un immeuble. Est-ce que c'est toujours un marqueur social fiable? Il répond aux questions d'Axel de Tarlé.

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    C dans l'air du 14 juin - Gauche : " ce sera l'extrême droite ou nous"

    LES EXPERTS :
    - Louis Hausalter - Journaliste politique – Le Figaro
    - Cécile Cornudet - Editorialiste politique – Les Echos
    - Anne-Charlène Bezzina - Politologue et constitutionaliste, maître de conférences en droit public
    - Frédéric Dabi - Directeur général Opinion - Institut de sondages IFOP

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    C dans l'air du 14 juin - Gauche : " ce sera l'extrême droite ou nous"

    A la veille du dépôt, ce vendredi, dans les préfectures des candidatures pour les élections législatives anticipées, les partis de gauche sont parvenus à un accord pour former un "Nouveau Front populaire" avec un programme commun de "rupture".  En cas de victoire le 7 juillet prochain, le gouvernement de gauche entend décréter l’état d’urgence sociale et mettre en œuvre rapidement l’indexation des salaires et des pensions de retraite sur l’inflation, la hausse du smic à 1600 euros net, le blocage des prix des biens de première nécessité (alimentation, énergie, carburants) et le rétablissement d’un impôt sur la fortune. Le nouveau Front populaire promet aussi un prix plancher pour les agriculteurs, une réforme de la PAC, une relance de la construction du logement social, la création de places en hébergement d'urgence, un moratoire sur les mégabassines et les autoroutes ainsi que l’abrogation des réformes de l’assurance chômage, des retraites et de la loi immigration. 

    Sur le dossier sensible du conflit au Proche-Orient, l'alliance de gauche dénonce dans son programme "les massacres terroristes du Hamas", qui ont été commis le 7 octobre dernier en Israël. L'alliance propose de "rompre avec le soutien coupable du gouvernement français au gouvernement suprémaciste d'extrême droite de Netanyahu pour imposer un cessez-le-feu immédiat" et "agir pour la libération des otages détenus depuis les massacres terroristes du Hamas". Le nouveau Front populaire reconnaît également une "explosion inquiétante, sans précédent" des "actes racistes, antisémites et islamophobes" en France, une réponse assez nette à la formule contestée de Jean-Luc Mélenchon, qui avait considéré début juin que l'antisémitisme "restait résiduel en France". Enfin il assure "défendre indéfectiblement la souveraineté et la liberté du peuple ukrainien", à travers notamment "la livraison d'armes nécessaires, et l'annulation de sa dette extérieure".

    L’ancien président de la République socialiste François Hollande lui a apporté un soutien immédiat hier soir et a fustigé la décision d’Emmanuel Macron qui "intervient au pire moment et dans les pires circonstances". Raphaël Glucksmann, arrivé en tête des listes de gauche aux élections européennes, s’est lui aussi clairement prononcé en faveur du Nouveau Front Populaire ce matin sur France Inter. "La seule chose qui importe pour moi c’est que le RN ne gagne pas et ne gouverne pas. La seule manière de le faire c’est qu’il y ait une union de la gauche, c’est notre responsabilité historique. C’est ça qui m’a guidé ces derniers jours", a-t-il assuré après avoir dénoncé dans le "chaos" créé par Emmanuel Macron.

    Resta à savoir qui sera l’incarnation de ce nouveau Front Populaire et prendra les commandes de Matignon en cas de victoire. Raphaël Glucksmann a assuré qu’il n’est pas candidat et qu’"à la fin ça ne sera pas Jean-Luc Mélenchon. Il faut quelqu’un qui fasse consensus". "Il y a d’autres figures infiniment plus consensuelles", a-t-il souligné, citant le député insoumis François Ruffin, les socialistes Boris Vallaud et Valérie Rabault, ainsi que l’ex-leader de la CFDT Laurent Berger.

    Du côté de l’extrême droite, on attend toujours les détails du programme du Rassemblement national. Jordan Bardella s’est contenté de présenter les grandes lignes dans une allocution sur X hier soir et ce matin sur BFM TV. Signe que tout n’est pas encore au point, les revirements ces derniers jours du président du RN sur la réforme des retraites ou encore ceux de son vice-président Sébastien Chenu qui a annoncé hier soir la suppression de la double nationalité et à présenté ses excuses un peu plus tard. La mesure ayant été abandonnée il y a deux ans par Marine Le Pen. 
    Jordan Bardella a en revanche confirmé l'accord qu'il a qualifié d'"historique" avec Eric Ciotti, qui conteste devant la justice son éviction de la présidence des Républicains pour cause d’alliance avec le RN et annonce 80 candidatures sous la double étiquette aux législatives. La réponse du tribunal judiciaire de Paris est attendue vers 19 heures. 

    Pendant ce temps-là, Emmanuel Macron est en Italie pour participer à un sommet du G7 tandis que dans la macronie, nombre d’élus sont encore sidérés par sa décision de dissoudre l’Assemblée nationale. Si tous savaient, dans un contexte de majorité relative, leurs fonctions précaires, apprendre la clôture de leur mandat à la télévision a été vécue comme une trahison. Quelques-uns ont tout simplement décidé de ne pas se représenter et parmi ceux qui s’élancent dans la campagne, beaucoup ont fait le choix être seuls sur le tract ou aux côtés de Gabriel Attal, le Premier ministre. Très clairement, certains préfèrent jouer la carte du bilan local plutôt que d'incarner la macronie. 

    Selon un sondage Elabe pour La Tribune Dimanche et BFMTV,publié jeudi, le RN recueillerait 31 % des voix devant l’alliance de gauche (28 %) et le camp macroniste (18%). Pour sept Français sur 10, l'implication du chef de l'Etat est perçue plutôt comme un handicap pour son camp.

    LES EXPERTS :
    - Louis Hausalter - Journaliste politique – Le Figaro
    - Cécile Cornudet - Editorialiste politique – Les Echos
    - Anne-Charlène Bezzina - Politologue et constitutionaliste, maître de conférences en droit public
    - Frédéric Dabi - Directeur général Opinion - Institut de sondages IFOP

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    C dans l'air l'invité du 13 juin avec Ludovic Vigogne, journaliste à "La Tribune Dimanche".

    Après que le président du Rassemblement national Jordan Bardella ait affirmé que "dans les candidats que le RN va soutenir aux élections législatives il n'y aura pas seulement des gens issus du RN, il y aura aussi des gens issus des Républicains", Eric Ciotti le patron des Républicains a annoncé  un accord avec le parti de Marine Le Pen en vue des élections législatives anticipées par la dissolution de l'Assemblée nationale décidée par Emmanuel Macron dimanche. Cette annonce a fait exploser son parti et suscité un tollé dans ses rangs. Depuis, la confusion règne au sein des Républicains, à quelques jours du dépôt des candidatures aux élections législatives.

    Ludovic Vigogne reviendra sur l’annonce faite par Eric Ciotti de rallier le Rassemblement national et sur les coulisses d’un psychodrame qui touche le parti de la droite, héritier principal du gaullisme.

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    C dans l'air du 13 juin - Dissolution : chaos politique, KO économique ?

    LES EXPERTS :
    - JÉRÔME JAFFRÉ -Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF
    - DOMINIQUE SEUX - Directeur délégué de la rédaction - Les Echos 
    - NATHALIE MAURET - Journaliste politique - Groupe de presse régionale Ebra
    - GUILLAUME DARET- Chef adjoint du service politique - France Télévisions

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    C dans l'air du 13 juin - Dissolution : chaos politique, KO économique ?

    Depuis l’annonce surprise dimanche soir du président de la République Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée nationale, une période d’incertitude politique s’est ouverte et la bourse de Paris est chahutée. Déstabilisé par cette situation et l’éventualité de voir un représentant du Rassemblement national (RN) s’installer à Matignon, le Cac 40 vit des séances difficiles, avec notamment la remontée du taux d'emprunt français à dix ans. Une hausse continue qui a creusé hier un écart record depuis 2020 avec le taux à 10 ans allemand, signe de la défiance grandissante des investisseurs sur la qualité de crédit de la France et sa capacité à honorer sa dette. Autre signe de cette inquiétude : l’agence de notation Moody’s a indiqué lundi s’attendre "à une détérioration de la soutenabilité de la dette française" ainsi qu’ "un risque accru d'instabilité politique".

    D’ores et déjà, la dissolution de l’Assemblée nationale a des conséquences puisque le coût de la dette augmente. Parallèlement, les actions dégringolent, en particulier celles des grandes banques françaises – BNP Paribas, Société Générale et Crédit Agricole - mais aussi les médias, TF1, M6 et NRJ Group en premier lieu. La raison ? Le programme du RN prévoit une privatisation de l'audiovisuel public en cas de victoire, ce qui aurait un impact très négatif sur les acteurs privés actuels de l’audiovisuel. 

    Du côté des chefs d’entreprise, c’est également l’inquiétude. "Cette instabilité aura des conséquences", prévient François Asselin, le président de la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises. "Nous sommes dans un temps d’attente. Mettez-vous tout simplement à la place d’un chef d’entreprise qui doit aujourd’hui se poser la question d’investissement ou même de recrutements, d’embauches. Il risque de dire : 'Je vais attendre quand même quelques semaines avant de savoir comment demain et dans quel sens ira notre pays'. C’est tout à fait légitime", lance-t-il.

    Dans la cacophonie politique actuelle, Alain Minc qui fut longtemps le mentor d’Emmanuel Macron, stupéfait par l'annonce de la dissolution, dénonce, lui, une "erreur historique". "Ce sera au mieux le chaos, au pire le RN ! Au mieux le chaos, c’est-à-dire une Assemblée où il n’y a pas une majorité absolue RN, mais ingouvernable avec trois tiers inégaux et là aussi il faut bien voir les textes : l’impossibilité de dissoudre avant un an donc un chaos politique, une crise politique, bien pire que sous la IVe République ou une majorité absolue RN et c’est ce que j’appelle le pire" a affirmé l’essayiste au micro de #cdanslair.

    Alors après cette dissolution de l'Assemblée nationale, quelles conséquences économiques et financières ? Pourquoi la Bourse de Paris est-elle chahutée ? Que signifie l'augmentation des taux d'emprunt français sur 10 ans ?

    LES EXPERTS :
    - JÉRÔME JAFFRÉ -Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF
    - DOMINIQUE SEUX - Directeur délégué de la rédaction - Les Echos 
    - NATHALIE MAURET - Journaliste politique - Groupe de presse régionale Ebra
    - GUILLAUME DARET- Chef adjoint du service politique - France Télévisions 

    PRÉSENTATION :  Caroline Roux -  Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40

    PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine

    RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine

    PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions

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    C dans l'air l'invité du 12 juin avec Martial Foucault, politologue, directeur du Cevipof et auteur de “Maires au bord de la crise de nerfs”.

    Dans moins de vingt jours, les Français sont à nouveau appelés à voter suite à la décision d'Emmanuel Macron de dissoudre l'Assemblée nationale. Dans un communiqué adressé lundi, l’Association des maires de France alerte sur le délai inédit de ces élections législatives qui suscite l'inquiétude des maires sur de possibles difficultés d’organisation. L’AMF a alerté dans un communiqué sur les difficultés pour les maires d’organiser deux élections. "La décision soudaine du président de la République de dissoudre l’Assemblée nationale et de convoquer les électeurs dans un délai inédit dans l’histoire de la République suscite une réelle inquiétude chez de nombreux maires sur la capacité des communes à organiser ces deux scrutins dans des conditions satisfaisantes". Toujours selon l’AMF, les élections européennes ont déjà montré les difficultés que rencontrent les communes à pourvoir les bureaux de vote en assesseurs "en raison du désengagement massif des candidats et des partis politiques à proposer des personnes bénévoles". 

    Martial Foucault reviendra sur la difficulté pour les maires, en première ligne, d'organiser ces élections législatives anticipées.

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    C dans l'air du 12 juin - Macron s'explique, la droite se déchire

    LES EXPERTS :
    - MARC LAZAR - Professeur émérite d’histoire et de sociologie - Sciences Po
    - CARL MEEUS - Rédacteur en chef - Le Figaro Magazine
    - SOAZIG QUÉMÉNER - Rédactrice en chef - La Tribune Dimanche 
    - JÉRÔME FOURQUET - Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de La France d’après. 

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    C dans l'air du 12 juin - Macron s'explique, la droite se déchire

    Trois jours après les résultats des élections européennes et l’annonce de dissolution de l’Assemblée nationale, c’était la grande explication d’Emmanuel Macron ce mercredi. Une prise de parole de deux heures, lors d’une conférence de presse, au cours de laquelle le chef de l’Etat a "assumé" sa décision de renvoyer les députés devant les électeurs et détaillé son plan de bataille pour les législatives. Reconnaissant une "responsabilité" dans la montée de l’extrême droite, le chef de l’Etat a estimé avoir manqué de réponses "au malaise qui existe dans la ruralité", "au sentiment de perte de contrôle, de dépossession, aux peurs qui existent, au sentiment aussi de déclassement qu’il y a dans certains de nos quartiers". Pour répondre aux "inquiétudes", Emmanuel Macron a promis plus de sécurité et de fermeté, l’indexation des retraites sur l’inflation, la suppression d’un échelon territorial, la généralisation d’un service national universel d’ici la rentrée 2026 et le lancement d’un débat sur la laïcité. Il a également confirmé la réforme de l’assurance chômage, l’interdiction du téléphone portable avant 11 ans et la suspension du projet de réforme du corps électoral en Nouvelle-Calédonie.

    "Depuis dimanche, les masques tombent". "La clarification, c'est maintenant" a lancé le chef de l’Etat. Dénonçant des alliances "contre nature aux deux extrêmes", Emmanuel Macron a appelé à un "sursaut républicain" et a proposé à une sorte de fédération alliant des socio-démocrates, des écologistes, des gaullistes à l’actuel majorité pour gouverner demain. 

    Pendant ce temps, à l’extrême droite, le Rassemblement national a finalement refusé un accord avec le parti Reconquête d’Éric Zemmour et a décidé de faire affaire avec Eric Ciotti même si la majorité des cadres de la droite gaulliste fulminent et appellent à sa démission. Au siège des LR, la situation est confuse. Menacé d'être destitué du parti qu'il préside par un bureau politique prévu dans l’après-midi, le patron des LR a fait fermer le bâtiment à la mi-journée. "J'entends beaucoup d'élucubrations sur la fermeture du siège LR. J'ai pris cette décision à la suite des menaces reçues et des désordres d'hier", a expliqué en début d'après-midi Éric Ciotti sur X. Convoquée par sa numéro 2, Annie Genevard, le député des Alpes-Maritimes a également fait savoir qu'il ne se présenterait pas au rendez-vous. Il conteste la validité de cette réunion, organisée selon lui "en violation flagrante (des) statuts" du parti et qui n'a donc "aucune valeur juridique". Une grande partie des figures des Républicains se retrouvent finalement hors du QG du parti, en l’absence d’Éric Ciotti qui a décidé de contre-attaquer en en sollicitant le vote des adhérents LR.

    Au gauche, après près de trois jours de négociations, les partis réunis sous la bannière du "nouveau Front populaire" ont réussi à trouver un premier accord de répartition des circonscriptions en vue des législatives du 30 juin et 7 juillet. Contrairement à ce qu’a affirmé le chef de l’Etat en conférence de presse, LFI n’obtient pas 300 mais 230 "circos", les socialistes 175, les Verts 92 et le PCF 50. Un premier rééquilibrage exigé par les socialistes a eu lieu. Pour rappel, en 2022, LFI a présenté des candidats dans 328 circonscriptions, le PS disposait de 70 candidats, EELV était sur la ligne de départ dans 110 circonscriptions et le PCF avait déjà 50 candidats. Les discussions se poursuivent sur le profil des candidats et le programme au siège des écolos.

    Alors que retenir de la conférence de presse d’Emmanuel Macron ? A-t-il convaincu ? Que se passe-t-il chez les Républicains ? Et quelles sont les bases de l’accord unissant les partis de gauche sous la bannière "nouveau Front populaire" ? 

    LES EXPERTS :
    - MARC LAZAR - Professeur émérite d’histoire et de sociologie - Sciences Po
    - CARL MEEUS - Rédacteur en chef - Le Figaro Magazine
    - SOAZIG QUÉMÉNER - Rédactrice en chef - La Tribune Dimanche 
    - JÉRÔME FOURQUET - Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de La France d’après.  

    PRÉSENTATION :  Caroline Roux -  Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40

    PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine

    RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine

    PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions

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    C dans l'air l'invité du 11 juin avec Philippe Dessertine, économiste, directeur de l’Institut de Haute Finance et auteur de "Le grand basculement".

    L’onde de choc de l’annonce de la dissolution est aussi économique. Après la dissolution de l’Assemblée nationale, plusieurs secteurs économiques ont fortement reculé. La bourse parisienne affichait hier la plus forte baisse parmi les bourses européennes, toutes à la baisse au lendemain des élections européennes marquées par une poussée de l’extrême droite. Hier, les banques ont été secouées. La Société générale a dévissé de 7,80 %, la BNP Paribas a baissé 5,38 %, le Crédit agricole de 4,27 %, pareil sur le luxe et le BTP. 

    La situation de l’Allemagne est aussi inquiétante pour les acteurs économiques puisque la coalition du chancelier Olaf Scholz a été devancée par la droite et l'extrême droite.

    Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire s’est montré très alarmiste. Selon lui, "c’est l'élection législative qui aura les conséquences les plus lourdes pour la France, pour les Français, de l'histoire de la Ve République". Le 18 juin, la Commission européenne doit rendre son verdict sur les procédures de déficit excessif. La France est dans le viseur de Bruxelles. 

    Philippe Dessertine reviendra sur les répercussions économiques et financières après l’annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale.

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    C dans l'air du 11 juin - Ciotti rallie Le pen...la déflagration

    LES EXPERTS :

    - Christophe BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur 
    - Nathalie SCHUCK - Grand reporter - Le Point 
    - Jean GARRIGUES - Historien, président du Comité d’histoire parlementaire et politique
    - Chloé MORIN - Politologue, auteure de "On a les politiques qu’on mérite"

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    C dans l'air du 11 juin - Ciotti rallie Le pen...la déflagration

    A dix-neuf jours du premier tour des élections législatives, les grandes manœuvres s’accélèrent dans les états-majors. Le Rassemblement national se cherche des alliés et la panique gagne les rangs de la droite après les déclarations du patron des LR. Invité du 13h de TF1, Éric Ciotti a estimé que son parti avait besoin d’une "alliance" avec le parti d’extrême droite de Marine Le Pen et Jordan Bardella. "Tous les députés sortants qui ne veulent pas avoir d’adversaire du RN face à eux" peuvent bénéficier d'un accord. Ses députés "siègeront dans un groupe Les Républicains" à l'Assemblée à l'issue des législatives. Si l’accord se concrétise, ce sera le premier de ce genre en France entre la droite républicaine gaullienne et l’extrême droite. 

    Mais de nombreux cadres de son parti s’y opposent et appellent à sa démission. Il s'agit d'une "ligne personnelle". "Un parti politique, ce n'est pas seulement une personne", a lancé Bruno Retailleau après une réunion de groupe au Sénat où l’ensemble des élus LR ont affirmé leur opposition à un accord. "Eric Ciotti n'engage que lui. Il doit quitter la présidence des Républicains", a écrit sur X Olivier Marleix, le chef des députés LR. Jean-François Copé, Valérie Pécresse, Laurent Wauquiez, qui ne cache pas ses ambitions présidentielles, ont eux aussi écarté toute forme de compromission et excluent "les combinaisons d’appareil". "Une réunion d’urgence des instances seules aptes à définir les orientations idéologiques et politiques du parti !" a été demandée par Michèle Alliot-Marie.

    A gauche, écologistes, socialistes, "insoumis" et communistes ont acté lundi soir le principe de candidatures uniques dès le premier tour malgré des désaccords persistants, sous une bannière celle du Front populaire. Une union qui si elle se confirme d’ici vendredi et le dépôt des candidatures dans les préfectures inquiète le camp présidentiel. Car la gauche unie et le RN pourraient se retrouver au deuxième tour dans de très nombreux duels ou triangulaires. Mais pour cela la gauche va encore devoir dépasser un certain nombre de divergences. Ce matin Raphaël Glucksmann a indiqué ne pas souhaiter faire partie d’un "nouveau Front populaire" aux conditions posées par La France insoumise. "Face au RN aux portes du pouvoir, il est irresponsable de refuser de discuter du rassemblement. Mais l’union ne peut pas se faire au prix du renoncement aux principes et nous avons posé des points clairs", a indiqué le leader de Place publique. Avant de mettre en avant ses "points clairs" : Le soutien à la construction européenne, l’aide militaire à la résistance ukrainienne, la suppression de la réforme des retraites et de l’assurance chômage, l’accélération de la transition écologique, le refus de la brutalisation du débat public". "Le rassemblement sur ces bases limpides devra être ouvert à tous ceux qui se reconnaissent dans ce cap, y compris des députés de LIOT par ex", a-t-il conclu. Les discussions se poursuivent à gauche pour définir un programme commun et déposer la liste des 577 candidats du Front populaire d’ici vendredi.

    LES EXPERTS :

    - Christophe BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur 
    - Nathalie SCHUCK - Grand reporter - Le Point 
    - Jean GARRIGUES - Historien, président du Comité d’histoire parlementaire et politique
    - Chloé MORIN - Politologue, auteure de "On a les politiques qu’on mérite"

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    C dans l'air l'invité du 10 juin avec Dominique Rousseau, constitutionnaliste.

    Dominique Rousseau est professeur de droit constitutionnel à Paris 1 Panthéon/Sorbonne et auteur de "Les contestations". Il nous explique dans quel cadre l'article 12 de la constitution peut être utilisé.

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    C dans l'air du 10 juin -  Dissolution: coup de génie ou de folie? 

    LES EXPERTS :
    - Dominique Reynié - Directeur général - Fondapol, fondation pour l’innovation politique
    - Jérôme Jaffré - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF
    - Astrid de Villaines - Cheffe du service politique -  Huffington Post
    - Brice Teinturier - Directeur général délégué - Institut de sondages Ipsos

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    C dans l'air du 10 juin - Dissolution: coup de génie ou de folie?

    "J’ai décidé de vous redonner le choix de notre avenir parlementaire par le vote. Je dissous donc ce soir l’Assemblée nationale". Prenant acte du résultat historique de l'extrême droite en France, ce dimanche 9 juin, le président de la République a décidé d’activer l’article 12 de la Constitution, celui qui lui permet de mettre fin aux mandats des députés et de convoquer de nouvelles élections. Le premier tour des législatives aura lieu le 30 juin prochain et le second tour une semaine plus tard, le 7 juillet.  

    Un tel événement politique ne s’est produit que huit fois en plus de 100 ans, et seulement six fois sous la Ve République : Jacques Chirac en 1997, mais également François Mitterrand (1981 et 1988) et le général de Gaulle (1962 et 1968). Il survient cette fois après la secousse que représente le vote de dimanche. Jamais l'extrême droite française n'avait jusqu'ici atteint les 30 % lors d'élections européennes. Elle se rapproche des 40 % désormais, le Rassemblement national de Jordan Bardella finissant largement en tête du scrutin avec 31, 36 % des voix hier soir, selon le ministère de l'Intérieur, et la liste Reconquête ! de Marion Maréchal totalisant 5, 47 %. Au coude-à-coude il y a cinq ans avec la liste présidentielle, le RN a distancé la liste Renaissance-MoDem-Horizons portée par Valérie Hayer de 17 points, cette dernière recueillant que 14,6 % des suffrages. En outre, le RN est arrivé en tête de toutes les régions de France métropolitaine, y compris, et c’est une première, en Bretagne. "Le résultat d'un vote sanction", a affirmé Jordan Bardella quelques minutes seulement après l'annonce des résultats, estimant que les Français avaient "exprimé une volonté de changement, mais aussi un chemin pour l'avenir". "Nous sommes prêts à exercer le pouvoir si les Français nous font confiance", a réagi Marine Le Pen. Le parti "se battra pour avoir une majorité" et pour que son président, Jordan Bardella, "arrive à Matignon" comme Premier ministre à l’issue des législatives, a affirmé pour sa part Louis Aliot le vice-président du parti alors qu’en coulisse de discrètes tractations ont commencé. Marine Le Pen, Jordan Bardella et Marion Maréchal doivent se rencontrer ce lundi au siège du RN.   

    Arrivée en tête des élections européennes hier soir en France, l’extrême droite est-elle pour autant en mesure de s'installer à Matignon dès cet été ? "Rien n'est acquis, on a affaire à deux scrutins différents. Ce ne sont pas les mêmes enjeux, pas les mêmes modalités de vote", a expliqué le politologue Jean-Yves Camus. Les européennes sont un scrutin à la proportionnelle à un tour. Avec les législatives, il s’agit d’un scrutin uninominal majoritaire à deux tours et pour se qualifier au second tour, un candidat doit réunir au moins 12,5 % de la totalité du nombre d'électeurs inscrits. Un mode de vote qui a été longtemps défavorable au parti à la flamme, mais en 2022, avec la disparition du "front républicain", le RN a envoyé 89 députés au Palais-Bourbon, contre huit auparavant.  

    Qu’en sera-t-il le 30 juin et le 7 juillet ? A gauche, l’annonce inattendue de la dissolution de l’Assemblée nationale a éclipsé le score des Européennes où la tête de liste PS- Place Publique, menée par Raphaël Glucksmann a obtenu 14 % des suffrages, devant la liste LFI de Manon Aubry (10,1 %), l’écologiste Marie Toussaint (5,5 %) et le communiste, Léon Deffontaines (2,3 %). Dans son ensemble la gauche représente 32 % des suffrages exprimés. Alors depuis hier soir, de nombreuses voix se sont élevées pour appeler à un rassemblement, un "front populaire" ou le retour de la Nupes. Mais 2024 n’est pas 2022. La gauche va-t-elle parvenir à s’unir ou partira-t-elle en ordre dispersé ? Et que vont faire Les Républicains ?  

    Les réunions vont se succéder toute la semaine. Vendredi les préfectures devront avoir toutes les candidatures.

    LES EXPERTS :  

    - Dominique Reynié - Directeur général - Fondapol, fondation pour l’innovation politique - Jérôme Jaffré - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF - Astrid de Villaines - Cheffe du service politique -  Huffington Post - Brice Teinturier - Directeur général délégué - Institut de sondages Ipsos

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    C dans l'air du 8 juin - Français : priorité pouvoir d'achat !

    « Le combat est sur la bonne voie mais n'est pas terminé ». C'est en ces termes que Christine Lagarde, la président de la Banque centrale européenne (BCE), a décrit la situation inflationniste. Au vu de ce constat, l'institution a décidé de diminuer ses taux directeurs d'un quart de point, passant le taux de dépôt de 4% à 3,75% et le taux de refinancement à 4,25%. «Il est aujourd’hui opportun de réduire le caractère restrictif de la politique monétaire, après avoir maintenu les taux directeurs au même niveau pendant neuf mois», a affirmé la BCE dans un communiqué. 

    Une décision attendue depuis des semaines : cette baisse permettra en effet de desserrer l'étau de l'économie européenne et de faire baisser les taux immobiliers. Une bonne nouvelle pour les emprunteurs puisque les banques vont être amenées à payer des intérêts moins élevés auprès de la BCE. Ce qui leur permet de distribuer des crédits immobiliers à moindre coût.
    Sur le plan immobilier, une autre crise concerne les habitats à loyers modérés (HLM). Le manque de places est en effet cruel et les délais pour en obtenir une peuvent parfois courir sur des années. 1,8 million de ménages attendraient actuellement un HLM. Pour C dans l'air, une équipe de journalistes a suivi une commission d'attribution de ces logements. 

    Enfin, le gouvernement continue de s'attaquer à la « France moche », ces plus de 1500 zones commerciales périphériques s'étalant sur plus de 500 millions de m2. 74 communes ont été sélectionnées dans le cadre du plan de transformation de ces zones pour une enveloppe de 26 millions d'euros. La construction de logements est une des idées mises sur la table. «L'enjeu est de les réinventer pour les soixante prochaines années pour en faire des zones de vie», a expliqué la ministre déléguée aux Entreprises, Olivia Grégoire.

    Alors, le pouvoir d'achat va-t-il repartir à la hausse suite à la baisse des taux directeurs de la BCE ? Comment résoudre le problème du manque d'HLM ? La transformation de la « France moche » va t-elle dans le bon sens ?

    LES EXPERTS :
    - THOMAS PORCHER - Économiste, professeur à la Paris School of Business
    - EMMANUEL DUTEIL - Directeur de la rédaction de « L’Usine Nouvelle »
    - JEAN-LAURENT CASSELY - Spécialiste des modes de vie et de consommation - Maison Cassely
    - CORINNE JOLLY - Présidente de PAP - Particulier à ParticulierDIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes

    PRÉSENTATION :  Caroline Roux -  Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40

    PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine

    RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine

    PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions

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    C dans l'air du 6 juin - Mirage 2000, instructeurs: jusqu'où ira la France?

    Les experts:

    - Jean-Dominique Merchet - journaliste à L'opinion et auteur de "Sommes-nous prêts pour la guerre? (ed. Robert Laffont)

    - Nathalie Saint-Cricq - éditorialiste politique à France Télévisions et auteure de "L'ombre d'un traitre" (ed. de l'observatoire)

    - Général Jean-Paul Perruche - général de corps d'armée, expert en stratégie de sécurité et de défense.

    - Gallagher Fenwick - éditorialiste et spécialiste des questions internationales. Auteur de "Volodymyr Zelensky, l'Ukraine dans le sang" (éd. du rocher).

    - En duplex de Moscou, Julian Colling - journaliste indépendant basé à Moscou.

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    - Nathalie Saint-Cricq - éditorialiste politique à France Télévisions et auteure de "L'ombre d'un traitre" (ed. de l'observatoire)

    - Général Jean-Paul Perruche - général de corps d'armée, expert en stratégie de sécurité et de défense.

    - Gallagher Fenwick - éditorialiste et spécialiste des questions internationales. Auteur de "Volodymyr Zelensky, l'Ukraine dans le sang" (éd. du rocher).

    - En duplex de Moscou, Julian Colling - journaliste indépendant basé à Moscou.

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    C dans l'air du 6 juin - Les Russes ont-ils visé l'aéroport de Roissy?C’est une arrestation qui pose de nombreuses questions, celle d’un homme de 26 ans possédant les nationalités russe et ukrainienne, qui manipulait des explosifs dans la chambre d’un hôtel de Roissy où se situe l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle. Blessé lundi soir, soigné puis placé en garde à vue, il est soupçonné d’avoir projeté une action violente en France. L’homme originaire du Donbass aurait servi au sein de l’armée russe. Le Parquet national antiterroriste a ouvert une enquête pour "association de malfaiteurs terroriste". Son interpellation survient quelques jours avant les commémorations du 80ème anniversaire du Débarquement en Normandie auxquelles vingt-cinq chefs d’Etat partcipent dont le président américain Joe Biden et son homologue ukrainien Volodimir Zelensky. 

    Absent de ces célébrations, le président russe Vladimir Poutine est néanmoins dans tous les esprits. D’autant qu’il se fait de nouveau menaçant vis-à-vis des Occidentaux. S’ils s’autorisent l’Ukraine à frapper le sol russe avec leurs missiles de longue portée "pourquoi n’aurions-nous pas le droit de fournir nos armes du même type dans des régions du monde où seront frappées les installations sensibles des pays qui agissent ainsi contre la Russie ?" a ainsi lancé hier soir le maître du Kremlin lors d’une longue interview avec des agences de presse.

    Parallèlement les services de renseignement de l'Union européenne (UE) ont alerté ces derniers jours sur la volonté de Moscou d’organiser de potentiels sabotages et autres opérations violentes sur le sol européen. Cyberattaques, sabotages et incendies criminels… Dans les faits, les cas sont déjà nombreux, en particulier en Pologne. Le Premier ministre polonais Donald Tusk a récemment déclaré que ces derniers mois plusieurs tentatives d'actions de sabotage et d'incendies criminels avaient eu lieu dans son pays pour le compte des services de renseignement russes.

    Mais les cas suspects ne se cantonnent pas qu'à la Pologne. En Lituanie, les enquêteurs s'intéressent à un incendie suspect qui a touché un magasin de l'enseigne Ikea à Vilnius, la capitale. En Angleterre c’est un incendie survenu fin avril dans l'est de Londres qui visait des entreprises liées à l'Ukraine qui interroge. En Allemagne, deux Russes soupçonnés d'être des espions et d'avoir planifié des actes de sabotage, ont été arrêtés mi-avril. 

    Et la France n’est pas en reste. Avant les Jeux olympiques et les élections européennes, le pays est la cible de cyberattaques, de fake news et de campagne de déstabilisation. En marge des émeutes en Nouvelle-Calédonie ces dernières semaines, l’Azerbaïdjan, allié de Moscou, a été accusé d'ingérence par le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin. On se souvient également des étoiles de David peintes dans plusieurs zones de Paris, ou encore, plus récemment, des mains rouges taguées sur le mémorial de la Shoah ou des cercueils déposés au pied de la Tour Eifel. Des opérations derrière lesquelles plane l'ombre d'une déstabilisation russe. Le Premier ministre Gabriel Attal a prévenu ce jeudi que les ingérences russes "peuvent être notre nouvelle guerre mondiale".

    Alors la Russie mène-t-elle une guerre hybride à l'échelle européenne ? 

    Les experts :
    - ALAIN BAUER - Professeur de criminologie – CNAM, auteur de Juger les terrorismes 
    - ALAIN PIROT - Journaliste spécialiste des questions de défense
    - MARION VAN RENTERGHEM - Grand reporter,  chroniqueuse - L’Express, auteure de Le piège Nord Stream
    - MICHEL GOYA - Historien militaire, ancien officier des troupes de marine
    - SYLVAIN TRONCHET (en duplex) - Correspondant à Moscou - Radio France