Эпизоды

  • C dans l'air l'invité du 17 mai : Elie Cohen, économiste et directeur de recherche au CNRS.

    Le patron de Stellantis Carlos Tavares va vendre en Europe, dans les concessions Peugeot, Citroën, Fiat, Opel, des voitures chinoises, fabriquée en Chine. Les modèles seront ensuite lancés dans trois régions supplémentaires à partir du dernier trimestre de cette année. Après cette annonce, Stellantis gagnait 1,47% en Bourse et Leapmotor 6,85 %. La Commission européenne a annoncé avoir ouvert une enquête sur les subventions massives accordées par Pékin à ses constructeurs de véhicules électriques, qui leur permettent de casser les prix sur le marché européen. "Les marchés mondiaux sont désormais inondés de voitures électriques moins chères. Et leur prix est maintenu artificiellement bas grâce à d'énormes subventions publiques" a déclaré Ursula von der Leyen. Le patron de Stellantis Carlos Tavares décrit la "brutalité" de la compétition qui s’annonce avec les constructeurs chinois sur la voiture électrique. Et demande à la France de laisser son entreprise faire ses propres choix industriels "raisonnables et raisonnés".

    Décryptage avec l'économiste Elie Cohen, invité de Axel de Tarle 

  • C dans l'air du 17 mai 2024 :  Emeutes, violences... et fin de campagne européenne? 

    Les experts : 

    - JÉRÔME JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF
    - LOUIS HAUSALTER - Journaliste politique - Le Figaro 
    - CAROLINE MICHEL-AGUIRRE - Grand reporter au service politique - Le Nouvel Obs
    - GAEL SLIMAN - Président et Cofondateur de l'Institut Odoxa

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  • C dans l'air du 17 mai 2024 : Emeutes, violences... et fin de campagne européenne?

    A trois semaines des élections européennes, la campagne est évincée par les crises et les faits divers qui rythment l’actualité nationale, et bousculent le camp présidentiel. Cette semaine devait en effet débuter par l’annonce lundi d’importants investissements de grandes multinationales lors du sommet Choose France. Le chef de l’Etat devait ensuite défendre sa politique énergétique basée sur le développement des énergies renouvelables et la relance du nucléaire à l’occasion d’un déplacement mercredi à Fécamp sur un parc éolien en mer puis jeudi à Flamanville pour l’inauguration de l’EPR. De son côté, Gabriel Attal avait prévu une conférence de presse ce vendredi pour annoncer des mesures sur le travail, avant un débat face à Jordan Bardella (RN) le 23 mai prochain sur France 2.

    Et puis tout a volé en éclats. Les violentes émeutes qui secouent la Nouvelle-Calédonie depuis lundi, déclenchées par une réforme du corps électoral, s’ajoutent à l’attaque sanglante d’un fourgon pénitentiaire dans l’Hexagone au cours de laquelle deux agents ont été tués et à celle ce vendredi d’une synagogue à Rouen. Une actualité sombre qui a poussé le chef de l’Etat à annuler ses déplacements depuis mercredi, à convoquer un Conseil de défense et à décréter l’état d’urgence en Nouvelle-Calédonie.

    Cette nuit la situation a été un peu plus calme dans l’archipel mais le règlement politique de la crise est dans l’impasse tandis qu’un autre projet de loi concernant Mayotte, cette fois, divise la majorité. Emmanuel Macron reçoit ce vendredi des élus mahorais pour évoquer la suppression du droit du sol à Mayotte via un projet de loi constitutionnel, en réponse aux évènements de février dernier. A l’époque, l’île a, elle aussi, connu des barrages menés par des collectifs de citoyens pour demander le contrôle de l’immigration et de la délinquance.

    Autant d’évènements qui viennent impacter la campagne des européennes et placent les questions de sécurité au centre des débats. D’après un dernier sondage Odoxa pour Le Figaro, cette thématique se hisserait désormais en troisième position des problématiques qui influenceront le vote des Français aux européennes, derrière l’inflation et le pouvoir d’achat. 64 % des Français interrogés estiment également que l’attaque du fourgon pénitentiaire dans l’Eure n’est pas un "fait divers" mais bien un "fait de société" reflétant une progression de la violence dans le pays.

    Les experts : 

    - JÉRÔME JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF
    - LOUIS HAUSALTER - Journaliste politique - Le Figaro 
    - CAROLINE MICHEL-AGUIRRE - Grand reporter au service politique - Le Nouvel Obs
    - GAEL SLIMAN - Président et Cofondateur de l'Institut Odoxa

  • C dans l'air l'invité du 16 mai avec Olivier Esteves, professeur des universités, spécialiste du monde anglophone, de l’ethnicité et de l’immigration et co-auteur de La France tu l’aimes, mais tu la quittes.

    Olivier Esteves est professeur des universités, spécialiste du monde anglophone, de l’ethnicité et de l’immigration. Avec Alice Picard et Julien Talpin, il publie La France tu l’aimes, mais tu la quittes, aux éditions du Seuil.

    Alors que la France est le pays qui compte le plus de musulmans en Europe, l’enquête sociologique d’Olivier Esteves tente d’expliquer ces départs. Parmi les raisons évoquées, 71% évoquent la volonté de moins subir de racisme et de discriminations, celle de vivre sereinement leur religion (64 %). Le droit à l’indifférence mais à celui de progresser professionnellement (41%) aussi, pour ces jeunes souvent très diplômés qui trouvent l’ascenseur social enrayé, bloqué par les discriminations à l’embauche. Cette enquête sociologique s’est appuyée sur un échantillon de plus de 1000 personnes et sur 140 entretiens approfondis. L’ouvrage révèle les effets délétères de l’islamophobie qui, vus d’ailleurs, semblent constituer une exception française.

    Olivier Esteves, professeur des universités, spécialiste du monde anglophone, de l’ethnicité et de l’immigration reviendra sur son enquête.

  • C dans l'air du 16 mai 2024 : Nouméa : émeutes, pillages...une situation hors de contrôle ?

    Les experts : 

    - YVES THRÉARD - Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction - Le Figaro
    - PIERRE HASKI - Chroniqueur international - France Inter et L’Obs 
    - NATHALIE NOUZIERES - Rédactrice en chef pôle Outre-mer – France Télévisions
    - MARTIAL FOUCAULT - Professeur à Sciences Po titulaire de la Chaire Outre-mer
    - BERNARD MEUNIER - Ancien membre du GIGN, auteur de Négociations extrêmes 

  • C dans l'air du 16 mai 2024 : Nouméa : émeutes, pillages...une situation hors de contrôle ?

    Comment ramener le calme en Nouvelle-Calédonie ? Paris a décidé d’envoyer l’armée et de décréter l’état d’urgence. Une nouvelle réunion de crise a été organisée à l’Elysée ce matin. Face à la gravité de la situation, le chef de l’Etat a annulé son déplacement pour inaugurer l’EPR de Flamanville et a organisé en fin de matinée une rencontre en visioconférence avec les élus locaux.

    Sur place, le bilan s’alourdit encore. Un deuxième gendarme a été tué jeudi matin, après un "tir accidentel" émanant d’un collègue lors d’une mission de sécurisation. Au total, cinq personnes sont mortes depuis le début des émeutes lundi : trois jeunes Calédoniens et deux gendarmes. "Toutes les violences sont intolérables et feront l’objet d’une réponse implacable", a fait savoir le président de la République.

    L’armée a été déployée pour sécuriser les ports et les aéroports, l’utilisation du réseau social TikTok est interdite et le couvre-feu maintenu. Gérald Darmanin a annoncé que dix leaders de la Cellule de coordination des actions sur le terrain (CCAT) ont été assignés à résidence, les qualifiant de "mafieux". Il a également accusé l'Azerbaïdjan d'ingérence dans les émeutes et regretté "qu'une partie des indépendantistes calédoniens aient fait un deal" avec ce pays pro-Russe. "La priorité, c’est de retrouver l’ordre, le calme et la sérénité", a rappelé Gabriel Attal devant les députés, évoquant une situation qui reste "très tendue". Le responsable, indépendantiste, de la CCAT a, de son côté, condamné des "débordements" "très graves" et a appelé au calme.

    Alors que se passe-t-il en Nouvelle-Calédonie ? Pourquoi la révision constitutionnelle sur le corps électoral divise-t-elle la Nouvelle Calédonie ? Quel est ce projet de réforme ? Qu’est-ce que la CCAT, cette cellule ciblée par Gérald Darmanin ? Pourquoi l’ombre de la Chine, de l’Azerbaïdjan et de la Russie plane-t-elle sur les émeutes ? Enfin comment sortir de la crise ? Dans une tribune au Monde, trois anciens Premiers ministres - Jean-Marc Ayrault, Manuel Valls et Édouard Philippe – invitent Matignon à reprendre le dossier. « Il faut redonner une dimension plus politique globale et interministérielle à ce dossier et surtout remettre du dialogue dans le moteur" préconisent-ils.

    Les experts : 

    - YVES THRÉARD - Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction - Le Figaro
    - PIERRE HASKI - Chroniqueur international - France Inter et L’Obs 
    - NATHALIE NOUZIERES - Rédactrice en chef pôle Outre-mer – France Televisions
    - MARTIAL FOUCAULT - Professeur à Sciences Po titulaire de la Chaire Outre-mer
    - BERNARD MEUNIER - Ancien membre du GIGN, auteur de Négociations extrêmes  

    DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes

    PRÉSENTATION :  Caroline Roux -  Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40

    PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine

    RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine

    PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions

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  • C dans l'air l'invitée du 15 mai avec Maïtena Biraben, animatrice et productrice, auteure de La femme invisible.

    Avec Alexandra Crucq, elle vient de lancer un nouveau média : "Mesdames", 100 % digital, qui raconte les femmes de 45 ans et plus. 

    Le Festival de Cannes s'est ouvert hier soir sur fond de #MeToo. Le journal Elle a sorti une enquête sur le producteur de cinéma Alain Sarde, mis en cause par plusieurs femmes. 
    Meryl Streep va recevoir une Palme d’or d’honneur lors de cette 77ème édition. Elle considère que pour modifier les comportements et le harcèlement sous toutes ses formes, il faudrait “ouvrir la porte à davantage de diversité ; plus de femmes, plus d’artistes de couleur et d’origine diverses. Il n’existe pas de grand complot hollywoodien consistant à écarter les minorités des leviers de décision. C’est juste une industrie qui compte une majorité d’hommes blancs… comme dans beaucoup d’autres business”. Sur l’ensemble des films français sortis en 2021 : 7 % des rôles ont été attribués à des comédiennes de plus de 50 ans, contre 16 % pour les hommes. 
    Dans son nouveau livre ”La femme invisible” qui paraît chez Grasset, elle dénonce “le sexisme crasse et vulgaire” auquel elle a été confrontée, une société plutôt que des individus seuls. Elle revient dans son livre sur l’invisibilisation des 9 millions de femmes en France qui sont ménopausées, mais travaillent, élèvent des enfants, ont des relations sociales et à qui personne ne s'adresse. Maïtena Biraben explique avoir “compris dès l’enfance que j’étais assignée à un rôle qui ne me convenait pas, celui imposé par un genre, et non pas par ce que j’étais”. Elle raconte à travers son livre qu’elle a été à nouveau confrontée à ce rôle lors de sa ménopause.

    Maïtena Biraben est animatrice et productrice, auteure de “La femme invisible” aux éditions Grasset. Elle reviendra sur la fabrication de l’invisibilisation des femmes ménopausées et sur le lancement de son nouveau média "Mesdames", 100% digital, qui raconte les femmes de 45 ans et plus.

  • C dans l'air du 15 mai 2024 - Fourgon attaqué: Après le carnage...la traque!

    Les experts : 
    Alain BAUER - Professeur au CNAM, auteur de Tu ne tueras point
    Mathieu DELAHOUSSE - Grand reporter - Nouvel Obs 
    Audrey GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions, spécialiste des faits de société
    Christian FLAESCH - Ancien directeur de la police judiciaire de Paris. 
    Etienne BLANC (en duplex) - Sénateur LR et rapporteur de la commission d’enquête sénatoriale sur le narcotrafic

  • C dans l'air du 15 mai 2024 - Fourgon attaqué: Après le carnage...la traque!

    C’est un choc pour tout le monde de la justice et plus particulièrement l'administration pénitentiaire qui n’avait pas vécu la mort d’un agent depuis plus de trente ans. Hier matin, deux d’entre eux ont été tués, abattus par un commando à la sortie d’un péage d'Incarville, dans l'Eure, lors de l'attaque à l’arme de guerre de leurs fourgons qui transportaient un détenu, Mohamed Amra. Trois autres agents ont été grièvement blessés lors de cette évasion ultraviolente. 

    Après la sidération des premières heures, les syndicats de l’administration pénitentiaire ont appelé à une journée « prisons mortes », fortement suivie aujourd’hui partout en France. L’intersyndicale qui réclame plus de moyens et menace de reconduire le mouvement, a été reçue cet après-midi par le ministre de la Justice alors que la traque se poursuit pour retrouver le fugitif et ses compliques. 
    Depuis hier des centaines de policiers et de gendarmes recherchent les membres du commando et s’intéressent particulièrement au profil du prisonnier évadé : Mohamed Amra, 30 ans, un narcotrafiquant qui n’a jamais été condamné pour de très grosses affaires mais qui récemment avait été mis en examen dans une affaire de tentative de meurtre près de Rouen et un homicide à Marseille. L’homme était également dans les objectifs de l’office central de lutte contre la criminalité organisée (OCLCO) qui le suspecte d’avoir commandité une tentative d’assassinat, liée aux stupéfiants, visant un Français en Espagne à l’été 2023.

    Cette attaque qui rappelle les assauts des cartels mexicains contre les forces de l’ordre est survenue au moment la commission d’enquête sénatoriale sur le narcotrafic vient de remettre un rapport alarmant sur l’ampleur de ce phénomène dans le pays après six mois de travail. « Cette commission d’enquête est née des « narchomicides » de Marseille […] Mais c’est un phénomène qui est désormais national qui concerne tout le territoire, les grandes villes, la France des sous-préfectures, les Outre-mer », a expliqué le président socialiste de la commission d’enquête.
    DEA à la française, parquet national antistupéfiants, plan anticorruption… Dans leur rapport de trois tomes, les sénateurs pointent les failles des politiques publiques mises en œuvre dans la lutte contre le trafic de drogues, jugent le plan stups du gouvernement « indigent » et proposent « un traitement de choc » pour mettre fin à l’impunité dont jouissent les criminels du haut spectre, au risque, s’inquiètent-ils, de voir la France se transformer en narco-Etat.

    Alors que s’est-il passé hier matin au péage d'Incarville, dans l'Eure ? Que sait-on du profil Mohamed Amra ? Comment s’organise la traque du fugitif et de ses complices ? Comment lutter contre le narcotrafic ? Enfin que se passe-t-il en Nouvelle-Calédonie ? 

    Les experts : 
    Alain BAUER - Professeur au CNAM, auteur de Tu ne tueras point
    Mathieu DELAHOUSSE - Grand reporter - Nouvel Obs 
    Audrey GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions, spécialiste des faits de société
    Christian FLAESCH - Ancien directeur de la police judiciaire de Paris. 
    Etienne BLANC (en duplex) - Sénateur LR et rapporteur de la commission d’enquête sénatoriale sur le narcotrafic 

    DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes

    PRÉSENTATION :  Caroline Roux -  Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40

    PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine

    RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine

    PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions

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  • C dans l'air l'invitée du 14 mai avec Mathieu Delahousse, grand reporter au Nouvel Obs.

    Un convoi pénitentiaire a été attaqué par des individus armés au niveau du péage d’Incarville, sur l’autoroute A13 (Eure), ce mardi matin vers 11 heures. Deux agents pénitentiaires sont morts et trois autres sont blessés. “Au moment où je vous parle”, fait savoir le garde des Sceaux, le pronostic vital de deux des trois agents blessés est “engagé”.
     

    Une voiture bélier a percuté le fourgon pour l’obliger à stopper pendant que les assaillants, au moins trois munis d’armes longues, ont ouvert le feu et ont libéré le détenu. Le fourgon transportait donc Mohamed Amra, âgé de 30 ans, pour être entendu par un juge d'instruction au tribunal judiciaire de Rouen. Dans un communiqué, la procureure de la République de Paris souligne que l’homme était "un détenu particulièrement surveillé". Selon les informations du Parisien, le trentenaire avait tenté de scier les barreaux de sa cellule il y a deux jours. Il avait été placé depuis en quartier disciplinaire et son niveau de surveillance avait été élevé à “Escorte 3”.
     

    Mohamed Amra est très défavorablement connu de la police. Cible du service de lutte contre la criminalité organisée, il avait été interpellé dans une affaire d'enlèvement et de tentative d'homicide à Marseille. Il était également connu pour trafic de stupéfiants dans la région rouennaise. On ignore encore à ce stade en revanche s'il avait été condamné ou non à de la prison ferme. "Ses complices ont tiré sur les escortes à l'arme lourde", a précisé le ministre de la Justice lors de son point-presse. C'était un détenu particulièrement surveillé, précise le parquet de Paris. Il purgeait une peine en lien avec un "vol avec effraction". Il est par ailleurs mis en examen pour "enlèvement et séquestration ayant entraîné la mort". 
     

    Le plan Epervier a été déclenché. 200 gendarmes sont engagés pour retrouver le détenu évadé et ses complices. Un hélicoptère et le GIGN sont aussi mobilisés.
     

    “L’attaque de ce matin, qui a coûté la vie à des agents de l’administration pénitentiaire, est un choc pour nous tous. Tout est mis en œuvre pour retrouver les auteurs de ce crime afin que justice soit rendue au nom du peuple français. Nous serons intraitables”, a écrit sur X Emmanuel Macron. De son côté, le Premier ministre Gabriel Attal a assuré : "Nous les traquerons, nous les trouverons et ils paieront".
     

    Mathieu Delahousse, grand reporter au Nouvel Obs, reviendra sur cette attaque qui a coûté la vie à deux agents pénitentiaires et sur la fuite du détenu avec les assaillants.

  • C dans l'air du 14 mai 2024 : Cannes, le dernier scandale... et la rumeur

    Les experts :

    -    Laure HEINICH - Avocate pénaliste
    -    Alice AUGUSTIN - Grand reporter – Elle 
    -    Astrid DE VILLAINES - Productrice, présentatrice de « Sens politique » - France Culture
    -    Christophe BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur 
    -    Adrien BORNE (en duplex) - Journaliste et romancier, auteur de « La vie qui commence »

  • C dans l'air du 14 mai 2024 : Cannes, le dernier scandale... et la rumeur

    La 77e édition du Festival de Cannes ouvre ce mardi alors que la vague #MeToo continue de déferler sur le cinéma français. Dans une longue enquête publiée lundi par le magazine Elle, neuf femmes accusent le producteur Alain Sarde, figure du cinéma d’auteur, avec près de 200 longs-métrages à son actif, de viols, d'agressions sexuelles et de harcèlement. Les faits dénoncés seraient survenus entre 1985 et 2003. Parmi elles, une actrice décrit un viol en 1985, alors qu’elle avait 15 ans. L’avocate de l’homme de cinéma, âgé aujourd’hui de 72 ans, rapporte qu’il est  «indigné et anéanti par ces allégations […] toutes mensongères.»
    Parallèlement, le Centre national du cinéma est toujours dans la tourmente. Plus d’une centaine d’hommes et de femmes travaillant dans le cinéma, dont l’actrice Judith Godrèche, se sont rassemblés lundi au pied du CNC, pour demander le retrait de son président Dominique Boutonnat. Accusé d’agression sexuelle par son filleul, le patron de l’institution est mis en examen et doit être jugé en juin prochain.
    Une centaine de personnalités, dont beaucoup d’actrices, appellent également dans une tribune publiée ce mardi dans les colonnes du Monde à une loi intégrale contre les violences sexuelles. Cette initiative a été prise par La Fondation des femmes, #Metoomédia et l’actrice Anna Mouglalis alors que 94 % des plaintes sont classées sans suite dénoncent les signataires et que la commission d'enquête parlementaire sur les abus et violences dans le milieu du cinéma, l’audiovisuel, le spectacle vivant, la mode et la publicité, se réunit à partir d’aujourd’hui pour commencer ses travaux. Les premières convocations partiront ce mercredi. La présence sera alors obligatoire et ces auditions seront sous serment et publiques, sauf avis contraire de la commission. Entendra-t-on des grands noms du cinéma, récemment mis en cause pour des faits de violences sexuelles ? Gérard Depardieu, Benoit Jacquot, Jacques Doillon…Il n’y a pas de liste officielle et s’ils sont convoqués, aucune affaire judiciaire en cours ne pourra être évoquée.

    Il n’y a pas non plus de « liste noire du cinéma français ». Le site d’investigation Mediapart a publié lundi sur son site un article en accès libre pour démentir une rumeur persistante sur les réseaux sociaux et relayée par plusieurs médias selon laquelle une liste de dix noms d'acteurs, réalisateurs et producteurs coupables de violences sexuelles dans le milieu du cinéma pourrait être dévoilée à l'occasion du festival de Cannes. "Depuis plusieurs jours, nous assistons, médusé·es, au parcours fou d'une prétendue liste, voire d'une liste noire d'auteurs de violences sexistes et sexuelles que 'Mediapart' s'apprêterait à révéler en ouverture du Festival de Cannes", "c'est faux, évidemment", écrit le site d'information, qui dénonce "une rumeur émanant d'un compte complotiste, reprise sur les réseaux sociaux, alimentée par plusieurs médias et finissant dans les journaux d'information d'une matinale". Au final, « la rumeur (...) offre une esquive à celles et ceux qui ne veulent entendre ni Judith Godrèche, ni Adèle Haenel, ni Isild Le Besco et tant d’autres. Qui refusent de bousculer leurs certitudes, de questionner le cinéma, le rôle de l’image et de l’art dans nos représentations et la reproduction des rapports de domination et de pouvoir ».

    Les experts :

    -    Laure HEINICH - Avocate pénaliste
    -    Alice AUGUSTIN - Grand reporter – Elle 
    -    Astrid DE VILLAINES - Productrice, présentatrice de « Sens politique » - France Culture
    -    Christophe BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur 
    -    Adrien BORNE (en duplex) - Journaliste et romancier, auteur de « La vie qui commence » 

    DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes

    PRÉSENTATION :  Caroline Roux -  Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40

    PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine

    RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine

    PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions

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  • C dans l'air l'invitée du 13 mai  avec Nadia El Fani, réalisatrice, scénariste et productrice franco-tunisienne.

    Des images de l’arrestation de l’avocate tunisienne Sonia Dahmani, voix critique connue du président Kais Saied, font le tour du monde. Mardi dernier, lors d’une émission de télévision, Sonia Dahmani avait lancé d’une façon ironique "de quel pays extraordinaire parle-t-on ?", en réponse à un autre chroniqueur qui venait d’affirmer que les migrants venus de plusieurs pays d’Afrique subsaharienne cherchaient à s’installer en Tunisie. Cette déclaration a été jugée par certains utilisateurs sur les réseaux sociaux comme "dégradante" pour l’image de la Tunisie.

    Selon des médias, Sonia Dahmani fait l’objet d’une enquête pour diffusion de “fausses informations dans le but de porter atteinte à la sûreté publique” et “incitation à un discours de la haine”. Ce samedi, elle était à la Maison de l’avocat à Tunis quand les forces de sécurité ont pris le bâtiment d’assaut. L’interpellation a été filmée par France 24. Quelques jours après, ce dimanche, deux autres chroniqueurs ont été placés en détention. Borhen Bssais, présentateur à la télévision et à la radio et Mourad Zeghidi, chroniqueur. Ils "font l’objet d’un mandat de dépôt de 48 heures", selon l’avocat de Mourad Zeghidi, Ghazi Mrabet.

    En un an et demi, plus de 60 personnes (des journalistes, des avocats et des opposants à Kais Saied) ont fait l’objet de poursuites sur la base de ce texte, selon le Syndicat national des journalistes. Depuis que le président Saied, élu démocratiquement en octobre 2019 pour 5 ans, s’est octroyé les pleins pouvoirs lors d’un coup de force en juillet 2021, des ONG tunisiennes et internationales ont déploré une régression des droits et libertés en Tunisie. Pour cause, la situation est aussi critique entre migrants et habitants à El Amra, une ville à 30 km au nord de Sfax. Selon des activistes, entre 20.000 et 30.000 Subsahariens y attendraient actuellement des conditions favorables pour traverser la Méditerranée.

    Mediapart rapporte que "d’importantes expulsions ont été organisées" la semaine dernière, mais aussi, et "de façon plus inédite", que des représentants associatifs, dont l’ancienne directrice de Terre d’asile Tunisie, ont été arrêtés, "faisant craindre au reste de la société de sombres lendemains". Saadia Mosbah est une égérie du mouvement antiraciste en Tunisie. Elle a été arrêtée ainsi que l'ancienne présidente de la branche locale de France Terre d'Asile.

    Nadia El Fani est réalisatrice, scénariste et productrice franco-tunisienne. Elle reviendra sur la situation en Tunisie où la répression s’accentue après les arrestations de l’avocate Sonia Dahmani et de deux autres chroniqueurs de télévision et de radio.

  • C dans l'air du 13 mai 2024 - Kharkiv menacée : l'Ukraine va-t-elle craquer ?

    LES EXPERTS :

    - ELSA VIDAL - Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe – RFI
    - JEAN-PAUL PERRUCHE - Général de corps d’armée, expert en stratégie de sécurité et de défense
    - PIERRE HAROCHE - Maître de conférences en sécurité internationale, Université Queen Mary de Londres
    - ANNE NIVAT - Reporter de guerre, auteure de "La haine et le déni"
    - PAUL GOGO - Journaliste correspondant à Moscou pour plusieurs médias.

  • C dans l'air du 13 mai 2024 - Kharkiv menacée : l'Ukraine va-t-elle craquer ?

    Il était le ministre qui a mené l’invasion russe de l’Ukraine depuis plus de deux ans. Sergueï Choïgou a été limogé dimanche par Vladimir Poutine après douze ans à la tête du ministère de la Défense russe lors d’un remaniement surprise en profondeur. Il est remplacé à ce poste stratégique par un économiste, sans aucun bagage militaire : Andreï Belooussov, qui occupait jusqu’à présent la fonction de Premier vice-président du gouvernement russe et a été l’un des principaux conseillers économiques de Vladimir Poutine ces dernières années.

    La longévité du ministre russe de la Défense avait fait couler beaucoup d’encre ces dernières années en Russie. Considéré par certains comme responsable des déboires de l’armée de Poutine en Ukraine, Sergueï Choïgou était notamment dans le viseur du chef de Wagner, Evgueni Prigojine, lors de sa rébellion en juin 2023. Malgré une série de revers humiliants pour les troupes russes en Ukraine en 2022, de nombreuses critiques et 350 000 soldats blessés ou tués depuis deux ans d’après le ministre de la défense britannique, Vladimir Poutine avait maintenu sa confiance envers Sergueï Choïgou. Cette fois, il est écarté de ce poste, mais il demeure cependant dans le cercle rapproché du président russe puisqu’il devient secrétaire du Conseil de Sécurité, poste occupé jusque-là par Nikolaï Patrouchev, qui est, lui, démis de ses fonctions, selon un décret publié par le Kremlin.

    Un remaniement qui interroge au moment où l’armée russe gagne du terrain en Ukraine, notamment dans la région de Kharkiv, la deuxième ville du pays, qui ne se situe qu'à 30 kilomètres de la frontière russe. La rumeur bruissait depuis des semaines que les Russes étaient sur le point d'ouvrir un nouveau front. C’est chose faite depuis le lendemain des célébrations du "Jour de la Victoire" le 9-mai. Quelle est l'étendue de l’avancée russe ? Difficile, à ce stade, de le mesurer. Le commandant en chef des forces ukrainiennes Oleksandr Syrsky a assuré que "les tentatives de percer nos défenses ont été stoppées", mais il a admis que la situation dans la région de Kharkiv s'était "significativement dégradée" et restait "compliquée". Plus de 30 localités sont sous le feu russe et près de 6000 habitants ont été évacués a également expliqué le gouverneur régional, notamment de la commune de Vovtchansk qui est assiégée.

    Depuis six mois, les troupes russes ont augmenté l’intensité de leurs attaques de missiles, et ce alors que les troupes ukrainiennes sont à court de munitions pour leurs batteries antiaériennes Patriot, qui constituaient leur meilleure défense contre de telles attaques. Ainsi, au cours du mois d’avril, la défense aérienne ukrainienne n’est parvenue à abattre que 30 % des missiles tirés par les troupes russes selon le Wall Street Journal. Nos journalistes étaient fin mars à Kharkiv où la vie s’organise sous terre et leur reportage sera diffusé ce soir.
    Alors pourquoi le ministre de la Défense russe a-t-il été limogé ? Quelle est la situation sur le front ukrainien ? Quand est-ce que l’aide américaine et européenne promise parviendra-t-elle sur le terrain ? Et que se passe-t-il en Géorgie ?

    LES EXPERTS :

    - ELSA VIDAL - Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe – RFI
    - JEAN-PAUL PERRUCHE - Général de corps d’armée, expert en stratégie de sécurité et de défense
    - PIERRE HAROCHE - Maître de conférences en sécurité internationale, Université Queen Mary de Londres
    - ANNE NIVAT - Reporter de guerre, auteure de "La haine et le déni"
    - PAUL GOGO - Journaliste correspondant à Moscou pour plusieurs médias. 

    DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes

    PRÉSENTATION :  Caroline Roux -  Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40

    PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine

    RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine

    PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions

    Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :

    INTERNET : francetv.fr

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  • C dans l'air du 11 mai 2024 - Eurovision : boycott, exclusion et chanson

    LES EXPERTS : 

    - VINCENT HUGEUX - Journaliste indépendant - Spécialiste des enjeux internationaux 

    - AUDREY GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions - Spécialiste des faits de société 

    - NICOLE BACHARAN - Historienne et politologue spécialiste des États-Unis - Éditorialiste - « Ouest France » 

    - DIDIER VARROD - Directeur musical des antennes - Radio France

  • C dans l'air du 11 mai 2024 - Eurovision : boycott, exclusion et chanson

    La participation d’Israël à l’Eurovision 2024 est très loin de faire l’unanimité. Depuis le mois de décembre dernier, les appels au boycott ou à l'exclusion de l’Etat hébreu du concours de chansons se sont multipliés.
    Plusieurs artistes et activistes propalestiniens s’opposent à la participation d’Israël à cette édition 2024. L’Union européenne de radiotélévision, qui chapeaute l’organisation du concours, a, de son côté, rappelé que l’Eurovision est un événement "apolitique".
    Eden Golan, la jeune chanteuse de vingt ans représentant le pays, s'est pourtant qualifiée pour la finale qui se tient ce soir à Malmö, en Suède. Jeudi, avant la demi-finale, des milliers de personnes ont défilé dans la ville hôte du concours, pour protester contre la participation d’Israël et soutenir le peuple palestinien. Dans la foule se trouvait notamment l’activiste du climat Greta Thunberg.
    Les mouvements de contestations se succèdent et la tension est montée ces derniers jours. Une nouvelle manifestation est en cours en ce moment. Eden Golan est entourée d’un dispositif de sécurité conséquent. En dehors de ses obligations pour le concours, elle est invitée à ne pas sortir de son hôtel.

    A des milliers de kilomètres de Malmö, au Proche Orient, le contexte est extrêmement tendu. Le drame humanitaire en cours pourrait encore s'amplifier.
    Défiant les mises en garde internationales, l'armée israélienne mène en effet depuis mardi des incursions dans l'est de la ville de Rafah, dans la lisière sud de la bande de Gaza, où se massent 1,4 million de réfugiés. Tsahal annonce aujourd'hui qu'"environ 300 000" Palestiniens ont déjà quitté les quartiers est de la ville depuis l'ordre d'évacuation lancé lundi.
    Les réactions internationales ne se font pas attendre. La France demande à Israël de cesser "sans délai" son opération militaire à Rafah, les États-Unis jugent vraisemblable qu'Israël ait violé le droit humanitaire. Quant au Conseil de sécurité de l'ONU, il a réclamé hier une enquête "indépendante" et "immédiate" après la découverte de fosses communes autour d'hôpitaux de Gaza.
    Coûte que coûte, Israël veut en découdre avec le Hamas, mouvement islamiste responsable d'avoir perpétré le 7 octobre dernier le plus grand massacre de juifs du XXIème siècle. L'Etat hébreu et l'organisation islamiste ont quitté les pourparlers en cours au Caire sans avoir trouvé d'accord de trêve.

    Aux Etats-Unis, alors que le scrutin présidentiel approche et que Donald Trump est en position favorable dans les enquêtes d'opinion, la chanteuse Taylor Swift pourrait-elle inverser la tendance ?
    Devenue en quinze ans de carrière un mastodonte incontesté de l’industrie musicale, la pop star a acquis une grande influence, avec ses 283 millions d’abonnés sur Instagram. Au point de faire pencher la balance en faveur des démocrates ?
    Elue par le magazine Time personnalité de l’année 2023, elle pourrait influencer 18 % des voix estime un sondage pour Newsweek. Celle qui sort progressivement de sa posture apolitique, sans se mouiller totalement, serait un soutien de poids pour le candidat démocrate. D'autant plus que Biden a perdu le soutien d'une partie de la jeunesse suite à ses prises de position sur la guerre menée par Israël en Palestine. Or, ce sont ces jeunes qui pourraient justement lui permettre d'assurer sa réélection.

    L'Eurovision va-t-elle rester "apolitique" ?
    Un cessez-le-feu est-il encore possible dans la bande de Gaza ?
    Taylor Swift va-t-elle se porter à la rescousse de Joe Biden ?

    LES EXPERTS :
    - VINCENT HUGEUX - Journaliste indépendant - Spécialiste des enjeux internationaux
    - AUDREY GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions - Spécialiste des faits de société
    - NICOLE BACHARAN - Historienne et politologue spécialiste des États-Unis - Éditorialiste - « Ouest France »
    - DIDIER VARROD - Directeur musical des antennes - Radio France 

    DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes

    PRÉSENTATION :  Caroline Roux -  Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40

    PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine

    RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine

    PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions

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  • C dans l'air du 10 mai 2024 - JO, investissements, tourisme : la France qui gagne

    LES EXPERTS :
    - PHILIPPE DESSERTINE - Directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur de « Le grand basculement »
    - THOMAS PORCHER - Économiste, membre des « Économistes Atterrés »
    - BRUNO JEUDY - Directeur délégué et éditorialiste à “La Tribune Dimanche”
    - ISABELLE RAYMOND - Cheffe du service économie et social à France Info

  • C dans l'air du 10 mai 2024 - JO, investissements, tourisme : la France qui gagne

    La ferveur, les sourires, la joie... La cérémonie de l’arrivée de la flamme olympique à Marseille a été un succès total, portée par près de 200 000 habitants unis dans une même émotion. Le Vieux Port était bondé, les jetées et les parcs étaient noirs de monde pour apercevoir le Belem sur ses derniers mètres de course. La parade grandiose du célèbre trois-mâts leur a offert un spectacle époustouflant, avant de voir le chaudron olympique s'embraser.
    Enfin, la France s'enchante pour ses Jeux. Après des mois de polémiques autour de la sécurité, des transports, de l'organisation, l'arrivée de la flamme dans la cité phocéenne semble avoir provoqué un élan d'enthousiasme chez les Français.
    Le début du relais de la torche olympique concrétise, et de manière positive, l'approche de l'événement. Le compte a rebours est enclenché.

    Mais l'accueil de la plus grande compétition sportive de la planète n'est pas la seule bonne nouvelle de ces dernières semaines. Côté économique, un indicateur a ravi l'exécutif. La France est en effet la destination la plus attractive d’Europe pour les investisseurs étrangers pour la cinquième année consécutive. Le célèbre cabinet d'audit EY a en effet annoncé cette semaine dans son baromètre d’attractivité que pas moins de 1180 projets d’investissement ont été recensées pour cette année. Une bonne nouvelle pour l'emploi. Ces investissements devraient permettre de créer ou de maintenir près de 40 000 emplois dans le pays.
    Pour le gouvernement, ce motif de satisfaction est bienvenu, alors que les chiffres de la croissance sont au plus bas et que l'Etat a enregistré un important dérapage budgétaire.

    Parmi les secteurs économiques dans lesquels la France tire brillamment son épingle du jeu, il y a le tourisme. Le pays est une destination incontournable et est régulièrement celui qui attire le plus de visiteurs au niveau mondial. Cette année encore, avec l'accueil des JO, les étrangers seront nombreux dans l'Hexagone.
    Mais cet afflux massif n'est pas sans générer des défis, notamment sur le littoral. De la Bretagne à la Provence en passant par le pays basque, certaines villes voient leur population multipliée par dix pendant les vacances. L'été, le marché locatif sature et le prix des locations s’envole.
    Problème : les saisonniers doivent, eux aussi, se loger près de leur travail. Un véritable casse-tête pour certains. Il faut en plus composer avec l'explosion du marché des meublés de tourisme type Airbnb, qui limite les possibilité de se loger pour les travailleurs locaux, employés à l'année. Ces derniers parviennent de moins en moins à se loger près de leur lieu de travail et son contraints de s'éloigner toujours plus loin.

    A l'image de Marseille, la France entière est-elle enfin prête à s'enflammer pour ses Jeux ?
    Quelles seront les retombées concrètes des investissements de capitaux étrangers dans le pays ?
    Comment concilier le dynamisme touristique national et la possibilité pour les travailleurs de se loger au plus près de leur emploi ?

    LES EXPERTS :
    - PHILIPPE DESSERTINE - Directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur de « Le grand basculement »
    - THOMAS PORCHER - Économiste, membre des « Économistes Atterrés »
    - BRUNO JEUDY - Directeur délégué et éditorialiste à “La Tribune Dimanche”
    - ISABELLE RAYMOND - Cheffe du service économie et social à France Info