Эпизоды

  • Les hommes et les femmes diffèrent fondamentalement sur des points multiples, car leur constitution corporelle n’est pas la même. Parmi les éléments qui les distinguent, le pourcentage de masse grasse est à la fois observable physiquement, mais aussi significatif d’un point de vue biologique.

    Le rôle de la masse grasse

    La graisse que nous accumulons possède plusieurs fonctions corporelles. Réserve d’énergie pour les périodes de disette, elle protège aussi les organes internes des chocs. Elle participe à réguler la température du corps et intervient dans l’équilibre hormonal. En moyenne, les femmes présentent un pourcentage de masse grasse plus élevé que les hommes, à cause de besoins biologiques liés à la reproduction et de facteurs hormonaux distincts.

    Les hormones et leur influence

    Les hormones sexuelles exercent une forte influence sur la répartition de la graisse corporelles. Les œstrogènes, hormones principales chez la femme, favorisent l’accumulation de graisse sur les hanches, les cuisses et les fesses pour préparer le corps à la maternité. L’on appelle cette répartition le type gynoïde, opposé au profil androïde masculin où la graisse tend à s’accumuler autour de l’abdomen.

    À mesure que les œstrogènes diminuent, à l’approche de la ménopause, les femmes constatent une redistribution de leur graisse avec un stockage plus marqué sur le ventre.

    Variations métaboliques

    Les hommes présentent généralement un taux métabolique de base plus élevé que les femmes. Ils consomment donc plus de calories au repos, car leur corps présente davantage de masse musculaire. Les femmes, disposant d’un métabolisme plus lent, accumulent plus facilement la graisse corporelle. Cette adaptation favorise le stockage d’énergie sous forme de graisse en prévision de la grossesse et de la lactation.

    Rôle évolutif et reproductif

    Biologiquement, un certain niveau de masse grasse est nécessaire pour réguler les cycles menstruels et la fertilité. La graisse corporelle favorise la production d’œstrogènes. Les personnes qui souffrent de dénutrition ou d’anorexie présentent souvent une absence de cycles, ne permettant pas la conception d’un enfant. La masse grasse sert de réserve d’énergie pendant le développement du fœtus et durant la période d’allaitement. En l’absence de ressources suffisantes, le corps interrompt donc toute tentative de fécondation, ce qui limite les risques pour la mère et le bébé.

    Facteurs influant

    La génétique joue un rôle dans la prédisposition féminine à accumuler des graisses. Souvent, les femmes d’une même famille présentent un métabolisme proche en l’absence de maladie ou d’influence extérieur considérable. D’autre part, l’alimentation, le stress et le niveau d’activité physique régulent le pourcentage de masse grasse. Comme les femmes tendent à se montrer plus stressées et moins actives physiquement que les hommes, elles accumulent souvent davantage de graisses.


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  • Notre rythme biologique n’est pas le seul à conditionner la fréquence à laquelle nous allons aux toilettes. Des éléments externes ou internes peuvent également influencer nos besoins d’uriner et de déféquer. Pour identifier les situations pathologiques, il est utile de connaitre les normes habituelles en la matière.

    Fréquence normale pour uriner

    La fréquence de miction, qui est l’action d’uriner, varie considérablement d’une personne à l’autre. Elle est comprise entre 4 et 8 fois par jour. Mais un apport hydrique élevé augmente naturellement le nombre de visites aux toilettes. Certains aliments diurétiques peuvent aussi influencer la fréquence de miction : c’est le cas du concombre, de l’aubergine, du céleri ou de l’artichaut.

    Avec l’âge, des changements surviennent au niveau de la capacité de contenance et de rétention de la vessie. La santé de la prostate joue aussi un rôle majeur dans la fréquence des mictions. Certaines variations reviennent dans des conditions particulières. Les gens tendent ainsi à uriner plus fréquemment par temps froid, ou lorsqu’ils ont une activité physique qui amplifie la dynamique des fluides corporels.

    Fréquence normale pour déféquer

    La norme en termes de selles se situe entre 3 fois par jour et 3 fois par semaine. Cette large fourchette reflète la diversité des activités intestinales saines. Un régime alimentaire riche en fibres, par exemple, augmente la fréquence des selles et facilite leur passage. L’hydratation joue aussi un rôle clé dans la consistance des selles. Si la personne ne s’hydrate pas assez, elle peut connaitre des épisodes de constipation et déféquer moins souvent.

    Les jeunes enfants et les bébés ont souvent des selles plus fréquentes. À l’inverse, les personnes âgées expérimentent une diminution de la fréquence des selles, due au ralentissement du métabolisme et à la baisse de l’activité physique. Certaines conditions médicales comme le syndrome du côlon irritable causent de la constipation ou de la diarrhée, modifiant les habitudes intestinales.

    Ce qui affecte les fréquences normales

    La prise de médicaments impacte souvent la qualité du transit. Les laxatifs et diurétiques, par exemple, augmentent la fréquence des visites aux toilettes. Les complémentations en fer tendent plutôt à constiper. Le stress est un facteur connu d’affection de la digestion. Il bloque ou accélère le transit, menant à des bouleversements des habitudes d’élimination.

    En cas de maladie, il est également courant que la personne aille moins souvent ou plus souvent aux toilettes. Cet impact se trouve encore plus marqué lors d’infections urinaires ou de troubles gastro-intestinaux.

    Pour finir, l’équilibre hormonal peut aussi influencer les systèmes urinaires et digestifs. Pendant la grossesse ou la ménopause, il n’est pas rare que les femmes expérimentent des désordres dans leurs habitudes de miction et de défécation.


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  • Les recommandations de Santé Publique France en termes de nutrition préconisent 5 portions de fruits et légumes par jour. Mais avec l’inflation, les végétaux frais ont vu leur prix augmenter considérablement. Ils ne sont d’ailleurs pas toujours faciles à intégrer dans les repas quotidiens, car une bonne partie d’entre eux nécessitent d’être épluchés, coupés et souvent cuits. Les conserves jouent donc un rôle crucial dans l’accès égalitaire à des légumes de qualité, bons pour la santé, pour le portefeuille et pour les papilles.

    L’impact de la conservation sur le profil nutritionnel des légumes

    La mise en conserve des légumes implique généralement la stérilisation des aliments. Cette procédure élimine les micro-organismes et s’accompagne d’ajout de conservateurs comme le sel ou le vinaigre. Les légumes restent ainsi comestibles pendant des mois, voire des années, sans perdre significativement en valeur nutritionnelle.

    Malgré ce que l’on pourrait croire, les légumes en conserve maintiennent des niveaux élevés de vitamines et de minéraux. La mise en conserve peut même améliorer la disponibilité de certains nutriments. Par exemple, le chauffage augmente la quantité du lycopène dans les tomates, un antioxydant précieux pour lutter contre le vieillissement cellulaire.

    La dégradation rapide des légumes frais

    Même si des légumes ultra-frais regorgent de vitamines, ils perdent rapidement de leurs atouts nutritionnels entre la récolte et la consommation. Le transport de longue durée, la manipulation et le stockage contribuent à la perte de nutriments. Au contraire, les légumes en conserve sont traités et emballés rapidement après la récolte, ce qui minimise cette dégradation. Ce moindre délai permet aux producteurs de sélectionner des légumes goûteux et matures, contrairement aux légumes frais qui sont généralement cueillis avant d’atteindre leur plein potentiel.

    Des avantages spécifiques pour les conserves

    Les études montrent que la mise en conserve préserve et, parfois, augmente la teneur des légumes en nutriments essentiels. La cuisson préalable des légumes facilite aussi leur digestion. L’organisme absorbe mieux les fibres et les protéines qu’ils contiennent. C’est d’autant plus le cas pour les pois, les haricots et les carottes. D’ailleurs, la cuisson des carottes avant la mise en conserve améliore la disponibilité de la bêta-carotène ou vitamine A. Celle-ci aide le système immunitaire à rester performant, et est également impliquée dans le fonctionnement de la vision.

    Considérations pratiques

    La commodité des conserves favorise leur utilisation par rapport aux légumes frais. Disponibles toute l’année, les légumes en conserve aident à diversifier l’alimentation. Ils se conservent longtemps, réduisant le gaspillage alimentaire. Prêts à l’emploi, ils limitent aussi le temps de préparation en cuisine.


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  • Le sommeil et la libido constituent deux pans fondamentaux du bien-être. Leur interrelation reste cependant méconnue. La qualité des temps de repos affecte en effet directement le désir et la capacité à avoir des relations sexuelles.

    Quelques bases biologiques

    Le sommeil, divisé en plusieurs cycles, comprend des phases de sommeil profond qui favorisent la récupération physique. Le sommeil paradoxal, lui, s’avère essentiel à la consolidation de la mémoire et à la régulation des émotions. Mais le sommeil influence aussi la production d’hormones diverses. Parmi elles, la testostérone et les œstrogènes se trouvent très impliquées dans la libido masculine et féminine. Elles conditionnent aussi bien le désir sexuel que les comportements reproductifs et la santé globale.

    Sommeil et libido : impact direct

    D’après les études menées sur la question, les individus qui dorment moins de 7 heures par nuit rapportent couramment une baisse de leur désir sexuel. Celle-ci s’accompagne d’une diminution de la fréquence des activités sexuelles. La perturbation de la production hormonale liée à un manque de sommeil induit donc une baisse de la libido significative.

    Au contraire, un sommeil de bonne qualité régule les hormones de stress telles que le cortisol. De façon générale, la production hormonale se montre plus efficace. Le sommeil réparateur améliore aussi l’humeur et l’énergie, deux facteurs susceptibles d’accroitre le désir et la capacité à avoir des rapports sexuels satisfaisants.

    Conséquences psychologiques du manque de sommeil

    Au-delà des implications physiologiques, le manque de sommeil a un impact profond sur l’humeur. Il accroit le stress, l’anxiété et les symptômes dépressifs. Ces états psychologiques affectent potentiellement la libido en réduisant l’intérêt pour les activités sexuelles.

    Le maintien d’un sommeil adéquat favorise quant à lui la régulation des émotions et de l’humeur. Il renforce aussi la connexion intime avec le partenaire grâce à de meilleures dispositions mentales.

    Facteurs interactifs

    Certaines habitudes de vie influencent la qualité du sommeil et, par rebond, la libido. L’alimentation équilibrée contenant tous les nutriments essentiels au corps soutient un cycle de sommeil sain. L’exercice régulier favorise aussi la meilleure qualité de sommeil.

    La consommation importante de café et d’alcool tend plutôt à l’effet inverse en perturbant le déroulement normal des cycles réparateurs. Par ailleurs, l’alcool en excès est connu pour son action négative sur le fonctionnement sexuel masculin.

    Enfin, les bonnes conditions d’endormissement – au calme, dans le noir et à heure régulière – soutiennent la qualité du sommeil et, par conséquent, celle de la libido.


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  • La cleptomanie se définit comme une incapacité récurrente à résister à l’envie de voler des objets. Cette pathologie se distingue des vols ordinaires par le fait que la personne ne présente ni besoin réel, ni intention de profit. Les objets volés sont d’ailleurs souvent de faible valeur. Comment expliquer que les cleptomanes subissent cette impulsion qui leur cause de la détresse, de la honte et de la culpabilité ?

    Ce qui définit la cleptomanie

    Un cleptomane est obsédé par le fait de voler. Il subit régulièrement des pulsions incontrôlables qui mènent à un comportement compulsif de prendre des objets appartenant à d’autres personnes. À partir du moment où la personne ressent le désir de voler, la tension monte en elle de façon croissante. Elle finit par succomber à la tentation du vol, même si les objets s’avèrent sans utilité réelle pour elle. Parfois, elle restitue elle-même le produit de ses vols, soumise à un fort sentiment de culpabilité et de honte.

    Facteurs psychologiques

    Il est courant que la cleptomanie soit associée à d’autres troubles psychiatriques. Par exemple, les individus touchés par la dépression peuvent trouver une échappatoire temporaire à leur tristesse et leur sentiment de vide en volant. Les personnes qui souffrent de TOC, troubles obsessionnels compulsifs, ressentent des compulsions assez similaires aux cleptomanes. Elles peuvent cumuler les deux pathologies, ou alterner entre l’une et l’autre.

    État neurologique et cérébral

    Le déséquilibre neurochimique de l’organisme est fortement impliqué dans le développement de la cleptomanie. La sérotonine et la dopamine, deux neurotransmetteurs qui régulent l’humeur et les comportements, contribuent ainsi aux pulsions de cleptomanie. Un faible taux de sérotonine augmentée la réactivité au stress et abaisse l’inhibition qui retient de passer à l’acte. Des anomalies dans la voie de la dopamine peuvent rendre le vol plus gratifiant pour la personne, qui va alors rechercher cette récompense plus souvent.

    Les scientifiques ont aussi identifié des anomalies de structure et de fonctionnement du cerveau chez les cleptomanes. Ces anomalies touchent les zones liées à la prise de décision et au contrôle des impulsions, comme le cortex préfrontal ou l’amygdale. Ces régions s’avèrent essentielles pour évaluer les conséquences d’un acte et réguler des comportements sociaux inadaptés. Quand elles fonctionnent mal, elles induisent une moindre capacité de la personne à modifier son comportement de vol.

    Facteurs environnementaux et génétiques

    La cleptomanie est plus fréquente chez les personnes qui présentent des ascendants souffrant de dépendances ou de troubles impulsif. La composante génétique et l’apprentissage comportemental dans la famille jouent donc un rôle important dans la transmission de ce trouble.

    Le stress, les traumatismes et les expériences de vie difficiles participent aussi à déclencher ou exacerber la cleptomanie.


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  • Cela fait maintenant 30 ans que les diagnostics de cancers chez les jeunes adultes augmentent. Cette observation valable à l’échelle mondiale soulève des questions majeures sur les facteurs qui contribuent à la montée des cas. Elle exige également de mettre en place des stratégies de prévention et de détection précoces pour les publics les plus à risque.

    Tendances épidémiologiques

    Depuis 1990, le nombre d’adultes de moins de 50 ans diagnostiqués avec un cancer a augmenté de 79%. La hausse concerne plus précisément certains types de cancers, comme le cancer du sein, de la trachée et de la prostate. Bien que les techniques modernes permettent de dépister plus efficacement les cancers, y compris à des stades précoces, les avancées technologiques n’expliquent pas pourquoi autant de jeunes adultes sont concernés par l’augmentation des diagnostics.

    L’incidence du cancer varie par ailleurs d’une région à l’autre. En Amérique du Nord et en Europe occidentale, les taux s’avèrent beaucoup plus élevés. Ces disparités suggèrent que des facteurs environnementaux et liés au mode de vie ou à la santé publique pèsent aussi dans la prévalence des cancers chez les jeunes adultes.

    L’enjeu d’un tel changement se manifeste au niveau des systèmes de santé. La demande croissante de soins oncologiques adaptés à une population jeune implique de complètement réorganiser les ressources affectées aux patients atteints d’un cancer.

    Les facteurs de risques possibles

    L’une des pistes expliquant cette situation concerne le mode de vie. Les régimes alimentaires riches en viande rouge et en sel, courants en Europe et en Amérique du Nord, sont liés à un risque accru de certains cancers. La consommation moindre de fruits et de produits laitiers va également dans ce sens. D’autre part, l’alcool et le tabac restent une préoccupation majeure, en tant que facteurs de risques bien documentés pour divers cancers.

    En parallèle, le surpoids, le taux élevé de glycémie et le manque d’exercice physique contribuent à aggraver le risque de cancer. Ces conditions s’observent de plus en plus chez les jeunes adultes et provoquent inflammation chronique, déséquilibre hormonal et autres dysfonctionnements métaboliques. Ces terrains s’avèrent particulièrement propices au développement de tumeurs cancéreuses.

    Le poids de l’environnement

    Dans les pays développés ou les grandes villes des régions pauvres, la pollution de l’air expose les habitants à des particules fines et des polluants organiques persistants. Leur inhalation régulière augmente les risques de cancers des poumons ou de la trachée. De même, l’usage répété de produits chimiques au travail ou à la maison participe à cette hausse du risque.

    Conjointement à ces expositions externes, des perturbations du microbiome intestinal jouent sur la santé générale et le risque de cancer. L’usage excessif d’antibiotiques peut par exemple affaiblir considérablement la flore intestinale, donc le système immunitaire.

    La multitude de facteurs liés à la hausse des cancers chez les jeunes adultes fournit de nombreuses pistes pour établir une prévention efficace et ciblée de ces maladies graves.


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  • Il s’agit d’une condition médicale rare et assez surprenante. Le syndrome de l’auto-brasserie concerne des personnes qui, sans avoir consommé une seule goutte d’alcool, se retrouvent en état d’ébriété. Un test d’alcoolémie indique alors la présence d’éthanol dans le sang, alors que l’entourage peut attester que l’individu n’a pas bu de boisson alcoolisée. Cette anomalie métabolique s’explique par une fermentation anormale de levures dans l’intestin.

    Le syndrome de l’auto-brasserie

    Dans le cas du syndrome de l’auto-brasserie, une fermentation se produit dans le système digestif, qui transforme le sucre en alcool. Concrètement, des levures ou d’autres micro-organismes agissent sur les glucides présents dans l’intestin et les fermentent en alcool éthylique. Lorsque la dose d’alcool est suffisamment élevée, l’individu ressent les symptômes de l’ébriété.

    La plupart de ces symptômes sont les mêmes qu’en cas d’ivresse alcoolique. Ils comprennent des troubles de l’équilibre et de la parole, une grande fatigue, des migraines et un état de désorientation notable. Sur le long terme, le syndrome de l’auto-brasserie menace la santé du foie et de l’état mental de façon identique que pour les personnes qui boivent régulièrement de l’alcool.

    Causes et facteurs de risque

    La fermentation inhabituelle implique généralement des levures et des champignons, comme Candida, un micro-organisme naturellement présent dans le système digestif. Si l’activité normale de ces organismes ne pose pas de problème, elle devient plus gênante quand elle dépasse les taux classiques. Certains facteurs influencent en particulier le développement des levures et champignons intestinaux.

    Un régime alimentaire riche en sucre fournit par exemple beaucoup d’énergie à ces levures, qui peuvent alors fermenter et se multiplier davantage que de coutume. Les perturbations de la flore intestinale qui suivent la prise excessive d’antibiotiques contribuent aussi à détruire les bonnes bactéries. Ces dernières contrôlent habituellement la croissance des levures. En leur absence, les micro-organismes se développent sans limite.

    Pose du diagnostic

    La rareté du syndrome de l’auto-brasserie rend son diagnostic complexe. Les médecins peuvent utiliser une combinaison de tests de tolérance au glucose et des analyses de sang ou d’urine pour détecter la présence d’alcool. Mais, comme les symptômes évoluent fortement selon le régime alimentaire de la personne, la pose du diagnostic nécessite généralement une observation prolongée et des évaluations répétées.


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  • Amatrice de formalités administrative, la France a prévu son lot de déclarations en présence d’un décès. Du fait de l’importance de ce type de situation, le constat du décès doit être réalisé en suivant scrupuleusement certaines règles établies. Ces dernières varient en fonction de la cause et du lieu du décès de la personne.

    Le rôle du professionnel de santé

    Lorsqu’une personne meurt, que ce soit chez elle, dans un établissement ou dans un lieu public, c’est au médecin de constater le décès. Les infirmiers intervenant à domicile peuvent parfois endosser ce rôle, notamment pour pallier le manque de médecins disponibles dans certaines régions.

    Le professionnel de santé vérifie l’absence de signe vitaux de la personne. Il s’intéresse en particulier à l’état de la respiration, du pouls et des pupilles, généralement figées lors de la mort. Ses observations sont notées sur le certificat de décès et comprennent la cause du décès, ainsi que l’heure approximative de la mort. Ce premier constat enclenche toute la procédure administrative de déclaration de décès.

    Cas particulier des décès suspects

    Si le médecin soupçonne un suicide ou un homicide, ou que la cause du décès n’est pas claire, il peut solliciter une enquête judiciaire. Dans ce cas, une autopsie est réalisée sur le corps par un médecin légiste. Dans le cas de procédures ultérieures, l’autopsie fournira des preuves cruciales relatives à des actes criminels ou de négligence. L’examen post-mortem induit un retard de la mise en œuvre de la procédure administrative, car le corps est réquisitionné et ne peut pas être enterré ou incinéré selon les délais habituels.

    La déclaration du décès au Gouvernement

    Le décès ayant été constaté par le médecin, les proches ou les responsables de l’institution doivent déclarer la mort de l’individu à l’État. Cette procédure se réalise dans les 24 heures suivant le constat, et nécessite de produire le certificat remis par le médecin qui sert de preuve officielle du décès.

    Les services de l’état civil enregistrent ensuite le décès. L’officier responsable émet un acte de décès qui certifie toutes les circonstances de la mort comme la date, l’heure et le lieu. C’est un document essentiel pour de nombreuses démarches administratives : gestion de la succession, règlement des pensions, annulation des documents d’identité, et autres procédures légales ou financières.

    Grâce à l’acte de décès, l’entourage de la personne peut finalement organiser les funérailles avec les pompes funèbres.


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  • Alors que les centenaires sont désormais courants en France, les supercentenaires commencent à faire parler d’eux à leur tour. Dépassant l’âge phénoménal de 110 ans, ils s’avèrent fortement représentés dans une zone inattendue, celle des Antilles. Cette particularité a interpelé les chercheurs et démographes, qui tentent de proposer des hypothèses pour comprendre le secret de longévité des Antillais.

    Démographie et statistiques

    Une étude récente de l’Ined, Institut national d’études démographiques, a mis en lumière une concentration élevée de supercentenaires en Guadeloupe et en Martinique. Proportionnellement à leur population, ces îles comptent près de 8 fois plus de supercentenaires que la métropole. La hausse générale des centenaires en France s’explique par l’amélioration des conditions de vie et les avancées médicales notables. Mais l’exceptionnelle longévité antillaise reste un cas qui intrigue les chercheurs.

    D’autres régions du monde sont célèbres pour leur nombre de centenaires, comme l’île d’Okinawa au Japon, ou la Sardaigne en Italie. Certains facteurs semblent communs à ces populations, tels qu’un régime alimentaire sain, un mode de vie actif et un fort soutien communautaire. Mais la longévité des Antillais repose également sur d’autres conjectures.

    Pourquoi une telle espérance de vie aux Antilles ?

    L’une des hypothèses avancées pour expliquer cette situation s’intéresse à l’histoire des populations antillaises. Elle spécule que les ancêtres des actuels supercentenaires ont dû survivre à des conditions de vie très dures. En effet, tous les supercentenaires présents aux Antilles descendent d’anciens esclaves qui ont supporté la traversée de l’océan Atlantique et des conditions extrêmes de travail. Les survivants, qui ont donc pu obtenir une descendance, devaient être particulièrement robustes. Les chercheurs étudient la possibilité d’une sélection naturelle qui aurait favorisé l’émergence de caractéristiques génétiques précises, propices à la longévité.

    L’environnement et le mode de vie

    La génétique n’est pas seule responsable de l’âge avancé de certains Antillais. Le climat doux et ensoleillé des îles pourrait influencer positivement la santé. Souvent, les habitants insulaires conservent un mode de vie traditionnel qui inclut une alimentation riche en végétaux et en poisson frais. L’activité physique régulière dans le cadre de la vie quotidienne participe à maintenir une bonne santé cardiovasculaire.

    Il ne faut pas oublier l’importance de l’entraide et des liens sociaux. Dans les Antilles, la notion de communauté prend un sens bien plus large qu’en France métropolitaine. Les familles restent souvent proches malgré l’avancée en âge, ce qui contribue à limiter les effets néfastes du vieillissement sur la santé mentale. Finalement, ce sont sans doute tous ces facteurs mêlés à une génétique favorable qui permettent aux Antillais de rester en vie aussi longtemps.


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  • Si les yeux bridés étaient autrefois perçus comme une rare exception en France, cette caractéristique physique est désormais plus courante grâce au brassage génétique issu des mélanges internationaux entre les ethnies. Il s’agit d’une particularité qui a montré son utilité d’un point de vue évolutif. Comment les yeux bridés se développent-ils, et dans quel but ?

    D’un point de vue génétique et biologique

    Les yeux bridés se caractérisent principalement par une forme ovale étirée, contrairement aux yeux occidentaux qui se montrent plus proches du rond. Cet aspect unique dépend de la présence d’un pli de peau au niveau de la paupière supérieure. Appelé pli épicanthique, il descend sur l’œil à la façon d’un rideau. Il est intéressant de constater que ce repli de peau n’influence pas le champ de vision, déterminé par la pupille seule. Les personnes aux yeux bridés voient donc exactement de la même manière que celles qui ont des yeux en amande.

    D’après les recherches scientifiques menées sur la question, les yeux bridés proviennent de l’expression de gènes spécifiques, qui se révèlent dès le développement de l’embryon. Ils guident la formation du tissu de la paupière, et ce dès les premières étapes de la vie dans l’utérus. 

    Adaptation évolutive

    Au-delà de l’aspect esthétique, les yeux bridés disposent d’une véritable fonction adaptative. Les théories qui vont en ce sens expliquent que le pli épicanthique sert de visière naturelle, protégeant les yeux contre des éléments extérieurs puissants.

    Dans les vastes steppes asiatiques ou en haute montagne, le vent fort et la luminosité élevée constituent autant de dangers pour les yeux. L’adaptation de la forme de l’œil chez les humains vivants dans ces conditions aurait alors pu réduire le dessèchement oculaire et limiter l’exposition aux UV. Cet avantage sélectif explique que, dans les régions concernées, l’espèce humaine ait davantage développé de telles caractéristiques, favorables à sa survie. L’analyse de la répartition géographique des populations avec les yeux bridés conforte cette hypothèse en démontrant une relation fine entre le climat et l’apparence des yeux.

    La diversité des traits oculaires prouve cependant que, même au sein d’une population où les yeux bridés sont courants, il existe une grande variété de formes des yeux. Cette diversité est le résultat de nombreux facteurs génétiques interagissant avec l’environnement.

    L’influence culturelle et sociale

    N’oublions pas le lien établi entre les considérations esthétiques d’une population et les traits physiques les plus représentés. Par exemple, les yeux bridés ont longtemps été corrélé à une certaine notion d’exotisme en France, ce qui a pu rendre plus rares les unions entre des personnes aux yeux ovales et d’autres aux yeux étirés. À l’inverse, le succès croissant des personnalités asiatiques, notamment musicales, qui a lieu ces dernières années en Europe pourrait influencer la prévalence future des individus présentant ce trait particulier en France.


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  • Ils ont captivé le monde médical par leur condition rare, mais également par leur remarquable longévité. Les jumeaux craniopages Lori et George Schappell sont décédés à l’âge de 62 ans, après une vie passée collés l’un à l’autre, leurs cerveaux respectifs partageant 30% de structures osseuses et vasculaires. Explorons les facteurs qui ont contribué à cette longévité inespérée, puisque les jumeaux siamois ne devaient pas dépasser la trentaine d’après les prédictions des médecins.

    Les défis médicaux et physiques de George et Lori

    Une naissance sur 200 000 concerne un cas de siamois, c’est-à-dire de bébés qui sont reliés par une ou plusieurs parties de leur corps. Sur ces rares jumeaux, seulement 2% sont craniopages, partageant leurs cerveaux. À l’image de Lori et George, toute séparation s’avère alors presque impossible tant la structure neuronale est complexe. Mais la situation entraine aussi un ensemble de risques accrus, comme des complications au niveau neuronal ou circulatoire.

    Les médecins qui ont accompagné la famille après la naissance ont établi un pronostic vital de trois décennies, anticipant les problèmes qui pourraient survenir. En grandissant, George et Lori ont dû développer des méthodes adaptatives. Par exemple, George étant affecté par un spina-bifida, une malformation de la colonne vertébrale, il devait se déplacer en fauteuil roulant, poussé par sa sœur. Une telle dynamique impliquait coordination et compréhension mutuelle profondes. Malgré cette union inévitable, les deux jumeaux ont maintenu une autonomie dans leurs activités quotidiennes, démontrant une ingéniosité remarquable pour vivre pleinement chaque jour.

    L’état d’esprit optimiste et les nombreux projets personnels de cette étonnante fratrie ont certainement contribué à maintenir leur santé mentale et, dans une certaine mesure, physique au meilleur niveau possible.

    Vie privée et indépendance

    Les jumeaux Schappell ont toujours manifesté leur désir profond d’indépendance. Bien qu’hébergés pendant des années dans un centre pour handicapés mentaux, ils ont réussi, grâce à l’aide de l’épouse d’un ancien gouverneur, à quitter l’institution. Ils ont ensuite établi leurs quartiers dans un appartement adapté avec deux chambres, dormant à tour de rôle dans l’une et l’autre pour satisfaire au besoin d’espace personnel et d’autonomie de chacun.

    D’un point de vue professionnel, Lori et George ont mené des carrières distinctes avec brio malgré leur état. Lori a ainsi pu travailler au sein d’une blanchisserie durant des années, s’illustrant également dans une carrière de bowling. George, de son côté, s’est fait un nom dans la musique country, soutenu par sa sœur, l’une de ses premières fans.

    Dans leur vie amoureuse aussi, les jumeaux ont démontré une capacité remarquable à entretenir des relations sentimentales actives. Lori fut ainsi fiancée avant le décès tragique de son compagnon dans un accident de voiture. Durant les rendez-vous amoureux de chacun, le jumeau non concerné prenait un livre et se déconnectait de l’autre pour lui permettre de vivre des instants d’intimité autant que possible.

    Les barrières physiques n’ont ainsi pas empêché Lori et George de mener des vies bien distinctes, contribuant à leur épanouissement personnel si important pour la santé. Cet état d’esprit combiné à des soins médicaux réguliers et à une certaine dose de chance leur ont permis de vivre jusqu’à 62 ans, établissant un record mondial en termes de longévité d’un couple siamois.


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  • Si le brossage des dents constitue un geste indispensable pour la santé bucco-dentaire, il doit être accompagné d’un dentifrice adapté afin d’offrir de bons résultats. Entre les adultes et les enfants, les besoins spécifiques varient considérablement. C’est pour cette raison que des dentifrices distinctifs sont commercialisés, présentant chacun leurs avantages pour la tranche d’âge ciblée.

    Composition chimique

    L’un des principaux composants des dentifrices est le fluorure, un élément qui renforce l’émail dentaire et limite l’effet de l’acide sur les dents. Chez les jeunes enfants, une concentration élevée en fluorure s’avère cependant problématique. Elle induit l’apparition de taches sur les dents, appelée fluorose dentaire. Les dentifrices pour les moins de 6 ans contiennent donc moins de 500 ppm (part par million) de fluorure. À l’inverse, les dentifrices pour les 12 ans et plus affichent une composition riche en fluorure pour maximiser la protection contre les caries. La concentration atteint jusqu’à 1500 ppm.

    En général, les dentifrices pour les tout-petits contiennent des ingrédients doux et non irritants. Plus susceptibles d’ingérer le dentifrice par accident, les enfants doivent utiliser en priorité ces produits sans danger pour leur système digestif. Les dentifrices adultes, quant à eux, incluent des agents blanchissants ou des abrasifs assez forts, efficaces pour la santé des dents mais qui ne doivent pas être avalés.

    Saveur et arômes

    Au-delà de la composition chimique des dentifrices, d’autres aspects entrent en jeu pour cibler plus précisément les adultes ou les enfants. Pour inciter les plus jeunes à se brosser régulièrement les dents, les fabricants misent sur des saveurs agréables et attrayantes comme la fraise, la pomme ou la pastèque. Chez les adultes, les consommateurs recherchent davantage un goût frais et mentholé, qui leur procure une sensation de propreté en bouche.

    L’importance du packaging

    Inciter les enfants à se brosser les dents passe aussi par le développement d’emballages attractifs. Couleurs vives, personnages de dessins animés : les fabricants ne lésinent pas sur les moyens pour stimuler l’intérêt des plus jeunes. À l’inverse, les gammes pour les adultes misent sur la sobriété et les visuels minimalistes, qui tendent à renforcer la confiance des consommateurs dans les produits d’hygiène.

    Le bon dosage

    Une fois le bon dentifrice trouvé, il faut encore s’assurer de respecter le dosage préconisé par les dentistes. Pour les adultes, la dose de dentifrice pour un brossage ne doit pas excéder la taille d’un petit pois. C’est encore moins pour un enfant. Chez les tout-petits, le dentifrice joue surtout un rôle facilitant, car le plus important reste d’adopter la bonne technique de brossage.


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  • Jugées très appétissantes par bon nombre de Français, les chips n’en restent pas moins des aliments pointés du doigt quand il s’agit de la santé. Leur haute teneur en graisse saturées et en sel implique généralement une mauvaise note au Nutri-Score, cet indicatif nutritionnel de plus en plus apposé sur les produits alimentaires industriels. Pour éviter un déclin marqué de consommation, les fabricants rivalisent d’ingéniosité afin d’obtenir une meilleure note. L’amélioration des recettes permet ainsi à certaines chips d’afficher un Nutri-Score A ou B.

    Le Nutri-Score et son impact sur l’industrie alimentaire

    Le Nutri-Score est un système d’étiquetage nutritionnel qui évalue la qualité des aliments avec une échelle colorée allant de A à E, du vert au rouge. Le score évolue en fonction d’éléments favorables comme la teneur en bons nutriments, et d’éléments défavorables comme le nombre de calories ou le pourcentage de sucre.

    L’introduction de ce code couleur transforme les habitudes de consommation et les choix alimentaires. Comme il est facile à comprendre, il incite les consommateurs à s’orienter vers des produits mieux notés dans une perspective de maintien de la santé. Cette dynamique crée une pression sur les producteurs, en les incitant à reformuler leurs produits. Les chips, notamment, se retrouvent au cœur d’une course à l’innovation pour améliorer leur composition et limiter les ingrédients nocifs en réponse à la demande d’options plus saines.

    Comment les chips peuvent être améliorées

    Le changement significatif adopté par les fabricants de chips repose sur la réduction du sel et des graisses saturées dans les recettes. Ces deux composants pèsent très lourds dans le calcul du score. Diminuer le sel n’est pas si facile pour conserver un bon équilibre entre la saveur caractéristique du produit et la santé des consommateurs. Quant aux graisses saturées, leur réduction nécessite de complètement revoir le processus de choix et de traitement des huiles utilisées pour la cuisson des chips.

    Le défi est de taille pour maintenir la texture croustillante et le goût qui font le succès des chips. Certaines marques se sont tournées vers des techniques de cuisson permettant de réduire la quantité de graisse de façon exemplaire. C’est le cas de la cuisson au four ou à l’air chaud. D’autres fabricants ont expérimenté en introduisant des assaisonnements plus riches en herbes et en épices pour compenser la réduction du sel.

    L’amélioration du Nutri-Score repose aussi sur l’enrichissement en ingrédients bénéfiques. Parmi les stratégies adoptées, les marques peuvent ajouter des fibres par le biais de légumes secs broyés, ou augmenter la teneur protéique en intégrant du pois ou de la fève dans la composition des chips.

    De D ou E à B ou A : passer du rouge au vert

    Ces nouvelles formules mariant créativité culinaire et recherche scientifique ont permis à certains fabricants d’atteindre des scores de B ou de A pour leurs produits. De tels efforts contribuent à redéfinir les chips non comme des produits de snacking à éviter, mais comme des options possibles qui entrent dans le cadre d’une alimentation variée et équilibrée.


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  • Le corps est une machine complexe et bien huilée, ponctuée de réflexes naturels qui jouent un rôle crucial pour notre santé. Bien que parfois embarrassants, les gaz, les éructations et les éternuements s’avèrent essentiels à notre bien-être. Il s’agit de réactions physiologiques conçues pour maintenir l’équilibre de notre système. Que se passe-t-il lorsque nous retenons volontairement ces gaz naturellement libérés par le corps ?

    Le point sur ces fonctions naturelles

    La digestion est un processus qui permet de décomposer les aliments pour que l’organisme puisse en absorber les nutriments, minéraux et vitamines. La fermentation des glucides par les bactéries intestinales entraine la formation de gaz qui s’accumulent soit dans l’estomac, soit dans les intestins. Le corps met alors en place un mécanisme de défense contre l’inconfort ou la douleur en libérant ces gaz sous la forme d’éructations et de flatulences.

    En ce qui concerne l’éternuement, le mécanisme concerne cette fois les voies respiratoires. Ce réflexe rapide et puissant expulse l’air des poumons à grande vitesse, emportant avec lui poussières, pollens et autres irritants. L’éternuement se déclenche à la suite d’une irritation des muqueuses nasales. Son rôle s’avère considérable dans la protection des poumons et la prévention des infections.

    Les risques liés à la rétention de ces réflexes

    En société, il est généralement mieux admis de retenir les gaz et éructations produits par le corps que de les laisser s’échapper. Pourtant, l’adoption répétée de cette pratique induit des conséquences potentiellement délétères.

    Rétention des gaz et éructations

    D’abord, le fait de retenir des gaz et des éructations amplifie les ballonnements et le gonflement des organes digestifs. La distension de l’estomac ou de l’intestin engendre des douleurs ainsi qu’une sensation de lourdeur et d’inconfort. Mais ce n’est pas tout.

    La rétention des gaz peut aussi produire des spasmes digestifs, des crampes et une altération de la motilité intestinale. Le fonctionnement normal du système digestif est perturbé, ce qui peut résulter en une constipation chronique ou des douleurs abdominales fréquentes. Sur le long terme, la rétention conduit à la distension abdominale chronique, les organes ne parvenant plus à reprendre leur forme normale. Les personnes concernées développent alors des pathologies liées comme le syndrome de l’intestin irritable.

    Rétention des éternuements

    Concernant l’éternuement, les risques immédiats de la rétention sont réels. En forçant l’air à rester dans les voies respiratoires, l’individu peut subir des lésions nasales ou aggraver une déviation de la cloison nasale déjà présente. Plus alarmant encore, la pression causée par l’air est susceptible d’endommager gravement les structures sensibles de l’oreille interne. Les conséquences résultent en des problèmes auditifs temporaires ou permanents.

    Dans de rares cas extrêmes, la force contenue de l’éternuement engendre la rupture de vaisseaux sanguins dans le cerveau ou les yeux, voire des lésions neurologiques faisant suite à la hausse soudaine de la pression intracrânienne.


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  • Bien que souvent associée à l’adolescence, l’acné continue en réalité de jouer les importunes sur la peau de nombreux adultes. Et si les bouleversements hormonaux typiques de la grossesse ou de la ménopause peuvent donner lieu à des poussées de boutons, d’autres facteurs jouent aussi dans la progression de ce trouble cutané. Parmi les facteurs aggravants de l’acné chez les adultes, les scientifiques ont relevé l’impact inattendu d’une glycémie mal régulée.

    Lien entre la glycémie élevée et l’état de la peau

    Rappelons d’abord que la glycémie mesure le taux de sucre présent dans le sang. Bien que vital, ce carburant peut engendrer des troubles divers lorsqu’il se retrouve en excès dans les fluides corporels. L’organisme dispose d’un système endocrinien performant qui ajuste finement le niveau de glucose sanguin. Cependant, une alimentation déséquilibrée, des perturbations hormonales ou un début de diabète peuvent altérer sérieusement la capacité du corps à réguler la glycémie.

    Un taux glycémique trop élevé se traduit par un pourcentage anormalement haut de sucre dans le sang lors d’un état de jeûne, c’est-à-dire après avoir passé 12 heures sans manger. Cette condition nourrit l’inflammation générale de l’organisme. Or, l’état inflammatoire est connu pour favoriser les manifestations cutanées comme l’acné.

    Les mécanismes biologiques

    L’inflammation systémique constitue une réaction massive du système immunitaire pour lutter contre ce qu’il identifie comme des situations périlleuses pour la santé. Lorsque l’on se fait piquer par un insecte, par exemple, l’inflammation localisée du lieu de piqûre vise à lutter contre les effets du venin et à éliminer l’éventuel dard restant dans la peau.

    Quand la glycémie grimpe, le corps identifie un danger et réagit en stimulant l’inflammation. Mais, contrairement à la piqûre d’insecte, l’organisme ne peut pas concentrer ses efforts sur une seule zone. L’inflammation se déclare alors de façon généralisée, notamment au niveau des follicules pilo-sébacés de la peau qui vont se comporter anormalement. La production excessive de sébum ou sa texture trop épaisse contribuent à boucher les pores et à aggraver l’état inflammatoire de la peau. C’est ainsi qu’apparaissent ou empirent les boutons d’acné.

    La glycémie élevée induit en outre une hausse de l’insuline, une hormone impliquée dans la gestion du taux de sucre sanguin. Cette insuline favorise la production de sébum et la prolifération des cellules cutanées. Ces deux éléments peuvent conduire à l’obstruction des pores, créant un terrain fertile pour l’acné.

    Enfin, la résistance à l’insuline, typique des états prédiabétiques, exacerbe le problème d’acné chez l’adulte. Comme le corps réagit moins bien à l’hormone, il va en produire davantage, amplifiant les conséquences sur le sébum et la multiplication des cellules. La résistance à l’insuline stimule aussi la production d’androgènes, des hormones susceptibles d’influencer la qualité de la peau de façon négative.


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  • En réaction à l’inflation, les Français tendent à modifier leur façon de s‘alimenter. Ils se tournent vers des ingrédients moins chers, adoptent des marques discount et réduisent la fréquence des courses. Le défi consiste alors à maintenir un bon équilibre alimentaire, surtout au sein des familles, pour éviter les conséquences sur la santé au long terme. À cet effet, l’œuf fait partie des aliments les plus consommés dans l’Hexagone, car il a l’avantage d’être une excellente source de protéines, accessible à moindre coût.

    Profil nutritionnel et économique de l’œuf

    L’œuf de poule fournit tous les acides aminés essentiels nécessaires au corps. Cette condition fait de lui une source complète de protéines. Mais ses atouts ne s’arrêtent pas là. L’œuf contient aussi de la vitamine A, impliquée dans la santé des yeux, de la vitamine D, cruciale pour le développement des os, et de la vitamine E, antioxydant qui favorise l’élimination des radicaux libres. D’autre part, l’œuf apporte de la vitamine B12, vitale pour le cerveau et le système nerveux, qui manque souvent aux personnes excluant la viande et le poisson de leur alimentation.

    En termes de minéraux, l’œuf reste une source de fer et de zinc appréciable pour soutenir la formation des globules rouges et le fonctionnement immunitaire. En comparaison avec d’autres sources de protéines comme le bœuf, le saumon, le poulet ou le thon, l’œuf reste très accessible d’un point de vue financier. Son coût reste relativement bas et stable, y compris en période d’inflation. Facile à produire, il nécessite peu de ressources pour une qualité identique de produit fini.

    L’impact de l’inflation sur l’alimentation

    Les denrées rapidement périssables comme la viande et le poisson souffrent beaucoup de l’inflation. Leur coût augmente avec la hausse des prix de production et de transport. D’après les études les plus récentes, le coût des aliments augmente plus vite que l’inflation générale, ce qui engendre une pression accrue sur le budget alimentaire. Les foyers doivent alors revoir leurs habitudes, souvent au détriment de la qualité et de la diversité.

    Produit dans toutes les régions de France, l’œuf se présente comme une solution économique efficace. Il remplace des ingrédients plus onéreux -poulet, dinde, veau, cabillaud- tout en conservant les mêmes qualités nutritionnelles. Il s’intègre en outre facilement dans une multitude de recette, qu’il s’agisse de quiches, d’omelettes, de salades ou de plats de pâtes.

    Recommandations de consommation

    Les œufs apportent de nombreux nutriments, mais ils doivent être consommés sans excéder les recommandations en termes de cholestérol et de calories pour rester bénéfiques. Les autorités gouvernementales préconisent par exemple de se cantonner à un ou deux œufs par jour, tout en agrémentant le repas de légumes, riches en fibres et vitamines. Il est également important d’adapter la portion à l’âge des enfants : un demi-œuf par jour maximum avant 1 an, 1 œuf par jour jusqu’à 10 ans, et 2 œufs par jour au-delà.


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  • Avec le développement frénétique des intelligences artificielles se pose la question de savoir si les robots seront un jour capables de remplacer les humains. Durant les périodes de confinement vécues pendant le Covid, de nombreuses personnes se sont retrouvées démunies face à l’absence de contact humain, vital à notre bien-être. La présence d’un animal domestique était-elle suffisante pour apporter les bénéfices d’un vrai câlin ? Un robot aurait-il pu remplacer le toucher d’une autre personne ? Explorons ensemble les conséquences de ces échanges physiques pour les comparer à celles d’un câlin classique entre deux personnes.

    Être touché, un élément clé pour notre survie

    Dès la naissance, le nourrisson a besoin d’être pris dans les bras, materné et câliné pour se développer. En l’absence de toucher, il se renferme sur lui-même et se laisse dépérir, refusant de se nourrir ou de bouger. Les câlins consentis entre humains s’avèrent également bénéfiques à l’âge adulte. Ils rassurent, limitent le stress, ancrent le sentiment d’appartenance et de confiance en soi. Grâce à la libération d’ocytocine, une hormone qui favorise l’attachement, les câlins sont source de relaxation et de bien-être. Ils contribuent même à limiter les risques de connaitre une maladie cardiaque.

    Les études ne manquent pas pour prouver les bénéfices du contact entre les humains. Elles soulignent les bienfaits sur le système immunitaire, mais aussi sur la longévité. Finalement, être câliné reste un élément essentiel pour notre survie, et ce à tout âge.

    Les câlins d’animaux sont-ils aussi efficaces ?

    Il ne fait nul doute que les animaux de compagnie améliorent la qualité de vie de leurs propriétaires. Offrant soutien émotionnel, présence et réconfort, ils apportent un réel sentiment d’apaisement et de confort lors des séances de câlins. En fonction du lien qui unit l’animal à la personne, la libération d’ocytocine peut être similaire, voire plus forte que lors d’un câlin avec un humain.

    Les animaux s’abstiennent de juger et se montrent disponibles dès que leur maître en ressent le besoin. Ils entrent notamment dans le cadre de thérapies pour traiter les individus avec des troubles variés, allant de l’autisme à la dépression en passant par les troubles de stress post-traumatique. Ils remplacent très bien le contact humain pour les personnes qui ont du mal à nouer des liens intimes.

    Qu’en est-il des robots ?

    Le constat est tout autre pour les câlins prodigués par des robots. La science a récemment étudié l’efficacité des contacts entre humains et robots pour contrer le stress ou l’anxiété. L’absence de peau-à-peau limite d’une part fortement la libération d’ocytocine. Les robots peuvent contribuer à réduire une sensation de douleur, mais, en l’état actuel de leurs capacités, ils n’entrainent pas des bénéfices aussi marqués que les interactions avec des animaux ou des humains.


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  • Les effets bénéfiques de la nature sur la santé ont maintes fois été démontrés. Mais comment faire lorsque l’on habite en ville pour en profiter ? Un forestier travaillant en milieu urbain a inventé une règle à base de trois nombres, la « 3-30-300 ». Plusieurs grandes villes françaises s’intéressent de près à cette façon de codifier la cohabitation entre la verdure et les humains, et ce pour une très bonne raison : respecter la règle du « 3-30-300 » améliore considérablement le bien-être des habitants, ce qui rend la ville plus attractive.

    Les principes de la règle

    Sous ce drôle de nom de « 3-30-300 » se cache un concept innovant pour la planification urbaine, visant à intégrer la nature dans l’environnement des citadins. Le principe cherche à assurer que chaque résident bénéficie d’une proximité bienfaisante avec la nature, un aspect essentiel pour la santé physique et mentale. La règle repose sur des études qui ont démontré l’impact positif des espaces verts sur le bien-être individuel. D’après les résultats, des interactions fréquentes avec la nature en milieu urbain réduisent le stress, augmentent la santé mentale et la longévité des habitants.

    Trois critères simples définissent donc la règle, basés sur les trois nombres.

    Chaque résidence devrait d’abord avoir au moins trois arbres visibles depuis l’une des fenêtres. Les arbres contribuent à améliorer la qualité de l’air et à réduire le bruit.

    Deuxièmement, chaque habitation devrait être située dans un quartier disposant d’au moins 30% d’espaces verts. Cette proximité encourage l’activité physique et les interactions sociales.

    Pour finir, un espace vert majeur devrait être présent à moins de 300 mètres de chaque foyer. Parfaits pour le loisir et les rencontres, ces parcs favorisent la cohésion communautaire et fournissent des échappatoires indispensables pour se détendre.

    Les impacts sur la santé

    Respecter la règle du « 3-30-300 » s’accompagne d’avantages significatifs qui améliorent la qualité de vie urbaine. L’accès aux espaces verts incite à marcher, courir ou faire du vélo, des activités physiques qui maintiennent la santé cardiovasculaire et préviennent l’obésité, surtout chez les plus jeunes. Les espaces verts purifient aussi l’air en filtrant les particules polluantes et en produisant de l’oxygène. La prévalence des maladies respiratoires diminue en leur présence. Les végétaux contribuent d’autre part à absorber la chaleur lors des épisodes de canicule.

    Psychologiquement, les bénéfices des espaces verts sont indéniables. La nature limite les niveaux de stress et d’anxiété des habitants. Elle fournit un espace pour se détendre et oublier la pression quotidienne de la vie urbaine. Les parcs encouragent aussi la cohésion sociale, vitale pour la santé mentale.


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  • Près de 1,6 millions de personnes donnent chaque année leur sang à l’EFS, établissement français du sang. Chargé de l’autosuffisance du pays en termes de sang, de plaquettes et de plasma, cet institut réitère régulièrement son incitation à participer à la collecte. Découvrons en détails comment le corps réagit lorsqu’une certaine quantité de sang lui est prélevée.

    Le déroulement d’un don du sang

    La première étape, avant de pouvoir donner son sang, est de répondre à un questionnaire qui valide ou non la capacité du candidat à se soumettre à la procédure. Les critères stricts incluent une évaluation générale de la santé, un poids minimal et des intervalles précis entre plusieurs dons pour favoriser la récupération complète.

    Les donneurs passent des examens de santé minutieux, comme la vérification de leur taux d’hémoglobine. En-dessous de 125 g/L chez une femme et 130 g/L chez un homme, le don n’est pas possible car il peut mettre en péril la santé de la personne.

    Le don du sang en lui-même est un processus très contrôlé, pour minimiser l’inconfort et maximiser la sécurité. Le donneur a accès à de l’eau en permanence pour s’hydrater. Installé dans un fauteuil, il subit une procédure de désinfection minutieuse au site de ponction pour éviter toute infection. L’aiguille stérile est insérée par le professionnel dans la veine, en général au pli du coude. Le prélèvement de sang s’effectue pour un volume de 450 à 500 mL en fonction des capacités du donneur.

    Les réactions immédiates du corps

    Le corps réagit très vite quand il identifie la perte d’une quantité significative de sang. Son objectif est de maintenir l’équilibre et la stabilité des organes vitaux. La pression artérielle baisse à cause du prélèvement, le corps va donc augmenter la fréquence cardiaque et resserrer les vaisseaux sanguins pour la stabiliser. Cela favorise l’oxygénation constante des organes vitaux.

    Les donneurs sont parfois sujets à des étourdissements, de la fatigue ou une sensation de faiblesse lors du don. Ces symptômes résultent directement de la baisse temporaire du volume sanguin. Ils restent brefs et modérés dans la plupart des cas.

    Pour éviter ces désagréments, les donneurs doivent s’hydrater abondamment avant et après le don. Il leur faut aussi consommer un repas en amont pour stabiliser le taux de sucre dans le sang. Ils sont généralement invités à se restaurer juste après le don, afin de retrouver des forces et de rester sous surveillance pendant un petit moment.

    Sur le long terme

    Le corps entame ensuite un processus de régénération pour reconstituer le volume de sang perdu. Il dure plusieurs semaines, mais les donneurs retrouvent leur état normal en quelques jours. Ils doivent simplement s’assurer de consommer assez de fer pour renouveler les réserves du corps.

    Le don du sang offre certains bénéfices comme la réduction des risques de cancers et de maladies cardiaques. Cela s’explique par la réduction des niveaux de fer dans le corps qui évite le risque d’accumulation toxique.


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  • Dessinant une courbe caractéristique sur le visage, le sourire constitue un langage universel chez l’être humain. Ce geste, qui peut être ou non spontané, tisse des liens invisibles entre les personnes. Quels sont les fondations anatomiques et les déclencheurs psychologiques de ce mécanisme ?

    Bases anatomiques du sourire

    La production d’un sourire repose sur un véritable ballet des muscles faciaux. Ces derniers se coordonnent sous la baguette du chef d’orchestre qu’est notre système nerveux. Celui-ci va faire intervenir le muscle zygomatique majeur, qui tire les coins de la bouche vers le haut. Il stimule aussi le muscle orbiculaire des lèvres, qui entoure et modèle les lèvres.

    Le système nerveux, situé dans le cerveau, envoie des instructions aux neurones moteurs. Ces messagers rapides relaient les ordres aux muscles du visage concernés. L’interaction entre les neurones moteurs et les signaux transmis s’avère essentielle pour transformer l’émotion intérieure en expression extérieure visible et communicative.

    Les déclencheurs psychologiques

    C’est principalement en réaction aux émotions positives que le système nerveux commande le sourire. La joie, l’amusement et le contentement déclenchent une apparition automatique du sourire, difficile à camoufler ou à retenir. D’ailleurs, la connexion bidirectionnelle entre les émotions et le sourire est si profonde qu’il suffit parfois de sourire pour inviter l’esprit à ressentir un bonheur accru.

    Le sourire ne se limite cependant pas à exprimer notre joie personnelle. Il constitue aussi un outil vital dans notre arsenal de communication non verbale. Le sourire social représente ainsi un pilier dans les interactions humaines pour exprimer la politesse, renforcer l’affiliation avec autrui ou apaiser une situation tendue. Ce type de sourire varie selon les codes culturels.

    En France, par exemple, le sourire est fréquemment échangé comme signe de courtoisie alors qu’en Norvège, sourire à un inconnu peut être interprété comme un signe de folie ou de malveillance. Au Japon, le sourire est parfois associé à la fourberie, voire à la corruption alors qu’il est signe d’ouverture aux États-Unis.

    Les effets du sourire

    Lorsque nous sourions, notre corps libère des endorphines. Ces hormones dites du bonheur améliorent l’humeur et réduisent le stress. IL s’agit d’une réaction chimique naturelle qui suggère que le sourire pourrait être une stratégie simple mais efficace pour augmenter le bien-être général.

    Le propos doit être cependant nuancé. Le sourire ne reflète pas toujours un sentiment de joie interne. Le sourire forcé, par exemple, masque des sentiments de tristesse ou de malaise et produit des effets contradictoires sur le corps. La dissonance émotionnelle ressentie engendre alors confusion et épuisement mental.

    Pour finir, la recherche a montré qu’un sourire contribue à améliorer la confiance et la coopération. C’est un outil très utilisé en négociation, car il procure un sentiment de fiabilité à l’interlocuteur.


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