Эпизоды

  • En mars 2022, une partie d'une fusée chinoise, qui pourrait correspondre à son étage supérieur, ou à un propulseur, s'est écrasée sur la face cachée de la Lune. Un événement auquel s'attendaient les astronomes. Mais ce qui intrigue davantage les scientifiques américains, qui ont pu observer la zone du crash, ce sont les traces qu'il aurait laissées.


    En effet, d'après les photos prises par une sonde américaine, l'engin, en tombant sur le sol lunaire, aurait creusé, non pas un cratère, mais deux, séparés par environ 30 mètres.


    Il se pourrait que les deux extrémités de la fusée aient été assez lourdes, chacune d'elles provoquant donc un cratère en tombant sur le sol de la Lune.


    Mais certains astronomes avancent une autre hypothèse. Ils suggèrent que la fusée ait embarqué ait été équipée d'un objet qui aurait ensuite disparu au moment de cet alunissage brutal.


    Sans la présence de cette mystérieuse charge, en effet, cet élément de la fusée ne se serait sans doute pas comporté de la même façon. De fait, il aurait montré une remarquable stabilité dans son approche du sol lunaire, alors que, pour des raisons liées notamment à la gravité, sa descente aurait dû être beaucoup plus hésitante.


    Aussi les scientifiques suggèrent-ils qu'un contrepoids aurait pu être associé aux deux moteurs de la fusée. Ce qui aurait favorisé cette approche plus "rectiligne" ainsi que la formation des deux cratères. En effet, sans cet élément correcteur, la fusée, entraînée par ses parties les plus lourdes, aurait dû tomber du même côté, ne laissant dès lors qu'un seul cratère.


    Il est peu probable que cette hypothèse puisse jamais être vérifiée. En effet, les Chinois n'ont pas communiqué sur l'éventuelle adjonction d'une charge supplémentaire sur leur fusée, et il y a peu de chances qu'ils le fassent.


    Les scientifiques américains le déplorent et regrettent que, dans le contexte actuel, marqué par une nette recrudescence des programmes spatiaux, la Chine ne manifeste pas une véritable volonté de collaboration



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  • Découverts, au XVIIIe siècle, par le mathématicien Joseph-Louis Lagrange, les points qui portent son nom désignent des positions bien précises dans l'espace. En effet, ces points de Lagrange sont situés dans des endroits où l'attraction de la Terre et celle du Soleil se combinent pour maintenir l'orbite d'un objet dans une relative stabilité.


    Ces points sont au nombre de cinq. Les trois premiers, nommés L1, L2 et L3, n'offrent pas une stabilité orbitale parfaite. Ce qui est le cas, par contre, des deux derniers points de Lagrange, appelés L4 et L5. Ils offrent aux satellites qui y sont positionnés une orbite parfaitement stable.


    Un récent rapport du Congrès américain souligne le caractère stratégique de ces points de Lagrange. Le placement des satellites, ou autres objets spatiaux, à ces endroits précis, offrirait en effet bien des avantages, notamment dans le cadre d'une concurrence de plus en plus vive avec d'autres nations spatiales, comme la Chine.


    À cet égard, les points L1 et L2 intéressent les Américains, même si l'orbite qu'ils permettent n'est pas entièrement stable. En effet, des satellites placés là dépensent beaucoup moins d'énergie qu'ailleurs pour se déplacer vers d'autres secteurs situés entre la Terre et la Lune.


    Ces déplacements plus aisés et plus économiques des objets spatiaux représentent un précieux atout pour toute puissance spatiale. Par ailleurs, le point L2 se présente comme un excellent observatoire pour scruter la face cachée de la Lune.


    Or, une telle opération est essentielle pour les États-Unis, qui peuvent ainsi surveiller l'activité des Chinois. En effet, ces derniers s'intéressent de près à cet endroit de la Lune, dont ils espèrent ramener des échantillons d'un type nouveau.


    De leur côté, les points L4 et L5, qui offrent aux objets spatiaux la position orbitale la plus stable, leur permettent de se maintenir sans encombre, et avec une dépense d'énergie bien moindre.


    Ce sont donc des points de l'espace très convoités, car ils offrent la meilleure situation possible pour le placement en orbite d'un satellite, d'un télescope spatial ou d'une sonde.


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  • Des puissances spatiales comme les États-Unis ou la Chine comptent bien installer des bases permanentes sur la Lune à partir de 2030. Pour mener à bien ce projet, toutefois, certains problèmes doivent être résolus.


    Celui de l'eau n'est pas le moindre. La faire venir de la Terre, en quantité suffisante, semble peu réaliste. Mais les Chinois semblent avoir trouvé la solution. L'eau destinée à abreuver les astronautes serait produite sur place.


    Pour arriver à ce résultat, les scientifiques chinois ont procédé à des expériences à partir des échantillons lunaires rapportés, en 2020, par une précédente mission spatiale.


    On sait qu'il existe de l'eau sur la Lune. Elle est d'abord présente, sous forme de glace, dans des cratères demeurant toujours dans l'ombre. Mais son exploitation demeure pour l'instant assez problématique.


    L'eau se trouve également dans le régolithe, qui désigne une partie du sol lunaire. Or, certaines des roches composant le régolithe contiennent une importante proportion d'hydrogène.


    Les scientifiques chinois en ont conclu qu'il suffirait de chauffer ces roches à une température suffisante pour obtenir de la vapeur d'eau, qu'on pourrait ensuite transformer en eau.


    Pour obtenir la chaleur nécessaire, on utiliserait de grands miroirs concaves, qui, captant le rayonnement solaire, feraient grimper la températures à environ 1 000 °C. Encore faut-il savoir si une telle méthode permettrait d'obtenir une quantité d'eau suffisante.


    Ayant fait leurs calculs, les chercheurs répondent par l'affirmative. En effet, ils estiment qu'avec une tonne de régolithe, on pourrait produire de quoi remplir une centaine de bouteilles de 500 ml. De quoi étancher la soif d'environ 50 personnes durant une journée.


    D'autres sources d'eau ont d'ailleurs été identifiées par les scientifiques chinois. Dans certains échantillons lunaires, en effet, ils ont trouvé des traces d'eau, mais cette fois sous sa forme moléculaire.


    Cette découverte est d'autant plus encourageante que ces fragments de sol lunaire se trouvent dans des régions éclairées par le Soleil, des zones où la présence d'eau semblait très peu probable. On le voit, la Lune serait plus hospitalière que ce qu'on pouvait imaginer.


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  • Malgré tous les efforts faits pour en limiter l'usage, le plastique demeure omniprésent dans notre vie quotidienne. On s'en sert pour conserver des aliments, mais il est aussi utilisé dans des secteurs très variés, comme le bâtiment ou la construction automobile.


    On le sait, l'emploi de ce matériau génère une grande quantité de déchets, notamment sous la forme de microplastiques ou de nanoplastiques, dont la taille varie entre un milliardième de mètre et cinq millimètres. Ces minuscules fragments s'insinuent partout, dans notre environnement, mais aussi dans l'organisme humain.


    En effet, des études ont révélé la présence de ces microplastiques dans des organes comme le foie, les reins, et aussi dans les vaisseaux sanguins ou la moelle épinière.


    Cependant, l'analyse de tissus humains, prélevés à l'occasion de plusieurs autopsies, réalisées en 2016 et 2024, a montré que ce plastique se logeait de préférence dans un autre organe : le cerveau. Ces déchets y seraient en effet 10 à 20 fois plus nombreux que dans les autres organes du corps humain.


    Un autre chiffre mesure bien l'ampleur du phénomène : les plastiques contenus dans les échantillons de tissus cérébraux prélevés en 2024 représentaient environ 0,5 % de leur poids. Plus alarmant encore, ces tissus étaient 50 % plus pollués que ceux étudiés en 2016.


    Ce qui laisse supposer que la "pollution" de nos cerveaux au plastique suivrait la même courbe ascendante que celle de l'environnement.


    Une telle découverte n'a rien de rassurant. En effet, des recherches menées sur des animaux ont établi une possible relation de cause à effet entre la présence de plastique dans l'organisme et le développement de maladies, comme le cancer, ou l'apparition de problèmes de santé, comme l'affaiblissement des défenses immunitaires ou des capacités cognitives.


    Quant à un lien possible entre la présence de microplastiques dans le cerveau et la survenue de la maladie d'Alzheimer, il n'est pas établi avec certitude. Cependant, des chercheurs ont trouvé, dans le tissu cérébral de personnes atteintes de cette maladie, jusqu'à dix fois plus de plastique que dans le cerveau de patients n'en ayant pas souffert.


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  • Si le Soleil ne réchauffait pas notre planète, rien ne pourrait subsister à sa surface. Mais si la Terre reçoit la chaleur bienfaisante de notre astre, comment expliquer que l'espace demeure aussi froid ? N'oublions pas, en effet, que la température du cosmos se maintient à environ -270 °C.


    Pour comprendre cet apparent paradoxe, il faut rappeler comment se propage la chaleur du Soleil. Elle se diffuse par rayonnement. Autrement dit, les rayons solaires agissent sur les particules présentes dans l'atmosphère terrestre.


    Stimulées par le rayonnement, les molécules qui les composent se déplacent plus vite. C'est cette "excitation", comme l'appellent les scientifiques, qui entraîne une hausse de la température.


    Dans l'espace, les choses ne peuvent pas se passer ainsi. En effet, le cosmos est pratiquement dépourvu de matière. Aussi les rayons du Soleil traversent-ils l'espace sans rencontrer de particules avec lesquelles ils pourraient interagir.


    Si, d'ordinaire, les rayons du Soleil ne rencontrent guère de particules sur leur chemin, ils sont capables de réchauffer un satellite ou un engin spatial, pour peu qu'ils soient placés du bon côté.


    En effet, les particules qui les composent vont interagir avec le rayonnement solaire. Par contre, le côté orienté vers le cosmos demeure soumis à des températures très basses.


    Dans ce cas, ce satellite, réchauffé par le Soleil, va, à son tour, diffuser un peu de chaleur dans le cosmos gelé.


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  • Plusieurs grandes villes enregistrent assez souvent des pics de pollution, qui entraînent la mise en place de mesures de prévention, comme la circulation alternée. Parfois, la pollution de l'air conduit aussi les communes à limiter la vitesse de circulation.


    L'air que nous respirons serait-il donc de plus en plus pollué ? En fait, il semble que ce soit l'inverse. Du moins certaines données récentes sont-elles plutôt rassurantes à cet égard.


    En effet, selon le Centre interprofessionnel technique d'études de la pollution atmosphérique (Citepa), les oxydes d'azote, ou Nox, surtout émises par les automobiles, ont tendance à baisser.


    En 2022, elles ne s'élevaient plus qu'à 726 kilotonnes par an, soit une baisse de 4 % par rapport à l'année précédente. En 2021, au contraire, les NOx avaient progressé de plus de 2,5 %.


    On observe la même tendance en ce qui concerne les particules fines. Ce redoutable agent polluant, lié aux activités industrielles et domestiques, mais aussi aux transports, serait responsable d'environ 40 000 décès par an chez les personnes de plus de 30 ans.


    Or cette pollution serait également en recul. D'après les chiffres du Citepa, les particules fines auraient baissé de plus de 10 %, après avoir augmenté de près de 10 % l'année précédente.


    Cet organisme s'est aussi livré à une étude approfondie des composants susceptibles de polluer l'air ambiant. Or, là aussi, le constat est plutôt optimiste. En effet, des éléments polluants, comme l'arsenic, le dioxyde de soufre ou encore le mercure, se retrouveraient moins souvent dans l'air que nous respirons.


    En fait, plus de la moitié de ces composants potentiellement polluants auraient régressé d'au moins 50 % en un demi-siècle. Autrement dit, l'air est plus pur que dans les années 1970. Un résultat dû en partie à une réglementation plus exigeante.


    Ces progrès expliquent donc qu'en termes de pollution, la France ait respecté les niveaux fixés par la Commission européenne pour 2016. Il sera sans doute plus difficile de tenir les objectifs européens pour 2030, qui sont plus ambitieux.



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  • Avec leurs coulées de lave et leurs panaches de cendres, les éruptions volcaniques sont aussi dangereuses que fascinantes. D'autant qu'elles se signalent par d'autres phénomènes spectaculaires, comme les orages volcaniques.


    Les spécialistes les appellent ainsi car ils se produisent à l'occasion d'une éruption. Tous les volcans ne donnent pas lieu à de telles manifestations. Mais quand ils se déclenchent, ces orages provoquent de véritables feux d'artifice. Ainsi, en janvier 2022, à l'occasion de l'éruption du volcan Honga Tonga, dans les îles Tonga, on a enregistré plus de 200 000 éclairs en une heure !


    Les vulcanologues ne s'accordent pas sur les causes de ce phénomène, dont l'origine reste en partie inconnue.


    Les éclairs se forment à l'intérieur même du panache de fumée qui surgit du volcan au moment de l'éruption. On conçoit que, du fait du danger qu'elle présente, il soit très difficile d'étudier ces orages volcaniques.


    Aussi un vulcanologue a-t-il réussi à reproduire le phénomène en laboratoire. Les moments précis où apparaissent les éclairs, ainsi que leur rythme, lui ont apporté de précieuses informations.


    Ces recherches, ainsi que d'autres travaux similaires, ont permis de conclure que les éclairs se produisent quand des particules expulsées par le volcan se frottent entre elles. C'est notamment le cas de l'eau contenue dans le panache de fumée. En s'élevant, elle rencontre de l'air très froid, qui produit des particules de glace.


    Elles finissent par se rencontrer, ainsi que d'autres minuscules fragments de cendres et de roches. C'est de cette friction que naîtraient les éclairs.


    Mais d'autres éléments peuvent entrer en jeu. Ainsi, des observations menées sur le Stromboli, un volcan situé au nord de la Sicile, ont permis de mettre en évidence la présence d'un gaz, le radon. Ce gaz radioactif, inodore et incolore, pourrait influer sur la charge électrique des matières émises par le volcan. Un phénomène qui, à son tour, pourrait déclencher des éclairs.


    Enfin, la hauteur du panache se formant au-dessus du volcan pourrait aussi jouer un rôle dans la survenue de ces orages volcaniques.


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  • Avec huit kilos par an et par habitant, les Français sont les premiers consommateurs de beurre au monde. Et, au niveau mondial, sa consommation devrait augmenter de près de 20 % d'ici 2026.


    Dans le contexte actuel de lutte contre le réchauffement climatique, une telle évolution a de quoi inquiéter. En effet, on a besoin de lait pour produire le beurre. Or l'élevage laitier est responsable de plus de 6 % des émissions de gaz à effet de serre.


    La fondation créée par le milliardaire Bill Gates a peut-être trouvé une solution à ce problème. Elle finance en effet une entreprise proposant de fabriquer un beurre synthétique, sans l'apport de lait.


    Les graisses étant formées de carbone et d'hydrogène, les chercheurs ont prélevé du dioxyde de carbone dans l'air et de l'hydrogène dans l'eau. L'apport d'oxygène au gaz ainsi formé permet ensuite d'obtenir des acides gras.


    D'autres substances sont encore nécessaires pour produire du beurre. Ainsi, l'ajout d'un émulsifiant et d'un pigment spécifiques permettent de stabiliser le mélange et de lui donner une couleur proche de celle du beurre présent sur la table du petit-déjeuner.


    Il reste à mêler à l'ensemble un élément destiné à donner une saveur agréable à ce beurre d'un nouveau genre. L'huile de romarin est utilisée à cette fin par la startup financée par Bill Gates.


    Ce que visent d'abord les concepteurs de ce nouveau produit, c'est la réduction de l'émission des gaz à effet de serre. si l'on en croit une étude récente, l'empreinte carbone liée à la production de ce nouveau beurre serait ainsi réduite de moitié.


    Par ailleurs, la fabrication de ce beurre de synthèse permettrait de réduire la part des terres destinées à l'élevage, qui représentent plus de 70 % des terres agricoles en Europe. En consacrant ces terres à des cultures moins émettrices de gaz à effet de serre, on réduirait l'empreinte carbone globale de l'agriculture.


    Un tel effort ne porte d'ailleurs pas seulement sur le beurre. En effet, les scientifiques tentent de mettre au point une viande de culture capable de concurrencer les produits animaux.


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  • On le sait, l'utilisation des combustibles fossiles génère l'émission d'une grande quantité de gaz à effet de serre. Pour limiter cette empreinte carbone, qui accélère le réchauffement climatique, de nombreux pays investissent dans des projets fondés sur les énergies renouvelables.


    C'est notamment l'objectif du gouvernement australien, qui voit grand pour l'occasion. En effet, il a développé le plus grand parc solaire au monde. S'étendant sur 12 000 hectares, à Barfly, dans le Territoire du Nord de la grande île, ses panneaux photovoltaïques devraient produire, à partir de 2026, entre 17 et 20 gigawatts (GW).


    Le lieu a été choisi en raison de son fort ensoleillement. Et, comme c'est un endroit désertique, il est facile d'y installer les panneaux solaires.


    Un très long câble sous-marin


    Cette électricité verte ne profitera pas aux seuls Australiens. Elle devrait être distribuée aux habitants de Singapour, distante de plus de 4 000 kilomètres de l'Australie.


    Les responsables du projet n'ont pas reculé devant les défis à relever. En effet, il fallait d'abord acheminer l'électricité depuis le parc solaire jusqu'à un site situé près du port de Darwin, à partir duquel elle sera exportée vers Singapour. Il a donc fallu construire, à cette fin, une ligne de transmission d'environ 800 kilomètres.


    N'étant plus à un record près, les Australiens ont décidé de mettre en place, pour transporter l'électricité, un câble sous-marin d'environ 4 300 kilomètres, le plus long jamais installé.


    Ce câble devrait fournir à Singapour 15 % de l'électricité dont elle a besoin. On se doute que le gouvernement australien a dû mobiliser, pour mener à bien cet ambitieux projet, un budget considérable, le coût du seul câble sous-marin se montant à plus de 20 milliards de dollars.


    Mais le jeu en vaut la chandelle. De fait, le développement de ce parc solaire permettra à l'Australie de limiter sa dépendance aux combustibles fossiles. Il devrait aussi stimuler le développement économique du pays, à commencer par celui du Territoire du Nord. Durant les trois premières décennies d'exploitation, le site devrait rapporter environ 13 milliards d'euros.


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  • Le bruit caractéristique du "pop" que fait le maïs soufflé lorsqu'il éclate résulte d'un ensemble de phénomènes physiques et chimiques. Pour comprendre ce processus, il est important de se pencher sur la structure et la composition du grain de maïs.


    Chaque grain de maïs soufflé (Zea mays everta) possède une enveloppe extérieure appelée péricarpe, composée de cellulose. Cette enveloppe est particulièrement dure et résistante à la pression. À l'intérieur du grain se trouve l'endosperme, constitué principalement d'amidon et d'eau.


    Lors de la cuisson, l'apport de chaleur provoque plusieurs changements à l'intérieur du grain :


    1. Chauffage et conversion de l'eau en vapeur :

      - La température augmente, atteignant progressivement 100 °C, ce qui fait que l'eau contenue dans l'endosperme se transforme en vapeur. La vapeur d'eau, en expansion, crée une pression interne croissante.


    2. Gélatinisation de l'amidon :

      - Sous l'effet de la chaleur et de la vapeur d'eau, les granules d'amidon absorbent l'eau, se ramollissent et se gélatinisent. Cette transformation rend l'endosperme plus malléable et permet à la pression de continuer à monter.


    3. Rupture du péricarpe :

      - La pression interne du grain peut atteindre environ 930 kPa (135 psi). Lorsque le péricarpe ne peut plus contenir cette pression croissante, il éclate brusquement. La rupture libère soudainement la vapeur d'eau et les particules d'amidon gélatinisées.


    4. Expansion rapide de l'amidon :

      - Une fois le péricarpe fissuré, l'amidon chaud, devenu pâteux, se dilate rapidement en raison de la baisse de pression. Ce processus d'expansion rapide produit le bruit distinctif du "pop" et donne au maïs soufflé sa forme aérienne et irrégulière.


    En résumé, le "pop" du maïs soufflé est un bruit produit par la soudaine libération de vapeur d'eau sous pression, qui entraîne l'explosion du péricarpe et l'expansion instantanée de l'amidon gélatinisé. Ce phénomène est un exemple fascinant de la transformation de l'énergie thermique en énergie mécanique, illustrant comment les propriétés physiques et chimiques du maïs permettent cette réaction spectaculaire.


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  • On sait que notre système solaire compte 8 planètes. Quant à l'univers, il en comporterait des centaines de milliards. Mais comment définir ces corps célestes ?


    Pour répondre à cette question, il faut d'abord rappeler comment ils se forment. Les planètes se constituent peu à peu autour des disques proto-planétaires qui entourent les étoiles en formation.


    Ces disques sont composés de gaz et de poussières qui, en s'agglomérant, finissent par donner naissance à une planète. Par ailleurs, un corps céleste mérite ce nom quand il est assez volumineux pour que la gravité puisse lui donner cette forme sphérique qui caractérise une planète.


    Mais la définition doit encore être complétée. Une planète c'est aussi un corps céleste qui, toujours grâce à la gravité, a réussi à éliminer de son orbite tout autre corps d'une taille comparable.


    Ne correspondant pas à cette partie de la définition, Pluton a été rayé de la liste des planètes de notre système solaire. De fait, l'orbite de Pluton, dans la "ceinture de Kuiper", comprend nombre d'objets semblables à ce corps céleste qu'on préfère appeler aujourd'hui une "planète naine".


    Enfin, une planète est un corps céleste tournant autour d'une étoile, comme la Terre autour du Soleil.


    Certains scientifiques font cependant valoir l'insuffisance de cette définition. Ainsi, la forme sphérique ne se retrouve pas dans toutes les planètes du système solaire. De fait, Mercure et Vénus, par exemple, sont plus rondes que Saturne, qui doit sa forme aplatie à sa vitesse de rotation.


    Par ailleurs, toutes les orbites des planètes ne sont pas vides d'objets célestes. Ainsi, celle de Jupiter, par exemple, peut être traversée par des comètes ou des astéroïdes.


    Aussi ces astronomes proposent-ils une nouvelle définition : une planète serait un corps céleste orbitant autour d'une ou plusieurs étoiles et doté d'une certaine masse. Pour ces scientifiques, on évite ainsi d'intégrer dans la définition les éléments relatifs à la forme et au "nettoyage" de l'orbite, qui ne leur semblent pas vraiment convaincants.


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  • Les États-Unis viennent de revendiquer la possession d'une zone d'un million de km2, soit près de deux fois la superficie de la France. Ils ne se sont pas agrandis par la conquête militaire, mais par la revendication d'eaux territoriales plus étendues.


    En effet, la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (UNCLOS), adoptée en 1982, permet aux États concernés de revendiquer, notamment, la possession de plateaux continentaux au-delà de 200 milles marins.


    Ces régions, généralement peu profondes, sont une extension marine de zones terrestres. Un pays peut ainsi gérer, par-delà ses eaux territoriales, de vastes secteurs, dont les ressources halieutiques et minières sont parfois considérables.


    Les autorités américaines ont d'abord recueilli, durant des années, les données géologiques destinées à appuyer leurs revendications. C'est sur la base de ces informations qu'ils réclament à présent de vastes zones maritimes.


    Elles sont situées dans sept secteurs différents. En effet, ces extensions maritimes concernent aussi bien les rivages de l'Atlantique que ceux du Pacifique ou du golfe du Mexique. Ces zones offshore se trouvent aussi au large de l'Alaska comme au-delà de certaines possessions outre-mer, comme les îles Mariannes.


    Cette revendication se heurte cependant à certains obstacles juridiques. En effet, si plus de 160 pays ont ratifié l'UNCLOS, ce n'est pas le cas des États-Unis. De leur côté, les Américains soulignent le sérieux de leur démarche, entreprise en collaboration avec des agences officielles.


    Les autorités se sont notamment appuyées sur l'"United States geological survey", un organisme gouvernemental qui recueille des données sur les ressources terrestres. Mais cet argument ne convainc pas tout le monde, la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer restant la référence obligée en matière de revendications maritimes.


    Si beaucoup d'observateurs restent prudents, c'est que de telles prétentions peuvent bouleverser certains équilibres géopolitiques. On se souvient ainsi des tensions provoquées par les revendications concurrentes, en mer de Chine du Sud, de la Chine et de certains de ses voisins, comme le Vietnam ou les Philippines.


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  • Les cactus, membres de la famille des Cactacées, ont développé des épines en raison de plusieurs adaptations évolutives cruciales pour leur survie dans des environnements arides. Ces épines, qui étaient autrefois des feuilles, remplissent plusieurs fonctions essentielles.


    1. Réduction de la perte d'eau :

    Dans les environnements désertiques, l'eau est une ressource précieuse. Les feuilles traditionnelles, par leur grande surface, permettent une importante évapotranspiration, ce qui entraîne une perte d'eau significative. Les cactus ont évolué pour avoir des épines à la place de feuilles, réduisant ainsi considérablement la surface exposée et donc la perte d'eau par évaporation. Cette adaptation est cruciale pour la conservation de l'eau dans des conditions où elle est rare.


    2. Protection contre les herbivores :

    Les épines servent également de mécanisme de défense contre les herbivores. Dans les environnements désertiques, la végétation est rare et les animaux herbivores sont souvent désespérés de trouver de la nourriture. Les épines dissuadent ces animaux de manger les cactus, augmentant ainsi leurs chances de survie. Certains cactus possèdent des épines particulièrement longues et acérées qui peuvent infliger des blessures douloureuses, tandis que d'autres ont des épines plus courtes et plus denses qui créent une barrière impénétrable.


    3. Protection contre le rayonnement solaire :

    Dans les déserts, l'ensoleillement est intense. Les épines des cactus peuvent aider à protéger la plante contre les dommages causés par les rayons du soleil en créant une sorte d'ombre sur la surface de la plante. Cette ombre réduit la température de la surface de la plante, limitant ainsi les dommages dus à la chaleur excessive et à la radiation solaire.


    4. Collecte d'eau :

    Certaines épines de cactus sont adaptées pour collecter l'humidité de l'air. La condensation de la rosée sur les épines peut être dirigée vers la base de la plante, où elle est absorbée par le système racinaire. Cette capacité à capter l'eau atmosphérique, même minimale, est une autre adaptation essentielle pour la survie dans des environnements extrêmement arides.


    Les épines des cactus sont le résultat d'adaptations multiples et complexes qui permettent à ces plantes de survivre et de prospérer dans des environnements hostiles. Elles réduisent la perte d'eau, protègent contre les prédateurs, modèrent l'exposition au soleil et aident à la collecte d'eau, démontrant ainsi l'ingéniosité de l'évolution pour surmonter les défis environnementaux.


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  • La résonance de Schumann doit son nom au physicien allemand Winfried Otto Schumann, qui en découvre l'existence théorique dans les années 1950. Il s'agit d'une onde de très basse fréquence, qui se produit dans le champ magnétique de la Terre.


    Elle se manifeste entre la surface de notre planète et l'ionosphère, une partie de l'atmosphère terrestre comprise entre 60 et 1 000 kilomètres d'altitude.


    Cette résonance de Schumann est générée par les décharges électriques provoquées par les éclairs. Considérée comme le "battement de cœur" de la Terre, elle est influencée par divers phénomènes, comme les activités électriques ou la composition de l'atmosphère.


    La résonance de Schumann est au cœur d'importantes recherches scientifiques. En effet, des chercheurs se sont aperçus que sa fréquence était comparable avec celle des ondes alpha, caractéristiques de l'activité électrique du cerveau chez un sujet éveillé et détendu.


    Cette similitude ne concerne pas seulement les êtres humains, mais aussi les animaux. D'où l'idée, parfois avancée, que cette résonance de Schumann serait associée à la vie, d'une manière ou d'une autre.


    De là à prétendre qu'elle pouvait avoir un effet bénéfique, il n'y avait qu'un pas, que certains se sont empressés de franchir. Des scientifiques pensent en effet que la résonance de Schumann pourrait améliorer nos fonctions cognitives et la qualité de notre sommeil.


    Plusieurs expériences ont été menées pour tenter de mesurer les effets de cette onde de très basse fréquence. L'une d'elles a consisté à isoler des volontaires dans un bunker, que la résonance de Schumann ne pouvait pas atteindre.


    Les participants ne tardent pas à se plaindre de migraines et d'une certaine détresse psychologique. Exposés à la résonance, au moyen d'un équipement spécifique, ils expriment une nette et rapide amélioration. D'autres expériences se sont attachées aux conséquences des orages, producteurs de cette résonance, sur l'activité cérébrale.


    En dehors de ce domaine de la santé humaine, les applications scientifiques de la résonance de Schumann ne manquent pas. Elle est notamment utilisée pour étudier certaines parties de l'atmosphère terrestre ou mieux comprendre les mécanismes du climat.


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  • On le sait, un prédateur est un animal qui, dans un territoire donné, chasse d'autres animaux pour se nourrir. En régulant le nombre de certains animaux et en favorisant la sélection naturelle, les prédateurs contribuent à l'équilibre des écosystèmes naturels.


    Ce qui n'est pas le cas du prédateur le plus efficace, qui n'est autre que l'homme. Par la mise au point d'armes meurtrières et l'étendue de son champ d'action, il aurait plutôt tendance à détruire ces équilibres.


    En dehors de l'homme, qui peut s'attaquer à tous les animaux, certains d'entre eux n'ont pas de prédateurs naturels.


    Il existe en effet, dans la nature, des animaux qui deviennent rarement la proie des autres. Ils le doivent généralement à une taille et une force particulières. C'est le cas des éléphants ou des grands félins, comme les lions ou les tigres.


    Ce qui ne veut pas dire qu'ils soient toujours à l'abri des attaques. En effet, un éléphanteau ou un lionceau, ainsi que des animaux malades ou isolés, peuvent finir sous la dent d'un prédateur audacieux.


    Dans le monde aquatique, on trouve aussi des animaux quasi invulnérables. Du fait de sa masse imposante, la gigantesque baleine n'a rien à craindre d'éventuels ennemis. C'est aussi le cas du grand requin blanc, que sa vélocité et ses puissantes mâchoires protègent des autres animaux.


    Il doit cependant surveiller sa progéniture, dont la faiblesse peut tenter des prédateurs en maraude, comme les orques. Comme les requins, les crocodiles sont au sommet de la chaîne alimentaire. Ce qui signifie qu'ils n'ont rien à redouter, sinon, comme toujours, de la part de l'homme.


    Si l'on quitte le monde des eaux pour celui des airs, on y voit se mouvoir de grands oiseaux qui, hors la balle du fusil, n'ont pas à craindre d'éventuels prédateurs. En effet, les aigles et les grands rapaces volent sans se soucier de leurs attaques.


    Enfin, les défenses naturelles de certains animaux découragent les prédateurs. Ainsi, les piquants acérés du porc-épic le préservent, en principe, de toute attaque.


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  • Peut-être avez-vous déjà expérimenté ce que l'on appelle d'ordinaire la sensation de "déjà-vu". Confronté à une situation que vous n'avez jamais vécue, ou un lieu que vous n'avez jamais visité, vous avez pourtant l'impression que vous les connaissez l'un et l'autre.


    Comme si vous étiez déjà passé dans cet endroit où, pourtant, vous êtes sûr de n'être jamais venu. Ce qui ne veut pas dire que vous éprouvez la réminiscence d'un événement déjà vécu dans une vie antérieure.


    C'est du moins ce que prétendent les scientifiques, qui y voient plutôt une particularité du fonctionnement du cerveau.


    ...Mais aussi de "jamais-vu"


    Il existe une sensation contraire au déjà-vu, le "jamais-vu". C'est un phénomène tout aussi curieux, mais moins fréquent.


    Il se produit quand vous êtes confronté à un quelque chose de très familier, et même de quotidien, et que, pourtant, vous ne reconnaissez pas. Il peut s'agir du visage d'un de vos proches, qui vous apparaît, tout à coup, comme celui d'un étranger.


    Les conducteurs éprouvent parfois cette étrange impression. À un moment donné, les voilà incapables de passer une vitesse ou de déclencher les essuie-glaces, comme s'ils n'avaient jamais appris à le faire.


    Au milieu d'un morceau qu'il a joué des centaines de fois, un musicien peut avoir du mal à déchiffrer un passage. Comme s'il n'avait jamais vu la partition.


    Les scientifiques ont voulu mieux comprendre ce phénomène. Aussi ont-ils demandé à un groupe formé de 92 personnes de recopier plusieurs fois des mots assez simples. Ils avaient le droit de s'arrêter.


    Et, de fait, 70 % de ces volontaires ont cessé d'écrire parce qu'ils éprouvaient une curieuse sensation, proche de celle du jamais-vu. Ils ont déclaré avoir eu le sentiment de perdre le contrôle de leur main.


    Pour les scientifiques, l'explication réside sûrement dans le caractère répétitif d'un geste ou dans la trop grande familiarité d'une sensation. C'est un peu comme si le cerveau, confronté à l'aspect trop mécanique d'un geste, voulait ramener le sujet à la réalité. Ce serait en quelque sorte comme une reprise de contrôle de sa part.


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  • Les astronomes sont toujours à la recherche de la vie dans l'univers et, pour commencer, dans notre système solaire. Mars paraît un candidat sérieux, mais c'est aussi le cas d'Europe, un des satellites de Jupiter que, de ce fait, on appelle aussi une "lune".


    Grâce au puissant télescope James Webb, les scientifiques ont détecté, à la surface d'Europe, la présence de dioxyde de carbone. Il s'agit là d'un des éléments nécessaires à l'apparition de la vie, du moins telle que nous la connaissons sur Terre.


    Les chercheurs se sont demandé si ce dioxyde de carbone ne pouvait pas provenir d'une météorite. Après avoir examiné cette hypothèse, finalement rejetée, ils ont conclu de leurs observations que la source de ce CO2 venait bien du satellite lui-même.


    Un océan souterrain


    Pour les astronomes, en effet, ce dioxyde de carbone s'échapperait d'un océan souterrain. De fait, il s'étendrait sous l'épaisse couche de glace qui constitue la surface du satellite, à plusieurs dizaines de kilomètres de profondeur. Et les scientifiques ajoutent qu'il s'agit d'eau chaude et salée.


    Cet océan serait très vaste, puisqu'il se situe, d'après les astronomes, dans une région large de pas moins de 1.800 kilomètres. Il s'agit d'une zone au relief très tourmenté, dont les fissures et les crêtes pourraient avoir été provoquées, du moins en partie, par la remontée des eaux chaudes de l'océan souterrain.


    En remontant, l'océan aurait laissé du sel à la surface, donnant à la région une coloration jaune inhabituelle.


    De la vie aurait-elle pu se développer dans l'océan souterrain d'Europe ? Pour l'instant, nul ne sait s'il contient tous les éléments nécessaires à son apparition. Pour en apprendre davantage, les scientifiques devront être patients.


    Le temps qu'arrivent sur place les deux sondes envoyées sur Jupiter. L'une, lancée par l'Agence spatiale européenne, est partie en avril dernier, l'autre, qui dépend du programme de la NASA, doit prendre son envol en 2024.


    Il leur faudra huit ans pour arriver à destination. D'ici là, il est vrai, le télescope James Webb aura peut-être livré d'autres informations précieuses.


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  • La récente pandémie de Covid a contribué à un changement des modes de travail. Ainsi, la part du télétravail n'a cessé de progresser, notamment dans les pays anglo-saxons. Les salariés concernés travaillent à distance toute la semaine ou seulement quelques jours.


    Dans ce dernier cas, on parle d'une organisation du travail "hybride". Qu'il travaille à domicile de manière permanente ou seulement de temps à autre, l'adapte du télétravail fait du bien à la planète. Il participerait en effet, à sa manière, à la lutte contre le réchauffement climatique.


    C'est en tous cas la conclusion d'une récente étude. Elle révèle que les activités des salariés recourant à plein temps au télétravail émettent 54 % de gaz à effet de serre en moins que celles d'une personne se rendant chaque jour sur son lieu de travail.


    Et cette diminution serait de 29 % pour les salariés s'adonnant au télétravail quelques jours par semaine. Cet affaiblissement significatif de l'empreinte carbone est lié en grande parie à la réduction des trajets professionnels.


    Un bilan à relativiser


    Mais les auteurs de l'étude relativisent toutefois ces résultats encourageants. En effet, le bilan ne serait pas aussi positif qu'il peut paraître au premier abord.


    En effet, les salariés choisissant la forme hybride du télétravail profitent parfois de cette nouvelle organisation, qui leur donne davantage de temps libre, pour s'installer plus loin de leur lieu de travail. Ils élisent alors domicile dans des villages où la vie leur semble plus agréable.


    Mais s'ils se rendent moins souvent à leur bureau, le trajet qui les en sépare est plus long. En termes d'émission de gaz à effet de serre, l'économie est alors négligeable. D'autant que ces salariés ont tendance à se déplacer plus souvent, pour des raisons personnelles.


    Par ailleurs, les appareils utilisés par ces travailleurs à domicile ne sont pas toujours équipés de dispositifs réduisant leur consommation d'énergie. On a ainsi calculé qu'une imprimante à usage domestique est plus énergivore que les appareils utilisés dans les entreprises.


    Par conséquent, il n'est pas certain que le bilan écologique du télétravail doit être nuancé.


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  • L'utilité de certains de nos organes ne saute pas aux yeux. Ainsi, les médecins s'accordent à dire que l'appendice ne sert à rien, du moins pour les adultes. Aussi peut-on le leur retirer sans dommages.


    Il en va de même des tétons chez les hommes. On ne voit pas très bien ce qu'ils peuvent en faire. Dans la mesure où ils n'allaitent pas, ils pourraient tout aussi bien s'en passer.


    Mais ce n'est pas tout à fait vrai. De fait, la lactation, chez l'homme, n'est pas impossible. On rapporte le cas de pygmées d'Afrique centrale qui, à force de s'occuper de leurs nourrissons, ont réussi à les allaiter. Ce qui prouve que les hommes en sont capables.


    Et dans le règne animal, on trouve des mâles, chez certaines espèces de chauves-souris notamment, qui possèdent des mamelles donnant du lait. Même si du lait n'en coule pas, la succion d'un téton peut calmer momentanément un bébé assoiffé.


    Une affaire de chromosomes


    Ceci étant, les hommes donnant le sein à leurs enfants ne courent pas les rues. Alors pourquoi la nature les a-t-elle dotés de ces tétons qui ne leur servent à rien ?


    C'est la génétique qui nous donne la réponse. On sait que le chromosome X est possédé par les hommes comme par les femmes, mais qu'il est contenu dans deux paires différentes, XX pour les femmes et XY pour les hommes.


    Jusqu'à six ou huit semaines, c'est le chromosome X qui pilote le développement du fœtus. On sait qu'il est à l'origine de la formation des organes sexuels féminins et de la libération d'hormones femelles comme les œstrogènes.


    Sous l'impulsion de ce chromosome, les seins commencent donc à se former. Mais, chez les garçons, le processus est arrêté par le chromosome Y, qui devient actif au bout de six à huit semaines.


    Ce chromosome reprend donc ses droits et met fin à ce début de féminisation de l'embryon. Mais les tétons étant déjà formés, il ne peut les supprimer. Ils sont donc le vestige de cette première phase du développement du fœtus.


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  • Si vous vous intéressez aux armes à feu, vous vous êtes peut-être déjà demandé à quelle vitesse se déplaçaient les balles tirées.


    Cette vitesse dépend de nombreux éléments. À commencer par les caractéristiques de l'arme et des munitions utilisées. C'est ce que les spécialistes appellent la balistique interne.


    C'est ainsi que, pour mesurer la vitesse du projectile, il faut prendre en compte la puissance du propulseur, qui expulse la balle de l'arme. La longueur et la forme du canon du revolver ou du fusil comptent aussi, de même que les frottements qui peuvent s'y exercer.


    Mais il ne faut pas négliger non plus, bien au contraire, le poids de la balle placée dans le fusil. Il dépend en grande partie de sa masse. Si le projectile est conçu avec des matériaux lourds, il ira plus loin et plus vite. Et sa force de pénétration en sera accrue d'autant.


    Le rôle du vent et de la gravité


    Mais pour apprécier la vitesse d'une balle, il faut aussi tenir compte de la balistique externe. Cette partie de la balistique étudie la trajectoire du projectile, entre le moment où celui-ci est projeté hors de l'arme et celui où il atteint sa cible.


    Or, cette trajectoire peut être déviée, ce qui modifie la vitesse de la balle. Celle-ci peut être ralentie par la force de la gravité, qui attire le projectile vers le bas. Le vent peut aussi modifier le trajet de la balle.


    En tenant compte de ces paramètres, les experts en balistique, qui utilisent des logiciels spécifiques, parviennent à reconstituer la trajectoire d'une balle et donc à en évaluer la vitesse.


    Compte tenu de tous ces éléments, les spécialistes estiment que la vitesse d'une balle de pistolet est comprise entre 250 et 500 m/s. De son côté, une balle de fusil, généralement plus rapide, peut atteindre, en moyenne, une vitesse comprise entre 600 et 1.300 m/s.


    Bien entendu, cette vitesse dépend, pour une bonne part, du modèle et du calibre de l'arme utilisée.


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