Эпизоды
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Espionnage policier, rumeurs infondées, procès, affaires classées sans suite… Il n’est pas toujours facile de garder le cap et de maintenir le lien avec des sources confidentielles. Mais ces informateurs de l’ombre sont essentiels au travail d’enquête des journalistes. L’une de ces sources témoigne de ses motivations, de ses espoirs et de ses déceptions.
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Marie-Maude Denis multiplie les rencontres avec des sources pour tenter de remonter les filières jusqu’aux plus hauts niveaux. Elle approche l'entrepreneur Lino Zambito, qui est alors en attente de son procès pour fraude, complot et corruption. Contre toute attente, malgré la mise en évidence de ses malversations par l’émission « Enquête », Lino Zambito accepte de rencontrer la journaliste.
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Пропущенные эпизоды?
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La rencontre de François Beaudry, retraité du ministère des Transports, confirme l’existence d’un système de collusion dans l’obtention des contrats de construction. Les éléments de preuve s’accumulent et les sources confidentielles fournissent des informations. Toutefois, pour qu’on puisse en faire un reportage, il faut que quelqu’un accepte de parler devant la caméra de l’équipe d’« Enquête ».
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Désormais intégrée à l’équipe de l’émission Enquête, Marie-Maude Denis tente de comprendre et de corroborer les informations contenues par l’enveloppe brune avec Alain Gravel. D’abord plutôt hermétiques, les révélations se révèlent petit à petit. Mais les journalistes ont besoin de preuves plus concrètes. Quelqu’un leur parle alors d’un syndicaliste nommé Ken Perreira… C’est la naissance de ce qu’on appellera « le scandale de la construction ».
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La carrière de la jeune Marie-Maude Denis bascule en 2008 quand une source confidentielle remet à la journaliste une enveloppe brune qui la mettra sur la piste de plusieurs enquêtes retentissantes. Celle qui est aujourd’hui animatrice de l’émission « Enquête » raconte comment elle a dû défendre, bien malgré elle, la protection de ses sources confidentielles devant le plus haut tribunal du pays une dizaine d’années plus tard.
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La journaliste Marie-Maude Denis nous plonge au cœur de ses enquêtes qui l'obligent à travailler avec des sources confidentielles et nous explique la nécessité de leur protection.
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Au début des années 70, neuf enfants d’une toute petite communauté de la Basse-Côte-Nord, Pakuashipi, ont disparu. « Dans une communauté d’alors 80 personnes, [c’était] une véritable saignée », souligne la journaliste Anne Panasuk. Contactée par des membres de la famille de ces enfants disparus, elle se lance dans une quête pour savoir ce qui leur est arrivé.
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Les enfants disparus de Pakuashipi ont tous été envoyés à l’hôpital de Blanc-Sablon, à la frontière entre le Québec et Terre-Neuve-et-Labrador. Anne Panasuk apprend qu’il reste des traces de leur passage dans les archives de l’établissement. La journaliste se rend sur place en compagnie de femmes innues proches des enfants disparus.
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Après la diffusion de son reportage sur les enfants disparus de Pakuashipi, Anne Panasuk est contactée par des Attikameks qui rapportent des histoires similaires vécues dans leur communauté. La journaliste se rend à Manawan, à 250 km au nord de Montréal, où elle constate que le même scénario d’horreur s’est produit.
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Tous les témoignages que reçoit Anne Panasuk décrivent le même scénario : des enfants autochtones sont envoyés à l’hôpital et ne reviennent jamais. Certains y sont morts, sans que leurs parents aient été avisés, tandis que d’autres ont été placés en adoption. Les Innus de Pakuashipi, qui ont mis au jour cette affaire, demandent une enquête publique.
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Au début des années 60, le gouvernement canadien a forcé les Innus de Pakuashipi à quitter leur territoire. Deux ans après cette déportation, ils sont revenus sur leurs terres ancestrales, défiant l’autorité d’Ottawa. Les Innus n’obtenant plus d’aide du fédéral, Anne Panasuk croit que les enfants disparus sont morts faute d’avoir reçu des soins appropriés.
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L’oblat Alexis Joveneau, surnommé autrefois le « pape de la Côte-Nord », est désormais connu sous le nom de « monstre de la Côte-Nord ». Ses crimes sordides ont été dévoilés lors des audiences de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées. La journaliste Anne Panasuk recueille les témoignages de nombreuses victimes de Joveneau.
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« Chaque communauté semble avoir eu son missionnaire abuseur », constate la journaliste Anne Panasuk. Alexis Joveneau sur la Côte-Nord, Raynald Couture en Mauricie ou encore Edmond Brouillard en Abitibi; tous ces bourreaux ont en commun d’être des oblats puissants, craints et protégés par leur congrégation.
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Anne Panasuk a recueilli les témoignages incriminants de 10 oblats, mais sa liste en compte 15 en tout. C'est une véritable organisation de prédateurs sexuels. Sur la Côte-Nord, les Innus ont obtenu gain de cause pour faire reconnaître leur déportation au fédéral et souhaitent maintenant exhumer le corps de Joveneau pour le renvoyer chez les oblats.
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Le 10 novembre 1992, des policiers découvrent quatre cadavres dans un luxueux immeuble à condos de Brossard. Les victimes sont deux hommes impliqués dans le trafic de stupéfiants et deux jeunes femmes sans antécédents judiciaires. Le 14 novembre, la police arrête deux suspects, Daniel Jolivet et Paul-André Saint-Pierre. Ce dernier plaide coupable et incrimine Jolivet en échange d’une peine réduite. Daniel Jolivet va toujours clamer son innocence. Avec Isabelle Richer (journaliste), Daniel Jolivet (intervenant) et Cédric Chabuel (réalisateur)
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En 1994, Daniel Jolivet est condamné à la prison à vie, sans possibilité de libération conditionnelle avant 25 ans. Le témoin principal lors du procès est Claude Riendeau, un criminel de carrière. Ce délateur soutient avoir reçu les confessions de Jolivet le lendemain du quadruple meurtre. « Il y a toujours quelque chose d’un peu risqué à faire témoigner un délateur », explique la journaliste Isabelle Richer. Non seulement les délateurs se font payer, mais ils obtiennent aussi des avantages sur le sort que la justice leur réserve. Avec Isabelle Richer (journaliste), Daniel Jolivet, Lida Sara Nouraie (intervenants) et Cédric Chabuel (réalisateur)
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La cause de Daniel Jolivet a été entendue en Cour supérieure, en Cour d’appel et finalement en Cour suprême, qui a maintenu son verdict de culpabilité. « Neuf fois sur dix, c’est là que les bandits craquent », note la journaliste Isabelle Richer. Plutôt que de se laisser abattre, Daniel Jolivet se met à multiplier les demandes d’accès à l’information depuis le fond de sa cellule. Avec l’aide de son avocate, Lida Sara Nouraie, il réussit à obtenir de nouveaux éléments de preuve. Avec Isabelle Richer (journaliste), Daniel Jolivet, Lida Sara Nouraie (intervenants) et Cédric Chabuel (réalisateur)
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Les documents obtenus par Daniel Jolivet tendent à démontrer qu’il ne pouvait pas se trouver sur les lieux du crime dans la nuit du quadruple meurtre. Il ne pouvait pas non plus se trouver dans un restaurant avec Claude Riendeau le lendemain des faits, puisqu’il aurait plutôt été en déplacement dans son véhicule. Pourquoi les policiers ont-ils négligé ces éléments cruciaux de l’enquête? « C’est ce que les avocats appellent la vision tunnel, explique la journaliste Isabelle Richer. C’est le suspect idéal, les policiers vont s’accrocher à lui et vont tout interpréter […] de façon à ce que ça colle à leur théorie. » Avec Isabelle Richer (journaliste), Daniel Jolivet, Lida Sara Nouraie (intervenants) et Cédric Chabuel (réalisateur)
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Daniel Jolivet purge sa peine depuis plus de 25 ans. Il pourrait obtenir une libération conditionnelle s’il admettait son crime, mais il continue de plaider son innocence. Si Isabelle Richer ne peut pas déterminer la culpabilité de Daniel Jolivet, elle critique sévèrement la façon dont sa cause a été traitée. « C’est tout le sérieux du système judiciaire qui est remis en question [dans ce dossier], et c’est là où ça doit heurter nos valeurs profondes. » Avec Isabelle Richer (journaliste), Daniel Jolivet, Lida Sara Nouraie (intervenants) et Cédric Chabuel (réalisateur)