Эпизоды

  • «  Nous vivons dans une société qui fait de la santé à posteriori: quand il y a un problème, on le résout. D’autres le font en avance de phase, comme la médecine chinoise. »Karim Bensaci, CTO pour CALYPS Saniia

    Cette semaine, @WarcoBrienza retrouve Karim Bensaci pour la dernière émission de cette série. Et pas des moindres! Ce sera l’occasion d’aborder les résultats de l’étude en ligne “Ensemble, construisons la santé de demain” lancée il y a quelques mois.

    Parmi nos auditeurs, il y en a certainement qui auront vécu l’”expérience patient classique” à savoir celle dans laquelle… On patiente (!) comme l’annonçait Karim dans l’épisode ‘Soigner les soignants’. 

    Finalement, quelles prestations d’un hôpital, d’une clinique ou d’un centre de soins passent avant tout ? Et quelles pistes innovantes pour répondre au “désengorgement des urgences” ? Discussion et réponses avec Karim Bensaci, cofondateur de la solution d’IA Saniia.

    Les questions de l’étude abordées avec Karim Bensaci:

    Avant de démarrer, mentionnons que 30 participants d’Europe francophone - Suisse, France et Belgique - ont pris part à notre étude en ligne. Celle-ci a été communiquée à la rentrée d’août 2023, puis lors des conférences Medicalytics de septembre 2023. Comme d'habitude, les opinions formulées sont personnelles et n’engagent que nos podcasteurs.

    Une prédominance de réponses venues du territoire suisse romand influence nécessairement l'interprétation des réponses. Notamment sur le temps d’attente: chanceux, les Suisses attendent proportionnellement moins souvent et moins longtemps dans un établissement hospitalier que les résidents français.

    L’observation qui frappe sur le chart n°1, c’est la proportion de répondants qui a été chez le médecin au cours des 12 derniers mois. Comme quoi, le médecin de famille n’est pas mort!

    2 fois plus de répondants sont allés chez le médecin (50%) plutôt qu’à l’hôpital (23.33%).

    À notre (grande) surprise, 12 des 26 participants ayant répondu à cette question n’ont pas dû attendre lors de sa visite.

    NB: en général, on prend rdv avant d’aller chez le médecin, ce qui facilite les choses.

    Phénomène intéressant: 18 des 30 répondants ont sauté cette question pour répondre à la suivante, au meilleur taux de réponse parmi les 6 thèmes exposés. Malgré le désintérêt général, l’information aux accompagnants a été jugée comme “pire prestation possible” par un sondé. Si cette problématique ne touche pas tout le monde, elle peut fortement heurter une partie du public.

    Point positif: la consultation par le médecin a été jugée comme la “meilleure prestation possible” par près d’un tiers des participants.

    Que retenir des réponses ci-dessus? Si la santé de demain s'inspire de la “médecine 4P”, les notions de “Prévention” et de “Participation” semblent avoir plus d'impact que la “Prédiction” et la “Personnalisation”, à en croire la proportion élevée des participants adhérant aux 2 propositions suivantes:

    Plus que la prévention, la société doit valoriser positivement la bonne santé des individus (62,50% des répondants)La société doit prendre soin de la santé, pas que des maladies (60,87%)

    À titre illustratif, la médecine chinoise laisse la part belle à l’anticipation et à la promotion de la santé depuis 10’000 ans déjà…

    Ici, les choses sont claires. Aux yeux du patient, il est inacceptable de recevoir un diagnostic qui ne tient pas compte des symptômes qu’il a identifiés.

    Non, le patient n’est pas/plus prêt à s’en remettre complètement au médecin!

    Pour conclure sur la question 8, il est à noter que les primes d’assurance ne sont pas considérées comme problématiques (‘aucun problème’ ou ‘peu problématique’) par plus d’un tiers des sondés.

    Imaginez... les urgences de demain 

    Il est dimanche, 16h. Vous avez des doutes sur votre état de santé et concluez qu'un passage aux urgences serait opportun. Vous regardez l'application de votre hôpital de référence, qui indique le temps d'attente aux urgences, mais pas seulement. Dans cette version futuriste, elle indique aussi le temps de passage estimé et propose de répondre à un questionnaire en ligne pour évaluer la priorité de votre requête. Le questionnaire transmis, l'application vous propose de venir le lendemain lors de 2 créneaux plus favorables. Vous optez pour votre heure préférée.

    Sur place, vous vous dirigez vers une borne de pré-admission. Avec votre téléphone, vous vous identifiez tandis que les soignants sont avertis de votre arrivée. L'application résume alors votre parcours à venir et indique la prochaine étape, ainsi que le temps d'attente estimé. Votre examen est réalisé dans la foulée. Le médecin urgentiste qui vous ausculte aimerait faire une radio. L'application vous indique quand et où la radiographie aura lieu, ce qui vous laisse 43 minutes devant vous. 20 minutes avant votre radio, vous recevez une notification indiquant l'emplacement précis pour la radio ; 10 minutes plus tard, une 2e notification vous rappelle le rendez-vous pour votre radiographie. Lorsque vous entrez dans la salle, on vous attend.

    Une fois la radio terminée, votre téléphone indique la prochaine étape, le diagnostic. Le médecin urgentiste qui vous a examiné a de bonnes nouvelles! Rien de grave, mais il faudra éviter les poids et les gestes brusques pendant une semaine au moins.

    Parmi les 7 points à évaluer dans ce service des urgences, 2 ressortent du lot et sont jugés comme “passionnants” par plus d’un tiers des répondants:

    4. Prendre rdv aux urgences6. Passer aux urgences sans attendre

    La prise de rdv pour une consultation aux urgences semble avoir les faveurs du public mais, paradoxalement, quelques ingrédients essentiels à cette solution n’ont pas été valorisés à leur juste mesure (i.e. formulaire en ligne d’auto-évaluation).

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  • «  Plus vite on trouve un lit, plus vite on le libère et mieux ça vaut pour tout le monde. »Karim Bensaci, CTO pour CALYPS Saniia

    Cette semaine, @WarcoBrienza cuisine Karim Bensaci sur ses activités d’innovateur dans l’écosystème des soins. CALYPS Saniia est une solution de prédictions des flux patients embarquant de l’intelligence artificielle (IA). À cet égard, elle optimise les ressources d’un hôpital - principalement le personnel soignant et les lits - selon le niveau de tension vécue par celui-ci. 

    En production au Centre Hospitalier de Valenciennes depuis 2019, des hôpitaux se sont également intéressés à Saniia en Suisse. Pour reprendre les termes de Karim Bensaci: “un séjour à l’hôpital, c’est un peu comme une pièce de théâtre, chaque acteur joue un rôle déterminé”. En plus d’une qualité de soin précise et rapide, l’IA promet:

    une convergence entre amélioration des services administrés aux patients ;une meilleure qualité de vie au travail aux soignants. 

    Omniprésente dans les médias, l’IA a jusqu'ici été peu abordée par la littérature scientifique, en particulier lorsqu’il s’agit d’évaluer ses bénéfices qualitatifs et quantitatifs dans le système de soins.

    Les questions posées à Karim Bensaci:

    Le 30 novembre 2021, l’Association des Laboratoires Japonais Présents en France (LaJaPF) en partenariat avec IQVIA - expert en données de santé dans 140 pays - ont organisé une conférence de presse à Paris pour présenter la 1ère étude transversale française qualifiant l’impact de l’intelligence artificielle (IA) en médecine. Cette étude avait pour objectif d’aboutir à une quantification des impacts potentiels de l’IA dans le domaine de la santé selon 3 axes identifiés:

    Premièrement, La performance & la qualité des soins: l’IA permet-elle de mieux soigner les patients?Deuxièmement, l’organisation des soins: le planning des soignants est-il impacté par l’IA? Troisièmement, l’efficience: l’IA améliore-t-elle l’efficience des soins, économiquement parlant ?Finalement, 2 ans après la publication de l’étude LaJaPF/IQVIA, comment répondrais-tu à ces 3 questions avec l’expérience acquise par le personnel soignant qui a utilisé CALYPS Saniia ?

    Après avoir identifié une trentaine d’applications existantes en France sur la base de 5 critères d’un poids différent:

    maturité du logicielreproductibilitépopulation-cibletransposabilitévaleur ajoutée

    4 solutions ont été retenues en définitive pour la suite de l’étude LaJaPF/IQVIA. Une partie des résultats obtenus sur CALYPS Saniia sont résumés ci-après.

    Extrait de l'étude LaJaPF/IQVIA:Le taux de fiabilité sur la prédiction des urgences pour les 5 jours à venir par CALYPS Saniia dépasse 90%. Saniia aide ainsi les hôpitaux à mieux anticiper les ressources (soignants, lits). En admettant l’adoption de cette innovation par 14% des centres hospitaliers en France - soit 190 à 200 établissements de santé contre moins de 10 en 2023:→ L’économie annuelle est estimée à 374 millions d’euros pour les contribuables français.→ Elle dépasse le seuil de 1,2 milliard d’euros avec l’utilisation de CALYPS Saniia par 44% des centres hospitaliers.Source: LaJaPF/IQVIA, décembre 2021Comment expliquer qu'à l'heure actuelle moins de 10 établissements hospitaliers en France utilisent une innovation comme Saniia ? Quels sont les freins ?À l’été 2022, l’Agence nationale d’appui à la performance des établissements de santé et médico-sociaux (Anap) a publié une évaluation des 15 systèmes informatiques pour la gestion des lits disponibles sur sol français, dont CALYPS Saniia. Que manque-t-il à Saniia pour s’imposer comme solution de référence ?On a entendu un hôpital universitaire en Suisse considérer la gestion des flux comme la “3e brique fondamentale” au sein d’un système d’information hospitalier. Après les applications de GAM et de DPI, en quoi la gestion des flux revêt-elle une telle importance ? Pourquoi ne pas l’avoir considérée plus tôt ?En ce moment, un démonstrateur Saniia est actif au sein de l’un des établissements hospitaliers de référence en Suisse romande. Quelles en sont les étapes-clés et qu’attend le client de cette expérimentation?Avec les réseaux de santé, les parcours de soins sortent du cadre de l’établissement et s’appuient notamment sur les ressources d’une région ou d’un canton: par ex. la médecine de ville, les hôpitaux et cliniques, les EMS en Suisse ou EPHAD en France, les soins à domicile. En quoi la gestion des flux proposée par Saniia pourrait aider ?En conclusion, comment vois-tu l’hôpital du futur (2030) ?Envie de soutenir l'association Odiolab ?
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  • «  Il faut voir la rééducation numérique comme Software as a medicine. »Daniel Perez-Marcos, coordinateur scientifique chez MindMaze

    Dans L’hôpital du futur, @WarcoBrienza et Karim Bensaci (@Calypssa) partent à la rencontre des acteurs de la santé. Cette semaine, nous écoutons Daniel Perez-Marcos, l’un des coordinateurs scientifiques chez MindMaze, une ancienne startup de l’EPFL (2012) devenue 1ère licorne de Suisse en 2016 et aujourd’hui reconnue comme leader dans le domaine de la rééducation numérique.

    Dr. Daniel Perez-Marcos coordonne l’incubateur santé de MindMaze, désormais leader mondial dans le domaine des thérapies numériques. Ses recherches visent à développer des solutions basées sur les neurosciences pour la neuroréhabilitation et le vieillissement en bonne santé grâce aux nouvelles technologies, en particulier la réalité virtuelle immersive, les interfaces cerveau-ordinateur et les bien nommés serious games.

    Chaque année en Suisse, 15'000 personnes sont victimes d’un AVC et 5000 personnes subissent un traumatisme crânio-cérébral (TCC), sévère ou modéré. Après un AVC ou un TCC, les patients peuvent rester hospitalisés pendant des mois, avec plusieurs séances thérapeutiques par jour. Le retour du patient à domicile induit une approche ambulatoire souvent insuffisante, d’où la complémentarité de nouvelles technologies digitales comme Mindmaze pour augmenter la fréquence et l’intensité des séances.

    Les questions posées à Daniel Perez-Marcos:Comment dit-on: “neuro-réhabilitation digitale”, “télé-réhabilitation neurologique” ou est-ce qu’on dit autrement ? Quel est votre parcours professionnel Monsieur Perez-Marcos?Comment fonctionne une solution de rééducation numérique comme Mindmaze ?Mindmaze emploie-t-elle des algorithmes apprenants? Une IA pourrait-elle donner une orientation thérapeutique au patient? Comment passe-t-on d'un jeu vidéo bon pour la santé à une solution médicale certifiée ?La certification est une 1ère étape, tandis que le remboursement par les assurances en constitue une 2e arrivant après la commercialisation du dispositif médical…La neuroréhabilitation est un processus dynamique et évolutif qui tient compte des changements physiques, psychologiques et sociaux du patient : comment MindMaze accompagne-t-elle ces changements ?Qu’il est rare de voir un dispositif médical d’une telle sophistication chez le patient! Dans ce cas, l’utilisateur reçoit-il une notice ?Qui Mindminze doit-il convaincre en 1er: les thérapeutes ou les patients ?Comment les cliniques et les établissements hospitaliers travaillent-ils avec Mindmaze?Pouvez-vous nous en dire plus sur le projet SwissNeuroRehab soutenu par Innosuisse ?Quelle sera la place de Mindmaze dans l’hôpital du futur?

    Parmi les sujets de la prochaine édition des conférences Medicalytics qui se tiendront le 28 septembre 2023 à Lausanne, Patrick Pestalozzi, Vice President - Global Strategic Accounts chez Mindmaze, abordera la question Remplacer la consultation chez le médecin, c’est pour demain? dans l’atelier Innovation présenté par l’incubateur H4. Rééducation numérique, digitalisation des prestations de soins, hôpital du futur, anticipation des parcours patients, consultations à distance ou encore télémédecine seront au rendez-vous! Plus d’informations et inscriptions sur Medicalytics.ch.

  • «  Pendant une étude clinique, on peut parfois perdre 30% à 50% des patients qu’on doit réengager. »Pierre-Antoine Dejace, Directeur Projets Transverses chez Business&Decision Life Sciences

    À la suite de notre précédent podcast sur la pharmacie centrale d'un hôpital, nous écoutons cette semaine Pierre-Antoine Dejace, directeur des projets transverses chez Business&Decision Life Sciences [BDLS], une société basée à Bruxelles qui opère en tant que Clinical Research Organization (CRO) pour les plus grands groupes pharmaceutiques d’Europe, les Big Pharma.

    En sciences de la vie, le processus de validation subit une complexité inhérente aux:

    protocole de validation clinique ;sélection des cohortes de patients à sélectionner ;

    ce qui explique l’implication d’un acteur externe et indépendant comme la CRO dans cette phase de recherche que constitue la validation d’un médicament.

    Entre pandémie, transformation digitale et décentralisation des activités de recherche, les métiers de CRO ont passablement évolué, tandis que les appareils médicaux - ou medical devices - embarquent plus de technologie et génèrent plus de données exploitables.

    Autant d’enjeux abordés avec Pierre-Antoine dans ce podcast:Quels sont les domaines d’activités d’une CRO comme BDLS et comment ces activités ont-elles évolué au cours des (5) dernières années ?Une recherche clinique suppose un encadrement médical: d’où provient cet encadrement, d’un hôpital universitaire ou d’ailleurs ?On peut commettre des erreurs lors de la détermination des critères d'éligibilité et la conception d’un essai (i.e. biais dans l'élaboration des critères d'éligibilité, manque d'attention portée au patient ou manque de souplesse sur la participation des patients). Comment gérer l’écart entre l'idéal de la recherche et la réalité ?Au sujet des medical devices: qui dit technologies connectées dit génération de data. Quels sont les défis posés par les appareils mesurant des données à la fois personnelles et sensibles ?Des données personnelles et sensibles de patients sont traitées par le CRO. Depuis l’avènement du RGPD, la perception de risque associée à la gestion des données sensibles a-t-elle changé ?Dans l’hôpital du futur, les données de recherches pourraient se mêler aux données opérationnelles de patients participant au processus de validation. Quelle(s) contribution(s) cela pourrait-il apporter ?L’IA est de plus en plus présente dans les activités médicales. Quels sont les exemples tangibles d’utilisation d’IA par les Big Pharma ?

    Parmi les sujets de la prochaine édition des conférences Medicalytics qui se tiendront le 28 septembre 2023 à Lausanne, Pierre-Antoine Dejace abordera la Décentralisation du processus de validation clinique, vue d’un CRO dans la salle plénière de la Haute École de la Santé La Source. Interopérabilité des données de santé, digitalisation des prestations de soins, anticipation des parcours patients, hôpital du futur, Big Pharma ou encore télémédecine seront au rendez-vous! Plus d’informations et inscriptions sur www.medicalytics.ch.

  • «  Il y a beaucoup d’intérêt à la donnée logistique: très structurée, massive à l’hôpital, qualifiée, relativement fiable, elle est aussi un peu moins confidentielle que la donnée de santé. »Dr. Etienne Cousein, Pharmacien au CHU de Lille & fondateur de PharmIA

    Dans L’hôpital du futur, @WarcoBrienza et Karim Bensaci (@Calypssa) partent à la rencontre des acteurs de la santé. Cette semaine, nous écoutons Dr. Étienne Cousein, à la fois pharmacien praticien au Centre hospitalier universitaire de Lille et directeur scientifique de PharmIA, startup qu’il a lui-même fondée.

    On dit de la pharmacie centrale d'un hôpital qu’elle est un maillon essentiel de la chaîne de soins de santé, contribuant à la sécurité et à l'efficacité des traitements médicaux. Elle combine expertise pharmaceutique, gestion de stocks, technologie et collaboration interprofessionnelle pour répondre aux besoins en médicaments - ainsi qu’en fournitures médicales - de l'ensemble de l’hôpital.

    Les questions posées au Dr. Cousein:

    Les défis auxquels la pharmacie d'un hôpital général peut être confrontée varient, mais parmi eux, on trouve notamment: (1) la gestion des stocks, (2) l'erreur de médication, (3) les interactions médicamenteuses, (4) la conformité réglementaire ou (5) l'efficacité des flux de travail.

    Quelles solutions les hôpitaux utilisent-ils pour faire face à ces 5 défis?Dans quels domaines une solution comme PharmIA - plateforme digitale dédiée aux pharmaciens hospitaliers - peut-elle aider ?À terme, une solution comme PharmIA va–t-elle accompagner, ou remplacer les pharmaciens?Quid de l’imbrication des flux logistiques dans les flux patients: quels sont les liens à faire?

    Nous savons déjà que les algorithmes d'IA peuvent traiter d'importants volumes de données patients. Nous savons aussi qu'ils savent ingérer des tonnes de littérature médicale ou de directives cliniques pour y extraire des informations structurées. Ces dernières sont utiles notamment pour identifier des tendances ou des propensions, que ce soit pour un individu, un groupe ou une population.

    Dans ce contexte, comment voyez vous évoluer le métier de pharmacien ?Dans quel(s) dessein(s) la chaire industrielle e-LoDi  a-t-elle été créée à Lille  ?Comment voyez-vous la pharmacie centrale de l’hôpital du futur ?La pharmacie centrale d’un hôpital en Chine laisse une place privilégiée à la médecine traditionnelle chinoise. La pharmacopée et les plantes à usage pharmaceutique (550+) sont ainsi largement utilisées pour traiter tout type de pathologies. La médecine traditionnelle occidentale - la naturopathie - et l’usage des plantes pourraient-ils revêtir pareille importance dans les hôpitaux de France et d’Europe ?A horizon 2030, une pharmacie entièrement gérée par des robots pilotés par une ou plusieurs IA, est-ce que c’est réaliste  ?

    À ne pas manquer: la prochaine édition des conférences Medicalytics qui se tiendront le matin du 28 septembre 2023 à la Haute Ecole de Santé La Source. Parmi les sujets abordés: interopérabilité des données de santé, digitalisation des prestations de soins, anticipation des flux patients, intelligence artificielle et télémédecine. Odiolab est partenaire de cet événement que nous allons couvrir lors des 2 prochains podcasts! Plus d’informations et inscriptions sur Medicalytics.ch

    Pharmacie centrale, référence #1 :Gestion des stocks : Les pharmacies d'hôpitaux doivent maintenir des niveaux de stock précis pour les médicaments et les fournitures, tout en évitant les surstocks ou les pénuries.Erreurs de médication : Garantir l'exactitude des commandes, de la dispensation et de l'administration des médicaments est essentiel pour la sécurité des patients.Interactions médicamenteuses : L'identification et la gestion des interactions médicamenteuses potentielles sont cruciales pour éviter les réactions indésirables ou les contre-indications.Conformité réglementaire : Les pharmacies hospitalières doivent se conformer à des réglementations et à des normes strictes, telles que celles établies par des organes directeurs comme la Food and Drug Administration (FDA).Efficacité des flux de travail : Rationalisation des processus pharmaceutiques afin d'améliorer l'efficacité et de réduire les temps d'attente pour les patients et les prestataires de soins de santé.Pharmacie centrale, référence #2 :

    La pharmacie centrale d'un hôpital est un centre névralgique où sont gérées toutes les activités liées aux médicaments et aux fournitures médicales. Elle joue un rôle crucial dans la fourniture de soins de santé sûrs et efficaces aux patients. Les caractéristiques clés de la pharmacie centrale incluent :

    Approvisionnement et gestion des stocks : La pharmacie centrale est responsable de l'approvisionnement en médicaments, en dispositifs médicaux et en fournitures nécessaires à l'ensemble de l'hôpital. Elle assure la gestion des stocks, en s'assurant que les médicaments et les fournitures nécessaires sont disponibles en quantité adéquate et en temps voulu.Préparation et dispensation des médicaments : La pharmacie centrale prépare les médicaments sous différentes formes, notamment les comprimés, les liquides, les injections, etc. Elle veille à ce que les prescriptions médicales soient correctement interprétées, les doses appropriées calculées et les médicaments dispensés de manière précise et sûre.Contrôle de la qualité et de la sécurité : La pharmacie centrale met en place des protocoles stricts pour garantir la qualité et la sécurité des médicaments et des fournitures médicales. Elle suit les bonnes pratiques de fabrication, effectue des contrôles de qualité réguliers et vérifie les dates d'expiration des produits.Gestion des ordonnances et des dossiers : La pharmacie centrale enregistre et traite les ordonnances médicales, les informations sur les patients et les données relatives aux médicaments. Elle assure la confidentialité des informations et collabore avec d'autres services de l'hôpital pour garantir une prise en charge coordonnée des patients.Collaboration interprofessionnelle : La pharmacie centrale travaille en étroite collaboration avec les professionnels de la santé, notamment les médecins, les infirmières et les autres prestataires de soins, pour assurer une utilisation appropriée et sécurisée des médicaments. Elle fournit des informations sur les médicaments, conseille sur les interactions médicamenteuses et soutient la prise de décision clinique.Gestion des systèmes d'information : La pharmacie centrale utilise des systèmes d'information pharmaceutiques pour enregistrer et gérer les données relatives aux médicaments, aux stocks, aux commandes, aux dispensations et aux interactions médicamenteuses. Elle s'assure que les systèmes sont bien intégrés avec les autres services de l'hôpital pour faciliter la communication et la coordination.
  • « Ce bracelet avec ‘tag’ est aussi là pour sécuriser le patient: au niveau de l’identitovigilence, des données aux différentes étapes de son parcours permettent de valider qu’il s’agit bien de lui.»Etienne Thenon, CEO de Kheops Technologie

    Dans L’hôpital du futur, @WarcoBrienza - cette fois sans son acolyte Karim Bensaci - part à la rencontre des acteurs de la santé. Cette semaine, il reçoit 2 passionnés de technologies:

    - M. Etienne Thenon, CEO de la société Kheops Technologies basée à Genève, éditrice notamment du dossier patient informatisé (DPI) ClevEHR et K-LS, solution permettant de géolocaliser en temps réel tous les éléments mobiles (patients + matériel médical) au sein de l’établissement de santé.- M. Mathieu Lorenzato, COO de la société Calyps basée à Martigny, éditrice des solutions Qlinik for Mediway pour la gestion des cabinets de médecins et des centres médicaux (avec ou sans urgences) et Saniia, l’intelligence artificielle dédiée à l’anticipation des flux dans l’hôpital.

    Comme évoqué dans le 1er épisode de ce podcast avec Dr. Maisonneuve, les systèmes sanitaires des pays dits développés assistent à une digitalisation progressive des établissements hospitaliers depuis la fin des années 90. Au final, seuls 60% des établissements médicaux en France étaient équipés d’un Dossier Patient Informatisé (DPI) achevé à 100% en 2017. Les hôpitaux sont-ils prêts à réaliser leur transformation ?

    Les questions posées à Etienne Thenon et Mathieu Lorenzato:

    Un tour de table s’impose: pouvez-vous nous résumer vos parcours respectifs dans le domaine de la santé, Etienne & Mathieu ?Les grands hôpitaux utilisent jusqu’à 300 applications informatiques entre DPI, GAM (Gestion Administrative du Malade), PMSI (Programme de Médicalisation des Systèmes d'Information) et tant d’autres encore. En pratique, comment un DPI comme ClevEHR se connecte-t-il à ces solutions externes ?Le parcours patient est normé grâce aux données relevées par ces systèmes d’information. Qu’est-ce que la data peut apporter à la prise de décision du personnel soignant ?Des exemples concrets vous viennent-ils à l’esprit ?L’hébergement de données personnelles et sensibles est un gros sujet pour les cliniques et les hôpitaux. En général, ces derniers excluent les données cliniques hébergées sur un cloud. Comment cela se passe chez Kheops Technologies?Pour avoir échangé à ce sujet avec des architectes et des médecins, je sais que la notion de ‘tracking’ est généralement peu appréciée du personnel soignant. Arrivez-vous à convaincre vos interlocuteurs des bénéfices de la géolocalisation du matériel, voire du patient ?Le 28 septembre 2023, vous allez présenter un sujet autour du parcours patient lors de l’événement Medicalytics. Pouvez-vous déjà nous teaser vos propos?

    Parmi les sujets de la prochaine édition des conférences Medicalytics qui se tiendront le 28 septembre 2023 à Lausanne, Etienne Thénon & Mathieu Lorenzato présenteront le "Parcours patient, de l’accueil à la sortie du bloc opératoire" en salle plénière de la Haute Ecole de la Santé La Source. Interopérabilité des données de santé, digitalisation des prestations de soins, anticipation des flux patients, intelligence artificielle ou télémédecine seront également au rendez-vous! Plus d’informations et inscriptions sur Medicalytics.ch

  • « En Indonésie, la politique sanitaire oblige souvent le personnel qui sort de la faculté à pratiquer dans des zones reculées où il y a une vraie déconnexion, à la fois virtuelle et bien réelle. »Dr. Olivier Desvernois, Directeur des Opérations pour InterSystems France

    Dans L’hôpital du futur, @WarcoBrienza et Karim Bensaci (@Calypssa) partent à la rencontre des acteurs de la santé. Cette semaine, nous écoutons Dr. Olivier Desvernois, médecin français qui a bourlingué entre Toulouse, les Emirats Arabes Unis, l’Indonésie, la Chine et le Kazakhstan, avant de devenir le directeur des opérations chez InterSystems France, une société IT active dans l’interopérabilité des données de santé. 

    Le dossier patient informatisé et l’interopérabilité des données sont devenus un enjeu majeur dans la politique sanitaire d’un pays puisqu’ils favorisent l’éclosion de services de soins innovants au sein et autour des hôpitaux, permettant tout à la fois:

    d’améliorer la qualité des soinsde rationaliser les coûts de la santéd’augmenter la qualité de vie au travail pour les soignants

    Parmi ces services innovants, tentons encore de définir la “médecine virtuelle”: selon le blog de phoenixortho.net (en), elle désigne toute “prestation de services de santé délivrée à distance aux patients par le biais d'outils tels que le téléphone ou la vidéoconférence”. Souvent confondue avec la télémédecine, la médecine virtuelle dispose d’un champ d'application plus vaste que la capacité de voir des patients à distance.

    Les questions posées au Dr. Olivier Desvernois:

    Avant d’aborder le parcours patient, racontez-nous votre parcours de docteur (!)En comparaison avec ce que vous connaissez du système de soins français, qu’est-ce qui est mieux fait ailleurs dans le monde, de votre perspective ?L’Indonésie est un cas particulier: sa condition de pays insulaire en fait un candidat idéal pour la télémédecine ou le videophoning. En pratique, cela ressemble à quoi ?Par ailleurs, au regard de son histoire, on pourrait s’attendre à ce que les systèmes de gestion hospitaliers indonésiens soient très hétérogènes. Est-ce vrai et si oui, comment l’hôpital du futur devrait-il absorber une telle complexité ?Entre HL7 et FIHR, quels sont les standards utilisés à l’international pour l’échange des données de santé ?Quid des services de santé “ubérisés” dans des pays comme l’Indonésie ou les Emirats arabes unis, avez-vous des exemples à donner ? On voit que l'interopérabilité des données, qu’elles soient hospitalières ou pas, est un passage obligé vers toute intégration de services innovants. Compte tenu de votre expérience en tant qu’expert des deux mondes, combien de fois vous êtes-vous heurté à cette problématique des “données qui ne se parlent pas” ou des données qui ne doivent pas se parler ? 

    À ne pas manquer: la prochaine édition des conférences Medicalytics qui se tiendront le matin du 28 septembre 2023 à la Haute Ecole de Santé La Source. Parmi les sujets abordés: interopérabilité des données de santé, digitalisation des prestations de soins, anticipation des flux patients, intelligence artificielle et télémédecine. Odiolab est partenaire de cet événement que nous allons couvrir lors des 2 prochains podcasts! Plus d’informations et inscriptions sur Medicalytics.ch

    Encore plus de notes d'émission ci-dessous (pour celles et ceux qui en redemandent):

    Au sujet des “données qui ne se parlent pas” ou qui ne doivent pas se parler: l'application du RGPD et du consentement du patient devront être toujours plus explicités à l'avenir. Paradoxalement, dans les pays extra-européens où il y a moins de réglementation, les affaires qui finissent devant les tribunaux peuvent plus facilement aboutir sans cadre réglementaire. La question du croisement des données alors qu'elles ne devraient pas se parler se pose également pour les EDS (Entrepôt de Données de Santé).
  • « La mission 1ère d’un ingénieur flux est de lutter contre la variabilité non naturelle des flux programmé et non programmé. »Christophe Compondu, ingénieur flux aux Hôpitaux universitaires de Genève (HUG)

    Cette semaine, nous écoutons Monsieur Christophe Compondu, responsable du secteur Ingénierie des flux et des organisations aux Hôpitaux universitaires de Genève (HUG). 

    Au palmarès des 50 meilleurs hôpitaux au monde en 2022 selon Newsweek, les HUG regroupent 8 hôpitaux publics, 2 cliniques et 30 lieux de soins ambulatoires avec près de 13’000 collaborateurs, dont 7’000+ infirmiers et infirmières. Cet hôpital est non seulement un hôpital de proximité pour la ville de Genève, mais également l’un des 5 hôpitaux universitaires de Suisse.    

    Depuis 2021, cet établissement de référence a conduit un projet de rénovation et de réorganisation de ses urgences. Dans ce cadre, la gestion et l’optimisation des flux patients y a constitué un objectif-clé, tant sur le plan de la conceptualisation que lors de la réalisation des travaux.. 

    Les questions posées à Christophe Compondu:

    C’est quoi un “Ingénieur flux” au sein d’un établissement comme les HUG ?Quelle est votre mission au sein de l’hôpital et comment s’y prépare-t-on ?Lors de notre interview avec le Dr. Dami, nous avions évoqué l’input ou flux entrant par les urgences, sur lequel l’hôpital n’a finalement que peu d’impact. Malgré tout, disposez-vous d’outils pour canaliser le flux entrant aux urgences ? Paradoxalement, le flux émanant des urgences est prévisible et moins variable que le flux programmé. Vous nous évoquiez en off que “le flux électif par lot a une variabilité induite par le système”. Pouvez-vous nous expliquer ?Fin 2024, les HUG inaugureront l’ouverture du “plus grand centre de chirurgie ambulatoire de Suisse” dans le cadre d’un partenariat public-privé avec le groupe Hirslanden. Dans quoi cette initiative s’inscrit-elle et peut-elle participer à la canalisation des flux ?Notre étude en ligne Ensemble, construisons la santé de demain! pose une question insolite aux participants: celle d’évaluer la possibilité de consultation aux urgences, dont la prise de rendez-vous serait complètement dématérialisée par l'intermédiaire de son smartphone. Dans un horizon-temps de 5, 10, voire 15 ans, vous y croyez ?En quoi la prédiction du nombre journalier d’admissions aux urgences pour les 5 à 10 jours à venir, aussi fiable soit-elle (>90% avec la solution d’IA Saniia), peut-elle constituer un outil dans la gestion des flux patients d’un grand centre hospitalier ?S’il n’y a pas de ressources humaines - le personnel soignant - un outil prédictif ne sert à rien. Depuis la fin de la pandémie, jusqu’à 30% des effectifs aux urgences ont disparu. Par canaliser les flux, il faut avoir une vision micro, macro, mais aussi sociétale…Comment l’hôpital du futur parviendra-t-il à mieux gérer les flux programmés et non-programmés ?En Suisse comme en France, des établissements hospitaliers sortent de terre. Prévu pour 2024, l’Hôpital des enfants rattaché au CHUV à Lausanne en est un exemple seyant. Comment réfléchir au bâtiment intelligent et quels écueils faut-il éviter dans la phase de conception et/ou de construction ?

    Encore plus de notes d'émission ci-dessous (pour celles et ceux qui en redemandent):

    "Ingénieur flux" encore une "Genferei" ? Aux HUG, un secteur a récemment été monté et va regrouper des ingénieurs et des data scientists. Quid des mathématiciens? La politique des petits pas permet de convaincre les collaborateurs sur les méthodes quantitatives.Flux entrant "urgent" VS "programmé" : à quel moment entrent-ils en concurrence ? Paradoxalement, le flux urgent est prévisible et moins variable que le flux programmé. Selon M. Compondu, le flux électif par lot a une variablité induite par le système. En prenant trop de place, le flux électif devient ainsi plus variable. "Qualifier le flux, qualifier l'urgence". Au sujet de l'idée de consultation aux urgences abordée lors de cet épisode, il reste une nouvelle catégorie d'admission à créer: non urgent-non programmé. Comment la gérer? Avec des systèmes de type Medbase, on prend rdv avec le médecin d'abord, qui évalue la situation.Selon M. Compondu, une IA dans le domaine des flux patients peut devenir particulièrement utile à la planification des horaires du personnel travaillant aux urgences. Le but in fine est d'avoir une meilleure adéquation avec les ressources disponibles à l'instant T.
  • « À Québec, des partenariats avec les taxis répondent à une demande de transports pas forcément disponibles pour les patients. »Dr. Tania Marx

    Dans L’hôpital du futur, @WarcoBrienza et Karim Bensaci (@Calypssa) partent à la rencontre des acteurs de la santé. Cette semaine, nous écoutons la Dr. Tania Marx, praticienne hospitalière pour la centrale d’appel Urgences-SMUR-CRRA15 du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Besançon. 

    À son retour du centre de recherche du CHU de Québec au printemps 2022, Dr. Marx participe au projet franco-suisse SIA-REMU - Système d’Intelligence Artificielle pour la REgulation Médicale des Urgences - qui a rassemblé les services des urgences du CHUV à Lausanne et du Centre hospitalier universitaire à Besançon, l’université de Franche-Comté, ainsi que la Haute Ecole d’Ingénierie et de Gestion du canton de Vaud (HEIG-VD) ; l’occasion pour nous d’aborder ses plus grands enseignements et d’évoquer les avancées sur les expérimentations suivies outre-atlantique. 

    Les questions posées à la Dr. Tania Marx:

    D’où vient votre intérêt pour la recherche et l’innovation ?Au printemps 2021, vous avez initié votre recherche post-doctorale à Québec (CA), en pleine période de pandémie. Comment les urgences à Québec ont-elles encaissé le choc ?Quelle(s) différence(s) avez-vous observée(s) dans la régulation (tri) des urgences entre Québec et Besançon ?Comment jugez-vous la situation aux urgences du CHU de Besançon, de France et plus généralement à l’international ? Quelles en sont les causes?Dans les urgences préhospitalières, une communication intervient entre le patient et la centrale. Celà permet d’identifier si l’urgence est réelle, son degré de gravité et de prendre une décision. Devrait-on systématiser cet appel pour tous les patients, comme c’est le cas en Suède ? Si oui, cela permettrait-il de mieux gérer la charge des services d’urgences selon vous ?Les robots sont de plus en plus pertinents dans la relation clientèle. ChatGPT fait actuellement sensation et crée des attentes parfois démesurées par rapport à la capacité réelle d'un bot. Pensez-vous que ce type de technologie soit pertinent pour prétraiter les appels aux urgences ?Quelles sont les plus-values apportées par l’IA dans le cadre de la régulation médicale des urgences ? Lors d’un précédent épisode, nous avons évoqué 2 angles de recherche avec le Dr. Dami:la détection des appels concernant des urgences vitales, représentant entre 5% et 10% des appelsle placement des ambulances sollicitées en cas d’urgence

    Nos remerciements vont aux partenaires Calyps & Qlik, grâce à qui la diffusion de cet épisode a été rendue possible.

  • « Le vidéophone, c’est un contact vidéo entre un régulateur, qui n’est pas nécessairement un médecin, et le patient. »Dr. Fabrice Dami

    Dans L’hôpital du futur, @WarcoBrienza - cette fois sans Karim Bensaci - part à la rencontre des acteurs de la santé. Cette semaine, nous (ré)écoutons le Dr. Fabrice Dami à la suite du précédent épisode enregistré ensemble au coworking La Serre à Lausanne. Spécialiste en médecine interne à Lausanne, il travaille comme médecin adjoint au service des urgences du Centre Hospitalier Universitaire Vaudois (CHUV) et responsable médical de la centrale d’appel 144 pour les cantons de Vaud-Neuchâtel. 

    Dans cet épisode, @WarcoBrienza veut évoquer les solutions aux 5 problèmes posés à la médecine aiguë tels que présentés par Dr. Dami lors des conférences L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE EN MÉDECINE AIGUË tenues en novembre 2022 à la HEIG-VD. En termes d’outils (“informatiques”) le besoin des médecins-urgentistes peut se résumer ainsi:

    un outil pour aider l’humain à prioriser (pathologies chrono-sensibles)un outil pour amener plus d’efficience, les ressources n’étant pas extensiblessans le remplacer, rendre l’humain plus performant

    Ci-après, quelques notes pour mieux cerner le contexte dans lequel une intelligence artificielle médicale peut s’inscrire:

    Les centrales d’appel

    Ces dernières constituent des étapes « pré-hospitalières ». 5% à 10% des cas d’appel nécessitent un traitement immédiat (i.e. AVC, infarctus, arrêt cardiaque). Empreints de stress ou d’angoisse de la part des appelants, la reconnaissance de ces appels - parmi 450 reçus quotidiennement! - est rendue d’autant plus difficile, est difficile pour les régulateurs. Nous en sommes actuellement au stade de la recherche, étape indispensable. Il faudra ensuite pouvoir l’appliquer au travers d’outils restant à déployer.

    Nos remerciements vont aux partenaires Calyps & Qlik, grâce à qui la diffusion de cet épisode a été rendue possible.