Эпизоды
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Pour cet épisode, Victoria est reçue par Danièle Kapel-Marcovici à la Fondation Villa Datris, à
l’Isle-sur-la-Sorgue. Cette cheffe d’entreprise est aussi mécène, collectionneuse d'art contemporain et la fondatrice de la Villa Datris.
Sans passer par la case lycée ou université, Danièle Kapel-Marcovici a commencé dans la petite entreprise familiale : Raja. Si elle en a gravi les échelons, en a pris la tête et en a fait un groupe européen, Danièle Kapel-Marcovici n’a pas cessé d’alimenter sa curiosité pour la culture.
Alors que dans les années 1968, c'est le théâtre qui l’anime, dès les années 1990, l’ascendant est pris par l’art contemporain. Elle ne tarde pas à doter Raja d’une collection, et plus tard, à créer aux côtés de l’architecte Tristan Fourtine, un lieu dédié à la sculpture contemporaine : la Fondation Villa Datris.
Dans cet entretien, Danièle Kapel-Marcovici revient sur son parcours d’entrepreneuse et nous raconte comment, en parallèle, elle n’a cessé de tisser son intérêt pour l’art. Elle revient également sur ses combats : celui de l’accessibilité à l’art contemporain, croisant parfois celui qu’elle mène pour les femmes.
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Pour cet épisode, c’est notre invitée, Martha Kirszenbaum, qui nous reçoit chez elle. Martha Kirszenbaum est une curatrice indépendante française de 37 ans.
Martha Kirszenbaum est curatrice, mais ne saurait être résumée à ce rôle. Du violon alto à la batterie, de la danse du ventre à la curation du pavillon français de la 58è Biennale de Venise, son parcours à l’international est représentatif de sa volonté de multiplier les expériences, de ne négliger aucune des facettes de sa personnalité, de réinventer les codes.
Dans cet entretien, Martha Kirszenbaum nous raconte le rapport familial entretenu à la photo, comment cela l’a amenée, lors d’un échange à l’université de Columbia, à passer quelques mois en tant que stagiaire au MoMa ; puis comment, de ce stage, elle a lancé une très belle carrière indépendante dans l’art contemporain. Elle nous parle des luttes qu’elle mène en France, à l’échelle de la curation, et nous explique comment celles-ci se sont illustrées lors de la création et mise en place du pavillon français de la 58è Biennale de Venise.
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Aujourd’hui, nous recevons l’artiste plasticienne sud-africaine Bianca Bondi. Cet épisode a été enregistré en public le 6 mars 2020 à Beau Regard à Paris, sur une invitation de l’équipe du Silencio.
Vivant en France depuis près de 15 ans, Bianca Bondi réalise des œuvres évolutives, souvent spécifiques au lieu où elles sont exposées, à la croisée de plusieurs disciplines. Inspirée par l’écologie et les sciences occultes, elle travaille, transforme et développe des matières organiques ; tout en domptant l’effet du temps sur elles, l'invisible et l’immatériel qui les enveloppent.
Son travail a été montré à la 15e biennale d’art contemporain à Lyon en 2019, et fera l’objet d’une exposition personnelle au Centre d’art Le Parvis à Tarbes en 2020.
Dans cet épisode, Bianca Bondi nous raconte les raisons qui l’ont poussé à déménager à Paris, comment, de ses rêves de pilote de ligne, elle a finalement décidé d'intégrer les Beaux Arts de Cergy, et nous explique enfin la manière dont elle se positionne en tant qu’artiste et femme engagée.
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À l’Hôtel de Lille, nous recevons Léonard Martin. C’est un artiste plasticien de vingt huit ans qui vit et travaille à Paris.
Après des études à l’Ecole des Beaux-arts de Paris, il intègre le Fresnoy de Tourcoing. Pratiquant initialement la peinture, c’est dans l’hybridation de différentes techniques - particulièrement la vidéo - que ses œuvres trouvent leurs formes actuelles. Son travail est une recherche autour des langages, des gestes, des mouvements, dans une forme de syncrétisme entre cinéma, littérature, peinture, performance : c’est un travail vorace, gourmand, comme le géant Gargantua qu’il cite dans ses références.
Après avoir gagné le prix de l’ADAGP en tant que révélation art numérique, art vidéo (2017), le Prix Dauphine (2018), les Audi Talents Awards (2018), Léonard Martin est nominé cette année pour le Prix Maif pour la sculpture.
Dans cet épisode, il, évoque son goût pour l’imperfection, nous raconte ses résidences notamment celle à la Villa Médicis à Rome, et nous parle du dialogue entre la littérature et l’histoire de l’art comme point de départ récurrent de ses réflexions et de son travail.
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À l’Hôtel de Lille, nous recevons Rayane Mcirdi. C’est un artiste vidéaste d’une vingtaine d’années qui habite à Paris
Après des études à l’école des Beaux-arts d’Angers, Rayane Mcirdi a été diplômé des Beaux-arts de Paris en 2019. Avec ses œuvres vidéos, il met en scène sa famille, des proches, des voisins chez eux ou à l'intérieur des lieux du quotidien. Dans ces vidéos, ils se racontent ou se laissent raconter par les images. Ce qui peut avoir l’air d’un film documentaire est nuancé par touches d’humour ou d’irréel. Par ses travaux, Rayane Mcirdi capture en creux des images d’Asnières Gennevilliers, dont il réalise un portrait rêvé, imaginé par ses propres habitants.
Dans cet épisode, il nous raconte son évolution de l’illustration vers la vidéo, sa quête d’un art sensible, accessible et compréhensible, ainsi que la manière dont il s’est rendu compte qu’il y avait peut-être un engagement dans le fait de montrer la banlieue, en voulant parler de son entourage proche.
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Aujourd’hui, nous recevons le photographe français Ronan Guillou. Cet épisode a été enregistré en public le 9 novembre 2019 au Silencio, sur une invitation de son équipe.
Vivant entre la France et les Etats-Unis, Ronan Guillou a une pratique décloisonnée de tous les genres. Images sociologiques, observation réflexives de paysages et récits personnels se croisent dans ses photographies d’expériences. Son travail fait partie de la collection Neuflize OBC et a été présenté lors des Rencontres d’Arles.
Dans cet épisode, il nous raconte comment il a appris la photographie en autodidacte, parle des origines de son travail et des dynamiques qui le traversent, et explique en quoi la photographie américaine est genre à part entière.
Pour découvrir le travail de Ronan Guillou, rendez-vous sur notre compte Instagram (@lebruitdelart).
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À l’Hôtel de Lille, nous recevons Hoël Duret. C’est un artiste français d’une trentaine d’années qui habite entre Nantes et Paris. Il travaille actuellement à la résidence Saint Ange à Grenoble.
Après des études à l’école des Beaux Arts de Nantes, Hoël Duret consacre ses recherches plastiques à l’esthétique do it yourself. Il les synthétise à l’occasion de deux publications titrées I can do anything badly. Tout en restant fidèle à cet esprit DIY, son travail est aujourd’hui une série de fictions, dont les chapitres et les univers sont composés par les pièces qu’il crée. Chacune de ces pièces dévoile une facette d’une histoire qui lui préexiste, écrite par Hoël.
Dans cet épisode, il nous raconte comment il construit ses fictions et les œuvres qui les accompagnent, évoque son goût et son intérêt particulier pour le spectacle vivant, et, enfin, nous livre sa lecture du marché et de l’histoire de l’art d’aujourd’hui.
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A l'Hôtel de Lille, nous recevons Daniele Balice. C'est un galeriste italien établi en France.
Arrivé à Paris pour faire ses études, il part ensuite habiter à Milan puis New York, et écrit alors pour Vogue, Interview Magazine ou encore Flash-art. En 2007, il revient finalement à Paris et fonde, aux côtés d’Alexander Hertling, la galerie Balice-Hertling, alors située dans le quartier de Belleville.
Dans cet entretien, Daniele Balice revient sur ce qui l’a amené à écrire dans la presse spécialisée en art contemporain, raconte la fondation de la galerie Balice-Hertling, et partage avec nous son grand intérêt pour les scènes extra-occidentales.
Une émission créée, co-produite et présentée par Victoria Le Boloc’h-Salama et Florian Champagne.
Musique originale d'Estelle Morfin.
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A l’Hôtel de Lille, nous recevons Isabelle Bonnet, commissaire de l’exposition « L’inventaire Infini », présentant, au Centre Pompidou et jusqu'au 11 novembre 2019, la collection de photographies du cinéaste Sébastien Lifshitz.
Dans une première vie professionnelle, Isabelle Bonnet a été maquilleuse pour de grands photographes et de grands couturiers. En 2011, après vingt-cinq ans de métier, elle reprend des études d’histoire de l’art. Aujourd’hui, en parallèle de ses recherches sur la photographie contemporaine, elle réalise également le commissariat d’expositions, comme « Home sweet home », présentée aux Rencontres d’Arles 2019.
Dans cet entretien, Isabelle Bonnet revient sur son parcours, raconte ce qui l’a amené à faire de la recherche en histoire de l’art et nous explique la conception ainsi que les enjeux de l’exposition « L’inventaire Infini ».
Cet épisode est réalisé en partenariat avec le Centre Pompidou.
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Pour ce cinquième et dernier épisode hors-série, nous recevons l’artiste plasticienne néerlandaise Hendrickje Schimmel, plus connue sous son nom d’artiste : Tenant of Culture. Son travail est à découvrir en ce moment à la Fondation Cartier.
Tenant of Culture a étudié le design de mode à l’école d’art ArtEZ à Arnhem, ville des Pays-Bas dont elle est originaire. C’est pour poursuivre sa formation au Royal College of Art qu’elle a ensuite déménagé à Londres. Son travail a été présenté lors d’expositions personnelles à la Outpost Gallery de Norwich à Sarabande (2018), à la Lee Alexander McQueen Foundation à Londres (2018) et à Clearview Ltd à Londres (2017).
En collectant, décomposant puis ré-assemblant des vêtements de seconde main qu’elle prend comme principal médium, c’est la mode prise comme une industrie mondialisée qu’elle interroge. Jouant des usures, taches et trous qui les ornent, elle élève ses tissus « bons à jeter » au rang d’œuvres d’arts, et propose une réflexion sur la surproduction et la surconsommation.
Dans cet épisode, elle revient sur son parcours, nous explique pourquoi elle a choisi de nommer sa pratique artistique Tenant of Culture et nous raconte la genèse de la série Works and Days (2018).
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Au Centre Pompidou, accompagnés de Delphine Coffin du Centre Pompidou, nous recevons Bernard Frize, dans la salle titrée Sans Effort de son exposition personnelle Sans repentir, qui se tient jusqu’au 26 août 2019.
Né au milieu des années 1950 en France, il vit aujourd’hui entre Paris et Berlin. Représenté par la Galerie Perrotin, Bernard Frize est une figure incontournable de la scène artistique internationale. Sa peinture, mêlant abstraction conceptuelle et éléments figuratifs, cherche à créer un rapport loyal et distant avec le regardeur.
Dans cet épisode, il revient sur son exposition rétrospective Sans repentir. Il nous explique aussi le rapport qu’il entretient au travail quotidien qu’il aime : peindre à l’atelier. Enfin, il parle de son travail de recherche picturale : perpétuellement orientée vers le prochain tableau, elle ne cesse jamais.
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À l’occasion de l’exposition « Jeunes artistes en Europe. Les Métamorphoses » présentée du 4 avril au 16 juin 2019 à la Fondation Cartier pour l’art contemporain, le Bruit de l’art vous propose une série de podcasts inédits en cinq épisodes.
Pour ce quatrième épisode hors-série, nous recevons le réalisateur américano-portugais Gabriel Abrantes dont le court-métrage A Brief History of Princess X est à découvrir en ce moment à la Fondation Cartier.
Gabriel Abrantes a étudié à la Cooper Union à New York, aux Beaux-Arts de Paris et au Fresnoy à Tourcoing. Son travail, d’abord plus proche de la vidéo d’artiste, s’est rapproché ces dernières années du cinéma de fiction grand public. Il a ainsi été présenté à la Semaine de la Critique de Cannes (Grand Prix), à la Berlinale (Prix EFA) ou au Festival du Film de Locarno (Léopard d’or), mais également été exposé à la Tate Britain (Londres), au KW Institute for Contemporary Art (Berlin), au Palais de Tokyo (Paris)... Dans ses films, l’humour décalé et l'absurde sont souvent utilisés pour revisiter des mythes d’une culture mi-pop mi-historique et faire écho à d’importants questionnements contemporains.
Dans cet épisode, il revient sur son parcours, son passage de son activité de peintre à celle de cinéaste, explique ce qui le pousse encore à faire des aller-retour entre peinture et vidéo, et nous raconte la genèse de son court-métrage A Brief History of Princess X.
Musique originale de Rinôçérôse.
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Pour cet épisode, Imane Farès nous reçoit dans sa galerie, située rue Mazarine dans le quartier de Saint-Germain des Prés à Paris. Imane Farès est une galeriste d'une cinquantaine d'années.
Passionnée de cinéma, c’est son attrait pour la vidéo d’artiste qui la pousse à ouvrir sa galerie en 2010. D’origine libanaise, née au Sénégal et basée à Paris elle décide de consacrer sa galerie à la représentation de la scène artistique d’Afrique et du Moyen-Orient. Collectionneuse et galeriste, Imane Farès est avant tout une femme d’engagement: ce qui compte pour elle, c’est l’indépendance de son goût, de ses jugements, de nouer un contact intuitif et personnel avec ses artistes. Elle est aujourd’hui assistée au quotidien par Line Ajan, qu’elle évoque au cours de l’interview.
Dans cet entretien, Imane Farès revient sur son parcours, nous explique son approche engagée du métier de galeriste et nous parle aussi du travail de Basma Alsharif, artiste dont elle présente l’exposition “24/7” jusqu’au 20 juillet 2019.
imanefares.com
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À l’occasion de l’exposition « Jeunes artistes en Europe. Les Métamorphoses » présentée du 4 avril au 16 juin 2019 à la Fondation Cartier pour l’art contemporain, le Bruit de l’art vous propose une série de podcasts inédits en cinq épisodes.
Pour ce troisième épisode hors-série, c’est la plasticienne française Marion Verboom qui nous reçoit dans son atelier, situé dans le 20e arrondissement de Paris. Ses Achronies, sculptures prenant la forme de colonnes ou de totems, selon ce que l’on a envie d’y voir, témoignent de l’évolution de sa pratique artistique et de ses influences. Accompagnées d’une fresque réalisée in situ, et d’une corne d’abondance revisitée, Cornucopia, ces travaux sont à découvrir en ce moment à la Fondation Cartier.
Marion Verboom est diplômée de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris et a suivi le programme de résidence DE ATELIERS à Amsterdam (2009-2011). Représentée par la galerie parisienne Jérôme Poggi, mais aussi par The Pill à Istanbul, son travail a fait l’objet de plusieurs expositions personnelles et collectives en France et à l’étranger. Souvent à la croisée de l’architecture et de la sculpture, ses œuvres peuvent être vues comme les fruits hybrides d’explorations relatives à l’histoire cosmopolite, l’archéologie ou encore la géologie.
Dans cet épisode, elle revient sur son parcours et ses voyages. Elle évoque également son intérêt pour les objets, ses « trouvailles », qui l’inspirent. Enfin, elle revient sur la genèse des œuvres présentées à l’exposition « Jeunes Artistes en Europe. Les Métamorphoses » .
Musique originale de Rinôçérôse.
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À l’occasion de l’exposition « Jeunes artistes en Europe. Les Métamorphoses », présentée du 4 avril au 16 juin 2019 à la Fondation Cartier pour l’art contemporain, le Bruit de l’art vous propose une série de podcasts inédits en cinq épisodes.
À l’Hôtel Aiglon, pour ce deuxième épisode hors-série, nous recevons Jonathan Vinel, cinéaste français dont le court-métrage Martin Pleure est à découvrir en ce moment à la Fondation Cartier.
Jonathan Vinel a étudié le montage à la Femis. En 2017 il réalise Martin pleure, alors qu’ils écrivent avec Caroline Poggi leur premier long métrage, Jessica Forever. Travaillant régulièrement ensemble, ils co-signent par exemple les courts-métrages After School Knife Fight réalisé en 2017 ou encore Tant qu’il nous reste des fusils à pompe, qui a reçu en 2014 l’Ours d’Or à la Berlinale. Dans chacun de ces films, on trouve un vocabulaire d’images et de thèmes communs: les liens communautaires, l’amour, la violence, la perte…. Articulés autour d’images liées à la culture de sa génération, les films que Jonathan Vinel propose sont en dehors des contraintes de narrations et des canons cinématographiques traditionnels.
Dans cet épisode, Jonathan Vinel revient sur son parcours et parle du processus créatif qui guide l’écriture et la réalisation de ses films. Il évoque également son intérêt pour les moments de transitions, de changement - de métamorphoses, en quelque sorte. Il aime capter, puis retranscrire en images les sensations, les émotions qu’ils provoquent.
Musique originale de Rinôçérôse.
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À l’occasion de l’exposition « Jeunes artistes en Europe. Les Métamorphoses » présentée du 4 avril au 16 juin 2019 à la Fondation Cartier pour l’art contemporain, le Bruit de l’art vous propose une série de podcasts inédits en cinq épisodes.
À l’Hôtel de Lille, pour ce premier épisode hors-série, nous recevons Thomas Delamarre, commissaire de l’exposition « Jeunes artistes en Europe. Les Métamorphoses ».
À travers la peinture, la sculpture, la mode, le design ou le film, l’exposition « Jeunes artistes en Europe. Les Métamorphoses » réunit 21 artistes de 16 pays. Elle est consacrée à la diversité des voix et à la vitalité des échanges qui animent le vaste territoire artistique européen, de Paris à Tbillissi en passant par Lisbonne ou encore Moscou.
Dans cet épisode, Thomas Delamarre revient sur sa découverte des artistes présentés dans l’exposition, leur sélection - fruit de plus d’un an de voyages - et les étapes de cette recherche - en posant notamment la question de ce qu’est « être européen » aujourd’hui.
Musique originale de Rinôçérôse.
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À l’Hôtel de Lille, nous recevons Iris de Moüy. C’est une artiste française d’une quarantaine d’années.
Après des études de graphisme à Penninghen et à l’université d’art et de design d’Helsinki, Iris de Moüy partage sa carrière entre l’art et la littérature jeunesse. En parallèle de l’écriture et de l’illustration de livres pour enfants, elle dessine pour la presse, et pour des marques comme Hermès, Air France, l’ancien concept-store mythique colette ou encore Bonpoint. Très inspirée par les mouvements des corps, et en recherche perpétuelle de la représentation des émotions, Iris de Moüy a également exposé ses dessins et céramiques à l’occasion de plusieurs expositions, comme Petite conne à la librairie-galerie parisienne OFR en 2017.
Dans cet entretien, Iris de Moüy parle de ses rituels de création, de l’importance de la danse dans son travail et la sortie de son livre Horses Are Blue, édité chez Chose Commune, qui sera présenté à la librairie Yvon Lambert à Paris le 4 avril 2019, puis à Los Angeles.
Musique originale de Pablo Jacquart.
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À la Fabrique du Centre Pompidou, nous recevons Hicham Berrada. C’est un artiste franco-marocain d’une trentaine d’années.
Diplômé de l’Ecole Nationale des beaux-arts de Paris et du Fresnoy, et aujourd’hui représenté par la galerie Kamel Mennour, Hicham Berrada utilise des théorèmes physiques et des formules chimiques pour créer des formes naturelles qu’il manipule et façonne dans des cadres qu’il définit. Au travers d’un travail qui réalise un pont entre art et science, il livre des œuvres esthétiques qui documentent le génie de la nature.
Dans cet entretien, Hicham Berrada revient sur ses études, et plus particulièrement sur son expérience au Fresnoy. Il parle des résidences d’artistes, en se souvenant de son année passée à la Villa Médicis à Rome (2013-2014) et en parlant de celle qu’il passe en ce moment à la Pinault Collection à Lens (depuis septembre 2018). Enfin, il décrit son processus créatif en évoquant, notamment, la conception de l’œuvre qu’il présente dans l’exposition « La Fabrique du Vivant » présentée au Centre Pompidou jusqu’au 15 avril 2019.
Cet épisode est réalisé en partenariat avec le Centre Pompidou.
Musique originale d'Estelle Morfin.
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Pour cet épisode, matali crasset nous reçoit dans son studio, situé dans le quartier de Belleville, à Paris. matali crasset est une designeuse française d'une cinquantaine d'années.
Diplômée en 1991 de l’Ecole Nationale Supérieure de la Création Industrielle de Paris (ENSCI), ses productions ne se limitent toutefois pas à cette unique forme de design. En effet, matali crasset a une vision totale du métier de designer : ses créations protéiformes sont le fruit de la remise en question des lieux communs du quotidien. Meubles, objets éléctroniques, espaces culturels, d'éducation ou de passages sont repensés pour proposer des scénarios de vie et de partage. Ce qui compte pour elle, c’est d’être ensemble, de vivre ensemble.
Dans cet entretien, matali crasset revient sur son parcours. Elle explique pourquoi et comment elle envisage le designer comme un anthropologue du temps présent et parle de son engagement en faveur de l’enfance. Ainsi, elle revient notamment sur son tour musical « Saule et les Hoopies » . Créé avec le Centre Pompidou, il voyage dans toute la France : avec lui, elle propose aux plus jeunes une invitation à la découverte de formes culturelles nouvelles, innovantes, audacieuses.
Cet épisode est réalisé en partenariat avec le Centre Pompidou.
Musique originale d'Estelle Morfin.
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A l’Hôtel de Lille, nous recevons Théophile Calot. C’est un éditeur et curateur d’une trentaine d’années.
En 2011, alors qu’il est encore étudiant à l’Ecole de Recherche Graphique (ERG) à Bruxelles, il fonde Théophile’s Papers. Au début, c'est une plateforme nomade de présentation de publications francophones ou étrangères.
Ensuite, Théophile’s Papers prend également la forme d'une librairie, puis, en 2013, d'une, maison d’édition avec la publication du livre de l’artiste Valérian Goalec, Éléments - structure horizontale 01.
Quelques éditions de livres d’artistes plus tard, Théophile Calot signe la curation de l’exposition Copies à la galerie Eric Mouchet à l’automne 2018.
Dans cet entretien, Théophile Calot retrace la naissance de Théophile’s Papers, explique son rapport au livre, ses réflexions sur la présentation au public de cet objet, et revient sur le protocole curatorial qu'il a mis en place à l'occasion de Copies, réalisant un véritable exercice de décomposition et de mise en parallèle du travail d’éditeur et de celui du curateur.
Musique originale de Pablo Jacquart
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