Эпизоды
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Anicet Bretagne est agriculteur sur la commune de Gy-l'Evêque dans l'Yonne où il cultive du chanvre depuis 2009. C'est à cette période qu'Anicet est contacté par une chanvrière qui cherchait des surfaces dans le département de l'Yonne afin d'implanter la culture du chanvre. Intéressé, il a tenté l'expérience qui a été concluante puisqu'il continue à en cultiver aujourd'hui !
En atouts, Anicet met en avant une culture peu gourmande en intrants, très peu d'engrais à apporter et aucun produit phytosanitaire à appliquer. Elle est également une bonne tête d'assolement (en précédent blé). Mais surtout, l'atout principal du chanvre, ce sont ses nombreux débouchés ! Avec le chènevis (la graine de chanvre), Anicet participe aux débouchés alimentaires en alimentation animale (oisellerie, pêche ...) ou en alimentation humaine avec l'huile de chanvre, riche en oméga 3 et oméga 6. Pour la paille, on peut réutiliser les fibres ainsi que le bois (la chènevotte) et les poussières. Les débouchés sont également nombreux : pâte à papier, textile, plasturgie ...
Anicet à un contrat sur 5 ans avec sa chanvrière où il est déterminé un tonnage de paille. Ce contrat lui permet de mettre ces surfaces face aux objectifs de pailles attendues. Pour la coopérative, l'avantage est de s'assurer d'avoir la même quantité de pailles à travailler chaque année.
D'un point de vue économique, Anicet réalise sa 2ème meilleure marge économique (derrière le blé).
Pour les points de vigilance : l'implantation est délicate. Il faut s'assurer de semer le chanvre dans les meilleures conditions possibles. Le deuxième point de vigilance est la récolte. Il y a un certain type de mécanisation à prévoir à cette étape (moissonneuse-batteuse classique avec faucheuses à sections et presses à balles rondes).
En conclusion, Anicet conseille de tenter le chanvre car c'est une plante passionnante et rentable !
Pour en savoir plus sur la culture du chanvre :
https://www.terresinovia.fr/chanvre
https://www.terresinovia.fr/p/guide-chanvre
Pour suivre l'actualité technique de vos oléagineux et protéagineux : https://urlz.fr/dMjm
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Sébastien Albouy est agriculteur à Auriac-sur-Vendinelle où il cultive du pois chiche depuis 10 ans (en conventionnel d'abord, puis en agriculture biologique).
Pour lui, le pois chiche est une culture de diversification qui supporte bien le temps chaud et sec que l'on peut retrouver dans le Sud-Ouest. Son bilan de ces dernières années lui donne raison puisque Sébastien a constaté que les rendements sur son exploitation étaient supérieurs à ses attentes.
Quand Sébastien s'est lancé il y a 10 ans, il cultivait ses pois chiches en conventionnel, qu'il vendait entre 400 et 500€/t. Aujourd'hui, en bio, il est aux alentours de 900€/t. Un prix lié à un débouché important : celui de l'alimentation humaine, qui permet une meilleure valorisation monétaire.
Côté problématique, Sébastien traite uniquement contre héliothis, une chenille qui raffole des graines de pois chiche en formation ! Pour évaluer le risque, il a décidé de poser des pièges à héliothis qui accompagne sa prise de décision pour intervenir. Dans son cas, le stade de déclenchement de l'intervention est situé autour de 30 à 40 captures par semaine.
Pour Sébastien, le pois chiche est la culture idéale à mener en bio car il n'y a pas de grands freins techniques. Le pois chiche étant une légumineuse, il n'est pas nécessaire d'apporter de l'azote sur la culture.
Pour conclure, Sébastien indique que la culture du pois chiche n'est pas compliquée à mettre en place dans une rotation. Pour commencer, il conseille aux agriculteurs qui souhaiteraient se lancer dans la conduite de cette culture de choisir des petites surfaces.
En savoir plus sur la culture du pois chiche : https://www.terresinovia.fr/pois-chiche
Télécharger ou commander le guide de culture pois chiche : https://www.terresinovia.fr/p/guide-pois-chiche
Cette vidéo a été réalisée dans le cadre du programme Cap Protéines, financé par le ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire.
Pour en savoir plus sur Cap Protéines : https://www.terresinovia.fr/cap-proteines
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Wigbold Hofstede est agriculteur à Baugy dans le Cher. Il gère une exploitation de 600 hectares, tout en agriculture biologique, y compris ses lentilles.
Cette année, Wigbold est plutôt satisfait de ses lentilles contrairement aux trois dernières campagnes. En effet, pour lui ces mauvaises récoltes s'expliquent principalement par le climat et la sécheresse au moment du semis.
Néanmoins, la lentille reste pour lui une culture aux nombreux atouts : en bonne légumineuse, elle est capable de capter l'azote de l'air lui permettant ainsi de réaliser une économie non négligeable. Dans sa situation, elle est un excellent précédent notamment pour le blé qui lui a permis d'obtenir un meilleur rendement sur son blé suivant. Enfin, le prix pour sa lentille bio est très correct (en production de semences) ce qui lui permet de réaliser une marge intéressante.
Côté problématique, Wigbold implante ses lentilles en sols superficiels très caillouteux qui peuvent entrainer des complications au moment de la récolte. Afin de limiter ce problème, il laboure sa parcelle avant de semer, ce qui lui permet d'enfouir les cailloux sous terre. Il sème par la suite avec une herse rotative avec le semoir pour limiter la remontée de cailloux. La bruche est également un problème sur la culture de la lentille notamment en bio puisqu'il n'existe à ce jour aucune solution efficace. Certaines années, 20% de la récolte de Wigbold est bruchée et est éliminée au triage.
En conclusion, Wigbold recommande d'ajouter la lentille à sa rotation, sur une surface raisonnable pour commencer, afin d'avoir un bon précédent blé et obtenir une marge correcte notamment en agriculture biologique.
Pour en savoir plus sur la culture de la lentille : https://www.terresinovia.fr/p/guide-lentille
Cette vidéo a été réalisée dans le cadre du programme Cap Protéines, financé par le ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire.
Pour en savoir plus sur Cap Protéines : https://www.terresinovia.fr/cap-proteines
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Pierre Pirodeau est agriculteur dans dans la Vienne, à Chalais. Il y cultive du lin oléagineux depuis maintenant 3 ans.
Pierre a choisi de cultiver du lin afin de diversifier son assolement et sécuriser ses revenus grâce à cette culture nouvelle dans sa rotation. Il a choisi de se lancer dans le lin oléagineux pour "essayer de nouvelles choses" avec une culture qui s'en sort plutôt bien sur ses terres.
Pour les atouts, Pierre a constaté très peu de ravageurs sur le lin (pas d'insectes, de limaces ou d'attaques d'oiseaux). Pour les intrants, il positionne un fongicide, à la sortie de l'hiver, afin de sécuriser la suite de sa campagne et apporte de l'engrais azoté, mais beaucoup moins que pour d'autres cultures de sa rotation.
Point négatif : le désherbage. Pierre doit gérer les Ray-Grass (la culture précédente dans sa rotation était un blé), ce qui est compliqué car, il y a peu de produits homologués à ce jour pour lutter contre cette adventice. De plus, les mauvaises herbes sont de plus en plus résistantes aux herbicides. Pour contrecarrer cette problématique, Pierre réalise plusieurs pratiques agronomiques dont des déchaumages précoces. Le semis est une étape importante pour la culture du lin. Il faut donc éviter de semer quand une pluie est annoncée et ne pas surdoser le nombre de graines au semis.
Pour la récolte, les réglages de la moissonneuse sont très importants car la graine de lin est fine et peut représenter une difficulté pour la récolter. Pierre réalise des réglages spécifiques à cette culture.
Pour conclure, Pierre y trouve économiquement son compte en intégrant le lin à sa rotation. En effet, grâce aux débouchés, il réalise une marge entre 700 à 1200 € par hectare.
Cette vidéo a été réalisée dans le cadre du programme Cap Protéines, financé par le ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire.
Pour en savoir plus sur Cap Protéines : https://www.terresinovia.fr/cap-proteines
Pour en savoir plus sur la conduite de la culture du lin oléagineux : https://www.terresinovia.fr/p/guide-lin
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Philippe Epinoux est agriculteur à Valence-en-Poitou. Il y cultive une légumineuse très peu répandue sur notre territoire : le lupin !
Philippe s'est lancé dans la culture du lupin avant tout pour diversifier ses cultures et trouver une nouvelle tête de rotation. Comme les autres légumineuses, le lupin n'a pas besoin d'un apport d'engrais azoté. Il s'agit donc d'une économie conséquente et bienvenue pour Philippe. Le lupin apporte de l'azote naturel dans son sol qui lui permet également de réaliser une économie sur le blé suivant (-30 unités d'azote).
Pour lui, la plus grosse problématique de cette culture est la gestion de la mouche des semis. En effet, il n'existe plus d'insecticide homologué pour lutter contre ce ravageur. L'anthracnose est également une problématique connue sur la culture du lupin notamment au moment de la levée. Il n'existe aujourd'hui pas de solution pour lutter contre cette maladie mais des bonnes pratiques agronomiques permettent de limiter les dégâts.
Côté désherbage, Philippe déplore le manque d'herbicides homologués pour contrôler les adventices. En revanche, il lui est possible d'utiliser une matière active pour contrôler les ray-grass résistants qui pourrait causer du tort au blé suivant. Pour assurer une bonne culture, Philippe réalise un déchaumage précocement, juste après une moisson afin d'éviter l'invasion de mouche des semis. Il réalise un autre déchaumage juste avant le semis puis sème à la mi-septembre.
En conclusion, Philippe voit énormément d'atouts à cette culture : nouvelle tête d'assolement pour diversifier sa rotation, pas d'apport d'azote et un "effet boost" pour le blé suivant, de nombreux débouchés ... Une culture qui ne demande qu'à gagner des hectares en France !
Pour en savoir plus sur le lupin d'hiver : https://www.terresinovia.fr/lupin-hiver
Pour en savoir plus sur le lupin de printemps : https://www.terresinovia.fr/lupin-printemps
Cette vidéo a été réalisée dans le cadre du programme Cap Protéines, financé par le ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire.
Pour en savoir plus sur Cap Protéines : https://www.terresinovia.fr/cap-proteines Pour suivre l'actualité technique de vos oléagineux et protéagineux : https://urlz.fr/dMjm
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Jean-Michel Guthmann est agriculteur et gère avec son frère l'exploitation familiale à Ostheim en Alsace. Il y cultive du soja et s'apprête justement à le récolter !
Pour s'assurer de la maturité de son soja, Jean-Michel passe un échantillon de graines dans son humidimètre dont sa moissonneuse-batteuse est équipée. Ainsi, il est certain de récolter au bon moment et au bon taux d'humidité. Pour récolter dans de bonnes conditions, Jean-Michel s'y prend en avance !
Avant le semis, il prépare le terrain en nivelant le sol au maximum afin qu'il soit le plus plat possible. Après le semis, il repasse un rouleau pour rappuyer et obtenir un terrain homogène sans cailloux. Pour lui, cette préparation pour la récolte est plus complexe que pour une autre culture mais indispensable pour obtenir un bon rendement.
Les réglages de sa machine sont tout aussi important car les grains récoltés sont à destination de l'alimentation humaine. Il faut donc fournir des grains propres, bien formés avec le minimum d'impuretés.
Enfin, Jean-Michel a choisi de s'équiper d'une flexicoupe pour faciliter sa récolte et récupérer les gousses les plus basses sur les tiges. Cela lui permet d'éviter des pertes non négligeables. Cette préparation en amont du chantier de récolte ainsi que les réglages et les équipements optimisés lui permettent aujourd'hui de limiter la perte à moins d'un quintal !
En savoir plus sur la récolte du soja : https://www.terresinovia.fr/soja/recolte
Cette vidéo a été réalisée dans le cadre du programme Cap Protéines, financé par le ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire.
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Nicolas Royer est installé à Monhoudou, dans la Sarthe. Il y est polyculteur élevage laitier et possède un cheptel d'une cinquantaine de vaches.
Pour lui produire son propre soja, en plus d'avoir plusieurs avantages agronomiques et économiques, est un devoir pour arriver à l'autonomie protéique de la France. En produisant son soja, Nicolas évite les achats de tourteaux brésiliens et américains et certifie ainsi une alimentation sans OGM à ses vaches.
Avec ses 5 hectares, Nicolas produit 15 tonnes de soja pour ses vaches, qu'il broie directement à la ferme. Cela lui permet de réaliser une économie de 8 000 € ! Nicolas n'a pas eu besoin de s'équiper pour intégrer le soja à sa rotation. En effet, il utiliser le matériel déjà présent sur sa ferme (semoir à blé, pulvérisateurs, moissonneuse-batteuse à céréales).
Pour le choix variétal, Nicolas compte sur des variétés très précoces triple 0. Il sème fin avril-début mai pour espérer une récolte mi-septembre.
Pour en savoir plus sur la culture du soja : https://www.terresinovia.fr/soja
Cette vidéo a été réalisée dans le cadre du programme Cap Protéines, financé par le ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire.
Pour en savoir plus sur Cap Protéines : https://www.terresinovia.fr/cap-proteines
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Philippe Dubief gère son exploitation à Losne, en Côte-d’Or. Il y cultive actuellement une dizaine d’hectare de sojas.
Pour Philippe, le soja est une culture qui demande de la surveillance comme toutes les autres cultures. Pour cela, il faut prêter attention à la structure du sol en amont et au moment du semis. En effet, lorsqu’on inocule le soja, la terre doit être humide. Pour inoculer son soja, Philippe met les graines dans une bétonnière où elles sont mélangées par la suite à un inoculant. Il ne doit pas attendre trop longtemps entre l’inoculation et le semis. Réussir l’étape cruciale de l’inoculation sur son soja permet à Philippe d’obtenir des nodosités en état de fonctionnement qui permettent de capter l’azote et ainsi éviter un apport. Une belle économie pour lui !
Dès l’année prochaine, Philippe sèmera 5 fois plus de sojas sur ses terres (50 hectares), car les charges associées sont beaucoup plus faibles que sur des maïs. Cette vidéo a été réalisée dans le cadre du programme Cap Protéines, financé par le ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire.
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Jean-Marc Gourdon gère son exploitation à Castandet, dans les Landes. Il y cultive du soja en agriculture biologique.
Grâce au climat doux, il a pu semer son soja début mai, plus tôt que d’habitude (autour du 20 mai). Le soja est une culture qui demande un import d’eau important. Pour l’irriguer, Jean-Marc utilise son pivot et sa propre ressource en eau. Un système couteux mais nécessaire au bon développement du soja.
Du fait de son expérience sur cette culture, Jean-Marc a fait face à deux difficultés :
➡️ La première étant l’insertion de la première gousse, car le soja est une plante basse. Le choix variétal lui permet de sélectionner une variété dont la première gousse est plus haute afin de faciliter la récolte le moment voulu.
➡️ La deuxième difficulté est le temps changeant que l’on peut retrouver au moment de la récolte. La graine étant sensible à l’humidité, il faut patienter un moment pour qu’elle puisse redescendre à un pourcentage d’humidité permettant sa récolte. Le choix variétal joue encore son rôle. En utilisant des variétés précoces, Jean-Marc peut aussi compter sur une récolte précoce et limiter ces désagréments.
Le soja étant une légumineuse, elle capte l'azote atmosphérique. Cela permet à Jean-Marc de faire des économies sur le prix de l’azote, particulièrement élevé en bio. Pour lui, c’est aussi une culture particulièrement adaptée à l’agriculture biologique car elle est résistante aux parasites, peu de maladies ...
Aujourd’hui, le rendement moyen des sojas bio de Jean-Marc est aux alentours de 35 quintaux. Mais pour lui, il peut encore faire mieux !
Cette vidéo a été réalisée dans le cadre du programme Cap Protéines, financé par le ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire.
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Louis fait partie du réseau DEPHY qui a pour objectif de réduire les phytosanitaires sur les exploitations en Isère. Il est également classé en HVE3 (Haute Valeur Environnementale de niveau 3).
Pour lui, le tournesol a plusieurs atouts : casser le cycle des adventices, peu d’azote à apporter, économie en intrants, facilite l’implantation de la culture suivante. Avant d’implanter son tournesol, Louis avait mis un couvert végétal puis a poursuivi avec 2 faux-semis pour éviter au maximum le salissement de sa parcelle.
Pour lutter contre l’ambroisie, Louis sélectionne ses parcelles. Il est important de bien appliquer les modalités des produits de prélevée pour qu’ils puissent agir au mieux. Pour Louis, l’implantation reste la phase à ne pas négliger. Le suivi de la culture est important notamment aux étapes clés et stades critiques (choix variétal pour les maladies, la levée pour les dégâts d’oiseaux…).
Cette vidéo a été réalisée dans le cadre du programme Cap Protéines, financé par le ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire.
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Julien gère une exploitation de 600 hectares à la Chapelle-sur-Oreuse dont 100 hectares sont dédiés au tournesol.
Originaire du Sud-Ouest, Julien connait les atouts du tournesol et a souhaité tenter l’expérience au sein d’un nouveau bassin de production. Le tournesol lui offre de la souplesse grâce à son cycle court mais aussi à la flexibilité des dates d’implantation.
Du point de vue du désherbage, le tournesol est aussi une culture qui lui offre de la souplesse et il peut ainsi se baser sur les conditions climatiques pour effectuer ses travaux et notamment ses faux-semis. La technique du faux-semis permet à Julien de limiter le désherbage chimique. Selon les conditions (sol frais, printemps doux), il effectue ce travail plusieurs fois avant de semer son tournesol.
En conclusion, Julien croit au tournesol en région Est et recommande d’essayer car c’est une culture qui a beaucoup d’avantages.
Cette vidéo a été réalisée dans le cadre du programme Cap Protéines, financé par le ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire.
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Alix est installée à Saint Papoul où elle produit du tournesol depuis de nombreuses années. Auparavant en rotation courte (blé-tournesol), elle a constaté que les rendements n’étaient plus au rendez-vous.
Depuis 12 ans, elle a donc décidé de rallonger ses rotations et le tournesol y trouve sa place tous les 3 à 5 ans. A présent, ses rendements sont autour de 25 quintaux en moyenne. Alix conduit son tournesol en sec, c’est d’ailleurs pour elle l’atout principal de la culture puisqu’elle réagit mieux que d’autres cultures de printemps au stress hydrique. Pour lutter contre les problèmes de sécheresse, Alix agit en premier lieu au moment du semis. Elle sème ses tournesols tôt (du 15 avril au 15 mai) pour qu’ils soient bien développés avant la floraison et qu'ils puissent profiter des pluies à cette période.
Pour gérer les dégâts d’oiseaux, Alix utilise plusieurs solutions : effaroucheurs, épouvantails … Elle a décidé de décaler les dates de semis des différentes parcelles de tournesols pour mieux gérer les oiseaux sur chaque parcelle et ainsi atténuer les dégâts. Pour elle, le choix variétal est le meilleur moyen de lutter contre les maladies comme le mildiou ou le phomopsis.
En conclusion, pour Alix le tournesol est la culture la plus adaptée au sec avec des charges opérationnelles faibles. Une culture qui combine donc des atouts agronomiques et économiques.
Cette vidéo a été réalisée dans le cadre du programme Cap Protéines, financé par le ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire.
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Pour Maurice, le tournesol est un excellent précédent au blé dur, facile à implanter avec peu d’intrants.
La phase primordiale pour le tournesol reste l’implantation. Dans ses sols argileux, Maurice réalise un travail profond en septembre. Il choisit de le faire tôt pour que ses sols soient humides. Peu de temps avant le semis, Maurice retravaille la terre au vibroculteur afin de créer une légère croûte qui permettra de maintenir le sol humide. Grâce à ce travail en amont, il obtient le gonflement de la graine et un bon démarrage du tournesol.
Le secret de Maurice pour que les graines lèvent en même temps est d’assurer une régularité lors du semis. Pour cela, il sème à la même profondeur à 4-5 km/h. Pour éviter au maximum les dégâts d’oiseaux, les producteurs de la région et Maurice sèment leurs tournesols durant la même période afin que le stade de sensibilité soit le même et ainsi éviter aux oiseaux d’aller de parcelle en parcelle.
Maurice recommande d’implanter du tournesol dans son exploitation car c’est une culture adaptée aux différents contextes pédoclimatiques. De plus, les prix s’envolent pour le tournesol. Il y a donc un fort intérêt économique.
Cette vidéo a été réalisée dans le cadre du programme Cap Protéines, financé par le ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire.
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L’exploitation de Jérôme est peu commune car elle est basée à Plaisir, dans les Yvelines. Un milieu plutôt urbain pour ses cultures donc, qui entraine obligatoirement quelques adaptations dans ses pratiques agricoles.
Jérôme a semé ses féveroles de printemps précocement (le 20 janvier), dans un sol argilo-limoneux. En étant situé à proximité de la ville, la féverole n’a pas subi de dégâts lors des gelées hivernales car il y a un effet « réchauffement » plus rapide et plus marqué qu’en zone « traditionnelle ».
C’est pour casser le cycle des céréales et trouver une autre tête de rotation que Jérôme s’est orienté vers la féverole de printemps, qui gère mieux le froid et offre un meilleur potentiel. En intégrant la féverole à sa rotation, cela lui permet d’atteindre 95 quintaux sur le blé suivant contre 90 avec de l’orge de printemps.
Pour Jérôme, le risque majeur de cette culture est la gestion de la bruche. En effet, il n’existe plus qu’un seul insecticide homologué et la réglementation impose un seul passage dans les parcelles. Il faut donc savoir quand intervenir, pour limiter les risques lors de la formation des gousses.
Le mot de la fin pour Jérôme ? La culture de la féverole se porte bien et est conciliable avec les autres cultures de la rotation. Alors, pourquoi pas ? https://www.terresinovia.fr/feverole-printemps
Cette vidéo a été réalisée dans le cadre du programme Cap Protéines, financé par le Ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire.
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On se retrouve aujourd'hui dans les champs d'Olivier Cléland ... ou presque !
Convaincu du bienfait de l'introduction d'un pois dans une rotation, Olivier respecte scrupuleusement cette notion car "c'est l'agronomie qui règle les cycles de culture". Sur ses terres, il a mis en place une rotation sur 6 ans en intégrant du pois de printemps, plus adapté au climat local (en Seine-Maritime).
Olivier pratique le sans labour et effectue une préparation du sol à l'aide d'outils à dents. Il sème son pois avec un semoir à dents. Une pratique, encore une fois, plus adaptée à son type de sol. Néanmoins, il souhaite à l'avenir travailler en semis direct pour éviter de dénaturer le sol et éviter, par exemple, les remontées de graines qui pourraient venir concurrencer les pois semés.
Côté rendement, c'est sans appel : en implantant un pois avant son blé, Olivier est passé de 70 à 85 quintaux. Pour lui, les raisons de ce gain proviennent principalement de la diversification des cultures et des têtes d'assolement dans la rotation. Il possède une station météo qui lui permet de mieux gérer les aléas climatiques.
Pour la récolte, il attend que ses pois soient en dessous de 20% d'humidité pour commencer le travail de récolte et éviter les pertes au sol. Son conseil pour les autres agriculteurs qui hésitent à se lancer : "Allez-y ! Même si la récolte est moyenne avec le pois, il est possible de récupérer avec de bons blés l'année suivante".
Cette vidéo a été réalisée dans le cadre du programme Cap Protéines, financé par le ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire et France Relance.
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En 2001, Xavier reprend à la suite de son père l'exploitation familiale de 250 hectares. Le pois d'hiver fait partie des 10 cultures produites sur ses terres. On y retrouve également colza, tournesol, BTH, maïs, betterave, chanvre, avoine H., soja, PH, orge, etc
Pour Xavier, il y a plusieurs avantages à produire du pois d'hiver : une bonne tête d'assolement pour la culture suivante, un apport d'azote et de nutriments et grâce à son système racinaire, un ameublissement en profondeur du sol. En implantant un pois d'hiver avant son blé, Xavier assure un rendement de 90 quintaux contre 80 à 85 quintaux avec un autre précédent.
Contrairement au pois de printemps, le pois d'hiver est moins sensible à l'aphanomycès. Néanmoins, il est plus sensible à la bactériose. Il n'y a aujourd'hui pas de solution directe, mais des mesures préventives peuvent être appliquées en choisissant des variétés tolérantes au froid et de semer tardivement le pois d'hiver. Concernant les ravageurs le pois d'hiver est moins sensible de part son stade avancé au moment de l'arrivée des bioagresseurs (thrips, sitones). La génétique de cette culture progresse et permet, au fur et à mesure, de trouver des solutions aux problématiques de ce protéagineux notamment à la récolte.
Le mot de la fin pour Xavier ? Bannir les préjugés sur le pois d'hiver et l'essayer sur son exploitation pour savoir si c'est une plante adaptée au territoire ou non.
Cette vidéo a été réalisée dans le cadre du programme Cap Protéines, financé par le ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire et France Relance.
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Depuis 2010, Ghislain Guinot dirige l'exploitation familiale de 280 hectares. Il y cultive six cultures, avec une rotation à huit ans : colza, blé, pois, blé, tournesol, blé, orge de printemps et escourgeon.
Il a décidé de réinstaurer du pois de printemps sur son exploitation car c’est une culture adaptée en zone intermédiaire mais également pour gérer au mieux la bactériose, maladie très présente en pois d'hiver. Pour Ghislain, l'autre avantage du pois de printemps est son potentiel variétal, même si cette culture est plus sensible à aphanomyces. Pour lutter contre cette sensibilité, l'importance de son insertion dans la rotation prend tout son sens.
Du point de vue économique, Ghislain s'y retrouve également : l'apport naturel d’azote du pois de printemps permet de réduire les coûts en intrants : 33 ha de pois permet d’économiser 16t de solution azotée pour le colza qui suit. Sa marge moyenne est de 300 euros/ha sur l’ensemble de la rotation.
Ghislain recommande donc fortement de penser à l'insertion d'un pois de printemps dans sa rotation. Malgré un rendement faible sur la culture, l’intégrer au sein du système de cultures permet de faire des économies en intrants, de mieux résister aux excès climatiques et d’améliorer la fertilité du sol. Avec des couverts de légumineuses en plus après le pois, il peut mener une agriculture de conservation qui permet de réduire le niveau d’insecticides et de rendre son blé plus résistant.
Cette vidéo a été réalisée dans le cadre du programme Cap Protéines, financé par le ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire et France Relance. Pour en savoir plus sur Cap Protéines : https://www.terresinovia.fr/cap-proteines
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La série "Les pieds dans les champs", présentée par Stéphanie Bérard, donne la parole aux producteurs d'oléagineux, de protéagineux et de chanvre, en conventionnel ou en agriculture biologique. Lors de ces témoignages, Alix, Ghislain ou encore Xavier aborderont leurs itinéraires techniques, les problèmes rencontrés et les solutions mises en place pour mener à bien leur culture.
Chaque semaine, vous pourrez retrouver des producteurs de colza, tournesol, soja, pois protéagineux, féverole, lupin, lin oléagineux, lentille, pois chiche ou chanvre qui partageront leurs pratiques et leviers agronomiques pour faire de leur campagne une réussite en tout point (gains de rendement, marges économiques, bénéfices agronomiques...).
De plus, un expert Terres Inovia interviendra à chaque épisode afin d'indiquer les bonnes pratiques à mener sur les différents stades des cultures concernées (semis, désherbage, ravageurs, maladies, fertilisation, récolte ...).
Les épisodes de la série "les pieds dans les champs" sont également disponibles sur la chaîne YouTube de Terres Inovia, l'institut technique de la filière des huiles et protéines végétales et de la filière chanvre.
Les épisodes de la série "les pieds dans les champs" ont été réalisés dans le cadre du programme Cap Protéines, financé par le Ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire.
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