Эпизоды
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Dans cette nouvelle saison,
Mosaïque s’intéresse aux pratiques alimentaires israéliennes et plus
particulièrement à la diplomatie gastronomique. A travers l’analyse de
trois aliments emblématiques consommés en France et en Israël (le café, le
pain et le vin), des chercheurs spécialisés dans les food studies expliquent
comment se matérialise cette diplomatie gastronomique et apportent un regard
croisé entre les deux pays. Pour cet épisode dédié au pain,
Limor Yungman, historienne des pratiques culinaires au Moyen-Orient, nous parle
de baguette française et de son équivalent levantin, la pita. Dans cet
entretien, Limor Yugman revient sur les travaux de l’Institut Européen
d’Histoire et de Culture de l’Alimentation (IEHCA) qui ont permis de faire rentrer la baguette comme patrimoine immatériel de
l’humanité auprès de l’UNESCO et décrit les pratiques alimentaires autour du
pain en Israël. Limor Yugman nous emmène ensuite dans le marché de
Jérusalem de Manahe Yehuda afin de nous présenter ses spécificités en matière
de pain et de produits céréaliers. -
L’anthropologue
Yoann Morvan retrace l’histoire des villes mixtes
en Israël où une ville est considérée comme « mixte » si au moins 10%
de ses habitants sont enregistrés en tant qu’Arabes
palestiniens. Il s’attache plus particulièrement à la ville de Lod, au centre
du pays, où il a résidé et qu’il a étudiée pendant plusieurs années. Il nous
explique comment ces villes à fortes charges symboliques témoignent des
nombreuses formes urbaines et sociales existant en Israël et de quelle manière
ces localités incarnent les impasses et les espoirs de l’espace
israélo-palestinien. -
Пропущенные эпизоды?
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Dans cette nouvelle saison, Mosaïque s’intéresse aux pratiques alimentaires israéliennes et plus particulièrement à la diplomatie gastronomique. A travers l’analyse de trois aliments emblématiques consommés en France et en Israël (le café, le pain et le vin) des chercheurs spécialisés dans les food studies expliquent comment se matérialise cette diplomatie gastronomique et apportent un regard croisé entre les deux pays. Dans cet épisode consacré au café, Noa Berger, doctorante en sociologie travaillant sur le café de spécialité évoque la culture du café en Israël et les pratiques culturelles et sociales qui s’y rapportent. Son sujet de recherche s’inscrit dans les travaux sociologiques « des marchandises émotionnelles », entrepris par Eva Illouz. Noa Berger revient notamment sur le lien entre marchandisation des émotions et construction sociale de qualité dans le domaine du café. Elle explique également ce qu’est « la troisième vague » du café et ses répercussions sociales et politiques (retour au café filtre : bien exécuté, mettant en valeur des origines et des régions).
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Dans
cette nouvelle saison, Mosaïque s’intéresse aux pratiques alimentaires
israéliennes et plus particulièrement à la diplomatie gastronomique. A
travers l’analyse de trois aliments emblématiques consommés en France et en
Israël (le café, le pain et le vin) des chercheurs spécialisés dans les food
studies expliquent comment se matérialise cette diplomatie gastronomique et
apportent un regard croisé entre les deux pays. Dans cet épisode consacré au vin, Mireille Israel-Lang,
professeur de géographie et membre associé du réseau international de la Chaire
UNESCO « Culture et traditions du vin » retrace l’évolution du vin
israélien depuis la création de l’État à nos jours. Elle explique notamment
comment les vignobles israéliens dit « du nouveau monde » offrent aujourd’hui
l’une des meilleures gammes de vin de la Méditerranée. Au cours de cet entretien, Daniel Monterescu,
anthropologue travaillant sur l’histoire des
régions viticoles à travers les concepts de terroir et de territoire, revient
sur l’importance de la pratique viticole dans le contexte israélo-palestinien. A
travers l’analyse des concepts de gastro-diplomatie et de gastro-nationalisme,
il démontre comment les « border
wines » participent à la construction des identités israélienne et
palestinienne. -
Dans cet épisode, la sociologue Karen Akoka nous emmène visiter la gare
centrale de bus de Tel Aviv située dans le quartier migrant Neve Sha’anan. Considérée
comme la plus grande gare routière du monde jusqu’en 2010 en termes de
superficie (230 000 mètres
carrés), cet espace labyrinthique
constitue un lieu hautement atypique composé d’un marché philippin, de la plus
grande librairie yiddish d’Israël, de galeries d’artistes abandonnées, d’une grotte de chauve-souris, d’une synagogue et d’une
centaine de magasins fermés… En arpentant ce lieu de relégation et de ressources, notamment pour les populations
migrantes, Karen Akoka retrace l’évolution des politiques de mobilité et de
migration en Israël depuis la création de l’État à nos jours. -
Mosaïque nous emmène au Nord d’Israël, à la frontière
libanaise, pour une visite du kibboutz de Hanita avec Yuvak Achouch, sociologue. Au fil de
l’épisode, il retrace pour nous l’histoire des kibboutz, communautés
collectivistes basées sur l’agriculture, de leur création au XXe siècle à
aujourd’hui. Clara Quintilla Pinôl complète ces propos par la
présentation du phénomène récent des kibboutz urbains. Ces nouveaux kibboutz
renouent avec l’idéologie collectiviste du mouvement kibboutzique mais
désormais en milieu urbain alors qu’ils s’établissaient traditionnellement sur
des lieux isolés. L’entretien au kibboutz de Hanita a été réalisé en juin 2023.
Depuis le 7 octobre 2023, pour des raisons de sécurité, les kibboutz du nord
d’Israël ont été évacués. Leurs habitants ont été déplacés dans d’autres
localités à travers le pays. -
Pour conclure notre saison consacrée à l’alya, nous rencontrons les démographes, William Berthomière et Sergio DellaPergola, qui ont tous deux étudié l’arrivée des nouveaux migrants soviétiques en Israël après l’effondrement de l’URSS en 1991. Souvent qualifiés, à tort, de « Russes », ils proviennent en réalité de toutes les provinces de l’URSS et sont environ 1,5 million de personnes à trouver refuge en Israël.
William Berthomière partage avec nous le fruit de ses recherches sur cette arrivée massive de nouveaux arrivants en Israël. Souvent hautement qualifiés, ils modifient la société israélienne en profondeur. En contribuant à l’avancée technologique du pays, ils dynamisent son économie et laïcisent également certains secteurs de la vie quotidienne. Surtout, ils bouleversent le rapport de force démographique, auparavant favorable à la population palestinienne. Sergio DellaPergola, conclut l’épisode par les récentes migrations russe et ukrainienne en Israël depuis 2014 ponctuées par l’annexion de la Crimée par la Russie puis de l’offensive militaire sur l’Ukraine en 2022. -
Balade sonore dans le quartier éthiopien chrétien
de Jérusalem et récit de l’histoire des Beta Israël, avec l’historien Stéphane
Ancel et l’anthropologue Lisa Anteby-Yemini. Dans ce second
épisode, nous parcourons la vieille ville de Jérusalem, en compagnie
de Stéphane Ancel, historien et spécialiste de la Corne de l’Afrique. Au cours
de la balade sonore, Stéphane Ancel nous fait découvrir les lieux emblématiques
de la communauté chrétienne éthiopienne présente à Jérusalem depuis le XIIe
siècle. Si cette communauté a réussi à se
maintenir depuis plus de huit cent ans à Jérusalem, elle a profondément changé
à partir des années 1980. De chrétienne elle est passée majoritairement à juive
grâce aux impressionnantes opérations de sauvetage menées par le Mossad auprès des
Beta Israel, les Juifs éthiopiens. Lisa Anteby-Yemini anthropologue, nous révèle
les trajectoires de cette communauté, de son arrivée dans l’Etat hébreu à nos
jours. -
Au cours de ce premier épisode, l’historien Yann Scioldo-Zürcher-Levi analyse un phénomène migratoire récent : celui du départ des Français juifs pour Israël (alya). Yann Scioldo-Zürcher-Levi nous plonge dans son travail de recherche dédié à la migration française contemporaine dont il nous explique les contextes à la base des logiques de départ, notamment au milieu des années 2010, après les attentats et les actes antisémites en France.