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Ce 6 novembre, à deux jours de la présentation de son plan de lutte contre le narcotrafic, le gouvernement a été interrogé par deux députés, appelant à agir sur le long terme et à prendre des « mesures fortes et rapides » face à la « menace grandissante » du trafic de drogue.
En plein automne budgétaire, les députés ont également interrogé le gouvernement sur le budget, notamment celui de l'éducation nationale, avec la suppression de 4 000 postes d'enseignants contre laquelle les députés ont voté en commission. Le ministre de l'Économie a également été sollicité sur la présence de La Poste dans les territoires, l'inquiétude dans les entreprises face à des « trésoreries qui se dégradent » et sur le risque de voir les assureurs se désengager des Outre-mer après les récentes émeutes contre la vie chère.
Après l'assignation en justice de Tiktok, par un collectif de familles, lundi 4 novembre, le député Horizons Vincent Thiébaut a interrogé le gouvernement sur les dangers de l'utilisation des réseaux sociaux chez les jeunes, parfois « dès 8 ans et demi » selon le ministre, qui a assuré vouloir porter le sujet au niveau européen.
Parmi les autres sujets abordés ce 6 novembre : la mémoire des « malgré-nous », qui désignent les Alsaciens et Mosellans incorporés de force dans l'armée allemande pendant la Seconde guerre mondiale ; la succession de plans sociaux dans un contexte de chômage relativement bas et face à des entreprises qui peinent à recruter ; la crise agricole face à la menace du Mercosur ; ou encore le dérèglement climatique et les intempéries qui en découlent.
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Ce 5 novembre, la séance des questions au gouvernement s'est ouverte par un hommage aux victimes des inondations qui ont touché l'Espagne une semaine plus tôt. Deux députés sont revenus sur le sujet, interrogeant le gouvernement sur le niveau de préparation de la France face à des événements similaires, et sur la nécessité impérieuse d'agir pour le climat.
L'annonce, ce 5 novembre, de la suppression de 2 389 postes par Auchan et 1 254 emplois par Michelin, a remis à l'ordre du jour la question de la politique industrielle française et des plans sociaux récents ou imminents, notamment dans l'industrie automobile. Le gouvernement a tenu à rassurer les députés, assurant que le cap de la réindustrialisation française était tenu et que la priorité était désormais d'accompagner les salariés pour des conditions de licenciement « dignes ».
Quelques jours après la mort de Nicolas, tué d'une balle dans la tête sur le parking d'une boîte de nuit à Saint-Péray (Ardèche), les députés ont interpellé le gouvernement sur l'insécurité en France et la nécessité de lutter contre le narcotrafic. Face au « rajeunissement de ceux qui sont tués et ceux qui tuent », le gouvernement a rappelé qu'il présenterait son plan de lutte contre le narcotrafic dès la fin de la semaine.
Une nouvelle fois, les députés ont interrogé le gouvernement sur la vie chère dans les Outre-mer, notamment en Martinique et en Nouvelle-Calédonie. Le ministre des Outre-mer a reconnu l'écart important des prix avec l'Hexagone et rappelé, pour l'un et l'autre des territoires, des mesures à venir dès le 1er janvier 2025.
Parmi les autres sujets abordés par les députés : les coupes budgétaires des collectivités territoriales pour 2025 ; le financement du grand-âge ; la situation au Proche-Orient et la venue du ministre des Finances israélien en France ; la surtaxation des paris hippiques voulue par le gouvernement et retoquée par les députés la veille ; ou encore la santé mentale des jeunes.
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Ce 30 octobre, le grand thème des questions au gouvernement était l'environnement au sens large. Le gouvernement a notamment été interrogé sur la COP 16 Biodiversité, qui se tient en Colombie, et la réduction zéro artificialisation nette (ZAN) évoquée par Michel Barnier lors de sa déclaration de politique générale. À deux reprises, les députés ont évoqué l'accord commercial du Mercosur, qui lie l'Union européenne à cinq pays d'Amérique du Sud depuis 2019, et dont des négociations sont en cours. Le gouvernement assure « refuser en l'état cet accord », appelant notamment les ONG à faire valoir les clauses environnementales. Puis c'est au tour de Davy Rimane, élu de la Guyane, d'alerter le gouvernement sur la situation du territoire qui fait face à la sécheresse, impactant notamment les villages non reliés aux infrastructures routières et dépendantes de la navigation sur le Maroni, à un niveau très bas.
Actuellement examiné en séance et en commission, le budget s'est également invité pendant ces questions au gouvernement. D'abord sur le budget dédié à l'emploi, mais aussi sur le « mariage improbable » entre le Rassemblement National et le Nouveau Front populaire accusés par la Droite Républicaine d'avoir voté des amendements ensemble. C'est aussi l'occasion pour les députés de pointer de « fausses promesses » d'Emmanuel Macron dans les territoires : le plan « Marseille en Grand », lancé en 2021 avec une enveloppe de 5 milliards d'euros et qui fait face à des « retards abyssaux », ou encore sur l'enveloppe de 100 millions d'euros promise par Emmanuel Macron sur le bassin minier des Hauts-de-France qui « n'a jamais existée », selon le député RN Bruno Clavet.
Parmi les autres sujets abordés lors de cette séance : la possibilité pour les sapeurs-pompiers volontaires ayant exercé au moins 10 ans, de bénéficier de trimestres de retraite supplémentaires, suspendue à des concertations ; l'interdiction de l'aide humanitaire des Nations Unies à Gaza par Israël ; ou encore la ligne de train de nuit Paris-Briançon fortement perturbée par des travaux de maintenance qui devraient durer jusqu'en décembre 2025.
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Deux jours après le coup d'envoi du budget 2025 dans l'hémicycle, celui-ci s'est invité à droite de l'hémicycle, pendant la séance des questions au gouvernement du mercredi 23 octobre. Questionné sur le fait "d'oser" baisser la dépense publique et sur les hausses de taxes votées par la gauche, le ministre chargé du Budget a rappelé la nécessité d'un "redressement fort et rapide" dès "aujourd'hui".
Suite à l'appel des syndicats agricoles à reprendre la mobilisation, deux députés ont interpellé la ministre de l'Agriculture, Annie Genevard. L'occasion pour celle-ci d'assurer qu'elle comprend la colère des agriculteurs et de reconnaître le besoin de réponses supplémentaires. Le député SOC Fabrice Barusseau s'est inquiété de la taxation sur le Cognac et l'Armagnac, à hauteur de 35%, que la Chine menace de mettre en place.
À l'international, l'Ukraine et les États-Unis se sont également invitées dans l'hémicycle. Interrogé sur le soutien français fourni à l'Ukraine (DEM), le ministre a salué une "belle avancée" après le vote de l'Union européenne sur un prêt accordé à l'Ukraine. Une autre question portait sur le recrutement d'un ancien membre des renseignements français par une société privée américaine, et le risque pour l'indépendance nationale de la France. Un sujet sur lequel le ministre de l'Intérieur a assuré ne pas pouvoir donner d'informations "à ce stade, aujourd'hui, ici".
Deux autres questions portaient sur l'industrie : l'une après l'annonce de l'entrée de l'État au capital de la filiale Opella de Sanofi (GDR), l'autre sur les suppressions de poste dans l'aérospatial et plus largement sur l'industrie française (LFI). Sur le premier sujet, le gouvernement a assuré avoir demandé des garanties ; sur le second, il évoque un "soutien à l'investissement" et une "attention vive" quant au sort des salariés.
Parmi les autres sujets abordés au cours de cette séance : la précarité des Français, et plus particulièrement de la jeunesse (ECO) ; le manque d'accompagnants d'élèves en situation de handicap (LIOT) ; ou encore l'occupation illégale de terrains communaux par la communauté des gens du voyage en Moselle et les frais engendrés par celle-ci (HOR).
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L'Assemblée nationale revient à deux séances de questions au gouvernement par semaine. Une séance vient donc s'ajouter le mercredi, à celle du mardi. La présidente de l'institution, Yaël Braun-Pivet, souhaitait "redynamiser" ce temps fort de la semaine parlementaire, où les députés interrogent les ministres sur l'actualité. Une séance de questions qui permet aux députés d’exercer leur mission de contrôle du gouvernement, en interpellant les ministres sur leur action et sur l’actualité. Les différents groupes disposent d’un temps de parole prédéterminé.
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Quelques heures avant le coup d'envoi de son examen à l'Assemblée, le budget était le sujet n°1 de cette séance de questions au gouvernement, mercredi 16 octobre.
La séance s'est ouverte avec une question sur le budget de l'éducation nationale, à qui l'on demande "toujours plus avec toujours moins" (SOC), suivie d'une question sur la sécurité sociale et la dette sociale "devenue insupportable" (DEM). Les députés ont également interrogé le gouvernement sur l'annonce de la hausse des taxes sur les billets d'avion qui risque de peser lourd sur les Outre-mer (LIOT). En matière de transition écologique, la députée Julie Laernoes (EcoS) a accusé le gouvernement de "sacrifier l'écologie sur l'autel de l'austérité". Deux autres questions relevaient du budget : la diminution du budget de l'AGEFIPH pour l'emploi des personnes en situation de handicap (GDR) et la hausse des impôts pour les collectivités territoriales (UDR). Si le gouvernement a souhaité défendre son budget, les ministres se sont pour autant de nouveau dits ouverts au dialogue avec les parlementaires dans les semaines à venir.
La deuxième moitié des questions adressées au gouvernement revêtaient un aspect plus local. Interrogée largement sur la ruralité française (DR), la ministre Catherine Vautrin a également été sollicitée sur le projet de ligne à grande vitesse dans le Sud-Ouest (LFI) qui fait l'objet de contestations de la part d'associations écologistes, soutenues par des parlementaires. Parmi les autres sujets abordés : le loup et ses ravages dans les élevages (HOR) ; la situation de la papeterie Ahlstrom de Stenay, dans la Meuse (RN), jugée "extraordinairement complexe et difficile" par le ministre ; ou encore la situation des filières du Cognac et de l'Armagnac, dont l'importation est désormais surtaxée par la Chine, premier client en la matière (EPR).
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Le 11 octobre, l'entreprise Sanofi a annoncé sa volonté de céder sa filiale Opella, en charge de la commercialisation du Doliprane, produit dans le Calvados et l'Oise. La crainte de voir ce "fleuron stratégique français" (RN) passer "sous pavillon américain" (EPR) était au coeur des questions au gouvernement, mardi 15 octobre. Face à un appel à nationaliser l'entreprise (LFI) et à un questionnement sur le risque pour la souveraineté française (HOR), le gouvernement a tenté de rassurer : "rien n'est interdit".
En deuxième ligne, ce mardi : le budget 2025, dont l'examen débute le 16 octobre à l'Assemblée et qui prévoit un "effort partagé" de 60 milliards d'euros. Un budget qui traduit pour certain une "absence de courage" (UDR), pour d'autres "l'austérité pour tous" (ECO) ou encore qui doit veiller à "renforcer durablement la justice fiscale" (DEM).
Autre sujet sur le devant de la scène : la situation à Gaza et au Liban, dont le gouvernement s'est défendu de "détourner les yeux" (GDR et LFI). Les députés ont également abordé la récente dépression Kirk et ses pluies diluviennes qui ont entraîné d'importantes inondations en France (SOC et LIOT). La ministre de l'Agriculture a, elle, été interrogée sur la récente étude ayant montré la présence de pesticides, pour certains interdits, dans l'organisme de plusieurs dizaines d'enfants (ECO) ; mais aussi sur les difficultés rencontrées par la filière viticole, et plus particulièrement dans l'Aude (RN).
Parmi les autres sujets abordés pendant cette séance de questions : l'Aide médicale d'État et son éventuelle réforme (DR) ; le narcotrafic qui sévit dans la région PACA (RN) ; la situation dans les EHPAD et l'attente d'une loi de programmation sur le grand âge (EPR) ; ou encore la lutte contre l'endométriose, trop peu diagnostiquée et prise en charge, alors qu'elle touche au moins 1 femme sur 10 (SOC).
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Cette troisième séance de questions au gouvernement de la législature est la première sans réponse du Premier ministre. C'est Annie Genevard, ministre de l'Agriculture, qui a été la plus sollicitée : difficultés de la filière viticole, stratégie vaccinale face à la fièvre catarrhale, changement climatique, revenus insuffisants... Quatre des onze questions de cette séance concernaient le monde agricole (EcoS, HOR, RN et EPR). L'occasion pour la ministre de revenir sur le plan d'action présenté début octobre lors du Sommet de l'Élevage.
La vie chère dans les Outre-mer, et plus particulièrement la situation en Martinique en proie à des mobilisations violentes depuis la fin de l'été, étaient aussi au coeur des questions. Face à la "dégradation de toutes les sécurités" (SOC), le Comité interministériel annoncé par Michel Barnier début 2025 arrive "trop tard" pour les députés (GDR). Le gouvernement a assuré mesurer la "période difficile" que traverse l'île et être "mobilisé pour répondre rapidement à la situation".
Une autre île s'est invitée dans cette séance de questions au gouvernement : la Corse et son "autonomie dans la République" promise par Emmanuel Macron en septembre 2023. « On perd notre Terre, notre langue et notre âme » a assuré le député LIOT Michel Castellani. La ministre s'est dite consciente de "l'importance de la Corse et de son autonomie", affirmant la volonté du gouvernement de poursuivre les discussions pour une présentation du texte au Congrès "avant fin 2025".
Parmi les autres sujets abordés ce 9 octobre : la fiscalité des entreprises, après l'annonce d'une hausse des impôts sur les sociétés pour près de 300 entreprises (UDR) ; la délinquance des mineurs et "l'excuse de minorité" au lendemain du meurtre d'un chauffeur de VTC par un adolescent de 14 ans à Marseille (DR) ; la réforme des retraites, suite à l'annonce du report de la revalorisation des retraites de 6 mois (LFI) ; ou encore les moyens de La Poste, après l'annonce du gel d'une partie de son budget, auquel le nouveau gouvernement a finalement renoncé (Dem).
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Au lendemain du triste anniversaire des attaques du Hamas contre Israël du 7 octobre 2023, la situation au Moyen-Orient et la montée de l'antisémitisme ont rythmé la séance de questions au gouvernement de ce mardi 8 octobre. Hommages aux victimes, appels au cessez-le-feu, aide humanitaire, solution à deux États, Liban "au bord du gouffre" : à sept reprises, députés et ministres sont revenus sur le sujet.
À deux jours de la présentation du budget 2025 - très attendu au vu de la situation budgétaire "inquiétante" de la France - celui-ci s'est inévitablement invité dans l'hémicycle (ECO, EPR et UDR). Le gouvernement a défendu son projet : pas de hausse d'impôt, sauf pour 0,3% des Français les plus fortunés, un budget qui n'est "pas un budget d'austérité" et établi dans un "souci et une exigence de justice fiscale".
Cette séance a aussi été l'occasion, pour les députés, de revenir sur des sujets brûlants de l'actualité : le meurtre de Nessim Ramdane à Marseille sur fond de narcotrafic (SOC), l'agression d'une professeure à Tourcoing (EPR) et la lutte contre la soumission chimique, en écho au procès "des viols de Mazan", cause fervemment défendue par la députée Sandrine Josso (DEM).
Enfin, parmi les autres sujets abordés : le contrôle des frontières par l'agence Frontex (RN), les annonces de réduction de la collecte de lait par Lactalis, mettant à mal les agriculteurs français (LIOT et SOC) ou encore les 10 000 salariés "sur le carreau" après la liquidation judiciaire de l'entreprise Milee à Aix-en-Provence.
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Marc FESNEAU - Situation au Moyen-Orient
Julien ODOUL - Antisémitisme en France
Constance LE GRIP - Attaques du 7 octobre 2023
Arnaud LE GALL - Situation au Moyen-Orient
Laurent LHARDIT - Narcotrafic à Marseille
Jean-Paul LECOQ - Situation au Moyen-Orient
Jérémie PATRIER-LEITUS - Situation au Moyen-Orient / Attaques et antisémitisme
Manon BOUQUIN - Contrôle des frontières avec Frontex
Clémentine AUTAIN - Budget 2025
Mathieu LEFÈVRE - Budget 2025
Christophe NAEGELEN – Lactalis
Michel HERBILLON - Situation au Moyen-Orient
Zahia HAMDANE - Adrexo
Vincent TRÉBUCHET - « Faillite » budgétaire 2024 et budget 2025
Sandrine JOSSO - Lutte contre la soumission chimique
Dominique POTIER - Lactalis
Gérald DARMANIN - Agression d’une professeure à Tourcoing
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Le gouvernement Barnier affrontait sa première séance de questions au gouvernement, ce mercredi 2 octobre. Au coeur des questions : la situation dans les Outre-mer et la situation au Moyen-Orient.
Les annonces du Premier ministre, la veille, sur les Outre-mer n'ont pas suffi à convaincre. Aux élus de Mayotte (RN), de la Martinique (Socialiste), de Saint-Barthélemy et Saint-Martin (Démocrate) ou encore de la Nouvelle-Calédonie (Ensemble et GDR), l'interrogeant notamment sur l'urgence de l'insécurité, les "services publics submergés", l'immigration et la vie chère, le gouvernement a été clair : "Nous ne resterons pas les bras croisés" a assuré le ministre de l'Intérieur.
La situation au Moyen-Orient, brûlante, a également suscité de vives réactions. Les députés ont demandé au gouvernement d'être "aux côtés du Liban" (Écologiste), assurant qu'un "cessez-le-feu à Gaza est la clé" (LFI) du conflit actuel.
Parmi les autres sujets abordés ce mercredi : la revalorisation des salaires, l'épidémie de fièvre catarrhale qui sévit en France depuis l'été 2024 ou encore la santé mentale, désignée "grande cause nationale de l'année 2025" par le Premier ministre.
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Questions au gouvernement : l’intégrale du mardi 4 juin 2024
Ce mardi 4 juin, la séance a à nouveau été mouvementée. Une semaine après le geste du député LFI Sébastien Delogu, qui avait brandi un drapeau palestinien en réaction aux frappes meurtrières de l’armée israélienne à Rafah, députés insoumis, écologistes et communistes sont entrés dans l’hémicycle avec des vêtements aux couleurs du drapeau palestinien. Si la séance a débuté dans le calme, cela n’a pas duré. Après deux questions sur les frappes israéliennes à Gaza, un incident s’est produit. La députée LFI Rachel Kéké a enfreint le règlement de l’Assemblée, en arborant à son tour un drapeau, ce qui a conduit Yaël Braun-Pivet à suspendre la séance.
La situation à Gaza a dominé les questions au gouvernement, avec des interpellations franches venues des oppositions, notamment de gauche.
« Nous devons inverser l'ordre des choses face à l'impasse. La reconnaissance d'un Etat palestinien doit être la base d'un nouveau processus conduisant à une paix durable", a plaidé le président des députés socialistes à l’Assemblée nationale.
« La reconnaissance de l'Etat de Palestine n'est pas un tabou ; elle doit être mise au service de la paix », a répondu Jean-Noël Barrot.
La séance du 4 juin a également été l’occasion pour les députés de s’interroger sur la baisse du pouvoir d’achat, sur fond d’inflation et de hausse du déficit public, sur la sécurité des agents pénitentiaires, sans oublier les élections européennes, à l’approche du scrutin du 9 juin.
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En tête des questions au Premier ministre, la guerre Israël-Hamas. Le sujet a été à l’origine d’un incident de séance la veille, qui a valu au député LFI Sébastien Delogu une exclusion pour avoir brandi un drapeau palestinien dans l’hémicycle.
« Notre hémicycle a été le lieu d’un trouble intolérable », a déploré Sylvain Maillard, président du groupe Renaissance à l’Assemblée, accusant les députés LFI de se comporter « comme des militants et non comme des élus de la Nation ».
« Les images qui nous parviennent (de Rafah) nous heurtent toutes et tous », a répondu Gabriel Attal, assurant que « depuis le début, la France (…) a appelé de manière extrêmement claire à un cessez-le-feu ».
Autres thèmes évoqués en séance : les groupes de niveau au collège, décriée par les enseignants, la question du revenu des agriculteurs ou encore la fragile accalmie en Nouvelle-Calédonie ou encore le projet de loi agricole, voté à l’Assemblée.
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Un incident de séance rare s'est produit ce mardi 28 mai lors des questions au gouvernement.
Il était 15H28 lorsque le député Sébastien Delogu, député LFI des Bouches-du-Rhône, a brandi un drapeau palestinien dans l'hémicycle pendant que sa collègue Alma Dufour posait une question sur la situation à Rafah, où un camp de déplacés a été bombardé par Israël.
Yaël Braun-Pivet a suspendu la séance et convoqué en urgence le bureau de l'Assemblée nationale. À l’issue de cette réunion, le député a été exclu15 jours, la plus haute sanction permise par le règlement de l’Assemblée nationale. La sanction a été soumise au vote des députés ce mardi 28 mai, et approuvée.
Après cet incident, la séance de questions au gouvernement a repris normalement, dominée par le sujet de l’assurance chômage, avec pas moins de cinq questions sur ce thème.
Des questions également sur les pharmaciens, en grève le 30 mai pour dénoncer la « libéralisation des ventes de médicaments en ligne » et alerter sur les pénuries de médicaments.
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Formule classique de questions au gouvernent ce mercredi 22 mai, en l’absence du Premier ministre, retenu à Caen pour l’hommage national aux deux surveillants pénitentiaires tués lors de l’attaque de leur fourgon au péage d’Incarville (Eure), le 14 mai.
La première question de la séance a porté sur la situation en Nouvelle-Calédonie, alors qu’Emmanuel Macron était attendu sur place.
« Votre gouvernement est entièrement responsable des tragédies qui ont actuellement lieu », a accusé Steve Chailloux (GDR, Polynésie française), avant de réclamer l'intégration de responsables indépendantistes polynésiens dans la mission de dialogue voulue par le président de la République « en qualité de médiateurs pour la paix ».
« Oui, vous avez raison la situation est grave », a admis Dominique Faure, ministre déléguée auprès de Gérald Darmanin, précisant que « le gouvernement salue la parole des responsables politiques locaux qui ont appelé au retour de la paix civile ».
L’autre question centrale du jour a été posée par la députée Émilie Bonnivard (LR, Savoie), qui a été chargée par le gouvernement d’une "mission flash" sur les conditions d'extraction des détenus.
« On n'en peut plus, Madame la Députée. Dites-leur là-haut que ça va mal finir », a déploré Émilie Bonnivard, en appelant à « un virage de 180 degrés en matière de politique pénale et pénitentiaire ».
Lors de cette séance, les députés ont aussi interrogé le gouvernement sur les inégalités sociales à l’école, la lutte contre la fraude aux aides publiques ou encore le statut des sapeurs-pompiers volontaires ou professionnels.
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Ambiance recueillie ce mardi 21 mai à l'Assemblée nationale. Yaël Braun Pivet a rendu hommage aux victimes des émeutes en Nouvelle-Calédonie, qui ont fait six morts, dont deux gendarmes, évoquant une "crise d'une exceptionnelle gravité".
L'épineux dossier calédonien a dominé la séance, avec cinq questions au gouvernement sur ce thème, alors qu'Emmanuel Macron a annoncé le même jour qu'il partait pour l'archipel.
" Il nous faut collectivement retrouver le chemin du consensus", a estimé le président du groupe Horizons à l'Assemblée Laurent Marcangeli en appelant à l'apaisement.
"Notre priorité, c'est le retour à l'ordre, qui est un préalable au dialogue", assure en réponse Gabriel Attal, précisant que 2700 policiers et gendarmes sont présents sur le territoire français du Pacifique.
De son côté, la gauche dénonce un "passage en force", aux conséquences "dramatiques", selon les mots de Danièle Obono (LFI de Paris), ce qui conduit Gérald Darmanin à rappeler à la députée que ce sont "les tirs des émeutiers qui ont causé la mort des gendarmes".
En première ligne, le ministre de l'Intérieur a été également interrogé sur la sécurité en métropole, après le meurtre de deux agents pénitentiaires la semaine dernière à Incarville lors de l’évasion d’un détenu, l'incendie de la synagogue de Rouen et les opérations place nette à Marseille contre le narcotrafic.
Au chapitre social, les écologistes fustigent la réforme de l'assurance chômage, envisagée par le gouvernement, la qualifiant de « punition collective contre les salariés".
Enfin, questions virulentes sur la situation à Gaza après les mandats d'arrêt requis par la Cour pénale internationale contre le premier ministre israélien pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
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Vive interpellation ce mercredi 15 mai à l’Assemblée nationale sur la Nouvelle-Calédonie, alors que les émeutes ont fait trois morts et "très grièvement blessé" un gendarme.
Quelques heures après le vote de la révision constitutionnelle qui réforme le corps électoral, décriée par les indépendantistes, la gauche a mis le Premier ministre face à ses responsabilités :
« Monsieur le premier ministre, vous avez une très lourde responsabilité dans ce qui se passe », a mis en garde Jean-Victor Castor, député communiste de Guyane.
« La priorité, c'est de retrouver l'ordre, le calme et la sérénité » a répondu Gabriel Attal, en annonçant un décret pour instaurer l'état d'urgence.
L’opposition est aussi montée au créneau sur le terrain des JO, le socialiste Roger Vicot (Nord) dénonçant « des conditions de recrutement peu exigeantes » dans la réserve opérationnelle de la police nationale, ce qui lui a valu une réponse cinglante de Gabriel Attal : « Je me désole d'observer que les déclarations les plus négatives s'agissant de ces Jeux olympiques et paralympiques viennent systématiquement de la classe politique française », a regretté le Premier ministre.
Lors de cette séance, une mission flash de l’Assemblée nationale sur le transfèrement et l'extraction pénitentiaires des détenus a été annoncée, après l’attaque d’un fourgon près d’Incarville dans l’Eure, où des agents pénitentiaires ont été tués. « Plus de 450 policiers et gendarmes sont mobilisés, l'enquête progresse », a assuré le Premier ministre.
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La Nouvelle-Calédonie, sujet numéro des questions au gouvernement ce mardi 14 mai, alors que l’Assemblée nationale discute d’un projet de loi sensible, qui vise à dégeler le corps électoral propre au scrutin provincial dans l’archipel du Pacifique Sud.
À gauche, les voix se sont unies pour demander le retrait de la réforme constitutionnelle, à l’origine de violents affrontements à 17 000 kilomètres de là, à Nouméa, où des pillages de commerces ont eu lieu, des maisons incendiées.
« L’apaisement ne peut passer que par le retrait du projet de loi constitutionnelle », a prévenu le président du groupe communiste à l’Assemblée nationale, André Chassaigne, plaidant pour la mise en place d’un groupe de contact « qui irait sur place pour organiser le retour au dialogue ».
« Suspendez cette réforme ! », a renchéri le socialiste Arthur Delaporte, tout comme sa collègue Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale.
En réponse, le gouvernement a dit vouloir favoriser le dialogue pour trouver « un accord global pacifique » (entre loyalistes et indépendantistes) a assuré Gérald Darmanin, tandis que Gabriel Attal a annoncé l’arrivée de renforts de gendarmerie à Nouméa, en reprochant à la cheffe de file des Insoumis de ne pas avoir « un mot en soutien des forces de l’ordre », qui interviennent sur place.
Autres thèmes à la une ce mardi, les sanctions pénales contre les violences sexuelles et sexistes, ou encore les investissements internationaux en France, alors que le gouvernement a annoncé 15 milliards euros de projets étrangers investis dans le pays, notamment dans l’énergie décarbonée, à l’occasion du sommet « Choose France ».
Cette séance est aussi marquée par l’hommage de la représentation nationale aux agents pénitentiaires tués mardi matin dans l’exercice de leurs fonctions par un commando armé, qui a attaqué leur fourgon au péage d'Incarville (Eure). Le fourgon transportait un détenu entre Rouen et Evreux. Ce dernier a pris la fuite.
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Questions au Gouvernement : la séance intégrale en version Audio/Podcast du 7 mai 2024.
Ce 7 mai 2024, l’actualité internationale domine les questions au Gouvernement, avec trois questions des bancs de gauche sur la situation à Rafah dans le sud de la bande de Gaza, où l’armée israélienne a déployé des chars et coupé l’accès à l’aide humanitaire.
« L'ampleur et la gravité des souffrances infligées aux civils palestiniens est incommensurable », déplore le président du groupe communiste à l’Assemblée nationale, André Chassaigne, réclamant par ailleurs un embargo sur les armes à destination d'Israël.
« Jamais la France n'a détourné le regard », assure Gabriel Attal, en remerciant le député « d'avoir fait mention des otages israéliens et français à Gaza, parce que c'est tellement rare, venant, malheureusement, de la Nupes », assène le Premier ministre.
Sur les bancs de la Nupes, justement, le ton est beaucoup plus virulent, ce qui donne lieu à un échange tendu.
« Rafah, dernière étape du déplacement forcé, du nettoyage ethnique du peuple gazaoui déshumanisé, massacré, génocide", dénonce Sébastien Deloglu (LFI, Bouches-du-Rhône) en reprochant au gouvernement son silence. "Votre gouvernement, s'il ne veut pas être complice, doit agir", estime le député insoumis.
« La France agit. (…) Nous sommes obligés de rééquilibrer vos positionnements politiques qui sont totalement délirants", répond le ministre de l’Europe et des Affaires européennes, Stéphane Séjourné, accusant La France insoumise de n’avoir « jamais un mot » pour les otages israéliens aux mains du Hamas.
Autres thèmes de cette la séance très agitée, le logement, alors que le ministre, Guillaume Kasbarian, a évoqué la possibilité d’expulser des HLM les familles d’enfants délinquants, ou encore la politique économique de la France. « La France réussit, sa politique économique marche », affirme Bruno Le Maire, assurant que « le chômage de masse est derrière nous et le plein-emploi devant nous. »
Et pour clore la séance, une question sur la flamme olympique, qui arrive à Marseille, la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra saluant « un point de bascule dans l'enthousiasme et l'engagement de tous les Français derrière notre aventure olympique".
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