Эпизоды

  • Il pèse 895 g à la naissance, sa peau est translucide, on voit son cœur battre dans sa poitrine. Johnny est un grand prématuré. Durant 3 mois, il va subir soins intensifs et opérations risquées pour tenter le miracle de la vie. Sa maman, Victoire, souffre d’une tumeur des glandes surrénales, une maladie grave a priori incompatible avec une grossesse qui représenterait pour la mère un risque mortel. Mais Victoire ne savait pas l’existence de cette tumeur, jusqu’au jour où son cœur s’emballe… Ensemble dans cette interview, nous revenons sur le livre Mon héros dans lequel Victoire livre le récit de leur incroyable parcours.

    Mon héros, écrit par Victoire Marneau, est disponible aux éditions Les 3 colonnes.
    Victoire reverse une grosse partie des bénéfices de la vente de ce livre à l’association Sos Préma qui vient en aide aux familles des enfants prématurés : https://www.sosprema.com/

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  • Pour écouter l'épisode en entier, tapez "Enfant non reconnu : mes choix pour qu'il le vive bien - CARINE" sur votre plateforme d'écoute.
    Un témoignage au contenu très riche, fruit d’une longue maturation intérieure, qui apportera énormément à toutes celles qui ont un enfant non reconnu par leur père.
    Carine est à votre disposition via l'asssociation des Cigognes si vous éprouvez le besoin d'être écoutée ou d'être accompagnée dans votre parcours de maman solo : http://lescigognes.net/site/index.html

    https://www.podcastics.com/episode/323721/link/

    Belle écoute !

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  • Toutes les mères abandonnées se soucient de l’impact de leur propre vécu sur leur enfant. Souffrira-t-il des émotions que j’ai éprouvées durant ma grossesse ? Et comment vivra-t-il le fait d’avoir été abandonné par son père ?

    Cette préoccupation se traduit chez Carine par une triple démarche :

    entamer une thérapie pour ne pas transmettre à son enfant ses propres blessures.raconter à son enfant son histoire, dès la naissance, en lui donnant des informations constructives.demander une reconnaissance de paternité pour compléter le puzzle de ses origines.

    Ainsi, le cœur tourné vers son bébé, Carine lui a assuré une enfance et un avenir sereins.

    Un témoignage au contenu très riche, fruit d’une longue maturation intérieure, qui apportera énormément à toutes celles qui ont un enfant non reconnu par leur père.

    Vous êtes intéressée par l'association des Cigognes dont parle Carine ?
    Vous pouvez les contacter sur ce site : http://lescigognes.net/site/index.html
    Carine elle-même est à votre disposition via l'asssociation des Cigognes si vous éprouvez le besoin d'être écoutée ou d'être accompagnée dans votre parcours de maman solo.

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  • Pour écouter l'épisode en entier, tapez "Enceinte après un viol : une rennaissance - LOUNA" sur votre plateforme d'écoute.

    https://www.podcastics.com/episode/320331/link/

    Ce témoignage est aussi disponible en vidéo sur YouTube.

    Belle écoute !

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  • Un quotidien entre quatre murs sombres, des joints pour tenir et une nuit… un viol ☠️

    La vie de Louna bascule à ce moment-là. Elle a trop peur de souffrir de l’avortement pour l’envisager. Une seule voie pour elle, poursuivre la grossesse… Et chaque jour cette angoisse qui la taraude : va-t-il lui ressembler ? Vais-je réussir à l’aimer ? Et vient le jour de la rencontre avec son bébé. Merveilleuse.

    Commence alors pour elle un chemin de renaissance, et Louna apprend avec son bébé la saveur de la vie, la joie.

    Ce chemin débute à Laval, dans le cocon d’un foyer d’accueil mère-enfant : la Maison Magnificat. Puis un matin, Louna déploie ses belles ailes pour entamer une nouvelle vie… à quelques rues de là.

    Vous désirez entrer en contact avec le foyer qui a accueilli Louna ? Voici leur site internet : https://www.magnificat.asso.fr/
    Sachez que les Maisons Magnificat sont implantées à Laval et à Ligueil, près de Tours.

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  • Pour écouter l'épisode en entier, tapez "Maman solo chez les cathos - MARIE" sur votre plateforme d'écoute.

    https://www.podcastics.com/episode/314464/link/

    De nombreuses mamans solos nous disent la difficulté des relations avec le père de l'enfant : douleur de la rupture, hésitation quant au lien à garder ou pas avec l'enfant, faire une démarche de reconnaissance en paternité, accepter la demande de l'enfant qui souhaite revoir un père qui ne l'a pas reconnu, avoir la surprise d'un revirement de situation... Les expériences de chacune peuvent aider à mener sa propre barque, n'hésitez pas à écouter les épisodes de ces mamans interviewées : Jessica, Boise, Annabelle, Carine, Léa...

    https://www.podcastics.com/episode/287948/link/

    https://www.podcastics.com/episode/310572/link/

    https://www.podcastics.com/episode/290834/link/

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  • Pour écouter l'épisode en entier, tapez "J'ai très peur d'annoncer ma grossesse à mes parents - LÉA" sur votre plateforme d'écoute.

    https://www.podcastics.com/episode/301112/link/

    Ce témoignage est aussi disponible en vidéo sur YouTube.

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    Belle écoute !

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  • Avoir la surprise de se découvrir maman à 19 ans, ce n’est déjà pas simple. En solo encore moins. Mais quand on doit en plus porter le poids de la honte, l’expérience peut vite se changer en cauchemar. Marie trouve refuge et soutien dans un foyer d’accueil mère-enfant : là-bas, elle se sent accueillie, elle y trouve un cadre qui lui permet de poursuivre ses études et surtout des interlocutrices avisées qui l’aident à gérer la relation avec le père de l’enfant.

    La colocation pour mamans solos dont a parlé Marie vous intéresse ? Vous la retrouverez ici : https://www.martheetmarie.fr/presentation/

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  • Pour écouter l'épisode en entier tapez "Mon bébé doit mourir à la naissance, je l’accompagne jusqu’au bout - BÉATRICE" sur votre plateforme d'écoute.

    Ce témoignage est un bijou de résilience. Il constitue une aide infiniment précieuse pour toutes les mères qui traversent le deuil d'un bébé.

    https://www.podcastics.com/episode/305429/link/

    Dans l'extrait présenté ici, les techniques d'accueil et de libération des émotions, de vie dans l'instant présent sont précisément détaillées et peuvent être mises en pratique par toute personne ayant à endurer des événements extrêmement éprouvants.

    Par ailleurs, il existe une association, Agapa, qui offre à toutes les femmes qui vivent le deuil d'un bébé une aide inestimable : https://association-agapa.fr/vous-accompagner/#ressources-exterieures

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  • Être une maman résiliente, c’est parfois se battre pour la vie du petit que l’on porte, c’est s’accrocher aux pronostics encourageants de l’équipe médicale quand soudain, l’annonce inattendue que tout est fini vient nous surprendre alors qu’on avait encore tant d’espoir.

    Comment traverser le chagrin de n’avoir pas pu retenir cette petite vie ? Comment affronter les regrets qui surgissent après coup ? Alors qu’elle partage avec nous le drame qu’elle a vécu, Emilie met en lumière certaines paroles, certains gestes à avoir pour adoucir cette traversée du deuil que connaissent toutes les mamanges.

    Dans cet épisode on parle de rupture prématurée de la poche des eaux, de placenta preavia et d'insertion vélamenteuse du cordon ombilical.

    Vous êtes intéressée par l'association Souvenange ? Voici leur site internet : https://www.souvenange.fr/

    Une autre association, Agapa, offre une aide inestimable aux personnes concernées par le deuil d'un enfant : https://association-agapa.fr/

    Résilientes diffuse le témoignage d'une autre maman, Béatrice, qui, deux fois, a été enceinte d'un bébé qui ne devait pas survivre à l'accouchement. Ce témoignage est un bijou de résilience : nous le recommandons à toute personne endeuillée par la perte d'un enfant et plus généralement, toute personne extrêmement éprouvée.
    Vous pourrez l'écouter ici :

    https://www.podcastics.com/episode/305429/link/

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  • Pour écouter l'épisode en entier tapez "Ces bébés nés de mes amours - BOISE" sur votre plateforme d'écoute, vous découvrirez la façon heureuse et étonnante dont cette histoire a évolué.

    Boise nous y livre également une autre part de son parcours de vie puisqu’une autre grossesse en solo s’annonce pour elle quelques années plus tard. On admire à cette occasion son choix délibéré de ne pas laisser l’animosité altérer la relation entre l’enfant et son père.

    Boise a créé une association, les Cigognes, destinée à soutenir les mamans solos et accompagner toute personne concernée par l'absence de reconnaissance et/ou l'abandon d'un enfant. Cette association a aujourd'hui 20 ans et nous vous la recommandons chaudement. D'autres mamans bénévoles et/ou accompagnée par cette association témoignent pour Résilientes : Lindsay, Annabelle et Carine.

    https://www.podcastics.com/episode/290834/link/

    https://www.podcastics.com/episode/303593/link/

    Vous souhaitez entrer en contact avec les Cigognes ? C’est ici : https://lescigognes.net/site/index.html
    Et pour rejoindre directement le forum, cliquez sur ce lien : https://lescigognes.net/forum/

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  • Pour écouter l'épisode en entier tapez "Ces bébés nés de mes amours - BOISE" sur votre plateforme d'écoute, vous découvrirez le parcours de vie de Boise, maman de cinq enfants, dont deux en solo.
    Boise analyse comment et pourquoi elle se retrouve maman solo à deux reprises.
    Elle reconnaît en elle l'héritage de schéma familiaux, de mécanismes psychologiques transgénérationnels.
    Boise partage avec nous les émotions qui l'ont traversée et quelles réflexions l'ont poussée à choisir d'assumer ces deux bébés en l'absence du père.
    Chemin faisant, Boise a créé une association de soutien destinée aux mamans solos et à toute personne concernée par l'absence de reconnaissance et/ou l'abandon d'un enfant. Cette association a aujourd'hui 20 ans et nous vous la recommandons chaudement. D'autres mamans bénévoles et/ou accompagnée par cette association témoignent pour Résilientes : Lindsay, Annabelle et Carine.

    https://www.podcastics.com/episode/290834/link/

    https://www.podcastics.com/episode/303593/link/


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  • “Mais la vie en a décidé autrement, j’aime bien suivre ce qui se passe…”.

    Quelques mots de Boise qui à eux seuls nous donnent le ton de son récit 🙂

    Enceinte à 17 ans, mariée à 19 ans, rien n’était prévu…

    Une vie amoureuse intense et dense. Aventures, séparations, retrouvailles… Et au fil de l’eau, des enfants qui arrivent sans crier gare. Et à chaque fois, Boise ré-envisage sa vie de sorte que ces enfants “jamais prévus, mais toujours désirés” y soient les bienvenus. Tiraillements, hésitations, déchirement intérieur, la tension est pourtant à son comble ! Mais Boise est une femme forte dans ses fragilités. Et quand elle reconnaît en elle ces mécanismes psychologiques qu’elle s’était juré d’éviter, ce schéma familial qu’elle voulait surtout ne pas reproduire, elle décide d’en tirer du bon et même du très bon.

    Boise a créé une association, les Cigognes, destinée à soutenir les mamans solos et accompagner toute personne concernée par l'absence de reconnaissance et/ou l'abandon d'un enfant. Cette association a aujourd'hui 20 ans et nous vous la recommandons chaudement. D'autres mamans bénévoles et/ou accompagnée par cette association témoignent pour Résilientes : Lindsay, Annabelle et Carine.

    https://www.podcastics.com/episode/290834/link/

    https://www.podcastics.com/episode/303593/link/

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  • Parfois la vie nous mène par d’étranges chemins, des voies qu’on n’aurait pas souhaité emprunter, si elle ne nous y avait poussé comme de force. Comment, après avoir accompagné deux bébés jusqu’à leur mort, peut-on dire “je ne voudrais pas ne pas avoir vécu tout ça” ? Béatrice le dit pourtant, le coeur en paix. Dans ces histoires infiniment douloureuses, la vie s’est engouffrée, a pénétré et élargi le moindre interstice en elle.

    Béatrice a connu six grossesses, elle a trois enfants vivants et vécu quatre accouchements lors desquels la vie et la mort se sont cotoyées. Ses maternités l’ont transformée. A partir de son vécu, Béatrice nous enseigne l’art de la résilience.

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  • Violences familiales, drogue… l’enfance et l’adolescence de Ludivine ont été rudes. Elle s’en sort et devient maman une fois, deux fois… cinq fois. Le couple se sépare, l’événement est une blessure terrible pour Ludivine. Durant les 9 mois qui suivent, Ludivine est enceinte mais elle ne le sait pas : elle vit un déni de grossesse. Et c’est le jour même de l’accouchement qu’elle découvre qu’elle attend un enfant. Le bouleversement est immense : entre la naissance sous X, la rétractation et les premières années fusionnelles avec son bébé, Ludivine partage avec nous son incroyable histoire.

    Ceci est un HORS-SÉRIE : Léa a initialement donné son témoignage en vidéo dans un format court. Mais on s’est dit qu’il était dommage de perdre un récit si riche… Alors on a monté l’audio complet pour l’adapter au podcast. Résultat : c’est comme d’habitude, la seule différence est qu’il n’y a pas de questions, le récit s’enchaîne de façon fluide.

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  • On imagine mal l’effet que peut produire l’abandon d’une femme enceinte par un homme. Chez Lindsay, cela fait naître une colère immense qui va se retourner contre son bébé pendant et même après la grossesse… De justesse, elle évite le drame quand, prise par l’envie d’étouffer son bébé, elle appelle à l’aide.

    L’histoire va se répéter, une seconde fois : même abandon, même grossesse solo… Mais sa réaction sera si différente !

    Lindsay a si bien cheminé intérieurement que plus jamais, elle ne laissera les événements fâcheux détruire ni sa vie, ni celle de ses deux enfants.

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  • Aurélie est déjà une maman de famille nombreuse, puisqu’avec son mari, ils ont trois enfants. Pour elle, les bouleversements que cela implique sont durs à encaisser…

    Et voilà que deux grossesses s’annoncent coup sur coup : l’arrivée d’un bébé inattendu, alors qu’elle traverse encore la tempête de la dépression post-partum ; puis l’arrivée d’une petite puce qui attrape un sale virus in utero, avec la perspective d’un handicap sévère : la surdité.

    Comment vivre ces bouleversements alors qu’on se trouve en mission humanitaire à l’autre bout du monde ? Trouver le chemin de la paix intérieure, demander de l’aide, anticiper son accouchement, prévoir un accompagnement médical… Dans la tête et le coeur d’Aurélie, les préoccupations d’expat se mêlent aux inquiétudes et aux émotions violentes qui la traversent.

    Au détour du chemin, tel événement qui passe comme un baume… ; au terme, un regard de gratitude jeté en arrière, le coeur élargi.

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    TIMELINE

    INTRODUCTION

    0:20 : “Le sol s’est dérobé sous mes pieds ; j’avais pleuré pendant toute la première échographie.” “J’avais l’impression d’être morte à l’intérieur, mais je me suis rendue compte que lui, il était en vie.” Rongée par l’angoisse physiquement.

    0:40 : Se laisser du temps. Gros coup de massue ; Noémie est sourde des deux oreilles. A le “cytomégalovirus.” Est pourtant un bébé très rayonnant.

    CONTEXTE

    3:18 : Libérer la parole au sujet du post-partum. A eu après son premier enfant une première phase compliquée ; ils partaient au Chili jeunes mariés, à 30 ans.. Trouver ses marques en jonglant avec l’arrivée d’un deuxième enfant en mission humanitaire. Gros “creux” après son troisième enfant ; Marthe.

    4:00 : Est vraiment venu la surprendre. S’est beaucoup culpabilisée ; a pensé que cette dépression était une fragilité de son être et non qu'elle était contextuelle.

    4:50 : S’est beaucoup reposée sur son mari. Son post-partum est venu la surprendre au bout de six mois de vie de son deuxième enfant, mais déjà enceinte du troisième. La baisse d’hormones qui arrive à ce moment-là est en grande partie liée à l’arrêt de l’allaitement. “Le poids de la famille nombreuse” ; 3 enfants. À deux parents, Aurélie et son mari se sont sentis dépassés.

    6:20 : Coup des responsabilités. Aurélie est sage-femme. Et elle tombe enceinte de son quatrième enfant au moment où elle s’y attend le moins. Pourtant, la vie “est en Aurélie.”

    8:20 : Aurélie a besoin d'aide ; elle fait appel à un psychiatre et commence à prendre des médicaments. Ce bébé l’aide doucement à se remettre sur pieds ; elle n’était pas prête, elle n’acceptait pas qu'il vienne prendre sa place au sein de son foyer et pourtant, une fois sa présence annoncée, leur vie de famille change.

    9:00 : Aujourd’hui, l’avortement est tellement simple qu’on y pense facilement. Et les professionnels de santé nous poussent parfois vers ce choix ; une pression ambiante qui est vraiment là au sein de la société - “Madame, ce n’est pas normal de pleurer comme ça, vous êtes sûre, vous voulez le garder?”

    11:50 : Le mari d’Aurélie l’aide à s’apaiser en lui rappelant le temps que prends une grossesse (- 9 mois c’est long, on peut évoluer, voir les choses différemment!)

    ACCOUCHEMENT

    13:30 : La naissance de son petit Joseph. Le soir de Noël ; est partie à la maternité en urgence à Paris, là où elle était en confiance alors qu’elle habitait en Bourgogne.

    14:50 : A pris la péridurale. Un moment hyper paisible, à deux, dans l’intimité de cette clinique où Aurélie a ses repères et des amies sage-femmes présentes pour l’épauler. Cette mise au monde douce et attendue est venue “réparer” les débuts difficiles qu’elle avait vécu à cause de sa dépression.

    AIDES

    16:20 : Charge matérielle ; a beaucoup délégué à ce moment là. Avait un besoin pressant de faire du sport ; d’aller courir et marcher. Réceptive à la nature. Son psychiatre l’a par ailleurs beaucoup aidé.

    18:50 : Mari très présent ; l’oriente à trouver les bonnes personnes. Apprendre à ne pas se faire violence. L’a aidé a accepter cette période difficile en cessant de se culpabiliser. A été très compatissant.

    21:20 : Joseph (leur deuxième enfant) a eu une allergie au lait de vache a deux mois et cela s’est traduit par un eczéma très violent. Aurélie a du lui prodiguer de nombreux soins ; en cela elle s’est davantage rapprochée de lui. Malgré l'hypersensibilité de son fils, elle reste très proche de lui.

    LA SURDITÉ DE SON CINQUIÈME ENFANT

    25:20 : A eu son cinquième enfant à Madagascar ; la petite Noémie. A accepté de prendre du temps, de se laisser porter. Étaient très bien dans leur mission également ; a décidé d’accoucher dans la maternité de la capitale.

    28:00 : Cependant, lors de la troisième échographie, Aurélie découvre que son bébé est anormalement petit. Décide de rentrer en France avec ses deux derniers enfants pour accoucher, sans son mari.

    30:00 : Son bébé a le cytomégalovirus. Était seule à l’hôpital car contexte du covid. Retards moteurs et mentales avec possible surdité à venir. Cependant, Aurélie sent que son bébé est une battante. Rentre à Madagascar pour retrouver sa famille.

    36:00 : 6 mois plus tard, Aurélie découvre que sa fille est devenue totalement sourde et a des retards moteurs. Pourtant, elle est très bien prise en charge à Madagascar, avec un kiné, une masseuse, des séances de rééducation.

    CONCLUSION

    41:00 : “Je sens qu’il y a un accueil plus grand en moi de ce que la vie nous offre, et une capacité à voir malgré toutes les surprises et les bouleversements vécus. On se rend compte de tous les trésors qu’il y a derrière, en ouvrant son coeur, tous ce qui est permis, dans le lien avec l’enfant et les personnes que l’on rencontre.”

    42:25 : “Combien elle touche les coeurs, elle arrive à faire sourire, alors qu’elle est poly-handicapée et même si ça ne se voit pas, pourtant, elle rayonne. Son quotidien n’est pas facile, mais elle est heureuse, ça me donne du baume au coeur de voir qu’elle a sa place dans ce monde.”

    LIENS UTILESDépression post-partumAllaitement et sevrageAMELI - Comment choisir son activité physique ou son sport pendant sa grossesse?NUTRICIA - Allergie aux protéines de lait de vacheCytomégalovirus (CMV) - Tout savoir | American Hospital of ParisPOUR NOUS SUIVRE

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    AUTRES ÉPISODES D’INTÉRÊT POUR VOUS

    SOPHIE : “Enceinte, mon conjoint sombre dans la dépression.”

    ALICE : “Mon bébé a une malformation cérébrale, il naît sans séquelles.”

    JESSICA : “Maman solo et mode de vie alternatif, j'élève seule mes trois enfants.”

    ANNABELLE : “Le papa est parti, je culpabilise de ma grossesse.”

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  • Léa est issue d’une famille catholique. Dans son milieu, pas question d’avoir un rapport avant le mariage, alors vous imaginez, encore moins un bébé. Lorsque Léa tombe enceinte à 17 ans, elle sait que poursuivre sa grossesse signifie assumer ses écarts aux yeux de tous. Avec le bac à la fin de l'année et ses beaux projets en perspective, c'est tout son monde qui s'écroule.

    Or, Léa c’est le courage faite femme. Le risque d’une grossesse ? Elle l’assume. L’annonce à ses parents qu’elle redoute tant ? Elle l’ose. La pression psychologique de son copain ? Elle l’endure. La césarienne d’urgence à demi anesthésiée ? Elle la risque, les yeux grands ouverts, dans l’attente amoureuse de son bébé qui vient.

    Ceci est un HORS-SÉRIE : Léa a initialement donné son témoignage en vidéo dans un format court. Mais on s’est dit qu’il était dommage de perdre un récit si riche… Alors on a monté l’audio complet pour l’adapter au podcast. Résultat : c’est comme d’habitude, la seule différence est qu’il n’y a pas de questions, le récit s’enchaîne de façon fluide.

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    TIMELINE

    INTRODUCTION

    0:20 : "Je suis tombée enceinte par accident à 17 ans, début septembre, en terminale." "Je suis maman à plein temps."

    3:00 : L’a su deux mois plus tard en novembre, avec le bac à la fin de l'année. “Toutes les émotions d’un coup.” Elle ne comprenait pas comment c’était possible que ça arrive à elle, n’arrivait pas a réaliser, s’est effondrée, avait l’impression que plus rien n’allait être possible.

    3:30 : Tout était prévu, elle devait partir à Nice faire une école de psy, mais désormais, elle ne sait même pas si elle va pouvoir passer son bac après son accouchement. Elle ne sait pas où ce bébé surprise va la mener.

    CONTEXTE

    4:00 : Sa plus grande peur : le regard de ses parents. La peur qu’on la prenne pour un enfant. Beaucoup de stress de devoir leur annoncer. S'en était rendue malade. Le challenge est de les avertir. D’héritage catholique, elle redoute leur réaction ; que ses parents soient très fâchés contre elle, qu'ils la juge. Elle sait qu’ils tiennent à la doctrine de l’Église.

    5:30 : Elle prend sa maman à part inopinément. Celle-ci réagit bien, malgré l’angoisse, elle ne dit rien et accepte sa fille telle qu’elle est. La maman de Léa a elle aussi vécu une grossesse jeune. Elle comprend ce que sa fille peut ressentir et tente de la rassurer. Le père de Léa lui reste dans le silence. Elle crève enfin l’abcès. Dans un premier temps, ce dernier réagit plutôt bien. Cependant, il finira plus tard par la pousser à quitter le nid familial.

    7:30 : Amicalement bien entourée. Beaucoup d’amies la soutiennent. Son entourage est dans l’ensemble prévenant et propose de l’aider.

    8:30 : En couple, sa relation reste très toxique. "Je n’arrivais pas à le quitter, il y avait comme une force qui nous attirait à nouveau l’un vers l’autre. Ça revenait toujours comme avant."

    9:00 : Un jour, une de ses prof lui dit “Léa, le plus important maintenant est que tu fasses attention à toi et à ton bébé parce que tout ce que tu ressens, ton bébé va le ressentir également.” C’est au moment où Léa prend réellement conscience de cet avertissement qu’elle réalise que tout ce que son copain lui fait subir, il ne peut surtout pas le faire également subir à leur fils.

    9:30 : Le papa du bébé a été très surpris. A tout de même essayé de la pousser à avorter ; “on ne pourra pas profiter de notre jeunesse” lui dit-il. Connaissant son avis sur la question, il tente par des moyens détournés de lui faire comprendre que maintenant n’est pas le bon moment. Il ne semblait pas prêt, malgré leurs nombreuses discussions passées sur le sujet.

    11:00 : "Pour moi, ce n'est pas une cellule, mais déjà un être vivant. Je ne me voyais pas enlever la vie de quelqu'un qui n'avait rien demandé, par ma faute. C'est à moi d'assumer les conséquences de mes actes. J'ai accepté." Léa est sûre d’elle. Elle a confiance, elle sait ce qu’elle veut et où elle veut aller.

    12:00 : Léa a rdv avec son médecin pour savoir ce qu'elle souhaite faire. Cette dernière lui dit : "bon du coup, tu es enceinte, à quand doit-on programmer l’avortement ?” Léa est sous le choc. Elle n’a vraisemblablement pas son mot à dire, pas le temps de discuter, de se poser.

    12:50 : Léa parvient a garder le cap de son choix en annonçant distinctement à son médecin qu’elle n’avortera pas. Ce bébé vivra. La médecin se décompose. Elle semble soulagée et heureuse. Elle explique à Léa qu’un grand nombre de femmes sont encore en proie à des émotions très fortes à cause d’un avortement vécu.

    13:30 : "On ne se rend pas compte des conséquences d’un tel acte et des souffrances psychologiques qui suivent." Léa trouve qu’on ne parle pas assez des conséquences d’un avortement. “On nous procure ça comme une solution, mais parfois ce n’est pas toujours adapté à nous.” "L’avortement est rapide, facile. Il permet de continuer sa vie sans trop de difficulté. C’est une solution de facilité. On ne nous dit pas assez qu’on a le droit a beaucoup d’aides."

    14:00 : On a peur de deux choses principalement : point financier et la réaction des parents. Au contraire, Léa décide d’être reconnaissante ; "je ne faisais que remercier d'avoir ce bébé en moi."

    15:30 : Confinement. Tensions avec le papa de Léa ; beaucoup de différends par la suite. Les pressions du père de son fils sont parallèlement très compliquées à gérer et inconstantes, "tous les trois jours il revenait." "J'en ai rien à foutre, c'est pas mon enfant..." - le tout compilé aux hormones de grossesse. Sa grossesse reste un bon souvenir malgré ces rebondissements ainsi que toutes les pressions de son petit ami.

    16:30 : Heureusement, elle s’appuie sur son fils sur qui elle sait qu’elle peut compter. Son soutien dans tout ce qu’elle a vécu. Il “m’a sauvé et aidé dans beaucoup de choses”. Elle se bat pour lui. Elle ne se sent plus seule. Il lui donne une raison de vivre.

    17:15 : A appris à faire petit à petit. L'instinct maternel vient au fur et à mesure, mais par contre, l'amour qu'elle a ressenti pour son fils, lui, est immédiat.

    18:15 : "L’amour est plus fort que tout." Sa mère a été très présente. Le parrain et la marraine de son fils également. De même pour sa paroisse. Comme une grande famille. Chacun a été là pour Léa, à tous les niveaux. Tous la félicite. Très touchée par les petits gestes de ces paroissiens.

    20:00 : "Il y a toujours des paroles blessantes." Même chez des adultes matures. "J’ai été très en colère contre des petites phrases que je n’arrivais pas à comprendre”. “Un bébé qui fait un bébé”. “Des petits pics qui te rappellent la difficulté de ton choix, que tu es trop jeune." "On m'a jugé par rapport à mon âge, mais le monde est comme ça, tout n'est pas toujours tout rose. Mais on passe au-dessus car la colère ne dure pas.”

    22:50 : Beaucoup de jugements mais Léa lâche prise, elle accepte. Elle confie tout au Seigneur, lui demande son aide. N'arrivait pas à trouver comment elle allait réussir, financièrement et au niveau scolaire également. Elle s’abandonne à Dieu.

    ACCOUCHEMENT

    24:00 : Un accouchement “folklorique,” en plein confinement. Avec sa maman ; en pleine nuit.

    25:00 : Son col met du temps à s'ouvrir. Péridurale ne marche pas. Finalement césarienne, car son bébé commence à fatiguer. Ne voulait pas qu’on l’endorme alors qu'elle sentait tout du côté droit. Anesthésiée que d'un côté. Voulait accueillir son fils d’elle-même.

    27:50 : Gaz hilarant. Mal mais heureuse. Son fils à côté d’elle. On oublie tout. "Le plus beau jour de ma vie.” “Remplie de joie - je le suis toujours à l'heure actuelle.” “Il était magnifique. Je m’étais anesthésiée d’émotions."

    29:00 : "C'est mon enfant à moi, c'est moi qui l'ai créé." "C’est un combat à mener mais la fin est souvent très heureuse."

    30:00 : Beaucoup de difficultés pour trouver un logement stable et qui convienne sans avoir de revenus. Ses parents ne pouvaient pas forcément l'aider. S'est retrouvée dans un autre logement social mais cela ne s'est pas bien passé ; beaucoup de jugements, moqueries. Son plus gros combat ; trouver un appartement qui convienne. Trouver les aides ; mais ce n'est pas facile. "Être maman, ce n'est pas facile non plus."

    CONCLUSION

    32:00 : “Être maman promulgue une force inouïe qui peut tout nous aider à traverser. On grandit forcément car on se sacrifie en partie pour notre enfant." Il faut trouver un juste milieu et des conditions. "Il y a des passages pas faciles."

    33:00 : "Le jugement est très facile et vient très vite." "Mais être maman, c'est une chance. C'est le plus beau de tous les combats à mener."

    34:00 : “Ma plus grande réussite, ma plus grande fierté, mon plus grand tout.” Ma colère s’est transformée en gratitude, "pourquoi c'est arrivée à moi ; comment j'ai eu cette chance là ?"

    LIENS UTILESParoisse - Église catholique en France POUR NOUS SUIVRE

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    MARIE : "Enceinte, il fait pression pour que j'avorte."

    ANNABELLE : “Le papa est parti, je culpabilise de ma grossesse.”

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  • Quand Aminata tombe enceinte, sa famille lui dresse un ultimatum : tu veux assumer ta grossesse ? Ok, mais dans ce cas là, tu fais tes bagages dans la semaine.

    Primo, encaisser le choc de sa grossesse ; secondo, encaisser le choc familial... avec, en cascade, toutes les conséquences concrètes qui s'en suivent. Aminata part dans une course incessante au logement : d'abord le 115, puis l'hôtel, enfin un foyer, puis un second, et au bout du compte, l'appartement où elle peut vivre désormais tranquillement avec son petit bout de chou.

    Vous souhaitez vous rapprocher du foyer dans lequel Aminata s'est sentie bien ? Il s'agit de La Maison de Louise.

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    TIMELINE

    INTRODUCTION

    00:24 : “Soit tu avortes, soit tu quittes la maison lui dit sa famille. Au fond, j’avais envie de les quitter” répond Aminata. Avec l’argent qu’elle a mis de côté, elle s’installe dans un hôtel pour un temps.

    01:28 : Subir 2 chocs simultanément : apprendre qu’elle est enceinte et se retrouver à la rue.

    CONTEXTE

    02:00 : Educatrice de jeunes enfants autistes. 24 ans, habite à Paris. Début septembre. L’apprend à deux mois de grossesse - mini déni.

    02:45 : “Soit je quitte la maison, soit j’avorte.”

    03:00 : “Prends tes responsabilités. Un bébé est un bonheur,” lui dit sa cheffe.

    03:28 : Pour les musulmans, c’est parfois mal vu de tomber enceinte avant le mariage, ça peut être considéré dans certains foyers comme un déshonneur familial. Aminata a eu une semaine pour décider de garder ou non son enfant.

    L’HEURE DU CHOIX

    04:11 : Aminata compte garder son bébé. Sa famille lui répond : “ok, mais tu ne restes pas chez nous.”

    04:35 : Appelle le 115. Est logée un temps chez eux. Appelle SOS Femmes Enceintes, la prenne tout de suite.

    05:44 : Décide de se rapprocher du papa de son bébé habitant à Lyon ; fait appel à la Maison de Louise là-bas. Une colocation.

    06:50 : Peut compter sur le père de son enfant. Mais ne pouvait pas habiter avec lui car lui était en foyer. Aides de la CAF. A commencé à mettre de côté. A eu beaucoup de dons (vêtements principalement).

    07:55 : Au début, a mal vécu d’être uniquement "mère au foyer." Solution habitation inadéquate. Devait sonner, n’avait pas les clés, n’était pas indépendante, aucune autonomie.

    09:20 : L’arrivée à la Maison de Louise se passe très bien. Aminata a l’impression d’être à la fois chez elle et accompagnée. A gardé des liens forts qu'elle a tissé là-bas.

    ACCOUCHEMENT

    10:35 : Libérée. "Tout ça pour ça." Ça vaut vraiment le coup. Le papa du bébé était présent à la naissance. N’a jamais pensé à avorter car savait qu’elle aurait cet acte sur sa conscience toute sa vie. Aminata voulait cet enfant, malgré la pression ; “je ne vais pas vivre toute ma vie pour ma famille.”

    12:36 : Aucune personne de son entourage ne l’a soutenu mis à part son père et son conjoint. Pour certains musulmans, c’est encore pire d’avorter que de tomber enceinte avant le mariage.

    LA VIE CONTINUE

    14:10 : La vie à la Maison de Louise ; beaucoup de bénévoles très aidant. Très bonne ambiance. Promenades. Tétés. Bains. Cuisine toutes ensembles. Les hommes ne peuvent pas monter dans la colocation. Moment privilégié entre amies et femmes qui ont vécu des expériences de vie similaires.

    15:14 : Au début relation compliquée entre son fils Mohammed et son papa, mais finalement, avec patience et bienveillance, la connaissance s’est affinée. A trouvé un appartement grâce à une demande de logement social puis demande de priorisation auprès de la préfecture.

    16:13 : S’est beaucoup faite accompagnée par les bénévoles de la Maison de Louise. L’importance de garder le lien avec eux. Aminata appellera ensuite “Lyon Métropole Habitat” pour faire avancer son dossier.

    17:00 : Enfin, commence une formation petite enfance. À deux ans et demi, a obtenu une place en crèche pour son fils. N’a jamais véritablement renoué les liens avec sa famille car son partenaire ne souhaite pas le mariage. Respecte son choix ; c'est leur vie désormais qui importe.

    CONCLUSION

    18:20 : "Ne pas s’oublier." "Prioriser sa volonté de travailler." Aminata a vécu sa grossesse à 22 ans ; son bébé elle l'a considéré comme “son premier vrai boulot.” A désormais d’autres priorités, la vie professionnelle reprend, et bien sûr son fils, qui a plus que jamais besoin d'elle.

    19:15 : “Le bonheur est le sentiment qui domine ; ne jamais rien lâcher."

    LIENS UTILESLe 115Association SOS Femmes EnceintesLa Maison de LouiseCAF - Demande de Logement Social Votre demande de logement social, pas à pasLyon Métropole Habitat - L’accès au logement socialPOUR NOUS SUIVREInstagram Facebook Site Internet YoutubePodcasts AUTRES PODCASTS D’INTÉRÊT POUR VOUS

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  • Vivre sa grossesse alors que l’entreprise familiale fait faillite et que son conjoint sombre dans la dépression n’est certainement pas le moment idéal… Mais si finalement, ce bébé était la clé pour s’en sortir ?

    Découvrez le témoignage de Sophie : un témoignage de résilience maternelle et un témoignage de couple qui dure, tout en un.

    Vous êtes entrepreneur et souhaitez rebondir après une liquidation ? Vous pouvez vous tourner vers l'association qui a accompagné si efficacement le mari de Sophie : 60000 Rebonds.

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    TIMELINE

    INTRODUCTION

    00:55 : L’aspect spirituel m’a beaucoup apporté.

    01:00 : “Ma fille Gabrielle a cette force de transformer une situation de souffrance en grand bonheur.”

    CONTEXTE

    02:00 : Le foyer avait déjà deux enfants. Sophie les a élevé quasiment toute seule car son mari travaillait beaucoup, dans la restauration. Son mari détenait alors deux restaurants, dont un à 2h30 de route du domicile familial.

    02:55 : Sophie s’est sentie seule pendant sa grossesse. À six mois de grossesse, en l’espace de deux semaines, l’entreprise de son conjoint fait faillite.

    04:00 : Ce dernier tombe dans la dépression.

    04:50 : Sophie ne vit plus sa grossesse sereinement. Elle la met après toutes ses préoccupations pour s’occuper de son foyer et tirer son conjoint vers le haut. Elle ne parle plus à son bébé.

    06:20 : Physiquement, la situation est très éprouvante car elle se doit d’accompagner son conjoint partout pour solder le matériel de restauration mis en vente rapidement. Qu’elle le soutienne constamment. Elle faisait environ 60 km à vélo par semaine à cette époque là.

    07:15 : Beaucoup de situations angoissantes et stressantes à gérer simultanément.

    09:10 : À partir du 10 du mois, plus rien sur leurs comptes ; difficultés à nourrir leurs enfants. Au niveau des aides de l’Etat, quand une entreprise fait faillite, il n’y a pas, voir très peu d’aides immédiates.

    10:00 : Le secours catholique redirige Sophie vers une Epicerie Solidaire.

    14:00 : Son mari fait une tentative de suicide (il avale une boîte d’anti-dépresseurs et une demi bouteille de vodka). Sophie appelle un ami prêtre car sa maman l’accable en lui faisant penser que la situation est de sa faute. Elle ne cesse de lui faire des reproches.

    15:38 : Sophie appelle sa mère et lui demande de l’aide. Elle lui répond négativement. Sophie tombe sous le choc mais décide d’assumer. Un revers n’en n’engendra pas un autre.

    17:10 : Sophie décide de mettre son couple au centre de ses attentions en ramenant son mari chez eux (après avoir passé un temps à l’hôpital).

    19:50 : Son espérance, sa force : son bébé. Son prénom, Gabrielle, qui signifie “force de Dieu.”

    24:13 : Son mari dormait pendant la naissance, bourré d’anxiolytiques. Sophie pleure de douleur, elle souffre. Elle est déçue de l'absence mentale et morale de son conjoint.

    ACCOUCHEMENT

    26:50 : Cependant, Sophie est bouleversée par l’amour et la joie qu’elle ressent par rapport à ce nouveau bébé. Son coeur s’agrandit davantage.

    29:30 : Au fil des semaines, Sophie reste très angoissée par le comportement de son mari qui parait très absent dans son rôle de père de famille. Sophie se sent si seule dans ses difficultés.

    30:50 : Enfin, le mari de Sophie trouvera refuge auprès de l'association 60 000 Rebonds et retrouvera un travail. Il va de mieux en mieux mais continue de rester toujours très absent.

    34:00 : La maman de Sophie lui met la pression en la persuadant que son mari fuit le foyer familial par son travail.

    35:35 : Sophie finit par haïr son mari. Elle ne le supporte plus. Elle "nourrit de la haine pour lui."

    37:00 : Sophie a une éducation chrétienne très théorique. Lors de soirées de catéchèses, Sophie et son mari travaillent sur leurs difficultés de couple. Une discussion est provoquée pour tenter de dissoudre le malaise instauré depuis la faillite de l'entreprise familiale.

    40:00 : Sophie cherche de l’aide auprès de sa mère. Mais celle-ci reste dans la médisance et le jugement.

    41:50 : Déclic. Sophie décide de s’éloigner de sa mère et de renouer avec son mari en l’incitant à reconnaître sa souffrance vécu principalement pendant sa grossesse et juste après, lors de sa période post-partum.

    45:00 : Sophie demande l’intercession de l’ange Gabriel. Sa foi l’a énormément porté vers le haut. Ses relations avec ses amis catholiques et missionnaires également. Des paroles d’amour, réconfortantes, qui ont aidé Sophie à revenir dans le chemin de la lumière.

    CONCLUSION

    47:00 : Le mari de Sophie a retrouvé du travail ; il a réussi à rebondir.

    49:00 : Cependant la relation entre Sophie et sa maman reste compliquée ; cette dernière a beaucoup de rancoeur envers le conjoint de sa fille. Sophie essaye de la rassurer, de lui dire que tout va bien au sein de son foyer. Cela aide sa maman à prendre de la distance.

    50:50 : Finalement, Gabrielle aura été la personnification de la force que Sophie a dû témoigner pour traverser cette grande épreuve professionnelle et de couple mais également pour démontrer son courage de maman résiliente dans la tempête.

    LIENS UTILESDispositifs de soutien aux entreprises en difficultésSecours Catholique - Caritas FranceLes épiceries solidaires - ANDESAssociation 60 000 RebondsCatéchèse et Catéchuménat - Eglise CatholiquePOUR NOUS SUIVRE

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