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  • La Rencontre avec Nicolas Bergerault :

    Nicolas nous a généreusement reçu dans son atelier du 15e arrondissement à Paris. Nous avons pu tester le fameux cours « pause dej’ » et préparer ensemble un pavé de bœuf au beurre de curry, écrasée de pommes de terre au lait de coco : 30 min de préparation amusante, suivies d’une dégustation exaltante en table d’hôtes, le tout à l’heure du déjeuner. En bref, on a testé un cours de cuisine efficace et pratique, mais surtout on a passé un excellent moment !

     

    Dans cet épisode, enregistré juste après cette immersion décontractée, nous revenons sur le parcours de Nicolas, et notamment l’aventure de L’Atelier de Chefs.

     

    Pourquoi la bouffe ?

    Nicolas est évidemment un passionné. Il cuisine depuis son plus jeune âge. Après ses études (HEC) et un début de carrière chez l’Oréal, il se rapproche doucement de sa passion puisque il intègre Nestlé Restauration en France, Dubaï puis Toronto. À Dubaï, en 2000, il gagne même un célèbre concours de cuisine local. Nicolas Bergerault, avant d’être le co-fondateur de L’Atelier des Chefs, a donc été « Super Cook 2000 » ! Vous découvrirez dans le podcast que cette anecdote a d’ailleurs joué un rôle important dans le développement international de L’Atelier des Chefs. 

     

    Parlons Business !

    Dès le départ, lorsque qu’il créé en 2004, avec son frère François, le 1e atelier dans le 8e arrondissement à Paris, leur rêve était « de remettre les français aux fourneaux ». 15 ans plus tard, l’Atelier des chefs est devenu une référence dans l’univers des cours de cuisine. Et pourtant rien n’a été facile. À l’amorçage, les 2 frères, rejoint par un 3e associé, le Chef Jean-Sébastien Bompoil du Ritz, ont eu beaucoup de mal à convaincre et trouver les financements. Le dossier ne « rentrait pas dans les cases » à l’ époque. Mais les clients ont tranché : l’ouverture du 1e Atelier des Chefs connaît un succès rapide !


    Le positionnement est clair et porteur. Nicolas le dit lui-même, il s’agit de « cours de cuisine de tous les jours, pour tous les gens, dans la vraie vie ». La demande est là. Les consommateurs n’ont jamais eu autant envie de réapprendre à cuisiner. Le succès des émissions TV dédiées à la cuisine le montre bien.


    Vous découvrirez dans le podcast comment l’équipe a développé le concept, offline et online, ouvert d’autres ateliers en propre ou en franchise à Paris, en province et à l’étranger, surmonté les difficultés, les erreurs parfois… et capitalisé sur ses forces.


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  • Nous sommes aujourd’hui avec Edouard Morhange, co-fondateur d’Epicery

     

    La Rencontre avec Edouard Morhange :

    Nous connaissons Edouard depuis les débuts d’Epicery. La Maison de Savoie (l’épicerie 100% direct producteurs créée par Philibert) faisait partie des tout premiers commerçants référencés. Depuis, nous avons suivi avec beaucoup d’intérêt les développements de la jeune pousse FoodTech dont la noble ambition est de soutenir les petits commerces de centre-ville et de faciliter l’accès aux produits frais et de qualité pour les citadins débordés !


    Dans cet épisode, enregistré dans les bureaux d’Epicery en plein cœur du 9e arrondissement de Paris, nous revenons sur le parcours d’Edouard Morhange, et notamment sur l’aventure Epicery.

     

    Pourquoi la bouffe ?

    Edouard Morhange est un père de famille comblé (4 fois papa). Depuis la naissance de son 1er enfant, comme beaucoup de parents, il a pris conscience de l’importance de l’alimentation. Il s’est alors souvenu de la cuisine de ses parents et de ses grands-parents. Il nous parle notamment avec une sincère émotion du poulet à l’estragon de sa grand mère ! Il cuisine aujourd’hui tous les jours et se dit passionné par la bonne « bouffe » (ça tombe bien !).

    Cela étant, Edouard n’a pas tout de suite travaillé dans l’univers Food. Vous découvrirez dans le podcast qu’Edouard est un serial entrepreneur : avant Epicery, il a créé 4 start-ups dans des domaines très différents et qui n’ont rien à voir avec la Food : le cinéma (Monsieur Cinéma), le speed-dating (7minutes.com), le marketing (Nouveau Jour) et la librairie digitale pour enfants (Storyplayr).

    En 2011, en pleine quête de sens, il devient membre du mouvement Slow Food et intègre la Fondation Jamie Oliver dont il devient ambassadeur en France. Il milite pour réduire la consommation de produits transformés et pour sensibiliser les gens à la nécessité de revenir à une alimentation à base de produits frais. Ses convictions sont, vous le verrez, les fondamentaux du projet Epicery.

     

    Parlons Business !

    Epicery naît de la rencontre en 2016 de 3 profils judicieusement complémentaires : Elsa Hermal (jeune entrepreneuse passionnée par la Food) et ses 2 mentors : Edouard Morhange (serial entrepreneur, ambassadeur du Slow Food) et Marc Ménasé (serial entrepreneur, expert en market-place). Très rapidement, les 3 complices souhaitent développer une plateforme de livraison de produits frais issus des petits commerces de centre-ville, prenant ainsi le contre-pied du développement des plateformes de livraison de produits cuisinés/transformés (Deliveroo, Uber Eats, Just Eat…).

    Les 3 fondateurs vont donc tester leur modèle auprès des parties prenantes. Du côté des commerçants, les premiers retours sont très encourageants. Ces derniers, voyant les usages évolués, sentent qu’il est temps de s’ouvrir au e-commerce et de se faire accompagner. Du côté des consommateurs, le besoin est bien réel : Paris est une ville où il est difficile de circuler, les gens travaillent tard et les commerçants ferment plus tôt. Epicery va changer cela !


    Vous découvrirez dans le podcast comment les fondateurs ont lancé leur « prouf of concept » et réussi l’exploit de lever 700k€, dès l’amorçage, soit avant même le démarrage de l’activité, auprès d’investisseurs de renom comme Xavier Niel (Free), Jean-David Blanc (Allociné), Benjamin Chemla (Stuart) et Michaël Benabou (Ventes Privée).


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  • Nous sommes aujourd’hui avec Christophe Audouin, directeur général des « Prés Rient Bio », propriétaire des marques « Les 2 Vaches » et « Faire Bien » (groupe Danone). 

    La Rencontre avec Christophe Audouin :

    Nous suivions Christophe depuis longtemps sur les réseaux sociaux, LinkedIn notamment. Son engagement pour une alimentation plus responsable nous a toujours particulièrement marqué. Nous étions curieux de connaître les dessous de la marque « Les 2 Vaches » et souhaitions comprendre l’origine de ce projet très singulier d’intrapreneuriat au sein du groupe Danone. Bref, nous rêvions de le rencontrer. Et, grâce à « Business of Bouffe », c’est chose faite ! Dans cet épisode, enregistré dans les bureaux de Danone à Saint-Ouen, nous revenons sur le parcours de Christophe, et notamment sur l’aventure « Les 2 Vaches  ».

    Parlons Business !

    Le projet des 2 Vaches s’inspire de l’aventure Stonyflied Farm, le n°3 des vendeurs de yaourts aux US, qui a la particularité de vendre uniquement des yaourts biologiques ! Christophe nous apprend, que dans les années 2000, chose surprenante, le marché bio est beaucoup plus mature aux US qu’en France !

    Stonyfield Farm a été créée dans les années 1980 par Gary Hirshberg, un enseignant agricole engagé et visionnaire qui voulait contribuer modestement à changer le modèle agroalimentaire et apporter des solutions concrètes pour régler la crise sociale et environnementale.


    En 2001, Danone rachète Stonyfield, et Frank Riboud, le PDG de l’époque, veut installer un modèle équivalent en Europe, s’inspirant des méthodes et de l’engagement indiscutable de Gary Hirshberg. Pour cela, tout doit être abordé différemment. Il se s’agit pas de lancer une nouvelle marque. Il faut travailler plus en profondeur et s’organiser différemment, comme une entreprise dans l’entreprise. C’est ainsi que « Les 2 Vaches » naissent chez Danone, comme un projet intrapreneurial à part, avec une raison d’être et un engagement très fort. Pour changer les choses et avoir de l’impact, cette organisation doit être agile et autonome, tout en s’assurant du soutient permanent du groupe car le rapport au temps, à la finance et aux retours sur investissement doivent être différent.

    Vous découvrirez dans le podcast comment Stonyfield France, devenu « Les Prés Rient Bio » a réussi à s’organiser pour créer des marques réellement engagées « Les 2 Vaches » puis « Faire Bien » qui accompagnent et soutiennent les éleveurs bio.


    Vous découvrirez également que l’engagement des Prés Rient Bio s’étend aujourd’hui au-delà de la filière d’approvisionnement. La société a d’ailleurs récemment été certifiée B. Corp et a ajouté dans ses statuts sociaux sa raison d’être, à savoir : « Contribuer à résoudre la crise sociale et environnementale, et inspirer les autres »

    Cette raison d’être, qui a été voté par le seul et unique actionnaire : Danone, joue un rôle très important dans les grands arbitrages stratégiques et permet régulièrement de dépasser les critères économiques pour prendre des décisions responsables et durables.


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  • Nous sommes aujourd’hui avec Paul-Henri Masson, cofondateur du Chocolat des Français.

    La Rencontre avec Paul-Henri Masson :

    Nous connaissons Paul-Henri depuis plusieurs années et avions suivi avec beaucoup d’intérêt le succès de l’aventure entrepreneuriale qu’il partage avec ses 2 associés : Matthieu Escande et Vincent Muraire. Avant d’enregistrer ce podcast, nous avions rendez-vous avec Paul-Henri au 39 avenue de l’Opéra (Paris 2e). Il brûlait d’envie de nous faire découvrir sa dernière création, et pas des moindres : leur première boutique en propre. L’emplacement est prestigieux et le lieu est à l’image de la marque : pop et colorée.

    Pourquoi la bouffe ?

    Pour Paul-Henri : « La bouffe c’est la vie. Il n’y a rien de plus passionnant » .

    Diplômé d’une école d’art à Bruxelles, il commence sa carrière en tant que directeur artistique en agence de communication. Mais sa passion pour la « bouffe » le rattrape rapidement. Avec Matthieu Escande, un ami rencontré en école d’art (et son témoin de mariage !), ils rêvent de créer leur propre produit, de le façonner et de le distribuer, en s’appuyant sur une communication originale et marrante.

    Passionnés tous les deux par le chocolat, comme de nombreux gourmands, mais légèrement éclairés sur le sujet, ils s’intéressent et analysent ce marché. Ils décident alors de créer une marque française de chocolat artisanal, avec un 3ème associé, Vincent Muraire, diplômé d’HEC, gourmand et esthète comme ses compères. Ils constatent ensemble que le monde du chocolat artisanal manque de créativité, de sourire et de légèreté. Ils veulent changer les choses !


    Vous découvrirez dans le podcast comment les 3 associés ont joué de leur talents artistiques et business pour lancer et tester leur concept, créer et commercialiser leurs premiers produits et étendre leur distribution à plus de 300 points de vente en mois d’un an !

     

    Parlons Business !

    En 5 ans, Paul-Henri Masson et ses 2 associés ont mis en place une organisation efficace et vertueuse. La production est externalisée auprès d’une sélection pointue de chocolateries artisanales. Cela permet aux équipes de se concentrer sur leurs forces : la marque et la distribution. La marque « Chocolat des Français » est aujourd’hui une marque attractive et désirable. Dès sa création, les fondateurs ont voulu construire et installer une marque forte. A l’instar de Mariage Frère, Ladurée ou Fauchon, ils voulaient que leur marque inspire, fasse rêver et rayonne parmi les marques ambassadeurs de la France.

    Néanmoins Paul-Henri se défend d’avoir fait du marketing (ce n’est pourtant pas un gros mot !). Pour Paul-Henri Masson, leur succès s’explique par le fait d’avoir créé des produits clivants. Certaines personnes n’aiment pas leurs produits. En revanche, ceux qui les aiment, les adorent et en deviennent rapidement fans et ambassadeurs. C’est le principe de la niche !


    Vous découvrirez dans le podcast comment la force de la marque leur a permis de toucher de nombreux clients B2B (concept-store et épicerie fine) et leur a ouvert une large distribution en France et à l’étranger, sans même avoir recours à une force de vente lourde et coûteuse.


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  • Nous sommes aujourd’hui avec Mercotte, fondatrice du blog « La Cuisine de Mercotte » et jury de l’émission « Le Meilleur Pâtissier » sur M6 avec Cyril Lignac. Nous avons eu la chance de l’intercepter, entre deux rendez-vous, à la sortie de la Gare de Lyon.

     

    La rencontre avec Mercotte :

    Philibert connait Mercotte depuis de nombreuses années : ils sont tous les deux savoyards et amoureux de leur terroir. Mercotte était d’ailleurs l’une des premières ambassadrices de la Maison de Savoie à Paris.


    Dans cet épisode, nous revenons sur le parcours hors du commun de Mercotte : mère de 4 enfants, co-pilote de rallye, championne de bridge, blogueuse culinaire, animatrice radio puis star de la télévision ! Sans vraiment le vouloir, on le verra, elle est aujourd’hui une influenceuse de 1er ordre et anime une communauté de plusieurs centaines de milliers de personnes… de quoi rendre jaloux les plus grandes marques !

     

    Pourquoi la bouffe ?

    Elle le reconnaît : elle ne savait pas faire cuire un œuf quand elle s’est mariée. Elle se met à la cuisine plus tard, influencée par son grand frère, qui, passionné de gastronomie, aime recevoir à la maison.

    Chose très surprenante, avant la cuisine, Mercotte a fait du rallye automobile avec son mari. Elle était co-pilote. Elle devient par la suite championne de bridge, puis arbitre, avant de finalement se tourner vers la gastronomie et organiser des stages de cuisine à la maison avec ses amis. Tout s’accélère en 2005 lors de stages à l’école Valrhona, où elle découvre l’univers de la pâtisserie.

     

    Parlons Business !

    Ce n’est finalement qu’à l’âge de 63 ans que Mercotte lance son blog : « La cuisine de Mercotte ». À l’époque, elle fréquentait des forums sur internet dédiés à la cuisine. C’est précisément dans ces forums que des internautes lui ont suggéré de lancer un blog. Comme Mercotte ne fait rien à moitié, elle lance son blog toute seule, du jour au lendemain, et apprend sur le tas.

    Même si elle aime dire qu’il est très facile de créer un blog, elle reconnait que cela prend du temps : préparer les recettes, les photographier, écrire les articles, etc… C’est d’ailleurs pour cela qu’elle se lève très tôt, à 4 heures du matin ! Sa ligne éditoriale est la pédagogie : elle sélectionne les recettes de ses chefs préférés, les décortique et les retravaille pour les rendre plus accessibles. Elle ne se voit pas comme une entrepreneure, elle fait tout cela par passion et pour le plaisir.


    Avec la notoriété acquise grâce au blog, Mercotte a l’idée de publier des livres pour partager sa vision de la cuisine et de la pâtisserie : « 30 desserts créatifs pour toutes les occasions » (2007), son best seller : « Solutions macarons » (2008) et « Solution organisation » (2010). Depuis 2009, Mercotte est également chroniqueuse à la radio et co-anime l’émission « l’Assiette Savoyarde » sur France Bleu Pays de Savoie. Finalement, en 2012, elle est invitée par BBC France pour présenter « Le Meilleur Pâtissier ». La chaîne cherche à l’époque une femme, d’un certain âge, amateure éclairée de pâtisserie. Mercotte coche toutes les cases ! L’émission est un énorme succès et se dirige aujourd’hui vers sa 9e saison.


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  • Nous sommes aujourd’hui avec David Flynn et Thomas Lehoux, les fondateurs de Cafés Belleville à Paris.

    La rencontre avec David Flynn et Thomas Lehoux :

    Daniel connait David et Thomas depuis quelques années. Il a participé à l’augmentation de capital de Cafés Belleville en 2018. Nous nous sommes retrouvés tous les quatre dans leur nouveau QG du 19e arrondissement de Paris.


    Dans cet épisode, enregistré dans une ambiance détendue, nous revenons sur le parcours de David Flynn et Thomas Lehoux, et sur l’aventure « Cafés Belleville ». Nous parlons café de spécialité, retail, restauration, financement, rachat de sociétés, mais surtout nous revenons sur les échecs et les réussites qui font de Cafés Belleville une belle histoire entrepreneuriale.

     

    Pourquoi la bouffe ?

    Thomas a démarré sa carrière dans la restauration en France et à l’étranger. C’est en Australie qu’il découvre le monde du café. De son côté, David vit encore aux États-Unis lorsqu’il accepte un 1er job chez Starbucks, puis rejoint l’un des meilleurs cafés de spécialité du monde !


    Par la suite, David et Thomas créent chacun de leur coté leur propre coffee shop : David crée Le Télescope et Thomas crée Ten Belles. Ces expériences leur font prendre conscience d’une opportunité : il n’existe pas de bon café torréfié à Paris. Ainsi, il décident de créer leur propre société de torréfaction : Belleville Brûlerie. Pour la torréfaction, ils s’appuient sur les conseils avisés d’une amie américaine de David, experte dans le domaine. David nous confie son secret :

     

    Parlons Business !

    David et Thomas installent leur torréfaction artisanale rue Pradier (Paris 19ème) dans un petit fonds de commerce trouvé sur Le Bon Coin. Ils vendent l’essentiel de leur production à des clients professionnels (B2B) et progressivement s’adressent aux particuliers (B2C) en ouvrant leurs portes au public tous les samedis matin. Les cafés de la Brûlerie Belleville plaisent et le retour des 1ers clients est très positif. David et Thomas vont vite être victimes de leur succès. Pour financer la croissance, ils ont besoin d’argent et font rentrer Jeff Marois au capital, un ancien client qui devient investisseur, puis associé.


    L’envie de se rapprocher des consommateurs et de montrer la voie aux restaurateurs les pousse à ouvrir un bistro : La Fontaine de Belleville, où ils proposent leur café de spécialité, mais aussi une offre de restauration classique de qualité. C’est un nouveau métier, mais ils veulent faire de La Fontaine de Belleville, une vitrine afin de démocratiser le café de spécialité et montrer qu’il a sa place dans la restauration. En 2018, ils s’installent dans leur nouveau QG et ouvrent un 2ème coffee shop : « Le 50 ». Puis, une opportunité se présente : ils rachètent l’un de leurs clients : les cafés Cuillier, une petite chaîne de 4 cafés parisiens créés par le groupe Lafayette. Cette acquisition va se montrer plus compliquée que prévu.


    Nous avons également évoqué le sujet complexe de l’agriculture biologique dans le café. Vous découvrirez dans le podcast comment les Cafés Belleville ont décidé de s’engager dans une démarche responsable en abordant le sujet du bio différemment, au delà des labels et de la certification.


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  • Nous sommes aujourd’hui avec Emmanuel Rubin, critique gastronomique du Figaro, co-fondateur du Fooding, éditeur délégué aux éditions Jalou et chroniqueur sur BFM Business.

     

    La rencontre avec Emmanuel Rubin :

    Philibert connait Emmanuel Rubin depuis plusieurs années. Emmanuel avait fait une chronique très enthousiaste sur la « Maison de Savoie », l'épicerie direct producteurs créée par Philibert en 2015. Nous nous sommes retrouvés tous les trois chez Emmanuel dans le centre de Paris.


    Dans cet épisode, nous revenons sur le parcours d'Emmanuel Rubin. Critique gastronomique réputé du Figaro, à la plume mordante mais respectée, il nous fait part de sa vision du métier de journaliste gastronomique et de l'évolution de la restauration en France ces 20 dernières années. Nous revenons également sur la création du Fooding (dont il a été co-fondateur) et le rapprochement récent du Fooding avec le guide Michelin.

     

    Pourquoi la bouffe ?

    Emmanuel est un « enfant de la casserole ». Ses parents étaient restaurateurs. Il a d'ailleurs longtemps voulu embrasser ce métier jusqu'à ce qu'un professeur l'en détourne et l'oriente vers une formation littéraire. Mais, il n'oubliera jamais sa passion pour la gastronomie. Devenir critique gastronomique est une affaire compliquée : à la fin des années 80, il n’y avait que très peu des places. Selon Emmanuel, les critiques gastronomiques étaient « les ringards de la presse ». Emmanuel a eu la chance de rentrer très tôt au Figaro, notamment au Figaroscope, créé par l'illustre journaliste François Simon. Grâce à sa connaissance de la gastronomie scandinave notamment, il séduit le rédacteur en chef et trouve sa place dans l'équipe. Mais la critique gastronomique commencera un peu plus tard...

    Parlons Business !

    Emmanuel Rubin a une passion pour les restaurants, plus que pour la gastronomie. Selon lui, les critiques gastronomiques en France s’intéressent plus à l’assiette qu’au restaurant. Et cela lui pose un problème. Il pense, qu’avant tout, la critique gastronomique doit parler du restaurant. Emmanuel Rubin a une grille de lecture pour juger un restaurant, mais elle est plus instinctive que rationnelle. Son jugement ne s’arrête pas à l’assiette et il observe tout ce qui l'entoure. Emmanuel visite 6 restaurants par semaine, toujours accompagné, et paye systématiquement ses additions. Nous avons aussi évoqué Le Fooding, « un bureau » dédié à la gastronomie, créé par Emmanuel Rubin et Alexandre Cammas. Dans les années 90, les 2 amis observaient avec curiosité l’évolution de la gastronomie, et notaient l'absence d'un média dédié à la « nouvelle cuisine ». Ainsi, en parallèle de leurs activités principales, ils ont décidé en 2000 de créer Le Fooding (l’origine du nom provient de la fusion : food + feeling), avec une forte dimension évènementielle. Même s’il en était très attaché, Emmanuel finit par quitter Le Fooding. Il est resté actionnaire et a pu bénéficier en 2017 de la vente du Fooding au guide Michelin.


    La critique gastronomique ne représente que 20% de son activité : il consacre l'essentiel de son temps aux éditions Jalou. Cependant, nous lui faisons remarquer qu'il porte de nombreuses casquettes : journaliste, éditeur, animateur radio et TV, consultant, entrepreneur. Au-delà du journalisme, il s’est récemment lancé dans le conseil, avec la création de la société Achab Conseil, en association avec Xavier Barbagelata, professionnel de la publicité et de la photographie. Il nous confirme d'ailleurs que cette activité n'entrera jamais en conflit avec son métier de journaliste car il s’interdit d’écrire sur l'un de ses clients.


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  • Dans cet épisode nous revenons sur le parcours d’Alexandre Drouard et Samuel Nahon et notamment l’aventure Terroirs d’Avenir. Nous parlons agriculture paysanne, slow-food, production artisanale, gastronomie mais également distribution B2B et B2C, logistique, retail et financement.

     

    Pourquoi la bouffe ?

    Alexandre est tombé dans la « bouffe » très jeune. Son père est un passionné de cuisine et historien de l’alimentation. C’est d’ailleurs ce dernier qui l’incite à s’intéresser au Mouvement Slow Food, qui défend l’agriculture paysanne et la biodiversité. Alexandre en devient très vite adhérent avec son ami du lycée et d’école de commerce : Samuel Nahon. Ils y rencontrent des producteurs qui travaillent différemment et redécouvrent le vrai goût des produits agricoles.

    Alexandre et Samuel s’étonnent que ce type d’agriculture manque de débouchés alors que, de l’autre côté de la chaîne, les consommateurs, notamment en ville, sont de plus en plus nombreux à rechercher le vrai goût du terroir. Ils vont y remédier. L’idée de Terroirs d’Avenir est née !

     

    Parlons Business !

    Pour démarrer, Alexandre et Samuel décident de lancer leur activité en distribuant une sélection de produits issus de l’agriculture paysanne auprès des professionnels de la restauration. Bien qu’ils rêvent de proposer ces produits directement aux consommateurs, ils font le choix du B2B dans un 1er temps car ce modèle nécessite moins de financement pour l’amorçage.

    Au début, ils frappent à la porte des restaurants directement et sont plutôt bien accueillis. Ils reconnaissent avoir eu la confiance des chefs très rapidement car ils proposaient des produits de très grande qualité. Concernant leur offre, tous leurs produits sont issus de l’agriculture paysanne et de la pêche durable. Il s’agit de produits respectueux de l’environnement et qui ont du goût. Leur sélection se positionne au-delà des labels (comme le bio) qu’ils trouvent parfois trop simplistes. Alexandre et Samuel ne sont pas dans une logique locavore. Il est même, selon eux, irréaliste de manger local à Paris car le terroir d’Île de France n’est pas adapté par exemple à l’élevage.

     

    En 2013, ils se lancent dans la vente au détail avec l’ouverture d’une première boutique rue du Nil dans le 2ème arrondissement à Paris. A l’époque, il n’y avait rien dans cette rue, à part le restaurant Frenchie du Chef Grégory Marchand. Les loyers sont tellement bas qu’ils font même l’acquisition de trois locaux commerciaux dans la même rue afin d’ouvrir : un primeur, une boucherie-charcuterie et une poissonnerie. Les 1ers clients sont ravis de découvrir des produits qu’ils ne trouvent pas ailleurs. Grâce au bouche à oreille, les boutiques de la rue du Nil connaissent rapidement un grand succès !

    La réussite du modèle B2C (boutique) leur permet d’ouvrir en 5 ans des boutiques dans 3 autres quartiers à Paris et à Montreuil.

    Concernant l’organisation, la logistique est la dimension la plus complexe à appréhender. Terroirs d’Avenir dispose d’un entrepôt en région parisienne et travaille avec un acteur externe pour les ramasses chez les producteurs. En revanche, la livraison est intégrée à 100% (Terroirs d’Avenir possède ses propres équipes et véhicules) afin de garantir une très grande fraicheur, aussi bien aux clients B2B (restaurants) que B2C (boutiques).

     


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  • Nous sommes aujourd’hui avec Olivier Birade, fondateur de la box « Les Nouveaux Fromagers », la première marque de fromages née sur Internet.

     

    La rencontre avec Olivier Birade

    Avant l’enregistrement, Olivier nous a proposé de découvrir sa box de fromages du mois de novembre 2019. Dans une ambiance détendue, nous avons dégusté une sélection de 4 fromages, ainsi qu’un verre de la cuvée « Rue de la Soif » de Brendan Tracey. Dans cet épisode, nous revenons sur la création de la 1ère box de fromages par abonnement « Les Nouveaux fromages », le sourcing, le financement, l'acquisition digitale des 1ers clients... mais nous évoquons aussi les limites du modèle 100% online et abordons le pivot stratégique de la marque vers la grande distribution.

     

    Parlons Business !

    L'idée de départ est de créer une box de fromages par abonnement. Le concept est original et fait rapidement le buzz à l'époque. Le business model est très intéressant car il nécessite peu d'investissements à l'amorçage. Le succès est immédiat : Olivier nous raconte qu'il vendait près de 1 500 boxes par mois à la fin de la première année.

    Lors de la 1ère cette année, il est sélectionné dans le programme 101 Projets, organisé par Xavier Niel, Marc Simoncini et Jacques-Antoine Granjon. Il bénéficie ainsi d'un financement complémentaire de 25 000€. Concernant le sourcing, Olivier a suivi une formation de fromager à l'IFOPCA. Dans ce cadre, il a rencontré Yves Cremer, un spécialiste des fromages fermiers à Rungis. Ce dernier, séduit par le concept des « Nouveaux Fromagers », l'a pris sous son aile et lui a ouvert son carnet d'adresses.

    Mais Olivier Birade se rend vite compte que le modèle économique de la box par abonnement a ses limites : les coûts d'acquisition clients et les coûts logistiques sont très élevés. Il prend ainsi conscience que l’avenir de la société n’est pas dans la box. Dans le même temps, il est approché par Franprix qui cherche une innovation pour la catégorie fromage. Olivier y voit tout de suite une opportunité pour se lancer dans la grande distribution, un marché plus gros et avec plus de potentiel de croissance.


    Vous découvrirez dans le podcast comment la box « Les Nouveaux Fromagers » est devenue une marque qui réalise aujourd'hui l'essentiel de son chiffre d'affaires en grande distribution.


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  • Nous sommes aujourd’hui avec Claude Gruffat. Pionnier de l’agriculture biologique en France, il a notamment dirigé le réseau Biocoop entre 2004 et 2019. Sous sa présidence, l’enseigne est devenue n°1 du secteur.

     

    La rencontre avec Claude Gruffat :

    Philibert connait Claude depuis plusieurs années. Ce dernier avait notamment suivi avec beaucoup d’intérêt le développement de la « Maison de Savoie » à Paris, l’épicerie 100% direct producteurs créée par Philibert en 2015. Nous nous sommes retrouvés tous les trois chez Claude Gruffat, dans le 14e arrondissement de Paris. Dans cet épisode nous revenons sur son parcours, et notamment sa présidence du réseau Biocoop. Nous parlons de la situation précaire des agriculteurs, de l’émergence de la Bio, de l’origine de Biocoop et son développement. Nous nous intéressons aux engagements de Biocoop, son cahier des charges, sa gouvernance et les résultats de cette aventure coopérative hors du commun.

    Parlons Business !

    En 1993, pour avoir davantage d’impact et rendre les produits Bio plus accessibles, Claude Gruffat décide d’ouvrir un magasin Bio à Blois. Un an plus tard, il rejoint le réseau Biocoop et s’implique rapidement dans la gestion de la coopérative jusqu’à en devenir président en 2004.

    Fondé en 1986 à Annecy, Biocoop est une coopérative engagée qui réunit différents sociétaires : propriétaires des magasins, producteurs, salariés et consommateurs. Son organisation interne est très originale car chaque sociétaire a un droit de vote et participe activement à la vie de la coopérative.

    Au début, la demande pour les produits issus de l’agriculture biologique n’était pas celle que l’on connaît aujourd’hui. Les 1ers clients étaient des militants, initiés et convaincus par les bénéfices de ce mode de production. Selon Claude Gruffat, au-delà du label Bio, il est très important de comprendre toutes les dimensions derrière le produit, comme le bien-être animal, le bien-être paysan, la distance entre la filière de production et les consommateurs, l’impact carbone, etc. Il s’agit ici de la grande différence entre le bio et la Bio.


    L’utilisation du plastique est par exemple un sujet très important. Sous la présidence de Claude Gruffat, Biocoop a été précurseur en arrêtant la vente de bouteilles d’eau en plastique dès 2017. Il s’agit pourtant du produit le plus vendu en magasin (en volume), mais l’engagement de Biocoop l’a emporté et Claude a réussi à convaincre ses sociétaires. Le cahier des charges Biocoop est très strict, aussi bien pour référencer un nouveau producteur que pour intégrer un nouveau sociétaire, propriétaire de magasin. Claude nous raconte que Biocoop a exclu une centaine de magasins depuis sa création. La même rigidité s’applique aux candidats qui souhaitent ouvrir des nouveaux magasins : ils sont 1 500 candidats chaque année, pour seulement quelques dizaines d’élus.

    Concernant la logistique, Biocoop compte 4 entrepôts en France pour couvrir la totalité du territoire. Tous les magasins se fournissent auprès de ces entrepôts, mais aussi directement auprès de producteurs locaux, qui respectent le cahier des charges Biocoop. Par ailleurs, la coopérative possède sa propre flotte de véhicules et de camions, ce qui avec le temps lui a permis de réduire considérablement les coûts logistiques.


    Sur le plan personnel, la prochaine étape pour Claude Gruffat est le parlement européen. Il a en effet été élu au printemps dernier député européen sur la liste Europe Ecologie Les Verts (EELV). Il siègera après le Brexit. Il compte prolonger désormais son combat sur le terrain politique (et cela fera sûrement l’objet d’un prochain podcast !).

     


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  • Nous sommes aujourd’hui avec Célia Rennesson, co-fondatrice et directrice générale de Réseau Vrac, l’association interprofessionnelle pour le développement de la vente en vrac.

     

    La rencontre avec Célia Rennesson :

    Nous suivons le développement de la vente en vrac avec énormément d’intérêt depuis quelques années. Nous avions hâte de rencontrer Célia pour mieux comprendre l’origine de Réseau Vrac et les prochaines étapes dans le développement de ce mode de distribution. C’est chose faite ! Nous avons passé plus d’une heure à discuter avec Célia dans leur locaux du 10e arrondissement de Paris.

    Dans cet épisode, nous revenons sur son parcours, et notamment l’aventure Réseau Vrac. Nous parlons de l’émergence du vrac, des bénéfices pour les consommateurs et l’environnement, mais également des freins et des perspectives de ce marché. Nous nous intéressons particulièrement aux actions de l’association, à l’accompagnement des porteurs des projets, ainsi qu’aux initiatives auprès de la filière et du gouvernement.

     

    Pourquoi la bouffe ?

    Célia le reconnait : elle a toujours aimé la bouffe et elle s’intéresse depuis longtemps aux modes de production et de distribution des produits alimentaires. En 2013, elle prend conscience de l’impact des emballages et nourrit l’idée de créer sa propre épicerie fine en vrac.

    « On jette 30kg par an de nourriture dont 7kg des produits préemballés. »

    En approfondissant le sujet, avec une amie et associée, elles découvrent qu’il est très difficile de se lancer dans le vrac.

    « Pendant nos recherches, nous nous sommes confrontés au vide ! »

    Au-delà des difficultés rencontrées pour amorcer le projet, elle se rend finalement compte qu’elle n’est pas forcement faite pour ouvrir une épicerie et « ne veut pas s’enfermer dans une boutique ».

    En 2016, Célia est contactée par Zero Waste France. L’un de ses membres, Didier Onraita, également fondateur du réseau d’épiceries en vrac Day by Day, lui propose de co-créer une association pour promouvoir la vente de produits en vrac. C’est la naissance de l’association Réseau Vrac.

     

    Parlons Business !

    Pour Célia Rennesson, les bénéfices du vrac sont multiples. Tout d’abord, le vrac permet de réduire le gaspillage alimentaire (en consommant la juste quantité dont on a besoin). Il permet évidemment de réduire les déchets d’emballage. Selon Célia, le vrac permet également de découvrir de nouveaux produits et de créer davantage de liens avec les commerçants.

     

    Selon Célia, le principal frein au développement du vrac est le niveau de l’offre : il n’y a pas encore assez d’épiceries vrac en France. Par ailleurs, certains produits sont encore interdits à la vente en vrac, comme les produits sous appellation d’origine, l’huile d’olive (bizarrement !) ou encore les compléments alimentaires. Mais la bonne nouvelle est qu’un projet de loi « anti-gaspillage pour une économie circulaire » est à l’étude afin de favoriser l’utilisation du vrac. Réseau Vrac a d’ailleurs participé activement à la rédaction de cette loi en déposant plusieurs amendements, en collaboration avec le Sénateur Guillaume Gontard. L’association Réseau Vrac est également à l’origine du Salon Professionnel du Vrac. Il fêtera sa 3e édition les 25 et 26 mai prochains. C’est une initiative unique en France et dans le monde.


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  • Nous sommes aujourd’hui avec Dikom Bakang-Tonjé et Bakang Bakang-Tonjé, les « Muesli Boys » et co-fondateurs de Dear Muesli. Malheureusement, le 3ème co-fondateur, Sylvain Leba, n’a pas pu être avec nous.

    La rencontre avec Dikom et Bakang :

    Nous suivions le développement de Dear Muesli depuis plusieurs années grâce notamment à leur forte présence sur Instagram. On souhaitait mieux comprendre leur parcours et leur stratégie de communication qui leur ont permis de créer une communauté forte et engagée derrière la marque.

    L’épisode en bref :

    Dans cet épisode nous revenons sur leur parcours, et notamment l’origine de Dear Muesli. Nous parlons de leurs produits : d’authentiques mueslis inspirés par les recettes de leur mère, mais également de la construction de leur marque sur Instagram. Nous nous intéressons à leur stratégie de distribution, au financement de leur croissance et aux difficultés liées à leur 1ère levée de fonds. Nous évoquons aussi leur dernière actualité : le lancement d’un podcast dédié à la créativité.

    « L’objectif d’une bonne marque est de faire en sorte que ses clients passent le plus de temps possible avec elle ! »

    Les bons plans de Dikom Bakang-Tonjé et Bakang Bakang-Tonjé :Le restaurant : Baba Zulu – Soul Food (Paris 10e)Le restaurant : Waly Fay – Cuisine Africaine (Paris 11e)Le restaurant : Petit Bao – Cuisine Chinoise (Paris 2e)Le restaurant : Season – Restaurant / Bar à jus (Paris 3e)Nous avons aussi parlé de :De l’épisode avec Paul-Henri Masson, co-fondateur du « Chocolat des Français ».De l’épisode avec Célia Rennesson, co-fondatrice de « Réseau Vrac ».De l’épisode avec Olivier Birade, fondateur de la marque « Les Nouveaux Formagers »De Glossier, la marque de cosmétique américaine.Pour contacter Dikom Bakang-Tonjé et Bakang Bakang-Tonjé :

    https://www.linkedin.com/in/dikom-bakang-tonjé
    https://www.linkedin.com/in/bakang-bakang-tonjé

    Plus d’infos sur Dear Muesli et les Muesli Boys :

    https://www.instagram.com/dearmuesli/
    https://www.instagram.com/muesliboys/


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  • Aujourd’hui nous discutons avec Christophe Duhamel, l’un des co-fondateurs du site Marmiton. A l’occasion de ce podcast, il retrace son parcours et les enseignements qu’il en a tiré.

    La rencontre avec Christophe Duhamel :

    Marmiton est le site de cuisine préféré des Français. Recensant plus de 70 000 recettes, la plateforme a su se développer pour devenir une marque qui parle à tout un chacun. L’idée a germé dans la tête de Christophe Duhamel il y a plus de vingt ans, et il est aujourd’hui prêt à naviguer vers de nouveaux horizons.

    L’épisode en bref :

    Dans cet épisode, nous revenons sur la création de Marmiton peu de temps avant l’explosion de la bulle internet. Christophe Duhamel explique l’approche communautaire du site et le modèle vertueux qui en découle. Il nous donne ses conseils pour réussir un projet à 8 mains, et revient sur les années où il avait la double casquette salarié/chef d’entreprise. Nous parlons bien-sûr des différents rachats et de l’évolution multi-supports de la marque, mais aussi d’une des clés du succès de Marmiton : le SEO. Enfin, l’entrepreneur nous dévoile comment il voit évoluer le marché et quels sont les enjeux de demain.

    « Si une marque a une promesse qui est claire et forte, ça marche ! Si en plus elle tient cette promesse, ça marche longtemps. »

    Les bons plans de Christophe Duhamel :Le restaurant : Chinaski – Cuisine d’auteur (Paris 5e)Le restaurant : Les deux cigales – Cuisine traditionnelle (Paris 6e)Le restaurant : My Noodles – Cuisine chinoise (Paris 6e)Le livre : Introduction à la pensée complexe – Edgar Morin (Seuil)Le livre : Sapiens : une brève histoire de l’humanité – Yuval Noah Harari (Albin Michel)Nous avons aussi parlé de :L’entreprise Alternative Digitale d’Anne-Laure Vincent, co-fondatrice de Marmiton.Son cabinet Caféine Conseil, qui accompagne les entreprises dans le digital.Son livre « Rien n’est interdit – Guide pratique du mieux manger » paru en 2018.Son site Tentationnel qui propose à la vente des produits d’épicerie fine.L’École Internationale de Marketing du Luxe, où il donne des cours.L’équipe Péligourmet, qui livre en direct des producteurs.L’épisode avec Mercotte, présentatrice de l’émission « Le Meilleur Patissier ».L’épisode avec Célia Rennesson, co-fondatrice de « Réseau Vrac ».Pour contacter Christophe Duhamel :

    https://www.linkedin.com/in/christopheduhamel/


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  • Aujourd’hui nous rencontrons Fabien Sauleman et Sébastien Neusch, à la tête du projet Poulehouse avec Elodie Pellegrain, la troisième associée. En découle une discussion enrichissante et particulièrement d’actualité, sur le bien-être animal et sa compatibilité avec un système de production viable.

    La rencontre avec Fabien Sauleman et Sébastien Neusch :

    Poulehouse commence à faire parler d’elle. Cette startup de deux ans et demi distribue déjà ses œufs sur l’ensemble du territoire, et est soutenue par les géants de la distribution tant en grandes surfaces qu’en bio ! Née d’une prise de conscience collective, c’est avec plaisir que nous donnons aujourd’hui la parole à deux des fondateurs.

    L’épisode en synthèse :

    Dans cet épisode, nous commençons par donner quelques informations qui encadreront la conversation, et remettent le concept de l’œuf qui ne tue pas la poule en perspective. Fabien Sauleman et Sébastien Neusch reviennent sur leurs expériences respectives dans l’entreprenariat avant d’entrer dans le vif du sujet : ni plus ni moins que la création d’un nouveau segment de marché. Nous parlons de leur mode de développement, de ses avantages et difficultés, et de leurs chiffres impressionnants. Ils nous donnent aussi leur petite astuce pour vendre un concept disruptif aux acheteurs en magasins.

    « On se conçoit comme un segment de marché et pour l'instant, on est les seuls à l'occuper. »

    Les bons plans de Fabien Sauleman et Sébastien Neusch :

    Le restaurant : 39V – Cuisine néo-traditionnelle (Paris 8e)Les livres de l’éthologue Frans de Waal

    Au-delà de Poulehouse, nous avons aussi parlé de :

    L’épisode avec Claude Gruffat, ancien président de BiocoopLa bibliothèque en ligne YouboxxKisskissbankbank, le site de financement participatifMiimosa, le site de financement dédié à l’agriculture et à l’alimentationLa compagnie allemande SeleggtL’agence de publicité Brand Station

    Pour contacter Fabien Sauleman :

    https://www.linkedin.com/in/fabiensauleman/

    Pour contacter Sébastien Neusch :

    https://www.linkedin.com/in/sebastienneusch/


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  • Aujourd’hui nous retrouvons le chef pâtissier Christophe Michalak, rejoint pendant l’enregistrement par sa femme Delphine. En déroulant presque trente ans de carrière, il nous fait découvrir l’évolution de la pâtisserie, et l’héritage laissé par les cadors du milieu, ouvrant la marche à une nouvelle génération.

     

    La rencontre avec Christophe Michalak :

    Chef, auteur, animateur télé, formateur, producteur, la liste est longue pour qualifier le pâtissier. Devenu l’un des plus médiatisés de cette décennie, il s’était fait un point d’honneur à sortir son métier de l’ombre. Il compte désormais plus d’un demi-million d'abonnés sur Instagram et Facebook, et possède quatre boutiques à Paris ainsi que deux franchises au Japon.

     

    L’épisode en bref :

    Dans cet épisode, Christophe Michalak nous raconte ses débuts dans la pâtisserie, et la succession d’événements le menant à signer la carte sucrée du Plaza Athénée pendant 15 ans. Multipliant les projets et les apparitions en parallèle, il finit par se lancer dans l’entrepreneuriat. Il mise sur la croissance interne et finance son projet en indépendant, épaulé par sa femme. Ils travaillent ensemble à faire grandir la marque tout en veillant à ce qu’elle conserve une taille humaine. Le chef livre sa vision de la pâtisserie et donne son avis clivant sur les critiques gastronomiques. Il évoque enfin les ambitions qu’il partage avec son épouse pour la suite, en phase avec sa vie de famille.

     

    « La seule façon d’évoluer, de franchir un cap, c’était de devenir entrepreneur, et ça me faisait très peur ! »

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  • Aujourd’hui nous sommes dans les bureaux de Miimosa avec l’heureux fondateur Florian Breton. Sa plateforme de financement participatif est la première qui est intégralement mise au profit des secteurs agricole et alimentaire. En déroulant le fil des projets et étapes de développement du site, nous traitons des enjeux de l’agriculture pour nourrir le monde de demain.

    La rencontre avec Florian Breton :

    Inviter l’homme à l’origine de Miimosa était une évidence, tant pour son soutien indéfectible aux acteurs de la filière que pour son ambition de les placer sur le devant de la scène. Plusieurs de nos précédents invités ont d’ailleurs profité dudit site pour lancer un projet. Retour sur l’entreprise florissante de Florian Breton, un petit-fils de maraîcher qui rend hommage à ses racines.

    L’épisode en bref :

    Dans cet épisode, nous partons du triple constat qui a mené à la création de Miimosa en 2015. De l’idée de départ à la confirmation de son succès, Florian Breton nous parle des premiers projets et des levées de fonds successives qu’il a réalisées. Il nous fait profiter de sa grande visibilité sur la santé du monde agricole et le rôle grandissant des innovations technologiques, ainsi que de ses espoirs pour la suite. Nous parlons des différentes options qui s’offrent au porteur de projet : celle, historique, du don avec contrepartie, mais aussi l’arrivée récente du prêt cofinancé par des industriels.

    « Aujourd'hui les agriculteurs sont des serial entrepreneurs multi-casquettes. »

    Le bon plan de Florian BretonLa recette : Les boules de Picoulat – Cuisine catalane (source Marmiton)Nous avons aussi parlé de :L’épisode avec Fabien Sauleman et Sébastien Neusch, cofondateurs de PoulehouseL’épisode avec Christophe Audouin, propriétaire des yaourts bios «Les 2 Vaches»Ludovic Marty, le porteur d’un des projets coups de cœur de notre invitéLa Ruche qui dit Oui, réseau de vente en direct des producteursLes Grappes, achat sur internet de vin en direct du vignobleL’asso La ferme digitale qui met le numérique au service de l’agricultureBluebees, site de financement participatif dédié à l’agriculture biologiqueTerroir mon amour, une communauté de producteurs et chefs françaisPour contacter Florian Breton :

    https://www.linkedin.com/in/florianbreton/


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  • Aujourd’hui nous sommes accueillis par Thibault Lamarque dans les locaux de Castalie, à la périphérie de Paris. La société, pionnière dans la micro-filtration de l'eau, est désormais bien implantée sur les territoires français, suisses et belges. La conversation part de l'étude de marché initialement menée, et dévie rapidement sur les enjeux sanitaires, écologiques et économiques du marché de l'eau.

    La rencontre avec Thibault Lamarque :

    Les fontaines fleurissent dans les bureaux des grands groupes comme dans ceux des startups. Leur créateur Thibault Lamarque s’est récemment illustré par ses prises de position dans la presse. Sa première tribune "Nous fonçons droit sur un iceberg de plastique !" a été publiée par Le Parisien en juin dernier. Il en coécrit une deuxième en novembre intitulée "Mettons fin à la folie des bouteilles plastique", qui rassemble personnalités, sociétés et ONG engagées. Cela a certainement participé à l’adoption par le Parlement du projet de loi anti-gaspillage qui s'attaque au matériau polluant.

    L’épisode en bref :

    Dans cet épisode, Thibault Lamarque raconte ce qui l'a poussé à lancer Castalie en 2011. La surconsommation de plastique était à l’époque moins médiatisée, mais l'entrepreneur y a toujours été sensible. L'arrivée de sa startup bouscule les acteurs historiques en présence, que nous évoquons, avant de faire un point sur les différents procédés de traitement de l’eau et sur le fonctionnement des machines. Réservé aux professionnels, le modèle basé sur l'abonnement séduit et les levées de fonds se multiplient.

    « Avoir une mission claire, ça simplifie beaucoup de choses. »

    Les bons plans de Thibault Lamarque :Le livre : Mission in a bottle – Seth Goldman et Barry Nalebuff (Crown Business)Le restaurant : La Marine - Cuisine gastronomique (Noirmoutier-en-l'Île)Le restaurant : SaQuaNa - Cuisine gastronomique (Honfleur)Le restaurant : David Toutain - Cuisine gastronomique (Paris 7e)Nous avons aussi parlé de :L'épisode avec Christophe Duhamel, cofondateur du site MarmitonL’épisode avec Christophe Audouin, propriétaire des yaourts bios «Les 2 Vaches»L'épisode avec Claude Gruffat, ancien président de BiocoopL'épisode avec Emmanuel Rubin, critique gastronomique du FigaroPour contacter Thibault Lamarque :

    https://www.linkedin.com/in/thibault-lamarque/


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