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Être enfant d’anciennes déportées et à son tour devoir transmettre la mémoire de souffrances endurées pendant la guerre: qu’est-ce que ça fait?
Rencontre avec des enfants d’ex-déportées de la Résistance française ayant choisi de s’installer au bord du Léman après leur convalescence en Suisse romande en 1945.Un commentaire? Une question? envoyez-nous un message
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Sortie intacte de la Seconde guerre, mais s’étant compromise avec le Reich nazi, la Suisse doit donner des gages aux Alliés afin de reprendre sa place au sein d’une Europe en pleine reconstruction. Dans ce but, elle mise sur l’humanitaire, médiatise ses actions et bâti un nouveau récit national fondé sur deux piliers: neutralité et générosité. Un récit fermement contredit par les conclusions de la Commission Bergier.
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Durant la Seconde guerre, la Suisse a accueilli des camps où les réfugié·es passé·es illégalement sur son territoire étaient interné·es. Parmi ces camps, un palace déserté des hauts de Montreux qui, en décembre 1944, accueillit 1'600 Juif·ves issu·es de Hongrie. Sauvé·es par le train Kastner, tous-toutes avaient précédemment connu l’enfer de Bergen-Belsen. Retour sur une "arche de Noé" au destin oublié.
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Dès les années 1940, des réseaux de la Résistance juive ou des organisations financées par la Confédération s’organisent pour convoyer en Suisse des enfants français victimes de la guerre. Les premiers sont infiltrés à grand risque sur le territoire helvétique, les autres accueillis pour une convalescence limitée à trois mois. Les enfants et la guerre: ou l’autre zone d’ombre de la générosité suisse.
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La ligne qui sépare la Suisse et la France, c’est 572 kilomètres de route et de frontière naturelles communes. Et combien de points de passages, de passeurs d’un jour ou bien organisés en réseaux clandestins?
Examen du rôle capital joué par les passeurs à la frontière franco-genevoise au plus fort des persécutions nazies.Un commentaire? Une question? envoyez-nous un message
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1942. Des milliers de réfugié·es convergent vers les frontières suisses, cherchant à fuir la guerre et la terreur nazie.
Quel a été l’attitude de la Suisse face à ces réfugié·es? Et comment vit-on exactement la guerre à la frontière – de Genève à Porrentruy?Un commentaire? Une question? envoyez-nous un message
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Entre l’été 1945 et le printemps 1947, environ 500 anciennes déportées françaises, la plupart résistantes, mais aussi des femmes juives, sont accueillies en convalescence en Suisse romande à l’initiative de Geneviève de Gaulle.
Retour sur un épisode oublié qui voit la Suisse d’après-guerre tenter de sortir de son isolement en renouant avec sa tradition humanitaireUn commentaire? Une question? envoyez-nous un message