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François Creton, acteur, doubleur et scénariste est un addict exemplaire. Il a commencé à 11 ans, essaye tout et n'importe quoi, avec violence et excÚs, et sera marié à la conso jusqu'à ce que la mort le répare. Parce que oui, il s'agit bien d'une petite mort scénarisée dans le film "Les héroïques" de Maxime Roy co-écrit avec notre invité. Cet épisode est l'histoire, pas banale, d'un polytoxicomane.
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đCette semaine, pour le Mois sans tabac, on fait le point sur le lobby de l'Industrie du Tabac avec Martin Drago, avocat et responsable du plaidoyer de l'Alliance Contre le Tabac (ACT)
đŹ "On est tous addict. ĂnormĂ©ment de gens dans le monde sont addicts et vont acheter tous les jours les produits de cette entreprise. C'est une entreprise qui est trĂšs riche et avec ses moyens, en fait, elle peut influer les dĂ©cisions publiques de telle maniĂšre, qu'en fait, elle peut continuer Ă vendre son produit qui vend de la mort sans qu'on l'embĂȘte tellement. C'est une industrie qui ment surtout."
Lâindustrie du tabac, ce vĂ©ritable champion des records dĂ©sastreux, se surpasse chaque annĂ©e. En effet, elle est responsable de 8 millions de morts dans le monde, exploite 1,3 million dâenfants dans ses plantations, et disperse 4 500 milliards de mĂ©gots dans la nature, tout en coĂ»tant la bagatelle de 156 milliards dâeuros Ă la France ! On pourrait presque applaudir cette industrie pour ses exploits... si seulement ses prouesses ne nuisaient pas autant Ă la santĂ© publique, Ă l'environnement, et Ă l'Ă©conomie.
Mais rassurez-vous, certains se battent en premiÚre ligne contre ce fléau, comme Martin Drago, avocat et responsable du plaidoyer de l'Alliance Contre le Tabac (ACT). Avec son équipe, Martin milite pour des mesures radicales et ambitieuses, comme la décommercialisation progressive des produits du tabac et de la nicotine à partir de 2032. Une initiative audacieuse, qui pourrait enfin protéger nos enfants et notre planÚte de cette machine infernale à produire des cigarettes⊠et des morts.
Se battre chaque jour pour rĂ©veiller les conscience, sensibiliser les dĂ©cideurs politiques et le grand public aux mĂ©faits de lâindustrie du tabac, rĂ©veiller les consciences, sensibiliser les dĂ©cideurs politiques et exposer la vraie nature de cette industrie. Non, fumer n'est pas un acte de rĂ©bellion ou de libertĂ© â câest plutĂŽt une soumission silencieuse Ă une industrie qui prospĂšre en faisant des ravages Ă tous les niveaux. Ă lâACT, ils sâattaquent Ă des sujets souvent ignorĂ©s, comme lâimpact environnemental et social de cette industrie. Et le tout, avec des campagnes bien senties, souvent pleines dâironie, histoire de bien piquer lĂ oĂč ça fait mal.
đ Kit pour arrĂȘter de fumer
Ce podcast est soutenu par la MILDECA, Mission Interministérielle de Lutte contre les Drogues et les Conduites Addictives
đ "Contre-Addictions", le livre, disponible aux Ăditions Eyrolles Bien-Ătre
đ Contre-addictions : @contreaddictionspodcast
đ Rose : @rosekeren
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L'industrie du tabac, championne de record macabre, 8 millionsde mo rts par an, 1,3 millions d'enfants exploités et 4 500 milliards de mégots polluant notre planÚte. Mais Martin Drago, avocat et responsable du plaidoyer de l'Alliance contre le tabac, l'ACT, est en premiÚre ligne pour changer la donne.
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đCette semaine, pour le Mois sans tabac, on arrĂȘte de fumer avec Franck Dubosc, acteur, rĂ©alisateur
đŹ "Alors, il faut savoir qu'on passe par les Ă©tapes : je viens d'arrĂȘter de fumer, puis aprĂšs, c'est quand on nous propose une cigarette : "non merci, je viens d'arrĂȘter, je ne fume plus". Mais avant de dire : "je ne fume pas" il faut des annĂ©es. Et le moment oĂč on passe devant un tabac, oĂč on se dit : "je n'ai pas besoin de m'arrĂȘter". C'est comme quand je me suis mariĂ©, les pharmacies, les prĂ©servatifs, c'est le mĂȘme truc. Non, je ne suis pas fumeur. Si on me propose une cigarette, je vais dire : "ah non merci, je fume pas". Mais c'est pas si vieux que ça."
Ă lâoccasion du Mois sans tabac, jâavais envie dâinviter un ex-fumeur, mais pas nâimporte lequel. Mon invitĂ© est Ă©galement un ex-mythomane, un hypocondriaque que la paternitĂ© a guĂ©ri, passionnĂ© de petites annonces, de disco, ou encore de camping. Câest un homme de talent et dâhumour, Ă lâĂąme philosophe, qui nâhĂ©site pas Ă sâexprimer sur ses rĂ©seaux sociaux pour encourager les fumeurs Ă abandonner leurs mauvaises habitudes. Il propose des sketchs trĂšs explicites sur lâinutilitĂ© et la nuisance de la cigarette et accompagne mĂȘme les parents dâadolescents en leur faisant dĂ©couvrir le texte de Gretchen Schmelzer, âLa lettre que notre ado ne peut pas nous Ă©crireâ. Oui, notre invitĂ© fait partie de ces personnes que lâon aimerait pouvoir appeler lorsquâon a un petit coup de mou, pour lui demander dâĂȘtre tĂ©moin Ă notre mariage, ou, encore mieux, pour ĂȘtre lâinvitĂ© de Contre-Addictions. Jâai tentĂ© ma chance en lui Ă©crivant, et il a rĂ©pondu avec une grande gĂ©nĂ©rositĂ©. Je suis heureuse de recevoir Franck Dubosc : acteur, auteur, rĂ©alisateur, saluĂ© par le public et la critique, qui a su se faire une place dans nos cĆurs, mais surtout, il a accompli lâexploit de dire adieu Ă la cigarette. Il a comptĂ© les heures, les jours, puis les annĂ©es, sans nicotine. Aujourdâhui, il va nous aider Ă en faire autant !
đ RĂ©fĂ©rences :
đ Kit pour arrĂȘter de fumer
đœïž "Retrouvez Franck Dubosc ce mois-ci dans Loups-Garous sur Netflix.
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đ "Contre-Addictions", le livre, disponible aux Ăditions Eyrolles Bien-Ătre
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đ Rose : @rosekeren
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à l'occasion du Mois sans tabac, je vous réserve un invité trÚs spécial, acteur incontournable, humoriste brillant et réalisateur à succÚs. Mais c'est surtout un ex fumeur qui a relevé l'un des plus grands défis de sa vie : dire adieu à la cigarette. Dans le prochain épisode, Frank Dubosc, nous confiera comment il a fait ce choix radical et tout ce qu'il a aidé à ne jamais regarder derriÚre.
đ RĂ©fĂ©rences :
đ Kit pour arrĂȘter de fumer
đœïž "Retrouvez Franck Dubosc ce mois-ci dans Loups-Garous sur Netflix.
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đCette semaine, nous tentons de dĂ©crypter l'addiction aux jeux avec Bruno Rocher, psychiatre au CHU de Nantes.
đŹ "On considĂšre que le jeu vidĂ©o devient aussi une addiction, souvent parce que c'est un pis-aller d'une capacitĂ© de sortir de chez soi et d'avoir une socialisation, des rencontres qui soient suffisamment sereines. Finalement, on est quand mĂȘme chez un public de jeunes garçons souvent, qui sont trĂšs en difficultĂ© avec cette question de l'altĂ©ritĂ© de l'intĂ©gration dans un groupe ou de sortir de chez soi. Et finalement, le jeu vidĂ©o permet de se cantonner Ă un usage qui est plus confortable parce qu'il est Ă©vitant par rapport Ă cette dynamique de socialisation."
Lâaddiction au jeu, quâil sâagisse des jeux de hasard ou des jeux vidĂ©o, touche Ă une dimension profondĂ©ment ancrĂ©e dans la psychĂ© humaine : celle du dĂ©sir de maĂźtrise de lâincertitude, de la quĂȘte d'une forme dâeuphorie face Ă lâinconnu, ou, parfois, d'une Ă©vasion face Ă la rĂ©alitĂ©. Dans le cas des jeux de hasard, lâaddiction est liĂ©e Ă l'activation du circuit de la rĂ©compense. Lorsque lâon mise de lâargent dans un jeu, lâanticipation de la rĂ©compense â mĂȘme si elle est improbable â est souvent plus forte que la rĂ©compense elle-mĂȘme. Le systĂšme de rĂ©compense alĂ©atoire renforce lâidĂ©e que la prochaine tentative pourrait ĂȘtre la bonne, ce qui incite Ă rejouer, parfois jusquâĂ lâĂ©puisement psychologique et financier. Les jeux vidĂ©o, en revanche, utilisent des leviers diffĂ©rents, mais tout aussi puissants. Ici, lâaddiction repose sur une gratification progressive, une montĂ©e en puissance oĂč chaque petite victoire, chaque niveau passĂ©, chaque objectif atteint, entraĂźne une libĂ©ration de dopamine. Les jeux vidĂ©o exploitent notre besoin de progression et de maĂźtrise, et mettent en place des systĂšmes complexes de rĂ©compenses qui nous incitent Ă investir toujours plus de temps et dâeffort. Contrairement aux jeux de hasard, oĂč le rĂ©sultat est souvent hors de contrĂŽle, les jeux vidĂ©o donnent lâillusion dâun contrĂŽle total. Dans les deux cas, lâindividu est pris dans un cercle oĂč l'instant prĂ©sent â celui de la mise ou de lâaction â prend toute la place, au dĂ©triment dâune projection vers lâavenir. Le joueur est aspirĂ© dans une temporalitĂ© oĂč lâurgence de la rĂ©compense immĂ©diate lâemporte sur toute considĂ©ration rationnelle. Et pour comprendre cette forme d'emprise moderne, qui peut se dissimuler derriĂšre lâinnocence dâun Ă©cran ou lâeuphorie dâun pari, qui ne connaĂźt ni Ăąge ni frontiĂšres, nous avons la chance de recevoir aujourd'hui un expert reconnu, un homme dont le travail au cĆur des problĂ©matiques de santĂ© mentale en fait une voix incontournable sur le sujet : le docteur Bruno Rocher, psychiatre au CHU de Nantes. SpĂ©cialiste des addictions comportementales, il est de ceux qui savent dĂ©crypter les mĂ©canismes subtils et parfois destructeurs qui peuvent transformer un simple loisir en une vĂ©ritable prison. Dans un monde oĂč le jeu est partout â des casinos en ligne Ă portĂ©e de clic, des jeux vidĂ©o en accĂšs illimitĂ© â il devient urgent de comprendre les ressorts de cette dĂ©pendances, dâapprendre Ă la reconnaĂźtre, et Ă la traiter.
đ RĂ©fĂ©rences :
đ Mon enfant est-il accro aux jeux vidĂ©o ? : Conseils de vie au quotidien (Ăditions John Libbey, 2020)
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đ "Contre-Addictions", le livre, disponible aux Ăditions Eyrolles Bien-Ătre
đ Contre-addictions : @contreaddictionspodcast
đ Rose : @rosekeren
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L'addiction aux jeux, qu'il s'agisse des jeux de hasard ou des jeux vidĂ©o, touche Ă une dimension profondĂ©ment ancrĂ©e dans la psychĂ© humaine, celle du dĂ©sir de maĂźtrise de l'incertitude. De la quĂȘte d'une forme d'euphorie face Ă l'inconnu ou parfois d'une Ă©vasion face Ă la rĂ©alitĂ©, comment aider ceux qui perdent leur temps, leur argent, leurs liens sociaux et une grande partie de leur vie dans une dĂ©pendance au jeu ? C'est ce que nous verrons avec Bruno Rocher, psychiatre au CHU de Nantes.
đ RĂ©fĂ©rences :
Mon enfant est-il accro aux jeux vidĂ©o ? : Conseils de vie au quotidien (Ăditions John Libbey, 2020)
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đCette semaine, nous cherchons Ă comprendre comment lâalcoolisme s'installe dans les milieux professionnels avec Charlotte Peyronnet, ingĂ©nieure agricole, journaliste, restauratrice⊠couteau suisse.
đŹ "C'est trop prĂ©cieux ce que j'ai gagnĂ© en Ă©tant sobre. Cette luciditĂ© sur des situations justement... Mais on parlait de peur tout Ă l'heure. Finalement, c'est pas si mal d'avoir un peu peur... Parfois".
Notre invitĂ©e nâa que 34 ans, mais a passĂ© exactement la moitiĂ© de sa vie Ă boire. 17 ans donc, Ă augmenter insidieusement les doses et les mensonges. 17 ans Ă boire, parce que câĂ©tait normal, dans sa famille, de boire. Parce quâelle aimait danser et que "bordel", Ă jeun, câest chiant. Comme tout le reste dâailleurs. Parce qu'elle voulait picoler comme un bonhomme. Parce quâelle avait cours d'Ćnologie Ă 9h30 du mat, et quâil Ă©tait interdit de re-cracher. Parce quâelle a longtemps Ă©tĂ© dans le dĂ©ni de son homosexualitĂ©. Parce que ça la faisait exister aux yeux des autres. Parce quâil fallait affronter le rythme effrĂ©nĂ© et la prĂ©caritĂ© du mĂ©tier de journaliste en CDD. Parce quâĂ 10h, câest dĂ©jĂ lâheure de lâapĂ©ro, quand on sort de matinale. Parce quâen quittant tout pour ouvrir son restaurant, la pression financiĂšre et la charge mentale Ă©taient trop grandes. Parce que câest cool une patronne qui picole avec ses clients. Parce que son associĂ© sâest tirĂ©, mais pas la tireuse Ă biĂšre. Parce que les symptĂŽmes de manque Ă©taient moins supportables que les gueules de bois. Elle a bu parce quâelle ne pouvait pas ne pas le faire. Elle a bu, aussi et surtout parce quâelle avait honte de boire. Charlotte Peyronnet, fille de bonne famille, diplĂŽmĂ©e dâĂ©cole dâingĂ©nieure agricole et de science po, ex-journaliste, ex-restauratrice, et gĂ©rante dâune boulangerie solidaire, a bu, pour tout, tout le temps, tout simplement pour affronter la vie, pour assurer en toutes circonstances, parce que Charlotte, elle va toujours bien... Toutes les raisons sont bonnes pour boire quand on est malade alcoolique. Charlotte a-t-elle fait des choix qui lâont amenĂ©e Ă boire, ou a-t-elle choisi des vies qui lui permettaient de boire librement ? « Et toi, pourquoi tu bois ?», est le titre de son ouvrage percutant comme cette derniĂšre cuite, cette derniĂšre chute. Comme ses adieux en grande pompe quâelle a fait Ă la bouteille le 24 mars 2021... Mais la question qui se pose dans une sociĂ©tĂ© oĂč boire est un acte social serait peut-ĂȘtre plus : « et toi, pourquoi tu ne bois pas ? ». Dans cet Ă©pisode Charlotte va nous aider Ă rĂ©pondre Ă ces 2 questions, viscĂ©ralement indissociables !
đ RĂ©fĂ©rences :
đEt toi, pourquoi tu bois ? (Ăditions DenoĂ«l, 2024)
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đ "Contre-Addictions", le livre, disponible aux Ăditions Eyrolles Bien-Ătre
đ Contre-addictions : @contreaddictionspodcast
đ Rose : @rosekeren
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Notre invitée n'a que 34 ans, mais a passé exactement la moitié de sa vie à boire, 17 ans, donc, à augmenter insidieusement les doses et les mensonges. 17 ans à boire, parce que c'était normal dans sa famille de boire. Parce qu'elle aimait danser. Que, bordel, à jeun, c'est chiant. Comme tout le reste d'ailleurs. Parce qu'il fallait affronter le rythme effréné et l'insécurité d'un métier de journaliste en CDD ou celui ensuite de restauratrice. Parce que les symptÎmes de manque étaient plus douloureux que les gueules de bois. Elle a bu parce qu'elle ne pouvait pas ne pas le faire. Elle a bu aussi et surtout parce qu'elle avait honte de boire. Mais nous, ce qui nous intéresse, c'est pourquoi l'entrepreneuse et auteure, Charlotte Peyronnet ne boit plus.
đ RĂ©fĂ©rences :
đEt toi, pourquoi tu bois ? (Ăditions DenoĂ«l, 2024)
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đCette semaine, nous nous asseyons dans "le fauteuil" du Dr Marc Galy, mĂ©decin anesthĂ©siste-rĂ©animateur et hypnothĂ©rapeute.
đŹ "Il y a le rĂ©el contexte, et y a nous. Souvent on ne peut pas changer le contexte. Donc il faut que nous on s'adapte au contexte. Donc le fait de se plonger dans le fauteuil et de retrouver un mode perceptif dans lequel on ne fait rien, et on laisse le contact faire".
Lorsque jâai appris en avril 2021 que jâĂ©tais atteinte dâun cancer du sein, je nâavais pas mesurĂ© Ă quel point cela impacterait ma santĂ© mentale plus que ma santĂ© physique. Lâannonce de la nouvelle, les opĂ©rations et les traitements ont eu raison de celle-ci. AprĂšs une mastectomie, une radiothĂ©rapie, câest lâhormonothĂ©rapie Ă©voquĂ©e dans lâouvrage « Les montagnes Roses » qui me mena dâabord Ă la rechute, mais surtout lentement mais sĂ»rement Ă une dĂ©pression trĂšs lourde dont aucun traitement ne venait Ă bout. Mais comme je remercie toujours le ciel pour les Ă©preuves quâil mâenvoie, câest grĂące Ă celle-ci que jâai pu connaĂźtre lâInstitut RafaĂ«l, maison de lâaprĂšs cancer Ă Levallois, fondĂ© par le Dr Alain Toledano. Jây ai rencontrĂ© des psychiatres, des acupuncteurs, jây ai pratiquĂ© le yoga et de la sophrologie, et jâai pu, peu Ă peu retrouver un peu de paix, au fil des rencontres et des sĂ©ances. Et mon invitĂ©, mĂ©decin anesthĂ©siste, se prĂ©senta lui aussi naturellement sur ma route. Et c'est avec le Dr Marc Galy formĂ© par François Roustang, lui-mĂȘme philosophe et psychanalyste devenu hypnothĂ©rapeute, que je travaille depuis des mois Ă prendre ma place dans son fauteuil. Et ma vie trouve elle aussi son chemin, Ă son rythme. Les problĂšmes ou les souffrances sâintĂšgrent, sans se nier, et sâĂ©vaporent mĂȘme souvent. Les doutes se fĂ©licitent de nâĂȘtre certains de rien. La vie sâinfuse en moi, et le moi sâinfuse dans la vie, et je constate que lâenvie de me faire du mal sâĂ©loigne un peu plus loin chaque jour. Ă la question « quelle est donc [...] la visĂ©e, le but de l'hypnothĂ©rapie ? », François Roustang rĂ©pondait: câest « rĂ©pondre Ă la demande de la personne que nous recevons pour lui permettre de modifier le rapport Ă son monde». Le commun des vivants ne comprend malheureusement pas grand-chose Ă la pratique de lâhypnose et câest sĂ»rement ce qui la rend efficace. Mais nous allons tout de mĂȘme tenter de comprendre ce que signifie guĂ©rir « par le siĂšge », comment on se libĂšre du stress, de phobies, de la dĂ©pression et surtout des addictions, mais plus globalement, comment la vie peut devenir, grĂące Ă lâhypnose, beaucoup douce.
đ RĂ©fĂ©rences :
đ Dans le fauteuil de l'hypnose. Marc Galy (Ăditions ErĂšs, 2023)
đ L'hypnose ou les portes de la guĂ©rison. François Roustang, Jean-Marc Benhaiem (Ăditions Odile Jacob, 2012)
đ Institut RafaĂ«l
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đ "Contre-Addictions", le livre, disponible aux Ăditions Eyrolles Bien-Ătre
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đ Rose : @rosekeren
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à la question, quelle est donc la visée et le but de l'hypnothérapie, le grand François Roustang répondait : "C'est répondre à la demande de la personne que nous recevons pour lui permettre de modifier le rapport à son monde". Le commun des vivants ne comprend malheureusement pas grand chose à la pratique de l'hypnose et c'est sûrement ce qui la rend efficace.
Mais nous allons tout de mĂȘme tenter de comprendre ce que signifie guĂ©rir par le siĂšge avec le Docteur Marc Galy hypno-thĂ©rapeute Ă l'hĂŽpital Suisse d'Issy-les-Moulineaux ainsi qu'Ă l'Institut RaphaĂ«l, comment on se libĂšre du stress, des phobies, de la dĂ©pression et surtout des addictions. Mais plus globalement, comment la vie peut-elle devenir, grĂące Ă l'hypnose beaucoup plus douce ?
Parfois, il suffit de pas grand chose, mais c'est ce pas grand chose justement qui est le plus difficile à atteindre, en tout cas, sans l'aide d'un thérapeute. Et c'est là que l'hypnose intervient.
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đCette semaine, nous explorons l'addiction aux sĂ©ries avec Bertrand Cochard, philosophe.
đŹ "Comme tout le monde, j'ai connu des moments oĂč j'Ă©tais dĂ©pressif, c'est Ă dire des moments oĂč j'arrivais pas Ă me motiver. Je n'arrivais pas Ă travailler. Et je dois dire que je me suis vraiment abandonnĂ© Ă ces tunnels fictionnels. Et c'Ă©tait finalement la seule maniĂšre d'Ă©viter d'avoir Ă penser Ă moi-mĂȘme".
Qui parmi nous n'a pas dĂ©jĂ sacrifiĂ© des heures, des jours, voire des mois dans ces labyrinthes fictionnels, Ă suivre les pĂ©ripĂ©ties de hĂ©ros fictifs, au point de perdre toute notion du temps ? Depuis le confinement, les plateformes de visionnage visionnaires se sont mises Ă dĂ©verser un dĂ©luge dâarches narratives et les abonnements se sont mis Ă grimper selon un scĂ©nario bien connu : celui de lâoffre et de la demande. Sauf que la marchandise ici, Ă en croire notre brillant invitĂ©, câest le vide. Aujourdâhui nous sommes des millions Ă consacrer notre temps, que lâon croit libre, Ă des rĂ©cits savamment concoctĂ©s par des experts en captologie dont l'unique mission est de nous rendre accros dĂšs les premiĂšres secondes. Et notre invitĂ© n'Ă©chappe pas Ă la rĂšgle. AgrĂ©gĂ© et docteur en philosophie, il est aussi un sĂ©riephile repenti. « Les sĂ©ries, et surtout les plateformes qui les accueillent sont conçues pour gĂ©nĂ©rer des comportements addictifs qu'elles ont en commun avec le smartphone, les rĂ©seaux sociaux et les jeux vidĂ©o » Ă©crit notre invitĂ© dans sa spectaculaire critique des sĂ©ries "Vide Ă la demande" Ă laquelle jâadhĂšre en partie depuis quelques temps dĂ©jĂ . Les sĂ©ries sont devenues une drogue sur mesure qui Ă©pousent parfaitement les courbes statistiques de notre Ă©poque ; Ă©poque marquĂ©e par un manque de temps mais surtout de sens. Notre activitĂ© favorite, au XXIe siĂšcle, est passive. Elle consiste Ă tuer le temps face Ă des Ă©crans plats, comme le contenu qu'ils diffusent. Mais le sujet est bien plus vaste que la sĂ©rie elle-mĂȘme, et le philosophe niçois en fait assez exhaustivement le tour. Il se questionne notamment sur la fonction quâont les sĂ©ries dans nos vies. Que cherchons nous Ă faire ou plutĂŽt, que cherchons nous Ă fuir ? Pourquoi « aller, juste un petit dernier aprĂšs jâarrĂȘte ? ». Si, comme le disait Gilles Deleuze, la philosophie sert Ă lutter contre la bĂȘtise, nous allons tenter de nous affranchir un peu de la nĂŽtre, et peut-ĂȘtre aussi de celle des autres. Car nous sommes tous pris dans cet engrenage narratif, et sâil est presque trop tard pour en sortir nous pouvons tout de mĂȘme nous demander si nous prĂ©fĂ©rons contribuer au problĂšme ou Ă la solution. Alors Merci, Bertrand Cochard, pour ce diagnostic rigoureux et sans concession qui va nous permettre, je lâespĂšre, de rĂ©veiller quelques consciences !.
đ RĂ©fĂ©rences :
đ Vide Ă la demande (Ăditions L'ĂchappĂ©e, 2024)
đ±Association « LĂšve les yeux »
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đ "Contre-Addictions", le livre, disponible aux Ăditions Eyrolles Bien-Ătre
đ Contre-addictions : @contreaddictionspodcast
đ Rose : @rosekeren
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Les sĂ©ries sont devenues une drogue sur mesure qui Ă©pouse parfaitement les courbes statistiques de notre Ă©poque. Une Ă©poque marquĂ©e par un manque de temps, mais aussi et surtout de sens. Notre activitĂ© favorite au XXIe siĂšcle est passive. Elle consiste Ă tuer le temps face Ă des Ă©crans plats. Comme le contenu qu'il diffuse. Mais si les Ă©crans et ce qu'on y projette sont un des mots de ce siĂšcle, le fait de binger en est son symptĂŽme le plus flagrant. Parce que derriĂšre ce mot, il y a tout ce qu'on connaĂźt de l'addiction : craving, perte de sens, dĂ©pression, dĂ©ni, hallucinations, paranoĂŻa, honte, plaisirs coupables. Les lendemains de visionnage effrĂ©nĂ© de sĂ©rie ressemblent souvent Ă des lendemains de cuite. Mais le sujet est bien plus vaste que la sĂ©rie elle-mĂȘme, et le philosophe niçois que nous recevons, Bertrand Cochard, dans son ouvrage : "Vide Ă la demande" en fait exhaustivement le tour. Quelles fonctions ont les sĂ©ries dans nos vies? Que cherchons-nous Ă faire, ou plutĂŽt que cherchons-nous Ă fuir? Pourquoi faut-il absolument regarder cette crĂ©ation que tout le monde encense ? Pourquoi faut-il absolument finir une saison mĂ©diocre, juste parce qu'on l'a commencĂ© ? Pourquoi "allez, juste un petit dernier, aprĂšs j'arrĂȘte..." ?
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đCette semaine, c'est la rentrĂ©e ! On en profite pour parler santĂ© mentale de nos enfants avec Anna, enseignante instagrameuse.
đŹ " Il y a une premiĂšre Ă©tape qui est indispensable, qui est : avoir dĂ©jĂ juste du recul sur son propre usage Ă soi. Quand on est enseignant, quand on est parent, qu'est-ce qui fait que je n'arrive pas Ă arrĂȘter de regarder des vidĂ©os ? Je n'arrive pas Ă arrĂȘter de regarder Twitter ou j'ai toujours besoin de mon tĂ©lĂ©phone, ça me rassure. Parce que ce tĂ©lĂ©phone, il a un rĂŽle dans notre vie, il vient combler quelque chose. En avoir conscience ça peut nous permettre aussi de comprendre les comportements des enfants. Il y a un vrai sujet autour des Ă©crans. Ăa c'est Ă©videmment une grosse inquiĂ©tude des parents, de nous enseignants. Les parents ne savent pas en fait ce que font les enfants devant les Ă©crans. Ils ne s'en rendent pas compte, et ils ne veulent pas s'en rendre compte parce que eux ont cette addiction".
Depuis quatre ans, elle illumine les salles de classe avec son enthousiasme contagieux et sa passion dĂ©bordante pour l'enseignement. AprĂšs avoir Ă©tudiĂ© le droit et l'Ă©conomie, travaillĂ© en tant qu'attachĂ©e de presse, passĂ© neuf mois avec son sac Ă dos Ă travers le monde, notre invitĂ©e a choisi de donner un nouveau sens Ă sa carriĂšre, et Ă sa vie tout court, en se tournant vers l'Ă©ducation. Voix influente sur les rĂ©seaux sociaux, avec plus de 150 000 abonnĂ©s sur son compte Instagram « La vie dâenseignante », elle partage son quotidien de professeure des Ă©coles avec une authenticitĂ© dĂ©sarmante. C'est frais, simple, et tellement utile ! Sa mission ? Changer notre perception des enseignants et rĂ©vĂ©ler la beautĂ© de ce mĂ©tier si souvent mĂ©connu. Pari rĂ©ussi ! Mais Anna n'est pas seulement une Ă©ducatrice passionnĂ©e. Elle est Ă©galement une penseuse positive et une ingĂ©nieuse, toujours Ă la recherche de nouvelles mĂ©thodes pour rĂ©pondre aux besoins de ses Ă©lĂšves. Elle crĂ©e un environnement d'apprentissage dynamique et ludique : de l'accueil matinal en anglais aux rituels comme le âClub des poĂštesâ , en passant par des ateliers sur les Ă©motions, des activitĂ©s artistiques, thĂ©Ăątrales et des dĂ©bats. Elle valorise et encourage la lecture, favorise l'intelligence collective et compose elle-mĂȘme des chansons pour rendre le travail de mĂ©morisation plus captivant. Personne ne sâennuie ni nâest laissĂ© pour compte avec Anna. Chaque enfant trouve sa place et son espace, et la joie qui rĂšgne dans sa classe pourrait presque nous redonner foi en l'avenir, malgrĂ© les dĂ©fis auxquels nos enfants font face dans une sociĂ©tĂ© individualiste et numĂ©rique. Empathique et attentive Ă la santĂ© mentale de ses Ă©lĂšves, elle ne sait que trop bien Ă quel point les addictions peuvent ĂȘtre des rĂ©ponses inconscientes de lâenfant incompris, dĂ©laissĂ©, ou pire, violentĂ©. Elle a connu elle-mĂȘme les affres des troubles du comportement alimentaire. Ce qui lâa sauvĂ©e ? Trouver du sens et ĂȘtre dans la joie grĂące Ă lâapprentissage, une vĂ©ritable drogue pour elle. Travailler ensemble, apprendre Ă s'Ă©couter, Ă se faire confiance : voilĂ , selon elle, un des rĂŽles principaux de l'Ă©cole. Et si tout se jouait en Ă©cole primaire ? Merci Anna dâĂȘtre avec nous pour rĂ©pondre Ă nos questions mais aussi Ă l'inquiĂ©tude ambiante au sujet de nos enfants !
đ RĂ©fĂ©rences :
https://www.instagram.com/laviedenseignante/?hl=fr
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đ Contre-addictions : @contreaddictionspodcast
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Cette semaine, nous recevons une enseignante qui illumine les salles de classe et Instagram de son enthousiasme contagieux et de sa passion débordante pour l'apprentissage. Si tout se joue dans l'enfance, Anna fait partie de celles et ceux qui changent les choses. Le regard des adultes sur les enfants, mais surtout des enfants sur le monde. Pouvons-nous, parents, enseignants, éducateurs, nous les adultes, donner à notre jeune génération les clés pour qu'elle n'ait pas envie de fuir une vie trop douloureuse. Et si l'apprentissage était une drogue dure ?
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đCette semaine, on plonge dans la quĂȘte de fuite avec Chaton, chanteur, musicien, auteur, compositeur et interprĂšte français
đŹ "Tu crois que ça me fait marrer ce matin Ă 5h du mat, d'aller faire du vĂ©lo, d'aller courir ? Tu crois que ça me fait marrer franchement de pas fumer ? Tu crois que ça me fait marrer de pas boire, de bouffer du soja Ă longueur de journĂ©e ? Ăa me fait pas marrer du tout. En revanche aujourd'hui, si je veux maintenir une forme physique, une forme de luciditĂ© aussi, il y a des efforts que t'es pas pas obligĂ© de faire Ă 20 ans et que t'es obligĂ© de faire Ă 40. ".
Notre invitĂ© ne veut pas de souvenirs, mise tout sur lâavenir et passe son temps Ă fuir lâinstant prĂ©sent Ă coup de subterfuges compulsifs dopaminergiques. Sa drogue dure : lâamour. Sa drogue pure : ses 2 enfants. Sa drogue douce : la poĂ©sie rĂ©aliste sur fond de reggae numĂ©rique. Il a « plus ou moins » arrĂȘtĂ© de fumer, mais pas dâen parler, il ne boit presque plus, mais semble toujours en gueule de bois dâune longue vie dâivresse. Il sâest fait interdire de casino mais continue de sĂ©vir aux tables de jeux hors de nos frontiĂšres. Et câest cette dĂ©pendance qui rĂ©vĂšle peut-ĂȘtre le plus sa lutte entre quĂȘte de transcendance et emprisonnement, entre hasard et contrĂŽle, plaisir immĂ©diat et souffrance Ă long terme. Cette addiction complexe illustre parfaitement une tentative humaine de naviguer dans l'absurditĂ© de l'existence, tout en renforçant paradoxalement le vide qu'elle cherche Ă combler, comme toutes les drogues, nous le savons pourtant que trop bien. Mais quâest-ce-quâun joueur sinon un addict optimiste ? Un dĂ©gommeur de temps, un amoureux du flow, un dĂ©pendant Ă lâadrĂ©naline ? « Jâveux rester en haut, jamais dĂ©souler » confie-t-il dans ses textes. Et pour ne jamais toucher le sol des gens « normaux », il dĂ©livre 3 albums par an, parfois 4,220 titres exactement depuis 2018. Ajoutez 2 zĂ©ros pour le nombre de clopes fumĂ©es en les crĂ©ant. Hyperactif donc, il expĂ©rimente au quotidien la terreur de la finitude, et jalouse lâunivers de ne pas y ĂȘtre contraint. Il remplit un Trianon sans coller une affiche. Quand Lola ne lâaime pas, il nâaime rien de tout le reste. Il fait des albums et des livres sans aucun producteur ni Ă©diteur, comme on fait des newsletters. En sachant que nombre dâentre nous galĂšrent dĂ©jĂ avec la newsletter. Câest comme ça quâon prend de ses nouvelles, on lâĂ©coute. Il assure que si on a aimĂ© son livre, on lâaimera lui. Et comment vous dire, son livre, je lâai tellement aimĂ© que jâai rĂ©ussi Ă le faire lire Ă mon mec qui ne dĂ©roge pas de ses 6 Picsou par an. Non je dĂ©conne, parfois il a aussi lu tous mes livres. Câest ce quâil dit en tous cas. Notre invitĂ© donc, vous lâavez compris, est un OVNI : "Objet Vomissant le NĂ©ant et lâIncertitude". NĂ© Simon Rochon Cohen, connu sous le nom de SimĂ©o avant sa vie de Chaton, son nouveau blase comme on dit dans lâurbain. Selon lâexpression "un chat a neuf vies". Chaton en aura sans nul doute bien plus que ça.
đ RĂ©fĂ©rences :đ Une vie ancienne (LeContenu.shop, 2024)
â«âȘ Albums & EPs : https://lnk.to/CHATON
Ce podcast est soutenu par la MILDECA, Mission Interministérielle de Lutte contre les Drogues et les Conduites Addictives
đ "Contre-Addictions", le livre, disponible aux Ăditions Eyrolles Bien-Ătre
đ Contre-addictions : @contreaddictionspodcast
đ Rose : @rosekeren
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"Lorsqu'on est au sol, il s'agit d'Ă©crire. c'est ça, ou fumer, ça ou se goinfrer. C'est ça ou se buter Ă quelque bĂ©quilles que ce soit". Voici l'un des nombreux aveux issus du livre "Une vie ancienne" de Chaton alias Simon Cohen, notre nouvelle invitĂ©. Simon ne veut pas de souvenirs, mise tout sur l'avenir et passe son temps Ă fuir l'instant prĂ©sent Ă coups de subterfuges compulsifs dopaminĂ©nergiques. Sa drogue dure : l'amour. Sa drogue douce : la poĂ©sie. Sa drogue pure : ses deux enfants. Mais autour de ce noyau doux, gravitent des addictions plus ou moins douloureuses, mais qui viennent toutes combler la mĂȘme bĂ©ance : le manque d'amour. Que ce soit le sucre, le jeu, la musique, la cigarette, le sexe, le travail, Simon est un addict rĂ©aliste qui ne connaĂźt pas le dĂ©ni.
Rendez-vous jeudi sur toutes les plateformes de podcast, Youtube et les réseaux sociaux de Rose et Contre-addictions.
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đCette semaine, Rose reçoit une artiste workaholic : Magali Ripoll.
đŹ "Je suis partie de chez mes parents Ă l'Ăąge de 17 balais. Donc j'ai traĂźnĂ© partout dans les boites de nuits, les pianos-bar, je veux dire la musique, ça peut ĂȘtre un milieu de la nuit. Et moi je me targuais d'ĂȘtre addict Ă rien, "oui, mais vous vous droguez, mais machin". Donc ça, c'Ă©tait la prĂ©tention de la bĂȘtise de la jeunesse. Et c'est vrai. Il y a une guĂ©rison qui s'opĂšre dans un moment oĂč on est malheureux et qu'on a un petit coup dans le pif et qu'on se met au piano. Il y a quand mĂȘme un truc en plus que quand on est Ă jeun le matin avec un cafĂ©... ".
Elle est de la team « meuf du sud de 78 ». La meilleure, quoi ! La premiĂšre fois que je lâai rencontrĂ©e, je lâai aimĂ©e. Elle, elle a pas nâa pas eu le choix que de me supporter. JâĂ©tais ivre morte. Si, si. Et quelle douceur, quelle compassion et quelle bienveillance ai-je trouvĂ© le lendemain matin Ă la table du petit dĂ©jeuner. Jâai compris que jâavais affaire Ă un ĂȘtre douĂ© de raison, mais surtout dâun coeur. Elle a acceptĂ© immĂ©diatement mon invitation tout en me confiant nâĂȘtre addict Ă rien Et vous me direz, alors, quâest ce quâelle fout lĂ ? Et je vous rĂ©pondrais : elle fout ⊠le bordel. Le bordel dans ce que je pense du showbiz. Le bordel dans ce que jâai toujours cru impossible : faire la conne, sobrement. Le bordel sur les plateaux tĂ©lĂ©s. Mais en rĂ©alitĂ©, cette musicienne, accordĂ©oniste de la vie, jouant avec le souffle et les harmonies de la joie , a 2/3 trucs Ă rĂ©gler, et câest tant mieux pour nous. Toute petite, elle se souvient avoir succombĂ© Ă une addiction particuliĂšrement surprenante. Et je laisse lĂ le suspens Ă son comble, nâest-ce-pas?. Sa carriĂšre musicale est prĂ©cĂ©dĂ©e dâune envie puissante dâexister, de briller. Elle veut ĂȘtre une star, et les Ă©toiles le lui rendent bien. Les auditions se transforment en petits cachets, puis en tournĂ©es, dâartistes aussi cĂ©lĂšbres que variĂ©s. De Lorie Ă Charles Aznavour, elle cultive la positive attitude et la vie de bohĂšme. Workaholic, flippĂ©e du nĂ©ant, comme tout addict qui re se respecte pas, (tu vas voir, ça passe un jour et câest lĂ que ça commence Ă devenir cool ), reine de la diversification ou devrais-je dire de la diversion Ă lâennui quâelle redoute plus que tout, chanteuse, comĂ©dienne, chroniqueuse, effigie rĂ©currente du magazine TĂ©lĂ© Star, elle est celle qui prĂȘte sa voix Ă ceux qui en manquent dans lâune des Ă©missions prĂ©fĂ©rĂ©es des français « nâoubliez pas les paroles ». Oui oui OUI, câest Magali Ripoll que nous recevons aujourdâhui, et vous allez voir on nâa pas forcĂ©ment besoin de produit pour ĂȘtre high, et encore moins pour remplir le vide !
đ RĂ©fĂ©rences :
https://magali-music.com/
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đ Contre-addictions : @contreaddictionspodcast
đ Rose : @rosekeren
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Notre prochaine invitĂ©e est une femme et quelle femme : workaholic, flipper du nĂ©ant comme tout addict qui ne se respecte pas, reine de la diversification ou, devrait-on dire de la diversion Ă l'ennui qu'elle redoute plus que tout, chanteuse, comĂ©dienne, chroniqueuse, effigie rĂ©currente du magazine TĂ©lĂ© Star, elle est celle qui prĂȘte sa voix Ă ceux qui en manquent, dans l'une des Ă©missions prĂ©fĂ©rĂ©es des français : "N'oubliez pas les paroles !". Oui, c'est Magali Ripoll que nous recevons jeudi dans Contre-addictions. Et vous allez voir, on n'a pas forcĂ©ment besoin d'un produit, pour ĂȘtre high !
Rendez-vous jeudi sur toutes les plateformes de podcast, Youtube et les réseaux sociaux de Rose et Contre-addictions.
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đAttention, cette semaine le rĂ©cit de notre invitĂ© StĂ©phane X, peut heurter la sensibilitĂ© de certain.es. Nous avons dĂ©cidĂ© dâenregistrer et de publier cet Ă©pisode dans le seul but de faire passer un message dâespoir, dâamour et de rĂ©tablissement.
đŹ "Pendant 36 ans, j'ai consommĂ©. Ăa a Ă©tĂ© tous les jours de l'Ăąge de 15 ans jusqu'Ă mes 49 ans, j'ai consommĂ© tous les jours. Si c'Ă©tait pas un produit, c'Ă©tait un autre. Si c'Ă©tait pas un produit, c'Ă©tait de la substitution. J'ai consommĂ© tous les jours de ma vie pendant 36 ans. Le constat, il est lĂ aujourd'hui : je sais que je suis bien dĂ©pendant et que je perds la maĂźtrise de ma vie quand je consomme. ".
Mon invitĂ© est la preuve vivante que lâamour est au centre de tout. Lâamour qui manque et qui ressemble Ă un trou noir intersidĂ©ral dans lequel on sâengouffre sans fin. Lâamour quâon nous a repris et qui devient une tristesse gĂ©nĂ©ralisĂ©e. Lâamour quâon envie aux autres, et qui se transforme en une haine active de son prochain. Lâamour que lâon cherche dĂ©sespĂ©rĂ©ment et qui sâincarnera immanquablement en un produit de choix. Et puis il y a lâamour que lâon reçoit un jour, ce regard que lâon pose sur nous et qui vient rĂ©parer peu Ă peu tout ce qui sâĂ©tait apparemment brisĂ©. On nous voit, enfin, et on nous aime, tel que lâon est. Et câest prĂ©cisĂ©ment ce regard, cet amour, qui transformera la violence de notre invitĂ© en un dĂ©sir de devenir quelquâun de bien, de fiable de responsable qui donne de lâamour, qui nâutilise pas les gens, et peut-ĂȘtre mĂȘme finir par aimer ! Parce que câĂ©tait pas gagnĂ© non plus, cette affaire. StĂ©phane est dĂ©pendant dans tous les domaines de sa vie, et depuis quâil est capable de marcher, parler, ou cogner. Le sexe, lâalcool, lâhĂ©roĂŻne, lâargent, le pouvoir, lâadrĂ©naline. Câest comme ça que la violence sous toute ses formes est devenue sa premiĂšre addiction. ĂlevĂ© aux coups, Ă lâhumiliation et aux idĂ©ologies fascisantes, il trouve trĂšs tĂŽt une nouvelle famille : des gens qui lui ressemblent, croit-il, et qui lui offrent enfin ce sentiment dâappartenance et de reconnaissance qui lui manque depuis toujours. Il se construit alors en dehors des rĂšgles, dans lâultra violence. Braquage, extorsions, enlĂšvement, tortures, il cĂŽtoie des gangs avec des codes de plus en plus extrĂȘmes. Le costume est beaucoup trop grand, et vivre avec tout cela, dit-il, câest une autre histoire. Et câest celle-lĂ , prĂ©cisĂ©ment, que nous allons dĂ©couvrir aujourdâhui avec StĂ©phane, dĂ©pendant actif jusquâa sa cinquantaine, et en rĂ©tablissement depuis presque 4 ans. Il ne se drogue plus, certes, mais câest le changement de trajectoire globale qui est le plus impressionnant. Dâaucuns auraient mĂȘme cru cela impossible. Comme quoi, encore une fois, lâamour et bel et bien au centre de tout.
đ "Contre-Addictions", le livre, disponible aux Ăditions Eyrolles Bien-Ătre
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đ Rose : @rosekeren
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