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Si le mouvement #MeToo nous a appris une chose, c’est que les rapports de pouvoir sont loin de s’arrêter aux portes de la chambre à coucher. Nos désirs les plus intimes sont pris dans des normes de genre et de sexualité, mais aussi dans des logiques capitalistes. Par exemple, la pornographie s’est construite comme un marché qui met en images nos fantasmes, qui rend excitants certains corps et certains gestes, en s’appuyant sur un regard masculin qui serait mû par une “pulsion”.Est-ce que la pornographie influence nos désirs, ou est-ce l’inverse ? Quelle est la différence entre désir et fantasme ? Comment opèrent les processus d’érotisation ? Que signifie être “pris·e” dans le fantasme d’un·e autre ? Désirer nous définit-il comme sujets ? Comment la naturalisation du désir justifie-t-elle des violences ?Dans ce nouvel épisode de Faire Genre, Laurène Daycard dresse un panorama de la sociologie du désir avec Mathieu Trachman, sociologue à l’INED et enseignant à l’EHESS. Dans son ouvrage « Le travail pornographique. Enquête sur la production des fantasmes » (éd. La Découverte, 2013), l’invité met en regard ses observations du fonctionnement de cette industrie avec les analyses féministes du male gaze, du fétichisme ou encore de l’échange économico-sexuel.RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ENTRETIEN Retrouvez toutes les ressources citées à l’adresse https://www.binge.audio/podcast/fairegenre/scenes-de-desirs-et-de-fantasmesCRÉDITSFaire Genre est un podcast co-produit par Binge Audio et l’Institut du Genre. Préparation et animation de l’entretien : Laurène Daycard. Prise de son : Paul Bertiaux. Réalisation : Thomas Plé. Direction de production : Albane Fily. Production : Camille Khodor & Naomi Titti. Édition : Paloma Tisaire & Naomi Titti. Composition musicale : Alexandre Delmaere. Identité graphique : Upian. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Le féminicide n'a pas attendu d'être nommé pour exister. Dans la presse, les romans ou les tribunaux français, il a été longtemps été question de “crime passionnel” ou de meurtre “par amour”. Puis des mouvements féministes et des recherches parties de l’Amérique latine ont permis d’affiner la définition du féminicide pour comprendre ce crime dans sa dimension genrée : le meurtre d’une femme parce qu’elle est une femme.Comment identifier un féminicide ? Quelle est l’histoire de ce terme, comment s’est-il imposé dans le débat public et juridique ? Quelles sont les mécaniques du crime de féminicide ? Pour répondre à ces questions, Laurène Daycard reçoit la chercheuse Margot Giacinti, qui a décortiqué les archives judiciaires du Rhône sur la période de 1791 à 1976 pour rédiger sa thèse : Quand il n’y a pas mort d’hommes : Socio-histoire du féminicide en France (1791-1976) (ENS Lyon, 2023). Margot Giacinti est docteure en science politique de l'ENS de Lyon, rattachée au laboratoire Triangle (UMR 5206), et elle a exposé en 2019 les résultats de ses travaux lors du 2e Congrès international de l'Institut du Genre "Genre et émancipation", organisé en partenariat avec l'Université d'Angers.RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ENTRETIEN Retrouvez toutes les ressources citées à l’adresse https://www.binge.audio/podcast/fairegenre/feminicide-mecaniques-dun-crime-genre CRÉDITSFaire Genre est un podcast co-produit par Binge Audio et l’Institut du Genre. Préparation et animation de l’entretien : Laurène Daycard. Prise de son : Paul Bertiaux. Réalisation : Thomas Plé. Direction de production : Albane Fily. Production : Camille Khodor & Naomi Titti. Édition : Paloma Tisaire & Naomi Titti. Composition musicale : Alexandre Delmaere. Identité graphique : Upian. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Droit de vote en 1944, droit d'ouvrir d'un compte bancaire à son nom en 1965, loi sur l'égalité salariale en 2006... En France, les évolutions législatives et avancées pour les droits des femmes rythment les le dernier siècle. Mais sont-elles pour autant devenues des sujets comme les autres, tout à fait maîtresses de leurs choix ? Ce processus pour devenir un sujet, c’est-à-dire développer sa prise sur le monde, est ce qu’on appelle la subjectivation. Or dans nos sociétés patriarcales, femmes et hommes ne deviennent pas des sujets de la même manière. Que ce soit dans l’exercice de leurs droits reproductifs, sur les applications de rencontre ou dans la conception de la morale, les femmes doivent encore faire face à de nombreuses injonctions paradoxales.Comment dès lors devenir un sujet après avoir été si longtemps reléguée à une position d’objet ? D’où vient la notion de sujet en philosophie, et comment a-t-elle infusé nos représentations morales, politiques ou économiques ? Dans quelles mesures les femmes peuvent-elles paradoxalement participer à leur propre objectivation ? Pour décortiquer la notion de subjectivation dans une perspective de genre, Laurène Daycard reçoit Estelle Ferrarese, professeure de philosophie morale et politique à l’Université de Picardie Jules Verne et directrice sortante de l’Institut du Genre.RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ENTRETIEN Retrouvez toutes les ressources citées à l’adresse https://www.binge.audio/podcast/fairegenre/quand-les-femmes-objets-deviennent-sujets CRÉDITSFaire Genre est un podcast co-produit par Binge Audio et l’Institut du Genre. Préparation et animation de l’entretien : Laurène Daycard. Prise de son et réalisation : Thomas Plé. Production et édition : Camille Khodor et Naomi Titti. Direction de projet : Soraya Kerchaoui-Matignon & Albane Fily. Composition musicale : Alexandre Delmaere. Identité graphique : Upian. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Quels liens établir entre féminisme, genre et culture populaire ? En d’autres termes, combien sommes-nous à penser que regarder Les feux de l’amour ou lire Fifty Shades of Grey, a fortiori lorsqu’on est une femme, nuit à notre respectabilité, voire nous aliène ? Ce discours dominant et stigmatisant s’intègre dans un contexte marqué par l’illégitimité de la culture populaire qui pèse particulièrement sur les pratiques connotées comme « féminines ». Celles-ci continuent à souffrir d’incompréhension, de dévaluation et de mépris; elles sont jugées comme indignes et incompatibles avec le féminisme. En décryptant ce qu’elle nomme la « subculture féminine », la chercheuse Delphine Chedaleux nous offre des clés pour réfléchir à la fonction des produits culturels, plus complexes qu'il n'y paraît, pour interroger les normes de genre et penser les différentes modalités de l'émancipation.Delphine Chedaleux est historienne des médias, maîtresse de conférences en sciences de l'information et de la communication à l'Université de Technologie de Compiègne et lauréate d'une bourse de mobilité de l'Institut du Genre.RESSOURCESRetrouvez toutes les références citées dans l'épisode à l'adresse https://www.binge.audio/podcast/fairegenre/8-50-nuances-de-lemancipationCRÉDITSUn podcast de Binge Audio et de L’Institut du genre. Préparé et animé par Laurène Daycard et réalisé par Thomas Plé. Production et édition : Camille Khodor. Direction de projet : Soraya Kerchaoui-Matignon & Albane Fily. Composition musicale : Alexandre Delmaere. Identité graphique : Upian. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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« Toutes les femmes sont blanches, tous les Noirs sont hommes, mais nous sommes quelques-unes à être courageuses ». Le titre de l’ouvrage sur le Black Feminism de Gloria Hull, Patricia Bell Scott et Barbara Smith exprime l’invisibilisation des expériences de racisme imbriquées au sexisme, mais aussi à la classe, l'âge ou la validité. C’est pourquoi la pensée intersectionnelle, introduite par la juriste Kimberlé Crenshaw en 1989 et popularisée ces dernières années, offre une nouvelle perspective permettant d'enrichir les recherches en études de genre et de mieux décortiquer les mécanismes des systèmes oppressifs et discriminants à l’œuvre dans nos sociétés, notamment dans le milieu éducatif.Dans cet épisode Laurène Daycard reçoit les enseignantes-chercheuses Francine Nyambek Mebenga et Fanny Gallot pour revenir en détail sur le concept d’intersectionnalité qui fait l’objet de nombreux malentendus et continue à générer le débat, parfois même des crispations, au sein des sphères universitaire, médiatique, politique ou militante. Francine Nyambek Mebenga est maîtresse de conférences en sciences de l’éducation, rattachée à l’INSPE. Elle mène ses recherches au sein du Laboratoire Interdisciplinaire de Recherche sur les Transformations des pratiques Éducatives et des pratiques Sociales.Fanny Gallot est historienne, maîtresse de conférences en histoire contemporaine et chercheuse française, lauréate du Prix de thèse de l'Institut du Genre en 2013. Elle s'intéresse aux inégalités de genre dans les conditions de travail et la participation des femmes dans les conflits ouvriers.RESSOURCESRetrouvez toutes les références citées dans l'épisode à l'adresse https://www.binge.audio/podcast/fairegenre/7-intersectionnalite-toutes-les-dimensions-de-la-dominationCRÉDITS Un podcast de Binge Audio et de L’Institut du genre. Préparé et animé par Laurène Daycard et réalisé par Thomas Plé. Production et édition : Camille Khodor. Direction de projet : Soraya Kerchaoui-Matignon. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Comment définir « le Patriarcat » ? Et comment s’y prendre pour déconstruire l’idée de « mythe patriarcal » encore souvent évoqué, et expliquer la persistance de ce système dans nos sociétés capitalistes où l’exploitation des femmes et des minorités demeure ? La chercheuse Salima Naït Ahmed, Docteure agrégée de philosophie et spécialiste de la Théorie critique allemande et de l’École de Francfort, revient sur cette problématique.RESSOURCESRetrouvez toutes les références citées dans l'épisode à l'adresse https://www.binge.audio/podcast/fairegenre/6-aux-sources-du-patriarcat CRÉDITSUn podcast de Binge Audio et de L’Institut du genre. Préparé et animé par Laurène Daycard et réalisé par Thomas Plé. Production et édition : Camille Khodor. Direction de projet : Soraya Kerchaoui-Matignon. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Quelle est la place du droit français dans la construction des rapports sociaux de sexe ? En quoi le concept de genre peut-il nous aider mettre en questionsle principe d’égalité inscrit dans la constitution française ?Pour la chercheuse en droit Lisa Carayon, les normes juridiques actuelles supposent encore que les hommes et les femmes existent en couple et font famille ensemble. Pensé et construit à travers l’histoire par une majorité d’hommes blancs, cisgenres et hétérosexuels, le droit produit et hiérarchise des catégories d’individus et participe aux mécanismes de domination à l'œuvre. Ainsi, le droit n’enregistre pas une réalité qui serait naturellement hétérosexuelle, il la crée. Il est donc au fondement de l’hétéronormativité. Lisa Carayon conduit des recherches en droit de la santé, en droit des personnes et de la famille ainsi qu’en droit des étrangers. Elle est maîtresse de conférences à l’Université Sorbonne Paris Nord.RESSOURCESRetrouvez toutes les références citées dans l'épisode à l'adresse https://www.binge.audio/podcast/fairegenre/5-lheteronormativite-en-fait-et-en-droitCRÉDITS Un podcast de Binge Audio et de L’Institut du genre. Préparé et animé par Laurène Daycard et réalisé par Thomas Plé. Production et édition : Camille Khodor. Direction de projet : Soraya Kerchaoui-Matignon. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Suffragettes, radicales, intersectionnelles, universalistes… Que signifie « être féministe » ? Y a-t-il une seule bonne façon de l’être aujourd’hui ? Et quelles sont les différences notables entre les générations de militantes ?Ces questions fréquentes impliquent de revenir sur la naissance de ce terme, sur l’histoire des luttes mais aussi sur la pluralité et la spécificité des mouvements féministes à travers le monde. L’historienne Florence Rochefort, chercheuse au CNRS, nous accompagne dans ce voyage.Si la métaphore des « vagues féministes » met en avant des ruptures dans la manière de lutter au cours des décennies, celle-ci cache toutefois les combats sous-jacents et continus tournés vers un grand objectif : construire un « nous femmes », une catégorie non pas fondée sur du biologique mais sur une condition commune de victimes d’inégalités de genre. Florence Rochefort est chercheuse au CNRS et ancienne membre du conseil scientifique de l'Institut du Genre.RESSOURCESRetrouvez toutes les références citées dans l'épisode à l'adresse https://www.binge.audio/podcast/fairegenre/4-on-ne-nait-pas-feministeCRÉDITSUn podcast de Binge Audio et de L’Institut du genre. Préparé et animé par Laurène Daycard et réalisé par Thomas Plé. Production et édition : Camille Khodor. Direction de projet : Soraya Kerchaoui-Matignon. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Pour William Shakespeare, « Le monde entier est une scène et les hommes et les femmes n'y sont que des acteurs. »Le terme « performativité » vient de l'anglais « to perform » qui signifie à la fois « jouer » et « interpréter », et évoque donc le monde du spectacle, la scène, le théâtre. Il suggère que le genre est aussi un rôle, une imitation, un jeu de masques, induit par les codes sociaux différenciés et intériorisés avec le temps.Et si le féminin et le masculin étaient des idéaux inatteignables, des rôles que nous 'performons' à chaque instant, sans jamais être totalement « homme » ou totalement « femme » ?C’est ce qu'explique la Professeure émérite de littérature française et d'études de genre, Anne-Emmanuelle Berger, dans ses travaux de recherche et dans ce nouvel entretien en revenant sur toutes les théories et questionnements au fondement de cette notion qui s'applique aussi bien aux actes qu'à la parole, à la vie de tous les jours qu'aux représentations.RESSOURCESRetrouvez toutes les références citées à l'adresse https://www.binge.audio/podcast/fairegenre/3-la-performativite-genre-mascarade-et-jeux-de-rolesCRÉDITS Un podcast de Binge Audio et de L’Institut du genre. Préparé et animé par Laurène Daycard et réalisé par Thomas Plé. Production et édition : Camille Khodor. Direction de projet : Soraya Kerchaoui-Matignon. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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L’attention à autrui est-elle une capacité typiquement féminine ? Et valoriser les qualités de souci des autres et les activités de soin, est-ce vraiment féministe ?Pour la philosophe Sandra Laugier, l’éthique du « care », loin d’essentialiser une distinction femme/homme, permet au contraire de mettre en évidence les problèmes que doivent affronter les femmes en matière de sexisme et d’inégalités et finalement de revendiquer une autre forme de moralité.Sandra Laugier est Professeure de philosophie à l'Université Paris I Panthéon Sorbonne.RESSOURCES Retrouvez toutes les références citées dans l'épisode à l'adresse https://www.binge.audio/podcast/fairegenre/2-le-care-radicaliser-le-feminismeCRÉDITS Un podcast de Binge Audio et de L’Institut du genre. Préparé et animé par Laurène Daycard et réalisé par Thomas Plé. Production et édition : Camille Khodor. Direction de projet : Soraya Kerchaoui-Matignon. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Le féminin et le masculin sont-ils des territoires distincts séparés par une frontière ? Si l’on considère le genre comme un rapport social de pouvoir tout aussi puissant que la classe, le parcours des personnes trans', d'une classe de dominées à une classe de dominants, ou inversement, ne pourrait-il pas être analysé en termes de transfuge de sexe ?Laurène Daycard reçoit le sociologue Emmanuel Beaubatie pour explorer la puissance de la binarité à l'aune des parcours des personnes dites « trans’ » dans notre société patriarcale.Emmanuel Beaubatie est chargé de recherche au CNRS et lauréat du Prix de thèse de 2018 l'Institut du Genre.RESSOURCESRetrouvez toutes les références citées dans l'épisode à l'adresse https://www.binge.audio/podcast/fairegenre/1-sextraire-de-la-binariteCRÉDITSUn podcast de Binge Audio et de L’Institut du genre. Préparé et animé par Laurène Daycard et réalisé par Thomas Plé. Production et édition : Camille Khodor. Direction de projet : Soraya Kerchaoui-Matignon. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Qu’est-ce que cela veut dire “être un homme” ou “être une femme” ? Peut-on s’émanciper de ces catégories ? Et d’ailleurs, pourquoi cela fait-il peur à tant de monde, le “genre” ?Faire genre, c'est le nouveau podcast de Binge Audio et de L'Institut du genre, animé par la journaliste Laurène Daycard. Chaque mois nous tendons le micro à des chercheur·euses qui travaillent depuis des années, parfois même des décennies, sur ce que recouvrent les études de genre comme la notion de "care", de performativité, d’empuissancement, d'intersectionnalité ou encore d'hétéronormativité... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.