Bölümler
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BattleKart (à Mouscron) promet des sensations entre amis ou en famille. Mais qu'est-ce donc? Il s'agit d'un grand hangar. Jusque là, rien d'impressionnant. Mais quand les vidéos-projecteurs du plafond se mettent en route, ils projettent une piste de karting grandeur nature. A bord de son kart, on rentre en quelque sorte dans un jeu vidéo. Impressionnant.
A part le kart, ça n'a plus beaucoup de lien avec le karting.
Dans une partie de karting classique, c'est de la vitesse, de la compétition. "On ne sait pas qui nous dépasse et tout est lié à la technique de conduite, il me manquait de l'émotion". C'est de cette frustration qu'a débuté l'idée de BattleKart.
Chez Battlekart, autant les femmes que les hommes s'amusent. Pas de combinaison, pas de casque, pas de risques de blessures mais un moment de plaisir garanti où le cerveau est complètement leurré. Le concept plait tellement qu'il est sold-out tous les week-ends.
Ce projet, c'est le projet d'un ingénieur encore aux études, Sébastien Millecam. Tous ses travaux de fins d'études seront ciblés sur ce projet.
Diplôme en poche, il se donne un an, avec 10.000 euros, pour faire aboutir son idée.
Cinq ans plus tard, il est à la tête d'une équipe de 11 personnes et envisage de créer des franchises en 2020.
Un vrai succès qui n'a pas été simple au départ surtout lorsque son associé le quitte à l'ouverture du concept.
Il nous dévoile tout : de l'idée au brevet, de la technique au partenariat. L'interview est très riche et à 30 ans à peine, Sébastien Millecam est impressionnant de lucidité et de maturité.
Faites-vous votre propre idée et allez y jouer une partie: www.battlekart.eu
Il nous a cité Mons Expo,LME, Start Academy.
Il avait participé au salon des innovations wallonnes d'InnovaTech.
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Il est derrière le succès commercial des glaces Franklin. En 3 ans, il est passé de 0 à 500 points de vente. Vendre des glaces artisanales sans sucres ajoutés en grande distribution, c'est se frotter et se faire une place près des grands acteurs du secteur qui ne vous attendent pas. Un travail de chaque instant pour grandir et survivre.
En 2011, Franklin rencontre le père de Vincent Harvengt qui a été séduit par le rêve de cet artisan-glacier et qui va l'aider à le concrétiser.
Trois ans plus tard, la glace sans sucres ajoutés a été créée et est vendue dans les petits commerces de Binche.
Mais cela ne suffit pas pour perdurer. Vincent Harvengt, actif dans le privé depuis 6 ans, est séduit par l'idée et quitte tout pour rejoindre l'aventure.
Epicurien, il reconnait être attiré par les produits de bouche sans être un grand mangeur de glaces même s'il les goûte parfois au déjeuner lors des tests de nouvelles saveurs.
Des saveurs originales comme la Kriek, la Babelutte ou le Cuberdon. Toutes créées en interne.
Faire connaitre et reconnaitre Franklin, tel est son but. Et les projets ne manquent pas pour 2020. Ses glaces seront les 1res glaces artisanales au Nutriscore A. Le packaging a été revu pour éliminer tout plastique et être totalement compostable. Il nous annonce aussi des surprises possibles comme les 1res bûches glacées sans sucres ajoutés.
Découvrez ce parcours d'entrepreneur qui limite sa rentabilité pour garder un produit responsable, local et au goût incomparable.
Il ne vous reste plus qu'à vous faire votre propre opinion en les goûtant.
www.glacesfranklin.com
Une innovation wallonne qui avait été retenue lors du salon des innovations wallonnes d'InnovaTech.
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Eksik bölüm mü var?
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Thierry Tacheny est passé des audiences de télévision aux audiences de consommateurs de vin. Qui boit quoi, quand, à quel prix? Il saura bientôt vous le dire grâce à son distributeur connecté de vin au verre. La machine en est à sa 4e version, plusieurs millions ont déjà été investis et il en recherche encore pour arriver à l’industrialisation. En attendant de trouver les derniers investisseurs, il engrange déjà 10.000 euros de rentrées mensuelles avec ses machines mises en test dans de grands hôtels ou restaurants.
A Gembloux, il a réussi ce qu’il n’imaginait pas : d’une idée d’avoir un verre de vin servi à la bonne température, il est maintenant à la tête d’une équipe, d’un produit breveté et d’un hangar de 4000m2 équipé de machines en tous genres.
Celle qu’il a besoin de voir régulièrement, c’est sa machine « Invineo ». Il pensait en faire une machine type « Nespresso du vin » que l’on aurait chez soi. Des études de marché lui ont prouvé que le marché B2B était encore plus important.
Avec son parcours et son expérience, il pouvait continuer à occuper de beaux postes dans le monde audiovisuel mais Thierry Tacheny a toujours voulu concevoir un « produit réel à toucher » en mixant ses compétences ingénieuses et créatives. Ce fana de belles cylindrées décide alors de ne pas s’acheter de belle voiture mais de mettre tout cet argent dans un premier prototype.
Des 1ers investisseurs (3F) lui permettent de continuer la recherche et les tests. Les designs de la machine vont être le cahier des charges technique « La machine doit ressembler à ceci, le vin devra être dans un bag de forme cylindrique qu’une femme peut facilement prendre en main et devra contenir 3 bouteilles à la fois ».
5 ans plus tard, la machine ressemble presque parfaitement aux 1ers dessins. Elle a été supportée par un 2e tour d’investisseurs (public/privé) pour 2,7 millions d’euros supplémentaires.
Une trentaine de machines ont été placées en test dans différents établissements avec un taux de transformation de 90%. Les clients sont ravis: en appuyant sur un bouton, le vin est servi à la bonne température et à la quantité exacte. Fini les pertes, les bouteilles jetées, les verres mal servis. Le système est connecté : des tas d’informations utiles pour l’établissement sont aussi accessibles.
Un établissement voudrait disposer de la machine? S’il vend minimum 20 verres de vin par jour, cela est intéressant pour lui. Il loue la machine et choisi les vins parmi ceux sélectionnés dans la carte Invineo.
Le hic? Il est sold-out.
« C’est tout le problème actuel, nous avons besoin d’investissements pour lancer la production de nouvelles machines, nous avons aussi besoin de visibilité mais pour le moment nous ne pouvons pas démarcher ou répondre aux demandes ».
« Nous avons la machine, les vins, les collaborateurs, les clients. Il ne manque que les investisseurs. Tout est pourtant bien exécuté. Ce serait dommage de voir ce succès racheté par quelqu’un et que cette success story ne soit plus wallonne ».
Au travers de cette riche interview, découvrez tout le parcours de Thierry Tacheny et des différentes versions de la machine Invineo pour laquelle il savait dès le début qu’il aurait besoin de 10 millions d’euros.
Il y arrive doucement.
Une potentielle licorne? L’avenir nous le dira. C’est tout ce qu’on souhaite à cette équipe et ce tout ce que l’on souhaite à la Wallonie.
Retrouvez toutes les informations sur www.invineo.com
Il a cité :
– les aides de la DGO6
– Les investisseurs : Namur Invest, la SRIW et Cinoco
Il a été « Prix du public » lors du salon des innovations wallonnes d’InnovaTech.
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Ce docteur en biologie a toujours eu le milieu aquatique comme fil conducteur dans sa vie. Même s’il a aussi créé une société de nanotubes de carbone, une autre dans l’informatique ou encore rejoint une société active dans les peaux artificielles, c’est chez Aquatic Science (Herstal) qu’il est directeur depuis 10 ans.
Autant d’aventures pour un seul homme ? « Peu importe l’entreprise, c’est le challenge de trouver des solutions à des problèmes qui me motive ». Et les innovations n’ont pas manqué chez Aquatic Science.
Un directeur qui sait reconnaitre ses limites et qui vient d’ailleurs d’engager son successeur. Pour pouvoir se concentrer, à nouveau, sur l’innovation. Et être heureux, à 100%, chaque jour, dans sa fonction. Un parcours étonnant et inspirant.
Une interview à écouter de toute urgence pour les fans d’eau, mais pas que.
L’histoire d’Aquatic ScienceAquatic Science a commencé dans un garage, au fond d’un jardin.
Frédéric Luizi a démarré cette entreprise avec un ami vétérinaire, spécialiste des poissons.
Tout partait d’un problème avec les carpes Koï. Celles des bassins de «Monsieur, Madame tout le monde» n’avaient pas une alimentation correcte pour leurs conditions de vie.
Une fois que les carpes étaient mieux traitées, ils se sont concentrés sur l’eau pour devenir des fournisseurs complets pour le bien-être des poissons et la qualité des bassins.
Des bassins pour carpes aux piscines naturelles, il n’y avait qu’un pas.
L’innovation phare d’Aquatic Science est de proposer une alternative au chlore pour les piscines privées et publiques. Un système de filtration par UV qui désinfecte l’eau.
La source d’inspiration pour réussir cette innovation ? L’eau d’un lac de montagne!
Cette société créée en 2003 était dirigée par Frédéric Luizi comme administrateur-délégué depuis 2010. Suite à des discussions avec le conseil d’administration et des réflexions personnelles, il s’est rendu compte qu’il n’était plus la personne idéale pour continuer comme directeur général. «On ne fait pas des enfants pour les garder à la maison mais pour les voir grandir et s’épanouir».
Ecoutez cette interview riche, honnête et vraiment passionnante. Vous saurez aussi pourquoi le chlore est bon ou mauvais, si les poissons ont une mémoire de 3 minutes et si demain, nous pourrons tous avoir une piscine dans notre jardin.
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Plus d’infos sur www.aquatic-science.be
Il a cité Noshaq (fonds d’investissement) https://www.noshaq.be
Envie d’innover et de bénéficier d’un audit technologique comme Aquatic Science a pu l’avoir? Contactez l’équipe des conseillers en innovation d’InnovaTech. www.innovatech.be
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Nous sommes tous capables d’innover. Encore faut-il s’en convaincre et trouver la manière. Après avoir traité des "héros", Fred Colantonio sort son nouveau livre avec l'objectif de faire de nous toutes et tous des innovateurs. Si chaque jour nous évoluons, l’innovation est là, au coin de la rue. C’est l’histoire de l’humanité.
Mais en entreprise, ça donne quoi? Comment ne pas couler? Comment développer de nouvelles idées? Comment voir la bonne idée au coin de la rue? Comment ne pas être un Kodak qui est passé à côté de Xerox et Polaroid ?
En prenant de nombreux exemples, il nous prouve que l’innovateur unique et génial est un mythe. Et la presse aime nous mettre des Steve Jobs ou Elon Musk à la une.
Pourtant, celui qui a eu l’idée, la concrétisée, a trouvé tous les développements et a réussi à la vendre… n’est jamais seul au monde. Il travaille avec d’autres, en réseau, en partenariat.
Fred Colantonio est convaincu qu’une Dream Team performante de l’innovation est composée de 4 profils. Ensemble, ils peuvent faire une «valse de l’innovation».
Mettez 4 personnes sur une île déserte, à un moment, il y en a un.e qui va se bouger et dire « Bon, on fait quoi? ».
Dans une équipe, une personne doit arriver avec une idée. Pas spécialement l’idée du siècle. Mais au moins une idée. Et souvent, c’est une autre qui écoute et rebondit sur cette idée.
Les 4 profils qu’il définit et qu’il pense qu’il faut combiner pour innover sont:
Le créatif : celui qui a les idées et les communique intelligemment L’aventurier : celui qui oriente le créatif et lui demande d’affiner et qui part au front pour vendre l’idée. Ce sont souvent ici que se retrouvent les « entrepreneurs connus ». L’ingénieux : celui qui va trouver la façon de faire, la bonne technique. Il va résoudre le défi.Le sceptique : lui aussi a sa place. Sans être cynique, il met le doigt là où ça pourrait coincer.On en a discuté pendant une heure. Bonne écoute de cette interview.
Pour retrouver les informations sur Fred Colantonio, son site : https://fredcolantonio.com Pour acheter son livre « Innover à tous les coups …ou presque » : https://fredcolantonio.com/livres/#innoverNous avons mentionné :
Christian Lange de GluttonAnthony Cognaux de Design StoneLes cuisines Eggo (Ex EuroCenter)Pour vous faire aider dans vos projets technologiques et innovants en Wallonie => faites appel aux coachs d’InnovaTech.
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Le responsable Innovations&Solutions de Nonet (Floreffe) a développé une solution, brevetée, qui permet de rapidement reboucher les trous sur les routes. Mais elle n'est pas autant utilisée qu'imaginée.
L'introduction du podcast le dit "Il y a autant d'idées ingénieuses que de trous sur les routes en Wallonie". Cela tombe bien, chez Nonet, ils ont la solution pour les reboucher durablement avec le "Fluidoroc". Un projet recherché et développé en interne avec des cuillers et des petits pots.
La Société wallonne des eaux doit intervenir sur la route et, dès lors, faire un trou? Après le travail effectué, il suffit d'appeler Nonet, ils viennent mettre en œuvre leur remblais et dans les 30 minutes, on peut ouvrir à nouveau la voirie à la circulation.
Cela permet une meilleure mobilité mais aussi une meilleure sécurité, et cerise sur la gâteau, ils peuvent garantir la stabilité à long terme de leurs interventions.
Aurélien Nonet, actif depuis 2010 dans l'entreprise familiale, a débuté en pensant qu'il allait rapidement se peaufiner et que 25 camions circuleraient en Wallonie pour gérer les différentes interventions.
Le projet a finalement pris plus de temps que prévu et même si la solution est efficace, 1 seul camion circule actuellement par jour.
Découvrez dans ce podcast pourquoi le projet ne décolle pas (encore). Mais qui sait... ce projet sera peut-être un vrai succès là où on ne l'attendait pas. Dans le domaine ferroviaire par exemple, pour lutter contre les vols des câbles.
Mais même si le projet n'a pas la réussite de départ escomptée, il s'agit quand même d'un vraie fierté de l'entreprise de 160 personnes. Il a permis à Nonet d'apprendre énormément et d'améliorer des processus internes pour mieux coordonner ses équipes et interventions.
Et si c'était à refaire? Aurélien Nonet irait beaucoup plus rapidement rencontrer ses clients et écouter leurs attentes avec des bricolages plutôt qu'une solution complètement terminée. La formation Lean suivie avec Engine leur a permis de changer leur vision.
Un échange riche et plein de réalisme sur le développement (pas toujours si simple) d'une innovation.
Bonne écoute.
Découvrez l'entreprise sur www.nonet-entreprise-construction.be
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Quand un kinésithérapeute mêle son envie de créer et d'aider ses patients, ça donne la Wheeleo. Une canne à 4 pieds munis de roulettes, qui facilite la revalidation à la marche.
Depuis 17 ans, Geoffroy Dellicour est kiné au Centre Neurologique William Lennox de Ottignies. Quand un patient arrive dans son service, c'est qu'il vient de faire un AVC par exemple et que la moitié droite ou gauche de son corps est en partie paralysée. Pendant plusieurs semaines, les patients réapprennent à marcher avec lui.
La simple canne est compliquée à utiliser à cause d'une perte d'appuis tandis que le rollator demande d'avoir les 2 mains valides et de la place.
Il a donc bricolé son invention en prenant une canne quadripode et en y ajoutant des roulettes.
Ses patients étaient ravis, les effets étaient évidents. Il a vu plus grand en décidant d'en créer un vrai produit, avec un design professionnel et commercialisable.
En octobre 2019, des centaines de cannes Wheeleo avaient été vendues à des hôpitaux belges et il décrochait le prix du public lors du salon des innovations de InnovaTech.
Durant cette interview, vous découvrirez qu'être seul concepteur et producteur peut être compliqué pour croitre.
Entre inventeur et innovateur, la réalité du terrain permet de choisir son camp.
Devenir entrepreneur à 100% n'est d'ailleurs pas son objectif.
Geoffroy Dellicour est à la recherche d'un partenaire commercial pour que cette canne puisse être encore plus connue et vendue.
Auriez-vous des conseils stratégiques à lui donner pour que cette canne devienne un succès au-delà de nos frontières ?
Retrouvez-le sur :
www.innorehab.be
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Avec Digiteal, un simple smartphone suffit pour effectuer tous ses paiements en un clic
Dans ce troisième podcast, Cédric Nève explique comment il a osé se lancer dans une aventure qui l’a conduit à devenir (presque) banquier.
Il a dû s’occuper de factures dans sa société. Et comme tout bon informaticien qui se respecte, il a voulu automatiser et simplifier le processus. C’est ainsi que l’histoire a démarré.
Pour celui qui a travaillé quelques années au sein de l’équipe recherche du CEDITI (Gosselies) puis comme développeur d’applications chez Genesis Consult et Oniryx avant d’être consultant en informatique durant 12 ans chez Unisys et au SPF Finances, être entouré de belles personnes est un régal.
Car l’homme sait écouter. Et s’inspirer. Calme, posé, il a cette politesse intelligente qu’on prête aux banquiers de grands formats. Et cela tombe bien: avec Digiteal et ses équipes, il a créé en 2015 un outil numérique sécurisé qui offre une solution pour payer facilement ses factures.
Ses clients ? Des émetteurs de factures, qu’ils soient petits ou grands. Mais aussi l’utilisateur final (vous par exemple), qui paye des factures.
Une grande administration communale wallonne a testé la solution durant un an : en moyenne, 20% des factures sont payées dans l’heure et 95% avant la date d’échéance.
Et cette rapidité de paiements rapporte. Il a fait le calcul pour un très gros opérateur de Telecom. Ne pas utiliser Digiteal lui coûte chaque année 47 millions d’euros !
A la réception de leur facture munie du QR code de Digiteal, 1 utilisateur sur 10 a téléchargé l’application. Un taux de conversion énorme pour Digiteal dès le 1er envoi.
Et pour chaque nouveau client, Digiteal plante un arbre. C’est aussi cela la valeur ajoutée de la solution, une vision durable : moins de papiers, plus d’arbres.
Pour innover sans cesse, Cédric Nève a su s’entourer. Pas seulement de bons techniciens mais aussi de collaborateurs qui jouent le jeu de l’intelligence collective, de la créativité et la responsabilité. C’est l’une des raisons pour lesquelles, il ne recrutera pas dans les pays à bas coûts. « Mes collaborateurs, je dois leur parler régulièrement et en face à face ».
Des leçons à retenir ? « La première chose qui m’a surpris, c’est que le développement d’un projet prend toujours plus de temps que prévu. Et la seconde, c’est que trouver le bon marché n’est pas si facile ».
Vous voulez faire plaisir à Cédric Nève ? Organisez-lui un diner avec le bloggeur Fintech Chris Skinner, le CEO de Belfius, Marc Raisière, l’ex-patronne de Proximus, Dominique Leroy et le slovaque Maroš Šefčovič (chargé du marché unique numérique à titre temporaire à la suite du départ du vice-président Ansip, qui a été élu au Parlement européen).
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Pour s’inspirer, il vous recommande la lecture de Reinventing organizations, un livre de Frédéric Laloux. Ce coach indépendant, après un parcours de dix ans dans un cabinet international de conseil en stratégie, conseille un certain nombre de dirigeants sur le chemin d’une transformation radicale de leur organisation.Il vous propose aussi d’écouter un autre podcast, le podcast des new workers.Et aussi le blog de Chris Skinner pour les amateurs de Fintech.Et vous propose des outils de management collaboratifs comme Loomio. Histoire de ne plus devoir prendre des décisions seul.www.digiteal.eu
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Avec Domobios, Anne-Catherine Mailleux a créé un procédé innovant pour piéger les insectes
En écoutant cette interview, vous découvrirez le plaisir de créer sa propre entreprise après des années de recherches fondamentales. « Voir concrètement ses produits, c’est fun ! »
Anne-Catherine Mailleux, biologiste, s’est acharnée à comprendre, pendant 15 ans, ce qui faisait bouger les acariens et, plus particulièrement, les punaises des lits. Des recherches fondamentales menées à l’ULB puis à l’UCL qui lui ont permis d’identifier les molécules (des phéromones) qui les attirent. « Depuis lors, je parle couramment l’acarien ».
Une maitrise qui va lui faire sauter le pas. Avec le soutien d’Innoviris, et plutôt que de trouver des partenaires qui étaient prêts à lui fabriquer son produit et à le vendre, elle choisit de le faire elle-même en créant Domobios avec Pierre Buffet, puis Acar’Up, la société qui commercialise le tout premier produit de Domobios. Sa vie prend un rythme effréné. « L’industrie, cela trace plus que la recherche fondamentale ». Et, pour une aventure de plus, Anne-Catherine est toujours partante.
Aujourd’hui, elle se concentre sur les punaises des lits qui ont toujours vécu avec les êtres humains. Parce que le sang est leur principale source de nourriture. « On est leur Bed&breakfast ». Ces dernières années, elles ont refait surface et résistent désormais très bien aux vaporisations. Surtout aux USA.
Seule solution : les capturer et les immobiliser. Les pièges collants disponibles sur le marché ne sont pas efficaces « Elles ne sont pas totalement idiotes ces bestioles : elles repèrent rapidement la colle et préviennent toutes leurs copines ». Par contre, si c’est le plafond de la boite qui descend et leur encolle le dos, elles n’y voient que du feu, elles appellent même leurs congénères.
Cette Cinacienne, qui a installé son laboratoire à Marche-en-Famenne, a tout appris sur le tas. « Créer son entreprise, c’est comme entamer un long voyage : cela commence toujours par des petits pas ». Chercheuse, elle a appris à devenir dirigeante d’entreprise. Puis elle a transformé son business, passant de la R&D pure à la production et à la vente. Et elle ne regrette rien : produire, cela vous donne des marges plus importantes, une liberté d’action, un vrai contrôle sur la production.
Des conseils ? Ne pas attendre que le produit soit prêt à 100% pour le montrer à son public. « Les gens sont très bienveillants même si le design est moche. Ils sont toujours prêts à vous donner des idées ». Le produit doit plaire à l’utilisateur final, il doit être utile et pas trop cher. « Et arrêtez de paniquer au 1ercouac : au 3e, vous relativiserez.
Son secret pour déconnecter ? Ecoutez l’épisode… (indice : il y fait froid).
Pour s’inspirer, elle vous recommande :
The Lean Start-up, de l’entrepreneur américain Eric RiesDes associés qui cartonnent d’Etienne Van de Kerckhove, avec la contribution d’Éric Domb.www.domobios.com
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Une interview qui traite de business & voyages autour d’une technologie unique au monde et développée à Mons !
Pour ce 1er podcast, on a interviewé Olivier Dufrasne, Président de AMB Ecosteryl.
A 36 ans, ce licencié en droit (du sport) n’a jamais exercé le droit. Ce multilingue, titulaire d’une maîtrise en relations internationales a rejoint directement la société familiale. Sans y être forcé, il l’a fait car il y avait des défis à relever et qu’il « savait pourquoi il se levait le matin ».
Son quotidien ? Voyager à travers le monde pour proposer, à des Etats, de gros prestataires de services (Suez, Veolia, Engie) et des hôpitaux, une innovation technologique entièrement développée en Wallonie. Une techno très « green », qui stérilise les déchets biomédicaux (ceux qui viennent de salles d’opération, des seringues, des tissus de sang… bref ces choses contaminées régulièrement).
Pour être au plus près de ses marchés, il a travaillé durant 7 ans au Canada. «Impossible de vendre et d’innover sur des marchés étrangers, si on n’est pas sur place pour une longue période». Ses équipes ont fait la même chose à Kuala-Lumpur.
La technologie a été développée il y a 20 ans par son père, à un moment où la protection de l’environnement n’était pas encore forcément à l’agenda des autorités. Finie donc l’incinération des DASRI (Déchets d’Activités de Soin à Risques Infectieux), solution polluante et chère ou encore la stérilisation par autoclavage (qui consomme énormément d’eau) : la PME Montoise AMB Ecosteryl banalise les déchets par micro-ondes. Ils deviennent même moins dangereux que les déchets simples qui trainent dans vos poubelles ménagères.
Une vraie success story hennuyère : Olivier Dufrasne et ses équipes ont déjà placé 150 machines de toutes tailles – certaines sont capables de traiter 500 kilos de déchets dangereux en une heure – dans 50 pays. Avec notamment le soutien précieux de l’AWEX (Agence wallonne à l’exportation).
Avec un chiffre d’affaires annuel de 15 millions d’euros et une quarantaine d’employés, l’entreprise est présente partout : en France, en Asie (presque 100% des unités de traitement malaisiennes sont montoises), à Tahiti, aux USA, en Russie...
Son secret ? Garder l’esprit ouvert, s’adapter aux cultures, travailler sur le long terme. Mais surtout : mettre le client au centre de ses préoccupations et innover. Innover sans cesse. Pour garder sa longueur d’avance. Question innovation, « on est vraiment pas mal en Wallonie, on y trouve des talents fantastiques, des ressources extraordinaires ». Il le dit, on le pense aussi.
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Il nous a mentionné la série inspirante de Netflix « Dans le Cerveau de Bill Gates » et le livre Sapiens : une brève histoire de l’humanité, de l’israélien Yuval Noah Harari. « On devrait l’enseigner à l’école ».
Il conseille le programme stagiaires Explort de l’Awex : http://www.explort.be
Retrouvez AMB Ecosteryl sur www.ecosteryl.com/fr/
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L'objectif du podcast "Innover en Wallonie" qui voit le jour en octobre 2019, c'est d'aller à la rencontre de celles et ceux qui ont et ont eu des idées ingénieuses, qui les ont développées et qui font ou feront bouger la Wallonie.
Si ce podcast s'intéresse à ce type de personnalités, c'est parce que ce sont les "clients" d'InnovaTech.
Alors, avant de commencer les épisodes du podcast, je vous propose de savoir qui est derrière ce projet au travers de cet épisode zéro.
C'est donc mon directeur, Laurent Letellier, que j'interviewe pour vous donner plus d'informations à propos d'InnovaTech ASBL.
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Le site du podcast est www.innoverenwallonie.be
Pour contacter InnovaTech, rendez-vous sur www.innovatech.be
Envie de développer quelque chose en Wallonie ou d'en savoir plus ? www.wallonie.be et www.1890.be vous aideront également.
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