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Par nature auto-destiné, le journal change d’objectif avec les blogs et les journaux intimes en ligne. De libération du moi, l’écriture diariste devient alors un «espace de conserverie de soi».
Existe-t-il un lien entre cette exhibition de l’intime et la pratique diariste du XIXe et XXe siècle? Conter sa vie sur un blog ou un journal numérique, est-ce toujours s’inscrire dans la tradition diariste? Comment envisager la conservation de ces documents numériques?
Intervenant·es :
Michel Braud, La Carologie, Dominique Kunz Westerhoff, Sandra Lemeilleur, Frédéric Sardet.
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Le journal intime s’envisage comme un geste libre ou comme un cabinet de l’œuvre projetée. Mais aussi parfois comme une trace destinée à être publiée à la mort de l’auteur·e. À l’instar des mémoires et de l’autobiographie, sa commercialisation peut être l’objet d’enjeux élevés.
Existe-t-il un conflit entre Journal et œuvre littéraire? Pourquoi publier de façon posthume un journal intime? Quels critères légitiment cette parution? Enfin, comment expliquer l’engouement pour les écrits de l’intime dès la seconde moitié du XXe siècle à aujourd’hui?
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Du «Journal pour soi» au journal philosophique: l’écriture diariste moderne se développe selon plusieurs formes et approches, accompagnant l’essor de la personne publique du XIXe siècle au XXe siècle.
Quelles sont les conditions historiques de l’apparition du journal intime à la fin du XVIIIe siècle? Comment le journal intime nous renseigne sur l’avènement de la personne privée au XIXe et au XXe siècle? Quelles thématiques nouvelles aborde-t-il?
Intervenant·es :
Avec Michel Braud, Professeur de langue et littérature françaises, Université de Pau et des Pays de l’Adour ; Paule Hochuli, Responsable des manuscrits et archives privés, Bibliothèque de Genève ; Daniele Maggetti, professeur de littérature à la Faculté des lettres de l’Université de Lausanne, Directeur du Centre des littératures de Suisse romande ; Danièle Tosato-Rigo, professeure associée section Histoire à la Faculté des Lettres de l’Université de Lausanne.
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Jusqu’à sa mort en 1881, Henri-Frédéric Amiel explore les limites de l’écriture de soi, jusqu’à se perdre dans son Journal devenu à la fois le déversoir de ses angoisses, le témoin de ses échecs, le dépositaire de ses faiblesses et bientôt son tombeau littéraire
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Comment un personnage banal devenu un professeur sans envergure à l’issue de la Révolution fazyste développa un journal intime d’une ambition sidérante où il ausculte, sans fard, son intimité, ses inconstances, comme son échec à trouver femme.
Qui était Amiel? Dans quelle condition développe-t-il son Journal? Comment résonne-t-il avec les bouleversements de son époque? Quelles innovations apporte-t-il?
Intervenant·es :
Avec Michel Braud, Professeur de langue et littérature françaises, Université de Pau et des Pays de l’Adour ; Corinne Chaponnière, écrivaine, journaliste, auteure de «Seule une valse, Les souffrances du jeune Amiel» (Éditions Slatkine, 2021) ; Paule Hochuli, Responsable des manuscrits et archives privés, Bibliothèque de Genève ; Bernard Lescaze, historien, ex-président de la Société Genevoise des Écrivains, Daniele Maggetti, Daniele Maggetti, professeur de littérature à la Faculté des lettres de l’Université de Lausanne, Directeur du Centre des littératures de Suisse romande ; Luc Weibel, historien, écrivain.