Bölümler

  • Rencontre avec Florence-Agathe Dubé-Moreau à l'occasion de la publication de son livre HORS JEU, Chronique culturelle et féministe sur l'industrie du sport professionnel, aux éditions du remue-ménage.


    De plus en plus de femmes sont visibles dans le sport professionnel masculin. De spectatrices, cheerleaders ou conjointes d'athlètes, elles atteignent désormais les rangs de coachs, d'arbitres et même de directrices d'équipe. Est-ce un mirage ? Qu'en est-il exactement ? À partir d'une posture d'exception, celle de partenaire d'un joueur célèbre, mais aussi d'intellectuelle engagée parachutée sur un terrain de football américain à Kansas City, Florence-Agathe Dubé-Moreau déconstruit un à un les mythes entourant les femmes dans l'industrie. Haut lieu de reproduction des pires stéréotypes de classe, de race et de genre ? Bien sûr. Lieu de résistance où se conjuguent justice sociale et égalité des genres ? Rien d'impossible.


    Crédit photo : Justine Latour


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  • Rencontre avec Lauren Malka à l'occasion de la parution de son livre, Mangeuses, Histoire de celles qui dévorent, savourent ou se privent à l'excès, aux éditions Les Pérégrines.


    Qui a tué la gourmandise féminine ?

    On lie souvent les troubles alimentaires féminins à l’intensification du diktat de la minceur dans les années 1970, mais ce phénomène, encouragé par l’industrie capitaliste, est bien plus ancien. Du mythe d’Ève, soumise à perpétuité au désir masculin pour avoir goûté au fruit défendu, à l’émergence des premiers restaurants – réservés aux hommes –, en passant par leur exclusion de la gastronomie, les femmes semblent condamnées à cuisiner et servir tout en s’affamant, à être ménagères ou gloutonnes quand les hommes sont grands chefs ou fins gourmets.


    Comment a-t-on déréglé l’appétit des femmes ? Comment les mouvements féministes contemporains abordent-ils le rapport à la nourriture et au corps ? En fouillant dans l’histoire et la littérature, et en donnant la parole à des mangeuses de tous horizons, ce récit-enquête incarné tente de répondre à ces questions et apporte quelques miettes d’espoir dans un monde d’affamées.


    Journaliste et podcasteuse, Lauren Malka chronique pour Causette et pour l’émission de Jamy Gourmaud Les Épicurieux. Elle a écrit et coréalisé le documentaire La France aux fourneaux, et participé à quatre recueils féministes, dont Ceci est mon corps et Survivre au sexisme ordinaire.


    Photo NB


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  • L'œuvre de Shakespeare a-t-elle écrite par une femme ? Telle est la question à laquelle Aurore évain répond dans une enquête aussi documentée que captivante. D'indices troublants en recoupements probants, elle démontre que, s'il est assez improbable que William Shakespeare ait écrit les trente-six pièces qui lui sont attribuées, il est en revanche tout à fait vraisemblable que Mary Sidney, comtesse de Pembroke, en soit la véritable autrice.


    Photo © Camille McOuat


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  • Rencontre croisée avec névé dumas et Juliette Langevin à l'occasion de leurs publications aux éditions L'Oie de cravan, mais d'éditions québécoise de poésie.


    névé dumas écrit dans poème dégénéré, poésie ancrée dans une profonde éthique de la relation. Elle invente un langage qui traverse les identités, les transcende sans pour autant les nier. Elle utilise pour cela une langue (la langue, le plus long muscle du corps) sensuelle et vorace, incarnée, douée d’une pulsion vitale très forte, et ouvre des mondes densément peuplés qui s’attachent à troubler, en une dévoration lente, le rapport colonial au territoire. La dégénérescence est proposée alors comme condition de la possibilité d’être au monde, la transféminité des rivières, comme le lieu où « l’amitié conspire avec le territoire ».

    Ce recueil envoûtant poursuit le travail de compostage du précédent livre de névé, pourritures terrestres, paru chez L’Oie de Cravan à l’automne 2020.


    Dans Fille méchante, Juliette Langevin parle sans compromis de travail du sexe, d’amour et d’amitié, de dépendance, de solitude et d’Internet. C’est une œuvre pleine d’humour, de poésie et de violence, dotée d’un puissant sens de l’image et de la dérision.


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  • Rencontre avec Azélie Fayolle, à l'occasion de la parution de son livre, Des femmes et du style, pour un FEMINIST GAZE, aux éditions Divergences.


    Un spectre hante l'histoire de la littérature : des femmes écrivent, et sont (parfois) lues. L'histoire, s'écrivant de mémoire d'hommes, délaisse, néglige et relègue dans l'oubli les productions des femmes. Toujours ramenés au témoignage, si possible doloriste, et critiqués parce que « victimaires », les textes féministes ont pourtant une histoire et, disons-le, du style. Cet essai propose, d'un point de vue qui pourrait être celui d'une féministe découvrant le féminisme, un parcours à travers des genres et des oeuvres littéraires où se construit quelque chose comme un feminist gaze. Plus engagé que le female gaze, il traduit en registres les émotions d'une vie de femme confrontée à la domination masculine, choisissant en réponse le rire, la révolte et l'utopie - toujours avec style.


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  • Rencontre avec Wendy Delorme, à l'occasion de la parution de son roman, LE CHANT DE LA RIVIÈRE, aux éditions Cambourakis.


    Deux amoures coulent l’une dans l’autre, l’une avec l’autre. Dans Le chant de la rivière, il y a la douceur du temps qui passe ensemble et l’intensité des instants partagés quand le temps est cette fois-ci compté. Quand deux histoires à un siècle d’écart s’entrecroisent grâce aux flots tourbillonnants de la rivière, on se retrouve face à l’histoire de l’eau et du temps, comme cette tendre ritournelle qui se charge d’espoirs et de tendresse. L’écriture de Wendy Delorme est une caresse politique, de celle qui vous ouvre la voie de l’apaisement, le feu, sans la brûlure.


    Photo © Arsène Marquis


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  • Quand un jour de printemps, Nathalie Sejean me demande si ça me plairait qu’on organise ensemble une soirée coups de cœur, je suis, pour tout vous dire un peu impressionnée. Parce qu’elle me dit aussi, c’est moi qui te pose les questions et toi tu racontes. Mais le trac ne m’a jamais empêché de dire oui, alors voici un épisode un peu spécial autour des livres à glisser dans vos poches.

    Quelques jours avant cette soirée, nous avons lancé avec les consœurs et confrères libraires un mouvement pour contrecarrer les imagines d'extrême droite, il s'est avéré que les livres dont nous allons vous parler débordent d'espoir et de ces imaginaires révolutionnaires.


    Voici la liste des livres présentés :

    BECKY CHAMBERS, Histoires de moine et de robot, duologie publiée aux éditions L'Atalante.

    BECKY CHAMBERS, Les Voyageurs tome 1, L'espace d'un an, et tome 2, Libration, éditions L'Atalante puis Le livre de poche.

    HOLLY RINGLAND, Les fleurs sauvages, éditions Mazarine Fayard, puis Le livre de poche.

    AUDUR AVA OLAFSDOTTIR, Eden, éditions Zulma.

    VINCIANE DESPRET, Habiter en oiseau, éditions Actes sud.

    CAMILLE CORNU, Photosynthèses, éditions Cambourakis.

    ALICE ZENITER, Je suis une fille sans histoire, Des écrits pour la parole, L'Arche éditrice.




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  • Rencontre avec Élodie Font à l'occasion de la parution de son livre À nos désirs, dans l'intimité des lesbiennes à La Déferlante éditions.


    À quoi ressemble l’intimité des lesbiennes ? Les baisers, les premières fois, les « oui » et les « non », les caresses, les étreintes, les orgasmes… Après avoir raconté l’acceptation de son homosexualité dans la bande dessinée Coming in, Élodie Font explore la sexualité des lesbiennes à partir d’une matière foisonnante et inédite : les témoignages de 1 200 femmes de 14 à 87 ans auxquels elle mêle ses réflexions et sa propre histoire. À nos désirs offre une plongée dans la sexualité lesbienne si souvent invisibilisée, fantasmée, caricaturée.


    Photo : Léa Crespi


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  • Rencontre avec Célia Sauvage à l'occasion de la parution de son livre, Décoder Disney-Pixar, Désenchanter et réenchanter l'imaginaire, aux éditions Daronnes.


    Même si vous n'avez jamais regardé un film d'animation de Disney ou de Pixar, vous êtes sûrement en capacité d'en citer au moins cinq. C'est aussi ça la magie de Disney-Pixar : une formidable machine capitaliste qui vient s'immiscer dans l'imaginaire des enfants et donc des futur·es adultes depuis 1923. Saurez-vous deviner les messages véhiculés ? De plus en plus, une critique est émise sur l'hétéronormativé de ces œuvres, mais saurez-vous dire qui sont les personnages non blancs, non valides et queer, et la manière dont ils sont représentés ? Que signifie la couleur violette des méchant·es ? Comment sont représenté·es les pères, les mères et les familles ? Si on chausse nos nouvelles lunettes d'expert·es, que nous disent ces films de Disney-Pixar, de notre société et de nous-mêmes ? Grâce à cet ouvrage, vous pourrez enfin décoder les 102 films de Disney-Pixar, en croisant les outils d'analyse du cinéma et des cultural studies (avec des bingos pour vous aider !).


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  • Rencontre avec Mirion Malle à l'occasion de la parution de sa bande dessinée, Clémence en colère, aux éditions La Ville brûle.


    Clémence est en colère. Une colère si forte, si envahissante qu'elle l'empêche de vivre. Sentant qu'un point de non retour est atteint, elle rejoint un groupe de parole qui réunit des femmes ayant elles aussi subi des violences sexuelles. 15 semaines, 15 séances de travail durant lesquelles, ensemble elles vont se livrer, s'aider. Auprès d'elles, grace à elles, Clémence va chercher (et trouver !) le moyen de faire autre chose de cette colère. 

    Comme toujours, Mirion Malle nous entraîne au plus près de son héroïne et de ses émotions. C'est avec Clémence que se clôt le cycle initié par Mirion Malle avec C'est comme ça que je disparais (2020), suivi de Adieu triste amour (2022). Trois romans graphiques qui abordent avec force et sensibilité la guérison, la sororité, le soutien, l'écoute.


    Photo : Ella Hermë


    Vous pouvez retrouver d'autres épisodes en compagnie de Mirion Malle sur L'Affranchie podcast :

    La Princesse sans reflet : https://shows.acast.com/l-affranchie/episodes/la-princesse-sans-reflet-avec-mirion-malle-et-marine-peyrard

    C'est comme ça que je disparais : https://shows.acast.com/l-affranchie/episodes/cest-comme-ca-que-je-disparais-rencontre-avec-mirion-malle


    Bonnes écoutes !


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  • Rencontre avec Douce Dibondo à l'occasion de la parution de son livre La charge raciale, vertige d'un silence écrasant aux éditions Fayard.


    « Toutes les personnes racisées sont des génies de l’adaptation. Penser à ne pas paraître “trop” noire, arabe ou asiatique, adopter une manière de parler, de s’habiller, de rire, réfléchir aux musiques choisies en soirée, renoncer à porter des capuches pour éviter la police… Bref, la charge raciale, c’est tout planifier quand on évolue dans des milieux majoritairement blancs et qu’on ne l’est pas. »

     

    Le racisme aurait-il deux têtes ? Celle de la violence explicite, brutale, cyclique des morts et des agressions qui s’accumulent de la Méditerranée aux quartiers populaires. Puis celle d’une violence banale, plus taiseuse, qui se niche dans les relations quotidiennes et entrave la construction de son identité.

    Douce Dibondo fait le constat d’un silence autour d’une blessure cachée dont la plaie brûle vive la peau des personnes noires et racisées : la charge raciale. Dans son premier essai, la journaliste indépendante, poète et militante afroqueerféministe mêle psychanalyse, art et témoignages pour en montrer tout l'impact.

    Quand la bonne conscience blanche ne suffit plus et que le racisme qui gangrène notre société devient insoutenable, l’ouvrage de Douce Dibondo se veut un guide de survie salvateur et un manuel politique pour une émancipation future. 

     

     

    Douce Dibondo est écrivaine. En 2018, elle se fait connaître pour son podcast Extimité monté avec le journaliste Anthony Vincent, dans lequel iels donnent la parole aux personnes minorisées à la croisée de plusieurs oppressions (racisme, misogynie, handiphobie, homophobie, transphobie).


    Photo : Céline Nieszawer-Leextra


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  • LE PRINTEMPS DES POÉTEXSSES

    Rencontre avec Stéphanie Vovor à l'occasion de la publication de son livre de poésie, Frénésies aux éditions du Castor astral.

    ____« Il y a une zone, dans la rétine, où il n’existe pas de cellules photoréceptrices, c’est une zone où l’on ne voit pas :

    on l’appelle la tache aveugle, ou encore la tache de Mariotte, du nom de son découvreur.

    C’est une absence absolue de sensation visuelle, un trou noir optique.

    Une lacune, cachée au beau milieu d’un chef-d’œuvre de capteurs.

    Je l’ignore, et pour toujours ce sera un secret, mais si je pouvais l’inventer il me semblerait qu’à l’endroit précis de la tache aveugle, il y a mon attente. »

    À travers ce récit poétique, politique et social, Stéphanie Vovor dépeint la jeunesse des classes moyennes et des périphéries.

    Préface de Jean D’Amérique


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  • LE PRINTEMPS DES POÉTEXSSES

    Rencontre avec Joëlle Sambi, à l'occasion de la publication de son livre, et vos corps seront caillasses, aux éditions de L'Arche.

    ___Nourrie par les luttes de Kinshasa comme celles de Bruxelles, la poésie slam de Joëlle Sambi est un flow ferme qui déborde les violences exercées par tous les systèmes de domination. Un flow qui saisit et décape jusqu’à faire apparaître les contours d’un monde qui placerait la justice et la joie au centre de nos vies.

    Écrase la peine, torture-la, triture les passions Dissèque ton âme

    Explose, expose !

    Expose ce qu’il te reste d’humain

    Tes restes de fierté

    Dégage le cœur et ses lambeaux

    Dégage, regarde !

    Regarde

    Ça fait des reflets brillants sur les murs gris de la ville

    Avec une préface de Rokhaya Diallo.


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  • LE PRINTEMPS DES POÉTESSES

    Rencontre avec etaïnn zwer à l'occasion de la publication de son livre de poésie, Bleu nuit, blouson rose, aux éditions du commun.

    ____

    Un texte très libre, une histoire d'amour, sur plusieurs étés, entre deux êtres aux genres mouvants, une banlieue de campagne non identifiable et des voyages vrais et fantasmés, des raves, du (éco-)sexe, des forêts, de grandes déclarations, des petites annonces, beaucoup de rêves et de questions. Une histoire d'amour avec sa fantaisie, son désir qui cherche et qui explose en plein le ciel, et ses mille ruptures (douéx pour sublimer la fin).

    Un récit de métamorphose qui se résout par fragments et par correspondances. Qu'est-ce qu'on fait de l'errance et du sens d'appartenir (belonging) dans un monde abîmé, comment on survit l'amour comme mythologie, qu'on signe avec sa bouche, ou pas...


    Photo :  Anna Broujean


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  • LE PRINTEMPS DES POÉTEXSSES

    Rencontre avec Maud Joiret, à l'occasion de la parution de son recueil de poésie, Marées vaches au Castor astral.

    ____Associant les pulsations du chaos intérieur et extérieur, Maud Joiret traque les indices des voix féminines et féministes pour lutter contre l’insensibilité du réel.

    Arpentant les villes, les galeries, les bars, les supermarchés, sa poésie traduit l’urgence du réel et l’impossibilité de le fuir.


    « Indisciplinant les registres de langue, la poésie de Maud Joiret griffe, violente, caresse le réel,

    les corps, illumine et troue la chair des époques. »

    Véronique Bergen, Diacritik

    « Pour Maud Joiret, la langue est une aventure.

    Ses mots sont poignants, drôles, magnétiques. »

    Jean-Claude Vantroyen, Le Soir

    Préface de Fanny Chiarello


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  • LE PRINTEMPS DES POÉTEXSSES

    Rencontre croisée avec Mag Lévêque et Miel Pagès, à l'occasion de la publication de leurs livres aux éditions Blast.

    ____

    Les coupables innocentes

    Mag Lévêque

    MAMAN EST FOLLE DONC

    deviens experte pour classer les urgences,

    experte en gestion de crise.

    ta famille ton conflit géopolitique.

    démine la maison tous les jours.

    réveil en sursaut tous les jours. tous les jours

    maman danse au-dessus de l’eau, tous les

    jours veille à ce qu’elle descende.

    tous

    les

    jours

    le dernier jour.

    Ce qui habite les coupables innocentes, c’est la folie, celle qui se transmet entre les générations sans qu’on le sache, qui explose dans « maman » et bouleverse le récit familial. L’auteurice, par ce recueil, entreprend une démarche d’enquête visant à reconstruire une histoire de soi et de la famille. Les mots du recueil répondent à la solitude et à l’isolement en traçant les contours de la transmission et des liens indissolubles entre les sœurs, lieu de résistance face à la violence et au traumatisme. Mag Lévêque interroge l’intersection qui croise la classe sociale, la folie et les femmes et, avec cette poésie, lance un appel à « faire famille par dispersion ».

    Illustration de couverture : Joanna Folivéli, Goddess of Sorcery, 2023.

    ____

    Les Sublimations

    Miel Pagès

    aucune offre disponible

    pour le métier « échapper à l’effondrement par l’endormissement »

    aucune offre disponible

    pour le métier

    « poser mes lèvres sur la nuque de qui j’aime »

    non plus pour

    « regarder la disparition des espèces impuissante »

    votre demande de formation

    « survivre en temps de rien »

    a été refusée

    merci de vous faire évincer

    de votre cœur qui bat faible

    Les Sublimations révèle une poésie de l’intérieur dans une langue fulgurante et sanguine. La matière langagière est travaillée dans ce qu’elle a de primaire et l’invention de signifiants est au cœur du poème afin de nommer ce qui ne l’a pas encore été. Les Sublimations, en venant dire le désespoir, les relations amoureuses, les dépendances, tente d’éclairer l’inconscient par le langage : est donné par les mots ce qui est dissipé. Le recueil décortique les espaces incertains qui fondent l’être, traversé par ces « sublimations », ces transformations. C’est de métamorphose dont il est question : celle de la douleur, de l’amour et de la mélancolie en poésie.

    Illustration de couverture : Jeanne Lmb, Tendresse, 2020.


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  • LE PRINTEMPS DES POÉTEXSSES

    Rencontre avec Coline Fournout à l'occasion de la publication de sa traduction du livre de poésie Le Tournesol, de Jackie Wang, aux éditions du commun.


    « Le glas plaintif du départ prématuré est en moi Vous y trouverez : Le livre ouvert de notre naissance La connaissance de là où nous sommes sur cette terre Il n’y a rien d’autre à faire qu’emmener le livre avec nous partout où nous allons C’est un livre qui pèse En le lisant, tu sauras où tu te tiens et ce que tu trouveras. »

    Dans ce texte poétique, telle une aventurière ou une grande reporter, Jackie Wang explore la matière onirique en y rejouant poétiquement nombre de thématiques chères à son travail et son engagement militant. Aux moyens d’un imaginaire débridé, elle convoque la profondeur inquiétante ou farfelue des rêves, ouvrant l’horizon des interprétations. Co-édition des éditions de la rue Dorion (Québec) et des éditions du commun (France). Finaliste du National Book Award 2021 en poésie, « Le tournesol » est le premier recueil de Jackie Wang, déjà connue en France pour son travail de recherche sur le système carcéral et la publication d’un essai à ce sujet (« Capitalisme carcéral », ed. Divergences).


    Artiste, militante, Jackie Wang est aussi poétesse et chercheuse spécialisée de l'économie politique des prisons et de la police aux États-Unis. Coline Fournout est également chercheuse et poétesse, elle est l'autrice de deux recueils parus aux éditions Blast : "Conjurations" (2021), et "Les gisantes" (2023).


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  • Rencontre avec Kiyémis à l'occasion de la publication de son premier roman, Et, réfleurir, aux éditions Philippe Rey.


    Un premier roman qui rend hommage aux rêves déraisonnables, au courage d'une héroïne quittant le Cameroun pour s'accomplir en France.

    Née dans le village camerounais de Nyokon, Andoun est entourée du bruit des houes retournant la terre des cultures d'arachides. Mais ses rêves sont plus grands que cette vie dans les champs. À chaque instant, elle souhaite casser la routine dans laquelle son village entend l'installer. Entre une volonté d'étudier contrariée, une grossesse imprévue et une indépendance arrachée, chaque pas vers son destin produira une onde de choc, transformant définitivement la jeune femme, ses proches et tous ceux qui croiseront son chemin. De Nyokon à Paris, en passant par Douala, Andoun devra affronter la résistance de sa famille très conservatrice. Tiraillée entre son envie d'appartenance et ses désirs de flamboyance, elle tentera de dépasser les préjugés des mondes traversés. Avec ce premier roman inspiré de l'histoire de sa grand-mère, la poétesse Kiyémis rend hommage aux rêves déraisonnables, à la témérité, à la capacité de renaître de celles qui choisissent de suivre leur destinée hors des sentiers tracés.


    Photo : Philippe Matsas


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  • Rencontre avec Pauline de Tarragon à l'occasion de la publication de Minuscule Folle Sauvage, son premier roman graphique à La Ville brûle.


    Qu'est-ce que je vaux si je suis seule ? Ai-je le droit de disparaître dans la forêt ? A quel moment puis-je décréter que je suis folle ? 

    Dans son premier roman graphique, Pauline de Tarragon nous ouvre les portes de son laboratoire privé, celui dans lequel elle concocte des potions pour comprendre, réparer et survivre. 

    C'est avec humour et poésie que l'autrice nous livre un monologue intime qui touchera en plein coeur les introverti.es, les inadapté.es, les phobiques aussi bien du vide que du trop-plein, et les tristes de naissance. Ce petit bijou minimaliste, plein d'humour et de sensibilité, vous fera passer du rire aux larmes.


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  • Rencontre avec Lisa Randin à l'occasion de la publication de son premier roman, Mauvais goût aux éditions Hystériques & associéEs.


    Une femme s'abîme dans la colère, le cynisme et le désespoir des lendemains qui déchantent. Son refus des valeurs bourgeoises fait d'elle, aux yeux des autres, une femme de mauvais goût. Devenue prédatrice pour ne pas rester proie, elle peine à aimer et à se faire aimer. Alors qu'elle trouve peu à peu les mots pour dire son cheminement chaotique, c'est dans le silence des non-dits qu'elle entrevoit la possibilité de se défaire de sa rage autodestructrice et du relent amer qu'elle laisse dans la bouche.


    Lisa Randin est née en 1990 dans la région lyonnaise.

    Très tôt, elle lit tout ce qui lui passe sous la main. Elle commence à écrire de la poésie à l’adolescence, avant de se tourner vers le roman. Mauvais goût est sa première publication. Elle pratique également la photo argentique.


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