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  • Le réveil sonne… C’est un matin pas comme les autres où l'excitation se mêle à l'appréhension. Hier encore, les doigts de pied dans le sable chaud, je regardais la mer. Là, mon seul horizon est mon cartable chagrin, les cris de la cour de récréation, les têtes nouvelles, qui m'inquiètent déjà… Et pourtant, l’odeur de mon cahier tout neuf vient titiller en moi la curiosité de cette rentrée… Une de plus. Alors, je me lève.
    « Le monde est à nous » donne la parole à deux jeunes qui s'interrogent sur la pertinence de l'école aujourd'hui :
    - Gaby, 16 ans. En novembre 2016, elle décide d’arrêter l’école après quelques semaines passées en classe de seconde, dans un lycée en Seine-Saint-Denis. Elle explique pourquoi l’école ne lui convient pas.
    - Tess, 20 ans. Elle vient de finir sa terminale au Lycée Autogéré de Paris (LAP), un établissement public aux méthodes alternatives qui lui a redonné goût dans l’école, après un parcours scolaire chaotique.

    Pour aller plus loin :
    - Le site du Lycée Autogéré de Paris.

  • Le prof nous l’a expliqué en cours de bio : la grande loterie des chromosomes fait de chacun de nous un être unique. Puis, on grandit et les autres aimeraient bien qu’on soit… comme tout le monde. Alors forcément, ça se complique quand le hasard, la vie quoi, s’entêtent à nous rendre… différents ! Et cette différence rime parfois avec souffrance. Sauf que dans différence, se cache aussi le mot défi : celui de l’accepter !
    «Le Monde est à nous» célèbre les différences avec :
    - Pascaline, 20 ans, d'Antony (Hauts-de-Seine). Elle est née à 5 mois et demi et pesait 650 grammes. Cette naissance prématurée a causé un handicap moteur. Grâce à de la kiné intensive, Pascaline marche presque normalement. Dans l'eau, à travers la natation et la plongée en mer, elle ressent la liberté de son corps.
    - Tom, 24 ans, de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis). Né dans un corps de fille, Tom s'est toujours senti garçon. Il a entamé une transition pour être reconnu comme tel. L’écriture est pour lui un besoin viscéral. A 14 ans, il découvre le slam poésie. Écrire sa vie, expulser, déclamer, partager : la passion de Tom l’a aidé à se construire et à accepter sa transidentité.
    Pour aller plus loin :
    - Ateliers slam en Seine-Saint-Denis - 93 Slam Caravane
    - Le site de Grand Corps Malade
    - L'association OUTrans
    - Facebook de la BD Assignée garçon de Sophie Labelle
     

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  • Tailler la route, prendre le large, voir du pays ! Il y a plein de façons de le dire: partir ! Pas pour fuir, non non ! Partir qui rime avec découvrir et se faire plaisir: partir en voyage. On dit que le voyage nous forme, mais c’est plus magique encore: il nous transforme. Et quel âge plus rock and roll pour tenter l’aventure que l’adolescence ?
    «Le Monde est à nous» part en voyage avec :
    - Romain, 18 ans, de Bain-de-Bretagne près de Rennes. Il y a deux ans, en difficulté à cause de sa consommation de cannabis, il a entrepris une marche «de rupture»: trois mois en Espagne sur le Chemin de Compostelle, avec un éducateur, via l’association Seuil. Une expérience salutaire. Depuis, il soigne «ses démons» et a repris ses études en Bac Pro. Et rêve de repartir marcher.
    - Clémence, 23 ans, d'Orléans. En 2016, via Pôle Emploi, elle découvre le programme Erasmus + qui lui permet de partir trois mois en stage immersif en Irlande du Nord. La vie en coloc géante, l’autonomie et la rencontre avec une autre culture sont «une révélation». Clémence se découvre plus ouverte, plus curieuse, plus confiante et plus aventurière.
    Pour aller plus loin :
    - Le site de l'association Seuil
    - le 21 septembre 2017, se tiendra à Paris le 1er Colloque européen sur la marche de réinsertion pour jeunes en difficultés
    - Seuil recrute des accompagnants de plus de 26 ans ! Envoyez CV et lettre de motivation à [email protected]
    - Le site de Erasmus +
    - Le livre Ils ont fait Erasmus, de Isabelle Maradan et Stéphane Dugast, La Martinière, 2017. 30 portraits et témoignages de jeunes partis à l'aventure européenne.
    - Le site de l'explorateur Christian Clot
    - Christian Clot en BD
    - La BD Missions Exploration.

  • Traqué. Le rongeur est à l'affût. Il aimerait sortir, ne serait-ce que quelques minutes de sa tanière, histoire de se sustenter un peu. Mais, il la sent. La menace qui plane. Là quelque part, tapie dans un coin. Le prédateur le guette. Son cœur s’affole. Il ne va quand même pas rester enfermé ici à tout jamais ? Dans cette prison qui est pourtant sa maison, son territoire ! Alors, il sort… Qui ne tente rien n’a rien !
    «Le monde est à nous» donne la parole à trois adolescents privés d'une partie de leur liberté :
    - Cheryne, 19 ans, vit dans une petite cité de Villemomble (93). Il y a un an, elle a renoncé à porter des jupes et des talons, et même à prendre certains transports en commun pour éviter le harcèlement par les garçons.
    - Hervé et Reda, 17 et 18 ans, vivent dans la cité de la Banane, dans le 20ème arrondissement de Paris, connue pour son trafic de drogue et ses bagarres entre bandes. Ils subissent quotidiennement les contrôles des forces de l'ordre et déplorent les bavures policières.
    Pour aller plus loin :
    - Le site de l'association La 20èmeChaise qui propose des activités aux jeunes du quartier de la Banane.

  • Ca bouillonne dans les tripes, avec l'audace de l'évidence. L'envie que ça change. Mais c'est quoi, ça ? C'est là autour de nous, parfois loin, souvent au coin de la rue. L'injustice, la violence, l'intolérance, les inégalités… Il n'y a pas d'âge pour se révolter, mais qui mieux que les ados pour bousculer le status quo ? Allons enfants de l'empathie !
    «Le Monde est à nous» s'engage pour demain avec :
    - Pia, 15 ans. Elle vit dans un village de Franche-Comté. L'été dernier, elle a mobilisé sa famille et ses voisins pour créer un collectif d'accueil et de parrainage de personnes réfugiées. Ce weekend, Altom et Amir, deux jeunes Soudanais, lui rendent visite.
    - Mithu, 18 ans. Elle est arrivée en France en 2015, laissant sa famille au Bangladesh. Dans son lycée parisien, elle a participé à une réplique d'assemblée générale des Nations-Unies sur le réchauffement climatique. Elle en connait l'impact, le village de son père a été englouti par les eaux.
    Pour aller plus loin :
    - Le Facebook de Mediboat, le collectif cofondé par Pia. Les recettes des ventes de la bière “La Traversée” sont reversées à SOS Méditerranée.
    - Le site de SOS Mediterranée qui porte secours aux migrants en mer.
    - Le site de l'Ecole des Droits de l'Homme
     

  • C’est un dimanche au soleil. Dans le jardin, on a dressé une longue table avec une nappe à carreaux. Maman râle parce qu’on se coupe l'appétit avec les cacahuètes. Papi raconte encore l’histoire de ce match de tennis qu’il aurait soi-disant gagné contre un obscur champion russe. Pendant ce temps, mon beau-père donne à manger à ma petite sœur, la compote dans une main, un verre de vin dans l’autre. C’est fou ce qu’ils m’agacent, mais c’est fou ce que je les aime !
    « Le monde est à nous » lève le rideau sur deux histoires de famille :
    - Mégane, 17 ans, a vécu toute sa vie avec son papa Carl, qui l'a élevée seul après le décès de sa maman. La vie de Mégane bascule il y a deux ans, quand Carl tombe amoureux de Magali qui s'installe chez eux, et donne naissance à Marius quelques mois plus tard.

    - Pierre, 22 ans, a annoncé à sa famille son homosexualité, il y a quelques années. Aujourd'hui, il a construit sa vie avec son amoureux avec qui il envisage de fonder une famille dans quelques années.
    Pour aller plus loin :
    - Le site de l'association Contact, qui aide au dialogue entre les parents et leurs enfants homosexuels.
    - Le site de l'APGL, l’association des parents et des futurs parents gays et lesbiens.
     

  • Petit, on y creuse des trous à la recherche de bestioles et de trésors. Il nous arrive même d’en manger, le visage barbouillé de noir. Quinze ans plus tard, les trésors nous intéressent moins, mais les bestioles… où sont-elles passées les bestioles ? Abeilles, papillons, hérissons ? Alors, on colle l'oreille à la surface de la terre, et elle nous dit: «Je suis fragile, protège-moi !».
    «Le Monde est à nous» donne la parole aux amoureux de la nature et de l'agriculture, avec :
    - Théo, 18 ans, lycéen agricole à Niort (Deux-Sèvres). Sa famille n'est pas du milieu, mais qu'importe ! Il sera éleveur de vaches, avec amour. En attendant, il dit tout de son futur métier sur sa chaîne Youtube.
    - Zoé, 17 ans, de la Courneuve (Seine-Saint-Denis). Au lycée agricole, elle a choisi la filière permaculture. Elle espère contribuer à des projets agricoles respectueux de la terre et des hommes, notamment en Afrique.
    Pour aller plus loin
    - La chaîne Youtube de «Théo, futur éleveur»
    - Théo sur Facebook
    - Le documentaire Solutions locales pour un désordre global, de Coline Serreau, 2010
    - Le Lycée agricole La Bretonnière (77), filière «Sciences et Technologies de l'Agronomie et du Vivant»
    - Le Programme des Petites Initiatives de l'UICN (Union internationale pour la Conservation de la Nature).

  • Certains y entrent à pas de loup, tout doucement, presque sur la pointe des pieds, curieux mais prudents. D’autres s’y jettent effrontément, à corps perdus, les yeux clos, comme un funambule sans filet… Sous les draps ou dans les bois, ce sont les émois des premières fois.
    « Le Monde est à nous » fait ses premiers pas dans la sexualité avec :
    - Cath, 19 ans, des Yvelines. Ses premières relations sexuelles l'ont amenée à «faire des choses», dont elle n'était pas certaine d'avoir envie. Etudiante en art, elle explore ses questionnements par le dessin.
    - Léa, 23 ans, de Toulouse. Sa chaîne Youtube Leachoue parle de sexualité avec sérieux et humour, passionne 360 000 abonnés, et contribue à une évolution de l'apprentissage sexuel chez les adolescents.


    Pour aller plus loin :
    - Cath Peligrim sur Facebook
    - Le Tumblr de Cath Peligrim
    - Leachoue sur Youtube
    - Leachoue sur Facebook
    - Le blog de Dr Kpote
     

  • Parfois, ils prennent toute la place dans nos têtes, on ne pense qu’à eux… Ils sont notre raison de vivre, notre bout de terre à l’horizon. Mais parfois, ils sont tout petits, timides, bien camouflés dans un coin de notre cerveau. On n’ose à peine les écouter, et encore moins les envisager… et pourtant, ils nous chatouillent chaque jour un peu plus, impossible de s’en dépêtrer ! Les rêves. Vivre ses rêves coûte que coûte !

    « Le monde est à nous » explore les rêves de :

    Sokona, 16 ans, en seconde au lycée à Epinay (93). Passionnée par les voitures, son rêve est de devenir concessionnaire automobile, contre l’avis de sa mère malienne, qui considère que ce n’est pas un métier pour fille.
     
    Elhadj, 26 ans, vit à Stains (93). Après avoir connu la rue avec ses parents guinéens sans-papiers, il a obtenu un Master et est sorti finaliste du concours Eloquentia.
    Pour aller plus loin : Le site d’Eloquentia.


     
     

  • A mi-chemin entre la fiction, anticipation, et réalité, nous imaginons à quoi pourrait ressembler le monde en 2056, sur la planète RFus, s'il n'y avait plus de frontières, si nous nous nourrissions d'algues et des végétaux, si nous nous déplacions à dos de chameaux, et si les hommes étaient enceintes.
    C'est bien connu, les jeunes ont toujours des envie de révolution et d'utopie. L'équipe du Monde est à nous a planché tout l'été sur des questions de société (art engagé, jobs étudiants, questions de genres et discriminations...) et pour la dernière émission de la saison, cela lui a donné des idées pour imaginer une nouvelle société.
    Ils ont découvert une planète qui pourrait héberger leur nouveau monde : RFus. Mais avant le décollage de la fusée, ils se réunissent en compagnie de deux sages pour leur soumettre leurs propositions d'organisation sociétale. Que manger, troc ou monnaie, quelle éducation, comment mettre au monde les enfants ? Ce sont quelques-unes des questions qui seront abordée dans cette émission à mi-chemin entre réalité et fiction.
    Le Monde est à nous reçoit :
    - L'écrivain Rachid Santaki auteur de polars, il a publié La France de demain, un manifeste dans lequel il fait des propositions pour l'avenir
    - La dessinatrice Pauline Aubry, elle a publié Les Mutants, une BD sur les adolescents
    Pour aller plus loin :
    - Le site de Pauline Aubry
    - Les Mutants, un peuple d'incompris, Pauline Aubry, éditions Les Arènes
    - Le site de Rachid Santaki
    - La France de demain, de Rachid Santaki, éditions Wildproject
    - La légende du 9-3, Rachid Santaki, Ombres noires
    - La Lucha libre, restaurant où déguster des insectes à Paris (reportage de Calypso et Maud)
     

  • Qui n’a jamais rêvé d’avoir son quart d’heure de célébrité, d’être connu, reconnu, adulé par la foule? Et ça peut commencer très tôt, dès l’instant où on est fan d’un chanteur, un acteur, un sportif, on rêve parfois d’être à sa place.
    Quand on est ado, puis jeune adulte, ce désir d’être aimé par ses pairs se rejoue dans la cour du lycée, au quartier, dans le groupe de potes, on serait prêt à (presque) tout pour être populaire. Et sur les réseaux sociaux le phénomène est amplifié à coup de post Facebook, vidéos, likes et retwitt.
    D’où vient ce désir de célébrité, jusqu’où sommes-nous prêts à aller pour être populaire, quelles conséquences ce phénomène peut-il avoir sur notre construction ? A priori futiles, ces questions peuvent faire basculer des vies dans le cauchemar.
    C’est le cas de notre invitée Loubna Abidar, attirée par les étoiles du cinéma, elle est violemment agressée suite à son rôle principal dans le film Much Loved, elle doit s'exiler en France.
    Loïc Delnest est professeur d’éducation physique et sportive dans des collèges et lycées de la région parisienne, il observe le désir de popularité dans les comportements de ses élèves.
     
    Pour aller plus loin :  
    La Dangereuse, Loubna Abidar, Marion Van Renterghem
    http://www.editions-stock.fr/la-dangereuse-9782234081222
     
    Vidéo Loubna Abidar :
    http://www.lemonde.fr/afrique/video/2016/05/23/loubna-abidar-dans-le-monde-arabe-une-femme-qui-s-assume-est-vue-comme-une-prostituee_4924524_3212.html
     


  • 73% des étudiants en France ont un petit boulot pour financer leurs études. 10 % de plus par rapport à la génération précédente. Serveur dans un café, caissière dans un supermarché, livreur de pizzas, babysitter à la sortie de l’école, vendeuse dans un magasin de chaussures… Le choix est large. D’autant plus qu’avec «la uberisation» de nos sociétés, il est de plus en plus facile d’aménager son emploi du temps d’étudiant avec un travail certes précaires, mais qui a l’avantage d’être flexible.
    Les petits boulots sont-ils un tremplin pour la vie professionnelle des jeunes, ou juste un «piège à étudiants», Le Monde est à nous reçoit Sophie de Tarlé, journaliste pour Le Figaro Etudiant et Thierry Roger, directeur de l’Espace emploi chez Carrefour qui propose jusqu’à 4500 jobs étudiants par an.
    Pour aller plus loin :
    https://recrute.carrefour.fr/je-cherche/je-cherche-un-job-etudiant
     





  • En France, un jeune sur cinq adhère aux théories du complot, d’après Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Education nationale. Les attentats contre Charlie Hebdo et l’hyper Cacher, le 11 septembre, l'assassinat de John F. Kennedy, la mort de Michael Jackson, le virus du sida, et même l'atterrissage d’Apollo sur la Lune... Chaque évènement majeur entraîne son lot de sceptiques.
    Les hypothèses les plus folles fleurissent principalement sur les réseaux sociaux.
    Pour comprendre cet engouement, «Le Monde est à nous» reçoit :
    - Thomas Huchon, journaliste pour le web media Spicee, qui dévoile les ficelles des théories du complot à travers sa rubrique Conspi Hunter et ses interventions en milieu scolaire.
    - Fanny Georges, enseignante en Sciences de la Communication à l’Université Paris 3, elle connaît bien le rôle des réseaux sociaux dans l’influence et la construction de nos identités.  
    Pour aller plus loin :
    - Le site de Spicee 
    - La fausse vidéo complotiste sur la véritable identité des chats réalisée par les élèves du lycée de Madeleine Vionnet à Bondy. Avec l’aide du réalisateur William Laboury :
    →cliquez ici.
     



     

  • Avec Docteur Kpote, intervenant en milieu scolaire sur les questions de sexualité et de prévention et Julia Palombes, rockeuse qui chante le sexe décomplexé, auteure du « Manifeste Au lit citoyens ! »
    L’été, c’est le moment des premières fois. Les premiers rapports sexuels. La première fois, c’est excitant, c’est grisant, mais ça peut être aussi la cata. L’angoisse de savoir comment on s’y prend.
    Culte de la performance, pression sociale pour le faire au bon moment, en même temps que tout le monde, choix de la virginité. Comment savoir quand on est prêt à faire l’amour ? Comment se préparer, est-ce qu’il y a des techniques, des secrets à connaître, est-ce qu’il vaut mieux en parler avec les copains ou rester discret?
    Aucune question ne fait peur à nos deux invités : - Julia Palombe, rockeuse érotique
    - Docteur Kpote, intervenant en milieu scolaire sur les questions de sexualité.
    Pour aller plus loin :
    - Le site de Julia Palombe : cliquer ici
    - Et son livre à paraître le 15 septembre 2016 : cliquer ici 
    - Blog de Docteur Kapote : cliquer ici
    - Haramiste :
    le site Facebook : cliquer ici
    guide sur Arte TV : cliquer ici
     

  • Avec Christiane Taubira.
    Je suis une femme, je suis noir, homosexuel(le), j’ai un handicap, je suis pauvre, je vis en banlieue, je suis illettré, je porte le voile, la kippa, je suis (trop) vieux… Le sentiment d’être discriminé pour une caractéristique de son identité est fréquent.
    Selon une enquête Ifop, un tiers des demandeurs d’emplois en France estiment avoir été discriminés dans leur recherche d’emploi. L’auteur d’une discrimination encourt jusqu’à 3 ans de prison et 45 000 euros d’amende en France. Mais, il peut être difficile de traduire en preuve le sentiment d’avoir été victime d’une discrimination.
    Alors comment en finir avec les discriminations ?
    « Le Monde est à nous » reçoit Christiane Taubira, ancienne Garde des Sceaux. Elle a défendu la loi autorisant le mariage homosexuel. Elle est aussi à l’initiative de la loi reconnaissant la traite et l’esclavage comme crimes contre l’humanité.
    Références biblio :
    - «Murmures à la jeunesse», éditions Philippe Rey
    Cliquez ici
    - «L’esclavage raconté à ma fille», éditions Philippe Rey
    Cliquez ici

    « Lire la lettre que Christiane Taubira a publiée, suite aux attentats de Nice du 14 juillet 2016 ». Pour lire la lettre : cliquez ici.
    Pour aller plus loin :
    - Le site «stop discrimination» :
    http://stop-discrimination.gouv.fr/
    - Le travail de l’artiste franco-algérien Ali Guessoum et de son association Remem’beur :
    http://remembeur.com/
     

    La lettre de Christiane Taubira suite aux attentats de Nice, le 14 juillet 2016

  • Avec le dessinateur syrien Hamid Suleiman, et le travailleur social Lyes Louffok.
    Plus de 130 000 migrants et réfugiés sont arrivés en Europe, depuis le début de l’année 2016, pour fuir des conditions de vie dramatiquement difficiles dans leur pays d’origines. Parmi eux, de nombreux mineurs isolés étrangers, dont les médias parlent beaucoup. Dans ce foisonnement d’images, de chiffres, de mots relatifs à ces situations de migrations, comment se faire une représentation de la réalité que vivent les jeunes migrants ? Les raisons du départ, les douleurs de l’exil, la vie nouvelle à reconstruire. Et quelle attitude adopter, depuis son petit quotidien confortable, comment aider, à son échelle?
    Le Monde est à Nous reçoit :


    Hamid Suleiman, peintre et dessinateur syrien, il est réfugié politique en France et vit à Paris. Né à Damas en 1986, il a fui son pays en 2011. Il est l’auteur de «Freedom Hospital», une bande dessinée qui retrace les premières saisons de la révolution syrienne.
    Lyes Louffok a 22 ans, il est travailleur social et engagé bénévolement auprès de l’aide aux migrants. Il a aussi participé au comité de pilotage de la réforme sur la protection de l’enfant. Lyes a écrit «Dans l’enfer des foyers», dans lequel il raconte son enfance ballotté de familles d’accueil en foyers, sous la responsabilité de l’Aide Sociale à l’Enfance.

     
    Références biblio :  
    - Freedom Hospital d’Hamid Suleiman
    http://www.caetla.fr/Freedom-Hospital 
    - Dans l’enfer des foyers, de Lyes Louffok
    http://www.babelio.com/auteur/Lyes-Louffok/397613
     
    Liens : 
    - Calypso et Philippine sont allées en reportage à Science-Po, pour rencontrer les jeunes migrants participant à un cours d’anglais.
    Plus d’infos : cliquez ici 
    - Thomas a rencontré la famille Baulier, qui accueille depuis 8 mois Mas, jeune réfugié du Bangladesh. Une rencontre rendue possible par l’association Singa.
    cliquez ici
     

  • Avec le metteur en scène belge Ismaël Saïdi.
    S’indigner avec un pinceau, une bombe aérosol, un appareil photo, ou une guitare à la main, dans les rues, sur les murs ou les scènes du monde entier.
    Les artistes sont toujours au cœur de la contestation, mais les formes d’expression évoluent.
    L’art est-il un outil plus efficace que d’autres pour questionner le monde?
    Quels sont les messages politiques dont il est urgent que l’art s’empare aujourd'hui?
    « Le Monde est à nous » reçoit Ismaël Saïdi, metteur en scène belge et auteur de la pièce Djihad qui compte plus de 156 représentations.
    Le lien de la pièce : cliquez ici

    Référence biblio : «Djihad, la pièce», Ismaël Saïdi, éditions La boîte à Pandore
    Le site : cliquez ici
    Le site de Sami 23 ans, interviewé par Philippine, en début de deuxième partie d'émission : professeur d'histoire dans un lycée de Beyrouth, il est Franco-Algéro-Marocain, il a grandi dans la banlieue parisienne, a commencé ses études à Sciences Po, puis a étudié à l'Université Saint-Joseph de Beyrouth.
    Son site : cliquez ici
    Le concours «The War as I see it» est organisé par l'ICTJ (International Center for Transitional Justice), une ONG libanaise qui aide les sociétés à se reconstruire après une guerre civile ou des atrocités de masse (l'ONG travaille à la promotion de la justice transitionnelle).
    Lien du site de l'ICTJ, page qui présente le concours : cliquez ici.