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Beaucoup d'entraîneurs professionnels l'admettent : ce métier peut déborder sur la vie privée. Julien Espinosa pense que la séparation travail-famille peut se faire, mais à un certain prix. L'enchaînement des matchs peut également pousser les coachs à manquer des événements. " On passe tous à côté de plein de choses, tempère le natif de Nice. Ce à quoi je renonce, ce n'est pas quelque chose qui me manque. "
Les carrières ne sont pas linéaires et peuvent entraîner des moments difficiles. " Ce qui peut être douloureux, c'est la façon dont la famille peut être impactée par les émotions négatives de mon métier. Les gens autour ne sont pas forcément formés pour gérer l'émotion d'un match. J'aimerais que ma famille soit préservée de certains aspects. " Notamment les critiques sur les réseaux sociaux, parfois virulentes même si le basket n'est pas le sport le plus médiatisé en France. " Je n'y attribue pas de valeur ni d'intérêt ", assure Julien Espinosa. Il reconnaît pourtant que sa famille doit apprendre à vivre dans un climat particulier, notamment lorsqu'il se fait limoger d'un club et doit changer de région.
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Il y a l'aspect technique, mais aussi l'aspect humain. Peut-être même en priorité. Si les entraîneurs professionnels doivent mettre en place des systèmes de jeu, ils doivent aussi trouver le juste milieu entre la rigidité et l'affect. Julien Espinosa a appris à le faire avec le temps. Primordial pour tenir son groupe mobilisé toute une saison. " Il faut une bonne raison pour se battre, pour sortir de sa zone de confort, assure le coach de 37 ans. Il faut une raison profonde pour remettre le couvert tous les matins. C'est intéressant à aller chercher chez les joueurs. "
Un entraîneur doit également rendre des comptes à ses dirigeants, mais le Niçois ne le voit pas comme quelque chose de pesant. " Je ne fais pas de lien entre le fait d'avoir un supérieur hiérarchique et avoir une pression différente. La seule pression que je ressens, c'est celle que je me mets. " Président des Sharks à l'époque, Frédéric Jouve avait pourtant une méthode bien à lui. " Il était chiant pour ça, se marre Espinosa. Dès le lundi matin, il enlevait la moindre zone de confort potentielle. À chaque fois il me disait : " tu sais que le prochain match est fondamental ? " C'était sa manière de remettre tout le monde en selle. Le discours était ficelé ! " Le coach aime toutefois les dirigeants présents et impliqués. " Il faut un président fort, qui soit leader. "
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En arrivant sur un banc de touche, un entraîneur doit faire ses preuves. Probablement un peu plus si son nom n'est pas connu des joueurs. C'était le cas de Julien Espinosa, il y a une dizaine d'années. Passé par le centre de formation d'Antibes, le natif de Nice n'a pas été basketteur professionnel. En devenant coach, il a donc dû se faire un nom. Et prouver qu'il n'était pas là par hasard.
"Les joueurs testent, ils regardent, ils observent ", reconnaît-il. Aux Sharks d'Antibes, il a notamment dû gérer le "cas" Will Solomon, meneur américain d'expérience (et de caractère) passé par les meilleurs championnats du monde. Un exercice grandeur nature. "A l'époque, le président du club m'avait dit: Là où tu veux aller, des Solomon, tu en auras quatre ou cinq dans l'équipe. Donc tu ferais mieux d'apprendre à le gérer rapidement."
Dans cette seconde partie du long entretien accordé à Nice Matin, Julien Espinosa revient sur sa quête de légitimité à ses débuts. Et la méthode adoptée pour évoluer au fil des années. "Chaque contexte nous donne une expérience nouvelle. Je pense que j'ai évolué."
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Entraîneur des Sharks d'Antibes durant de longues années, Julien Espinosa a été le plus jeune technicien sur un banc de l'élite du basket français. Aujourd'hui âgé de 37 ans, il se livre sur ce métier qu'il continue de découvrir au fil des expériences. Et qui entraîne une remise en question permanente...
"C'est un métier qui pousse à l'introspection", reconnaît-il, installé dans un bar de Saint-Laurent-du-Var. Avant de parler tactique, il faut d'abord réussir à comprendre son groupe pour le guider du mieux possible. " Il faut avoir une capacité d'écoute et d'observation de ses joueurs. " Et surtout être prêt à s'investir au quotidien, même si la tâche peut parfois s'avérer ingrate. " Il faut que ce soit une passion au départ."
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Dans cette dernière partie de l'entretien consacré à son métier, le coach de l'OGC Nice handball, Marjan Kolev, se livre sur les différences entre un groupe féminin et masculin et aborde la question des leaders de vestiaires.
Il a connu les deux. Débuter avec les garçons, avant de basculer avec les filles. Entraîneur de l'OGC Nice handball, Marjan Kolev pointe des similitudes... mais aussi des différences dans la vie de groupe. Pour faire passer son message, il a parfois besoin de joueurs cadres. Mais il doit surtout être capable de donner les bonnes consignes au bon moment. Pas toujours évident, avec des profils bien différents entre joueurs (ou joueuses) en devenir et éléments expérimentés.
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Entraîneur de l'OGC Nice, Marjan Kolev est originaire de Macédoine. A 44 ans, il accumule de l'expérience sur le banc mais reconnaît qu'il doit en faire plus pour se faire une place. Notamment pour aller au-delà de la barrière de la langue...
Il est installé sur le banc des filles de l'OGC Nice handball depuis plusieurs saisons et commence à connaître la maison. Son aventure sur un banc de touche, Marjan Kolev l'a commencé dans les divisions inférieures avec des équipes masculines. Même s'il est en France depuis un moment, il doit parfois s'accrocher pour composer avec la barrière de la langue ou la façon de s'exprimer. Même si son français est aujourd'hui totalement compréhensible. Comme de nombreux entraineurs, il apprend aussi à gérer l'ensemble "vie privée-vie professionnelle." Pas toujours évident de faire la part des choses...
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Ancien handballeur, Marjan Kolev a joué dans plusieurs pays au cours de sa carrière. Devenu entraîneur par la suite, le Macédonien dirige aujourd'hui les filles de l' OGC Nice handball.
Dans cette seconde partie, le coach de 44 ans analyse sa technique de management et insiste sur l'importance d'échanger avec son groupe. Les années passées sur le banc lui permettent de faire de meilleurs choix. Même s'il aimerait parfois rentrer sur le terrain pour apporter des solutions.
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Ancien handballeur, Marjan Kolev a joué dans plusieurs pays au cours de sa carrière. Devenu entraîneur par la suite, le Macédonien dirige aujourd'hui les filles de l' OGC Nice handball.
Un métier qu'il apprend à découvrir au fil des années avec toutes les difficultés que cela implique. Dans cette première partie, le technicien de 44 ans se livre sur son passé de joueur et les changements à mettre en œuvre une fois arrivé sur le banc de touche.
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Ancien nageur spécialiste du papillon, Franck Esposito a décroché une médaille de bronze lors des Jeux Olympiques en 1992 à Barcelone. Il a donc connu une belle carrière de nageur avant de basculer au bord du bassin pour revêtir le costume d'entraîneur. La transition n'est pas toujours facile et peut avoir des conséquences sur la vie personnelle.
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Impliqué au bord des bassins, Franck Esposito prend son rôle d'entraîneur très à cœur. S'il reconnaît la difficulté du métier, il aime comprendre la complexité de chaque nageur et les accompagner le plus possible...
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Ancien nageur spécialiste du papillon, le natif de Salon-de-Provence a participé à quatre Jeux Olympiques et décroché une médaille de bronze en 1992 à Barcelone. Devenu entraîneur, il guide plusieurs jeunes talents du Cercle des Nageurs d'Antibes depuis le bord du bassin. Avec le temps, Franck Esposito a appris à gérer son propre caractère et celui des autres. Mordu de sa discipline, il se dit épanoui au plus près des bassins. Il ne peut s'imaginer les quitter...
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L'ancien vététiste et aujourd'hui manager du Team Canyon Collective Factory se livre. Pour la quatrième et dernière partie de cet épisode, le Blausascois nous parle des champions azuréens d'aujourd'hui. "Loïc Bruni vient de nous sortir des saisons exceptionnelles, d'autant plus qu'il y avait une énorme concurrence, une compétition très sévère. Il est hyper complet et fait rêver beaucoup de personnes".
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Ce mois-ci, c'est Fabien Barel qui se prête au jeu. L'ancien vététiste et aujourd'hui manager du Team Canyon Collective Factory se livre. Pour la première partie de cet épisode, le Blausascois revient sur sa carrière longue de plus de 20 ans, commencée à seulement 15 ans en 1995, grâce à une performance remarquable sur la piste de Cap d'Ail. Fabien Barel, c'est aussi un titre mondial Junior (1998), deux chez les Elites (2004-05), des victoires en Coupe du monde de descente et d'enduro. Bref, c'est l'un des plus beaux CV de la planète VTT qui nous a reçus dans la maison familiale, sur les hauteurs de La Grave de Peille.
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L'entraîneur du Nice Hockey Elite se livre comme rarement. Pour la quatrième et dernière partie de cet épisode, le coach franco-slovaque revient sur la difficulté de faire coïncider vie de famille et hockey. Il aborde, aussi, les critiques inhérentes au métier et la manière dont il gère le cas de son fils, joueur de l'équipe première qu'il a sous ses ordres.
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Ce mois-ci, c'est Stan Sutor qui se prête au jeu. L'entraîneur du Nice Hockey Elite se livre comme rarement. Cette semaine, le coach franco-slovaque s'épanche sur la spécificité d'entraîner dans un sport mineur.
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L'entraîneur du Nice Hockey Elite se livre comme rarement. Cette semaine, le coach franco-slovaque détaille sa méthode pour gérer un groupe, souder les individualités et remplir les objectifs.
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