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Voilà une particularité bien française. Le pouvoir exécutif est mené par le président de la république et son premier ministre. Un pouvoir à deux têtes. La formule consacrée par la constitution est connue : « Le président préside, le gouvernement gouverne ». Mais dans la réalité, entre l’Élysée et Matignon, le partage du pouvoir est loin d’être simple. Entre ambitions personnelles inconciliables et mouvements d’humeurs, la relation entre la rive droite et la rive gauche est souvent électrique. La colère, la rancœur et même la haine l’emportent souvent sur une collaboration bienveillante, indulgente et constructive.
L’éditorialiste Patrice Duhamel y décèle la fable du « Chat et du Renard », soit un mélange d’agilité, de séduction, de jeu, mais aussi de ruse, de fourberie, de flatterie et de perfidie. Dans ce podcast, « Parlons d’Histoire » retrace les duos les plus improbables et explosifs de la Cinquième république.
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La rencontre a lieu dans la petite gare de Montoire, dans le Loir-et-Cher. Ce 24 octobre 1940, le vieux maréchal Pétain serre la main du chancelier allemand, Adolf Hitler. Les deux « chefs d’état » se saluent, puis entament un entretien. Cette poignée de main n’est pas que symbolique, elle confirme que la France s’apprête à collaborer avec l’ennemi.
Cette entrevue, accompagnée des honneurs militaires, a lieu quatre mois après l’invasion de l’Allemagne nazie en France.
Mais qui est réellement Philippe Pétain, ce maréchal de France, héros de Verdun et de la grande Guerre, devenu chef réactionnaire d’une France humiliée par l’occupation ? A la libération, Philippe Pétain sera arrêté et condamné à mort. L’homme de Vichy finira ses jours 6 ans plus tard en prison à l’âge de 95 ans.
« Parlons d’Histoire » se penche sur la carrière militaire et politique d’un maréchal controversé, ainsi que sur ses idées, ses renoncements et sa trahison.
Pour évoquer le Maréchal Pétain et comprendre pourquoi il hante encore aujourd’hui le débat politique français, « Parlons d’Histoire » reçoit Alain Colignon, spécialiste de la seconde guerre mondiale et historien au Cegesoma (Centre d’études et de documentation Guerre et sociétés contemporaines / Archives de l’État).
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Bienvenue à bord d'un des récits les plus fascinants et tragiques de l'histoire maritime, celui du majestueux Titanic. Replongeons-nous dans l’âge d'or de la navigation transatlantique, cette époque où les paquebots rivalisaient de luxe et de grandeur. Réputé insubmersible, le Titanic devait défier les océans avec arrogance et élégance. Surnommé "le paquebot des rêves", il promettait à ses passagers – des célébrités, des fortunés et des migrants en quête d’une nouvelle vie - une traversée inoubliable de l'Atlantique.
Mais, dans la soirée du 14 avril 1912, l’ambiance festive du voyage inaugurale vire au cauchemar. Dans les eaux glacées de l'Atlantique Nord, le Titanic heurte un iceberg, déclenchant l'une des plus grandes catastrophes maritimes de tous les temps. Son récit, qui mêle courage et tragédie, continue de fasciner plus d’un siècle après son naufrage qui a fait 1.500 morts et 700 rescapés.
Pour évoquer le naufrage du Titanic et sa légende, nous recevons le spécialiste Philippe Delaunoy et notre journaliste culturel Alain Lorfèvre.
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C’est la théorie du complot par excellence. La conspiration suprême, voire mondiale. Les « Illuminati », entendez les puissants membres d’une société secrète créée en Bavière au 18e siècle, nous manipuleraient – encore et toujours – dans le plus grand secret. À en croire certains, ils tireraient les ficelles du pouvoir politique et économique pour imposer un nouvel ordre occulte et ainsi dominer le monde.
Mais que se cache-t-il derrière cette théorie de la grande conspiration mondiale ? « Parlons d’Histoire » revient sur les racines des Illuminati, leur véritable existence, l’interdiction de l’ordre et sa prétendue survie et extension dans le plus grand secret. Le tout, au grand dam des monarchies en place, des religieux et des francs-maçons.
Les illuminati, mère des conspirations ou germe du complotisme moderne ? Place au décryptage avec Pierre-Yves Beaurepaire (professeur d’histoire moderne à l’université Côte d’Azur, membre de l’Institut Universitaire de France et auteur du livre « Les Illuminati, de la société secrète aux théories du complot ») et Valérie André (Professeure et conseillère pour la Recherche en sciences humaines à l’ULB et Directrice de recherches au FNRS).
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Il n’aura fallu qu’une dizaine de secondes à l’aviateur Jean de Selys Longchamps pour entrer dans l’Histoire. Aux commandes de son Typhoon, il survole Bruxelles en rase-motte au-dessus des toits en se dirigeant vers l’Avenue Louise. C’est là, que le 20 janvier 1943, il mitraille la façade de l’immeuble qui abrite la Gestapo. La frappe est chirurgicale et spectaculaire. Immédiatement, ce raid – devenu légendaire - soulève un élan d’enthousiasme dans les rues de la capitale.
Mais qui est réellement l’aviateur Jean de Selys ? Pourquoi a-t-il effectué ce raid sans en avoir l’autorisation de sa hiérarchie militaire ? Plusieurs fake news circulent sur ses motivations et sur les conséquences de cette attaque contre l’occupation allemande. « Parlons d’Histoire » les passe en revue dans un soucis de vérité historique et revient sur un acte héroïque, inattendu et finalement trop peu connu.
Le podcast est disponible sur LaLibre.be, ainsi que sur les principales plateformes de streaming, telles que Spotify et Apple Podcasts.
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Dans la soirée du 9 novembre 1989, les Berlinois vivent un moment inespéré, une véritable libération. Dans une confusion totale, et sur fond de malentendu, le Mur de Berlin ne semble plus infranchissable. Les gardes-frontières de Berlin-Est, non-informés par leur hiérarchie d’une quelconque décision, hésitent. Mais vu l’ampleur du mouvement, ils finissent par laisser passer des dizaines de milliers d’habitants en liesse qui rejoignent ainsi pacifiquement Berlin-Ouest. L’une des plus grandes pages de l’Histoire du XXe siècle se tourne enfin.
Dans l’ancienne capitale du Troisième Reich, la population n’y croyait plus. Elle qui était séparée depuis trois décennies par ce « mur de la honte » de 155 kilomètres. Imposé en pleine nuit dans une rare brutalité psychologique par les Soviétiques en août ’61, ce Mur était devenu l’affreux symbole d’une longue guerre froide entre le bloc de l’Est et les pays occidentaux.
« Parlons d’Histoire » revient sur les origines, la construction et la chute du Mur de la honte qui aura divisé Berlin pendant 28 longues années.
Pour évoquer ce sujet historique, nous recevons Patrick Weber, historien, journaliste et scénariste de la BD « Berlin ‘61 », sorti aux Editions Anspach. Les dessins sont signés Baudouin Deville.
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À l’origine, la Belgica était un baleinier à vapeur norvégien, construit en 1884. Un trois-mâts de près de 35 mètres de long. Mais lorsqu’il fut racheté douze ans plus tard par le commandant Adrien de Gerlache, c’est pour une toute autre aventure : la découverte et la cartographie de l’Antarctique. Un projet sous pavillon belge mais avec – chose rare à l’époque – une équipe internationale à bord.
Cette expédition polaire va imposer un lifting de taille au bateau. Il faut renforcer sa coque et son gouvernail pour mieux résister à la glace. Le commandant fait aussi installer un laboratoire pour y réaliser les nombreuses recherches scientifiques prévues. Lorsque la Belgica quitte le port d’Anvers en 1897, on dénombre à son bord 19 hommes, de grands chercheurs, pas toujours expérimentés, mais aussi une montagne de charbon, des provisions et une demie-tonne d’explosifs.
Une fois arrivé dans le pôle Sud, le navire est vite pris au piège de la glace. Commence alors une aventure humaine incroyable, où ambition, héroïsme et peur se mélangent. Le cauchemar hivernal durera plus d’un an dans un isolement extrême. L’équipage devra affronter le froid, les maladies, la faim, mais aussi le désespoir et la folie.
Attention, froid devant ! « Parlons d’Histoire » s’immisce dans une mémorable expédition de l’extrême.
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Le 18 juillet 1991, à 7h25, le réveil fut brutal pour les habitants du quartier de Cointe, sur les hauteurs de Liège. Des coups de feux firent sursauter tous les habitants de l’immeuble à appartements qui jouxte le petit parking du Domaine de la Tourelle. Au moment d’entrer dans sa voiture, en compagnie de sa compagne Marie-Hélène Joiret, André Cools est froidement abattu de deux balles. Une autre blessera grièvement Marie-Hélène Joiret.
André Cools, qui git dans une spectaculaire mare de sang, est loin d’être un inconnu. Ancien vice-Premier ministre et ancien président du Parti socialiste, c’est un homme de pouvoir, d’influence et de réseau. En affaires, comme en politique, il n’avait pas que des amis. Mais qui a bien pu assassiner le Maître de Flémalle ? Les enquêteurs s’attardent sur plusieurs pistes politico-financières, et plus particulièrement sur des contrats d’armements où des pots-de-vin et un financement occulte des partis socialistes francophone et flamand sont mis à jour.
« Parlons d’Histoire » revient sur l’assassinat d’André Cools qui a abouti à une série de scandales politiques et à une guerre des juges. Quant au commanditaire de l’assassinat, et malgré 13 inculpés, le doute plane encore et toujours.
Pour évoquer l’assassinat d’André Cools, « Parlons d’Histoire » reçoit Lily Portugaels, ancienne journaliste politique de La Libre Belgique et ex-Directrice de la Gazette de Liége, ainsi que François Brabant, journaliste politique, fondateur du magazine Wilfried et auteur du livre « L’Histoire secrète du PS Liégeois ».
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La soirée du 14 janvier 1989 restera marquée par un évènement hors du commun : l’enlèvement d’un dirigeant politique de premier plan à Bruxelles. La victime de ce rapt n’est autre que Paul Vanden Boeynants, Ministre d’État, nommé Premier ministre belge à deux reprises, mais aussi homme d’affaires issu d’un milieu modeste.
Au cours de la soirée, la voiture de « VDB » est retrouvée dans le garage de son immeuble. La portière de son véhicule est ouverte. À terre, les enquêteurs retrouveront une chaussure, sa pipe et son appareil auditif. L’emballement médiatique est immédiat. Le lendemain, il n’y aura pas une revendication, mais deux ! La captivité durera 30 jours. Paul Vanden Boeynants s’en sortira après le paiement d’une rançon importante. A peine libéré, le « vieux crocodile » donnera de multiples détails lors d’une conférence de presse aussi mémorable que surréaliste.
« Parlons d’Histoire » retrace cet épisode rocambolesque de la vie politique et judiciaire belge en compagnie de Pierre Marlet, journaliste à la RTBF et co-auteur du livre « Sur la piste du crocodile » et de Kathryn Brahy. En tant que journaliste à RTL-TVI, elle avait recueilli les aveux de la bande Haemers.
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Trois mois après la capitulation allemande du 8 mai ’45, la Deuxième guerre mondiale se poursuit dans le Pacifique. Malgré des mois passés sous un déluge de bombes américaines, le Japon refuse de rendre les armes. Les États-Unis veulent la capitulation de l’archipel et faire juger son Empereur Hirohito pour crime contre l’Humanité. Malgré l’ultimatum, les Japonais refusent de céder.
Dans la matinée du 6 août 1945, un bombardier américain B-29 survole le Japon. À son bord, une bombe joliment prénommée Little Boy. En réalité, c’est la bombe A, la plus puissante arme jamais créée par l’homme. Après quelques hésitations à cause de la météo, la cible est identifiée : la ville industrielle d’Hiroshima et ses 300.000 habitants.
La bombe atomique est larguée. Elle explosera à 600 mètres du sol pour augmenter son impact. L’éclair de feu est fulgurant. Dans un rayon de 500 mètres, la température de la bulle de gaz est de 4.000 degrés Celsius. Se forme ensuite un gigantesque nuage en forme de champignon. L’attaque fait 70.000 morts, plusieurs dizaines de milliers de blessés et des victimes de radiations. Le bilan final s’élèvera à 140.000 victimes.
Malgré ce drame, le Japon résiste. Et les soviétiques passent à l’offensive… Le président américain, Harry Truman, ordonne de larguer la deuxième bombe atomique qu’il possède trois jours plus tard. Elle rasera cette fois la ville de Nagasaki.
« Parlons d’Histoire » revient sur une invention aussi exceptionnelle que dramatique en compagnie de Didier Alcante, scénariste de la BD « La bombe ». Celle-ci retrace l’incroyable histoire vraie de l’arme la plus effroyable jamais créée.
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"Parlons d’Histoire" retrace le parcours exceptionnel d’un monarque particulièrement populaire auprès des Belges, ainsi que le choc national que représenta sa mort.
Le roi Baudouin était un homme proche du peuple, aimé, adulé parfois. Un homme sensible, profondément croyant et humain. Lorsqu’il prête serment, en 1951, il n’a que 20 ans. Son destin est déjà frappé par la tragédie de la perte de sa mère… à l’âge de 4 ans seulement, et par la Seconde Guerre mondiale. Au moment où il monte sur le trône, le pays est divisé par une Question royale encore brûlante et une guerre scolaire qui resurgit.Les décennies suivantes seront marquées par des évènements politiques majeurs, comme l’indépendance du Congo et une succession de réformes institutionnelles qui façonneront une autre Belgique. Son règne s’étendra sur 42 années."Parlons d’Histoire" retrace le parcours exceptionnel d’un monarque particulièrement populaire auprès des Belges, ainsi que le choc national que représenta sa mort, le 31 juillet 1993. Un entretien avec Vincent Dujardin, historien à l’UCLouvain, et Francis Van de Woestyne, journaliste et ancien rédacteur en chef de La Libre Belgique.
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Certains chevaliers ont plus marqué l’Histoire que d’autres. Par leur bravoure ou leurs secrets. Dans le cas des Templiers, c’est la disparition de leur probable trésor qui a contribué à en faire une légende. Ils ont marqué le Moyen-Âge et le temps des croisades.
Pourtant, tout part d’une petite organisation religieuse et militaire chargée de protéger les pèlerins qui se rendent en Terre Sainte. Mais très vite, cette police de la route va monter en puissance au point de susciter méfiance et envi.
A travers un entretien avec l’anthropologue de l’UCLouvain Alain Reyniers, « Parlons d’Histoire » veut discerner le vrai du faux, le mystique du mythique d’un ordre qui a disparu de manière soudaine. De quoi inspirer nombre d’auteurs et de réalisateurs.
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Les fans de foot s’attendaient à une rencontre mémorable, à une grande fête du sport… Nous sommes, le 29 mai 1985 à Bruxelles. Il fait beau, chaud même dans le stade du Heysel qui accueille ce jour-là la finale de la Coupe d’Europe des clubs champions. Sur le terrain, les deux plus grands clubs du continent doivent se faire face. D’un côté, le club anglais et tenant du titre, Liverpool, et de l’autre, la Juventus, tenante de la Coupe des Coupes. Dans le club de Turin, on dénombre plusieurs Champions du Monde de ’82. Parmi eux, la star et le double lauréat du Ballon d’Or, un certain Michel Platini.
Sur papier, la confrontation s’annonce donc redoutable, immanquable. Mais voilà, dans les gradins surpeuplés ce soir-là, l’affrontement a lieu aussi… et de manière nettement moins sportive. Les hooligans anglais cherchent le contact physique. Il y a un sentiment de revanche dans l’air, car un an plus tôt, la finale entre Liverpool et la Roma avait déjà mal tournée. Résultat, les grilles de séparations des spectateurs et les murets de sécurité s’effondrent. C’est le chaos le plus total. Le choc est immense, le deuil international, la tragédie inoubliable…
Pour évoquer le drame du Heysel qui a fait 39 morts et plus de 400 blessés, « Parlons d’Histoire » reçoit des témoins de premier plan : Jean-Claude Matgen (ancien journaliste sportif et judiciaire à La Libre), Robert Collignon (ancien Ministre-président wallon et Président la Commission parlementaire d’enquête sur le drame du Heysel), Marc Lerchs (ambulancier-sauveteur au moment des faits) et Laurent Depré (rédacteur en chef de ParisMatch.be et ancien ramasseur de balle).
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Toute sa vie, Charles a été sous les projecteurs… à l’exception d’une quinzaine d’années passées dans l’ombre de sa première épouse, la princesse Diana. Toute sa vie, il a attendu ce moment, celui d’être couronné roi d’Angleterre. Le prince de Galles était même devenu l’héritier le plus ancien dans l’ordre de succession au trône britannique. A 74 ans, il est aussi le monarque le plus âgé à entrer en fonction.
Le prince Charles est devenu le roi Charles III au décès de sa mère, Elisabeth II. C’était le 8 septembre 2022. Le 6 mai 2023, au cœur de l’Abbaye de Westminster, Charles III sera officiellement couronné.
En compagnie d’Emmanuelle Jowa, journaliste de Paris Match spécialisée dans la couverture des monarchies, « Parlons d’Histoire » revient sur son parcours, sa formation, son caractère, ses passions, mais aussi sur sa vie privée qui a tant fait couler d’encre. Enfin, nous évoquons les grands défis qui attendent le nouveau monarque du Royaume-Uni et des autres royaumes du Commonwealth.
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Il fût arrêté sur le Mont des Oliviers, jugé de manière expéditive, flagellé, torturé et obligé de porter la croix sur laquelle il sera crucifié. A l’occasion de la célébration par les catholiques de la fête de Pâques, « Parlons d’Histoire » se plonge dans le récit des dernières heures de Jésus de Nazareth.
Que disent précisément le Nouveau testament et les textes apocryphes sur la « Passion du Christ » ? Entre éléments historiques et interprétations théologiques, nous évoquons - sans aucun doute - l’épisode le plus marquant et incontournable pour les chrétiens. Le fondement même du christianisme.
Pour en parler, nous recevons Bosco d’Otreppe, journaliste à La Libre Belgique, responsable des pages Débats et de la couverture de l’actualité religieuse.
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Le royaume de Belgique célébrera en 2030 ses 200 ans d’existence. Mais tout le monde ne se réjouit pas de cet anniversaire. En Flandre, plus particulièrement, les nationalistes rêvent de confédéralisme, certains imaginent même la création d’une république de Flandre. A leurs yeux, l’émancipation du mouvement flamand doit être totale.
Mais comment est né ce « mouvement flamand », comment a-t-il traversé les siècles ou les décennies ? Se pencher sur la question, c’est oser évoquer des tabous, comprendre les déchirures politiques, interpréter certains symboles et observer des revendications linguistiques se muer en programmes socio-économiques.
« Parlons d’Histoire » se penche sur la Flandre et sur le Vlaamse Beweging en compagnie de Herman Van Goethem (recteur de l’Université d’Anvers et historien), Chantal Kesteloot (docteure en Histoire contemporaine et membre du Cegesoma – Les Archives de l’État) et Jan Peumans (ancien président du Parlement flamand et ancien sénateur N-VA).
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L'une des pires pages de l’Histoire de l’Humanité s‘est écrite à Auschwitz. Plus d’un million de victimes ont perdu la vie dans ces camps d’extermination nazi. Hommes, femmes et enfants ont été gazés au Zyklon B, torturés ou sont morts de faim, de maladies ou d’épuisement. Il faudra attendre l’arrivée d’une division de l’Armée rouge de l’Union soviétique, le 27 janvier 1945, pour libérer les 7.000 derniers prisonniers survivants des camps d’Auschwitz et de Birkenau. Ces mêmes soldats venaient de sauver l’Ukraine de l’emprise nazie…
Pour évoquer la Shoah, « Parlons d’Histoire » s’est rendu à Auschwitz, en Pologne. En compagnie d’un remarquable passeur de mémoire, le Belge Simon Gronowski (ancien rescapé du convoi N°20 parti de la caserne de Dossin), ainsi que d’une centaine d’élèves de 17 ans. Ce voyage scolaire organisé par le War Heritage Institute, offre à ces jeunes la possibilité de voir par eux-mêmes l’horreur des camps de concentration qui ont fait six millions de morts. Nous entendrons aussi le témoignage bouleversant d'un survivant de cette usine de la mort...
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D’abord de la fumée blanche qui s’échappe de la Chapelle Sixtine, ensuite une locution latine : « Habemus Papam ». Nous sommes le 2 mars 1939 sur la Place Saint-Pierre de Rome. Après trois tours de scrutins, les 62 cardinaux élisent le cardinal Eugenio Pacelli comme successeur de Pie XI décédé vingt jours plus tôt. Le favori du Pape défunt choisira le nom de Pie XII. Quelques mois avant le début de la Seconde guerre mondiale, le camerlingue et secrétaire d’état du Vatican prend la tête de l’église catholique à l’âge de 63 ans.
Son pontificat durera 19 ans. Il sera décrié par certains dramaturges et observateurs. Son bilan sera dès lors contesté après sa mort. En cause, son rôle et son impartialité apparente pendant la guerre et la shoah. Mais voilà, depuis, les archives du Vatican ont été rendues publiques. Une aubaine pour les historiens.
Pour « Parlons d’Histoire », les historiens Vincent Dujardin (UCLouvain), Jan De Volder (KULeuven) et Cécile Vanderpelen (ULB) se penchent sur le pape Pie XII face à la barbarie nazie. Qu’a-t-il fait pour secourir les victimes ? Que révèlent les archives du Vatican sur cette période sombre ? Comment expliquer le positionnement du Vatican face aux nazis ? Quel est le réel pouvoir politique du Pape face à un régime dictatorial ? Et sur quoi les historiens sont-ils en accord et en désaccord ?
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Jésus de Nazareth serait né le 25 décembre de l’An 1 dans une étable de Bethléem, en Judée. Tel est en tout cas le récit de la Nativité diffusé au sein de la plupart des églises chrétiennes. Entre réalités historiques, traditions et récits apocryphes, les versions divergent, se contredisent ou se complètent parfois.
Les célébrations de Noël nous incitent à vouloir comprendre l’origine de cette fête, mais aussi et par la même occasion, celle de l’ère chrétienne. Entre mythes et faits historiques, que sait-on précisément sur la naissance du Christ ?
« Parlons d’Histoire » se plonge dans un récit qui a beaucoup évolué à travers les siècles. -
Un conte de fée peut vite se transformer en cauchemar. La princesse Stéphanie de Belgique en a fait la triste expérience. La deuxième fille du roi Léopold II était promise à un destin prestigieux. Et pour cause, en épousant le séduisant archiduc Rodolphe d’Autriche-Hongrie, Stéphanie de Belgique allait devenir Impératrice. Le couple devait succéder à l’Empereur austro-hongrois François-Joseph et à son épouse Sissi. C’était écrit, négocié même entre Bruxelles et Vienne.Et pourtant, son mariage fut loin d’être heureux. Son époux, l’archiduc Rodolphe, dépressif et suicidaire, s’avère aussi – très vite - fort peu fidèle. Une nuit d’hiver, il est retrouvé mort en compagnie de sa très jeune maîtresse du moment. Les deux corps gisent dans un lit du pavillon de chasse de Mayerling, au sud-ouest de Vienne. Le mystère demeure sur les circonstances exactes du drame.En compagnie du journaliste et historien Patrick Weber, « Parlons d’Histoire » revient sur un destin brisé, sur un scandale qui poussa injustement la princesse Stéphanie de Belgique dans un veuvage « honteux » et, finalement, dans l’oubli.
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