Bölümler
-
Cette semaine, je rencontre Suzanne SYZ, créatrice de bijoux uniques. Suzanne est fascinée par l’intensité et la fragilité de l’unique. Sans doute parce qu’il a le goût de l’instant présent.
Tout a commencé comme ça : elle ne trouvait pas sur le marché, les bijoux qui lui plaisaient, qui soient précieux sans être guindées, élégants sans être conventionnels, pétillants sans être inconfortables. Alors, avec la collaboration d’un atelier genevois, elle s’est mise à concevoir les siens.
Sa vie dans le New York des années 80, à côtoyer Andy Warhol, Jean-Michel Basquiat, Jeff Koons ou Julian Schnabel n’est sans doute pas étrangère à cette audace de créatrice.
Mais au-delà du plaisir de créer des bijoux uniques, comment expliquer leur influence sur les personnes qui les portent ? Suzanne répond que le bijou est justement fait pour cela, pour faire vibrer ce qu’il y a d’unique, de joyeux et de beau chez celles et ceux qui les portent.
Un beau bijou brille, mais il fait avant tout briller la personne qui le porte. On pourrait ajouter qu’inversement, c'est à la personne qui le porte d’apporter de l'éclat a un bijou qui n'en a pas.
Comment créer de l’unique sans se répéter ?
C’est la question de la semaine.
-
Cette semaine, je rencontre François Saint-James, guide et chargé d'action culturelle à l'abbaye du Mont Saint-Michel. Avec plus de 3 millions de visiteurs par an, ce petit îlot normand est un des sites les plus visités de France.
François Saint James me reçoit dans la crypte Notre Dame des Trente Cierges, située sous le transept, tout à côté du scriptorium, et derrière le lieu-dit « le cachot du diable ». Nous sommes au cœur du Mont Saint-Michel. Dans cette ambiance, le silence souligne la moindre présence.
Depuis 35 ans, François Saint-James est guide-conférencier dans ce labyrinthe d’architecture dont il connaît les coins et les recoins, mais pour en transmettre l’histoire, les mots ne suffisent pas. Encore faut-il être habité par ce que l’on a à transmettre. C’est alors seulement que le savoir devient vivant et qu’il peut résonner au coeur des visiteurs.
Comment transmettre une histoire ?
C’est la question de la semaine. -
Eksik bölüm mü var?
-
J'ai animé avec beaucoup de plaisir cette conversation avec des pionniers du vin respectueux du vivant le samedi 20 avril 2024 à Montheron dans le cadre de la 4e édition du Salon DESALPES.
Marie-Thérèse Chappaz, Raoul Cruchon et Raymond Paccot ont évoqué le chemin qu’ils ont parcouru dans leur métier et le chemin qu’il ont contribué à nous faire parcourir dans notre façon de boire du vin.
Car aujourd’hui, l’attrait pour les vins respectueux du vivant est considérable. De Paris à Tokyo en passant par New York, le nombre de commerces et de bars spécialisés a explosé ces dernières années, tout comme le nombre de festivals ou de salons.
Comment en est-on arrivé là ? Pourquoi ces trois pionniers (et tant d'autres), ont-ils choisi de se libérer de l’usage de la chimie de synthèse pour s’engager dans l'aventure d’une production viticole respectueuse du vivant ?
C'est la question de la semaine. -
Cette semaine, je rencontre Eric Bonvin, le directeur général de l’Hôpital du Valais, une des grandes institutions de santé publique en Suisse, avec 440 médecins, 5800 collaborateurs, et qui prend en charge près de 41000 patients chaque année.
Mais avant de devenir médecin, puis de diriger cette institution, Eric Bonvin a choisi un parcours de liberté et de curiosité. A 15 ans, après le cursus scolaire obligatoire, il a quitté le chemin de l’école pour prendre celui du voyage et des petits boulots, (il a même été un moment vendeur au Grand Bazar d’Istanbul) mais surtout, il s’est intéressé au sens de la rencontre humaine.
De retour aux études, il s’est engagé dans la psychiatrie, tout en cherchant à mieux comprendre les pathologies de la relation entre soignant et malade. Comment, en effet, éviter ce sentiment si dégradant et si répandu chez le malade, de n’être qu’un diagnostic ou une maladie aux yeux des soignants ?
Mais dans notre système hospitalier où chaque prestation des soignants, est enregistrée, validée pour être contrôlée, où le temps manque, comment faire pour créer cet espace de rencontre dans l’esprit d’Hippocrate ?
Comment soigner l’art de soigner ?
C’est la question de la semaine.
-
Pour commencer cette nouvelle année, je rencontre Felix Ehrat, avocat d’affaires et juriste qui a travaillé au plus haut niveau dans la pharma, chez Novartis et Idorsia, dans la banque, chez Julius Baer, Globalance Bank et Swiss Fintech, mais aussi chez Accenture et Geberit, sans parler d’autres sociétés pour lesquelles il est, ou a été, conseiller ou membre du conseil d’administration.
Tout au long de son impressionnant parcours, Felix a toujours été un observateur attentif des enjeux de la vie dans l’entreprise. Aujourd’hui, avec l’arrivée de nouvelles générations en quête profonde de motivation, il souligne que la question du sens du travail est devenue centrale.
Sur le long terme, il affirme même qu’aucune entreprise ne pourra survivre sans répondre clairement à la question de sa raison d’être dans le monde, indépendamment du fait de créer de la valeur.
Une manière de signifier la nécessité pour le management de réfléchir au-delà du court terme, pour lier sens du travail, motivation et efficacité économique dans l’entreprise.
Comment donner du sens au travail ? C’est la question de la semaine.
-
Cette semaine, je rencontre Olivier Huguet et Yannick Letort, deux maîtres-coiffeurs installés sur les hauteurs de Gstaad.
Olivier et son partenaire Yannick ont reçu deux formations d’exception avec deux maîtres de la coiffure moderne. L’un avec Vidal Sassoon, dans le cadre de la coiffure anglaise, l’autre avec Jean-Marc Maniatis, dans celui de la coiffure française.
Après le temps de l’apprentissage, est née pour tous les deux, la nécessité d’exprimer leur propre créativité en se mettant au service de leur propre clientèle. Toute aussi importante que l’équilibre délicat entre technicité et créativité, est la création d’un dialogue de confiance avec chacune des personnes qui, en poussant la porte d’un salon de haute coiffure, cherche à se sentir unique.
Pour les maîtres-coiffeurs, la matière du travail ne se résume pas au cheveu à couper, à façonner ou bien à colorer, elle est tout autant dans la nature du rapport humain avec la personne qui remet son visage et son humeur entre leurs mains.
L’actrice américaine Joan Crawford disait un jour : « je pense que la chose la plus importante pour une femme, en dehors de son talent, est un bon coiffeur. »
Comment coiffer le cheveu en recoiffant aussi l’âme ?
C’est la question de la semaine.
-
Cette semaine, je rencontre Marco Solari, qui après avoir présidé pendant 23 ans le Festival international du Film de Locarno, en est devenu le tout nouveau président d’honneur.
Depuis sa naissance, Marco est porteur de deux cultures, celle du nord qui lui vient de sa mère bernoise, et celle du sud qui lui vient de son père tessinois. Et longtemps, il est resté un étranger aux yeux de ceux qui, au nord comme au sud, refusaient de le compter comme un des leurs.
Cette question de l’identité multiculturelle, cette question de l’harmonisation des différences est au cœur du parcours de Marco.
Que ce soit à la présidence de l’Office du Tourisme du Tessin, comme organisateur du 700eanniversaire de la Confédération, ou bien encore à la présidence du Festival de Locarno, Marco a toujours cherché à rassembler ce qui était séparé, c’est-à-dire au fond, à réaliser des utopies. C’est ainsi qu’il s’est retrouvé dans la lumière des projecteurs.
Le 12 août dernier sur la Plaza Grande, Marco est monté sur la scène pour clore sa 23e année de présidence du Festival du film de Locarno et annoncer qu’il allait passer de la lumière à l’ombre.
Mais ce n’est pas si simple de suivre la devise des patriciens bernois « Servir et disparaître », à moins d’avoir comme Marco, plus de goût pour la vérité que pour la séduction.
Comment passer de la lumière à l’ombre ? C’est la question de la semaine.
-
Cette semaine, je rencontre Olivier Christinat dans son atelier à Lausanne.
Avec ou sans appareil photo, Olivier Christinat est un homme curieux, très curieux même, de trouver sa juste place sur notre petite planète.
Cette recherche intérieure, cela fait quarante ans qu’il la partage dans ses photographies en explorant ce qu’est la distance juste, c’est-à-dire cette distance qui ne sépare plus, mais qui au contraire, le relie avec les objets vers lesquels il oriente le viseur de son appareil.
Lorsqu’il est à sa place, apparaît dans la photo d’Olivier Christinat, une grâce qui nous invite, comme une évidence, à être aussi à notre place. Parce qu’à ce moment-là, les objets de sa photo, paysage, personnage ou encore composition, cessent d’être des objets pour devenir des présences.
Comment trouver la distance juste pour photographier ?
(Et pas seulement pour photographier, bien sûr).
C’est la question de la semaine.
Retrouvez-le sur olivierchiristinat.com
-
Cette semaine, dans le lobby d’un hôtel près de Paris, je rencontre le journaliste de France Télévisions, Nelson Monfort, un des journalistes les plus connus, et le journaliste sportif le plus apprécié des français.
Dans le sport, l’émotion est au centre, à la fois au cœur des performances et du spectacle.
A la télévision, le travail d’un journaliste sportif est, d’abord, de nous permettre, à nous téléspectateurs, de mieux comprendre l’histoire qui se joue sur le terrain, en éclairant le contexte et les enjeux.
Puis, il s’agit ensuite d’aller à la rencontre des athlètes pour nous permettre de les approcher par son intermédiaire et de ressentir l’émotion de leur présence. Nelson a ainsi interviewé Carl Lewis, Usain Bolt ou Roger Federer, des champions qui incarnent dans notre culture un archétype de réussite, d’exemplarité et de dépassement de soi. Tous les sportifs ne sont pas des champions, mais tous les sportifs s’identifient à des champions.
En écoutant Nelson, j’ai découvert que l’émotion était aussi une information. Elle dévoile derrière l’athlète, la générosité (ou la grossièreté) de la personne : des éléments-clés pour que nous puissions nous identifier (ou pas) à un champion.
Derrière la légèreté des interviews du journaliste sportif, se joue donc aussi la transmission sur le plan de l’émotion des grandes valeurs qui cimentent notre culture.
Mais au fait, comment faire pour interviewer les athlètes sur le terrain ?
C’est la question de la semaine.
-
Pour commencer cette nouvelle année, je rencontre la plasticienne Catherine Bolle dans son grand atelier lausannois qui, tous les jours, l’incite à se mettre au travail. Mais une fois qu’elle est à l’œuvre, comment savoir si une œuvre d’art est terminée ou pas ?
Pour Catherine Bolle, une œuvre ne s’achève pas comme une année, avec la netteté d’un 31 décembre. Avec le temps, elle peut être reprise, complétée, développée, réutilisée même. Pour elle, une œuvre n’est jamais vraiment achevée. Elle reste vivante et donc sujette à d’autres transformations possibles.
Prétendre savoir quand une œuvre est ou non achevée, c’est pour Catherine le « mensonge intime » des artistes qui affirment leur toute-puissance sur leurs œuvres.
Mais alors, comment faire pour diffuser et vendre des œuvres si elles sont toujours inachevées ?
C’est la question de la semaine.
-
Avec les équipes de CCHE (Lausanne), Marc conçoit des espaces intérieurs agréables, accueillants, régénérants et même inspirants. Pour lui, un espace habitable doit pouvoir nous accompagner dans tous nos besoins, à la fois de paix et de stimulation, de silence et de bruit, d’obscurité et de lumière, de repli et d’échange.
Mais dans nos villes et au-delà, il est très difficile de trouver des endroits qui aient toutes ces qualités opposées. Pour Marc, c’est justement à l’architecture de compléter ce qui manque à un espace intérieur pour qu’il devienne pleinement habitable.
Ce qui manque, c’est justement ce sur quoi portent confusément tous nos rêves d’architecture les plus intimes, nos rêves d’architecture qui non seulement nous ressemblent, mais aussi nous révèlent.
Ce sont ces rêves que Marc cherche d’abord à découvrir chez ses clients, avant de les matérialiser.
Alors comment concevoir un espace habitable ? C’est la question de la semaine.
-
Christophe Gallaz est écrivain et journaliste. Dès les années 80, il a tenu des chroniques dans de nombreux journaux dont le quotidien lausannois Le Matin, Libération ou encore Le Monde ou les Inrocks, avant d’écrire des nouvelles, des essais et des livres pour enfants, tout en collaborant aux scénarios de plusieurs cinéastes suisses et français.
Christophe est un homme de conversation. Pas un homme bavard, non, un homme de conversation. Alors que le bavard fait des phrases, l’homme de conversation est à l’écoute. Il veille à la façon dont les mots qui sont échangés entrent en résonance avec sa propre conversation intérieure.
Christophe sait bien que les réponses valables demandent toujours à être écoutées.
Et justement, l’écriture a le pouvoir mystérieux d’approfondir cette écoute intérieure pour permettre à l’écrivain de parfois découvrir ce qu’il ne savait pas qu’il savait.
Alors, qu’est-ce qu’une bonne conversation ?
C’est la question de la semaine. -
Aïda started to work in the Beauty industry about 20 years ago, It was very different back then, because it was all about TV, print advertising and negotiating with retailers. Today, it’s a very different story with e-commerce, social-commerce, influencers, as well as social responsibility and inclusiveness.
Coming from Benin in Africa, Aïda has experienced a lot of changes in her personal and her professional life.
When she started working for MAC Cosmetics, that was a big change for her. Her boss said to her: “For a couple of months, your only job is to seat back and listen. Don’t feel compelled to do anything”.
That helped her to deeply understand her new environment at Mac’s. And that was priceless for her creativity.
How to deal with change? That’s the question of the week.
-
Cette semaine, j’accueille le juriste et essayiste Antoine Garapon à l’occasion de la sortie d’un ouvrage qu’il publie avec Jean Lassègue aux PUF « Le numérique contre le politique ».
L’occasion de mieux comprendre, non seulement les nouveaux enjeux posés au droit par le numérique, mais aussi de réfléchir à nos rapports à l’espace, c’est-à-dire à notre façon d’habiter ensemble notre planète.
Traditionnellement, le droit était lié à un découpage de l’espace : il y avait par exemples, le droit interne, le droit international, l’espace public ou l’espace privé.
Avec le numérique, toute référence à l’espace est désormais perdue au profit d’un point de vue purement algorithmique qui traduit tout en calculs. C’est le cas par exemple de la justice prédictive ou du calcul des polices d’assurance. En perdant la référence à l’espace traditionnel, quelle place revient à l’autre dans cette nouvelle façon d’envisager le droit ?
Si la numérisation renvoie à une dimension sans espace et sans médiations symboliques, il n’en reste pas moins que notre corps nous rattache toujours au présent et à l’espace sensible. C’est de cette appartenance hybride et tout à fait inédite à deux mondes en même temps, dont il est question dans cet épisode.
Le numérique menace-t-il la démocratie ?
C’est la question de la semaine.
-
Comme la plupart d’entre nous, depuis qu’elle est enfant, Hélène cherche à réunir dans sa vie, la beauté, la joie et le partage. Mais pour elle, il s’agit de faire coexister tout cela avec son handicap de naissance. C’est ainsi qu’elle a trouvé dans la peinture une façon d’exprimer l’immense envie de vivre qui est au plus profond d’elle et de la faire résonner avec celles et ceux qui prennent le temps de regarder ses œuvres. Mais Hélène expose rarement. Alors, si un jour vous voyez son nom sur la devanture d’une galerie d’art, n’hésitez pas. Entrez.
Comment puiser sa force de vivre dans l’art ?
C'est la question de la semaine. -
This week, I met visual artist Howard Gross.
Throughout his career which started in Chicago in the 70s, Howard was very keen on experimenting with different techniques and mediums. At first, after graduating from Art Institute of Chicago, his choice was oil on canvas.
Then, he turned to box sculptures, from which he proceeded to relief sculptures, but he didn’t stop there.
When he moved to New York, he started to photograph cracks in the city.
Later on, he started to photograph people in the art world with their eyes closed: Leo Castelli, Betty Parsons, Louise Bourgeois, Agnes Gund among many others, accepted to be photographed without posing in front of him.
How does he condition himself to look at the world as an adventure?
That’s the question of the week.
-
Cette semaine, je rencontre le peintre Christian Bonnefoi. Quand il peint, c’est sur les deux côtés d’une toile transparente, donnant à voir une forme complètement traversée par la lumière d’un lieu.
Comme un surfeur sur une vague, il reste toujours à la surface de la toile qu'il retourne sur elle-même à mesure qu’il la travaille.
Pourquoi cet attachement à la surface ? Parce que rien de ce qui est visible n’y est absent.
Mais quel genre d’accomplissement personnel accompagne cette recherche de transparence ?
C'est la question de la semaine. -
Danielle Mérian est avocate, militante des droits humains et franchement heureuse de vivre. Au lendemain des attentats du 13 novembre 2015 à Paris, alors qu’elle est en train de déposer une fleur devant le Bataclan, un micro lui est tendu et son témoignage spontané qui parle de fraternité tout en refusant l’amalgame entre musulmans et terroristes prend alors une résonance médiatique immense.
Dans sa jeunesse, elle a connu le mépris dans sa famille parce qu’elle était de sexe féminin, elle a traversé deux guerres et perdu il y a 25 ans Adrien, l’homme de sa vie, mais elle a très tôt décidé de ne pas se replier dans la peur et la victimisation.
Elle a choisi d’agir en tant qu'avocate en droit pénal et droit de la famille. Une carrière indissociable de ses multiples engagements contre la torture, la peine de mort, le sexisme ou encore contre l’excision des femmes africaines.
De chacun de ses combats sans fin pour construire un monde un peu plus fraternel, elle dit qu'elle retire du bonheur. Comme si le bonheur était donné par surcroît à celles et ceux qui se lèvent face à l'injustice et au scandale.Comment donc agir sans réagir ? Comment poser un acte qui ne soit pas conditionné par la violence qu’il réprouve ?
C’est la question de la semaine.
-
Julien Rosburger est membre de POA, l’acronyme de Petites Observations Automobiles sur YouTube.
Je vous invite à découvrir ou à redécouvrir les épisodes de SLP: avec Renaud Roubaudi le fondateur de P.O.A qui parle de réenchanter l’automobile/ avec Philip Nemeth, le professeur de design de P.O.A. qui apprend à lire le design des voitures / avec Gildo Pastor, le CEO de Venturi Automobiles qui évoque sa passion pour les véhicules électriques extrêmes / avec Patrick le Quément, l’ex-designer de Renault qui parle des enjeux du designer automobile pour faire reconnaître sa créativité.
POA c’est une petite équipe dont Renaud Roubaudi, Cédric Fréour, et Julien forme le cœur, une petite équipe qui parle de voitures (anciennes ou qui viennent juste de sortir), à une communauté de près de 225 000 abonnés. Ce qui plaît ? Un format, une liberté et un ton uniques sur YouTube.
Loin des fiches techniques récitées comme dans la plupart des chaînes consacrées à l’automobile, dans chaque épisode de POA la voiture est placée dans un contexte de voyage, petit ou grand, qui permet de raconter une histoire à laquelle le spectateur se sent convié.
Mais quelle histoire raconter avec une voiture ? C’est la question que se posent Julien et ses complices chaque fois qu’ils préparent un nouvel épisode. Il nous fait découvrir ici les 30m2 du siège de POA à Paris où l’équipe travaille à partager son enthousiasme pour cet extraordinaire instrument de liberté qu’est la voiture.
Comment raconter des histoires de voitures ?
C’est la question de la semaine.
-
Noémie de Rothschild est Global Public Relation manager chez Eidos-Montréal, c’est un studio de développement de jeux vidéo qui a notamment travaillé sur de nombreuses sagas iconiques, entre autres Deus Ex, Tomb Raider ou Marvel’s Avengers.
Noémie appartient à la génération "woke", cette génération qui est fatiguée par la communication souvent opportuniste et incohérente des entreprises. Chez Eidos-Montréal, elle cherche à développer la responsabilité éthique de l’entreprise vis-à-vis de son environnement social et naturel. Cela permet de renforcer l’image de la marque, d’attirer des talents et de construire une communication qui résonne avec les grands mouvements sociaux, que ce soit par exemple, MeToo ou Black Lives Matter.
Mais est-il viable pour une entreprise de se poser des questions d’éthique, surtout en temps de crise ? La réponse de Noémie est très claire : responsabilité et prospérité ne sont pas incompatibles. C’est même tout le contraire. Diriger une entreprise est devenu aujourd’hui une affaire d’éthique et de communication sur des engagements effectifs et de long terme, par exemple à propos de la diversité, de l’équité et de l’inclusion des collaborateurs ou encore de l’empreinte carbone des activités.
Non pas seulement, parce que les clients y sont sensibles, et les jeunes générations tout particulièrement, mais aussi parce que l’idée est de travailler mieux, ensemble et durablement, à l’intérieur et à l’extérieur de l’entreprise.
De quoi une entreprise est-elle responsable ? C’est la question de la semaine.
- Daha fazla göster