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Apple, Pepsi, Danone, Nestlé, Pernod-Ricard… Les entreprises sont de plus en plus nombreuses à être les cibles des fonds activistes. En entrant au capital des sociétés de manière minoritaire et temporaire, ces fonds parviennent à imposer, à leur profit, des changements radicaux dans la stratégie et la gouvernance de leurs cibles. Comment expliquer leur essor spectaculaire depuis vingt ans ? Quelles seront les conséquences de leur influence grandissante, sur les entreprises et sur la société ? Simon Gueguen, maître de conférences en finance et membre du laboratoire Thema, à CY présente ces nouveaux acteurs du capitalisme ébranlant le fonctionnement global des sociétés, leur politique, leur management…
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La tension s’accroît entre modèle agricole et alimentaire d’une part, stabilité sociale et écologique de l’autre. Notre système alimentaire produit au moins 40 % des émissions de gaz à effet de serre et est impliqué dans l’érosion des sols, la destruction de la biodiversité, la perturbation du cycle de l’azote… À l’échelle du monde, l’industrialisation agricole trop rapide pousse les paysans ruinés vers des villes incapables de fournir des emplois décents. Le dérèglement climatique affecte désormais l’agriculture, des baisses de rendement sont déjà perceptibles. Comment sortirons-nous de l’impasse actuelle ? Par une innovation technique accrue, une révolution doublement verte ou un modèle agroécologique rompant avec le processus d’industrialisation du monde ? Matthieu Calame souligne l’urgence des décisions que nous devons opérer aujourd’hui.
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Du seul point de vue matériel, l’instrument de musique est l’assemblage complexe d’éléments d’origines diverses aussi bien animales, minérales ou végétales. Tout à la fois objet d'art, objet fonctionnel, objet rituel et parfois support d’œuvres picturales, il est aussi porteur d’une fonctionnalité elle-même artistique. La richesse de ses matières et la dimension immatérielle des musiques passées et présentes qu’il véhicule en font un objet patrimonial singulier. Concevoir une restauration, appréhender l’ensemble de ses facettes nécessitent une démarche pluridisciplinaire, dans laquelle sciences humaines comme sciences physiques et de l’ingénieur s’entrecroisent. Stéphane Vaiedelich, responsable du laboratoire de recherche de la Cité de la Musique – Philharmonie de Paris, se propose d’éclairer au travers d’une présentation illustrée d’exemples sonores comment, d’œuvre en œuvre et de restauration en restauration, les équipes de conservation et de recherche du Musée de la musique abordent cette problématique dans laquelle la question du maintien en état de jeu tient une place centrale. En partenariat avec la Fondation des sciences du patrimoine (LabEx Patrima).
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Patricia Commun, professeure d’études germaniques à l’université de Cergy-Pontoise. Conférence du Jeudi 2 mars 2017.La réussite commerciale de l'Allemagne qui ne se dément pas, sa capacité d'accueil des réfugiés qui semble sans limites, sa relative paix sociale sont-elles éternelles ? Dans quelle mesure est-elle portée par un capitalisme différent du « capitalisme anglo-saxon » ou du « capitalisme d'État » à la française ? En quoi l’Allemagne marque-t-elle une rupture dans l’ordre économique ? Assume-t-elle vraiment son rôle de leader économique européen ? Patricia Commun tente de répondre à es questions en présentant également la naissance de ce modèle allemand. Elle posera la question de la pérennité de ce dernier dans une Europe en constante recherche de repères.
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Plus que jamais depuis les derniers attentats, la République est sans cesse invoquée et convoquée. Fondement de notre société, socle de la citoyenneté et fondement de notre laïcité, elle est adulée par certains et décriée par d’autres. Historien de l’immigration et de la nationalité, directeur de recherche au CNRS et professeur invité à l’Université de Yale et à l’École d’économie de Paris, Patrick Weil est un des rares intellectuels à pouvoir intervenir dans le débat public, sans langue de bois, sur des sujets aussi brûlants que l’intégration, les migrations, la religion, le racisme, l’antisémitisme. Se nourrissant de ses recherches empiriques et d’une longue pratique des politiques publiques, sa réflexion autour d’une histoire partagée par tous les Français, quelles que soient leurs origines, ranime les valeurs républicaines. Contre les prophètes de la division, il nous donne les raisons d’espérer en un avenir commun.
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Par Blaise Bachofen, maître de conférences en philosophie du droit à l'université de Cergy-Pontoise. Conférence du 26 janvier 2017.Qu’est-ce que « faire la guerre » ? A première vue, il est beaucoup plus simple de répondre à cette question que de savoir ce que signifie « faire la paix ». La guerre est un état de fait. La violence brutale et unilatérale suffit pour que la guerre existe. Faire la paix, en revanche, c'est instituer du droit, c’est trouver un accord acceptable entre les parties. Cependant, cette opposition guerre/paix, d’apparence si simple, doit être nuancée. Tout conflit, toute violence n’est pas une "guerre". Y a-t-il par exemple un sens à parler de "guerre économique" ou de "guerre contre le terrorisme" ? Quelles sont les finalités spécifiques de la guerre par rapport aux autres formes de conflit ? Comment faire la guerre de telle façon qu'on ne la refasse pas indéfiniment ? Blaise Bachofen, maître de conférences en philosophie du droit à l'université de Cergy-Pontoise, s’attachera à répondre à ces questions. Pour cela, il exposera la possibilité de penser une rationalité dans la guerre, voire un réel "droit de la guerre".
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Bertrand Meunier - 8 décembre 2016 - Écrire avec des images. Se saisir du réel pour en faire ressortir son essence. Se détacher de l’image « vraie », sûre d’elle, n’ayant pour seul but que l’information. Travailler sur le doute. Poser des questions par une longue série d’images et amener ainsi le « lecteur » à s’interroger. En d’autres termes, capter le réel avec subjectivité et intelligence. Tels sont les objectifs que s'est fixé Bertrand Meunier, photographe, membre du collectif Tendance Floue, en résidence artistique à l’université de Cergy-Pontoise en 2016. Depuis plus de quinze ans, cette vision s’inscrit dans son approche documentaire des lieux et des thèmes qu’il aborde. Il revient sur ses expériences photographiques – en Chine, dans les campagnes françaises, au Pakistan ou, tout récemment, à Cergy-Pontoise – qui le poussent à aller plus loin pour questionner le sens de l’image.
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Par Denis Lacorne - 17 novembre 2016 - Les élections présidentielles américaines ont un fonctionnement très différent de celui que nous connaissons : système des grands électeurs, rôle-clé de quelques États pouvant faire basculer l’issue du vote… Les enjeux de l’élection de 2016 portent principalement sur l’économie et les inégalités sociales, sur la politique étrangère et la menace terroriste, sur la compétence ou le "caractère" des élus, et plus généralement sur la nature même de la démocratie américaine. Les deux finalistes, Hillary Clinton et Donald Trump, ont proposé des visions contrastées de l’avenir de leur pays. Rupture ou continuité, tel est peut-être l'enjeu principal de cette élection ? Denis Lacorne, directeur de recherche à Science Po et spécialiste des États-Unis, analyse la campagne et les élections américaines, temps forts de la vie politique des États-Unis et dont les résonances en dépassent largement les frontières.
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Par Arno Bertina - Jeudi 10 novembre 2016.L’écrivain Arno Bertina s’est installé à Pointe-Noire, au Congo, entre novembre 2015 et janvier 2016, invité par l'ONG Centre ASI, pour mettre en place un atelier d’écriture à destination des jeunes filles mineures, qui se retrouvent dans l’obligation de se prostituer pour gagner de quoi survivre. Les risques liés à cette activité rangent ces très jeunes femmes parmi les personnes les plus vulnérables de la ville : leur santé est en jeu, tout comme leur intégrité physique et psychologique (les trois quart d’entre elles sont déjà de jeunes mamans). Mais comment faire écrire des jeunes femmes qui n'ont pas fréquenté l'école longtemps, dont le français n’est pas souvent la langue des expériences les plus intimes (mais au contraire celle de l’administration, de la police et de la politique) ? Comment ne pas trahir, avec la langue française, et sa littérature, ce qu’elles vivent au quotidien ? Comment inventer, par le prisme de l'écrit, une proximité, voire une complicité ?
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Conférence enregistrée le Jeudi 3 novembre 2016 dans le cadre du cycle Université Ouverte de l'Université de Cergy Pontoise.http://universiteouverte.u-cergy.fr-----------Waterloo… Pour certains, ce nom évoque une gare londonienne ou encore le titre d’une chanson à succès du groupe Abba… Mais pour tous les amateurs d’Histoire bercés par les vers célèbres de Victor Hugo – « morne plaine ! » où “la pâle mort mêlait les sombres bataillons“ – Waterloo est d’abord le nom de cette petite ville de Belgique où, le 18 juin 1815, l’armée impériale commandée par Napoléon Ier est battue par une armée anglo-hollando-hanovrienne aux ordres du général britannique Wellington, avec l’appui des troupes prussiennes de Blücher. Comme Azincourt, le nom est synonyme d’une défaite militaire, celle qui marque la n du Premier Empire. Et pourtant depuis deux siècles, la bataille de Waterloo reste une énigme. François Pernot, professeur d’histoire moderne à l’université de Cergy-Pontoise, tentera de répondre aux grandes questions que pose cette bataille. Qui a fait quoi à Waterloo ? Quel était le plan de Napoléon ? Quelles ont été les erreurs stratégiques et tactiques ? Quel en a été le réel coût humain ? Qui est responsable de la défaite – Bourmont, Grouchy, Ney ou Napoléon lui- même ? Et le mot de Cambronne ? Le sort de la bataille s’est-il joué sur une erreur de lecture de carte ?
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Laetitia Janicot, professeur de droit public, Nelly Ferreira, maître de conférences en droit public et Luc Alain Vervisch, administrateur territorial, consultant et professeur associé à l’université de Cergy-Pontoise.http://universiteouverte.u-cergy.fr
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À travers une présentation des états de l’eau et du cycle de l’eau à la surface du globe, seront abordées des notions permettant d’expliquer pourquoi et comment les édifices du vivant (depuis les molécules jusqu’aux cellules, tissus, organismes et populations) s’organisent dans la biosphère par référence au solvant universel de la planète terre : H2O. Les conséquences d’un manque d’eau, de pollution et de crises climatiques seront abordées par Olivier Gallet, directeur de laboratoire à l’université de Cergy-Pontoise, pour mieux appréhender pourquoi et comment on est passé du “bien commun” (Mars del Plata 1977) au “bien économique” (Dublin 1992).https://universiteouverte.u-cergy.ff
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Le répertoire théâtral contemporain pour la jeunesse comporte de nombreuses réécritures et actualisations du patrimoine. Pour envisager les procédés d’adaptation et d’actualisation mobilisés dans un travail d’écriture pour la scène, la conférence d’Anne-Marie Petitjean, maître de conférences à l’université de Rouen, portera sur un panel de productions récentes, éclairées par les théories de la littérature et les perspectives novatrices de la recherche en “écriture créative”.https://universiteouverte.u-cergy.fr
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Le développement de l’Internet a engendré autant de défis que de pro- messes : une prolifération des conflits géopolitiques liés à son contrôle et sa régulation, avec une offensive des États non-démocratiques ; des inquiétudes quant à l’usage potentiel des réseaux dans les conflits, la guérilla économique, la diplomatie d’influence, avec la montée de nouvelles menaces ; des conflits à propos de la protection de la vie privée et autres libertés civiles. Frédérick Douzet, professeure à l’Institut Français de Géopolitique (université Paris 8) et titulaire de la chaire Castex de Cyberstratégie, présentera les nombreux enjeux liés au cyberespace, et analysera leurs dimensions multiples (techniques, politiques, sociales), leur enchevêtrement et leurs ramifications à différents niveaux d’analyse qui nécessitent une approche pluridisciplinaire et multiscalaire pour en mesurer toute l’importance et la complexité.
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Depuis la mise en place de la Vème République, le président de la République est devenu l’homme de la nation, celui qui la représente aux yeux de tous. En tant que tel, il incarne autant qu’il dit l’histoire, notamment par les usages présidentiels lors des cérémonies. La parole, le geste (dépôt de gerbe, émotion silencieuse, recueillement, salut, etc.) sont les principales ressources de ces cérémonies qui contribuent autant à dire qu’à inscrire le président dans l’histoire. “Dire l’histoire ”, ce n’est pas se substituer aux historiens mais articuler le passé, le pré- sent et le futur, organiser le passé pour nourrir une vision collective de l’avenir. Patrick Garcia, professeur à l’université de Cergy-Pontoise et chercheur associé à l’Institut d’histoire du temps présent, nous présentera ces usages présidentiels et la manière qu’ils ont d’assurer la continuité temporelle de la fonction dans les esprits.
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L’actualité donne parfois des impressions trompeuses. Il en est ainsi d’une idée répandue : celle d’une irruption récente du terrorisme international dans nos vies, et donc de la lutte menée contre lui. Or l’internationalisation de la menace comme de la lutte anti-terroriste remonte au XIXème siècle. C’est en 1898 que se situe l’amorce d’une coopération internationale organisée contre le terrorisme anarchiste. Dans l’entre-deux guerres, la Société des Nations s’attaque elle aussi à la question terroriste. Et après la Seconde Guerre mondiale, ce sont les Nations Unies et les organisations internationales qui reprennent ce combat à leur charge. C’est cette internationalisation de la lutte anti- terroriste, ses écueils, ses échecs mais aussi ses réussites, que Jenny Raflik, maître de conférences en histoire contemporaine, nous présentera au cours de cette conférence.
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Issu de la famille de langues indo-européennes – comme le latin – le gaulois nous a laissé plus d’une centaine de mots. Par exemple, les mots ici en italique : l’alouette s’est posée près d’un brin de bruyère et d’une ruche ; le truand au mégot le gavait avec ses magouilles… Langue châtiée et langue relâchée n’ont cessé de coexister au fil de l’histoire, qu’il s’agisse des apports linguistiques propres aux invasions germaniques, de ceux dus aux incursions des Vikings, ou encore des em- prunts à la langue arabe à travers, entre autre, la conquête de l’Espagne. L’histoire se poursuit avec la forte influence italienne, sous la Renaissance, puis avec celle de l’anglais au XXème siècle, à la faveur des deux guerres mondiales, d’une avance technologique marquante et grâce à la mu- sique jazz, rock’n roll ou rap. Jean Pruvost, professeur des universités à l’UCP, directeur de laboratoire et directeur éditorial des éditions Honoré Champion, racontera cette grande aventure d’une langue qui se construit, en essayant de témoigner d’une langue bien vivante.
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Comment concilier l’économie, l’environnement et l’éthique ? Il ne fait maintenant aucun doute que l’activité humaine a un impact non négligeable sur le changement climatique avec des conséquences déjà observables. Une des causes de ce changement vient de la production par l’Homme de grosses quantités de gaz à effet de serre pour ses besoins énergétiques et ses besoins en matériaux (acier, ciment). Un autre aspect tout aussi important est la diminution des ressources naturelles, leur extraction de plus en plus difficile et polluante. Jacques Augé, professeur émérite en chimie, nous présentera la chimie verte qui s’appuie sur quelques principes, comme la prévention des déchets, l’économie de matière ou encore la minimisation des risques. C’est un excellent outil pour concilier les aspects économiques, environnementaux et éthiques auxquels est confrontée la société garante du devenir de ses enfants.
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Le Commun est désormais le terme central de l’alternative au néolibéralisme. Les revendications autour du commun sont apparues dans le mouvement altermondialiste et écologique à la fin des années 90. Elles ont pris pour référence l’ancien terme de “commons ”, en cherchant à s’opposer à ce qui était perçu comme une “nouvelle vague d’enclosures ”. Commun est aussi le terme de référence d’une intense réflexion théorique et de nombreux travaux empiriques, à l’initiative d’Elinor Ostrom, portant sur la gestion des ressources collectives. Com- mun est en ce sens le nom d’une résistance à l’appropriation capitaliste et étatique et d’une recherche pratique de nouvelles formes d’autogouvernement. C’est cette donne nouvelle, ce moment singulier, que Christian Laval, professeur de sociologie à l’université Paris Ouest Nanterre la Défense, nous propose d’analyser.
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