Episoder

  • Amal est une enseignante de littérature, passionnée par son métier, attachée à transmettre l’amour des mots, mais aussi du vivre ensemble, de l’ouverture d’esprit. Mais sa noble idée de l’éducation est mise à mal quand une vision radicale de la religion, de ce que l’on peut dire ou pas, s’en mêle.

    L’histoire d’Amal fait tragiquement écho à nombre de faits d’actualité qui ont défrayé la chronique en France ces derniers temps, notamment l'assassinat du professeur Samuel Paty le 16 octobre 2020, décapité par un terroriste islamiste.

    Mais Amal est une fiction, d’ailleurs le titre entier c’est « Amal, un esprit libre », un film fort venu de Belgique, et nous recevons son réalisateur Jawad Rhalib.

    À l’affiche de notre cinéma également ce samedi, un coup de projecteur sur le forum « hériter du futur » qui se tient du 20 au 22 avril 2024 à l’Institut français d’Abidjan. Entretien avec la productrice Nameïta Touré qui travaille sur le volet cinéma et audiovisuel de ce forum.

    Et puis un reportage au festival Vues d’Afrique de Montréal avec notre correspondant Alexis Gacon.

    Musiques : Crash coeur, Eddy de Pretto et Multicolores, Emma Peters.

  • Il se fait appeler Ricardo, Alexandre, Daniel ou Richard. Il est argentin, brésilien ou portugais. Il se prétend chirurgien, ingénieur, photographe ou policier, sans qu’aucune femme ne doute de la réalité de ses activités. Car ce menteur de haut vol parvient à mener en parallèle quatre vies conjugales dans plusieurs pays et sous différentes personnalités imaginaires, toutes plus séduisantes les unes que les autres.

  • Manglende episoder?

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  • Rafik, un homme d’apparence ordinaire, semblait avoir tout pour lui. Jusqu’à sa condamnation à quatre ans de prison pour un accès de folie que son entourage ne parvient pas à expliquer. À sa sortie, il décide d’enlever son enfant et de l’emmener dans les montagnes pour lui révéler son incroyable secret.

    Et aussi....

    Distribuer des films d'auteur en Afrique : entretien avec Claire Diao, fondatrice de Sudu Connexion.

  • Gros plan cette semaine sur la 46ème édition du Cinéma du réel : 37 courts, moyens et longs métrages documentaires sont projetés en compétition. Cette année, deux lignes de force émergent de ces propositions venues du monde entier : l'utopie, et la mémoire de la colonisation.

    « La fiction c’est ce qui m’arrive à moi. Le documentaire, c’est ce qui arrive aux autres ».

    Cette citation de Jean-Luc Godard est une belle invitation à découvrir ce que vivent les autres qu’ils vivent à Gaza, en Ukraine, en Martinique ou en Centrafrique.

    On pourrait parler aussi de l’Ukraine, des zones à défendre françaises Sainte Soline et Notre Dame des Landes ou bien encore de la restitution des œuvres d’art africaines.

    Autant de films, autant de découvertes, à l’affiche cette année du festival Cinéma du réel.

    Nous recevons la directrice artistique du festival Catherine Bizern, ainsi que Florence Lazar, autrice du film en compétition Sous les feuilles. Avec ce film, elle nous invite à écouter les arbres de la Martinique et la voix de ceux qui ne sont plus, la mémoire de l’esclavage et de la colonisation.

    À leurs côtés, Elvis Sabin Ngaïbino qui présente son deuxième long métrage documentaire Le Fardeau, le portrait d'un couple, Reine et Rodrigue, un couple uni par la maladie, le Sida, et la foi en Dieu.

    À l’affiche également de notre cinéma ce samedi, nous parlerons avec un reportage de notre correspondant à Pékin, Stéphane Lagarde, de la sortie en Chine d’«Anatomie d’une chute», Palme d’or, Oscar du meilleur scénario original…

    Et puis bien sûr, le journal du cinéma d'Elisabeth Lequeret.

    Musiques : Grand Kallé et l'African Jazz table ronde, et Jeanne Added, Laurent Bairdainne Le Meilleur.

  • Averroès et Rosa Parks : deux unités de l’Hôpital Esquirol, qui relèvent - comme l’Adamant - du Pôle psychiatrique Paris-Centre. Des entretiens individuels aux réunions « soignants-soignés », le cinéaste s’attache à montrer une certaine psychiatrie, qui s’efforce encore d’accueillir et de réhabiliter la parole des patients. Peu à peu, chacun d’eux entrouvre la porte de son univers. Dans un système de santé de plus en plus exsangue, comment réinscrire des êtres esseulés dans un monde partagé ?

    Pour en parler :

    Le cinéaste Nicolas Philibert

    Et

    Linda de Zitter, psychanalyste et psychologue clinicienne au Pôle Paris Centre.

  • Elles nous passionnent, nous inspirent, nous divertissent, nous apprennent des choses, influencent nos vies : ce sont les séries télévisées, véritables phénomènes culturels et œuvres d’art au rayonnement mondialisé grâce aux plateformes de streaming.

    Les séries ont même leur festival. En plus plutôt deux fois qu’un Sériesmania qui vient de débuter à Lille, dans le nord de la France et Cannes séries qui se tiendra du 5 au 10 avril 2024 dans le Sud.

    Gros plan ce samedi (16 mars 2024) sur Sériesmania qui attend plus de 70 000 visiteurs pouvant découvrir gratuitement des séries françaises et internationales, assister à des conférences, des masterclasses et des rencontres.

    Nous recevons Clément Godard et Marine Francou pour la série Ourika, qui figure dans la compétition française de Seriesmania et sera mise en ligne sur Amazon Prime le 28 mars 2024.

    Clément Godard est le co-créateur de cette série avec Booba, une série ancrée dans la France des années 2000 et montre le parcours parallèle de deux jeunes Français : l'un, Driss, est un membre de la famille Jebli qui règne sur le trafic de cannabis sur une cité de Seine-Saint-Denis et William, jeune policier tête brûlée. Marine Francou a travaillé sur le scénario d'Ourika après avoir œuvré sur les séries « Engrenages » et « Un village français ».

    En studio également, Jean-Xavier de Lestrade, le pionnier du documentaire sériel de True crime avec Soupçons. Il vient désigner l’un des cartons de la fin d’année 2023 avec la série « Sambre », disponible sur la plateforme France TV.

    À l'affiche de notre cinéma ce samedi également, nous irons en Côte d'Ivoire où notre correspondante Marine Jeannin nous parle des séries qui ont également la cote et le Journal du cinéma avec Elisabeth.

    Musiques :

    Booba : Écoute bien et

    Papooz : It Hurts me.

  • Avec le réalisateur Sana Na N'Hada et le coproducteur de « Nome », Olivier Marboeuf.
    Guinée-Bissau, 1969. Une guerre violente oppose l’armée coloniale portugaise aux guérilleros du Parti Africain pour l'Indépendance de la Guinée. Nome quitte son village et rejoint le maquis. Après des années, il rentrera en héros, mais la liesse laissera bientôt la place à l’amertume et au cynisme.

    Et aussi…

    - Le Journal du cinéma

    - Reportage sur la sortie de « Tiger Stripes », d'Amanda Nell Eu, à Kuala Lumpur.

    Un reportage signé Juliette Pietraszewski.

    Zaffan, 12 ans, vit dans une petite communauté rurale en Malaisie. En pleine puberté, elle réalise que son corps se transforme à une vitesse inquiétante. Ses amies se détournent d’elle alors que l’école semble sous l’emprise de forces mystérieuses. Comme un tigre harcelé et délogé de son habitat, Zaffan décide de révéler sa vraie nature, sa fureur, sa rage et sa beauté.

  • C’est une histoire de rencontre, une rencontre amoureuse entre une jeune femme, Aya, qui quitte son pays la Côte d’Ivoire et son fiancé infidèle le jour de son mariage, et Tsai, un homme plus âgé, exportateur de thé à Guanghzou (Canton). Mais c’est aussi une rencontre entre deux cultures, entre deux géants : l’Afrique et la Chine.

    Cette histoire, qui parle aussi d’initiation au goût, marie le ying et le yang, la lumière et des aspects plus sombres comme le racisme et l’exploitation, mais toujours avec élégance et raffinement.

    Nous recevons Abderrahmane Sissako pour Black Tea, son nouveau long métrage, qui vient de sortir en salle en France après avoir été montré en première mondiale en compétition à Berlin.

    À l’affiche de notre cinéma également ce samedi : le palmarès de la Berlinale et le sacre de Dahomey de Mati Diop (Ours d’or) et un reportage de Lisa Giroldini sur l’exposition Effets spéciaux au Centre d’art d’Enghien-les-Bains.

    Musiques : Feeling good, reprise par Fatoumata Diawara et Ramata de Daara J Family.

  • Casablanca. Dans son 2è long métrage, « La mère de tous les mensonges », la cinéaste Asmae El Moudir cherche à démêler les mensonges qui se transmettent dans sa famille. Grâce à une maquette du quartier de son enfance et à des figurines de chacun de ses proches, elle rejoue sa propre histoire. C'est alors que les blessures de tout un peuple émergent et que l’Histoire oubliée du Maroc se révèle.

    Et aussi :

    - Le journal du cinéma

    - Entretien avec Mati Diop, au festival de Berlin, pour son film Dahomey

    Novembre 2021, vingt-six trésors royaux du Dahomey s’apprêtent à quitter Paris pour être rapatriés vers leur terre d’origine, devenue le Bénin. Avec plusieurs milliers d’autres, ces œuvres furent pillées lors de l’invasion des troupes coloniales françaises en 1892. Mais comment vivre le retour de ces ancêtres dans un pays qui a dû se construire et composer avec leur absence ? Tandis que l’âme des œuvres se libère, le débat fait rage parmi les étudiants de l’Université d’Abomey Calavi.

    - Portrait de Ryu Seong-hie, la plus grande directrice artistique de Corée, par notre correspondant Nicolas Rocca.

  • C’est une histoire à la fois éminemment singulière et douloureusement collective : une histoire de de lieux disparus, de mémoires dispersées, de quatre générations de femmes qui ont le déracinement en héritage.

    Et ce drame résonne encore plus tragiquement depuis les massacres en Israël perpétrés par le Hamas, le 7 octobre 2024, puis la guerre déclarée par l’État hébreu à Gaza.

    Dans son documentaire « Bye Bye Tibériade », la réalisatrice Lina Soualem trace le fil qui la relie à son arrière grand-mère, qui a été chassée de Tibériade en 1948, à la création de l'État d'Israël et la première guerre israélo-arabe. La famille s'est installée à une trentaine de kilomètres, à Deir Hanna, sur le territoire israélien. La mère de Lina Soualem en est partie pour vivre librement son destin de comédienne : c'est Hiam Abbas, qui a tourné sous la direction de l'Israélien Eran Riklis ou de l'Américain Steven Spielberg.

  • Richesse économique, société d’abondance et de protections sociales, berceau des Lumières occidentales, l’Europe comme continent et comme construction politique, l’Europe peut faire rêver, inspirer, attirer.
    Mais pour bon nombre de malheureux qui fuient la guerre, les désordres climatiques, la dictature, et tout simplement la mort dans leur pays pour trouver refuge sur le sol européen, les routes qui y conduisent sont périlleuses. Et s’ils pouvaient aussi y trouver l’enfer qu’ils fuient ?

    C’est ce que montre le film « Green Border » en salle depuis mercredi (7 février 2024) en France.

    Agnieszka Holland braque son objectif sur la frontière entre la Pologne et la Biélorussie où, à l’automne 2021, s’est joué un tragique bras-de-fer entre une dictature alliée de la Russie et un pays de l’Union européenne, avec, au milieu, des êtres humains venus chercher une vie meilleure en Europe.

    Pauses musicales : Shout par Nouvelle Vague, Mourir 1000 fois par Youssoupha et Te Mata de Kali Uchis.

  • Dans un Douala qui trépigne à l'approche de la rentrée scolaire, Rosine Mbakam raconte l'histoire de Pierrette Mambar, couturière, mais aussi confidente de ses clientes. Entre autres malheurs, de fortes pluies menacent son atelier... Et Pierrette va devoir tenir bon. Entretien avec la réalisatrice Rosine Mbakam.

  • Martin Scorsese, l’un des plus grands cinéastes contemporains, a transmué en or sa fascination pour les marginaux en se référant sans cesse à ses racines italo-américaines. Nous en parlons avec Camille Juza et Yal Sadat, auteurs du documentaire « Martin Scorsese l’Italo-Américain », diffusé sur Arte à partir du 11 février 2024, à l’occasion d’une soirée spéciale consacrée à l’auteur du « Loup de Wall Street »

  • « Je ne veux pas montrer mais donner l’envie de voir ». On pourrait ajouter à cette citation de notre cinéaste du jour qu’elle aura même, avec son œuvre, donner envie de vivre. Ne pas seulement montrer, mais donner envie de voir, c’est vraiment ce qui a motivé la photographe, scénariste, réalisatrice, productrice, artiste visuelle Agnès Varda. (Rediffusion)

    Une grande exposition Viva Varda vient d’ouvrir ses portes à la Cinémathèque française à Paris et nous recevons sa commissaire Florence Tissot.

    Ainsi que le documentariste Pierre-Henri Gibert dont le portrait libre « Viva Varda » sera diffusé sur Arte, le 6 novembre 2023 (et disponible sur la plateforme arte.tv).

    En 70 ans de carrière, Agnès Varda aura signé une quarantaine de films, courts et longs métrages, fictions et documentaires, œuvres d’art contemporain, hybridant les formes, échappant aux cases pour bâtir une œuvre polymorphe.

    ⇒ La bande annonce.

    À l’affiche de notre cinéma également ce samedi :

    - un reportage de notre envoyé spécial permanent en Chine Stéphane Lagarde sur le festival de Pingyao, et le journal du cinéma.

    Pauses musicales : Sans toi, la chanson du film Cleo de 5 à 7, et Angry, un titre du nouvel album des Rolling Stones.

  • « Il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine : c’est une époque de guerre civile, les Rebelles ont remporté leur première victoire sur le maléfique empire galactique » !
    Vous avez peut-être, sans doute même, reconnu les toutes premières phrases du générique de Star Wars, La guerre des étoiles en français, épisode IV, « Un nouvel espoir ».
    Le tout premier film de la franchise signée George Lucas qui sortit sur les écrans américains en mai 1977 et fit un carton intersidéral.

    Ce film a depuis enrichi son créateur, ses concepteurs, acteurs et producteurs et continue de nourrir un univers ramifié désormais sous ombrelle Disney.

    Et pourtant, ce film faillit bien ne jamais voir le jour. Son tournage même fut une véritable odyssée, que raconte magistralement un roman graphique : Les guerres de Lucas, paru chez Deman éditions.

    Pour en parler, nous recevons ses auteurs, le scénariste Laurent Hopman et le dessinateur Renaud Roche.

    À l’affiche également de notre cinéma : le journal du 7ème art, et un tour en Turquie avec notre correspondante Anne Andlauer pour parler d’une série « Boutons rouges » qui s’attire les foudres du pouvoir en place en mettant en scène des confréries musulmanes.

  • Deux vieux ennemis se retrouvent vingt ans après la fin de la guerre. Les cheveux ont blanchi, et les muscles, fondu, mais la haine est intacte et leur passion commune aussi. Le héros de Tous les cinémas du monde, cette semaine, a un fouet et un chapeau, sans oublier sa mythique veste en cuir. Il est né au début des années 80s de l’imagination de deux jeunes cinéastes aux dents longues, George Lucas et Steven Spielberg, et à sa manière il a changé la donne à Hollywood.

    Cette semaine, émission consacrée à Indiana Jones, dont le 5è opus, « Indiana Jones et le cadran de la Destinée » sort en salles le mercredi 28 juin 2023, après un premier tour de piste très remarqué au festival de Cannes en mai dernier.

    Derrière la caméra, James Mangold (Wolverine, Logan) et devant Harrison Ford, 80 ans, qui endosse pour la 5è fois (et sans doute dernière fois) le blouson de l’archéologue-aventurier.

    Notre invité : le journaliste et cinéaste Gilles Penso, auteur (entre autres) de « Steven avant Spielberg » (Éd. Michel Laffon).

    Rediffusion du 24 juin 2023.

  • C’était une dame, une actrice à la voix si particulière (Michael Lonsdale disait d’elle qu’elle avait une « voix de violoncelle »). Inoubliable fée des Lilas dans « Peau d’Âne » de Jacques Demy, Jeanne Dielman pour Chantal Akerman, elle avait tourné sous la direction de Marguerite Duras, Alain Resnais ou François Truffaut.

    Rediffusion du 1er avril 2023

    Mais c’était aussi une militante féministe et une cinéaste visionnaire. Son documentaire, Sois belle et tais-toi, ressort en salles et conquiert une nouvelle génération de cinéphiles.

    Tandis que le chef-d’œuvre de Chantal Akerman, Jeanne Dielman, 23 quai du Commerce, 1080 Bruxelles, élu meilleur film du monde l’an dernier (2022) (par la revue Sight and sound et le British institute), sera lui aussi de nouveau à l’affiche dans quinze jours.

    Delphine Seyrig est à l’honneur de Tous les cinémas du monde ce samedi.

    Nous recevons Nicole Fernandez Ferrer, la co-présidente du centre audiovisuel Simone de Beauvoir, un centre co-fondé par Delphine Seyrig en 1982 pour réunir, produire et diffuser des documents audiovisuels sur les droits, luttes et création de l'art des femmes.

    Et Alexandre Moussa, universitaire qui a consacré sa thèse à Delphine Seyrig, « Je ne suis pas une apparition, je suis une femme » : Delphine Seyrig, icône du cinéma moderne, actrice insoumise, star féministe.

    Pauses musicales : Delphine Seyrig chante dans Peau d’Âne de Jacques Demy, et Feist Hiden out in the open.

    Références :

    - Delphine Seyrig,En constructions, par Jean-Marc Lalanne (éditions Capricci).

    - Delphine et Carole Insoumuses, par Callisto Mc Nulty, disponible sur la plateforme Madelen, la machine à remonter le temps de l’Ina.

  • De retour à Paris après des années passées à Los Angeles, une actrice jadis célèbre veut faire son come-back au cinéma. Dans « Icon of French Cinema », Judith Godrèche met en scène son double de fiction. Une série d’une drôlerie fantasque qui lui permet de peindre les sombres réalités du milieu.

    ► Retrouvez la série « Icon of French Cinema » à partir du 21 décembre sur arte.tv et le 28 décembre sur Arte.

  • On dit du court métrage que c’est l’enfance de l’art cinématographique, le passage obligé pour apprendre son métier avant de passer au format long. Pourtant ce n’est pas forcément facile de faire court. Et puis des cinéastes bien installés ont continué à réaliser des courts métrages toute leur carrière durant !

    Mais on repère souvent les talents lors de festivals de courts métrages : celui de Clermont-Ferrand, en France, a ainsi distingué très tôt Cédric Klapisch, Jean-Pierre Jeunet ou Thomas Vinterberg.

    C’est dire l’importance d’un tel rendez-vous, maillon indispensable d’une chaîne qui, de la production à l’exploitation en salles, peut permettre de dynamiser toute une industrie.

    C’est le cas en ce moment à Dakar, au Sénégal, où se tient la 6ème édition de Dakar Court.

    Nous sommes en duplex avec le studio de RFI à Dakar où l’on retrouve le cinéaste Moly Kane, qui a créé Dakar Court, la réalisatrice Ramata Toulaye-Sy, dont le premier long métrage Banel et Adama était en compétition au dernier Festival de Cannes et représente le Sénégal dans la course à l’Oscar du meilleur film étranger, et le producteur Oumar Sall dont la maison de production Cinekap a porté, notamment, les projets d’Alain Gomis (Tey, Félicité…) et Mati Diop (Atlantique).

    Notre correspondante Théa Ollivier signe différents reportages, sur la compétition, officielle, et les sessions de formation.

    Pauses musicales : Muzi Light, Joao Selva Vai te curar.

  • Haby, jeune femme très impliquée dans la vie de sa commune, découvre le nouveau plan de réaménagement du quartier dans lequel elle a grandi. Mené en catimini par Pierre Forges, un jeune pédiatre propulsé maire, il prévoit la démolition de l'immeuble où Haby a grandi. Avec les siens, elle se lance dans un bras de fer contre la municipalité et ses grandes ambitions pour empêcher la destruction du Bâtiment 5.