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Les tétrachromates sont des personnes dotées d'une vision des couleurs extraordinairement développée, due à une condition génétique rare appelée tétrachromatie. Contrairement à la majorité des êtres humains, qui perçoivent les couleurs grâce à trois types de cônes (cellules photoréceptrices de la rétine), les tétrachromates possèdent un quatrième type de cône, leur permettant de distinguer un éventail de couleurs beaucoup plus vaste.
La vision des couleurs chez la majorité des humains
Les humains dits "trichromates" perçoivent les couleurs grâce à trois types de cônes dans la rétine : un sensible aux longueurs d’onde courtes (bleu), un aux moyennes (vert) et un aux longues (rouge). Ces cônes envoient des signaux au cerveau, qui les combine pour créer la perception des couleurs. Grâce à ce système, la plupart des humains peuvent distinguer environ un million de nuances différentes.
Le quatrième cône des tétrachromates
Chez les tétrachromates, un quatrième cône est présent, généralement sensible à une longueur d’onde entre celles des cônes "rouge" et "vert". Ce quatrième cône supplémentaire permettrait aux tétrachromates de percevoir jusqu’à 100 millions de nuances, ce qui est incompréhensible pour un trichromate classique. Ce phénomène résulte d'une variation génétique affectant principalement le chromosome X, c'est pourquoi la tétrachromatie est généralement observée chez les femmes, qui possèdent deux chromosomes X (les hommes ayant un seul X et un Y).
Une vision élargie des couleurs
Les personnes tétrachromates ne voient pas nécessairement des "nouvelles" couleurs, mais elles perçoivent des nuances supplémentaires entre celles que les trichromates considèrent comme identiques. Par exemple, un tétrachromate pourrait distinguer des différences subtiles dans une série de couleurs qui, pour un trichromate, sembleraient toutes être la même teinte de jaune. Cela se traduit souvent par une perception plus riche et plus nuancée des couleurs dans des contextes quotidiens.
Une découverte récente et encore partiellement comprise
La tétrachromatie a été théorisée pour la première fois dans les années 1940, mais ce n’est qu’au cours des dernières décennies que les scientifiques ont commencé à étudier ce phénomène de manière plus approfondie. Les recherches actuelles estiment qu’environ 1 % des femmes pourraient être tétrachromates. Cependant, la simple présence d’un quatrième cône ne garantit pas une perception des couleurs plus étendue, car il semble que la capacité du cerveau à utiliser ces informations supplémentaires joue également un rôle crucial.
Un monde de couleurs inexploré
Pour un tétrachromate, le monde des couleurs est potentiellement beaucoup plus riche et complexe. Malheureusement, cette expérience est difficile à traduire ou à communiquer à ceux qui ne partagent pas cette capacité. La tétrachromatie reste un domaine fascinant de la neurobiologie visuelle, offrant un aperçu des possibilités cachées de la perception humaine.
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Pour commencer il faut savoir que le port du kilt remonte aux anciens Highlanders, c’est à dire aux habitants des Highlands, une région montagneuse du nord de l’Écosse.
Ces Highlanders portaient des kilts en raison de leur confort. Habillés ainsi Ils pouvaient se déplacer facilement dans les terrains montagneux et marécageux de l’Écosse. Le kilt offrait une liberté de mouvement essentielle dans ce contexte.
Sa forme traditionnelle était en fait un long morceau de tissu enroulé autour du corps et porté sur une épaule, qui pouvait aussi servir de couverture la nuit.
Mais si le kilt est devenu le symbole de l’Ecosse, c’est en raison d’une visite bien particulière, celle du roi George IV à Édimbourg en 1822.
Le contexte politique et culturel de l'époque joue un rôle essentiel. Après notamment la défaite des clans écossais à la bataille de Culloden en 1746, le gouvernement britannique a mis en place des lois sévères contre les symboles de la culture des Highlands, y compris le port du tartan et du kilt. Ces restrictions visaient à affaiblir l’identité écossaise et à réduire le pouvoir des clans.
Ce n’est qu’en 1782, presque quarante ans plus tard, que ces lois furent abrogées, permettant ainsi aux Écossais de renouer avec leurs traditions vestimentaires.
Dans ce contexte, le roi George IV fut le premier monarque britannique à visiter l'Écosse depuis le 17ème siècle. Là, Sir Walter Scott, auteur et poète écossais, mais aussi grand promoteur de la culture écossaise et fervent admirateur des traditions des Highlands, fut chargé de préparer les célébrations.
Et Scott décida justement de mettre en avant une image romantique de l’Écosse, centrée sur l’héritage des Highlands et ses emblèmes distinctifs. Il encouragea les Écossais à porter des kilts en tartan, convaincant même le roi George IV d’en revêtir un.
Les festivités furent un grand succès et attirèrent l'attention de l'Europe entière. George IV fut immortalisé vêtu d’un kilt en tartan de Stuart, symbole de l’unité entre les différentes factions de l’Écosse et la monarchie britannique. Ce choix vestimentaire avait pour but d’insuffler une fierté nationale et de ressusciter une identité écossaise, qui avait été réprimée et stigmatisée pendant des décennies. Après l’événement, de nombreuses familles de la noblesse écossaise adoptèrent des motifs de tartan spécifiques, créant une forte association entre chaque clan et un motif distinct.
En somme, la visite de George IV a transformé le kilt d’un simple vêtement des Highlands en un symbole national. L’implication de Sir Walter Scott a joué un rôle crucial dans cette transformation. Ce moment a non seulement ancré le kilt dans l'imaginaire collectif écossais, mais il l’a également érigé en emblème de l'identité écossaise à travers le monde.
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Le drapeau de l'Iran incarne un symbolisme fort qui mêle politique et religion, reflétant l’identité de la République islamique. Adopté en 1980 après la Révolution islamique de 1979, il est composé de trois bandes horizontales de couleurs vert, blanc et rouge, chacune ayant des significations profondes, ainsi que de symboles religieux et politiques intégrés dans le design.
Les Couleurs
Les couleurs du drapeau iranien sont riches en symbolisme :
- Le vert en haut représente l’islam ainsi que la fertilité et la croissance, illustrant l’importance de la religion dans la vie iranienne. Il est également associé à l’espoir et à la nature, deux valeurs chères dans le contexte islamique.
- Le blanc, au centre, est souvent interprété comme un symbole de paix et de pureté. Cette couleur évoque également la neutralité et l’équilibre, reflétant l'aspiration à un gouvernement juste et divinement inspiré.
- Le rouge, en bas, représente le sang versé pour défendre le pays et ses valeurs, notamment pendant les différentes luttes historiques pour l'indépendance et la souveraineté. Il symbolise également le courage et le martyre, des concepts centraux dans l’histoire iranienne et l’islam chiite.
Le Symbole Central
Au centre du drapeau se trouve un emblème stylisé en rouge, qui représente le mot "Allah" (Dieu) sous une forme calligraphique complexe. Ce symbole a cinq parties principales qui rappellent les cinq piliers de l'islam. L'emblème ressemble à une tulipe ou une épée — la tulipe faisant référence à une ancienne croyance iranienne selon laquelle une tulipe pousse sur la tombe des martyrs, tandis que l'épée symbolise la force et la protection.
La Bordure de l’Inscription
Le long de la bordure entre chaque bande verte et rouge, une inscription en calligraphie coufique répète 22 fois la phrase "Allahu Akbar" (Dieu est grand). Ce chiffre n'est pas aléatoire : il commémore le 22 Bahman (11 février), jour où la Révolution islamique a triomphé en 1979. L’inscription reflète non seulement la centralité de Dieu dans le régime politique iranien, mais elle sert également de rappel quotidien des origines révolutionnaires et religieuses de l'État.
Un Symbolisme Politico-Religieux
Le drapeau de l’Iran n’est pas seulement un symbole national ; il incarne l’idée que l’État est guidé par des principes islamiques. Il reflète la fusion entre l’identité religieuse et politique de la République islamique, dans un pays où l’Islam chiite est omniprésent et façonne la gouvernance, les lois et la culture. Le drapeau est ainsi conçu pour rappeler les sacrifices et la foi qui constituent la base de l’État iranien moderne, tout en célébrant les valeurs fondamentales de l’islam chiite.
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La loi Cooganprotège les enfants stars de cinéma et de télévision en veillant à ce qu’une partie de leurs revenus soit préservée pour leur avenir. Elle a été établie en 1939en Californie, après un cas tristement célèbre impliquant l’enfant acteur Jackie Coogan, qui avait gagné des millions de dollars dans les années 1920, mais s’est retrouvé sans argent à l’âge adulte.
1. Origine de la loi Coogan
Jackie Coogan est devenu une star mondiale après avoir joué aux côtés de Charlie Chaplin dans le film "The Kid"(1921). En tant qu’enfant acteur, il a accumulé une fortune grâce à ses rôles et à ses apparitions publiques. Cependant, lorsque Coogan a atteint l’âge adulte, il a découvert que presque tout son argent avait été dépensé par sa mère et son beau-père, qui géraient ses finances. À l’époque, il n'existait aucune loi obligeant les parents à mettre de l'argent de côté pour leurs enfants stars. Après avoir intenté un procès et récupéré une petite partie de sa fortune, l’affaire Coogan a suscité une vive réaction du public, entraînant l’élaboration de la loi Cooganpour protéger les jeunes acteurs.
2. Principes de la loi Coogan
La loi Coogan impose que 15 % des revenusd’un enfant acteur soient placés dans un compte bloqué, appelé le "Coogan Trust"ou "Coogan Account", auquel seul l’enfant aura accès lorsqu’il atteindra l’âge de la majorité (généralement 18 ans). Ce mécanisme vise à garantir qu'une part des revenus de l’enfant lui sera conservée et qu’il ne se retrouvera pas sans ressources une fois sa carrière enfantine terminée.
La loi exige également que les conditions de travaildes enfants stars soient régulées, notamment en ce qui concerne les heures de travail, la présence d’un tuteur sur le plateau, et des pauses pour les études. Ces mesures visent à protéger leur santé physique et mentale, et à s'assurer que leur éducation ne soit pas compromise par leur carrière artistique.
En France, Les revenus des enfants stars en France sont également protégés pour garantir qu'ils puissent bénéficier de leur travail une fois majeurs. La loi n° 2015-177 du 16 février 2015 impose que les employeurs versent une part significative des gains de l’enfant (généralement 90 % du salaire net) dans un compte bloqué, géré par la Caisse des Dépôts et Consignations. Ce compte est accessible uniquement par l’enfant lorsqu’il atteint sa majorité, c’est-à-dire à 18 ans.
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Le livre Mémoires d'un yakuza est disponible ici: https://amzn.to/3NCXrlL
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Le terme "yakuza" fait effectivement référence aux chiffres 8 (ya), 9 (ku), et 3 (za), et son origine remonte à un jeu de cartes japonais traditionnel appelé Oicho-Kabu. Dans ce jeu, similaire au blackjack, les joueurs essaient de totaliser un score le plus proche possible de 9, mais avec des règles légèrement différentes.
1. Le jeu Oicho-Kabu et la main perdante
Dans Oicho-Kabu, les joueurs additionnent la valeur de trois cartes, mais seuls les chiffres des unités sont pris en compte, donc si la somme dépasse 10, seuls les chiffres de droite sont comptés (par exemple, 15 devient 5). Une combinaison particulière de cartes, totalisant 20, est considérée comme la pire main possible, car elle se réduit à 0 lorsqu’on ne garde que les unités.
Les cartes qui forment cette main perdante sont les cartes de 8 (ya), 9 (ku), et 3 (za). Ce total de 20, qui donne 0, représente une main perdante et sans valeur. Dans le contexte du jeu, ces chiffres symbolisent ainsi la malchance et la faiblesse.
2. L’adoption du terme par les groupes criminels
Les gangs criminels au Japon ont adopté le terme "yakuza" pour se désigner, utilisant cette idée de « perdant » ou de « sans valeur » pour se distancier de la société conventionnelle. En prenant ce terme, les yakuza revendiquaient leur marginalité et leur statut de hors-la-loi, en contraste avec les valeurs traditionnelles japonaises. Ils assument ainsi une position d'outsiders, ce qui renforce leur image de personnes vivant en dehors des normes établies par la société.
3. Symbolisme et identité
De cette manière, "yakuza" est devenu non seulement un terme pour ces groupes criminels, mais aussi un symbole d'anti-conformisme et de rejet des valeurs sociales. Pour les membres de ces organisations, cela peut même être un point d’honneur de se considérer comme un yakuza, dans le sens où cela implique de vivre selon leurs propres règles, souvent en opposition avec la société japonaise traditionnelle et sa culture rigoureuse.
En résumé, le mot "yakuza" vient de cette combinaison de chiffres 8-9-3, issue d'un jeu de cartes, et symbolise une main perdante. Ce terme a été adopté pour représenter les gangs marginaux du Japon, affichant ainsi une identité de « perdants » par rapport aux règles de la société, tout en revendiquant leur statut en dehors de la norme.
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La "hauteur de vanité"d'un immeuble est un terme informel utilisé pour décrire la partie supérieure d'un bâtiment, souvent une extension architecturaleou une structure décorative qui n'ajoute pas d’espace utilisable, mais qui augmente artificiellement la hauteur totale de l’édifice.
Cette hauteur est destinée à donner à l’immeuble un aspect plus imposant et à atteindre un statut de prestigeen le faisant paraître plus grand qu'il ne l'est réellement en termes d'espaces habitables.
1. Fonction de la hauteur de vanité
La hauteur de vanité est couramment utilisée pour rehausser le profil visueld'un immeuble, notamment dans les gratte-ciel. Dans les villes où la hauteur des bâtiments est une mesure de prestige et de reconnaissance (par exemple, New York, Dubaï, ou Shanghai), les promoteurs immobiliers et les architectes peuvent ajouter des structures non fonctionnelles au sommet du bâtiment pour augmenter la hauteur totale déclarée. Cela permet de classer l'immeuble parmi les plus hauts, même si une partie de cette hauteur ne contribue pas aux espaces fonctionnels.
2. Exemples de hauteurs de vanité
- Flèches et couronnes: Il est fréquent que des gratte-ciel aient des flèches décoratives au sommet, qui n'ont aucune utilité pour les occupants mais qui ajoutent des dizaines, voire des centaines de mètres à la hauteur totale. Par exemple, le Burj Khalifaà Dubaï inclut une flèche qui fait partie de sa hauteur déclarée, mais qui n’est pas accessible aux personnes.
- Toits pointus ou pyramides: Certains bâtiments intègrent des structures pyramidales ou des toits en pointe, qui donnent l’illusion d’une hauteur plus grande sans ajouter d’espace utilisable.
- Antennes et mâts: Bien que les antennes puissent parfois être fonctionnelles, elles sont souvent ajoutées dans un but esthétique ou symbolique, tout en contribuant à l’élévation de l’immeuble.
3. Critiques et débats autour de la hauteur de vanité
La hauteur de vanité est parfois critiquée dans le domaine de l'architecture, car elle peut être perçue comme une manière artificielle de gonfler la hauteur des bâtiments. Les classements internationaux des plus hauts bâtiments prennent souvent en compte la hauteur totale, y compris la hauteur de vanité, ce qui peut conduire à des débats sur la manière de mesurer la vraie hauteur fonctionnelle d'un immeuble. Certains préfèrent ainsi distinguer la hauteur architecturale(qui inclut la hauteur de vanité) de la hauteur utilisable(qui mesure uniquement les niveaux accessibles aux occupants).
En somme, la hauteur de vanité contribue à l’impact visuel d’un bâtiment et peut accroître sa reconnaissance, mais elle ne représente pas nécessairement un espace utile. Elle symbolise souvent l’ambition architecturale et le désir de prestige, mais elle reste purement décorative dans la plupart des cas.
5/ Comment la loi Coogan protège-t-elle les enfants stars ?
La loi Cooganprotège les enfants stars de cinéma et de télévision en veillant à ce qu’une partie de leurs revenus soit préservée pour leur avenir. Elle a été établie en 1939en Californie, après un cas tristement célèbre impliquant l’enfant acteur Jackie Coogan, qui avait gagné des millions de dollars dans les années 1920, mais s’est retrouvé sans argent à l’âge adulte.
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Le "Zizhi Tongjian" (资治通鉴), ou "Miroir complet pour aider au gouvernement", est une œuvre monumentale de l'historien chinois Sima Guang, achevée en 1084. Cette œuvre est considérée comme extrêmement ambitieuse pour plusieurs raisons :
1. Envergure historique : Le Zizhi Tongjian couvre près de 1 400 ans d'histoire chinoise, depuis 403 avant notre ère jusqu'à 959 de notre ère. Cette période inclut les dynasties Zhou, Qin, Han, les périodes des Trois Royaumes, et plusieurs autres périodes fragmentées. Ce vaste projet historique offre une vue complète et continue sur l’histoire de la Chine ancienne.
2. Volume : L’œuvre contient 294 chapitres (ou juan) et comprend des millions de caractères chinois. C'est un travail massif, nécessitant de nombreuses années de recherche et de compilation par Sima Guang et une équipe de savants. La création de cette œuvre a duré 19 ans, montrant l'ampleur de l'effort consacré.
3. Perspective unique : Contrairement à de nombreux écrits de l’époque qui se concentraient sur des récits dynastiques spécifiques, le Zizhi Tongjian adopte une perspective chronologique (plutôt que thématique ou dynastique), permettant de suivre les événements de manière linéaire et continue. Cette approche visait à fournir aux dirigeants des leçons historiques pratiques pour la gouvernance.
4. Ambition morale et politique : Sima Guang a écrit ce texte dans un objectif d'éducation politique et morale. L'ouvrage est conçu comme un guide pour les empereurs et les fonctionnaires, offrant des exemples historiques de bonnes et mauvaises décisions politiques. Il encourage les dirigeants à apprendre des erreurs et succès de leurs prédécesseurs pour assurer une gouvernance stable et juste.
Et, caractère unique du Zizhi Tongjian, il est structuré pour être utilisé comme un manuel de gouvernance en temps réel. Sima Guang a conçu son œuvre pour que les dirigeants puissent se référer à des exemples historiques de décisions politiques, militaires, et administratives tout en gouvernant. Chaque événement et décision est présenté avec une analyse critique de leurs conséquences, offrant aux lecteurs des leçons pratiques pour faire face à des situations similaires.
De plus, Sima Guang a délibérément inclus des histoires de trahison, d’intrigue, et de complots politiques pour montrer les dangers potentiels et les dilemmes auxquels les dirigeants pouvaient être confrontés. Il ne s’agit donc pas seulement d’une compilation de faits historiques, mais aussi d’un guide moral et philosophique sur les valeurs de leadership.
C'est ainsi que le Zizhi Tongjian est devenu non seulement un document historique mais aussi un manuel de référence pour les empereurs successifs, influençant la politique et la gouvernance de la Chine pendant des siècles.
En raison de sa portée, de son ampleur, de sa méthodologie novatrice et de son objectif éducatif, le Zizhi Tongjian reste l'un des travaux les plus impressionnants et influents de l'historiographie chinoise.
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La ville d'Ulysses, située dans l’État du Kansas aux États-Unis, a une histoire unique marquée par une décision inhabituelle en 1909: les habitants ont décidé de la déplacer entièrement. Pour comprendre pour quoi il faut d’abord que je vous dise qu’Ulysses fut fondé en 1885, durant une période où de nombreuses villes naissaient dans l'Ouest américain grâce à l’essor du chemin de fer et à la ruée vers les terres. La ville portait le nom d'Ulysses en hommage au héros mythologique grec Ulysse (ou Odysseus), célèbre pour sa ténacité et son courage. À l’origine, Ulysses était située près de Bear Creek, et ses habitants espéraient que la ville deviendrait un centre prospère de commerce et d’agriculture dans la région de l’Ouest du Kansas.
Cependant, les premières années d’Ulysses ont été marquées par des problèmes financiers, notamment des dettes accrues. Comme dans beaucoup de nouvelles villes de cette époque, les habitants avaient emprunté de grosses sommes d'argent pour construire des infrastructures, telles que des écoles, des routes, et des bâtiments publics. Avec une croissance économique limitée et des sécheresses qui affectaient les récoltes, la ville a rapidement accumulé une dette considérable.
2. Endettement et difficultés financières
À la fin du 19e siècle, Ulysses faisait face à un endettement massif. Les autorités locales avaient émis des obligations municipales pour financer les infrastructures, mais elles n'avaient pas les moyens de les rembourser. Les taxes étaient élevées, et la population en ressentait les effets. De nombreux résidents envisageaient de quitter la ville, car les dettes étaient devenues écrasantes.
En 1909, la situation était devenue critique. Pour échapper à la dette municipale, les habitants d’Ulysses prirent une décision radicale : déplacer la villeà environ un kilomètre au nord-ouest de son emplacement original. L’objectif était de laisser derrière eux la vieille ville avec ses dettes et de créer une nouvelle communauté sur des terres vierges, sans les obligations financières précédentes.
3. Le déménagement de la ville
Ce déménagement était une opération ambitieuse et logistique. Les habitants démontèrent les bâtiments en bois et les déplacèrent, souvent à l’aide de charrettes et de wagons tirés par des chevaux. En effet, des maisons, des commerces et des structures publiques furent déplacés pièce par pièce vers le nouveau site. Ce déménagement fut en grande partie un effort communautaire, où les habitants travaillèrent ensemble pour relocaliser leur ville.
La « nouvelle » ville d’Ulysses s'établit ainsi à un endroit proche de son emplacement initial, mais elle était désormais libérée des dettes de la première ville. Cette solution leur permit de repartir sur de nouvelles bases financières.
4. Après le déménagement
Le déplacement de la ville d'Ulysses est un exemple rare et extrême de résolution de crise municipale. Après ce déménagement, Ulysses prospéra lentement, et la ville réussit à stabiliser sa situation économique. Aujourd'hui, Ulysses existe toujours et demeure le siège du comté de Grant, avec une économie principalement basée sur l'agriculture et l’énergie.
En conclusion, l'histoire d’Ulysses témoigne de l'esprit pionnier des habitants du Kansas, qui n’ont pas hésité à prendre des mesures audacieuses pour préserver leur communauté et construire un avenir meilleur.
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Le terme "vernissage" est utilisé pour désigner l’inauguration d’une exposition artistique, et son origine remonte au XVIIIe siècle, en France. À cette époque, les artistes peintres avaient l’habitude d'appliquer une dernière couche de vernis sur leurs tableaux avant de les présenter au public. Le vernis, qui est une fine couche transparente, permettait de protéger les peintures tout en rehaussant les couleurs et en ajoutant un aspect brillant. Le jour où les artistes appliquaient cette dernière touche était souvent celui qui précédait l’ouverture officielle de l’exposition, et les mécènes, critiques, et amis étaient invités à voir les œuvres dans leur état final.
Historiquement, ce processus avait également un aspect social : les artistes et invités participaient à cette étape finale, souvent dans un cadre intime et privé. Le vernis était appliqué à la main, parfois en présence des mécènes ou de quelques invités privilégiés qui avaient l’occasion de discuter avec l’artiste de son travail et de son processus créatif. Cela marquait un moment important, car c'était souvent la première fois que l’œuvre achevée était dévoilée.
Au fil du temps, l’usage du mot "vernissage" s’est généralisé pour désigner le premier jour d’une exposition, et il a fini par symboliser l’inauguration de celle-ci. Même si l’application du vernis n’était plus nécessaire, la tradition du vernissage a perduré, devenant un événement où les visiteurs peuvent rencontrer les artistes, échanger des idées, et célébrer le lancement de l’exposition dans une ambiance festive.
Puisque nous aprlons d’exposition, savez-vouis ce que veut dire lle verbe "bonnardiser" ? C’est un néologisme inspiré du comportement unique du peintre Pierre Bonnard, un peintre français post-impressionniste à cheval sur le 19e et 20e sicele. Bonnard était en effet connu pour son habitude obsessive de retoucher ses tableaux de manière répétée, même après qu'ils aient été exposés, vendus, ou accrochés chez des collectionneurs. Une manie qui illustre son perfectionnisme et son insatisfaction constante face à son propre travail, toujours à la recherche de la couleur parfaite, de l'effet exact ou de la luminosité souhaitée.
En ce sens, "bonnardiser" signifie apporter des modifications répétées et continues à une œuvre, même après qu'elle soit considérée comme "terminée".
Ce terme est devenu synonyme de perfectionnisme maniaque dans le monde de l’art, évoquant la difficulté de laisser aller un travail ou de l'accepter tel qu'il est. Dans un sens plus large, "bonnardiser" pourrait également s’appliquer à toute activité où une personne revient constamment sur son travail, le modifiant encore et encore, à la recherche d’une perfection insaisissable.
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Alors, d’abord physiologiquement que se passe-t-il quand on pleure pour cette raison, parce qu’on est triste ? Lorsque nous ressentons des émotions intenses, le cerveau réagit en activant le système nerveux autonome, qui contrôle les réactions involontaires du corps. Le système limbique, la région du cerveau qui gère les émotions, déclenche cette réaction. Plus spécifiquement, l’amygdale, qui joue un rôle clé dans la gestion de la peur et de la tristesse, envoie des signaux à l’hypothalamus. Cela active les glandes lacrymales, entraînant la production de larmes.
Ces larmes émotionnelles diffèrent des larmes basales (celles qui hydratent les yeux) et des larmes réflexes (celles qui se produisent quand un irritant, comme l’oignon, est présent). Les larmes émotionnelles contiennent des protéineset des hormones de stresscomme l'ACTH(hormone corticotrope) et le cortisol, qui peuvent aider à réguler les niveaux de stress du corps.
2. Les fonctions des larmes émotionnelles
Les larmes émotionnelles ont des fonctions importantes, tant pour le corps que pour les interactions sociales :
- Régulation du stress: Les larmes émotionnelles permettent de libérer des hormones de stress. Certaines études montrent que pleurer peut réduire les niveaux de stress et aider à retrouver un équilibre émotionnel. Cela pourrait expliquer pourquoi les gens se sentent souvent soulagés après avoir pleuré.
- Effet analgésique: Lorsqu’on pleure, le corps libère également des endorphines et de l'ocytocine, qui sont des hormones associées au soulagement de la douleur et au bien-être. Ces substances naturelles aident à atténuer la douleur émotionnelleet physique, et elles expliquent pourquoi pleurer peut parfois apporter une sensation de réconfort.
- Communication sociale: Les larmes jouent un rôle crucial dans les interactions humaines. Pleurer est un signal visuelqui indique aux autres que nous sommes en détresse et que nous avons besoin de soutien ou de réconfort. Ce comportement a des racines évolutives, car les humains sont des créatures sociales, et les expressions visibles de douleur ou de tristesse encouragent les autres à apporter de l’aide. Des études en psychologie montrent que les larmes renforcent l’empathie et le sentiment de connexion sociale.
3. Utilité évolutive des larmes émotionnelles
Sur le plan évolutif, la capacité à pleurer pourrait être un avantage pour les relations interpersonnelles. Les larmes sont un moyen de renforcer les liens sociaux et de signaler notre vulnérabilité à notre groupe, favorisant ainsi la coopération et le soutien mutuel. Elles ont aussi une fonction cathartique, permettant d’exprimer et de libérer des émotions accumulées, ce qui est bénéfique pour la santé mentale et émotionnelle à long terme.
En conclusion, pleurer quand on est triste est une réponse naturelle qui aide à gérer les émotions, à soulager le stresset à renforcer les liens sociaux. Ce phénomène témoigne de l'interaction complexe entre le corps, l’esprit, et les relations humaines, et il démontre que les larmes jouent un rôle essentiel dans notre bien-être global.
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L'armée israélienne est communément appelée Tsahal, un acronyme de l’hébreu "Tzva HaHagana LeYisrael" (צבא ההגנה לישראל), qui signifie littéralement "Armée de défense d’Israël". Créée en 1948, lors de la fondation de l’État d’Israël, cette force armée est le fruit de la fusion des principales organisations paramilitaires juives de l'époque, telles que la Haganah, l'Irgoun, et le Lehi.
Le terme "Haganah," qui signifie "défense" en hébreu, reflète la philosophie première de l’armée israélienne : la protection de l'État d'Israël et de ses citoyens. Cette orientation défensive est ancrée dans l’histoire et les valeurs de l'État d'Israël, qui a dû faire face à des menaces existentielles depuis sa création. En intégrant le mot "défense" dans son nom, l’armée marque son engagement à ne prendre les armes que dans des circonstances où la sécurité de la nation est en jeu.
Tsahal est structurée pour être une armée de conscription universelle, ce qui signifie que la majorité des citoyens israéliens, hommes et femmes, sont obligés de servir dans les forces armées à partir de l'âge de 18 ans, bien qu’il existe certaines exceptions. La conscription fait partie intégrante de la culture israélienne, renforçant l'idée que la défense de l'État est une responsabilité partagée par tous ses citoyens.
L’acronyme Tsahal est devenu un terme courant, et au-delà de sa fonction militaire, l’armée joue un rôle social et éducatif important en Israël. L’armée de défense d’Israël se distingue par sa capacité à innover et à s'adapter rapidement aux défis modernes. Cela est en partie dû à l'obligation pour de nombreux citoyens de servir, ce qui amène de nouvelles idées, une énergie jeune, et une approche moderne à son fonctionnement. De plus, les valeurs de camaraderie, de discipline et de sens du devoir sont profondément ancrées dans la formation militaire.
A propos de Tsahal, saviez-vous qu’elle possède une unité militaire spécialisée entièrement composée de soldats autistes, appelée "Roim Rachok" (qui signifie "Voir Loin" en hébreu). Créée en 2013, cette unité unique fait appel aux compétences spécifiques des personnes autistes pour des tâches de renseignement visuel et de cybersécurité. Les soldats autistes, souvent dotés d'une capacité remarquable à percevoir des détails et des schémas invisibles aux autres, sont particulièrement efficaces dans l'analyse d'images satellite, la reconnaissance de motifs et la surveillance.
Les membres de l’unité Roim Rachok utilisent leurs capacités de concentration, de détection des détails et de mémoire visuelle exceptionnelle pour analyser des images provenant de drones et de satellites, souvent à la recherche d'infrastructures militaires, de mouvements de troupes, ou d'autres éléments stratégiques. Grâce à leurs compétences, ces soldats contribuent de manière significative aux opérations de renseignement de Tsahal.
En intégrant des personnes autistes, Tsahal a non seulement innové dans l’utilisation des capacités neurodiverses, mais a également encouragé l’inclusion de cette communauté dans la société israélienne. Roim Rachok est devenu un modèle international, illustrant comment les forces armées peuvent exploiter des talents uniques et offrir des opportunités professionnelles à des personnes qui, autrement, pourraient rencontrer des difficultés à accéder à un emploi conventionnel.
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L'effet râteaudésigne notre tendance à percevoir le hasard comme étant plus régulier et plus structuré qu'il ne l'est en réalité. Ce biais cognitif découle d’une difficulté humaine à accepter l’idée de véritable aléatoire : nous avons tendance à chercher des motifs et des régularités, même là où il n’en existe pas.
1. Tendance humaine à rechercher des motifs
Les êtres humains sont naturellement enclins à rechercher des motifs et des régularitésdans les informations qu'ils perçoivent. Cela est lié à un biais cognitif appelé apophénie, qui est la tendance à voir des motifs significatifs dans des données aléatoires. Par exemple, face à une série de résultats aléatoires, comme des lancers de pièce, les gens peuvent croire que certains motifs se répètent ou que des résultats similaires se produisent à intervalles réguliers, même si ce n’est pas le cas.
Dans le cadre de l’effet râteau, cela signifie que nous avons une perception biaisée de l'aléatoire: nous croyons que des événements aléatoires devraient être plus uniformément répartis ou plus réguliers que ce qu’ils sont réellement. Par conséquent, lorsque les données réelles présentent des irrégularités ou des variations, cela peut sembler anormal ou surprenant, alors que cela est tout à fait naturel.
2. Exemple de l’effet râteau
Imaginons un exemple simple où des événements se produisent de manière aléatoire, comme des appels téléphoniques dans un centre d’appels. Si l’on observe les données d’appel sur une courte période, il se peut que certains jours soient beaucoup plus chargés que d’autres, et que les appels soient répartis de façon inégale. L’effet râteau pourrait amener quelqu'un à s'attendre à ce que les appels arrivent de manière plus régulière, comme s'ils étaient répartis uniformément dans le temps. Cette perception erronée peut entraîner des erreurs dans la planification, en pensant que les pics d'activité sont des anomalies alors qu'ils sont en réalité des variations naturelles dans un processus aléatoire.
3. L’influence sur la prise de décision
Ce biais est particulièrement problématique en analyse de données et en prise de décision, car il peut conduire à des conclusions erronées. Par exemple, dans la finance, un investisseur pourrait mal interpréter des fluctuations de prix aléatoires comme des tendances stables. Dans d’autres contextes, comme la gestion des stocks ou la répartition des ressources, l’effet râteau peut fausser la perception de la demande, en supposant une régularité qui n’existe pas.
En somme, l’effet râteau résulte de notre difficulté à accepter l'imprévisibilité et l'irrégularité des événements aléatoires, ce qui nous pousse à considérer le hasard comme plus ordonné qu'il ne l’est en réalité. C’est une tendance à chercher une structure dans le chaos, même lorsque cette structure est illusoire.
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D’abord "WC" signifie "Water Closet," c’est a dire litteralement placard ou cabinet à eau Et, en effet, le W se prononce V.
Cela semble étrange maiss’explique par l'influence des langues germaniques, en particulier l'allemand, sur la notre.
Car en allemand, la lettre "W" se prononce comme un "V" en français, comme dans le mot wagon. Or c’est l'usage de cette prononciations'est propagé à travers les pays germanophones mais pas que ! Elle a influencé d'autres langues, dont la notre.. Cela explique pourquoi, lorsque le terme "WC" s'est introduit dans le vocabulaire français, il a été prononcé dès l’origine"vé-cé".
Vous le savez les termes ou expressions issus de langues étrangères gardent parfois leur prononciation originale ou la prononciation d'une langue dominante (comme ici l'allemand). Dans le cas des "WC," l'influence germanique a donc un impact direct.
Puisque nous parlons de WC saviez vous que qu’en tirant la chasse d’eau, des milliers de minuscules particules peuvent être projetées dans l'air — c'est ce qu'on appelle l’effet d’aérosolisation.
Le phénomène de l’aérosolisation
Lorsque la chasse d'eau est tirée, le vortex de l’eau peut provoquer une dispersion de fines gouttelettes d’eau contaminées par des bactéries, des virus, et des particules fécales dans l’air environnant. Ce phénomène est particulièrement visible dans les toilettes sans couvercle. Une étude de l’Université du Colorado a montré que ces particules peuvent atteindre jusqu’à 1,5 mètre de hauteur et rester en suspension dans l'air pendant plusieurs minutes, voire heures, selon la ventilation de la pièce.
Conséquences pour la santé
Les particules d’aérosol peuvent contenir des pathogènes comme E. coli, Clostridium difficile, et même des virus comme le norovirus. Bien que l'exposition à ces aérosols ne soit généralement pas suffisante pour provoquer une infection chez les personnes en bonne santé, elle peut poser un risque pour les personnes immunodéprimées.
Comment limiter ce phénomène ?
Pour réduire l’aérosolisation, il est recommandé de fermer le couvercle des toilettes avant de tirer la chasse, lorsque cela est possible. Cette simple habitude peut limiter la propagation des particules. En plus, un nettoyage régulier et une bonne ventilation sont essentiels pour maintenir une bonne hygiène dans les salles de bain.
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Le détroit de Gibraltar doit son nom à des événements historiques et à une figure militaire clé liée à la conquête islamique de la péninsule ibérique au VIIIe siècle. Ce passage maritime étroit, qui sépare l'Europe (Espagne) de l'Afrique (Maroc) et relie la mer Méditerranée à l'océan Atlantique, a joué un rôle stratégique tout au long de l'histoire. Le nom "Gibraltar" est une déformation du nom arabe Jabal Ṭāriq, qui signifie "Montagne de Tariq", en référence au général berbère Tariq ibn Ziyad.
1. Contexte historique : la conquête islamique
En 711 après J.-C., Tariq ibn Ziyad, un général sous les ordres du gouverneur omeyyade de l'Afrique du Nord, Moussa Ibn Noçaïr, conduisit une armée à traverser le détroit depuis le Maroc vers l'Espagne pour commencer la conquête de la péninsule ibérique. Ce fut le début de la domination musulmane sur une grande partie de l’Espagne, qui allait durer plusieurs siècles. Selon les récits historiques, Tariq aurait débarqué près d'une montagne située à l'extrémité nord du détroit. Cette montagne a pris le nom de Jabal Tariq (la montagne de Tariq), en hommage au général, et c’est de là que dérive le nom "Gibraltar".
2. Étymologie et évolution du nom
Le terme "Jabal" signifie "montagne" en arabe, et "Tariq" fait référence au général qui a dirigé cette expédition. Au fil du temps, le nom arabe a évolué sous l’influence des langues locales, notamment du castillan (l'une des langues de la péninsule ibérique), pour devenir Gibraltar. La montagne que Tariq ibn Ziyad a escaladée est aujourd'hui connue sous le nom de Rocher de Gibraltar, un symbole emblématique du détroit.
3. Importance stratégique du détroit
Le détroit de Gibraltar, avec une largeur d'environ 14 kilomètres à son point le plus étroit, a toujours été un lieu de grande importance stratégique. Il contrôle l’accès à la Méditerranée depuis l’Atlantique, ce qui en a fait un point névralgique pour les puissances maritimes tout au long de l’histoire. Les Phéniciens, les Romains, les Carthaginois, et plus tard les musulmans, ont tous reconnu l'importance de cette zone. Aujourd'hui, il demeure un passage maritime international de premier plan.
4. L’héritage du nom
Le nom Gibraltar, issu de l’histoire de la conquête islamique de l’Espagne, continue d’évoquer les racines historiques de la région et souligne l'importance géopolitique du lieu. Le détroit de Gibraltar est non seulement un site stratégique, mais aussi un symbole des interactions complexes entre les cultures, les civilisations et les empires à travers les siècles.
En résumé, le détroit tire son nom de Tariq ibn Ziyad, un général musulman qui a initié la conquête de l’Espagne depuis cet endroit, et son nom reflète cet héritage historique.
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Que se passerait-il si on arrosait les plantes avec un peu d'alcool ? Cette question est moins incongrue qu'elle n'en a l'air. En effet, des chercheurs japonais ont remarqué que des plantes exposées à la sécheresse produisaient un peu d'éthanol, connu aussi sous le nom d'alcool éthylique.
Cette réaction de la plante lui permet de mieux s'adapter à une éventuelle privation d'eau. Des chercheurs japonais se sont demandé ce qui arriverait s'ils arrosaient des plantes avec une solution composée d'eau et de 0,1 % d'éthanol.
Après avoir arrosé les plantes deux semaines, ils ont renouvelé l'expérience durant trois jours, arrosant du riz et du blé avec cette eau légèrement alcoolisée. Puis ils ont privé les plantes d'eau. Les recherches ont été plus poussées sur une plante herbacée appelée Arabidopsis.
Des plantes mieux armées contre la sécheresse
Les résultats de cette expérience semblent très probants. En effet, les trois quarts des plantes ayant reçu un peu d'éthanol ont résisté au stress hydrique, alors que seulement 5 % de celles qui n'ont pas bénéficié de ce traitement ont survécu à la sécheresse.
En étudiant de plus près le comportement de plants d'Arabidopsis arrosés avec de l'eau additionnée d'éthanol, les scientifiques ont mieux compris les mécanismes en cause.
En effet, ils se sont aperçus que, en cas d'arrosage à l'éthanol, les stomates de ces plantes avaient tendance à se fermer. Il s'agit de petits orifices situés sur les feuilles, qui assurent les échanges de la plante avec l'atmosphère.
Autrement dit, c'est ce qui permet aux plantes de transpirer. Les chercheurs ont également remarqué que ces plantes fabriquaient plus de sucres. Autant de mécanismes qui facilitent la rétention d'eau. Ils permettent donc à la plante de mieux résister à la sécheresse.
L'ajout d'un peu d'alcool dans l'eau d'arrosage permettrait donc d'anticiper et de renforcer ces processus. Certains y voient déjà un moyen d'accroître la production alimentaire dans un contexte marqué à la fois par l'augmentation de la population mondiale et la limitation des ressources en eau liée aux changements climatiques.
D'après les spécialistes, cependant, ce procédé ne serait pas sans présenter certaines limites.
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Le terme énantiosémie désigne un phénomène linguistique dans lequel un même mot possède deux significations opposées ou contradictoires. En d'autres termes, un mot enantiosémique peut, selon le contexte, avoir des sens diamétralement opposés. Ce phénomène peut s'appliquer à des mots d'une langue qui, selon l'usage ou la situation, prennent des significations différentes et parfois même contraires.
Origine du terme
Le mot "énantiosémie" vient du grec ancien :
- "enantios" signifie "opposé".
- "sêma" signifie "signe" ou "signification".
Ainsi, l’énantiosémie renvoie littéralement à un signe ou une signification opposée.
Exemples d’énantiosémie
Voici quelques exemples de mots enantiosémiques :
1. "Hôte" : En français, le mot "hôte" peut désigner à la fois celui qui reçoit des invités (hôte d’une maison) et celui qui est reçu en tant qu’invité. Le sens dépend du contexte, mais les deux usages existent.
2. "Apprendre" : En ancien français, "apprendre" pouvait signifier enseigner quelque chose à quelqu’un, mais dans son usage moderne, cela signifie plutôt recevoir un enseignement ou acquérir une connaissance.
3. "Louer" : Le verbe "louer" a deux significations opposées en français :
- Il peut signifier faire l’éloge de quelqu’un (louer les qualités de quelqu'un).
- Il peut aussi signifier prendre en location ou donner en location (louer un appartement).
Causes de l’énantiosémie
L'énantiosémie se produit pour plusieurs raisons :
- Évolution linguistique : Un mot peut évoluer au fil du temps et acquérir des sens différents, voire opposés, par l’usage.
- Différents contextes d’usage : Selon le contexte, un mot peut prendre des significations différentes, et si ces contextes sont suffisamment éloignés, les sens peuvent devenir opposés.
- Homonymie : Parfois, l’énantiosémie se produit lorsque deux mots ayant des origines différentes, mais qui se prononcent de la même manière, finissent par coexister sous une même forme.
Conclusion
L'énantiosémie est une démonstration de la richesse et de la complexité des langues, où un mot peut porter des significations radicalement différentes en fonction du contexte. C’est un phénomène fascinant qui souligne la flexibilité du langage et la manière dont les mots peuvent évoluer et prendre de nouvelles significations au fil du temps.
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Nous avons parfois tendance à remettre au lendemain ce que nous pourrions faire le jour même. Cette mauvaise habitude a un nom : la procrastination. Si l'on en croit les résultats d'un récent sondage, elle serait très fréquente dans certaines catégories de la population.
En effet, près de 80 % des étudiants et plus de 40 % des retraités auraient tendance à procrastiner. De même, les personnes impulsives tendraient à remette à plus tard des tâches qui leur paraissent pénibles.
Des chercheurs français ont voulu mieux comprendre les mécanismes de la procrastination. Pour cela, ils ont réuni un groupe de 51 volontaires, qu'ils ont soumis à un ensemble de tests.
Une région du cerveau impliquée dans la procrastination
On a d'abord demandé à ces participants de donner une valeur à des récompenses, qui pouvaient prendre la forme de friandises ou de fleurs. Ils devaient aussi attribuer une valeur à certaines tâches, physiques ou mentales.
On leur demandait ensuite de répondre à une autre question : préféraient-ils recevoir immédiatement une petite récompense, ou attendre un peu et se voir gratifiés d'une récompense plus importante ?
Durant tout ce temps, des dispositifs d'imagerie médicale enregistraient l'activité cérébrale de ces volontaires. Ce qui a permis aux scientifiques d'identifier la zone du cerveau qui s'activait quand les participants se soumettaient aux tâches proposées.
Cette région cérébrale se nomme le cortex cingulaire antérieur. Elle joue un rôle dans bien d'autres processus, comme ceux qui déclenchent les émotions, l'empathie ou encore la prise de décision.
Si nous avons tendance à procrastiner, ce serait lié au fonctionnement particulier du cerveau. En effet, il évaluerait d'abord les conséquences d'une action, en termes de coûts pour celui qui l'effectuerait, avant d'envisager les récompenses qu'elle permettrait.
C'est pour cela que, devant une tâche à accomplir, la vaisselle par exemple, nous penserions à la fatigue immédiate qu'elle va occasionner avant de mesurer le bénéfice qu'on peut en attendre, à savoir une cuisine propre et bien rangée.
Cette meilleure connaissance des mécanisme de la procrastination pourrait déboucher sur la mise au point de stratégies propres à en atténuer les effets.
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Hérodote est souvent considéré comme le premier historien de l'histoire en raison de son œuvre monumentale, "Les Histoires", écrite au Ve siècle avant J.-C. Il est reconnu pour avoir établi un cadre méthodologique qui a influencé la manière d'écrire et d'analyser l'histoire. Voici les raisons principales pour lesquelles Hérodote est considéré comme le "père de l’histoire" :
1. Un récit systématique et global
Avant Hérodote, la mémoire des événements était souvent transmise oralement ou sous forme de récits mythologiques, légendaires ou poétiques, comme dans les épopées d'Homère. Ce qui distingue Hérodote, c’est sa volonté de produire un récit systématique des événements historiques, notamment des guerres médiques (les guerres entre les Grecs et les Perses), en essayant de relier les causes et les conséquences des actions humaines. Il ne se contente pas de relater des faits isolés, mais cherche à offrir une vue d'ensemble du monde connu à son époque, en incluant des descriptions géographiques, ethnographiques et culturelles des différentes civilisations qu'il mentionne.
2. Une approche d’enquête méthodique
Hérodote appelle son travail "Historia", un terme grec qui signifie "enquête" ou "recherche". Plutôt que de simplement rapporter des histoires ou des récits mythologiques, il cherche à vérifier les faits en interrogeant des témoins, en voyageant dans diverses régions, et en recueillant des informations auprès de différentes sources. Cette démarche de collecte et de vérification d’informations distingue Hérodote des conteurs de son époque. Certes, son approche n’était pas toujours rigoureuse selon les standards modernes, et il mêlait parfois faits et récits légendaires, mais il a été le premier à adopter une attitude critique envers ses sources, en distinguant ce qui lui semblait crédible de ce qui ne l’était pas.
3. L’étude des causes et des motivations
L’une des grandes innovations d’Hérodote est son souci d’expliquer les causes des événements historiques. Il ne se contente pas de raconter ce qui s’est passé, mais il s’efforce de comprendre pourquoi les choses se sont déroulées de cette manière. Par exemple, dans son récit des guerres médiques, il cherche à analyser les causes profondes du conflit entre les Perses et les Grecs, qu’il attribue à des motifs politiques, économiques, et à des différences culturelles. Cette recherche des causes et des conséquences est une caractéristique essentielle de l’historiographie moderne.
4. Un intérêt pour les différentes cultures
Hérodote ne se contente pas d’écrire l’histoire de la Grèce. Il s'intéresse aux autres peuples et civilisations du monde antique, notamment les Perses, les Égyptiens, les Scythes et les Lydiens. Il consacre de longues sections de son œuvre à la description de leurs coutumes, croyances et systèmes politiques. Cet aspect ethnographique de son travail a permis de donner une vue plus large et plus complète du monde de son temps, ce qui contribue à son statut de pionnier en tant qu'historien.
5. Hérodote comme modèle pour les historiens ultérieurs
Bien que certains critiques anciens, comme Thucydide, aient reproché à Hérodote d'inclure des éléments trop légendaires ou anecdotiques dans ses récits, son influence a été immense. Son œuvre a servi de modèle aux historiens ultérieurs qui ont cherché à imiter sa méthode d’enquête et son intérêt pour l’explication des faits historiques. Hérodote a marqué le début de la tradition de l’histoire écrite, qui allait se développer avec des auteurs comme Thucydide et Polybe, puis, plus tard, dans la tradition de l'historiographie moderne.
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L’expression "boîte de Pandore" désigne une action ou une décision qui semble insignifiante mais qui entraîne une série de problèmes ou de malheurs. Mais, son origine repose sur une jarre, et non une boite !
Dans la mythologie grecque, l'objet contenant les maux de l'humanité que Pandore ouvre est bien une jarre. Cet objet est décrit comme un grand vase appelé "pithos" en grec ancien, un mot qui se réfère à une jarre en terre cuite utilisée pour stocker des denrées comme le vin, l'huile, ou le grain. Dans le mythe, cette jarre contient des maux que Pandore libère en l'ouvrant, laissant seulement l'espoir à l'intérieur.
Pourquoi "boîte de Pandore" ?
L’erreur de traduction qui a transformé la « jarre » de Pandore en « boîte » remonte à la Renaissance, lorsqu'un des premiers traducteurs du mythe, Érasme de Rotterdam, a traduit les œuvres d’Hésiode, poète grec qui raconte cette histoire dans sa Théogonie. Érasme, travaillant avec des versions du texte en latin, a utilisé le mot latin "pyxis" (qui désigne une boîte) pour traduire pithos, un choix peut-être fait par erreur ou peut-être parce que les jarres de ce type étaient moins courantes en Europe du Nord à cette époque.
Cette mauvaise traduction s’est ensuite répandue dans les versions successives de l’histoire et est devenue la forme canonique. Depuis, le terme "boîte de Pandore" a été largement popularisé dans la culture occidentale, et il est resté ainsi même dans les œuvres littéraires et artistiques.
Symbolique du terme "boîte"
Le terme "boîte" pourrait aussi avoir pris racine, car il évoque l’idée d’un petit récipient, facile à ouvrir, qui renferme des éléments cachés. Une boîte symbolise quelque chose de fermé, de mystérieux, et qui peut être délibérément ouvert pour libérer ce qu’elle contient. Cette connotation mystérieuse correspond à l'idée de la "boîte de Pandore" comme un objet qui, une fois ouvert, révèle des conséquences inattendues et souvent désastreuses.
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Les relations entre la France et le Liban s'expliquent par des liens historiques, culturels et politiques qui remontent à plusieurs siècles.
1. Les croisades et les premiers contacts
Les premières interactions significatives entre la France et la région libanaise remontent à l’époque des croisades au XIe et XIIe siècles. Les croisés français ont établi des liens avec les communautés chrétiennes locales, notamment les Maronites, une église chrétienne orientale qui cherchait une protection extérieure. Cette relation de solidarité entre les Maronites et la France s’est approfondie avec le temps, la France se positionnant comme une protectrice des chrétiens d'Orient.
2. L'influence française dans l'Empire ottoman
Au XVIe siècle, François Ier, roi de France, établit des accords commerciaux et diplomatiques avec l'Empire ottoman, notamment à travers les capitulations. Ces accords garantissaient la protection des chrétiens sous domination ottomane et permettaient à la France de s’implanter dans la région. Au fil des siècles, la France a renforcé sa présence culturelle et éducative au Liban, notamment à travers la fondation d’écoles et d'institutions religieuses, particulièrement dans les communautés maronites.
3. Le mandat français au Liban (1920-1943)
Après la chute de l'Empire ottoman à la fin de la Première Guerre mondiale, la Société des Nations a confié à la France un mandat sur la Syrie et le Liban en 1920. Ce mandat a consolidé l'influence française au Liban, qui a vu la création de l'État du Grand Liban en 1920, avec des frontières modernes. La France a contribué à la structuration politique, administrative et éducative du pays, en instaurant des institutions qui allaient influencer durablement la vie libanaise. Le français est resté une langue largement utilisée dans l'administration, l'éducation et les médias, même après l'indépendance du Liban en 1943.
4. Liens culturels et linguistiques
La langue française et la culture française sont profondément ancrées au Liban, et ce jusqu'à aujourd'hui. Le français est l’une des principales langues d'enseignement, notamment dans les écoles privées et les universités. Des festivals de cinéma, de théâtre et de littérature en langue française continuent de renforcer cette affinité culturelle. Les échanges intellectuels et culturels ont également maintenu une connexion entre les deux pays, renforcée par une diaspora libanaise en France.
5. Relations politiques modernes
La France a joué un rôle important dans les affaires politiques du Liban, souvent en tant que médiatrice. Lors des crises politiques et des conflits, notamment pendant et après la guerre civile libanaise (1975-1990), la France a souvent fourni une aide humanitaire et diplomatique. Le président français Emmanuel Macron a également pris une position active après l'explosion du port de Beyrouth en 2020, réaffirmant le rôle de la France comme partenaire clé du Liban.
En somme, les liens entre la France et le Liban trouvent leurs racines dans une longue histoire partagée, marquée par des relations politiques, religieuses et culturelles qui ont perduré au fil des siècles.
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