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  • C dans l'air du 31 mai - Trump condamné : un repris de justice à la Maison Blanche ?

    Les experts :

    - Nicole BACHARAN - Historienne et politologue spécialiste des Etats-Unis, éditorialiste à Ouest-France
    - Corentin SELLIN - Historien, spécialiste des Etats-Unis, chroniqueur - Les Jours
    - Pascal BONIFACE - Directeur de l’IRIS, Institut de Relations Internationales et Stratégiques
    - Jean-Bernard CADIER - Journaliste, ancien correspondant aux États-Unis
    - Sonia DRIDI - Correspondante à Washington - France 24 et RTBF, auteure de "Joe Biden, le pari de l’Amérique anti-Trump"

  • C dans l'air du 31 mai - Trump condamné : un repris de justice à la Maison Blanche ?

    C'est un verdict inédit. Pour la première fois en plus de deux siècles d'histoire politique américaine, un ancien président, Donald Trump, a été condamné au pénal. Il était accusé d'avoir acheté le silence de l'actrice X Stormy Daniels. Les jurés l'ont reconnu coupable des 34 chefs d'accusations pour lesquels il avait été inculpé, notamment pour avoir falsifié des documents comptables dans le but d'acheter le silence de cette dernière au sujet de leur liaison. La nouvelle du verdict a été accueillie par des cris de joie et de stupeur à l'extérieur de la cour criminelle de Manhattan, à New-York. Si les Américains ne connaîtront la peine de Donald Trump que le 11 juillet, ils savent déjà que la campagne présidentielle de l'ancien président s'annonce plus compliquée que prévue. Dénonçant un procès "truqué" qui serait une "honte", le magnat de l'immobilier a annoncé qu'il ferait appel de sa condamnation et que le "vrai verdict" tomberait le soir de l'élection du 5 novembre.

    L'équipe de campagne de Joe Biden, qui entend se représenter à la Maison Blanche en novembre prochain, a aussitôt déclaré "que nul n'était au-dessus des lois". Au même moment, les États-Unis ont annoncé avoir donné leur accord pour que l'Ukraine bombarde des positions en Russie avec de l'armement américain, à condition qu'elle se limite aux zones frontalières de la région de Kharkiv, située au nord du pays. Une décision qui pourrait rééquilibrer les combats, puisque la Russie bombardait déjà les positions ukrainiennes depuis son propre territoire. Cette décision relève d'une avancée majeur quand on se souvient que l'aide de 61 milliards de dollars à l'Ukraine avait longtemps été bloquée au Congrès par les Républicains, et notamment Donald Trump qui s'oppose à toute rallonge financière. Ces discussions devraient être au cœur de la visite de Joe Biden en France, le week-end du 8 juin, à l'occasion du 80e anniversaire du Débarquement en Normandie. Pour sa première visite d'État en France, le président américain va rencontrer Emmanuel Macron, mais aussi Volodymyr Zelensky qui a été invité par la France. Une rencontre hautement symbolique alors que l'Ukraine subit actuellement une offensive musclée de la Russie dans le Donbass.

    Aux États-Unis, le soutien à l'Ukraine est toujours loin de faire l'unanimité. Notamment chez les supporters de Donald Trump qui estiment que le coût de la guerre en Ukraine est devenu trop élevé pour leur pays. L'électorat conservateur milite avant tout pour des préoccupations d'ordre national : l'immigration venue du Mexique ou encore la lutte contre l'avortement. En Pennsylvanie, Malcom et Simone Collins, soutiens de la première heure de Donald Trump et admirateurs d'Elon Musk, ont fait de la natalité leur combat prioritaire. Parents de quatre enfants, ils sont persuadés qu'il faut lutter contre l'effondrement démographique.

    Quelles conséquences va avoir la condamnation de Donald Trump sur sa campagne présidentielle ? Que va changer l'accord des États-Unis pour que l'Ukraine bombarde la Russie avec de l'armement américain ? Et qui sont les pro-natalistes qui votent pour Donald Trump ?
     

    Les experts :

    - Nicole BACHARAN - Historienne et politologue spécialiste des Etats-Unis, éditorialiste à Ouest-France
    - Corentin SELLIN - Historien, spécialiste des Etats-Unis, chroniqueur - Les Jours
    - Pascal BONIFACE - Directeur de l’IRIS, Institut de Relations Internationales et Stratégiques
    - Jean-Bernard CADIER - Journaliste, ancien correspondant aux États-Unis
    - Sonia DRIDI - Correspondante à Washington - France 24 et RTBF, auteure de "Joe Biden, le pari de l’Amérique anti-Trump"

  • Puuttuva jakso?

    Paina tästä ja päivitä feedi.

  • C dans l'air l'invité du 30 mai avec Jean-Paul HAMON, président d'honneur de la Fédération des Médecins de France.

    Le Premier ministre jure, ce jeudi 30 mai, que les propositions de la Cour des comptes sur les arrêts maladies – dont l’augmentation à 7 jours du délai de carence – ne sont pas sa "priorité". Il y a quelques semaines pourtant, c’est son ministre de l’Économie qui mettait le sujet sur la table.

    La Cour propose, entre autres mesures, de s’en prendre de nouveau aux droits des salariés. Parmi les dispositions suggérées : la non-indemnisation par l’Assurance maladie des arrêts de moins de 8 jours.
    L'institution a proposé une batterie de mesures pour réaliser entre "500 millions et un milliard d'euros" d'économies sur le budget de la Sécurité sociale.

    Parallèlement, Près de 80 % des pharmacies sont fermées ce jeudi pour cause de grève, à l'appel de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) et de l’Union de syndicats de pharmaciens d’officine (USPO). Les représentants de la profession espèrent ainsi alerter sur les pénuries de médicaments, les difficultés financières traversées par le secteur, la faible rémunération des étudiants stagiaires, mais également sur la désertification médicale.

  • C dans l'air du 30 mai - Européennes : panique en macronie

    Les experts :
    - Louis HAUSALTER - Journaliste politique - Le Figaro
    - Jeff WITTENBERG - Journaliste politique – France Télévisions
    - Caroline VIGOUREUX- Journaliste politique - La Tribune Dimanche 
    - Gaël SLIMAN - Président et co-fondateur de l’institut de sondages Odoxa

  • C dans l'air du 30 mai - Européennes : panique en macronie

    A dix jours des élections européennes, le Rassemblement national de Jordan Bardella est toujours largement en tête des intentions de vote dans les sondages (34 %), loin devant le parti Renaissance de Valérie Hayer (15 %) et le parti socialiste (14 %). Face à la perspective d’une victoire écrasante du parti d’extrême droite le 9 juin prochain, l’idée d’une coalition entre la droite et la majorité, gagne du terrain. Dans Le Figaro daté du 30 mai, Nicolas Sarkozy plaide à nouveau pour un accord de gouvernement entre LR et la macronie. François Bayrou reconnaît "une campagne difficile pour le camp présidentiel" tout en estimant qu’elle se joue "dans les dix derniers jours". Dans les états-majors de la majorité et des oppositions des scénarios s'échafaudent pour l'après 9 juin et la rumeur d’un Gérard Larcher à Matignon est repartie de plus belle. "Tout le monde bruisse de rendez-vous secrets" entre le président du Sénat et le président de la République. Mais "depuis le 7 mars (date de leur dernier entretien, ndlr), il n’y en a pas eu. Je ne suis demandeur de rien", affirme Gérard Larcher. "Mais on peut se réveiller le 10 juin au matin avec une gueule de bois démocratique", avertit également le président du Sénat. De leur côté, le chef du groupe LR au Sénat Bruno Retailleau et la tête de liste LR aux européennes François-Xavier Bellamy se sont dit opposés à une coalition entre LR et la majorité, et plaident pour une dissolution de l’Assemblée nationale au lendemain des européennes.
    En cas de victoire le 9 juin, la tête de liste RN Jordan Bardella a également annoncé qu'il demandera la dissolution de l'Assemblée nationale, alors que dans cette dernière ligne droite les questions internationales électrisent la campagne. Ce jeudi, la leader du Rassemblement national, Marine Le Pen, a ainsi accusé Emmanuel Macron de vouloir "entre(r) de plain-pied dans la guerre avec la Russie, après que le président de la République a dit souhaiter permettre l'utilisation d'armes occidentales pour "neutraliser" des bases militaires russes "d'où sont tirés les missiles" sur le territoire ukrainien. "Si on leur dit vous n'avez pas le droit d'atteindre le point d'où sont tirés les missiles, en fait on leur dit, on vous livre des armes mais vous ne pouvez pas vous défendre", a pointé hier Emmanuel Macron, au dernier jour de sa visite d'Etat en Allemagne. Une position qui est dénoncée par la chef de file des députés d’extrême droite. Cela "serait un pas supplémentaire d'investissement dans ce conflit", qui "créer(ait) un danger absolument faramineux sur la sécurité de nos compatriotes (et) sur l'intégrité de notre territoire", a-t-elle déclaré sur Franceinfo, dénonçant "des mécaniques d'entrée en guerre mondiale".

    Parallèlement, le bombardement meurtrier d’un centre de déplacés près de Rafah a suscité depuis dimanche soir une vague d’indignations et a relancé dans la classe politique le débat sur la reconnaissance d’un État palestinien par la France comme 146 pays l’ont déjà fait, les trois derniers étant mardi l’Espagne, l’Irlande et la Norvège : drapeau palestinien brandi mardi par un élu insoumis dans l’hémicycle, échanges tendus entre députés, nouvelles manifestations hier soir à Paris et Marseille…

    Pour le chef de l’Etat, si la question "n’est pas taboue", il y a lieu néanmoins de temporiser : "Cette reconnaissance doit arriver à un moment utile et non sous le coup de l’émotion" a-t-il déclaré. Une réponse qui déçoit le numéro 2 de la liste Renaissance, Bernard Guetta mais aussi Jean-Yves Le Drian, ancien ministre de la Défense de François Hollande et des Affaires Etrangères sous le premier mandat de l’actuel président, qui estime que la reconnaissance de la Palestine est devenue indispensable. Une position partagée par LFI mais aussi Raphaël Glucksmann. La tête de liste PS-Place publique, largement en tête des intentions de vote à gauche, créditée d'environ 14 % dans les sondages, non loin de la liste du camp présidentiel conduite par Valérie Hayer, entend désormais se poser en "garant du cap qui a émergé à gauche" après les européennes alors qu’une recomposition se profile et que dans la dernière ligne droite avant le scrutin, l’ombre de l’ex-président de la République François Hollande plane de plus en plus sur la campagne. Nous avons suivi ces derniers jours l’ex-chef de ‘Etat socialiste notamment lors d’un déplacement à Metz. Pour lui, aujourd’hui la démocratie en France "ne fonctionne pas bien parce que les partis politiques, ceux qui font vivre la démocratie ne fonctionnent pas bien". "L’extrême droite se cache" pour progresser et Jean-Luc Mélenchon "a fait beaucoup de mal à la gauche" selon François Hollande. Mais "la Nupes, c’est fini. Laissons Mélenchon et rassemblons-nous pour la suite" affirme-t-il au micro de #cdanslair.

    Les experts :

    - Louis HAUSALTER - Journaliste politique - Le Figaro
    - Jeff WITTENBERG - Journaliste politique – France Télévisions
    - Caroline VIGOUREUX- Journaliste politique - La Tribune Dimanche 
    - Gaël SLIMAN - Président et co-fondateur de l’institut de sondages Odoxa

  • C dans l'air l'invité du 29 mai avec Emma Haziza, hydrologue et présidente fondatrice de la société Mayane, spécialisée dans l’adaptation de notre société au changement climatique.

    Sécheresse et inondations, deux termes a priori totalement antinomiques, et pourtant... Les deux phénomènes sont en réalité très liés.
    Enfin, plus il fait chaud, "plus l'atmosphère est capable de contenir de l'eau qu'elle va puiser, entre autres, dans les sols. C'est donc un seul et même phénomène physique qui alimente à la fois la sécheresse et l'augmentation des précipitations", explique Florence Habets, hydroclimatologue au CNRS. C'est pourquoi le changement climatique augmente la probabilité et la gravité des phénomènes météorologiques, comme les inondations et les sécheresses, selon le Giec.

  • C dans l'air du 29 mai - Lina: l'appel de sa mère

    Les experts :
    - Alain BAUER - Professeur au CNAM, responsable du pôle sécurité, défense et renseignement
     - Audrey GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions, spécialiste des faits de société
     - Valentine ARAMA - Journaliste justice – Le Point , auteure de Delphine Jubillar, une disparition 
     - Damien DELSENY - Rédacteur en chef adjoint en charge du service police-justice Le Parisien
    - Philippe ZDANKIEWICZ - Ancien gendarme, formateur et enquêteur au sein de l’ARPD, l’assistance et recherche de personnes disparues

  • C dans l'air du 29 mai - Lina: l'appel de sa mère

    Lina, 15 ans, est introuvable depuis le 23 septembre dernier. Ce jour-là, après avoir dit au revoir à sa mère comme tous les matins, elle s’est rendue à pied jusqu’à la gare de Saint-Blaise-la-Roche, dans le Bas-Rhin. Elle devait y prendre un train direction Strasbourg pour passer la journée avec son petit ami Tao. La jeune fille n’arrivera jamais à destination. Huit mois plus tard, sa mère a lancé hier soir sur M6 un appel à témoins dans l'émission du même nom, présentée par Julien Courbet. "Je suis là aujourd'hui pour vous demander de l'aide, à tous ceux qui ont entendu quelque chose, à tous ceux qui ont peut-être vu ou qui savent des choses qu'ils n'osent pas dire. Si vous savez quoi que ce soit, il faut le dire" a affirmé la mère de famille.

    Depuis huit mois, l’enquête se poursuit mais malgré d’intenses recherches sur la zone concernée et des battues opérées dans tout le secteur, aucune trace de Lina. Les dernières gardes à vue n’ont rien donné et l’absence de traces sur la zone concernée par cette disparition ne facilite pas le travail des enquêteurs qui situent la disparition de l’adolescente entre 11 h 15 et 11 h 30, le 23 septembre 2023. Son téléphone portable ayant cessé d’émettre à 11 h 22.

    Pour l’heure, il est impossible de savoir si cet appel à témoins aura un impact sur l’enquête pour "enlèvement et séquestration" en cours, et permettra de lever des zones d’ombre. Les policiers vont d’abord devoir trier, analyser et contextualiser les nombreux appels et récits pour être le plus efficace possible. Initié par Jacques Pradel, en France, avec perdu de vue, ce type d’émissions à une heure de grande écoute a permis par le passé de relancer des affaires, la plus célèbre étant celle d’Emile Louis. Une pratique de plus en plus utilisée par les parties civiles qui tentent le tout pour le tout même si les résolutions, en lien avec ce type d’émissions ou les appels lancés via les réseaux sociaux, ne sont pas toujours au rendez-vous. 

    Néanmoins, elle peut permettre des avancées et est également maintenant adoptée par le pôle dédié au traitement des crimes sériels ou non élucidés. Créé en mars 2022 au sein du tribunal judiciaire de Nanterre, cet outil judiciaire unique au monde peut désormais déclencher un nouveau dispositif d’appel à témoins, nommé "En quête d’indices". Il s’agit de courtes vidéos retraçant les circonstances des faits sur des affaires traitées par le pôle qui sont diffusées sur le site du ministère de l’Intérieur et des Outre-mer et relayées sur les réseaux sociaux des ministères de la Justice et de l’Intérieur. Témoignages, description d'un suspect ou d'un véhicule… Les informations sont ensuite recueillies et exploitées par l’un des services d’enquête en charge du dossier. Ces éléments permettront aux enquêteurs et aux magistrats d’explorer de nouvelles pistes ou au contraire d’en abandonner certaines.

    Les experts :

    - Alain BAUER - Professeur au CNAM, responsable du pôle sécurité, défense et renseignement
     - Audrey GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions, spécialiste des faits de société
     - Valentine ARAMA - Journaliste justice – Le Point , auteure de Delphine Jubillar, une disparition 
     - Damien DELSENY - Rédacteur en chef adjoint en charge du service police-justice Le Parisien
    - Philippe ZDANKIEWICZ - Ancien gendarme, formateur et enquêteur au sein de l’ARPD, l’assistance et recherche de personnes disparues

    DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes

    PRÉSENTATION :  Caroline Roux -  Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40

    PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine

    RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine

    PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions

    Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :

    INTERNET : francetv.fr

    FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5

    TWITTER : https://twitter.com/cdanslair

    INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

  • C dans l'air l'invité du 28 mai avec Haïm Korsia, grand rabbin de France, membre de l’académie des sciences morales et politiques et auteur de "Comme l'espérance est violente".​​​

    Ce lundi après-midi, le texte du gouvernement, retouché par les députés en commission, est arrivé à l’Assemblée nationale pour 2 semaines de débats, le temps d'étudier les 3 300 amendements déposés. Le texte, qui vise à renforcer l'accès aux soins palliatifs et à légaliser l'aide à mourir, a été remanié par les députés en commission. Certaines conditions d'accès à un suicide assisté ou à une euthanasie ont été modifiées.. Le critère du "pronostic vital engagé à court ou moyen terme" a été remplacé par celui, jugé plus large, d'une affection "grave et incurable en phase avancée ou terminale". 

    La présidente de la Commission, Agnès Firmin-Le Bodo avait voté contre cette modification rejetée aussi par le gouvernement. Selon elle, "supprimer le court et moyen terme, très clairement, on n’est plus du tout dans la même loi. On est dans une loi qui peut permettre à des personnes dont le pronostic vital serait engagé à long terme, qui peuvent avoir des souffrances physiques réfractaires, de demander à mourir. Ce n’est pas l’équilibre de la loi qui a été souhaitée et qui a été présentée". Des organisations de soignants ont dénoncé une ouverture de "la boîte de pandore” en commission, affirmant que "cette extension ouvre la mort provoquée à un nombre indéfinissable de situations dont on a encore peine à mesurer l’ampleur et la diversité (insuffisance rénale, cancers, cirrhoses, insuffisances cardiaques ou respiratoires)".

    Ce lundi matin, la ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités Catherine Vautrin a appelé à revenir aux critères d'éligibilité initiaux en matière d'accès à l'aide à mourir. Si selon elle, vouloir modifier ces conditions, "c'est rompre l'équilibre de ce projet de loi", de son côté, le rapporteur général du projet de loi Olivier Falorni nie toute "révolution" en commission.

    Haïm Korsia, grand rabbin de France depuis 2014, membre de l’académie des sciences morales et politiques et auteur de “Comme l'espérance est violente” aux éditions Flammarion, reviendra sur l’examen du projet de loi fin de vie qui a débuté ce lundi dans l’hémicycle et qui a été profondément remanié par les députés en commission.

  • C dans l'air du 28 mai - Frappes à Rafah : l "horreur", l'indignation... et après ?

    Les experts :
    - Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU, auteur de "Ce qui nous attend" 
    - Alexandra SCHWARTZBROD - Directrice adjointe de la rédaction - Libération 
    - Pierre HASKI - Chroniqueur international - France Inter et L’Obs 
    - David RIGOULET-ROZE - Politologue - Chercheur associé à l’IRIS, rédacteur en chef de la revue Orients stratégiques.
    - Agnès VAHRAMIAN – (en duplex de Tel Aviv) - Correspondante en Israël - France Télévisions

  • C dans l'air du 28 mai - Frappes à Rafah : l "horreur", l'indignation... et après ?

    Après la frappe israélienne qui a fait 45 morts et près de 250 blessés selon le Hamas dimanche soir dans un camp de déplacés près de Rafah à l’extrémité sud de la bande de Gaza, les condamnations sont unanimes. La Maison Blanche s’est dit "bouleversée". "Indigné" Emmanuel Macron a appelé "au plein respect du droit international et au cessez-le-feu immédiat". 10 000 personnes ont manifesté hier soir à Paris. La Chine qui a exprimé sa "vive inquiétude". Le Premier ministre israélien a lui évoqué une "erreur tragique". Dimanche, l’armée israélienne avait affirmé avoir ciblé deux hauts responsables du Hamas. On ignore s’ils ont été tués.  Benyamin Netanyahou, s’est engagé à enquêter sur les faits mais ne change pas de stratégie.
    De nouvelles frappes ont eu lieu ce matin à Rafah en dépit de la décision, rendue vendredi 24 mai, par la Cour internationale de justice (CIJ), la plus haute juridiction de l’Organisation des nations unies, ordonnant à Israël d’arrêter "immédiatement" ses opérations militaires dans la zone. Et ce malgré les mises en garde de la communauté internationale qui se multiplient depuis le bombardement meurtrier.

    L'ONU a "condamné les frappes israéliennes" et a demandé une enquête "complète et transparente" après l'attaque dans la ville surpeuplée de Rafah, où Israël a lancé des opérations au sol depuis le 7 mai. Une réunion d’urgence a été convoquée cet après-midi à huit-clos pour discuter de la situation sur place. Parallèlement Pékin qui a plusieurs fois proposé de jouer les intermédiaires entre Palestiniens et Israéliens reçoit à partir d’aujourd’hui plusieurs chefs d’Etat arabes avant l’ouverture du 10ᵉ Forum de coopération sino-arabe ce jeudi. L’occasion pour la Chine d’afficher "une voix commune sur la question palestinienne" a expliqué ces derniers jours le vice-ministre chinois des Affaires étrangères.

    Et c’est dans ce contexte que l’Espagne, La Norvège et l’Irlande ont officialisé ce mardi 28 mai la reconnaissance d’un État palestinien, y voyant "le seul chemin crédible vers la paix et la sécurité pour Israël et pour la Palestine". Elles seront bientôt suivies par la Slovénie, qui a déjà entamé la démarche le 9 mai dernier avec un décret de reconnaissance qu’elle compte envoyer à son Parlement pour approbation d’ici au 13 juin. La reconnaissance de l’État de Palestine est "une nécessité" pour "parvenir à la paix" entre Israéliens et Palestiniens, ainsi qu’une question "de justice historique", a déclaré le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez avant un Conseil des ministres historique. Dans la foulée, Israël a accusé l’Espagne d’être "complice" des "appels au génocide des Juifs".

    Les experts :

    - Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU, auteur de "Ce qui nous attend" 
    - Alexandra SCHWARTZBROD - Directrice adjointe de la rédaction - Libération 
    - Pierre HASKI - Chroniqueur international - France Inter et L’Obs 
    - David RIGOULET-ROZE - Politologue - Chercheur associé à l’IRIS, rédacteur en chef de la revue Orients stratégiques.
    - Agnès VAHRAMIAN – (en duplex de Tel Aviv) - Correspondante en Israël - France Télévisions 

    DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes

    PRÉSENTATION :  Caroline Roux -  Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40

    PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine

    RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine

    PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions

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  • C dans l'air l'invitée du 27 mai avec Elisabeth Chavelet, autrice de "Rachida Dati : le pouvoir à tout prix"

    Le 11 janvier 2024, la nomination au ministère de la Culture de Rachida Dati a créé la surprise. De Nicolas Sarkozy à Emmanuel Macron, cet ouvrage dresse l’itinéraire d’une ambition. Pour Elisabeth Chavelet, autrice de "Rachida Dati : le pouvoir à tout prix", l’ancienne garde des Sceaux compte utiliser la rue de Valois comme un tremplin pour ses ambitions. "Depuis 2007, la maire du très chic VIIe arrondissement, à la vie privée chaotique, s’est façonnée un personnage d’aventurière que n’arrête aucun obstacle, aucun serment, aucun homme". 

    Nourri de nombreux témoignages, ce livre raconte les dessous du deal qui ont rendu possible cette "prise de guerre" macroniste, malgré une mise en examen dans l’affaire Renault, et retrace le parcours d’une femme que rien ne destinait à frayer dans ces sphères, sans compter sur une détermination pleine et entière, un sens rare de la promotion personnelle et de la dissimulation – y compris et peut-être surtout de ses propres faiblesses.

    Elisabeth Chavelet a été grand reporter au Figaro, journaliste à la rubrique médias du Point et rédactrice en chef économique et politique à Paris Match. Elle publie "Rachida Dati : le pouvoir à tout prix", aux éditions de l’Archipel. Elle reviendra sur cette biographie qui dévoile les dessous de la nomination de la nouvelle ministre de la Culture : Rachida Dati.

  • C dans l'air du 27 mai - 

    Les experts :
    - DOMINIQUE SEUX - Directeur délégué de la rédaction - Les Echos 
    - EMMANUEL DUTEIL - Directeur de la rédaction - L’Usine Nouvelle
    - SOAZIG QUÉMÉNER - Rédactrice en chef - La Tribune Dimanche 
    - CAROLINE MICHEL-AGUIRRE - Grand reporter au service politique - Le Nouvel Obs 
    - Richard WERLY (en duplex) - Correspondant en France du site d'information suisse Blick

  •  C dans l'air du 27 mai - Chômage : les séniors dans le viseur.. 

    Dans un entretien à La Tribune Dimanche, Gabriel Attal a dévoilé les contours de la nouvelle réforme de l'Assurance-chômage, la troisième en moins de cinq ans. Temps de travail nécessaire allongé pour prétendre à une allocation, durée d’indemnisation raccourcie : ce nouveau tour de vis formalisé par décret, publié au Journal officiel le 1er juillet 2024, doit entrer en vigueur le 1er décembre prochain. Avec à la clé, 3,6 milliards d’euros d’économies par an attendus dans les caisses de l’Etat, soit plus de 10 % du montant total des allocations versées en 2023. "Ce n’est pas une réforme d’économie, mais de prospérité et d’activité", se défend toutefois le locataire de Matignon, réfutant les accusations de réforme budgétaire.

    Dans le détail, avec la réforme, il faudra avoir travaillé 8 mois sur les vingt derniers pour être indemnisé pour les moins de 57 ans ou sur les 30 derniers mois après 57 ans contre 6 mois sur les deux dernières années actuellement pour les moins de 53 ans ou sur les 36 derniers mois pour les personnes plus âgées. Conséquence, les nouvelles règles d’indemnisation écartent du droit au chômage tous ceux qui n’ont travaillé que 6 ou 7 mois sur la période de référence ou ceux qui ont effectivement travaillé 8 mois mais sur la période de référence initiale plus longue, de 24 ou 36 mois. L’impact sera aussi sur la durée globale : ainsi un chômeur de moins de 57 ans sera indemnisé jusqu'à quinze mois, contre dix-huit aujourd'hui. Ces nouvelles règles ne prévoient pas une baisse de cotisations. La réforme devrait impacter en premier lieu les jeunes, les plus précaires (intérimaires, saisonniers, salariés en contrats courts) et les séniors. 

    Inacceptable pour les syndicats. "Ce n'est pas une politique d'incitation au retour à l'emploi, c'est une politique budgétaire", a réagi Olivier Guivarch, négociateur sur l'assurance chômage de la CFDT. "C'est une réforme populiste", a cinglé le secrétaire général des cadres de la CFE-CGC François Hommeril sur RMC, accusant le gouvernement de mentir pour "faire les poches" des salariés en stigmatisant les chômeurs. "Cela va faire baisser de plus de 15 % les demandeurs d'emploi qui entreront dans l'indemnisation chômage, c'est-à-dire qu'on va laisser dans la précarité et la pauvreté des demandeurs d'emploi déjà précaires" estime Michel Beaugas de chez FO qui promet d'ores et déjà d'attaquer le futur texte devant le Conseil d'Etat.
    La gauche a également fait savoir son opposition alors que ces mesures ont été annoncées par le Premier ministre juste avant la période de réserve électorale imposée au gouvernement. Gabriel Attal "veut venir piquer de l'argent sur les cotisations pour venir abonder les problèmes de déficit de l'Etat", a fustigé Manuel Bompard, coordinateur national de LFI. "On nous explique aujourd'hui que c'est une mesure incitative pour relancer l'emploi, alors que la même mesure était présentée comme une nouvelle source d'économies absolument miraculeuse, il y a quelques semaines, c'est nous prendre pour des abrutis", a estimé de son côté la tête de liste PS-Place publique Raphaël Glucksmann.

    De son côté, Français Bayrou a salué "une réforme que la réalité appelle et à laquelle aucune majorité ne peut échapper". Le président du MoDem et haut-commissaire au Plan a par ailleurs pointé du doigt "notamment des jeunes salariés", qui profitent selon lui du système actuel d'assurance chômage. "Il suffit de parler avec ceux qui créent l’emploi, les responsables d’entreprises, pour mesurer le désespoir qui est le leur : ils ont du travail, mais ne trouvent pas de gens pour travailler et quand ils les forment, ils partent le plus vite possible au bout de six mois parce que leurs droits sont rechargés", affirme le maire de Pau, disant s'appuyer sur des témoignages recueillis dans sa région. "C'est devenu une pratique constante et habituelle", assure-t-il, décrivant "le recours à l'intermittence comme une facilité de vie, faisant prendre en charge par la collectivité ses choix de vie personnelle".

    Les experts :

    - DOMINIQUE SEUX - Directeur délégué de la rédaction - Les Echos 
    - EMMANUEL DUTEIL - Directeur de la rédaction - L’Usine Nouvelle
    - SOAZIG QUÉMÉNER - Rédactrice en chef - La Tribune Dimanche 
    - CAROLINE MICHEL-AGUIRRE - Grand reporter au service politique - Le Nouvel Obs 
    - Richard WERLY (en duplex) - Correspondant en France du site d'information suisse Blick.

    DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes

    PRÉSENTATION :  Caroline Roux -  Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40

    PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine

    RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine

    PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions

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  • Cécile Kohler est détenue en Iran avec son compagnon Jacques depuis mai 2022. Elle n'a toujours pas été jugé et il y a en tout 4 otages français en Iran. Noémie Kohler est sur notre plateau. Avec sa famille, ses proches et le quai d'Orsay elle se bat pour obtenir la libération de sa sœur Cécile. Un témoignage puissant malgré le peu d'informations en possession des autorités et de sa famille.

  • ÉMISSION SPÉCIALE CE DIMANCHE 26 MAI 2024 : IRAN - La stratégie du chaos
    Nos experts : 
    - Noémie KOHLER - Sœur de Cécile Kohler, otage en Iran depuis mai 2022
    - Anthony BELLANGER - Éditorialiste à France Info TV et France Inter, spécialiste des questions internationales
    - Mariam PIRZADEH - Journaliste, ancienne correspondante à Téhéran - France 24
    - Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU, auteur de "Ce qui nous attend"
    - Agnès LEVALLOIS - Spécialiste du Moyen Orient et vice-présidente de l’Institut de Recherche et d’Études Méditerranée Moyen-Orient (IREMMO)
    - Agnès VAHRAMIAN - Correspondante de France Télévisions au Moyen-Orient

  • Prix Nobel de la paix en 2003 pour son engagement en faveur des droits humains, Shirin Ebadi vit en Angleterre sous protection. Elle a été la 1ère femme juge d'Iran avant que la république islamique lui interdise d'exercer son métier en 1979.

    ENTRETIEN :  Caroline Roux 

    RÉALISATION : Théo Maneval et Barbara Stec 

    RÉDACTION EN CHEF: Sylvain Thierry et Stéphanie Gillon

    PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine 

    PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions

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  • John Bolton est l'ancien conseillé à la sécurité de Donald Trump à la maison blanche. Sa tête a été mise à prix en 2020 par l'Iran après que le président américain a ordonné par l'assassinat d'un général Iranien. Il vit toujours sous protection des services secrets américains.

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  • Rafael Grossi est chargé de surveiller le programme nucléaire Iranien.  C'est l'une de ses missions en tant que directeur général de l'Agence Internationale de l'Énergie Atomique. Caroline Rous s'est rendu à Vienne pour lui poser notamment la question que le monde entier se pose.

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  • Face au risque d'une escalade incontrôlée, quel rôle joue le France? Le ministre des armées Sébastien Lecornu s'est rendu à 13 reprises au Moyen-Orient ces derniers mois.

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