Episodes

  • L'élection présidentielle aux États-Unis le 5 novembre est attendue dans le monde entier. Parmi les nombreux enjeux du duel entre la démocrate Kamala Harris et le républicain Donald Trump : les relations économiques entre la première puissance de la planète et tous les autres. Protectionnisme, droits de douane, déficit commercial, tensions avec la Chine, les BRICS, les européens et même l’Afrique, les points de divergences sont multiples.

    LES INVITÉS AU MICRO DE BRUNO FAURE :

    - Antoine Bouet, directeur du CEPII (Centre d'études prospectives et d'informations internationales), co-auteur L'économie mondiale 2025 (La Découverte)

    - Christian Deblock, professeur d'économie politique internationale à l'Université du Québec à Montréal (UQAM).

  • Et si le RDC devenait une superpuissance en Afrique, et dans le monde ? C’est la thèse défendue par notre grand invité de l’économie RFI / Jeune Afrique : Junior M’Buyi, fondateur et directeur général de JPG Consulting Partners, expert en finance et en stratégie internationale originaire de République démocratique du Congo puis auteur d'une riche carrière dans le secteur bancaire en Europe.

    Au micro de Bruno Faure (RFI) et Aurélie M'Bida (Jeune Afrique), le natif de Kinshasa élevé en banlieue parisienne dresse d'abord un bilan du sommet Chine-Afrique auquel il a participé au sein de la délégation congolaise. Junior M'Buyi analyse les relations entre Pékin et le continent : comment remédier aux déséquilibres de la balance commerciale ? Comment renégocier les partenariats ?

    Auteur récemment d'un ouvrage sur son pays (Une superpuissance africaine en devenir - Quand la RDC s'éveillera / Editions de l’Aube), il développe ensuite ses idées pour développer les infrastructures, le système éducatif, le secteur financier (remédier à l'absence de banques nationales), les industries extractives (mines, pétrole et gaz) et améliorer le climat des affaires. Il souhaite aussi favoriser la résolution du conflit avec le Rwanda grâce à des médiations internationales avec l'aide de la France et la Belgique, anciens pays colonisateurs.

    En fin d'émission, ce passionné de football parle de son engagement pour la formation des agents de joueurs en Afrique (en vue de se conformer aux règles de la Fifa au sein de son autre société 11 Management Sports.

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  • C'est un exercice à hauts risques qui attend le nouveau Premier ministre britannique, le travailliste Keir Starmer qui a succédé en juillet à 14 ans de gouvernements conservateurs : présenter un budget équilibré dans un pays confronté à des crises à répétition et à des divisions toujours plus profondes.

    Inflation, prix de l'énergie, coût du logement, délitements des services publics... La colère monte dans une population éprouvée par les effets économiques du Covid, de la guerre en Ukraine, cinq ans après un Brexit dont les conséquences ne sont pas encore définitivement évaluées. Quelles sont les marges de manœuvre de ce gouvernement plutôt proche des entreprises ? Où trouver des ressources sans augmenter les impôts ?

    Nos invitées :

    - Catherine Mathieu, économiste à l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), département analyse et prévisions

    - Emeline Vin, correspondante de RFI à Londres

    Pour en savoir plus : le podcast Reuters Econ World

    Dans la seconde partie de l'émission, nous nous interrogeons sur une question d'actualité cruciale : entre crises migratoire, démographique, sécuritaire, crise de l’aide au développement, comment repenser les relations entre les pays du Nord et du Sud ? Entretien avec un démo-économiste et expert en aménagement du territoire. Très critique sur ce qui a été fait ces dernières décennies, il formule aussi des propositions.

    Notre invité : Jean Marie-Cour, démo-économiste, auteur Redécouvrir la démo-économie. Pour gérer le peuplement de la planète et pour refonder l'Aide (L'Harmattan).

  • Éco d'ici Éco d'ailleurs fait sa rentrée après un été riche en événements sur la planète économie. Il y a d'abord eu la désignation de Kamala Harris comme candidate démocrate à la présidentielle américaine qui rebat les cartes d'une élection jusque-là promise à Donald Trump. Toujours aux États-Unis, le président de la FED, Jerome Powell, a donné le signal d'une baisse de ses taux directeurs. Enfin, les marchés financiers ont connu un début de mois d'août tumultueux faisant craindre un krach boursier.

    Quelles sont les conséquences de ces différents événements alors que l'inflation semble marquer le pas et la reprise de l'activité s'amorcer ? Peut-on parler d'un retour à une forme de normalité après les chocs du Covid et de la guerre en Ukraine ? Les incertitudes politiques en Europe peuvent-elles jouer un nouveau rôle négatif ?

    NOTRE INVITÉ :

    - Samy Chaar, chef économiste chez Lombard Odier et directeur des investissements pour la Suisse.

    Dans la seconde partie de l'émission, nous faisons le point sur l'état de l'économie africaine avec un consultant et essayiste qui porte un regard plus que critique sur l'action menée par les dirigeants du continent. Serge Eric Menye, fondateur du cabinet Grassfield Ventures, dénonce notamment l'hypocrisie de ceux qui utilisent l'urgence climatique et la responsabilité des pays développés pour justifier leur propre inaction. Il s'attaque également aux entreprises et aux États étrangers qui continuent de profiter des ressources africaines malgré les engagements environnementaux. Serge Eric Menye, né au Cameroun et qui bénéficie d'une expérience dans de grandes entreprises en Europe et aux États-Unis dénonce par ailleurs la dépendance financière du continent africain et s'agace du mouvement afro-optimiste qui gagne du terrain malgré une réalité selon lui beaucoup plus nuancée.

  • En ce mois d'août, nous vous proposons de revivre les entretiens avec nos grands invités de l’économie, venus ces derniers mois confier leur vision de l’avenir de ce monde et notamment de l’Afrique. Cette semaine, écoutez ou réécoutez l'échange avec Fabrice Sawegnon, président et fondateur du groupe ivoirien Voodoo, créé en 1999 et qui se présente comme le premier groupe de communication en Afrique de l'Ouest.

    Également à la tête de plusieurs sociétés dont la chaîne Life TV, FS Production ou l'Hôtel Boulay Beach Resort, il dévoile sa vision de l'avenir sur le continent et celui de sa jeunesse, alors qu'il publie un ouvrage de développement personnel «Transcender la théorie du miroir» (éditions La Bruyère). Ce chef d'entreprise au carnet d'adresses impressionnant est aussi connu pour ses succès dans la communication politique lors de scrutins présidentiels qui ont élu Omar puis Ali Bongo au Gabon, Gnassingbé Eyadema au Togo, Ibrahim Boubakar Keita au Mali ou encore Alassane Ouattara à partir de 2010.

    Dans la seconde partie de l'émission, retrouvez notre entretien avec Amadou Diallo, directeur Afrique et Moyen-Orient de DHL, géant mondial de la logistique. il raconte son parcours, sa vie à Dubaï et ses rêves pour le continent africain.

  • En ce mois d'août, nous vous proposons de revivre les entretiens avec nos grands invités de l’économie, venus ces derniers mois confier leur vision de l’avenir de ce monde et notamment de l’Afrique. Cette semaine, écoutez ou réécoutez l'échange avec Mossadeck Bally, fondateur de la chaîne Azalaï, présente au Mali, au Burkina Faso, en Guinée-Bissau, au Bénin, en Mauritanie, en Côte d'Ivoire et désormais au Sénégal.

    Né lui-même au Niger, issu d’une grande famille de commerçants du nord-Mali, ce chef d’entreprise chevronné est depuis octobre 2022 le président du Conseil national du patronat malien (CNPM).

    Nous vous proposons également un entretien avec Esther Duflo, prix Nobel d’Économie en 2019 avec les Américains Abhijit Banerjee et Michaël Kremer pour leurs travaux sur la pauvreté. Elle est aujourd’hui la présidente du Fonds d’Innovation pour le Développement (FID) hébergé par l’Agence française de développement. Lancé en 2021, il propose un dispositif novateur de financement du développement dans les pays les plus pauvres basé sur l’évaluation de l’impact des projets à l’aide de méthodes scientifiques. Esther Duflo, nouvellement présidente de l’École d’économie de Paris, s’en est expliquée au micro de Charlotte Cosset, journaliste spécialiste de l’économie africaine à RFI.

  • En ce début du mois d'août, nous vous proposons de revivre les entretiens avec nos grands invités de l’économie, venus ces derniers mois confier leur vision de l’avenir de ce monde et notamment de l’Afrique. Cette semaine, écoutez ou réécoutez l'échange avec Amal El Fallah Seghrouchni, présidente exécutive d’Ai Movement, le centre International d'Intelligence Artificielle du Maroc.

    Au sein de l’Université Mohammed VI Polytechnique, il regroupe des chercheurs et autres spécialistes avec la volonté de partager ses connaissances et ses ressources sur l’ensemble du continent africain.

    L'entretien en vidéo ici.

    Dans la seconde partie de l'émission, revivez notre entretien avec William Elong. Tout juste trentenaire, ce Camerounais a déjà créé plusieurs sociétés dans la conception de drones, dans la cybersécurité, l'intelligence artificielle et le conseil en intelligence économique. À la tête de Faraday, le plus jeune diplômé de l'histoire de l'École de Guerre Économique à Paris est le grand invité de l'économie RFI-Jeune Afrique. Au micro de Bruno Faure (RFI) et Aurélie M'Bida (Jeune Afrique), il livre des analyses tranchées sur les grands enjeux de l'économie africaine : souveraineté numérique, cyberattaques, sortie du franc CFA, relations avec la France et les autres pays occidentaux, immigration...

  • En ce début du mois d'août, nous vous proposons de revivre les entretiens avec nos grands invités de l’économie, venus ces derniers mois confier leur vision de l’avenir de ce monde et notamment de l’Afrique. Cette semaine, écoutez ou réécoutez l'échange avec Abdelhamid Addou, PDG de Royal Air Maroc, acteur incontournable du transport aérien en Afrique.

    Au micro de Bruno Faure (RFI) et Aurélie M'Bida (JA), il aborde toutes les grandes problématiques qui touchent ce secteur vital pour l'économie du continent. Rebond après le Covid, recrutement de personnels dans le contexte de pénuries de main-d'œuvre, désenclavement de certaines zones du continent, nouvelles destinations dans le monde, concurrence internationale et complémentarité avec les compagnies low cost. Mais aussi, les difficultés du constructeur Boeing et critères de choix du constructeur, décarbonation du transport aérien.

    Dans la seconde partie de l'émission, retrouvez Delphine Traoré, directrice générale assurance non-vie de SanlamAllianz, l’un des géants du secteur de l’assurance en Afrique, holding domiciliée en Afrique du Sud et couvrant 27 pays du continent : Angola, Bénin, Botswana, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Côte d'Ivoire, Égypte, Gabon, Ghana, Kenya, Madagascar, Malawi, Mali, Maurice, Maroc, Mozambique, Namibie, Niger, Nigeria, Rwanda, Sénégal, Tanzanie, Togo, Ouganda, Zambie et Zimbabwe.

    Cette dirigeante burkinabè née et élevée dans la région de Bobo-Dioulasso revient d’abord sur son parcours : ses études aux États-Unis et ses expériences professionnelles dans la finance dans de nombreux pays, dont le Canada, le Mali et le Burkina Faso. Elle évoque ensuite le rapprochement du groupe Allianz avec le groupe panafricain Sanlam, s'exprime sur le développement de la finance sur le continent africain, le départ de plusieurs géants mondiaux de la banque, les enjeux climatiques, les bouleversements politiques au Niger, au Burkina Faso et au Mali. Elle désigne enfin ses modèles masculins ET féminins dans les affaires.

  • En ce mois de juillet, nous vous proposons de revivre les entretiens avec nos grands invités de l’économie venus ces derniers mois confier leur vision de l’avenir de ce monde et notamment de l’Afrique. Cette semaine, écoutez ou réécoutez d'abord l'échange avec Philippe Simo, fondateur d'Investir au Pays qui donne des conseils aux membres des diasporas africaines pour développer une activité en Afrique dans leur pays d’origine.

    Avec plus d'un million d'abonnés sur sa chaîne YouTube, cet influenceur Camerounais né à Douala, conférencier, motivateur, mentor professionnel, développe de nombreux business dans son pays mais aussi désormais en Côte d'Ivoire, en attendant la réalisation de ses projets au Sénégal.

    Dans la seconde partie de l'émission, retrouvez Matina Razafimahefa, cofondatrice et directrice de Sayna, startup spécialisée dans la formation aux métiers du digital et de l'apprentissage du code. Cette Franco-Malgache mène de nombreux combats pour développer le numérique sur le continent.

    Retrouvez l'entretien en vidéo ici

    Au micro de Bruno Faure (RFI) et Aurélie M'Bida (Jeune Afrique), cette jeune femme de 25 ans décrit le développement de Sayna à Madagascar et sur le reste du continent (notamment au Sénégal et en Côte d'Ivoire), ses partenariats notamment avec Orange et Axian, le déficit d'infrastructures, la formation de la main-d'oeuvre.

  • En ce mois de juillet, nous vous proposons de revivre les entretiens avec nos grands invités de l’économie, venus ces derniers mois confier leur vision de l’avenir de ce monde chamboulé et notamment de l’Afrique. Cette semaine, l’économiste Kako Nubukpo livre ses positions sur le nouveau pouvoir au Sénégal, l'avenir de la CEDEAO et le développement de l'agriculture sur le continent dans le contexte de dérèglement climatique.

    Dans la seconde partie de l'émission, direction l’Algérie avec Kheira Nawel Benaissa, directrice générale de Green Al Energy, start-up basée à Tamanrasset près des frontières du Niger et du Mali. Par ailleurs, docteure en gestion des déchets, elle veut transformer les déchets organiques en gaz pour les usages domestiques. Green Al Energy produit des bio digesteurs à destination des populations isolées dans cette région rocheuse où il est impossible d'installer des infrastructures lourdes.

  • Quels sont les atouts de Dubaï et des Émirats arabes unis dans la compétition économique mondiale ? Et quelles sont leurs faiblesses à combler ? Les équipes d'Éco d'ici Éco d'ailleurs se sont rendues sur place pour rencontrer les entrepreneurs locaux et les investisseurs étrangers.

    Au delà des nombreuses critiques qui entourent le projet de ce pays jusque là trop dépendant des hydrocarbures et de la finance, son développement économique est aussi tiré par quelques secteurs d'avenir comme le luxe ou les énergies renouvelables. Reste des retards à rattraper, par exemple, dans le domaine de la recherche et de l'enseignement supérieur.

    NOS INVITÉS :

    - Geoffrey Bunetel, directeur de cabinet du président de Chalhoub group.

    - Joanne Bassoul, directrice The Greenhouse, Chalhoub Group

    - Musfira Saleem Suleman, fondatrice de Abaya Lab, The Greenhouse

    - François Dao, vice-président EDF renouvelables chargé du Moyen-Orient et de l'Afrique

    - Ayham Mkalalati, directeur des opérations projet Dewa 3

    - Nathalie Martial-Braz, vice-chancelière Université Sorbonne Abu Dhabi

    - Lama Tarsissi, professeur associée à l'Université Sorbonne Abu Dhabi.

    A VOIR AUSSI :

    - Entretien en vidéo avec Geoffrey Bunetel

    - Reportage vidéo à la centrale solaire Mohammed Ben Rashid Al-Maktoum

    - Entretien en vidéo avec Nathalie Martial-Braz

    - Les photos de ces reportages sur notre page Facebook RFI Eco

  • Avec la Coupe du monde de football, c'est l'événement sportif le plus attendu par les acteurs du sport business : les Jeux Olympiques de Paris 2024 promettent des retombées importantes sur tous les continents. Mais que peut en espérer concrètement l'Afrique qui tente de rattraper son retard dans les investissements ?

    Lors de cette émission spéciale tournée dans les locaux parisiens de l'Université Mohammed VI Polytechnique, nous avons réuni plusieurs personnalités de marque pour tenter de savoir quelles sont les faiblesses à combler dans ce domaine et quel est le potentiel pour donner au sport la place qu'il mérite dans les budgets des États, des grandes entreprises et des investisseurs.

    NOS INVITÉS :

    Will Mbiakop, président exécutif de l'African Sports and Creative Institute, coordinateur de l'ouvrage «African Sports Industry, understanding the game»

    Hugues-Fabrice Zango, athlète burkinabè, champion du monde du triple saut, auteur d'une thèse en génie électrique et ambassadeur de Vista Bank

    Ndeye Bineta Ndiongue, escrimeuse sénégalaise qualifiée pour les Jeux Olympiques

    John Mumo, associé au fonds d'investissement Blakeney Management

    Stéphane Martin, directeur général de Footbar

    Yves Bigot, président directeur général de TV5Monde, diffuseur officiel des Jeux Olympiques de Paris 2024.

  • Airbnb, Alibaba, Allianz, Atos, Bridgestone, Coca-Cola, Deloitte, Intel, Omega, Panasonic, P&G, Samsung, Toyota et Visa : ce sont les 14 partenaires mondiaux des Jeux Olympiques de Paris 2024. Avec eux, des dizaines d'autres marques participent au financement de cet événement planétaire dans l'objectif d'en tirer visibilité, notoriété et retombées commerciales. À quel prix et selon quelles méthodes ? Quelles sont les recettes du marketing sportif adapté aux valeurs de l’Olympisme ?

    NOS INVITÉS :

    Aurélie Lienhart, associée au cabinet de conseil In&Sport et membre de l'Observatoire du sport business

    Fabrice Michel-Villaz, directeur de la stratégie olympique et sport-business chez Allianz France

    Stéphanie Dartevelle, vice-présidente sponsoring du groupe Accor chargée de l'Europe et de l'Afrique du nord

    Vanessa Tomaszewski, fondatrice du blog Champions du digital présent sur TikTok et Instagram, consultante en stratégie de contenus et marketing sportif

    Brett Gosper, représentant de la NFL (ligue nationale de football américain) pour la zone Europe et Asie-Pacifique.

    En vidéo, la campagne pub du groupe Accor pour Paris 2024.

    Retrouvez-nous sur Facebook et X.

  • Chars, blindés, drones, obus, missiles et autres munitions, systèmes électroniques, de plus en plus guidés par l'intelligence artificielle : toute l'industrie de l'armement était représentée à Eurosatory 2024, salon mondial de la défense et de la sécurité. Plus de 2.000 exposants venus de 62 pays y ont présenté leurs matériels et leurs innovations pour maîtriser le champ de bataille face aux menaces de conflits de haute intensité.

    Au centre des préoccupations: la guerre en Ukraine qui a profondément bouleversé le marché de la défense. Depuis l'invasion russe en février 2022, les besoins en armements ont explosé, faisant naître de nouveaux marchés pour des entreprises lancées dans la course technologique. Les pays européens, aux premières loges du conflit, sont particulièrement concernés. Comment produire vite, produire plus et dans le même temps innover ? C'est le sujet de cette émission tournée sur le site du salon Eurosatory.

    NOS INVITÉS :

    Le général Charles Baudouin, commissaire général du salon Eurosatory, président de Coges Events

    Le général Jean-Marc Duquesne, délégué général du GICAT (groupement des industriels françaises de la défense et de la sécurité terrestres et aéroterrestres)

    Bastien Mancini, directeur général du fabricant de drones Delair

    Franck Alexandre, journaliste à RFI spécialiste des questions de défense, auteur de la chronique hebdomadaire Lignes de défense.

  • Ramener du business à Madagascar : c'est l'un des combats de Matina Razafimahefa, cofondatrice et directrice de Sayna, startup d'Edtech spécialisée sur la formation aux métiers du digital et de l'apprentissage du code. 6 ans après le lancement de son entreprise, cette Franco-Malgache au parcours déjà très riche est notre grande invitée de l'économie.

    Au micro de Bruno Faure (RFI) et Aurélie M'Bida (Jeune Afrique), cette jeune femme de 25 ans décrit le développement de Sayna à Madagascar et sur le reste du continent (notamment au Sénégal et en Côte d'Ivoire), ses partenariats notamment avec Orange et Axian, le déficit d'infrastructures, la formation de la main-d'oeuvre. Matina Razafimahefa dévoile sa vision du secteur numérique en Afrique, de la promotion des femmes et des jeunes dans l'économie, du poids des GAFAM (que penser d'Elon Musk et Jeff Bezos ?), des similitudes entre les mondes du sport et de l'entreprise.

    L'entretien en vidéo sur la chaîne YouTube de RFI en cliquant : ICI

    Avec les participations de :

    - Siakha Bakayoko, Business Development Manager de Sayna au Sénégal

    - Erwan Gelebart, directeur de Open innovation & Fintech d’Axian

    - Fokou Sa'a Ngounou Excelle Noëlla, étudiante-entrepreneure au Cameroun.

  • Comment allez-vous ? Êtes-vous en bonne santé ? Cette question, nous nous la sommes tous beaucoup posée, ces dernières années, avec l’apparition d’une pandémie dont nous parlons encore presque chaque semaine pour ses conséquences économiques. Elle nous aura aussi beaucoup interrogé sur la façon dont nous sommes soignés, quel que soit le pays où l’on se trouve, sur l’évolution de nos systèmes de santé, la manière de les financer, la façon de rémunérer les hôpitaux et les médecins, et les innovations qui en ont découlé. Autant d’enjeux cruciaux et qui datent de bien avant l’épidémie de Covid.

    Cette semaine, Éco d'ici Éco d'ailleurs s'intéresse au système de santé français, à ses forces et à ses failles, aux réformes qui sont menées, avec un regard historique et comparatif sur d'autres modèles existant à l'étranger interventions de Stéphane Lagarde et Emeline Vin, correspondants de RFI (en Chine et au Royaume-Uni).

    NOS INVITÉS :

    - Isabelle Durand-Zaleski, économiste de la santé, professeure en Santé publique à l'APHP, directrice de l’unité de recherche clinique en économie de la santé d’Ile-de-France

    - Stéphane Gaudry, professeur en médecine intensive-réanimation à l'Hôpital Avicenne de Bobigny (Seine-Saint-Denis)

    - Claude Hannoun, professeur honoraire à l'Institut Pasteur et virologue, auteur de «La grippe, ennemie intime, itinéraire d'un virologue, de la grippe espagnole aux grippes aviaire et porcine» (Balland).

  • Quand les intérêts sont réciproques, il n'y a pas de raison de ne pas s'entendre. Les Émirats arabes unis, terre d'investissements étrangers, attirent de plus en plus les entrepreneurs africains. De nombreuses sociétés internationales y installent leur siège régional pour leurs opérations africaines. Dans le même temps, les Émirats sont devenus le quatrième investisseur mondial en Afrique derrière la Chine, l'Union européenne et les États-Unis.

    NOS INVITÉS :

    - Mohammad Ali Rashed Lootah, PDG de Dubaï Chambers

    - Jean-Loup Samaan, chercheur à l'Institut du Moyen-Orient de l'Université de Singapour, chercheur à l'Institut Montaigne

    - Amadou Diallo, directeur général de DHL pour l'Afrique et le Moyen-Orient.

    Notre vidéo avec Amadou Diallo ici :

    NOTRE REPORTAGE :

    En 2023, près de 70.000 nouvelles entreprises se sont enregistrées auprès des chambres de commerce de Dubaï. Et parmi elles, de nombreuses entreprises africaines. Nicolas Keraudren, correspondant aux Émirats arabes unis, a rencontré les acteurs de ce phénomène.

    NOTRE ENTRETIEN :

    Mohammad Ali Rashed Lootah est le président-directeur général de Dubaï Chambers, l'un des principaux acteurs de la coopération économique des Émirats arabes unis. Il décrit les liens qui unissent son pays avec le continent africain.

    Je pense qu’une partie de l’agenda économique de Dubaï est de mettre l'accent sur les marchés émergents africains. Nous remarquons d’ailleurs que le taux de croissance en ce qui concerne le commerce bilatéral est en constante augmentation. C’est pourquoi nous avons décidé d’accentuer notre présence sur le continent en 2023. Nous avions déjà cinq bureaux de représentation et nous en avons récemment ouvert deux autres à Lagos au Nigeria et à Johannesburg en Afrique du Sud. C’est essentiel pour nous de renforcer ces liens avec le continent. Car c’est un marché important. D’abord pour que nos entreprises puissent se développer en y investissant. Les opportunités y sont très intéressantes. Mais aussi pour aider depuis Dubaï les entreprises africaines dans leur croissance en leur permettant d’utiliser les bonnes infrastructures que nous avons ici et en les encourageant à installer leur siège régional dans l’émirat.

    RFI : Prévoyez-vous aussi d’ouvrir une représentation dans un pays francophone d’Afrique ?

    Nous avons eu l’année dernière une mission en Côte d’Ivoire mais nous n’avons pas encore ouvert de bureau là-bas. Une partie de notre mission était d’y étendre nos opérations. Nous avons par exemple amené 20 de nos entreprises pour organiser des rendez-vous avec les entreprises locales. Mais dans un avenir proche, nous aurons une représentation dans l’un de ces pays francophones d’Afrique. D’ordinaire, lorsque nous ouvrons un bureau, nous regardons la valeur des échanges commerciaux, la croissance de ces échanges. Et sur la base de ces informations que nous obtenons à l’aide de recherches, des douanes, nous prenons une décision. Mais oui, l’idée est bien d’accroître notre présence en Afrique et en particulier dans les pays francophones.

    RFI : Qu'attendez-vous de cette présence sur le continent ?

    D’abord, nous espérons davantage de croissance. Parfois, nous remarquons que les valeurs des échanges commerciaux sont – disons - «injustes», surtout avec les pays en Afrique. Car la plupart de leurs exportations le sont d’abord vers un autre pays où la valeur ajoutée est effectuée avant que nous recevions le produit final ici (sans échanger donc directement avec le pays africain en question). Donc en augmentant les échanges commerciaux directs avec l’Afrique et en encourageant nos entreprises à y investir, à créer une partie de la valeur ajoutée là-bas, cela reflétera la réelle valeur de ces échanges. Et puis, nous pensons aussi qu’en participant à la création d’emplois en Afrique, cela permettra d’accroître la confiance et donc de faciliter les affaires avec les entreprises basées à Dubaï.

    RFI : Ciblez-vous des secteurs en particulier ? On sait que celui des énergies renouvelables est particulièrement important pour un émirat comme celui de Dubaï.

    L’intérêt dans les énergies renouvelables est, je pense, mondial et nous l’avons d’ailleurs vu lors de la COP28 que nous avons accueillie ici. Nous avons remarqué cette tendance. En Afrique, l’un des secteurs les plus intéressants, c’est sans doute celui de la logistique et nous pouvons voir d’ailleurs clairement l’expansion de DP World qui est déjà l’un des plus grands opérateurs logistiques au monde. Cette entreprise émirienne a déjà la gestion d’une vingtaine de ports sur le continent. Nous travaillons avec eux, nous travaillons aussi avec la compagnie aérienne Émirates et d’autres acteurs pour que les produits, les biens et services de nos entreprises puissent atteindre leur destination notamment en Afrique. Un autre secteur intéressant, c’est celui de l’économie numérique surtout celui de la fintech. Il y a de très bons exemples venant de pays comme le Kenya, le Nigeria mais aussi l’Égypte. Le nombre de startups dans le milieu de la tech augmente très vite. Donc je pense que les secteurs traditionnels continueront toujours de jouer un rôle important surtout dans les domaines du commerce et des services. La logistique aura toujours ce même rôle central. Mais je pense que la future importante croissance viendra du secteur de l’économie numérique.

  • Un PIB multiplié par cinq en 20 ans, une politique d’investissements géants, une diversification économique tous azimuts : les Émirats Arabes Unis et leur fleuron Dubaï sont devenus une puissance majeure au carrefour de l’Asie, de l’Afrique et de l’Europe. RFI vous propose un dossier spécial avec deux émissions tournées dans cette ville en pleine expansion et qui tente de répondre aux nombreuses critiques notamment sur son opacité financière ainsi que sur sa dépendance aux hydrocarbures.

    La première de ces deux émissions s'intéresse aux investissements de grande ampleur passés, en cours ou à venir aux Émirats arabes unis et plus largement dans les États du Golfe, notamment l'Arabie Saoudite, le Qatar, Oman, Bahreïn, le Koweït ou l'Irak. Parmi leurs grands partenaires, la France dont de nombreuses entreprises ont décidé de se lancer sur ces marchés attractifs bien que très concurrentiels. À l'occasion du sommet Vision Golfe, les 4 et 5 juin 2024 au ministère de l'Économie à Paris, nous avons décidé de leur donner la parole pour qu'elles expliquent leur choix, leurs réussites mais aussi leurs difficultés pour s'implanter dans cette région, malgré les risques géopolitiques.

    NOS INVITÉS :

    - Axel Baroux, directeur de Business France pour le Proche et le Moyen-Orient

    - Pascal Dufour, vice-président de Digital Virgo chargé du Moyen-Orient, de la Turquie et de l'Afrique du Nord

    - Valérie Hawley, directrice du Centre de recherche sur l'Intelligence artificielle de l'Université Sorbonne - Abu Dhabi (SCAI).

    Transition énergétique, finance, fiscalité, tourisme, technologie, recherche, recrutement de talents : les sujets sont multiples pour cet échange rythmé par plusieurs témoignages d'acteurs économiques installés aux Emirats arabes Unis : François Dao (vice-président d'EDF Renouvelables pour la région Moyen-Orient et Afrique), Geoffrey Bunetel (directeur de cabinet du président du Groupe Chalhoub), Nathalie Martial-Braz, vice-chancelière de l'Université Paris Sorbonne Abu Dhabi, Zakaria Elabid (étudiant-chercheur au Centre de recherche sur l'Intelligence artificielle de la Sorbonne Abu-Dhabi).

    Cette émission enregistrée dans les locaux de Business France est l'un des éléments d'un large dossier que vous propose RFI à l'occasion de Vision Golfe. Reportages, analyses et vidéos pour comprendre comment Dubaï est devenue un hub économique incontournable, au carrefour de l'Asie, de l'Europe et de l'Afrique. Le samedi 1er juin 2024, Éco d'ici Éco d'ailleurs sera ainsi totalement consacré aux liens économiques entre Dubaï et le continent africain.

  • Tourisme de loisirs, tourisme d'affaires, tourisme historique, tourisme sportif : les possibilités sont désormais nombreuses sur le continent africain où ce secteur de l'économie a repris de plus belle après le choc des années Covid.

    Quelles sont les opportunités économiques pour les entreprises et pour les États qui font la promotion de leurs destinations (Visit Rwanda, Sublime Côte d'Ivoire entre autres) ? Quelles sont les stratégies les plus appropriées en fonction des paramètres locaux et des capacités d'investissements ? Eco d'ici Eco d'ailleurs réunit un plateau exceptionnel à Kigali (Rwanda) à l'occasion de l'Africa CEO Forum 2024, le grand rendez-vous des décideurs économiques et politiques du continent.

    NOS INVITÉS :

    Avec :

    - Patrice Emery Trovoada, Premier ministre et chef du gouvernement de la République Démocratique de Sao Tomé-et-Principe

    - Michaella Rugwizangoga, Chief Tourism Officer du Rwanda Development Board

    - Lisa Ivers, directrice générale & associée principale au Boston Consulting Group

    - Olivier Granet, CEO & directeur associé de Kasada Capital Management.

    NOTRE REPORTAGE :

    C'est un enjeu décisif pour le développement du tourisme en Afrique : la formation des professionnels du tourisme. En parallèle de la croissance du tourisme d'affaires et de luxe, les métiers de l’hôtellerie et de la gastronomie attirent de plus en plus de jeunes Rwandais. D'où des centres de formation spécialement dédiés à l’hospitalité. Reportage dans le Great Lakes Hospitality Institute à Kigali de la correspondante de RFI Lucie Mouillaud.

  • Quel rôle accorder aux entreprises privées dans les pays émergents, en Afrique ou ailleurs dans le monde ? Makhtar Diop, directeur général de l’IFC (International finance corporation) ou SFI (Société financière internationale), filiale de la Banque mondiale axée sur le secteur privé des pays en développement, est l'invité d'Éco d'ici Eco d'ailleurs sur RFI.

    Au micro de Bruno Faure et Julien Clémençot, l'ancien ministre sénégalais de l'Économie et ancien vice-président de la Banque mondiale chargé de l'Afrique subsaharienne répond aux nombreuses questions du moment : perception du risque, fiscalité, taxation des plus riches, zone de libre-échange (ZLECAF), changement climatique, agriculture, énergie, accès à l'électricité, coopération Sud-Sud, réforme des institutions de Brettonwoods, situations au Sahel, au Nigeria et au Sénégal, quelques semaines après l'arrivée au pouvoir de Bassirou Diomaye Faye et de son Premier ministre Ousmane Sonko.

    Avant cela, en ouverture de l'émission, nous nous penchons sur la valeur refuge par excellence : l'or dont le cours n'a cessé de grimper au début de l'année 2024 pour atteindre des niveaux records. Quelles sont les raisons de cet engouement chez les particuliers et les investisseurs ? Qu'offre le métal jaune de différent par rapport à d'autres paris comme les cryptomonnaies ? Quels sont les pièges à éviter ? Au-delà de ces questions, comment garantir la provenance de l'or que l'on sait parfois issu de mines artisanales notamment en Afrique ? Comment s'assurer qu'il a bien été extrait dans des installations certifiées ? Et comment analyser les circuits commerciaux de ce métal précieux qui transite de plus en plus par les Émirats arabes Unis et Dubaï ?

    NOTRE INVITÉ :

    - Alessandro Soldati, directeur général de Gold Avenue, plateforme d'achat et de stockage d'or basée à Genève (Suisse).