エピソード
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C dans l’air du 28 juin 2025 - Canicule: des logements "boulloires thermiques" -
Une canicule historique se met en place sur la France. Quatorze départements sont en vigilance orange ce samedi dans le sud de la France, avant une extension vers le nord du pays. Cinquante-trois départements seront placés demain en vigilance orange, de l’Île-de-France à l’arc méditerranéen, et de la Vendée au Doubs, a indiqué Météo-France, qui s’attend à ce que les températures atteignent 34 à 38 °C dès aujourd’hui dans les départements concernés par la vigilance orange, et qu’elles approchent "ponctuellement les 40 °C près de la Méditerranée". Ces fortes chaleurs vont durer au moins jusqu’à mardi, alertent les prévisionnistes, qui anticipent des nuits "très désagréables", lors desquelles le mercure ne devrait pas descendre en dessous de 20 degrés.
En cause : un "dôme de chaleur", un puissant anticyclone formant actuellement un couvercle sur la région sud de l’Europe, qui piège l’air chaud et empêche les perturbations de circuler. Le phénomène augmente considérablement les risques d’incendies. En Grèce, l’île de Chios a été ravagée par les flammes, et plusieurs villages balnéaires à l’est d’Athènes ont dû être évacués.
En France, autorités locales, pompiers et préfectures multiplient les alertes et rappels de précaution. Le numéro vert canicule (0 800 06 66 66), destiné à informer le public et à protéger les plus vulnérables, a été réactivé.
Face à cette situation, la Fondation pour le logement des défavorisés (ex-Fondation Abbé Pierre) alerte sur les "bouilloires thermiques", ces logements mal isolés devenus invivables sous la chaleur. Ils représenteraient 35 % des habitations en France. En Île-de-France, 3,7 millions de personnes, soit 31 % de la population, résident dans des îlots de chaleur urbains. Conséquence : la mortalité augmente lors des périodes de canicule, comme en juillet 2022, quand la région avait enregistré une surmortalité de 21 %. Selon la Fondation pour le logement des défavorisés (FPLD), 5 000 décès sont imputables à la chaleur rien que pour l'année 2024, et la grande majorité à des lieux d'habitation.
Une proposition de loi transpartisane, présentée par des députés Ensemble pour la République, écologistes, socialistes et La France insoumise, doit être déposée dans les prochains jours pour lutter contre ce fléau.
Parallèlement, dans de nombreux territoires, des dispositifs sont déployés pour informer et lutter contre la prolifération du moustique-tigre, qui colonise de plus en plus de départements et peut transmettre la dengue, le virus Zika ou le chikungunya… Des maladies qui, jusqu’alors, ne pouvaient pas être attrapées sous nos latitudes. Ainsi, en 2024, 83 personnes ont été contaminées par la dengue dans l'Hexagone sans même avoir voyagé à l’étranger.
LES EXPERTS :
- Nicolas BERROD - Journaliste service Futurs, santé-médecine et climat - Le Parisien-Aujourd’hui en France
- Stéphanie DURAFFOURD - Porte-parole d’Assurland.com
- Amélie MOUGEY - Directrice de la rédaction - Reporterre
- Gaël MUSQUET - Spécialiste de la prévention des catastrophes naturelles🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
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C dans l'air l'invitée du 27 juin 2025 avec Christine Kerdellant, journaliste économique et essayiste, autrice de "Ces milliardaires plus forts que les États", publié aux éditions de l'Observatoire.
15 millions d'euros de budget et pas moins de 200 invités triés sur le volet parmi lesquels Ivanka Trump, Léonardo Di Caprio, Georges Clooney ou encore Kim Kardashian : le patron d'Amazon Jeff Bezos se marie en grande pompe à Venise du 26 au 28 juin, provoquant l'ire des habitants de la Cité des Doges. Un défilé de stars et une débauche de moyens qui ira de pair avec des dizaines de jets privés et de méga yachts. En somme, le milliardaire s'offre Venise le temps des festivités. En compensation, il offre 1 million d'euros à une association pour la recherche et la protection de la lagune. "Venise est une ville vivante, pas un local à louer au meilleur prix", dénonce le collectif No Space for Bezos. Ces patrons de la tech peuvent-ils tout acheter ?
Cet évènement est également l'occasion de revenir avec Christine Kerdellant sur le profil et la trajectoire de ce magnat hors normes.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
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C dans l’air du 27 juin 2025 - Retraites, santé : coup de chaud pour Bayrou
LES EXPERTS :
- Gaël SLIMAN - Président et co-fondateur de l’institut de sondage ODOXA
- Stéphanie VILLERS - Economiste, conseillère économique de PwC France
- Philippe MABILLE - Directeur éditorial la Tribune et la Tribune Dimanche
- Sylvie PIERRE-BROSSOLETTE - Editorialiste politique au Point🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
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C dans l’air du 27 juin 2025 - Retraites, santé : coup de chaud pour Bayrou
La porte-parole du gouvernement avait prévenu : le prochain budget sera un "cauchemar". Ces derniers jours, les contours de ce budget 2026 se précisent, et le signal est clair : les économies seront douloureuses, notamment pour la santé.
Catherine Vautrin, ministre du Travail et de la Santé, a annoncé lors d’une audition à l’Assemblée nationale que 1,7 milliard d’euros d’économies seraient réalisés dès 2025 sur les dépenses de santé. Parmi les premières victimes : les revalorisations tarifaires promises aux kinésithérapeutes et médecins libéraux, vont être reportées au 1er janvier 2026. Le gouvernement cible aussi l’hôpital, les arrêts de travail, les affections de longue durée (ALD) et envisage de nouveaux déremboursements de médicaments.
Autre front sensible : le transport sanitaire. L’exécutif entend maintenir la pression dans les négociations avec les chauffeurs de taxi, sur fond de réforme des tarifs. "Nous n’avons pas d’autre solution que cette réforme du modèle de tarification", a martelé Catherine Vautrin. Autrement dit : il n’y aura pas de recul.
Sur les retraites, le climat reste tout aussi tendu. Après quatre mois de concertation sans accord entre partenaires sociaux, le Premier ministre a tenté jeudi de reprendre la main. Refusant de parler d’"échec" du conclave, François Bayrou a vanté plusieurs "avancées", à commencer par un consensus sur l’objectif de retour à l’équilibre en 2030 et le maintien du départ à 64 ans, tel que fixé par la loi Borne. Le chef du gouvernement a également proposé a proposé aux "experts et négociateurs des organisations de se remettre au travail" "15 jours, 10 jours" convaincu qu’un accord était à portée de main pour améliorer la réforme des retraites de 2023.
Mais le premier syndicat de France a refusé de participer à "de nouvelles séances de négociations". Pour la CFDT, les deux derniers points de blocage dans les négociations, que sont la pénibilité et le financement du système de retraites, sont "deux éléments extrêmement importants et structurants des discussions".
"Si, à un moment, le gouvernement veut trouver une voie d’équilibre, il faut qu’il comprenne que, pour mon organisation, il n’y a pas de voie de passage sans la réparation sur la pénibilité, avec le dispositif qu’on a proposé", a-t-elle ajouté, précisant que le bureau national de la CFDT avait rendu un avis "unanime" en ce sens vendredi matin.
"Si les organisations considèrent que ce n’est plus leur heure et qu’il faut trancher, on tranchera", a répondu ce vendredi le Premier ministre. L'échec du conclave sur les retraites est un coup dur pour le locataire de Matignon, et s’annonce lourd de conséquences. Le Parti socialiste, qui réclame un projet de loi "sans délai" pour reparler des retraites et mettre au menu du Parlement toutes les mesures qui fâchent, y compris l'âge légal de départ à la retraite porté à 64 ans en 2023, a annoncé en début de semaine le dépôt d'une motion de censure. Sauf coup de théâtre le RN ne devrait pas la voter, mais le Premier ministre se retrouve dans une position encore plus compliquée avant la présentation du budget. Le gouvernement s’avance vers un automne parlementaire à hauts risques.
LES EXPERTS :
- Gaël SLIMAN - Président et co-fondateur de l’institut de sondage ODOXA
- Stéphanie VILLERS - Economiste, conseillère économique de PwC France
- Philippe MABILLE - Directeur éditorial la Tribune et la Tribune Dimanche
- Sylvie PIERRE-BROSSOLETTE - Editorialiste politique au Point🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
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C dans l'air l'invité du 26 juin 2025 avec Fabrice Leggeri, député européen du Rassemblement National et membre du groupe Les Patriotes pour l’Europe.
Il réagira aux propos de Marine le Pen, qui a déclaré hier dans Valeurs Actuelles avoir "intégré l'hypothèse qu'[elle] ne puisse pas [se] présenter", selon l'issue de son procès en appel. L'hypothèse Jordan Bardella se précise et elle affirme d'ailleurs lui avoir demandé de se "préparer" pour une éventuelle candidature. Ces dernières semaines, le tandem Le Pen-Bardella semblait pourtant moins uni qu'à l'accoutumée, laissant à penser qu'il y aurait des tensions sous-jacentes. Il reste la question de la ligne politique : sera-t-elle la même si l'incarnation change ?
Fabrice Leggeri réagira également à la crise géopolitique actuelle et précisera le positionnement du parti. Marine Le Pen a "salué la manière dont le Président Trump est intervenu" en Iran. Le RN serait-il devenu favorable à l'ingérence dans les affaires intérieures des Etats ? La président du RN à l'Assemblée dit aussi avoir "perdu la confiance de ses amis" après "les propos peu amènes du Premier ministre israélien envers le président Macron tout comme ceux du président américain qui ne peuvent qu'attrister la patriote [qu'elle est]" . Dès lors se pose la question de savoir qui sont les alliés du Rassemblement national aujourd'hui, mais aussi quel rôle veulent-ils donner à la France au sein de l'OTAN et de l'Union européenne.
Fabrice Leggeri est député européen du Rassemblement National et membre du groupe Les Patriotes pour l’Europe. Il a également été directeur de l'agence Frontex entre 2015 et 2022.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
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C dans l’air du 26 juin 2025 - Orages, canicule: un été à risque?
LES EXPERTS :
- François GEMENNE - Professeur à HEC, président du conseil scientifique - Fondation pour la nature et l’homme
- Nicolas BERROD - Journaliste au service Futurs, santé-médecine et climat Le Parisien - Aujourd’hui en France
- Olivier MOUSTACAKIS - Directeur général d’Assurland.com
- CHLOÉ NABÉDIAN - Journaliste spécialiste des questions climatiques🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
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C dans l’air du 26 juin 2025 - Orages, canicule: un été à risque?
Arbres arrachés, routes inondées, toitures abimées ou envolées, pylônes tordus par la violence des rafales… Le réveil est brutal ce jeudi matin dans de nombreuses communes du pays, balayées dans la nuit par des orages d’une rare intensité.
Le bilan est lourd : deux morts — un adolescent de 12 ans, tué par la chute d’un arbre à Picquebos, près de Montauban, et un homme de 59 ans, conducteur de quad, en Mayenne —, dix-sept blessés, 100 000 foyers privés d’électricité. Les dégâts matériels sont innombrables.
Pourtant, l’événement avait été anticipé. Météo-France avait placé une cinquantaine de départements en vigilance orange, mercredi, pour orages ou canicule. Mais l’alerte n’a pas suffi à prévenir les drames. Et une fois les vents tombés, une autre tempête s’annonce : celle des démarches, des déclarations de sinistres, des indemnisations, et pour certains, de la répétition infernale des catastrophes.
Inondations, sécheresses, canicules, gels tardifs… Les épisodes climatiques extrêmes se succèdent à un rythme alarmant. La France, qui se réchauffe plus vite que la moyenne mondiale — +1,7 °C depuis 1900 en métropole —, n’est plus un simple témoin du changement climatique, mais en subit déjà de plein fouet les conséquences.
Face à cette réalité, plusieurs ONG (Greenpeace, Notre Affaire à Tous, Oxfam) et onze citoyens sinistrés ont décidé de passer à l’action. Ils ont annoncé un recours devant le Conseil d’État pour contraindre l’État à renforcer son Plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC-3), jugé largement insuffisant.
Pas question de demander de l’argent : ils exigent des actes. Des mesures concrètes, ambitieuses, à la hauteur des enjeux, alors que les reculs environnementaux se multiplient depuis le début de l’année, en France comme ailleurs.
Les plaignants dénoncent un État qui manque à ses obligations. Parmi eux : des agriculteurs aux champs noyés, des familles dont les maisons se fissurent, des habitants privés d’eau, des personnes vulnérables écrasées par les vagues de chaleur.
Le gouvernement, lui, assure avoir anticipé les évolutions à venir, avec un PNACC-3 qui vise à préparer infrastructures, transports et agriculture à un monde plus chaud de 4 °C d’ici 2100. Mais pour les requérants, ce plan est trop tardif, trop timide, trop éloigné de l’urgence.
LES EXPERTS :
- François GEMENNE - Professeur à HEC, président du conseil scientifique - Fondation pour la nature et l’homme
- Nicolas BERROD - Journaliste au service Futurs, santé-médecine et climat Le Parisien - Aujourd’hui en France
- Olivier MOUSTACAKIS - Directeur général d’Assurland.com
- CHLOÉ NABÉDIAN - Journaliste spécialiste des questions climatiquesPRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40.
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
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C dans l'air l'invité du 25 juin 2025 avec Éric Fottorino, cofondateur du 1 Hebdo.
Jean-Luc Mélenchon est-il l'homme le plus contesté de France ? Le 1 hebdo l'affirme en Une cette semaine, dans un numéro qui lui est entièrement consacré, avec notamment un entretien confession à découvrir aujourd'hui.
Éric Fottorino reviendra sur le profil de cette figure de la classe politique française, avec qui il a longuement échangé pour l'occasion.
Le leader de La France Insoumise évoque les accusations d'antisémitisme dont il est l'objet et fait part de sa "douleur", regrettant que la communauté juive ait été "dressée contre [lui]". L'occasion de revenir sur sa rupture avec le député socialiste Jérôme Guedj, qui l'a récemment traité de "salopard antisémite", avant de regretter l'emploi du mot "salopard".
La question de ses adversaires, à gauche mais pas seulement, est aussi centrale : il s'en dit "satisfait". Avec, peut-être, 2027 en ligne de mire ? “Nous avons la main (...) Nous sommes prêts à servir” affirme-t-il au cours de son interview pour le 1 hebdo.
Jean-Luc Mélenchon se positionne comme étant un "humaniste radical" et défend ses convictions, aussi clivantes soient-elles. Ainsi, hier, il a dit souhaité rebaptiser la langue française en langue créole. De quoi, à nouveau, nourrir le débat.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
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C dans l’air du 25 juin 2025 - Comment Trump a fait plier l'Otan? -
LES EXPERTS :
- James ANDRE - Grand reporter - France 24
- Général Olivier DE BAVINCHOVE - Ancien chef d'état-major de la force internationale de l'OTAN
- Marion VAN RENTERGHEM - Grand reporter, chroniqueuse - L’Express
- Vincent HUGEUX - Journaliste spécialiste des enjeux internationaux, enseignant à Sciences Po
- Camille GRAND ( en duplex du sommet de l’OTAN de La Haye) - Ancien secrétaire général adjoint de l’OTAN🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
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C dans l’air du 25 juin 2025 - Comment Trump a fait plier l'Otan? -
Arrivé aux Pays-Bas pour un sommet crucial de l’OTAN réunissant les 32 dirigeants de l’Alliance, Donald Trump s’est félicité, ce mercredi, d’un engagement inédit des alliés : investir massivement dans leur défense. Les Européens et le Canada devraient "très bientôt" dépenser autant que les États-Unis. "Je leur demande de passer à 5 % depuis des années, et ils passent à 5 %. C’est énorme (...). L’OTAN va devenir très forte avec nous", a lancé, triomphant, le président américain.
Derrière cette "grande victoire" clamée par Donald Trump, nombre d’experts y voient pourtant un accord de façade, destiné à apaiser le président des Etats-Unis, qui ne cesse de dénoncer les "mauvais payeurs" européens. Car les fameux 5 % du PIB promis d’ici la fin de la décennie sont en réalité divisés : 3,5 % pour la défense militaire stricte, et 1,5 % pour la sécurité au sens large (police, justice, cybersécurité, etc.), avec des modalités et un calendrier qui restent flous.
Ce sommet, soigneusement chorégraphié, vise surtout à éviter un nouvel esclandre. On se souvient du coup d’éclat du président américain lors du G7 en juin dernier, qu’il a quitté prématurément. Donald Trump, depuis son retour à la Maison-Blanche, n’a cessé de réclamer des alliés européens et du Canada qu’ils dépensent beaucoup plus pour leur sécurité, faute de quoi il menace de ne plus les défendre.
Pris en étau entre la menace russe et l’unilatéralisme assumé de Washington, les Européens multiplient les gestes de bonne volonté. Mais une question demeure : l’Amérique est-elle encore un allié fiable ? Hier, à bord d'Air Force One, Donald Trump a de nouveau déconcerté ses alliés, en restant évasif sur l'attitude des Etats-Unis en cas d'attaque d'un des membres de l'Otan. L'article 5 du traité de l'Alliance Atlantique peut "se définir de plusieurs façons", a-t-il lâché à propos de la pierre angulaire de l'Otan qui pose le principe de défense mutuelle : si un pays membre est attaqué, tous les autres se portent à son secours.
Autre moment scruté de la journée : la rencontre entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky, en marge du sommet. Le président ukrainien espère arracher de nouvelles sanctions contre Moscou, et surtout des armes. Leurs relations sont compliquées, on se souvient de leur échange dans le Bureau ovale, il y a quatre mois. Les paroles de Donald Trump vont être une nouvelle fois scrutées… Tout comme les premiers pas du nouveau chancelier allemand Friedrich Merz, qui a rompu avec l'orthodoxie budgétaire de son pays et se verrait bien assumer le leadership en Europe.
LES EXPERTS :
- James ANDRE - Grand reporter - France 24
- Général Olivier DE BAVINCHOVE - Ancien chef d'état-major de la force internationale de l'OTAN
- Marion VAN RENTERGHEM - Grand reporter, chroniqueuse - L’Express
- Vincent HUGEUX - Journaliste spécialiste des enjeux internationaux, enseignant à Sciences Po
- Camille GRAND ( en duplex du sommet de l’OTAN de La Haye) - Ancien secrétaire général adjoint de l’OTAN🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
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C dans l'air l'invité du 24 juin 2025 avec Gilles Kepel, spécialiste du Moyen-Orient et de l’islam contemporain.
Après avoir frappé les sites nucléaires iraniens dans la nuit de samedi, Donald Trump s'érige à nouveau en faiseur de paix via son réseau social pour intimer aux protagonistes de respecter un cessez-le-feu pour le moins fragile. Gilles Kepel apportera son analyse de la situation et les conséquences pour le Moyen-Orient de cette guerre que se livrent l'Iran et Israël, bouleversant ainsi l'équilibre de la région.
La question de l'avenir du régime iranien, qui apparaît plus affaibli que jamais, se pose également. Si les États arabes ont condamné les frappes américaines, et que la Russie et la Chine sont des soutiens avérés de Téhéran, l'Iran semble seul à même de pouvoir assurer sa défense mais reste déterminé, y compris à poursuivre son programme nucléaire.
À l'heure où "la paix par la force" semble s'imposer, la diplomatie tente de trouver une voie de passage, même si les Européens peinent à parler d'une seule voix.
Gille Kepel, spécialiste du Moyen-Orient et de l’islam contemporain, livrera son analyse de la situation. Il est l'auteur de Le bouleversement du monde, édition actualisée chez Pocket.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
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C dans l’air du 24 juin 2025 - Israël/Iran: Trump a-t-il réussi son coup? -
LES EXPERTS :
- Général Jean-Paul PERRUCHE - Consultant en stratégie de sécurité et de défense, ancien directeur général de l’État-major de l’U.E.
- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France
- Mariam PIRZADEH - Rédactrice en chef – France 24, ancienne correspondante à Téhéran
- Anthony BELLANGER - Éditorialiste - Franceinfo, spécialiste des questions internationales
- Elise VINCENT (en duplex de La Haye) - Journaliste chargée des questions de défense - Le Monde🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
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C dans l’air du 24 juin 2025 - Israël/Iran: Trump a-t-il réussi son coup? -
Après douze jours de guerre entre Israël et l’Iran, des frappes américaines ce week-end et une riposte de Téhéran hier contre une base américaine au Qatar, le président des États-Unis a décrété au cours de la nuit un "cessez-le-feu bilatéral" de 24 heures, censé déboucher sur "la fin officielle" de la guerre. L’annonce faite par Donald Trump sur son réseau social a surpris, d’autant que, quelques heures plus tard, les frappes ont repris entre Israël et l’Iran, les deux pays s'accusant mutuellement d’avoir rompu le cessez-le-feu.
Depuis la Maison-Blanche, le président des États-Unis a laissé éclater sa colère ce matin : "Israël et l’Iran se sont battus pendant si longtemps et si durement qu’ils ne savent pas ce qu’ils foutent", a-t-il lancé avant son départ pour le sommet de l’OTAN à La Haye. Dans un message en lettres capitales adressé au président israélien, Benyamin Nétanyahou, il a ajouté sur Truth Social : "Israël. Ne lâchez pas ces bombes. Si vous le faites, ce sera une grave violation. Rappelez vos pilotes, immédiatement !" Puis, en début d’après-midi, Donald Trump a assuré que le cessez-le-feu entre Israël et l'Iran est désormais "en vigueur".
La guerre entre Israël et l'Iran sera évidemment à l'ordre du jour du sommet de l’OTAN, mais son objectif réel est tout autre. Face à la menace russe, au soutien à l’Ukraine et sous la pression de Donald Trump, les 32 États membres de l'Alliance atlantique se réunissent ce mardi et mercredi à La Haye, aux Pays-Bas, afin d'entériner une hausse spectaculaire de leurs dépenses de défense, qui devraient passer à 5 % de leur PIB d'ici 2035. Ce rendez-vous, minutieusement orchestré pour éviter un esclandre du président américain — qui avait quitté prématurément le sommet du G7 au Canada le 16 juin dernier — vise aussi à rassurer sur l’avenir de l’OTAN. Donald Trump, depuis son retour à la Maison-Blanche, n’a cessé de réclamer des alliés européens et du Canada qu’ils dépensent beaucoup plus pour leur sécurité, faute de quoi il menace de ne plus les défendre.
Coincée entre la menace russe et le mépris de Donald Trump pour le multilatéralisme, l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord vit des moments historiques et tendus, alors que les combats se poursuivent en Ukraine et que les négociations entre les deux camps sont au point mort. Ni Kiev ni Moscou ne semblent prêts à céder sur la souveraineté des territoires occupés. Mais trois ans après le début de l’invasion russe, le 24 février 2022, comment les Ukrainiens vivent-ils dans ces régions aux mains de Moscou qui recouvrent 20 % du pays ? Les témoignages sont rares, et les informations parcellaires. Nos journalistes ont pu rencontrer plusieurs familles ayant réussi à fuir ces territoires.
Alors se dirige-t-on vers la fin de la guerre entre Israël et l’Iran ? Quel est l’avenir de l’OTAN et de la défense européenne ? Et quelle est la situation en Ukraine ?
LES EXPERTS :
- Général Jean-Paul PERRUCHE - Consultant en stratégie de sécurité et de défense, ancien directeur général de l’État-major de l’U.E.
- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France
- Mariam PIRZADEH - Rédactrice en chef – France 24, ancienne correspondante à Téhéran
- Anthony BELLANGER - Éditorialiste - Franceinfo, spécialiste des questions internationales
- Elise VINCENT (en duplex de La Haye) - Journaliste chargée des questions de défense - Le Monde🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
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C dans l'air l'invitée du 23 juin 2025 avec Agnès Levallois, présidente de l'Institut de recherche et d'études Méditerranée Moyen-Orient (iReMMO).
Au lendemain des frappes américaines sur trois sites nucléaires en Iran, elle analysera les conséquences géopolitiques de cette opération "marteau de minuit". Si Donald Trump dit avoir agi pour "arrêter la guerre", la tension monte entre les protagonistes. Ce matin, Israël a visé le site de Fordo et la prison d'Evin. Les Européens redoutent l'escalade et espèrent une issue diplomatique. Le régime iranien apparaît affaibli mais peut compter sur le soutien de la Chine et de la Russie et la condamnation de ces frappes par les pays arabes. Isolé dans un bunker, l'ayatollah Khamenei semble toutefois plus que jamais en danger, le président américain n'ayant pas exclu pas un changement de régime. Une reconfiguration du Moyen-Orient pourrait être à l'œuvre.
Agnès Levallois, présidente de l'Institut de recherche et d'études Méditerranée Moyen-Orient (iReMMO) et auteure de "Le Livre noir de Gaza" aux éditions du Seuil, nous aidera à décrypter les enjeux des frappes américaines sur les sites nucléaires en Iran, et l'évolution des rapports de force au Moyen-Orient.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
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C dans l’air du 23 juin 2025 - Opération "Midnight hammer" : le coup de force de Trump... -
LES EXPERTS :
- Patrick DUTARTRE - Général de l’armée de l’Air et de l’Espace, ancien pilote de chasse - Laurence HAÏM - Journaliste -Spécialiste des Etat-Unis
- Philippe GELIE - Directeur adjoint de la rédaction - Le Figaro
- Jean-Dominique MERCHET - Éditorialiste - L’Opinion, spécialiste des questions de défense et diplomatie🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
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C dans l’air du 23 juin 2025 - Opération "Midnight hammer" : le coup de force de Trump... -
Pas de désescalade en vue. L'armée israélienne frappe Téhéran "d’une puissance sans précédent contre des cibles du régime et des organes de répression gouvernementaux", a indiqué lundi le ministre de la Défense de l'État hébreu, Israël Katz. Les bombardements israéliens interviennent après les premières frappes américaines, dans la nuit de samedi à dimanche, sur trois sites nucléaires iranien : Fordo, Natanz et Ispahan. Après 18 heures de vol, sept bombardiers furtifs B-2, appuyés par des avions de chasses et des missiles tomahawk tirés depuis des sous-marins, ont largué des bombes GBU-57, capables de perforer le sol jusqu'à 60 mètres de profondeur avant d'exploser. Si les images satellites montrent bien les cratères en surface, il est encore impossible de mesurer la portée des dégâts souterrains, comme l'a indiqué le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Raphael Grossi : "Compte tenu de la charge explosive utilisée et de l’extrême sensibilité des centrifugeuses aux vibrations, on s’attend à ce que des dégâts très importants aient été causés". Mais "personne n’est en mesure, à l’heure actuelle, de les évaluer pleinement". De son côté, Donald Trump s'est félicité de l'opération américaine "Midgnight Hammer" dans un style bien à lui : "Les dégâts les plus importants ont été causés bien en dessous du niveau du sol. En plein dans le mille !!!". Pour Benjamin Netanyahu il ne fait pas aucun doute que cette "décision audacieuse" "changera l’Histoire".
Plus de 24 heures après l'attaque américaine contre ses sites nucléaires, la réponse iranienne tarde à intervenir. Affaiblis par plusieurs jours de combats et d'infiltrations sur son sol, l'Iran ne dispose plus de toutes ses capacités militaires et son stock de 2 000 à 3 000 missiles balistiques a en partie été détruit. Mais la république islamique dispose encore de plusieurs options de riposte. La plus probable serait de bloquer le détroit d'Ormuz où transite 20 % du pétrole mondial, ce qui ferait exploser les prix de l'or noir. L'Iran peut aussi décider de frapper les bases américaines au Moyen-Orient, comme celle d'al-Uleid, au Qatar, qui abrite 10 000 soldats américains, ou la base navale US au Barhrein. Reste enfin la possibilité d'une attaque terroriste. Selon la télévision américaine NBC news, quelques jours avant l'attaque américaine, l'Iran avait menacé les Etats-Unis d'activer des cellules terroristes dormantes à l'intérieur des États-Unis s'il était attaqué. Dans un communiqué publié aujourd'hui, le Département de la sécurité intérieure a averti que le risque d'attentats terroristes sur le territoire américain pourrait augmenter. Selon le vice-président américain JD Vance, la situation est suivie de très près à la Maison Blanche.
En attendant une possible riposte iranienne, le guide suprême Ali Khamenei se cache depuis plusieurs jours. Selon le New York Times, le dirigent iranien de 86 ans, conscient d'être une cible prioritaire, serait réfugié dans un bunker où il préparerait sa succession. Plusieurs noms sont évoqués dont son fils Mojtaba, proche des Gardiens de la révolution islamique, ou encore l'ancien président modéré Hassan Rohani. En cas d'assassinat de l'ayatollah Khamenei, le processus de désignation, qui prend en temps normal plusieurs mois, serait accéléré. Le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi doit rencontrer ce lundi le président Vladimir Poutine, pays allié de l’Iran, et a dit s’attendre à des consultations d’"une grande importance" à Moscou. Dans une interview à ABC news la semaine dernière, le Premier ministre israélien Netanyahu n'a pas caché ses ambitions et a affirmé que tuer Khamenei "ne provoquerait pas une escalade, ça mettrait fin au conflit".
Les frappes américaines sur les sites nucléaires iraniens ont-elles rempli leurs objectifs ? Quelles options l'Iran dispose-t-il pour riposter ? Et où se cache le guide suprême iranien Ali Khamenei depuis le début de la guerre ?
LES EXPERTS :
- Patrick DUTARTRE - Général de l’armée de l’Air et de l’Espace, ancien pilote de chasse - Laurence HAÏM - Journaliste -Spécialiste des Etat-Unis
- Philippe GELIE - Directeur adjoint de la rédaction - Le Figaro
- Jean-Dominique MERCHET - Éditorialiste - L’Opinion, spécialiste des questions de défense et diplomatie🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
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C dans l'air l'invité du 21 juin 2025 avec Emmanuel Duteil, directeur de la rédaction « L’Usine Nouvelle ».
Alors que le Salon du Bourget 2025, grand raout international consacré à l'aéronautique et à l'espace, s'apprête à fermer ses portes demain, il dressera un état des lieux de l'industrie française dans ces domaines. Fort de plus de 250 commandes, Airbus peut être satisfait de son bilan de la semaine. Il illustre l'excellence française et participe à placer le secteur aérospatial comme étant de loin le premier excédent commercial de la France.
Ce secteur ne rayonne pas qu'à l'international, il attire également les jeunes ingénieurs français puisque les entreprises qu'ils convoitent ne sont autres que Thales, Airbus, Safran ou encore Dassault Aviation. Une aubaine à l'heure où l'aéronautique recrute, avec 25 000 postes à pourvoir cette année. La cadence est intense face au défi du réarmement. Les dépenses militaires mondiales se sont élevées à hauteur de 2343 milliards d'euros en 2024, en augmentation de 9,4% par rapport à 2023. La France se démarque comme étant le deuxième exportateur d'armes au monde (9,6%), loin derrière les Etats-Unis mais devant la Russie. Une place qu'elle doit notamment à son modèle phare : le Rafale, entièrement fabriqué en France.
Emmanuel Duteil est directeur de la rédaction « L’Usine Nouvelle ». Il analysera l'excellence de l'industrie aéronautique française à la veille de la fermeture du Salon du Bourget 2025.
Ce mois-ci le Une du magazine est consacrée au Salon du Bourget : « Les nouveaux conquérants du ciel »🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
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C dans l’air du 21 juin 2025 - Canicule
LES EXPERTS :
- Marc LOMAZZI - Journaliste spécialiste des questions environnementales - Auteur de « France 2050. Le scénario noir du climat »
- Christine PENA - Journaliste météo – France info
- Émilie TORGEMEN - Journaliste chargée des questions d’environnement - « Le Parisien - Aujourd’hui en France »
- Nicolas CHATEAUNEUF - Rédacteur en chef adjoint Sciences et Environnement - France Télévisions
- DR Faïza BOSSY - Médecin généraliste, nutritionniste (via Skype)🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
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C dans l’air du 21 juin 2025 - Canicule
Le jour le plus long de l’année s’annonce comme l'un des plus chauds. Après une nuit tropicale, les températures grimpaient déjà très haut ce matin. A midi, plusieurs régions ont dépassé les 35 °C et des pointes allant jusqu'à 39 °C sont attendues dans l'Ouest. Pas moins de seize départements sont maintenus en vigilance orange canicule.
Cet épisode de fortes chaleurs intervient alors que de nombreuses manifestations sportives et culturelles sont organisées ces jours-ci : festivals, kermesses, fêtes des écoles, compétitions sportives. Entre les concerts en extérieur et foule massée dans les rues, la Fête de la musique, qui se tient ce soir, sera également un rendez-vous particulièrement à risque.
Les autorités et organisateurs de événements sont contraints de prendre certaines mesures de précaution. A Clisson, en Loire-Atlantique, plus de 200 000 personnes sont attendues au célèbre festival de métal Hellfest jusqu’à demain. Et le thermomètre s'affole. Il pourrait même grimper jusqu’à 37 °C. Pour faire face à ces conditions extrêmes, des brumisateurs, des murs d’eau géants et des fontaines à eau ont été installées sur le site. Les gourdes vides seront aussi exceptionnellement autorisées à l’entrée.
Le dérèglement climatique, que l'on perçoit en ce moment par une intense vague de chaleur, se manifeste également par la multiplication des inondations.
La ville de Blendecques, dans le nord du Pas-de-Calais, près de Saint-Omer, a ainsi subit une série d’inondations en novembre 2023 et janvier 2024. Des sinistres très durs à encaisser pour les habitants. Un an après ces inondations, une impasse entière de la ville et sa quinzaine de maisons, vont être rasées pour laisser la place à un bassin de rétention d’eau. Si certains habitants avaient déjà pris la difficile décision de quitter les lieux, d’autres refusent de quitter leur domicile. Ce cas de déplacés climatiques sont amenés à se multiplier dans les années à venir. Et ces derniers doivent parfois batailler avec leurs assurances, qui souhaitent de moins en moins indemniser ce type de sinistre.
Les épisodes de fortes chaleurs, comme celui que l'on observe actuellement favorise la survenue de pics de pollution atmosphérique. Ce phénomènes tue près de 40.000 personnes tous les ans en France.
Afin d'améliorer la qualité de l'air, le dispositif des zones à faible émission (ZFE) avait été adopté sous Emmanuel Macron en 2019 dans la loi d'orientation sur les mobilités, avant d'être étendu en 2021. Or, l'Assemblée nationale a voté ce mardi 17 juin un texte qui prévoit la suppression des ZFE. Les Républicains et le Rassemblement national se sont prononcés main dans la main pour cette disparition. Reste désormais aux sénateurs et aux députés à se mettre d'accord, à voter à nouveau ce projet de loi et à passer sous les fourches caudines du Conseil constitutionnel.
La macronie, elle, s'est profondément divisée en dépit des consignes de vote données par le président des députés Renaissance Gabriel Attal et d'Emmanuel Macron qui a expliqué "ne pas être content" de ce détricotage.
Comment s'adapter pour tenir face aux vagues de chaleur ? Comment indemniser les déplacés climatiques ? Comment lutter contre la pollution de l'air, alors que les ZFE pourraient être supprimées ?
LES EXPERTS :
- Marc LOMAZZI - Journaliste spécialiste des questions environnementales - Auteur de « France 2050. Le scénario noir du climat »
- Christine PENA - Journaliste météo – France info
- Émilie TORGEMEN - Journaliste chargée des questions d’environnement - « Le Parisien - Aujourd’hui en France »
- Nicolas CHATEAUNEUF - Rédacteur en chef adjoint Sciences et Environnement - France Télévisions
- DR Faïza BOSSY - Médecin généraliste, nutritionniste (via Skype)🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
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C dans l'air l'invité du 20 juin 2025 avec Mireille Weinberg, rédactrice en chef adjointe du magazine Capital, spécialiste des placements.
Le taux d'épargne en France n'a jamais été aussi élevé depuis la fin des années 70. Parmi les épargnants, il y a une partie de la population qui met beaucoup d'argent de côté : les retraités. Le taux d'épargne des revenus en moyenne atteint 18,8%, c'est inédit depuis 45 ans. Si on met de côté la période Covid et qu'on regarde les chiffres plus précisément, on s'aperçoit que le taux d'épargne chez les plus de 70 ans monte à 25%. Les deux tiers de l'argent qui a été mis de côté ces derniers mois est parti gonfler les comptes d'épargne des retraités. Comment l'expliquer ? Le pouvoir d'achat des retraités s'est amélioré deux fois plus vite que celui des salariés. Les retraites étant indexées sur l'inflation, on a dépassé les 6% d'augmentation en 2024. En revanche, les salaires, eux, n'ont progressé que de 3%. Aujourd'hui, l'inflation se stabilise, donc il y a bien un gain de pouvoir d'achat et il est beaucoup plus important pour les retraités.
En matière de consommation et de croissance, les conséquences sont importantes, car les retraités consomment moins que les familles qui travaillent. Et ils épargnent par sécurité, en raison de l'incertitude géopolitique, mais aussi pour assurer l'avenir de leurs enfants, en transmettant un héritage. Autre fait d'importance : l'envie de ne pas faire peser trop fort la maison de retraite pour ne pas peser sur leurs enfants. La croissance en France reposant beaucoup sur la consommation, le taux d'épargne explique en partie le fait que l'économie française patine, avec une prévision de croissance de 0,7% en 2025 selon l'Insee.
Mireille Weinberg, rédactrice en chef adjointe du magazine Capital, spécialiste des placements, nous expliquera pourquoi les Français, et en particulier les retraités, ont en ce moment une préférence pour les placements sûrs, et s'ils ont raison d'adopter cette attitude.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
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