エピソード

  • C dans l’air du 4 juillet 2025 -  Retraites, impôts, santé : bientôt l'austérité ?
    LES EXPERTS :

    - CHRISTOPHE BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur 
     - ALIX BOUILHAGUET - Éditorialiste politique - Franceinfo TV
     - LAURE SALVAING - Directrice générale de l’Institut de sondage Verian
     - MATHIEU PLANE - Économiste, directeur adjoint du Département Analyse et Prévision - OFCE

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  • C dans l’air du 4 juillet 2025 -  Retraites, impôts, santé : bientôt l'austérité ?


    Le Premier ministre a choisi le lendemain de la Fête nationale pour dévoiler son plan pluriannuel de redressement des finances publiques et tracer les grandes lignes du budget 2026. Invité hier sur BFM, François Bayrou a assuré vouloir tenir les engagements de réduction du déficit "en abandonnant des crédits en cours d’année" et "en fermant les robinets quand il le faut". Une première étape qui demandera, selon ses mots, "un effort considérable" alors que la Cour des comptes a une nouvelle fois mis en garde, mercredi, contre la dégradation des finances publiques.

    Après des années 2023 et 2024 "noires", marquées par d’importants dérapages budgétaires, l’institution des Sages de la rue Cambon estime désormais, dans un rapport, à près de 105 milliards d’euros les efforts d’ajustement budgétaire nécessaires pour ramener le déficit public sous le seuil de 3 % du produit intérieur brut (PIB) en 2029, comme l’ambitionne le gouvernement.

    Mais comment y parvenir ? Plusieurs pistes sont évoquées : année blanche, baisse des remboursements de médicaments, contrôle accru des affections de longue durée, jour de carence pour les arrêts maladie, coupes dans les niches fiscales, plafonnement des avantages pour l’emploi à domicile ou encore réduction des déductions pour les dons aux associations. Des mesures à l’étude, mais qui ne suffiront probablement pas.

    Pour 2026, l’exécutif vise 40 milliards d’euros d’économies. François Bayrou ne devrait en annoncer que la moitié, voire les deux tiers, dans une dizaine de jours, et pour les 10 -20 milliards restant laisser vivre le débat cet été et au Parlement à la rentrée.

    Un débat qui s’annonce électrique. Les tensions montent déjà dans les services publics, notamment dans les hôpitaux en pleine période de canicule. Et les divisions au sein même de la majorité se font de plus en plus visibles. Ce vendredi, malgré un double rappel à l’ordre la veille d’Emmanuel Macron et de François Bayrou, la ministre de l’Écologie, Agnès Pannier-Runacher, a de nouveau vertement critiqué le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau. Elle a jugé sa position sur les énergies renouvelables "absurde et dangereuse", l’accusant même de vouloir "faire des chèques à l’Algérie pour importer du gaz" et de "courir derrière le Rassemblement national". "C’est de la petite politique", a-t-elle lancé. 


    LES EXPERTS :

    - CHRISTOPHE BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur 
     - ALIX BOUILHAGUET - Éditorialiste politique - Franceinfo TV
     - LAURE SALVAING - Directrice générale de l’Institut de sondage Verian
     - MATHIEU PLANE - Économiste, directeur adjoint du Département Analyse et Prévision - OFCE

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  • C dans l'air l'invité du 3 juillet 2025 avec François Gemenne, spécialiste du changement climatique et co-auteur du sixième rapport du GIEC.

    La mer Méditerranée est en surchauffe, et les scientifiques parlent désormais d'une canicule marine, qui pourrait avoir de lourdes conséquences. Au mois de juin, la température moyenne de la mer est montée à plus de 26 degrés, un record, avec un pic à plus de 30 degrés avant-hier aux Baléares. Les impacts sur la biodiversité sont difficiles à estimer, mais on parle desormais de "tropicalisation" du bassin méditerranéen.

    Dans ce contexte, le thème de l'écologie est un sujet de discorde au sein du gouvernement. Hier dans une tribune au Figaro, le ministre de l'Intérieur et président des Républicains Bruno Retailleau a plaidé pour "l'arrêt des subventions publiques" aux énergies renouvelables, et pour "rebâtir un parc nucléiare en reconstituant une compétence indutrielle française". Une demande qui a fait bondir la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier Runacher. "c'est irresponsable, c'est du populisme" a-t-elle lâché hier soir sur France Info.

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  • C dans l’air du 3 juillet 2025 -  Iran, Algérie… comment faire libérer nos otages ?


    LES EXPERTS :
    - Vincent HUGEUX - Journaliste spécialiste des enjeux internationaux, enseignant à Sciences Po
    - Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU et auteur de D’un monde à l’autre 
    - Patricia ALLÉMONIÈRE - Grand reporter, spécialiste des questions internationales 
    - David RIGOULET-ROZE - Chercheur associé à l’IRIS, rédacteur en chef de la revue Orients stratégiques , auteur de La République islamique d’Iran en crise systémique
    - Noémie KOHLER (en duplex) - Soeur de Cécile Kohler détenue en Iran

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  • C dans l’air du 3 juillet 2025 -  Iran, Algérie… comment faire libérer nos otages ?

    Le sort des otages français en Iran continue de susciter une vive inquiétude. Cécile Kohler et son compagnon Jacques Paris, arrêtés à la fin d’un voyage touristique en mai 2022, ont été inculpés hier par la justice iranienne pour "espionnage au profit du Mossad", "complot contre le régime" et "corruption sur terre", des chefs d’accusation passibles de la peine de mort. Des accusations chacune passible de la peine de mort. 

    Une "diplomatie des otages", selon les termes utilisés par la diplomatie française, a son paroxysme, quelques jours après les frappes américaines et israéliennes en Iran. La République islamique, profondément affaiblie et humiliée militairement depuis la "guerre des douze jours", mène actuellement une vague de répression sévère, notamment contre des ressortissants étrangers, arrêtés dans différentes provinces du pays, au motif qu’ils coopéraient avec l’Etat hébreu.

    Le 23 juin dernier, un bombardement israélien a visé la prison d’Evin, à Téhéran, où étaient détenus les deux Français. Le raid a fait 79 morts. Après dix jours d’inquiétude, une visite consulaire a permis hier d’obtenir la preuve que Cécile Kohler et Jacques Paris sont toujours en vie. Un soulagement de courte durée pour leurs proches avant l’annonce officielle des charges. Jean-Noël Barrot, le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, a exigé, ce jeudi, "la libération immédiate et inconditionnelle" du couple.

    Le Quai d’Orsay a également affirmé son engagement en faveur de la libération d’un autre ressortissant français détenu à l’étranger : le journaliste Christophe Gleizes, arrêté en 2024 et condamné dimanche dernier à sept ans de prison en Algérie pour « apologie du terrorisme ». Cette condamnation intervient dans un contexte diplomatique extrêmement tendu entre Paris et Alger. Mardi, la France a appelé les autorités algériennes à faire preuve de « responsabilité et d’humanité » après la confirmation en appel de la condamnation de Boualem Sansal à cinq ans de prison. La diplomatie française espère une grâce présidentielle qui permettrait la libération de l'écrivain franco-algérien, âgé de 75 ans et souffrant de problèmes de santé.

    Face à cette escalade — renvoi de diplomates, refus d’expulser des ressortissants algériens visés par des OQTF — certains s’interrogent : l’Algérie a-t-elle adopté une forme de diplomatie des otages, à l’image de celle pratiquée par l’Iran ? Et quelles sont les conditions de détention de Cécile Kohler et Jacques Paris ? Pourquoi ces accusations maintenant ?

    Enfin, dans #cdanslair nous reviendrons sur un angle encore largement ignoré des crimes russes en Ukraine : les violences sexuelles infligées à des hommes, civils ou prisonniers dans les zones occupées. Un sujet encore tabou, autant pour la communauté internationale que pour la société ukrainienne. Notre journaliste Théo Maneval a recueilli un témoignage rare et bouleversant.

    LES EXPERTS :
    - Vincent HUGEUX - Journaliste spécialiste des enjeux internationaux, enseignant à Sciences Po
    - Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU et auteur de D’un monde à l’autre 
    - Patricia ALLÉMONIÈRE - Grand reporter, spécialiste des questions internationales 
    - David RIGOULET-ROZE - Chercheur associé à l’IRIS, rédacteur en chef de la revue Orients stratégiques , auteur de La République islamique d’Iran en crise systémique
    - Noémie KOHLER (en duplex) - Soeur de Cécile Kohler détenue en Iran

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  • C dans l'air l'invitée du 2 juillet 2025 avec Patricia Allémonière, grand reporter, auteure de "Au coeur du chaos", publié aux éditions Arthaud.

    Hier, l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal a été condamné en appel à 5 ans de prison en Algérie. La veille, on apprenait qu'un journaliste français spécialisé dans le football, Christophe Gleizes, était, lui, condamné à 7 ans de prison pour "apologie du terrorisme", et "possession de publications dans un but de propagande nuisant à l'intérêt national". 

    Concernant Boualem Sansal, la France a appelé à une "grâce humanitaire", à travers la voix de la porte-parole du gouvernement Sophie Primas. Concernant la peine infligée à Christophe Gleizes, le ministère français des Affaires étrangères a indiqué regretter "vivement la lourde condamnation à une peine de sept ans de prison ferme du journaliste ".

    Ces condamnations interviennent dans une séquence diplomatique tendue entre Paris et Alger, notamment depuis que le président Macron a acté la "reconnaissance" par la France de "la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental". Patricia Allémonière, grand reporter, reviendra avec nous sur le contexte dans lequel ont lieu ces condamnations, et sur la relation entre Paris et Alger. 

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  • C dans l’air du 2 juillet 2025 -  Trump lâche l'Ukraine, Poutine avance ses pions -


    LES EXPERTS :
    - Anthony BELLANGER - éditorialiste à France Info TV, spécialiste des questions internationales
    - Nicole BACHARAN - historienne, spécialiste des Etats-Unis et également éditorialiste chez Ouest France
    - Isabelle LASSERRE - correspondante diplomatique pour Le Figaro
    - Général Jean-Paul PALOMÉROS - ancien chef d'état-major et ancien commandant suprême de la transformation de l'OTAN

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  • C dans l’air du 2 juillet 2025 -  Trump lâche l'Ukraine, Poutine avance ses pions -

    Alors que Donald Trump reste, depuis des semaines, ambivalent sur l’avenir de l’aide militaire à l’Ukraine, la Maison-Blanche a annoncé mardi avoir suspendu la livraison de certaines armes à Kiev. Une décision motivée, selon plusieurs médias américains, par les inquiétudes du Pentagone concernant le niveau des stocks de munitions de l’armée américaine.

    Parmi les équipements concernés figurent les systèmes de défense aérienne Patriot, l’artillerie de précision et les missiles Hellfire. Cette décision intervient alors que la Russie intensifie ses frappes. Rien que le week-end dernier, plus de 530 drones et missiles se sont abattus sur le territoire ukrainien. La défense antiaérienne en a intercepté la moitié. Les autres ont visé plusieurs villes, dont Kiev.

    L’Ukraine a déclaré mercredi ne pas avoir reçu de notification officielle de la part des États-Unis. "Nous sommes en train de clarifier la situation", a précisé Dmytro Lytvyne, conseiller de Volodymyr Zelensky. Il a assuré que les discussions avec Washington se poursuivent "à tous les niveaux".

    Le Kremlin, lui, a salué cette annonce. "Moins il y a d’armes livrées à l’Ukraine, plus proche est la fin de l’opération militaire spéciale", a déclaré Dmitri Peskov, porte-parole de Vladimir Poutine.
    Sur un autre front, Donald Trump a affirmé mardi sur son réseau social que l’État d’Israël a accepté un cessez-le-feu de 60 jours dans la bande de Gaza. Il espère "travailler avec toutes les parties pour mettre fin à la guerre" et met la pression sur le Hamas pour qu’il accepte cet accord, déclarant : "La situation ne s’améliorera pas — ELLE NE FERA QU’EMPIRER". 

    Cette déclaration intervient alors que le ministre israélien des Affaires stratégiques, Ron Dermer, était en visite à Washington, en amont de la venue du Premier ministre Benyamin Netanyahou prévue lundi. Trump a aussi mentionné une rencontre bilatérale imminente avec l’Iran, sans en dévoiler les détails. Pendant ce temps, les interrogations persistent sur l’impact réel des récentes frappes américaines contre les installations nucléaires iraniennes.

    Selon le Washington Post, des échanges interceptés entre responsables iraniens laisseraient entendre que les dommages sont limités. De son côté, Donald Trump affirme que le programme nucléaire iranien a été "complètement anéanti". Les responsables américains se veulent plus prudents : l’évaluation complète des dégâts prendra du temps. D’autant plus que Téhéran a suspendu toute coopération avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), qui n’a désormais plus accès aux sites nucléaires du pays. Selon l’agence onusienne, l’Iran pourrait relancer son programme d’enrichissement d’uranium d’ici à "quelques mois".

    En parallèle, Donald Trump s’est livré à une nouvelle attaque verbale contre Elon Musk, n’excluant pas d’expulser du pays le patron de Tesla, naturalisé américain en 2002, et le renvoyer vers son pays d’origine : l’Afrique du Sud. Il a aussi évoqué la possibilité que la Commission pour l’efficacité gouvernementale (DOGE) – créée par et pour Elon Musk afin de réduire les dépenses fédérales – puisse se retourner contre son ex-directeur et remettre en question les fonds publics investis dans ses entreprises, notamment dans le domaine spatial.

    LES EXPERTS :
    - Anthony BELLANGER - éditorialiste à France Info TV, spécialiste des questions internationales
    - Nicole BACHARAN - historienne, spécialiste des Etats-Unis et également éditorialiste chez Ouest France
    - Isabelle LASSERRE - correspondante diplomatique pour Le Figaro
    - Général Jean-Paul PALOMÉROS - ancien chef d'état-major et ancien commandant suprême de la transformation de l'OTAN

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  • C dans l'air l'invité du 1er juillet 2025 avec Alain Bauer, professeur de criminologie au Conservatoire national des Arts et métiers, responsable du pôle sécurité, défense et renseignement.

    Les frappes américaines sur l'arsenal nucléaire iranien ont-elles vraiment été une réussite ? Les interrogations entourant l'ampleur des dégâts subis par le programme nucléaire iranien après ces frappes demeurent et continuent d'être alimentées. Le Washington Post a rapporté dimanche que des échanges entre des responsables iraniens interceptés par les États-Unis minimisent l'importance des dommages.

    Le président Donald Trump a, lui, déclaré que le programme nucléaire iranien avait été "complètement et totalement anéanti". Les responsables américains reconnaissent qu'il faudra pourtant du temps pour dresser un bilan complet des dégâts provoqués par ces frappes. Ceci d'autant que Téhéran a annoncé que l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) ne pourra plus contrôler ses sites nucléaires. Selon l’agence onusienne, l’Iran pourrait relancer son programme d’enrichissement d’uranium d’ici à “quelques mois”. 

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  • C dans l’air du 1er juillet 2025 -  Canicule : l'angoisse s'installe


    LES EXPERTS :
    - ARNAUD GOSSEMENT - Avocat en droit de l’environnement - Professeur associé à Paris 1
    - Dr GÉRALD KIERZEK - Médecin urgentiste, directeur médical - Doctissimo
    - AUDREY GARRIC - Journaliste au service Planète - Le Monde 
    - LAURENT ROMEJKO  - Journaliste spécialiste des questions météorologiques, présentateur Météo à la carte - France 3

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  • C dans l’air du 1er juillet 2025 -  Canicule : l'angoisse s'installe

    Après plusieurs jours d’une chaleur étouffante, la France est entrée dans le dur de la canicule aujourd’hui. La vigilance rouge, le plus haut niveau de surveillance, est activée dans 16 départements, de la Vienne à l’Aube avec toute l’Île-de-France, et quasiment tout le reste du pays est placé en vigilance orange. Les maximales devraient atteindre 36 °C, voire 41 °C, avec deux prochaines nuits qui s’annoncent "tropicales", avant un progressif rafraichissement attendu par la façade ouest.

    D’ici là, Météo France prévoit un pic caniculaire "très fort" dans le bassin parisien avec une chaleur "particulièrement éprouvante". Le gouvernement a multiplié les appels à la vigilance. À Paris, des restrictions de circulation ont été mises en place. Au niveau national, les obligations des entreprises sont renforcées, les services d’urgence sont sur le pont. Le réacteur de la centrale nucléaire de Golfech dans le Tarn-et-Garonne a été mis à l’arrêt en raison de la hausse de la température dans la Garonne voisine. Près de 1896 écoles publiques sont également fermées, "totalement ou partiellement". Mais ces décisions suscitent débat et polémique.

    Dimanche soir, en conférence de presse, la ministre de la Santé a rappelé que les fermetures d’écoles devaient se faire "au cas par cas". Mais face à la vague de chaleur, de plus en plus de maires ont pris la décision de fermer les établissements et beaucoup critiquent l’absence de réaction sérieuse du ministère ou de "directives précises". Les élus pointent aussi les conséquences d’un fonds vert dont le budget a été raboté. Mis en place en janvier 2023 pour aider les collectivités à s’adapter, il était doté de 2 milliards dont 500 millions d’euros dédiés à la rénovation des écoles. Mais il a été réduit à 1, 5 milliard en 2024 et 1 ,15 milliard cette année à cause de la rigueur budgétaire. 

    De son côté, Marine Le Pen, a fustigé l'action du gouvernement, qui selon elle "marche encore sur la tête" en demandant "à des familles d'arrêter de travailler du jour au lendemain car les écoles ne peuvent plus accueillir nos bambins, tout en leur conseillant d'aller au cinéma du coin qui lui, est climatisé". La leader du parti d’extrême droite a également réclamé "un grand plan pour la climatisation", relayé par son allié Eric Ciotti qui souhaite équiper en priorité "écoles, hôpitaux et maisons de retraite". Dans la foulée, sur le réseau social X, Marine Tondelier, secrétaire nationale d'Europe-Ecologie-les-Verts a raillé l'idée : "La France subit une canicule historique. Le programme écologique de Marine Le Pen : acheter des climatiseurs", a-t-elle écrit.  

    La ministre de la Transition écologique s'est, elle, étonnée de la sortie médiatique de Marine Le Pen. "Ceux qui parlent (Marine Le Pen et Eric Ciotti, ndlr) de grand plan de climatisation viennent de découvrir la lune alors qu'ils ont voté contre une loi il y a deux semaines qui permettait de faire des réseaux de froid", a dénoncé Agnès Pannier-Runacher sur le plateau de BFMTV.
    Fonds vert raboté, zones à faibles émissions supprimées, normes agricoles, pesticides… Depuis le début de l’année, une quantité inédite de votes et de décisions politiques ont mis à mal l’ambition écologique du pays, détricotant des objectifs environnementaux contraignants adoptés ces dernières années en matière d’énergie, de transports, de logement et d’agriculture.


    LES EXPERTS :
    - ARNAUD GOSSEMENT - Avocat en droit de l’environnement - Professeur associé à Paris 1
    - Dr GÉRALD KIERZEK - Médecin urgentiste, directeur médical - Doctissimo
    - AUDREY GARRIC - Journaliste au service Planète - Le Monde 
    - LAURENT ROMEJKO  - Journaliste spécialiste des questions météorologiques, présentateur Météo à la carte - France 3

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  • C dans l'air l'invité du 30 juin 2025 avec Michaël Zemmour, enseignant-chercheur à l'université Lumière Lyon-II et économiste au laboratoire d'évaluation des politiques publiques de Sciences-Po.


    Jeudi, le Premier ministre François Bayrou a énuméré devant la presse les "avancées" permises par les négociations sur les retraites qui pourraient être reprises dans un budget à l'automne. Les syndicats et le patronat réunis en "conclave" n'ont pas trouvé d'accord global sur les retraites, mais ils ont dégagé des compromis sur plusieurs points.  Et, vendredi, la CFDT a refusé, à l'instar de la CFTC et de la CFE-CGC, de jouer les prolongations, comme l'avait proposé le Premier ministre la veille.

    Aujourd'hui dans les Echos, l'ancien Premier ministre Gabriel Attal a dit vouloir en finir avec l'âge de départ unique, une norme devenue inutile selon lui. Le départ à la retraite ne se fixerait que sur la base de la durée de cotisation. Un système financé par une dose de capitalisation : chacun met de côté pour sa future retraite plutôt que de financer celle des retraités actuels. Édouard Philippe lui aussi a vanté les mérites de la capitalisation il y a quelques semaines, et dévoilait aussi les contours de sa réforme des retraites qu'il proposera pour 2027. 

    Alors comment financer durablement notre système de retraites, dont le déficit devrait atteindre près de 15 milliards d'euros en 2035 selon la Cour des comptes ? Michaël Zemmour, enseignant-chercheur à l'université Lumière Lyon-II et économiste au laboratoire d'évaluation des politiques publiques de Sciences-Po, est notre invité.

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  • C dans l’air du 30 juin 2025 -  Canicule : quand la France suffoque


    LES EXPERTS :
    - ARNAUD GOSSEMENT - Avocat en droit de l’environnement - Professeur associé à Paris 1
    - Dr GÉRALD KIERZEK - Médecin urgentiste, directeur médical - Doctissimo
    - AUDREY GARRIC - Journaliste au service Planète - Le Monde 
    - LAURENT ROMEJKO  - Journaliste spécialiste des questions météorologiques, présentateur Météo à la carte - France 3

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  • C dans l’air du 30 juin 2025 -  Canicule : quand la France suffoque

    La canicule s’est installée sur presque toute la France. Quatre-vingt-quatre départements, où vivent près de 88 % des Français, sont désormais en vigilance orange canicule. Le "paroxysme" de l’épisode est attendu en milieu de semaine, explique Météo-France, avec des pointes à 41 °C et "des minimales très élevées, comprises entre 20 °C et 24 °C, voire un peu plus très localement".
    Face à cet épisode caniculaire "intense", une réunion interministérielle de crise s’est tenue dimanche soir. À son issue, les entreprises ont été appelées à "protéger les salariés" et à adapter leurs horaires, par la ministre du Travail. La ministre de l’Éducation nationale a, elle, rappelé les mesures à prendre dans les écoles lors de fortes chaleurs, pouvant aller jusqu’à l’autorisation de garder les enfants à domicile. Quelque 200 écoles publiques, sur 45 000, font l’objet d’une fermeture partielle ou totale ce lundi, mardi ou mercredi.
    Le Premier ministre a également enjoint ce lundi chacun "à la plus grande prudence et vigilance, notamment envers les populations les plus fragiles". "Une vague de chaleur, c’est plusieurs milliers de morts", a insisté la ministre de la Transition écologique ce matin sur Sud Radio, en répétant que les employeurs devaient protéger leurs salariés.

    Outre la santé des Français, cette canicule impacte l’environnement : 25 départements étaient, dimanche, en vigilance pour la sécheresse, et dix au niveau de crise, entraînant des restrictions importantes des usages. Un contexte propice aux départs de feu : dans l’Aude, un incendie s’est déclaré hier dans le massif des Corbières en raison d’un barbecue mal éteint.

    Cette 50e vague de chaleur nationale recensée depuis 1947, la 33e du XXIe siècle, s’inscrit dans un contexte de réchauffement climatique, qui augmente l’intensité et la fréquence des canicules. Des périodes où, désormais, les prévisionnistes de Météo-France voient les attaques et les critiques se multiplier. Sur les réseaux sociaux, ils sont de plus en plus souvent accusés d’affoler la population ou d’être des idéologues au service de la lutte contre le changement climatique. Et ces attaques peuvent aller très loin. Après avoir annoncé une canicule sur son compte X, Guillaume Séchet, présentateur météo de BFM TV, a été insulté par de nombreux internautes et menacé — une raison qui l’a poussé à effacer sa publication. D’autres, pour se protéger, envisagent de fermer leurs comptes sur X.

    Un réseau sur lequel, depuis son rachat par Elon Musk, les comptes climatosceptiques sont particulièrement actifs, explique David Chavalarias, mathématicien et directeur de recherche au CNRS. Co-fondateur de l’observatoire Climatoscope, il pointe un regain d’activité des réseaux climatosceptiques sur la plateforme, dont l’objectif est de semer le doute sur la réalité du changement climatique et de ralentir toutes les actions visant à réduire l’empreinte de l’humanité sur le climat.

    Nos journalistes l’ont rencontré. Ils sont également allés aux Saintes-Maries-de-la-Mer.
    Sur le littoral méditerranéen, la commune camarguaise est la plus exposée à l’érosion et à la submersion. Mais alors que plusieurs rapports ont dénoncé l’absence de "stratégie d’adaptation" face aux risques, le débat s’envenime parfois sur la meilleure marche à suivre. Jusqu’à présent, les Saintes-Maries-de-la-Mer, comme le reste du littoral, ont adopté une position défensive, en renforçant chaque année digues et épis avec des milliers de mètres cubes de sable. Mais jusqu’à quand ? Selon les scientifiques, depuis 40 ans, l’eau monte de plus en plus vite, jusqu’à 6 millimètres par an. Cela signifie qu’à ce rythme, d’ici 2100, la Méditerranée aura monté de 40 à 70 centimètres.

    LES EXPERTS :
    - ARNAUD GOSSEMENT - Avocat en droit de l’environnement - Professeur associé à Paris 1
    - Dr GÉRALD KIERZEK - Médecin urgentiste, directeur médical - Doctissimo
    - AUDREY GARRIC - Journaliste au service Planète - Le Monde 
    - LAURENT ROMEJKO  - Journaliste spécialiste des questions météorologiques, présentateur Météo à la carte - France 3

    PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40.

    PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine

    RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine

    PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions

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  • C dans l'air l'invité du 28 juin 2025 avec Paul KLOTZ,  haut fonctionnaire et expert associé à la Fondation Jean Jaurès. Il publie une note intitulée "Le sommeil: la lutte sociale du siècle" dans le cadre de la série "la nouvelle condition sociale".



    Dans sa note, Paul Klotz alerte sur la dégradation du sommeil en France, tant en termes de durée, de qualité que de régularité. 63 % des Français déclarent mal dormir, dont 23 % de manière fréquente.  (Ipsos, 2023). Symboliquement, la population française dort désormais moins de 7 heures par nuit, une durée pourtant recommandée pour les adultes, et qui ne cesse de diminuer d’année en année. Mais au-delà de ce constat chiffré, Paul Klotz montre que le sommeil est profondément fragilisé par des dynamiques propres à la vie contemporaine : usage intensif des écrans le soir, nuisances sonores et lumineuses en milieu urbain, stress professionnel croissant, et rythmes de travail désynchronisés. Ces facteurs relèguent le sommeil au rang de temps improductif, alors qu’il représente pourtant un tiers de notre existence.

    Les conséquences sont lourdes, tant sur le plan physique que psychologique : troubles cardiovasculaires, déséquilibres hormonaux, pathologies neurodégénératives ou encore souffrances mentales. À cela s’ajoute un coût collectif majeur, en termes de santé publique sans compter la forte consommation de somnifères et d’anxiolytiques. Face à ce constat, sa note souligne l’urgence de transformer les représentations collectives du sommeil. Paul Klotz appelle à le considérer comme un enjeu de santé publique et d’égalité sociale, un "droit au sommeil", qui pourrait aussi passer à titre d’exemple, par la reconnaissance des bienfaits de la sieste dans notre vie quotidienne et  le cadre professionnel.

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  • C dans l’air du 28 juin 2025 - Canicule: des logements "boulloires thermiques" -


    LES EXPERTS :
    - Nicolas BERROD - Journaliste service Futurs, santé-médecine et climat - Le Parisien-Aujourd’hui en France
    - Stéphanie DURAFFOURD  - Porte-parole d’Assurland.com
    - Amélie MOUGEY  - Directrice de la rédaction - Reporterre
    - Gaël MUSQUET - Spécialiste de la prévention des catastrophes naturelles

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  • C dans l’air du 28 juin 2025 - Canicule: des logements "boulloires thermiques" -

    Une canicule historique se met en place sur la France. Quatorze départements sont en vigilance orange ce samedi dans le sud de la France, avant une extension vers le nord du pays. Cinquante-trois départements seront placés demain en vigilance orange, de l’Île-de-France à l’arc méditerranéen, et de la Vendée au Doubs, a indiqué Météo-France, qui s’attend à ce que les températures atteignent 34 à 38 °C dès aujourd’hui dans les départements concernés par la vigilance orange, et qu’elles approchent "ponctuellement les 40 °C près de la Méditerranée". Ces fortes chaleurs vont durer au moins jusqu’à mardi, alertent les prévisionnistes, qui anticipent des nuits "très désagréables", lors desquelles le mercure ne devrait pas descendre en dessous de 20 degrés.

    En cause : un "dôme de chaleur", un puissant anticyclone formant actuellement un couvercle sur la région sud de l’Europe, qui piège l’air chaud et empêche les perturbations de circuler. Le phénomène augmente considérablement les risques d’incendies. En Grèce, l’île de Chios a été ravagée par les flammes, et plusieurs villages balnéaires à l’est d’Athènes ont dû être évacués.
    En France, autorités locales, pompiers et préfectures multiplient les alertes et rappels de précaution. Le numéro vert canicule (0 800 06 66 66), destiné à informer le public et à protéger les plus vulnérables, a été réactivé.

    Face à cette situation, la Fondation pour le logement des défavorisés (ex-Fondation Abbé Pierre) alerte sur les "bouilloires thermiques", ces logements mal isolés devenus invivables sous la chaleur. Ils représenteraient 35 % des habitations en France. En Île-de-France, 3,7 millions de personnes, soit 31 % de la population, résident dans des îlots de chaleur urbains. Conséquence : la mortalité augmente lors des périodes de canicule, comme en juillet 2022, quand la région avait enregistré une surmortalité de 21 %. Selon la Fondation pour le logement des défavorisés (FPLD), 5 000 décès sont imputables à la chaleur rien que pour l'année 2024, et la grande majorité à des lieux d'habitation.

    Une proposition de loi transpartisane, présentée par des députés Ensemble pour la République, écologistes, socialistes et La France insoumise, doit être déposée dans les prochains jours pour lutter contre ce fléau.

    Parallèlement, dans de nombreux territoires, des dispositifs sont déployés pour informer et lutter contre la prolifération du moustique-tigre, qui colonise de plus en plus de départements et peut transmettre la dengue, le virus Zika ou le chikungunya… Des maladies qui, jusqu’alors, ne pouvaient pas être attrapées sous nos latitudes. Ainsi, en 2024, 83 personnes ont été contaminées par la dengue dans l'Hexagone sans même avoir voyagé à l’étranger.


    LES EXPERTS :
    - Nicolas BERROD - Journaliste service Futurs, santé-médecine et climat - Le Parisien-Aujourd’hui en France
    - Stéphanie DURAFFOURD  - Porte-parole d’Assurland.com
    - Amélie MOUGEY  - Directrice de la rédaction - Reporterre
    - Gaël MUSQUET - Spécialiste de la prévention des catastrophes naturelles

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  • C dans l'air l'invitée du 27 juin 2025 avec Christine Kerdellant, journaliste économique et essayiste, autrice de "Ces milliardaires plus forts que les États", publié aux éditions de l'Observatoire.

    15 millions d'euros de budget et pas moins de 200 invités triés sur le volet parmi lesquels Ivanka Trump, Léonardo Di Caprio, Georges Clooney ou encore Kim Kardashian : le patron d'Amazon Jeff Bezos se marie en grande pompe à Venise du 26 au 28 juin, provoquant l'ire des habitants de la Cité des Doges. Un défilé de stars et une débauche de moyens qui ira de pair avec des dizaines de jets privés et de méga yachts. En somme, le milliardaire s'offre Venise le temps des festivités. En compensation, il offre 1 million d'euros à une association pour la recherche et la protection de la lagune.  "Venise est une ville vivante, pas un local à louer au meilleur prix", dénonce le collectif No Space for Bezos. Ces patrons de la tech peuvent-ils tout acheter ? 
    Cet évènement est également l'occasion de revenir avec Christine Kerdellant sur le profil et la trajectoire de ce magnat hors normes.

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  • C dans l’air du 27 juin 2025 - Retraites, santé : coup de chaud pour Bayrou 


    LES EXPERTS :
    - Gaël SLIMAN - Président et co-fondateur de l’institut de sondage ODOXA   
    - Stéphanie VILLERS - Economiste, conseillère économique de PwC France  
    - Philippe MABILLE  - Directeur éditorial la Tribune et la Tribune Dimanche  
    - Sylvie PIERRE-BROSSOLETTE - Editorialiste politique au Point  

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  • C dans l’air du 27 juin 2025 - Retraites, santé : coup de chaud pour Bayrou 

    La porte-parole du gouvernement avait prévenu : le prochain budget sera un "cauchemar". Ces derniers jours, les contours de ce budget 2026 se précisent, et le signal est clair : les économies seront douloureuses, notamment pour la santé.

    Catherine Vautrin, ministre du Travail et de la Santé, a annoncé lors d’une audition à l’Assemblée nationale que 1,7 milliard d’euros d’économies seraient réalisés dès 2025 sur les dépenses de santé. Parmi les premières victimes : les revalorisations tarifaires promises aux kinésithérapeutes et médecins libéraux, vont être reportées au 1er janvier 2026. Le gouvernement cible aussi l’hôpital, les arrêts de travail, les affections de longue durée (ALD) et envisage de nouveaux déremboursements de médicaments.

    Autre front sensible : le transport sanitaire. L’exécutif entend maintenir la pression dans les négociations avec les chauffeurs de taxi, sur fond de réforme des tarifs. "Nous n’avons pas d’autre solution que cette réforme du modèle de tarification", a martelé Catherine Vautrin. Autrement dit : il n’y aura pas de recul.

    Sur les retraites, le climat reste tout aussi tendu. Après quatre mois de concertation sans accord entre partenaires sociaux, le Premier ministre a tenté jeudi de reprendre la main. Refusant de parler d’"échec" du conclave, François Bayrou a vanté plusieurs "avancées", à commencer par un consensus sur l’objectif de retour à l’équilibre en 2030 et le maintien du départ à 64 ans, tel que fixé par la loi Borne. Le chef du gouvernement a également proposé a proposé aux "experts et négociateurs des organisations de se remettre au travail" "15 jours, 10 jours" convaincu qu’un accord était à portée de main pour améliorer la réforme des retraites de 2023.

    Mais le premier syndicat de France a refusé de participer à "de nouvelles séances de négociations". Pour la CFDT, les deux derniers points de blocage dans les négociations, que sont la pénibilité et le financement du système de retraites, sont "deux éléments extrêmement importants et structurants des discussions".

    "Si, à un moment, le gouvernement veut trouver une voie d’équilibre, il faut qu’il comprenne que, pour mon organisation, il n’y a pas de voie de passage sans la réparation sur la pénibilité, avec le dispositif qu’on a proposé", a-t-elle ajouté, précisant que le bureau national de la CFDT avait rendu un avis "unanime" en ce sens vendredi matin.

    "Si les organisations considèrent que ce n’est plus leur heure et qu’il faut trancher, on tranchera", a répondu ce vendredi le Premier ministre. L'échec du conclave sur les retraites est un coup dur pour le locataire de Matignon, et s’annonce lourd de conséquences. Le Parti socialiste, qui réclame un projet de loi "sans délai" pour reparler des retraites et mettre au menu du Parlement toutes les mesures qui fâchent, y compris l'âge légal de départ à la retraite porté à 64 ans en 2023, a annoncé en début de semaine le dépôt d'une motion de censure. Sauf coup de théâtre le RN ne devrait pas la voter, mais le Premier ministre se retrouve dans une position encore plus compliquée avant la présentation du budget. Le gouvernement s’avance vers un automne parlementaire à hauts risques.

    LES EXPERTS :
    - Gaël SLIMAN - Président et co-fondateur de l’institut de sondage ODOXA   
    - Stéphanie VILLERS - Economiste, conseillère économique de PwC France  
    - Philippe MABILLE  - Directeur éditorial la Tribune et la Tribune Dimanche  
    - Sylvie PIERRE-BROSSOLETTE - Editorialiste politique au Point  

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