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  • Zorro, en tant que personnage tel qu'il est dépeint dans les livres, films, et séries, n'a pas existé dans la réalité. Il s'agit d'un personnage de fiction créé par l'auteur américain Johnston McCulley en 1919. Zorro apparaît pour la première fois dans une nouvelle intitulée *The Curse of Capistrano*, publiée dans un magazine pulp. Le personnage devient rapidement populaire et est depuis lors apparu dans de nombreux livres, films, séries télévisées, et bandes dessinées.


    L'inspiration historique

    Bien que Zorro soit un personnage fictif, il est largement inspiré par plusieurs figures historiques qui ont réellement existé, ainsi que par des légendes locales. Voici quelques-unes des principales sources d'inspiration possibles pour le personnage :


    1. Joaquín Murrieta : Ce bandit mexicain du XIXe siècle, souvent appelé le "Robin des Bois de l'Ouest", est considéré par certains historiens comme l'une des principales inspirations pour Zorro. Il est devenu une figure légendaire dans l'Ouest américain, notamment en Californie, pour avoir mené une rébellion contre les colons anglo-saxons et défendu les droits des Mexicains.


    2. Salvador Vallejo : Il s'agissait d'un Californien d'origine espagnole, qui a vécu sous la domination mexicaine et américaine. Vallejo était connu pour ses manières aristocratiques, son talent avec l'épée, et son opposition aux injustices, ce qui en fait un modèle possible pour Zorro.


    3. William Lamport : Ce noble irlandais du XVIIe siècle a mené une vie aventureuse au Mexique colonial sous le nom de *Guillén de Lampart*. Il a lutté contre l'injustice et a même comploté pour renverser les autorités espagnoles coloniales, ce qui lui a valu une exécution par l'Inquisition. Certains pensent que sa vie a pu servir d'inspiration pour le personnage de Zorro.


    En résumé, Zorro en tant que personnage n’a jamais existé, mais il est probablement inspiré de plusieurs figures historiques et légendaires qui luttaient contre l’injustice, notamment en Californie et au Mexique au XIXe siècle.


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  • Qu'est-ce qu'une gargouille ?


    Une gargouille est une sculpture souvent en forme de créature fantastique ou d'animal, généralement placée sur les toits ou les corniches des églises et des cathédrales. Ce terme vient du latin "gurgulio" qui signifie gueule ou gorge. Leur fonction principale est de canaliser l'eau de pluie loin des murs de l'édifice, afin d'éviter l'érosion des pierres.


    Histoire des gargouilles


    Les gargouilles sont apparues dans l'architecture gothique au Moyen Âge, bien que des versions plus simples aient existé dans les civilisations anciennes. Mais elles ont véritablement vu le jour sur les façades de nos églises et cathédrales au XIIIe siècle. À cette époque, les sculpteurs réalisent qu'ils peuvent utiliser les gouttières de façon décorative et ainsi susciter la curiosité des passants. La gouttière, qui avait simplement pour fonction d'éloigner l'eau de pluie de la façade, devient un élément de décoration à part entière. Les gouttières se parent de visages de créatures fantastiques et effrayantes. 


    Ici il faut distinguer gargouille et chimère. À la différence de la chimère, la gargouille n'a pas de référence directe dans la mythologie, même si elle ressemble à un dragon. La chimère elle, est issue de la mythologie grecque, elle a une tête de lion, un corps de chèvre et une queue de serpent. 


    Toutes les gargouilles ne sont pas des chimères, mais certaines peuvent être conçues sous forme de chimères, ajoutant un élément artistique et symbolique à leur fonction pratique.


    Pourquoi des gargouilles sur les églises et cathédrales ?


    Outre leur fonction pratique de gestion des eaux de pluie, les gargouilles avaient aussi je vous l'ai dit un rôle symbolique et décoratif. Elles étaient censées représenter des créatures démoniaques ou des esprits malins, pour rappeler aux fidèles les dangers du péché et la nécessité de la protection divine. 


    Et puis, ces gargouilles, en éloignant symboliquement les forces du mal, servaient également à protéger l'église, un lieu sacré, des influences extérieures négatives.


    En résumé, les gargouilles combinent utilité architecturale et symbolisme religieux, jouant un rôle à la fois pratique et spirituel dans l'architecture gothique.


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  • Les termes "prix", "tarif" et "montant" sont souvent utilisés de manière interchangeable, mais ils ont des significations légèrement différentes selon le contexte.


    1. Prix : Le prix est la valeur monétaire demandée pour l'achat d'un bien ou d'un service. Il représente ce que l'acheteur doit payer pour obtenir quelque chose.


    2. Tarif : Le tarif est généralement utilisé pour décrire une grille ou une structure de prix. Il peut se référer à une liste de prix pour différents niveaux de services ou de produits, comme les tarifs d'une compagnie de transport ou d'un hôtel.


    3. Montant : Le montant fait référence à la somme totale d'argent due ou payée, et peut inclure plusieurs éléments, comme le prix de base, les taxes, et d'autres frais supplémentaires.


    En résumé, le "prix" est la valeur d'un produit ou service spécifique, le "tarif" est une structure de prix ou une liste, et le "montant" est la somme totale à payer.


    Apropos de sommes à payer, savez-vous si vous devez payer un objet que vous cassez involontairement dans un magasin ? quelle est la regle ?


    En France, la règle générale est que vous n'êtes pas automatiquement tenu de payer. La responsabilité dépend de la manière dont l'objet a été cassé et des circonstances. 


    Car il y deux articles du Code civil qui entrent en jeu ici. L'article 1240, qui dit que "tout fait quelconque de l'homme, qui cause à autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé à le réparer" et l'article 1241: "chacun est responsable du dommage qu'il a causé non seulement par son fait, mais encore par sa négligence ou par son imprudence".


    Donc si l'objet était mal placé ou si l'accident est dû à une négligence du magasin (comme un sol glissant non signalé), vous n'êtes pas responsable. Toutefois, si c'est clairement de votre faute, le magasin peut vous demander de payer. Mais cela reste une question de négociation et de bon sens.


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  • Les Magdalene Laundries, également connues sous le nom de « blanchisseries Madeleine », étaient des institutions en Irlande dirigées par des ordres religieux catholiques. Fondées au XIXe siècle, elles accueillaient des femmes jugées « déviantes » par la société, souvent pour des raisons telles que la grossesse hors mariage, la pauvreté, ou des comportements considérés comme immoraux. Les femmes y travaillaient dans des conditions très dures, sans salaire, et subissaient souvent des abus physiques, psychologiques, et parfois sexuels.


    Origines et Objectifs

    Les blanchisseries Madeleine avaient pour but initial de "réformer" ces femmes et de leur offrir une rédemption spirituelle par le travail et la prière. Cependant, en pratique, ces institutions fonctionnaient plus comme des prisons où les femmes étaient isolées du reste de la société et soumises à un régime strict. L'idée sous-jacente était que le travail dur, notamment dans les blanchisseries, les purifierait de leurs "péchés".


    Conditions de vie et de travail

    Les conditions de vie dans ces institutions étaient extrêmement difficiles. Les femmes travaillaient de longues heures dans des blanchisseries, souvent dans des conditions insalubres et dangereuses. Elles ne recevaient aucune rémunération pour leur travail, et beaucoup étaient maltraitées physiquement et psychologiquement. Le régime alimentaire était insuffisant, les soins médicaux presque inexistants, et les contacts avec le monde extérieur étaient généralement interdits.


    Stigmatisation et isolement

    Les femmes dans les Magdalene Laundries étaient souvent stigmatisées et considérées comme « impures » ou « moralement déficientes » par la société. Ce stigma se poursuivait souvent même après leur sortie, ce qui rendait leur réintégration dans la société extrêmement difficile. Beaucoup de ces femmes ont passé des années, voire des décennies, dans ces institutions, sans espoir de retrouver une vie normale.


    Découverte et Réparations

    À la fin du XXe siècle, les conditions des Magdalene Laundries ont commencé à attirer l'attention du public, entraînant des enquêtes et une condamnation généralisée des pratiques qui y étaient courantes. En 2013, le gouvernement irlandais a présenté des excuses officielles aux survivantes des Magdalene Laundries et a mis en place des mesures de compensation. Ce sombre chapitre de l'histoire irlandaise est aujourd'hui reconnu comme une grave injustice sociale, et il continue de susciter des débats et des recherches sur le traitement des femmes dans ces institutions.


    Les Magdalene Laundries sont désormais considérées comme un symbole des abus de pouvoir exercés sous couvert de morale religieuse, et leur histoire est un rappel des dangers de la stigmatisation sociale et de l'exploitation des vulnérables.


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  • C'est la British Psychological Society (BPS), un groupe de psychologues britanniques, qui a récemment expliqué que consommer une certaine boisson avant d'entrer dans un magasin peut nous faire dépenser "50% de plus" pendant nos courses. Comment est-ce possible ?


    L'institution fait référence à une étude de 2022, dans laquelle les experts ont réalisé plusieurs expériences pour comprendre les comportements d'acquisition. Ils ont proposé différentes boissons à l'entrée de plusieurs commerces dans divers pays avant que les clients ne fassent leurs emplettes. En tout, 970 participants ont pris part à l'expérience. Après avoir consommé des boissons, ils ont été surveillés pour enregistrer le nombre d'articles achetés et le montant total dépensé. Pour terminer, les chercheurs ont réalisé des expériences en laboratoire en demandant à des participants de consommer diverses boissons puis de faire des achats de manière virtuelle. Des sondages ont permis d'évaluer le dynamisme ressenti par les participants. Selon les chercheurs, consommer entre 30 et 100 mg de la célèbre boisson était suffisant pour influencer leurs achats.


    Cette célèbre boisson à éviter avant de faire ses courses serait alors le café. Il a incité les clients à dépenser davantage d'argent, par rapport à d'autres boissons. "Les consommateurs de caféine ont rapporté se sentir plus stimulés et lorsque nous sommes stimulés, nous avons tendance à être plus impulsifs", expliquent les psychologues. Cet impact a été confirmé par les analyses statistiques, démontrant que l'excitation énergétique provoquée par la consommation de caféine est un élément essentiel des comportements d'achats impulsifs.


    Ce geste indispensable à réaliser immédiatement si l'on est seul et que l'on s'étouffe - cela peut être vital.

    L'impact du café sur les comportements d'achat est particulièrement prononcé sur les articles à forte valeur plaisante, c'est-à-dire ceux qui apportent une satisfaction immédiate mais qui ne sont pas indispensables (sucreries, pâtisseries, divertissements, cosmétiques, décoration, bougies...) par rapport aux articles "nécessaires". Si vous vous retrouvez à acheter ces produits "caprice" en faisant vos courses, interrogez-vous si ce n'est pas la tasse de café bue juste avant qui influence vos choix.


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  • Nous avons parfois tendance à remettre au lendemain ce que nous pourrions faire le jour même. Cette mauvaise habitude a un nom : la procrastination. Si l'on en croit les résultats d'un récent sondage, elle serait très fréquente dans certaines catégories de la population.

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  • Le terme "pénis d'été" (ou "summer penis" en anglais) fait référence à l'idée que le pénis semble plus grand pendant les mois chauds de l'été. Bien qu'il s'agisse d'un sujet largement discuté sur internet et dans les médias populaires, il est important de comprendre les mécanismes biologiques qui pourraient expliquer ce phénomène perçu.


    Facteurs Physiologiques


    1. Température et Circulation Sanguine :

      - En été, les températures plus élevées provoquent la dilatation des vaisseaux sanguins, un processus connu sous le nom de vasodilatation. Cette dilatation permet une augmentation du flux sanguin vers les extrémités du corps, y compris le pénis. Avec un flux sanguin accru, le pénis peut paraître légèrement plus grand en raison de la plénitude des tissus érectiles.

      

    2. Hydratation :

      - Pendant l'été, les gens ont tendance à boire plus d'eau pour rester hydratés. Une bonne hydratation peut améliorer la circulation sanguine et le volume sanguin, ce qui pourrait également contribuer à l'apparence d'un pénis légèrement plus grand.


    Facteurs Psychologiques et Perceptuels


    1. Effet Placebo :

      - La suggestion et la discussion autour du "pénis d'été" peuvent créer un effet placebo, où les individus croient percevoir une différence en raison des attentes et des suggestions sociétales.


    2. Habitudes Vestimentaires :

      - En été, les vêtements sont souvent plus légers et moins restrictifs, ce qui pourrait contribuer à une perception différente de la taille du pénis par rapport aux mois d'hiver où les vêtements épais peuvent le comprimer.


    Facteurs Contextuels


    1. Activité Physique :

      - Les gens sont généralement plus actifs physiquement en été, ce qui peut améliorer la circulation sanguine générale et avoir un effet positif sur l'apparence des organes génitaux.


    Conclusion


    Bien que le phénomène du "pénis d'été" ne soit pas largement documenté dans la littérature scientifique, il existe des explications physiologiques plausibles pour ce que les hommes pourraient percevoir comme une augmentation de la taille de leur pénis pendant les mois chauds. Les variations de température, la circulation sanguine améliorée, et une meilleure hydratation sont des facteurs qui peuvent contribuer à cette perception. Cependant, il est essentiel de noter que les différences observées sont probablement subtiles et peuvent varier d'une personne à l'autre. En fin de compte, le "pénis d'été" est davantage un phénomène perçu qu'une réalité médicale avérée.


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  • On le sait, il ne fait pas bon s'approcher trop près d'un cactus. En effet, ces plantes sont garnies d'épines parfois très douloureuses. Et elles ont souvent une autre particularité : elles s'enfoncent si profondément dans la chair qu'il est difficile de les retirer.

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  • Le surnom "G.I." pour désigner les soldats américains a une origine intéressante et une évolution significative dans l'histoire militaire des États-Unis. Pour comprendre pourquoi les soldats américains sont appelés "G.I.", il est essentiel de retracer l'histoire de ce terme.


    Origine du Terme "G.I."


    Le terme "G.I." provient de l'armée américaine et, à l'origine, était une abréviation de "Government Issue" ou "General Issue". Durant la Première Guerre mondiale, cette abréviation était estampillée sur les équipements militaires, tels que les uniformes, les bottes et d'autres fournitures fournies aux soldats. Elle indiquait que ces articles étaient la propriété du gouvernement américain et standardisés pour l'usage militaire.


    Evolution du Terme


    Au fil du temps, "G.I." a commencé à être utilisé de manière plus large. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le terme a évolué pour désigner non seulement les équipements, mais aussi les soldats eux-mêmes. Les soldats ont commencé à s'identifier comme "G.I.s" en raison de l'omniprésence de cette abréviation sur tout ce qu'ils utilisaient. Le terme a également acquis une connotation de camaraderie et d'uniformité, symbolisant les hommes de troupe ordinaires engagés dans le service militaire.


    Popularisation du Terme


    La Seconde Guerre mondiale a marqué une période de popularisation massive du terme "G.I.". Les médias, y compris les journaux, les films et les programmes radio, ont largement adopté ce terme pour désigner les soldats américains. Le film "The Story of G.I. Joe" de 1945, basé sur les correspondances de guerre du journaliste Ernie Pyle, a également contribué à ancrer ce terme dans la culture populaire. En outre, les bandes dessinées "G.I. Joe" créées pendant cette période ont renforcé l'association du terme avec le soldat américain typique.


    Connotation et Usage


    "G.I." est devenu synonyme du soldat américain typique, représentant l'homme de troupe souvent perçu comme courageux, résilient et dévoué. Le terme est également associé à une certaine camaraderie et solidarité parmi les soldats. Au-delà de sa fonction descriptive, "G.I." a aussi une dimension affective et symbolique, représentant l'esprit de sacrifice et de service des militaires américains.


    Conclusion


    Le surnom "G.I." pour les soldats américains découle de l'acronyme "Government Issue", initialement utilisé pour marquer les équipements militaires. Au fil du temps, ce terme a évolué pour désigner les soldats eux-mêmes, particulièrement durant la Seconde Guerre mondiale, grâce à sa large adoption par les médias et la culture populaire. Aujourd'hui, "G.I." est un terme emblématique qui incarne l'identité et l'héritage des militaires américains, symbolisant leur engagement et leur esprit de corps.


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  • Le slogan "No pasarán" est largement associé à la guerre civile espagnole (1936-1939), notamment comme cri de ralliement des défenseurs de Madrid contre les forces franquistes. Cependant, l'origine de cette phrase remonte à une période antérieure et à un contexte différent.


    Origine de "No pasarán"


    Le slogan "No pasarán" (qui signifie "Ils ne passeront pas" en français) trouve son origine dans la Première Guerre mondiale. Il a été popularisé par le général français Robert Nivelle pendant la bataille de Verdun en 1916. Nivelle, en commandant les troupes françaises, utilisait cette phrase pour galvaniser ses soldats et affirmer leur détermination à empêcher les forces allemandes de percer les lignes françaises.


    Propagation et Usage


    Le slogan a ensuite été adopté par divers mouvements et contextes de résistance. Après la Première Guerre mondiale, "No pasarán" est devenu un symbole de résistance face à l'ennemi envahisseur ou à l'oppression. Sa nature concise et déterminée en a fait un cri de ralliement efficace dans de nombreux contextes.


    Guerre Civile Espagnole


    Pendant la guerre civile espagnole, "No pasarán" a été adopté par les républicains espagnols, en particulier par Dolores Ibárruri, également connue sous le nom de "La Pasionaria". Elle a utilisé ce slogan dans un discours célèbre en 1936 pour motiver les défenseurs de Madrid contre les troupes nationalistes de Francisco Franco. Ce discours et la situation dramatique de Madrid ont fait du slogan un symbole puissant de la résistance républicaine, consolidant ainsi son association avec ce conflit.


    Malentendus Historiques


    L'association étroite de "No pasarán" avec la guerre civile espagnole a conduit à la croyance erronée que le slogan a été créé à cette époque. En réalité, son utilisation pendant la guerre civile espagnole a simplement renforcé et amplifié une phrase déjà connue et utilisée dans des contextes antérieurs de résistance.


    Bien que "No pasarán" soit aujourd'hui indissociable de la guerre civile espagnole et de la résistance républicaine, il est important de reconnaître que le slogan a des racines plus anciennes, remontant à la Première Guerre mondiale. Son adoption par les républicains espagnols en a fait un symbole mondial de résistance, mais son origine véritable est liée à la détermination des troupes françaises à Verdun.


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  • Plusieurs grandes villes enregistrent assez souvent des pics de pollution, qui entraînent la mise en place de mesures de prévention, comme la circulation alternée. Parfois, la pollution de l'air conduit aussi les communes à limiter la vitesse de circulation.


    L'air que nous respirons serait-il donc de plus en plus pollué ? En fait, il semble que ce soit l'inverse. Du moins certaines données récentes sont-elles plutôt rassurantes à cet égard.


    En effet, selon le Centre interprofessionnel technique d'études de la pollution atmosphérique (Citepa), les oxydes d'azote, ou Nox, surtout émises par les automobiles, ont tendance à baisser.


    En 2022, elles ne s'élevaient plus qu'à 726 kilotonnes par an, soit une baisse de 4 % par rapport à l'année précédente. En 2021, au contraire, les NOx avaient progressé de plus de 2,5 %.


    On observe la même tendance en ce qui concerne les particules fines. Ce redoutable agent polluant, lié aux activités industrielles et domestiques, mais aussi aux transports, serait responsable d'environ 40 000 décès par an chez les personnes de plus de 30 ans.


    Or cette pollution serait également en recul. D'après les chiffres du Citepa, les particules fines auraient baissé de plus de 10 %, après avoir augmenté de près de 10 % l'année précédente.


    Cet organisme s'est aussi livré à une étude approfondie des composants susceptibles de polluer l'air ambiant. Or, là aussi, le constat est plutôt optimiste. En effet, des éléments polluants, comme l'arsenic, le dioxyde de soufre ou encore le mercure, se retrouveraient moins souvent dans l'air que nous respirons.


    En fait, plus de la moitié de ces composants potentiellement polluants auraient régressé d'au moins 50 % en un demi-siècle. Autrement dit, l'air est plus pur que dans les années 1970. Un résultat dû en partie à une réglementation plus exigeante.


    Ces progrès expliquent donc qu'en termes de pollution, la France ait respecté les niveaux fixés par la Commission européenne pour 2016. Il sera sans doute plus difficile de tenir les objectifs européens pour 2030, qui sont plus ambitieux.


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  • L'idée que les défenseurs de châteaux forts au Moyen Âge jetaient de l'huile bouillante sur les assaillants est une image populaire, mais elle est en grande partie un mythe. Bien que ce soit une notion largement répandue dans la culture populaire et les représentations médiatiques, il y a plusieurs raisons pour lesquelles cela est peu probable.


    Coût et Disponibilité de l'Huile :

    L'huile, particulièrement l'huile d'olive, était une denrée précieuse et coûteuse au Moyen Âge. Elle était utilisée principalement pour la cuisine et comme combustible pour les lampes, et non pour des usages défensifs. Jeter de l'huile bouillante aurait été un gaspillage considérable de ressources précieuses.


    Efficacité et Logistique :

    Pour chauffer une grande quantité d'huile à des températures très élevées, il faudrait beaucoup de temps et d'énergie. De plus, manipuler de l'huile bouillante serait extrêmement dangereux pour les défenseurs eux-mêmes, risquant des brûlures graves en cas de déversement accidentel. L'eau bouillante, les sables chauds ou même les pierres étaient des alternatives plus sûres et plus faciles à utiliser.


    Sources Historiques :

    Les chroniques et récits médiévaux mentionnent rarement l'utilisation de l'huile bouillante comme méthode de défense. Les documents historiques qui existent parlent plutôt de l'utilisation d'eau bouillante, de sable chaud, de poix (une sorte de résine), et de divers projectiles comme des pierres. Ces substances étaient plus accessibles, plus faciles à chauffer, et tout aussi efficaces pour repousser des attaquants.


    Exemples Concrets :

    L'eau bouillante était souvent utilisée pour sa disponibilité et son efficacité. Lors d'un siège, les défenseurs pouvaient facilement chauffer de grandes quantités d'eau et la déverser sur les assaillants grimpant les murs ou essayant de franchir les portes. La poix était également couramment employée car, lorsqu'elle était chauffée, elle devenait extrêmement collante et brûlante, provoquant des blessures graves chez les assaillants et étant difficile à enlever.


    Utilisation du Feu :

    Les défenses médiévales incluaient souvent l'usage du feu de diverses manières, telles que des flèches enflammées ou des projectiles incendiaires. Ces techniques étaient plus efficaces et stratégiquement avantageuses pour créer le chaos et la confusion parmi les forces assiégeantes.


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  • Si l'on en croit les scientifiques, le réchauffement climatique favorise l'apparition de tempêtes plus violentes. C'est le cas de la tempête Ciaran, qui s'est abattue sur une partie de l'Europe dans la nuit du 1er au 2 novembre 2023.


    En effet, les vents très violents qui accompagnaient cette perturbation ont causé la mort de plusieurs personnes et entraîné de très importants dégâts.


    La tempête s'est acharnée sur plusieurs régions, dont le sud-est du Royaume-Uni. Elle n'a pas seulement perturbé le quotidien des Anglais en les privant parfois d'électricité. De fait, elle a eu une incidence inattendue sur leurs habitudes.


    Cette violente bourrasque a modifié la saveur de leur thé matinal. Or on sait à quel point les Britanniques sont attachés à leur boisson nationale. Mais quel rapport peut-il y avoir entre une tempête et le goût du thé ?


    Pour répondre à cette question, il faut se rappeler qu'une tempête se forme dans une zone de basse pression, que les météorologues appellent une dépression. L'air froid se mêlant alors à l'air chaud entraîne une baisse de la pression atmosphérique.


    Ce fléchissement de la pression a diverses conséquences, sur la santé humaine, mais aussi sur la cuisson de l'eau. En effet, cette chute de la pression fait baisser la température d'ébullition de l'eau.


    L'eau n'a donc pas bouilli à 100°C, mais à 98°C. Deux petits degrés qui font toute la différence. Du moins pour la plupart des Anglais, qui estiment que, pour exprimer tous les arômes du thé, l'eau doit bouillir à 100°C. Un usage qui ne fait d'ailleurs pas l'unanimité.


    Le matin du 2 novembre 2023, environ 20 millions de Britanniques ont dû faire la grimace en buvant leur tasse de thé matinale. Si tant de personnes ont été touchées, c'est que la tempête, qui a sévi dans une large partie du sud-est du pays, a notamment perturbé le ciel londonien.


    Heureusement pour les Anglais, un tel phénomène climatique est plutôt rare. De fait, une pression atmosphérique aussi basse n'avait pas été enregistrée depuis 1989.


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