Episodes

  • Ceci est la troisiĂšme partie d'une quadrilogie d'Ă©pisodes consacrĂ©s Ă  Lou Reed, il est donc fortement conseillĂ© d'Ă©couter les deux premiĂšres parties avant celle-ci !

    Si vous suivez Graine de Violence depuis le premier Ă©pisode, alors vous m'avez dĂ©jĂ  entendu prononcer son nom une paire de fois. Lou Reed a toujours Ă©tĂ© lĂ , tapis dans l'ombre, il attendait son heure pour dĂ©barquer dans ce podcast qui lui doit beaucoup. Aurais-je Ă©crit ne serait-ce qu'un seul mot si mes oreilles n'avaient jamais croisĂ© le Velvet Underground ? Pas sĂ»r. Tout comme ses ex-comparses du Velvet qui ont dĂ©jĂ  ey droit Ă  leur Graine de Violence - comme par hasard - Lou Reed a largement contribuĂ© Ă  alimenter, pour le meilleur et pour le pire, une mythologie discutable. Si le rock Ă©tait une religion polythĂ©iste, alors Lou Reed serait HadĂšs, le dieu des Enfers. Les grands amoureux de l’Ɠuvre du rockeur qui se voyait Ă©crivain vous diront qu'il Ă©tait un personnage compliquĂ©, tandis que les autres dĂ©crĂšteront, sans dĂ©tour, que c'Ă©tait une ordure. Dans ce double Ă©pisode exceptionnel, je tente d'expliquer - Ă  vous et Ă  moi-mĂȘme - ce qui me touche tant dans la musique de ce grand mĂ©chant du rock.

    Merci Ă  Michel Tuttle pour le montage voix, et Ă  Pomme et Lily pour la relecture ! Jetez vous sur leurs podcasts respectifs : Mauvais Travail, Choixpitre et Doctor What.

    Merci à Lily Luca pour sa belle polyphonie en début d'épisode (allez écouter sa musique https://open.spotify.com/intl-fr/artist/3GnPjvHsWsTkiS6OJNdrHB)

    Quelques références


    Des bouquins :

    Lou Reed, A Life – Anthony DeCurtis
    Perfect Day, An Intimate Portrait of Life With Lou Reed – Bettye
    Kronstad
    Transformer – Ezra Furman
    White Light White Heat – Richie Unterberger
    The Velvet Underground – Jim DeRogatis
    Lou Reed, les AnnĂ©es Noires (chapitre du livre The Dark Stuff) – Nick Kent
    Please Kill Me – Legs McNeil & Gillian McCain
    Les articles de Lester Bangs :
    Sourd-muet dans une cabine tĂ©lĂ©phonique : une parfaite journĂ©e
    avec Lou Reed (1973)
    Monolithe ou monotone ? Metal Machine Music de Lou Reed (1975)
    Comment je me suis castagnĂ© avec Lou sans m’endormir une seule fois
    (1975)
    Comment devenir tortionnaire sans effort (1976)
    Le plus grand album jamais enregistré (1976)

    Des disques :

    Berlin (1973) *
    Rock'n'Roll Animal (1974)
    Sally Can’t Dance (1974)
    Lou Reed Live (1975)
    Metal Machine Music (1975) ?????
    Coney Island Baby (1975) *
    Rock’n’Roll Heart (1976)
    Street Hassle (1978) *
    The Bells (1979)
    Growing Up In Public (1980)
    The Blue Mask (1982) **
    Legendary Heart (1983) *
    New Sensations (1984)
    Mistrial (1986) *

  • Ceci est la deuxiĂšme partie d'une trilogie d'Ă©pisodes consacrĂ©s Ă  Lou Reed, il est donc fortement conseillĂ© d'Ă©couter la premiĂšre partie avant celle-ci !


    Si vous suivez Graine de Violence depuis le premier Ă©pisode, alors vous m'avez dĂ©jĂ  entendu prononcer son nom une paire de fois. Lou Reed a toujours Ă©tĂ© lĂ , tapis dans l'ombre, il attendait son heure pour dĂ©barquer dans ce podcast qui lui doit beaucoup. Aurais-je Ă©crit ne serait-ce qu'un seul mot si mes oreilles n'avaient jamais croisĂ© le Velvet Underground ? Pas sĂ»r. Tout comme ses ex-comparses du Velvet qui ont dĂ©jĂ  ey droit Ă  leur Graine de Violence - comme par hasard - Lou Reed a largement contribuĂ© Ă  alimenter, pour le meilleur et pour le pire, une mythologie discutable. Si le rock Ă©tait une religion polythĂ©iste, alors Lou Reed serait HadĂšs, le dieu des Enfers. Les grands amoureux de l’Ɠuvre du rockeur qui se voyait Ă©crivain vous diront qu'il Ă©tait un personnage compliquĂ©, tandis que les autres dĂ©crĂšteront, sans dĂ©tour, que c'Ă©tait une ordure. Dans ce double Ă©pisode exceptionnel, je tente d'expliquer - Ă  vous et Ă  moi-mĂȘme - ce qui me touche tant dans la musique de ce grand mĂ©chant du rock.


    Merci à Michel Tuttle pour son studio et son excellente interprétation du journaliste malmené (allez écouter son podcast https://podcastaddict.com/podcast/mauvais-travail/3097211 )


    Merci à Lily Luca pour sa belle polyphonie en début d'épisode (allez écouter sa musique https://open.spotify.com/intl-fr/artist/3GnPjvHsWsTkiS6OJNdrHB)


    Quelques références



    Des bouquins :


    Lou Reed, A Life – Anthony DeCurtis


    Perfect Day, An Intimate Portrait of Life With Lou Reed – Bettye
    Kronstad


    Transformer – Ezra Furman


    White Light White Heat – Richie Unterberger


    The Velvet Underground – Jim DeRogatis


    Lou Reed, les AnnĂ©es Noires (chapitre du livre The Dark Stuff) – Nick Kent


    Please Kill Me – Legs McNeil & Gillian McCain


    Les articles de Lester Bangs :


    Sourd-muet dans une cabine tĂ©lĂ©phonique : une parfaite journĂ©e
    avec Lou Reed (1973)


    Monolithe ou monotone ? Metal Machine Music de Lou Reed (1975)


    Comment je me suis castagnĂ© avec Lou sans m’endormir une seule fois
    (1975)


    Comment devenir tortionnaire sans effort (1976)


    Le plus grand album jamais enregistré (1976)


    Des disques :


    Berlin (1973) *


    Rock'n'Roll Animal (1974)


    Sally Can’t Dance (1974)


    Lou Reed Live (1975)


    Metal Machine Music (1975) ?????


    Coney Island Baby (1975) *


    Rock’n’Roll Heart (1976)


    Street Hassle (1978) *


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  • Si vous suivez Graine de Violence depuis le premier Ă©pisode, alors vous m'avez dĂ©jĂ  entendu prononcer son nom une paire de fois. Lou Reed a toujours Ă©tĂ© lĂ , tapis dans l'ombre, il attendait son heure pour dĂ©barquer dans ce podcast qui lui doit beaucoup. Aurais-je Ă©crit ne serait-ce qu'un seul mot si mes oreilles n'avaient jamais croisĂ© le Velvet Underground ? Pas sĂ»r. Tout comme ses ex-comparses du Velvet qui ont dĂ©jĂ  ey droit Ă  leur Graine de Violence - comme par hasard - Lou Reed a largement contribuĂ© Ă  alimenter, pour le meilleur et pour le pire, une mythologie discutable. Si le rock Ă©tait une religion polythĂ©iste, alors Lou Reed serait HadĂšs, le dieu des Enfers. Les grands amoureux de l’Ɠuvre du rockeur qui se voyait Ă©crivain vous diront qu'il Ă©tait un personnage compliquĂ©, tandis que les autres dĂ©crĂšteront, sans dĂ©tour, que c'Ă©tait une ordure. Dans ce double Ă©pisode exceptionnel, je tente d'expliquer - Ă  vous et Ă  moi-mĂȘme - ce qui me touche tant dans la musique de ce grand mĂ©chant du rock.


    Quelques références



    Des bouquins :


    Lou Reed, A Life – Anthony DeCurtis


    Perfect Day, An Intimate Portrait of Life With Lou Reed – Bettye
    Kronstad


    Transformer – Ezra Furman


    White Light White Heat – Richie Unterberger


    The Velvet Underground – Jim DeRogatis


    Lou Reed, les AnnĂ©es Noires (chapitre du livre The Dark Stuff) – Nick Kent


    Please Kill Me – Legs McNeil & Gillian McCain


    Les articles de Lester Bangs :


    Sourd-muet dans une cabine tĂ©lĂ©phonique : une parfaite journĂ©e
    avec Lou Reed (1973)


    Monolithe ou monotone ? Metal Machine Music de Lou Reed (1975)


    Comment je me suis castagnĂ© avec Lou sans m’endormir une seule fois
    (1975)


    Comment devenir tortionnaire sans effort (1976)


    Le plus grand album jamais enregistré (1976)


    Des disques :


    The Velvet Underground :


    The Velvet Underground & Nico (1967) *


    White Light White Heat (1968) *


    The Velvet Underground (1969) *


    Loaded (1970)


    VU (1985)


    Les Lives :


    1969 : The Velvet Underground Live (1974) *


    Live MCMXCIII (1993) *


    Lou Reed Solo :


    Lou Reed (1972)


    Transformer (1972) **

  • « SĂ©rieux Â», c’est un mot qui correspond bien au rap de La Rumeur. Ce n’est pas un groupe que l’on va Ă©couter pour attraper la FiĂšvre sur la piste ou danser le Mia. Aucun
    single rigolo pour dĂ©tendre l’atmosphĂšre et attirer le chaland dans leur discographie.
    Hamé, Ekoué, Philippe et Mourad réservent leurs mots acerbes pour les combats
    qui les animent : le racisme institutionnel, le colonialisme, l’esclavage
    et leurs stigmates. Tout, dans leur démarche, est destiné à servir un message
    politique et subversif. On pourra juger la proposition rigide et préférer la
    lĂ©gĂšretĂ©. Mais c’est bien cela qui force le respect, cette absence de compromis,
    cette intégrité radicale, cette musique qui vous mord à la gorge pour ne jamais
    vous lĂącher. La Rumeur dĂ©range, suffisamment pour dĂ©clencher une tempĂȘte
    judiciaire qui va tomber sur leurs grandes gueules depuis le sommet de l’Etat.
    En cause, une phrase rédigée par Hamé dans un fanzine concernant des centaines
    de bavures policiĂšres meurtriĂšres et impunies, dont l’auteur va devoir dĂ©fendre
    la pertinence pendant prĂšs d’une dĂ©cennie
 Et triompher.


    Quelques références



    Un bouquin :


    - Il y a Toujours un Lendemain, de Ekoué Labitey et Hamé Bourokba


    Des docs vidéos (tout est
    trouvable sur YouTube) :


    - Tracks, débat autour des banlieues et émeutes de 2005 (avec JoeyStarr, Disiz La Peste et Ekoué)


    - Je Rap donc je Suis de Philippe RoizĂšs


    - Masterclass Ă  Science-Po, animĂ© par EkouĂ©, HamĂ© et YĂ©rim Sar


    - Le groupe hip-hop La Rumeur : 10 ans de procĂšs, interview au thĂ©Ăątre du Rond-Point


    Des articles :


    -Le Coup MontĂ© de La Rumeur (entretiens croisĂ©s pour l’ABCDR du Son)


    -Tuer avec des Mots (entretien avec Hamé, par Pierre Tévanian pour lmsi.net)


    - Quand Maurice Rajfus dĂ©fendait le groupe de Rap La Rumeur (Juliette Gramaglia pour ArrĂȘt Sur Images)


    -Et puis des articles de Libé, Le Monde, Médiapart



    La discographie de La Rumeur :


    Les EPs :


    -Volet 1 : Le Poison d’Avril (1997)*


    -Volet 2 : Le Franc Tireur (1998)*


    - L’Entre-Volet (1999)


    -Volet 3 : Le Bavar et le Paria (1999)*


    Les LPs :


    - L’Ombre sur la Mesure (2002)*


    - Regain de Tension (2004)


    - Du CƓur à l’Outrage (2007)**


    -Tout Brûle Déjà (2012)


    - Comment Rester Propre (2023)**


    Compilations d’inĂ©dits :


    -1997-2007, Les Inédits (2007)


    - Les Inédits vol.2 (2013)


    - Les Inédits vol.3 (2015)*


    Un film et une sĂ©rie :


    - Les Derniers Parisiens, de Ekoué et Hamé (2016)


    - De l’Encre, de EkouĂ© et HamĂ© (2011)


     Musiques utilisĂ©es :


    - Pas de Justice Pas de Paix (Hamé, Soul
    G / Kool M)


    - L’Ombre sur la Mesure (EkouĂ©, HamĂ©, Soul G / Kool M)


    - Nom, PrĂ©nom, IdentitĂ© (EkouĂ©, Philippe, Soul G)


    - Les Coulisses de l’Angoisse (EkouĂ©, HamĂ©, Mourad, Philippe, Soul G / Kool M)


    - Personne N’Est Moins Sourd (EkouĂ©, Soul G / Kool M)


    - Plus Que Ca Ă  Faire (HamĂ©, Soul G / Kool M)


    - Les Ecrits Restent (Philippe, Soul G / Kool M)


    - Pas de Vacances (Mourad, Philippe, Soul G / Kool M)


    - BlessĂ© Dans Mon Ego (EkouĂ©, Soul G / Kool M)


    - Le Coffre ne Suivra pas le Corbillard (EkouĂ©, Philippe, Soul G / Kool M)


    - Nous Sommes les Premiers sur le Rap (EkouĂ©, Philippe, Soul G)


    - Les Perdants ont une Voix (La Rumeur, Soul G / Kool M)


    - La Meilleure des Polices (HamĂ©, Demon)


    - Le Cuir UsĂ© d’Une Valise (EkouĂ©, HamĂ©, Philippe, Mourad, Soul G / Kool M)


    - Comme de l’Uranium (EkouĂ©, Philippe, HamĂ©, Soul G)


    - Un Chien dans la TĂȘte (HamĂ©, Soul G)


    - Le Rap qu’ils Veulent (Philippe, Soul G)


    - Interlude 2 (Soul G)


    - Ne Faisons pas comme si on avait 20 ans (HamĂ©, EkouĂ©, Philippe, Soul G)


    - Qui ça Etonne Encore (HamĂ©, EkouĂ©, Philippe, Demon)


    En bonus, le fameux article de HamĂ© Â«InsĂ©curitĂ© sous la Plume d’un Barbare Â» :


    https://lmsi.net/Insecurite-sous-la-plume-d-un

  • RĂ©Ă©criture du deuxiĂšme Ă©pisode de Graine de Violence "Nico, le mal par le mal"



    "On connait peu la carriĂšre solo de Nico. Et pour cause, son oeuvre ne  s'apprĂ©hende pas avec facilitĂ©. Lorsqu'en 1967 sortit son premier album  Chelsea Girl, un splendide petit classique orchestrĂ© par ses  ex-comparses du Velvet Underground, on pouvait s'attendre Ă  un avatar  plaisant de Marianne Faithfull. Mais lorsqu'elle se mit Ă  composer, ce  fut un tout autre son de cloche. L'ex mannequin, Ă©gĂ©rie de Frederico  Fellini, allait crĂ©er un univers sonore radical, oppressant,  anti-glamour Ă  souhait. Des cauchemars musicaux Ă  la fois terrifiants et  bouleversants qui illustraient, façon bande originale horrifique, une existence sordide et tragique."


    Quelques références...


    Des bouquins :


    "Vous n'Ă©tiez pas lĂ ", biographie / hommage / fiction de Alban Lefranc


    "Cible Mouvante", poĂšmes, chansons et d"but d'autobiographie de Nico


    "Songs They Never Play On The Radio" de James Young


    "What's Welsh For Zen, une autobiographie" de John Cale


    "White Light White Heat, Le Velvet Underground au jour le jour" de Richie Unterburger


    "Pop Yoga" de PacĂŽme Thiellement, chapĂźtre "The Velvet Underground & Nico, l'album blĂȘme"


    Des albums :


    The Velvet Underground & Nico - Velvet Underground (1967)


    Chelsea Girl - Nico (1967)


    The Marble Index - Nico (1968)


    Desertshore - Nico (1970)


    The End - Nico (1974)


    Drama Of Exile - Nico (1981)


    Camera Obscura - Nico (1985)


    Music For A New Society - John Cale (1981)


    June 1, 1974 - Kevin Ayers, Brian Eno, Nico et John Cale


    Un doc :


    Nico Icon de Susan Ofteringer


    Retrouvez la playlist avec tous les morceaux utilisés pour l'épisode ici :


    https://open.spotify.com/playlist/4DVbxUGkWShA972AoFUn0g?si=65ad281dad514597


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  • CoĂŻncidence heureuse, cet Ă©pisode que je rumine depuis longtemps sort le mĂȘme mois que le premier livre en français consacrĂ© Ă  Scott Walker. Le critique musical François Gorin y raconte sa relation Ă  l’artiste Ă  travers la quĂȘte de ses albums, Ă  une Ă©poque prĂ©-internet oĂč ceux-ci sont cachĂ©s comme des trĂ©sors chez les disquaires. L’auteur fait bien de contourner l’exercice biographique, car Scott Noel Engel, de son vrai nom, a si soigneusement dissimulĂ© les dĂ©tails de son existence qu’il ne reste pas grand-chose Ă  raconter. Mais voilĂ , il est responsable d’une Ɠuvre tellement unique en son genre qu’il est trĂšs tentant de spĂ©culer sur l’homme qu’il a Ă©tĂ© et la vie qu’il a menĂ©e. DĂšs 1965, Scott est une superstar au sein d’un groupe immensĂ©ment populaire, les Walker Brothers. En quittant leur AmĂ©rique originelle pour l’Angleterre, ils ont dĂ©crochĂ© le jackpot et viendront mĂȘme chatouiller les Beatles sur le podium. Mais trĂšs vite, Scott Walker est mal Ă  l’aise avec ce succĂšs. Petit Ă  petit, il va quitter le monde la pop pour honorer des aspĂ©ritĂ©s artistiques bien plus complexes. Beaucoup plus tard, dans les annĂ©es 90, il rĂ©apparaitra avec une musique incroyablement sombre, Ă  faire passer les bĂ»cherons du grunge alors en vogue pour des fleuristes.


     


    Quelques références



    Des bouquins :


    -         Scott Walker, de François Gorin


    -         The Impossible Dream, d’Anthony Reynolds


    -         Scott Walker, The Rhymes of Goodbye, de Lewis Williams


    Des disques :


    -         Take It Easy With The Walker Brothers – The Walker Brothers (1965)


    -         Portrait – The Walker Brothers (1966)


    -         Images – The Walker Brothers (1967)


    -         Scott 1 – Scott Walker (1967)


    -         Scott 2 – Scott Walker (1968)


    -         Scott 3 – Scott Walker (1969)


    -         Scott 4 – Scott Walker (1969)


    -         â€˜Til The Band Comes In - Scott Walker (1970)


    -         Nite Flights – The Walker Brothers (1978)


    -         Climate Of Hunter – Scott Walker (1984)


    -         Tilt – Scott Walker (1995)


    -         The Drift – Scott Walker (2006)


    -         Bish Bosh – Scott Walker (2012)


    -         Soused – Scott Walker & Sunn 0))) (2014)


    Un doc :


    -         30th Century Man, de Stephen Kijack (et produit par David Bowie)


    Un (autre) podcast :


    -         Â« La Voix Unique De Scott Walker, Eblouissant RĂȘveur Solitaire Â» - Very Good Trip (Michka Assayas) sur France Inter


    Bonus :


    -         Ma critique de Tilt, sur Albumrock.net : https://www.albumrock.net/album-scott-walker-tilt-8801.html



    Merci à Michel Tuttle pour avoir monté la voix sur cet épisode ! Filez écouter l'excellent Mauvais Travail ! Il y a des chances pour que vous m'y croisiez.

  • Dans son livre If You Can’t Be Free, Be A Mystery : In Search of Billie Holiday, Farah Jasmine Griffin Ă©crivait : « Toutes les biographies de Billie se disputent pour imposer leur version de sa vie. A chaque fois qu’une nouvelle interprĂ©tation est lancĂ©e, on se sent Ă  la fois plus proche et plus Ă©loignĂ© de Holiday ». Il est vrai que la chanteuse fut l’une des plus Ă©nigmatiques icĂŽnes de l’histoire de la musique populaire. On disait d’elle qu’elle modelait ses anecdotes en fonction de ses interlocuteurs, et que son autobiographie Lady Sing The Blues, sortie en 1956, s’arrangeait avec la rĂ©alitĂ©. Et c’était de bonne guerre, puisque bien des plumes allaient plus tard dĂ©peindre la Billie qui les arrangerait. Celle qu’on surnommait Lady Day devint, Ă  la fin des annĂ©es 30, la plus cĂ©lĂšbre figure du jazz vocal grĂące Ă  Strange Fruit, hymne antiraciste et premiĂšre « protest-song » de l’histoire. Son parcours violent et hors-normes, de la misĂšre des rues de Baltimore Ă  la gloire des plus prestigieux clubs newyorkais, allait fasciner le monde entier par sa force symbolique. Devenue mythe, Billie Holiday survĂ©cut Ă  elle-mĂȘme pour figurer parmi les contes et lĂ©gendes du XXe siĂšcle.


    Quelques références



    Des livres :


    - Lady In Satin de Julia Blackburn


    - Blues et FĂ©minisme Noir d’Angela Davis


    - Lady Sings the Blues de Billie Holiday & William Dufty


    - Billie Holiday de Sylvia Fol


    De la musique :


    - Lady Sings the Blues – Billie Holiday, UMG Recordings (1956)


    - Solitude – Billie Holiday, UMG Recordings (1956)


    - Lady in Satin – Billie Holiday & Ray Ellis, Columbia Records (1958)


    - The Complete Decca Recordings – Billie Holiday, The Verve Music Group (1991)


    - Complete Jazz Series 1935-1937 – Billie Holiday & Teddy Wilson, Body & Soul SARL (2010)


    - All of Me – Billie Holiday & Lester Young, Bentville Records (2014)


    Un doc :


    - Billie Holiday Documentary – the BBC « Reputations » Series (2001)

  • Dire qu'Alain Bashung manque Ă  la scĂšne française tient de l'euphĂ©misme. Au fil d’une carriĂšre Ă©clectique, le chanteur avait rĂ©ussi Ă  concilier tous les publics : les rockeurs purs et durs, les amoureux des beaux textes, les avant-gardistes pointilleux. Mais le plus remarquable restait sa sidĂ©rante capacitĂ© Ă  Ă©mouvoir, Ă  travers des textes indĂ©chiffrables que cet Ă©nigmatique taiseux se refusait Ă  Ă©claircir. Si, dans ses derniĂšres annĂ©es, Bashung apparaissait comme un sage, discret et mĂ©lancolique, ses fulgurantes prestations scĂ©niques laissaient deviner une folie furieuse derriĂšre la tranquillitĂ© apparente. Avec son passĂ© turbulent, son esprit contradictoire et son penchant pour l’autodestruction, il s’avĂšre qu’Alain Bashung Ă©tait un Ă©corchĂ© vif qui n’avait rien Ă  envier Ă  ses confrĂšres anglo-saxons.


    Quelques références...


    Des livres :


    "Bashung, Vertiges de la Vie" de Pierre MikaĂŻloff


    "Bashung l'Imprudent" de Bruno Lesprit et Olivier Nuc


    "Bashung(s), Une Vie" de Marc Besse


    "Bashung" de Philippe Barbot


    Des disques :


    Pizza de Alain Bashung (1981)


    Play Blessures de Alain Bashung (1982)


    Live Tour 85 de Alain Bashung (1985)


    Novice de Alain Bashung (1989)


    Osez Joséphine de Alain Bashung (1991)


    Chatterton de Alain Bashung (1994)


    La Tournée Des Grands Espaces de Alain Bashung (1995)


    Fantaisie Militaire de Alain Bashung (1998)


    L'Imprudence de Alain Bashung (2002)


    Un podcast :


    "De L'Aube à l'Aube", série documentaire réalisée pour France Inter.

  • Avec John Cale, Graine de Violence n’a peut-ĂȘtre jamais aussi bien portĂ© son nom. VoilĂ  un mec qui appartient Ă  la lĂ©gende du rock malgrĂ© une cĂ©lĂ©britĂ© toute relative. Les lauriers que l’on tresse au Velvet Underground Ă©chouent plus souvent sur la tombe de Lou Reed que sur ce natif du Pays de Galles, pourtant garant principal de son identitĂ© sonore. Les vicieux coups d'archers de Venus in fur, le piano martelĂ© de Waiting for the man, l'alto malade de Black Angel's Death Song... Tout au long de sa carriĂšre, John Cale ne cessera de corrompre le format pop avec des Ă©lĂ©ments issus de la musique contemporaine, inscrivant ses expĂ©rimentations dans le code gĂ©nĂ©tique du punk, contribuant Ă  l’esthĂ©tique de l’avant-garde du XXe siĂšcle. Voici le rĂ©cit d’un allumĂ© notoire Ă  la discographie superbement Ă©clectique.
    Quelques références...
    Des bouquins :

    What's Welsh For Zen ?, de John Cale et Victor Bockris
    SĂ©dition et Alchimie, de Tim Mitchell
    White Light White Heat, le Velver Underground au jour le jour, de Richie Unterberger
    The Velvet Underground, de Jim DeRogatis
    Nico - Songs they never paly on the radio - James Young
    Please Kill Me, de Legs McNeil et Gillian McCain
    La citation de Lester Bangs est tirĂ©e de l'article "Votre ombre a peur de vous : une tentative de ne pas avoir la trouille de Nico" prĂ©sent dans le livre FĂȘtes Sanglante et Mauvais GoĂ»t

    Des documentaires :

    John Cale, de James Marsh (documentaire de la BBC)
    Nico Icon, de Susanne Ofteringer

    De l'internet :

    Fear Is A Man's Best Friend (https://werksman.home.xs4all.nl/cale/index.html)
    Des concerts filmés de dingue :

    Fragment Of A Rainy Season (1992) *
    Live At Rockpalast (1984) **

    Et puis des disques :
    John Cale en solo :

    Vintage Violence (1970) **Paris 1919 (1973) *Fear (1974) *Slow Dazzle (1975) *Helen Of Troy (1975) **Sabotage / Live (1979) **Honit Soit (1981) *Music For A New Society (1981) *Words For The Dying (1989) *HoboSapiens (2003) *M:FANS (2016) *
    John Cale en collaboration :The Velvet Underground & Nico - The Velvet Underground & Nico (1967) *White Light / White Heat - The Velvet Underground (1968) *Church Of Anthrax avec Terry Riley (1971) *Songs For Drella avec Lou Reed (1990) *Wrong Way Up avec Brian Eno (1990) **
    John Cale producteur :The Marble Index (1969) *, Desertshore (1970) *, The End (1974)*, Camera Obscura (1985) - NicoThe Stooges - The Stooges (1969) **Horses - Patti Smith (1975) **The Modern Lovers - The Modern Lovers (1976) *
    En bonus, ma critique de Songs For Drella sur Albumrock.net
    https://www.albumrock.net/album-lou-reed---john-cale-songs-for-drella-8898.html
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  • Au milieu des annĂ©es soixante-dix, le jeune dĂ©braillĂ© Richard Hell signe un manifeste explosif, un hymne pour tous les jeunes artistes loubards de New York, Blank Generation. Hell n’avait pas baptisĂ© la « gĂ©nĂ©ration du vide » par pessimisme : au contraire, ce vide Ă©tait un terrain vierge oĂč tout Ă©tait Ă  faire. Un espace libre oĂč des gens comme Patti Smith, Blondie, Television, les Ramones ou Johnny Thunders pouvaient exercer leur crĂ©ativitĂ©. Sur les cendres du Velvet Underground et des idĂ©aux hippies, c’est une nouvelle contre-culture qui s’épanouit. Le CBGB’s et le Max’s Kansas City deviennent les bastions historiques de la musique underground. Lester Bangs inaugure le terme « Punk » dans un article fondateur, et Legs McNeil immortalise le mouvement dans un fanzine culte Ă  l’image de son sujet : violent, poĂ©tique, comique, anticonformiste. Les anglais suivent ça de loin et prennent des notes. A l'origine de cette Ă©mulation crĂ©ative, on retrouvait les inĂ©narrables New York Dolls et leur guitariste intrĂ©pide, Johnny Thunders. Son parcours chaotique et tragique fut la parfaite illustration du punk : une Ă©popĂ©e impitoyable et sonique oĂč il ne fait pas bon vieillir.
    Quelques références

    Livres :
    Le bouquin principal sur lequel je me repose pour ce podcast est Please Kill Me de Legs McNeil & Gillian McCain. Un incroyable recueil de témoignages autour de la scÚne newyorkaise des années 70, tous plus fous les uns que les autres.
    Johnny Thunders... In Cold Blood de Nina Antonia
    The Dark Stuff de Nick Kent
    Apathy For The Devil de Nick Kent
    Richard Hell : La mort, c'est ne jamais devoir dire qu'on est incomplet de Lester Bangs (article présent dans le livre Psychotic Reaction)
    Disques :
    Beaucoup d'albums illustrent la folie créative du mouvement punk NY des années 70. En voici une liste non-exhaustive.
    New York Dolls - New York Dolls (1973)
    Patti Smith Group - Horses (1975)
    Ramones - Ramones(1976)
    Richard Hell & The Voidoids - Blank Generation (1977)
    Television - Marquee Moon (1977)
    Johnny Thunders & The Heartbreakers - L.A.M.F. (1977)
    Talking Heads - Talking Heads 77' (1977)
    Suicide - Suicide(1977)
    The Dead Boys - Young, Loud & Snotty (1977)
    Johnny Thunders - So Alone (1978)
    Blondie - Parrallel Lines (1978)
    Johnny Thunders - So Alone (1983)
    Quelques docs :
    Looking For Johnny Thunders de Danny Garcia
    Born To Lose - The Last Rock'n'roll Movie de Lech Kowalski
    Punk : Attitude de Don Letts
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  • Revenons aux sources avec la terreur du Delta Blues, Howlin' Wolf. Cet immense gaillard impose le respect par son vĂ©cu Ă  travers l'AmĂ©rique  sĂ©grĂ©gationniste du dĂ©but du XXe siĂšcle, sans compter une situation familiale dĂ©plorable dont il s'arracha avec un courage exemplaire. Wolf avait une force de caractĂšre hors du commun qu'il injecta dans un blues guerrier et revanchard, une musique si puissante et Ă©vocatrice qu'elle inspira le monde entier. Durant son parcours hallucinant, Wolf croisa le chemin de toutes les lĂ©gendes du Mississippi : Charley Patton, Son House, Robert Johnson, Muddy Waters... Des musiciens au talent surnaturel qui changĂšrent la donne. Howlin Wolf en fut l'un des emblĂšmes, un artiste parmi les plus importants de l'histoire de la musique moderne.


    Publié pour la premiÚre fois en octobre 2015. Article disponible sur le site Chicane Magazine : http://www.chicane-magazine.com/2017/03/10/gdvhw/


    Quelques références...


    Des bouquins :


    "Moanin' at Midnight, The Life and Times of Howlin' Wolf" de James Segrest et Mark Hoffman, chez Tunder's Mouth Press (livre en anglais)


    "Love in Vain" de Jean Michel Dupont (scénariste) et Mezzo (dessins), chez Gléna. Biographie romancée de Robert Johnson en bande dessinée


    "Le Peuple du Blues" de LeRoi Jones, chez Folio


    "Feel Like Going Home" de Peter Guralnick, chez Rivages Rouges. SĂ©rie de portraits de bluesmen.


    De la musique :


    Smokestack Lightning, The Complete Chess Master - Howlin' Wolf (4 CDs, enregistrements de 1951 Ă  1960)


    The Rockin' Chair album - Howlin' Wolf (1962)


    The Backdoor Wolf - Howlin' Wolf (1973)


    Electric Mud - Muddy Waters (1968)


    "Screamin' and Cryin'" - Muddy Waters (enregistrements de 1947 Ă  1953)


    Complete Recordings - Robert Johnson (2CDs, enregistrements de 1936 Ă  1938)


    The Definitive Charley Patton - Charley Patton (Enregistrements de 1929 Ă  1934)


    Death Letter - Son House (1965)


    Harmonica Wizard - Sonny Boy Williamson (enregistrements de 1951 Ă  1956)


    Et du gros doc :


    Martin Scorsese Presente The Blues, une collection de 7 documentaires  fantastiques rĂ©alisĂ©s par Martin Scorsese, Wim Wenders, Clint Eastwood,  Marc Levin, Mike Figgis, Charles Burnett, Richard Pearce et Robert Kenner.


    Retrouvez la playlist avec tous les morceaux utilisés pour l'épisode ici :


    https://open.spotify.com/playlist/0jXiFkU2B0J4XXATtGp4k7?si=8cca9590150e4dee


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  • Neil Young n'est pas de ceux qui se sont brĂ»lĂ©s les ailes et ont gaspillĂ© leur talent pour un paradis artificiel. Le cowboy de Winnipeg a pu dĂšs l'enfance constater combien la vie Ă©tait fragile et que la cramer sous la chaleur des projecteurs Ă©tait une idiotie. Dans les annĂ©es 70, alors que les tragĂ©dies s'amoncellent autour de lui, Neil Young ne plie pas sous le poids de la souffrance et enchaĂźne les chefs-d’Ɠuvres intemporels avec une rigueur stupĂ©fiante. Le parcours de Young possĂšde la beautĂ© des grandes leçons de vie : on y retrouve tristesse, sagesse et Ă©merveillement.


    Publié pour la premiÚre fois en juin 2016. Article disponible sur le site Chicane Magazine : http://www.chicane-magazine.com/2017/08/17/graine-de-violence-neil-young/


    Quelques références...


    Des bouquins :



    "Neil Young, Une Autobiographie" - Neil Young
    "Ma Nuit Avec Neil Young" - Noël Balen
    "Shakey" - Jimmy McDonough
    "The Dark Stuff, chapitre "Neil Young, Encore et toujours sur la route" - Nick Kent
    "Waiting For The Sun" - Barney Hoskyns
    L'excellent site français http://www.ed-wood.net/

    Des disques :


    (Pour rester dans le thĂšme de l'Ă©mission, les oeuvres ici conseillĂ©es  sont toutes antĂ©rieures aux annĂ©es 80, ce qui n'empĂȘche pas d'aller  fouiner plus loin !)



    Buffalo Springfield : Buffalo Springfield (1966), Buffalo Springfield Again (1967)
    Crosby, Stills, Nash & Young : DĂ©jĂ  Vu (1970)
    Joni Mitchell : Blue (1971)
    Neil Young : After The Goldrush (1970), Harvest (1972), On The Beach (1974)
    Neil Young & Crazy Horse : Everybody Knows This Is Nowhere (1969), Tonight's The Night (1975), Zuma (1976), Rust Never Sleeps (1979), Live Rust (1979)

    Des films :



    Neil Young Trunk Show - Jonathan Demme (2009)
    Heart Of Gold - Jonathan Demme (2006)
    Neil Young Journey - Jonathan Demme (2011)
    Dead Man - Jim Jarmush (1995) pour la fantastique B.O. de Neil Young

    Retrouvez la playlist avec tous les morceaux utilisés pour l'épisode ici :


    https://open.spotify.com/playlist/14WggPHX191INdg2gGReR7?si=dc06aedf99cb40e1


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  • Les Beach Boys, une niaiserie ? ClichĂ© d'ignorant. Les californiens  Ă©taient les premiers concurrents des Beatles, plus ambitieux et  novateurs que les Rolling Stones. De plus, lĂ  oĂč la plupart des groupes  de rock des annĂ©es soixante travaillaient en Ă©quipe, les Beach Boys ne  disposaient que d'une tĂȘte pensante, et pas n'importe laquelle : Brian  Wilson, un authentique gĂ©nie. Malheureusement, l'aĂźnĂ© de la fratrie  Beach Boys est un garçon fragile, abimĂ© par une enfance violente et  dĂ©vorĂ© par des angoisses intolĂ©rables. AprĂšs le triomphe des sixties,  Brian passera la dĂ©cennie suivante enfermĂ© dans sa chambre, en proie Ă   une terrifiante paranoĂŻa. Graine de Violence vous propose de revenir sur  l'une des plus Ă©mouvantes Ă©popĂ©es de l'histoire du rock.


    Ce podcast s'appuie principalement sur le superbe texte de Nick Kent "DerriÚre la légende dorée des Beach Boys, la vraie vie de Brian", que vous pourrez retrouver dans son livre The Dark Stuff (L'Envers du Rock, en français).


    Publié pour la premiÚre fois en juin 2015. Article disponible sur le site Chicane Magazine : http://www.chicane-magazine.com/2017/02/14/podcast-graine-de-violence-the-beach-boys/


    Quelques références...


    Des bouquins :


    "The Dark Stuff" (titre français "L'envers du rock") chez Austral, recueil d'articles de Nick Kent.


    "Pop Yoga" de PacĂŽme Thiellement, chez Sonatine


    "Waiting For The Sun" de Barney Hoskyns, Ă©ditions Allia


    "The Beach Boys, l'enfance pour l'éternité" de Gaël Tynevez, chez Camion Blanc


    Des albums :


    "Brian Wilson presents SMILE" de Brian Wilson (2004)


    "The Smile Sessions" des Beach Boys (2011)


    "Pet Sounds" des Beach Boys (1966)


    "Today" des Beach Boys (1965)


    "Summer days (and summer nights!!)" des Beach Boys (1965)


    "Surfer Girl" des Beach Boys (1963)


    "Pacific Ocean Blue" de Dennis Wilson (1977)


    "Rubber Soul" des Beatles (1965)


    "Revolver" des Beatles (1966)


    "Sergent Pepper & The Lonely Hearts Club Band" des Beatles (1967)


    Et un film :


    "Love & Mercy" de Bill Polhad (2015)


    Retrouvez la playlist avec tous les morceaux utilisés pour l'épisode ici :


    https://open.spotify.com/playlist/22tjLK3pBMeOwcZfUs0VYe?si=757860624a2f4fa0


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  • "Ils s'appellent Love, mais ils devraient s'appeler Hate", disait d'eux  le guitariste de Janis Joplin. Effectivement, les membres de Love ne  savaient pas faire semblant de sourire.  En apparence, ils avaient tout  pour incarner Ă  eux seul le Flower Power. Premier groupe interracial de  l'histoire de la pop, Love fascinait d'abord par sa musique, un  Ă©blouissant cocktail de folk, de rock garage, de soul et de funk, avec  des paroles mystĂ©rieuses empreintes de mysticisme et de conscience  sociale. DerriĂšre les compositions, on trouve un excentrique du nom  d'Arthur Lee, leader taciturne et misanthrope qui focalise toutes les  passions. Son plus bel ouvrage, l'immense album Forever Changes, sera Ă  la fois un aboutissement artistique absolu et le dĂ©but d'une vertigineuse chute pour l'ensemble du groupe.


    Publié pour la premiÚre fois en mars 2015. Article disponible sur le site Chicane Magazine : http://www.chicane-magazine.com/2017/06/23/podcast-graine-de-violence-love-arthur-lee/


    Quelques références...


    Des bouquins :


    Love, de Stéphane Koechlin


    Waiting For The Sun, de Barney Hoskyns


    Arthur Lee And The Book Of Love, de John Einarson


    L'excellent site www.edwood.net


    Des disques :


    Love - Love (1966)


    Da Capo - Love (1966)


    Forever Changes - Love (1967)


    Four Sails - Love (1969)


    False Start - Love (1970)


    Are You Experienced ? - The Jimi Hendrix Experience (1967)


    Bold As Love - The Jimi Hendrix Experience (1967)


    Electric Ladyland - The Jimi Hendrix Experience (1968)


    The Doors - The Doors (1967)


    Strange Days - The Doors (1967)


    L.A. Woman - The Doors (1971)


    Mr. Tambourine - The Byrds (1965)


    Turn! Turn! Turn! - The Byrds (1965)


    Fifth Dimension - The Byrds (1966)


    Retrouvez la playlist avec tous les morceaux utilisés pour l'épisode ici :


    https://open.spotify.com/playlist/0xoSN5gBZhDCkQe7vLzguY?si=32a3ec4651b7440b


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  • Les Red Hot Chili Peppers, c'est une affaire qui roule, un peu comme  les cailloux de Jagger et Richards. En ce dĂ©but de siĂšcle bien entamĂ©,  les californiens sont confortablement installĂ©s dans le paysage pop  comme une institution vieillissante et radoteuse. Des professionnels du  rock, avec trente ans de carriĂšre dans les pattes, de bons artisans qui  ont passĂ© l'Ăąge de prendre des risques. Plus grand chose Ă  voir avec la  bande de branquignoles fendards qu'ils furent pendant les 80's, des  garnements borderline, toujours Ă  flirter avec leurs propres limites,  quitte Ă  les franchir rĂ©guliĂšrement.


    Du dĂ©lire initial, il ne reste plus grand chose, et si les fans  historiques ne manqueront pas de hurler Ă  la trahison, il semble que  cette transition spectaculaire ne soit pas uniquement le fruit d'une  concession commerciale. Durant les annĂ©es 90, aprĂšs le succĂšs  gigantesque de Blood Sugar Sex Magik, les Red Hot Chili Peppers sont au fond du trou, incapables de gĂ©rer raisonnablement cette nouvelle popularitĂ©.

    A ce moment-lĂ , le changement n'est pas simplement souhaitable, il est  une condition de survie. C'est ce que va illustrer en 1995 l'album One Hot Minute,  disque malade et viscĂ©ral, explosif et effrayant, qui marquera la fin  d'une Ăšre chaotique et le dĂ©but d'une retraite post-traumatique pour les  poivrons sautillants.


    Publié pour la premiÚre fois en Mai 2017. Article disponible sur le site Chicane Magazine : http://www.chicane-magazine.com/2017/05/01/podcast-graine-de-violence-red-hot-chili-peppers-one-hot-minute/


    Quelques références



    Livres :


    Scar Tissue, autobiographie d’Anthony Kiedis


    An Oral/Visual Story By The Red Hot Chili Peppers de Brendan Mullen


    Ma discothĂšque IdĂ©ale de Philippe ManƓuvre


    Disques :


    Red Hot Chili Peppers – Mother’s Milk (1989)


    Red Hot Chili Peppers – Blood Sugar Sex Magik (1991)


    Red Hot Chili Peppers – One Hot Minute (1995)


    John Frusciante – Usually Just a T-Shirt (1994)


    Jane’s Addiction – Ritual de los Habitual (1990)


    Nirvana – In Utero (1993)


    R.E.M. – Monster (1994)


    Un doc :


    Red Hot Chili Peppers : Funky Monks, de Gavin Bowden


    Retrouvez la playlist avec tous les morceaux utilisés pour l'épisode ici :


    https://open.spotify.com/playlist/4tIqEAuHGkhcsewyS6GXIR?si=e95770ebe752468b


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  • C'est la boule Ă  zĂ©ro la plus emblĂ©matique des annĂ©es 90. Son visage  angĂ©lique, sa voix phĂ©nomĂ©nale et ses yeux humides avaient sorti de sa  torpeur un paysage musical morne gouvernĂ© par MTV. Avec Nothing Compares  2 U, sa fameuse reprise de Prince, elle prouvait que mĂȘme la pop  mainstream pouvait s'envisager avec passion et sincĂ©ritĂ©. La mĂŽme  irlandaise n'Ă©tait jamais Ă  court de rĂ©voltes, et, toujours trĂšs cash  dans sa façon d'exprimer ses opinions, elle s'est logiquement mise Ă  dos une trop large proportion dĂ©mographique, Ă  savoir les vieux croĂ»tons  rĂ©actionnaires. Dans cette Ă©mission, Graine de Violence tente de rendre justice Ă  une grande chanteuse qui n'a pu exprimer tout  le potentiel de son talent, crucifiĂ©e sur l'autel du politiquement  correct.


    Publié pour la premiÚre fois en août 2018.


    Article disponible sur le site Chicane Magazine : http://www.chicane-magazine.com/2018/08/30/graine-de-violence-sinead-oconnor-magda-davitt/


    Quelques références...


    La plupart de mes sources me viennent d'un unique bouquin, pas trĂšs  Ă©pais (So Different de Dermott Hayes, Ă©videmment jamais traduit)  et  d'interviews trouvĂ©es sur le site officiel de SinĂ©ad O'Connor  (http://www.sinead-oconnor.com/). Sinon, des interviews par-ci par-lĂ ,  sur youtube, dans des magazines qui ont eu la gentillesse de numĂ©riser  leurs articles... Bref, comme je l'explique dans le podcast, pas grand chose.


    Quelques disques :



    SinĂ©ad O’Connor – The Lion And The Cobra (1987)
    SinĂ©ad O’Connor – I Do Not Want What I Haven’t Got (1990)
    SinĂ©ad O’Connor – Am I Not Your Girl (1992) (album de reprises jazz)
    SinĂ©ad O’Connor – Universal Mother (1994)
    SinĂ©ad O’Connor – Gospel Oak (1997)
    SinĂ©ad O’Connor – Sean-Nos Nua (2002) (album de reprises folklore irlandais)
    SinĂ©ad O’Connor – Throw Down Your Arms (2005) (album de reprises reggae)
    SinĂ©ad O’Connor – Collaborations (2005) (Avec Asian Dub Foundation, The Blockhead, Peter Gabriel, Jah Wobble
)
    Massive Attack – 100th Window (2003) (trois morceaux avec SinĂ©ad O’Connor)

    Et un chouette live :



    Year Of The Horse, live at Forest National, Brussels (1991)

    Retrouvez la playlist avec tous les morceaux utilisés pour l'épisode ici :


    https://open.spotify.com/playlist/5oRE3A8zXFQQNu0aNDVhcD?si=2a16a2ada8f54fbf


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  • Dans le vaste univers du rock'n'roll, les Pogues ont un statut  particulier. Les fans ne se contentaient pas de danser la gigue Ă  leurs  concerts: il n'y a qu'Ă  voir leurs yeux s'humidifier Ă  la simple  Ă©vocation du chanteur Shane MacGowan. Il faut dire que ce dernier est un  freak chargĂ© comme de l'absinthe, capable de foutre en pelotes les  nerfs des plus patients, mais en mĂȘme temps c'est l'une des  personnalitĂ©s les plus attachantes et Ă©mouvantes de l'histoire du rock.  Son attachement pour ses racines irlandaises et sa plume Ă©lĂ©gante y sont  pour quelque chose. C'est Ă  sa verve passionnĂ©e que l'on doit la magie  des Pogues. Leur musique tient de la pure folie, un bordel joyeux et  nihiliste qui dissimule une poignante mĂ©lancolie celtique.  Malheureusement, le dĂ©clin de Shane ne surprendra personne : alcoolique  au dernier degrĂ©, il sabotera sa carriĂšre comme seuls les plus glorieux  des anti-hĂ©ros savent le faire.


    PubliĂ© pour la premiĂšre fois en mars 2016. 


    Article disponible sur le site Chicane Magazine : http://www.chicane-magazine.com/2017/03/29/graine-de-violence-the-pogues/


    Quelques références :


    Des bouquins :


    "A Drink With Shane MacGowan" - Livre d'entretiens entre le chanteur et sa compagne, Victoria Mary Clarke (livre en anglais)


    "Shane MacGowan : London Irish Punk Life & Music" - de Joe Merrick (livre en anglais)


    "Here Comes Everybody" - Excellent bouquin de James Fearnley, accordéoniste des Pogues (livre en anglais)


    "The Dark Stuff" (titre français "L'envers du rock") chez Austral, recueil d'articles de Nick Kent


    Des albums :


    Red Roses For Me - The Pogues


    Rum, Sodomy & The Lash - The Pogues


    If I Should Fall From Grace With God - The Pogues


    Hell's Ditch - The Pogues


    The Snake - Shane MacGowan & The Popes


    Seven Drunken Nights - The Dubliners


    Brendan Behan Sings Irish Folksongs and Ballads - Brendan Behan


    The Clash - The Clash


    Give'Em Enough Rope - The Clash


    My Aim Is True - Elvis Costello


    This Year's Model - Elvis Costello


    Des films :


    Le Vent se LĂšve de Ken Loach


    Bloody Sunday de Paul Greengrass


    Remerciement spécial :


    Merci à mon ami Jeff Caboche, trÚs grand fan des Pogues qui m'a beaucoup aidé pour ce texte.


    Retrouvez la playlist avec tous les morceaux utilisés pour l'épisode ici :


    https://open.spotify.com/playlist/2oRnHjvqBHM3wjKONuJhAx?si=120ff92183774e04


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  • Il fut un temps oĂč Phil Spector Ă©tait un roi. Au dĂ©but des sixties,  toute l'industrie de la pop Ă©tait Ă  ses pieds. Ce petit mec de rien du  tout, sorti de nulle part, s'Ă©tait imposĂ© en haut du podium de la  production musicale, bousculant au passage tous les requins de maisons  de disques. Car non content d'ĂȘtre un homme d'affaires roublard Ă   l'instinct surhumain, Spector est un gĂ©nie musical, un virtuose qui a  repoussĂ© les limites de la pop avec son rĂ©volutionnaire Mur de Son.

    Son Ɠuvre est de celles qui bouleverse les normes, Spector veut toujours  aller plus loin, faire plus grand, plus fort. Mais, Phil Spector  n'Ă©tant pas un adepte de la demi-mesure, il glissera du sommet pour  explorer les fonds marins. C'est un cas exemplaire de dĂ©gringolade  sociale Ă  la Scarface, l'histoire d'un fou mĂ©galomane qui aperçoit les  jardins de Babylone avant d'ĂȘtre rattrapĂ© par ses effroyables dĂ©mons.


    Publié pour la premiÚre fois en décembre 2015.


    Article disponible sur le site de Chicane Magazine : http://www.chicane-magazine.com/2017/02/01/podcast-graine-de-violence-phil-spector/


    Quelques références :


    De la lecture :


    "Le Mur de Son" de Mick Brown (Editions Sonatine)


    L'excellent site http://www.ed-wood.net/


    De la musique : 


    "Back To Mono (1958-1969)" coffret 4 CD de Phil Spector (Phil Spector records Inc)


    "Plastic Ono Band" de John Lennon (EMI Records Ltd)


    "Let It Be" des Beatles (EMI Records Ltd)


    "All Things Must Pass" de George Harrison (Apple)


    "End Of The Century" des Ramones (Sire Records Company)


    Retrouvez la playlist avec tous les morceaux utilisés pour l'épisode ici :


    https://open.spotify.com/playlist/2faEMc9aanDtucyhdWExVY?si=2ff72a80881a4186


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  • On connait peu la carriĂšre solo de Nico. Et pour cause, son oeuvre ne  s'apprĂ©hende pas avec facilitĂ©. Lorsqu'en 1967 sortit son premier album  Chelsea Girl, un splendide petit classique orchestrĂ© par ses  ex-comparses du Velvet Underground, on pouvait s'attendre Ă  un avatar  plaisant de Marianne Faithfull. Mais lorsqu'elle se mit Ă  composer, ce  fut un tout autre son de cloche. L'ex mannequin, Ă©gĂ©rie de Frederico  Fellini, allait crĂ©er un univers sonore radical, oppressant,  anti-glamour Ă  souhait. Des cauchemars musicaux Ă  la fois terrifiants et  bouleversants qui illustraient, façon bande originale horrifique, une  existence sordide et tragique.



    Publié pour la premiÚre fois en novembre 2015. Article disponible sur le site de Chicane Magazine : http://www.chicane-magazine.com/2017/10/09/podcast-graine-de-violence-nico/


    Quelques références...


    Des bouquins :



    "Vous n'Ă©tiez pas lĂ ", biograhie / hommage / fiction de Alban Lefranc
    "Cible Mouvante", poĂšmes, chansons et d"but d'autobiographie de Nico
    "Songs They Never Play On The Radio" de James Young
    "What's Welsh For Zen, une autobiographie" de John Cale
    "White Light White Heat, Le Velvet Underground au jour le jour" de Richie Unterburger
    "Pop Yoga" de PacĂŽme Thiellement, chapĂźtre "The Velvet Underground & Nico, l'album blĂȘme"

    Des albums :



    The Velvet Underground & Nico - Velvet Underground (1967)
    Chelsea Girl - Nico (1967)
    The Marble Index - Nico (1968)
    Desertshore - Nico (1970)
    The End - Nico (1974)
    Drama Of Exile - Nico (1981)
    Camera Obscura - Nico (1985)
    Music For A New Society - John Cale (1981)
    June 1, 1974 - Kevin Ayers, Brian Eno, Nico et John Cale

    Un doc :



    Nico Icon de Susan Ofteringer

    Retrouvez la playlist avec tous les morceaux utilisés pour l'épisode ici :


    https://open.spotify.com/playlist/4DVbxUGkWShA972AoFUn0g?si=65ad281dad514597


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  • Deux jours aprĂšs son soixante-neuviĂšme anniversaire et la sortie de son   album ultime, David Bowie a rendu l'Ăąme, Ă  la stupeur gĂ©nĂ©rale. On   savait plus ou moins que la santĂ© du camĂ©lĂ©on de la pop Ă©tait   capricieuse, mais on se disait que sur sa planĂšte la mĂ©decine Ă©tait   probablement plus avancĂ©e que la nĂŽtre. Du coup, on n'a pas pris le temps d'imaginer le monde sans lui. Parce que Graine de Violence lui   doit beaucoup, il Ă©tait impensable de ne pas lui rendre hommage. Cette Ă©mission raconte sa pĂ©riode "berlinoise", sa collaboration prolifique   avec le plus virtuose des amateurs, Brian Eno. Entre 1977 et 1979, les deux musiciens allaient produire trois albums monumentaux, parmi les   plus influents de leur carriĂšres respectives : Low, "Heroes" et Lodger. Bowie se remet alors d'une longue psychose paranoĂŻaque, entretenue par   sa consommation effrĂ©nĂ©e de cocaĂŻne. En quĂȘte de paix intĂ©rieure, il acquiert une libertĂ© artistique inĂ©dite grĂące Ă  l'approche   anticonformiste de Brian Eno. Ils ne le savent pas encore, mais leur   travail aboutira Ă  la naissance d'un nouveau courant musical : la New Wave.


    Publié pour la premiÚre fois en mars 2016. Article disponible sur le site de Chicane Magazine : http://www.chicane-magazine.com/2018/01/10/graine-de-violence-trilogie-berlinoise-bowieeno/


    Quelques références...


    Des bouquins :



    La Trilogie Bowie-Eno de Matthieu Thibault
    David Bowie - Le PhénomÚne Ziggy Stardust de Enrique Seknadje
    Bowie de Nicolas Ungemuth
    On Some Faraway Beach (biographie de Brian Eno) de David Sheppard
    Iggy Pop de Nicolas Ungemuth
    Apathy For The Devil de Nick Kent
    Pop Yoga de PacĂŽme Thiellement (chapĂźtre  10 : Lowie, Low & "Heroes")
    Des articles de Lester Bangs : David Bowie, Station To Station - Eno Chante Avec Les Poissons - Iggy Pop, Lampe Ă  Souder Sado-Maso

    Des disques :


    Ceux qui ont participé à la trilogie berlinoise :



    Station To Station de David Bowie (1976)
    Low de David Bowie (1977)
    "Heroes" de David Bowie (1977)
    Lodger de David Bowie (1979)
    Another Green World de Brian Eno (1975)
    Before And After Science de Brian Eno (1977)
    The Idiot de Iggy Pop (1977)
    Lust For Life de Iggy Pop (1977)
    Roxy Music - Roxy Music (1972)
    For Your Pleasure - Roxy Music (1973)
    Red de King Crimson (1974)

    Quelques inspirations et quelques inspirés



    Radio-Activity de Kraftwerk (1975)
    Trans-Europe Express de Kraftwerk (1977)
    Neu! de Neu! (1972)
    Tago Mago de Can (1971)
    Fear Of Music de Talking Heads (1979)
    Remain In Light de Talking Heads (1980)
    Unknown Pleasure de Joy Division (1979)
    Closer de Joy Division (1980)

    En bonus, ma critique de The Idiot de Iggy Pop :


    https://www.albumrock.net/album-iggy-pop-the-idiot-1852.html


    Retrouvez la playlist avec tous les morceaux utilisés pour l'épisode ici :


    https://open.spotify.com/playlist/4sAtDP9Ep29hClbXHtcWwu?si=18102714c3c7416d


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