Episodes

  • Si vous suivez Graine de Violence depuis le premier épisode, alors vous m'avez déjà entendu prononcer son nom une paire de fois. Lou Reed a toujours été là, tapis dans l'ombre, il attendait son heure pour débarquer dans ce podcast qui lui doit beaucoup. Aurais-je écrit ne serait-ce qu'un seul mot si mes oreilles n'avaient jamais croisé le Velvet Underground ? Pas sûr. Tout comme ses ex-comparses du Velvet qui ont déjà ey droit à leur Graine de Violence - comme par hasard - Lou Reed a largement contribué à alimenter, pour le meilleur et pour le pire, une mythologie discutable. Si le rock était une religion polythéiste, alors Lou Reed serait Hadès, le dieu des Enfers. Les grands amoureux de l’œuvre du rockeur qui se voyait écrivain vous diront qu'il était un personnage compliqué, tandis que les autres décrèteront, sans détour, que c'était une ordure. Dans ce double épisode exceptionnel, je tente d'expliquer - à vous et à moi-même - ce qui me touche tant dans la musique de ce grand méchant du rock.

    Merci à Michel Tuttle pour le montage voix, et à Pomme et Lily pour la relecture ! Jetez vous sur leurs podcasts respectifs : Mauvais Travail, Choixpitre et Doctor What.

    Merci à Lily Luca pour sa belle polyphonie en début d'épisode (allez écouter sa musique https://open.spotify.com/intl-fr/artist/3GnPjvHsWsTkiS6OJNdrHB)

    Quelques références…

    Des bouquins :

    Lou Reed, A Life – Anthony DeCurtis
    Perfect Day, An Intimate Portrait of Life With Lou Reed – Bettye
    Kronstad
    Transformer – Ezra Furman
    White Light White Heat – Richie Unterberger
    The Velvet Underground – Jim DeRogatis
    Lou Reed, les Années Noires (chapitre du livre The Dark Stuff) – Nick Kent
    Please Kill Me – Legs McNeil & Gillian McCain
    Les articles de Lester Bangs :
    Sourd-muet dans une cabine téléphonique : une parfaite journée
    avec Lou Reed (1973)
    Monolithe ou monotone ? Metal Machine Music de Lou Reed (1975)
    Comment je me suis castagné avec Lou sans m’endormir une seule fois
    (1975)
    Comment devenir tortionnaire sans effort (1976)
    Le plus grand album jamais enregistré (1976)

    Des disques :

    The Velvet Underground :
    The Velvet Underground & Nico (1967)
    White Light White Heat (1968)
    The Velvet Underground (1969)
    Loaded (1970)
    VU (1985)
    Les Lives :
    1969 : The Velvet Underground Live (1974)
    Live MCMXCIII (1993) * Lou Reed Solo :
    Lou Reed (1972)
    Transformer (1972)
    Berlin (1973)
    Sally Can’t Dance (1974)
    Metal Machine Music (1975) ?????
    Coney Island Baby (1975)
    Rock’n’Roll Heart (1976)
    Street Hassle (1978)
    The Bells (1979)
    Growing Up In Public (1980)
    The Blue Mask (1982)
    Legendary Hearts (1983)
    New Sensations (1984)
    Mistrial (1986)
    New York (1989)
    Songs For Drella (1990)
    Magic & Loss (1992)
    Set The Twilight Reeling (1996)
    Ecstasy (2000)
    The Raven (2003)
    Hudson River Wind Meditations (2007)
    Lulu (avec Metallica) *-

  • Ceci est la dernière partie d'une quadrilogie d'épisodes consacrés à Lou Reed, il est donc fortement conseillé d'écouter les trois premières parties avant celle-ci !

    Si vous suivez Graine de Violence depuis le premier épisode, alors vous m'avez déjà entendu prononcer son nom une paire de fois. Lou Reed a toujours été là, tapis dans l'ombre, il attendait son heure pour débarquer dans ce podcast qui lui doit beaucoup. Aurais-je écrit ne serait-ce qu'un seul mot si mes oreilles n'avaient jamais croisé le Velvet Underground ? Pas sûr. Tout comme ses ex-comparses du Velvet qui ont déjà ey droit à leur Graine de Violence - comme par hasard - Lou Reed a largement contribué à alimenter, pour le meilleur et pour le pire, une mythologie discutable. Si le rock était une religion polythéiste, alors Lou Reed serait Hadès, le dieu des Enfers. Les grands amoureux de l’œuvre du rockeur qui se voyait écrivain vous diront qu'il était un personnage compliqué, tandis que les autres décrèteront, sans détour, que c'était une ordure. Dans ce double épisode exceptionnel, je tente d'expliquer - à vous et à moi-même - ce qui me touche tant dans la musique de ce grand méchant du rock.

    Merci à Michel Tuttle pour le montage voix, et à Pomme et Lily pour la relecture ! Jetez vous sur leurs podcasts respectifs : Mauvais Travail, Choixpitre et Doctor What.

    Merci à Lily Luca pour sa belle polyphonie en début d'épisode (allez écouter sa musique https://open.spotify.com/intl-fr/artist/3GnPjvHsWsTkiS6OJNdrHB)

    Quelques références…

    Des bouquins :

    Lou Reed, A Life – Anthony DeCurtis
    Perfect Day, An Intimate Portrait of Life With Lou Reed – Bettye
    Kronstad
    Transformer – Ezra Furman
    White Light White Heat – Richie Unterberger
    The Velvet Underground – Jim DeRogatis
    Lou Reed, les Années Noires (chapitre du livre The Dark Stuff) – Nick Kent
    Please Kill Me – Legs McNeil & Gillian McCain
    Les articles de Lester Bangs :
    Sourd-muet dans une cabine téléphonique : une parfaite journée
    avec Lou Reed (1973)
    Monolithe ou monotone ? Metal Machine Music de Lou Reed (1975)
    Comment je me suis castagné avec Lou sans m’endormir une seule fois
    (1975)
    Comment devenir tortionnaire sans effort (1976)
    Le plus grand album jamais enregistré (1976)

    Des disques :

    The Velvet Underground :
    The Velvet Underground & Nico (1967) *
    White Light White Heat (1968) *
    The Velvet Underground (1969) *
    Loaded (1970)
    VU (1985)
    Les Lives :
    1969 : The Velvet Underground Live (1974) *
    Live MCMXCIII (1993) **Lou Reed Solo :
    Lou Reed (1972) *
    Transformer (1972)
    Berlin (1973) *
    Sally Can’t Dance (1974)
    Metal Machine Music (1975) ?????
    Coney Island Baby (1975) *
    Rock’n’Roll Heart (1976)
    Street Hassle (1978) *
    The Bells (1979)
    Growing Up In Public (1980)
    The Blue Mask (1982)
    Legendary Hearts (1983)
    New Sensations (1984)
    Mistrial (1986)
    New York (1989)
    Songs For Drella (1990)
    Magic & Loss (1992) *
    Set The Twilight Reeling (1996)
    Ecstasy (2000)
    The Raven (2003)
    Hudson River Wind Meditations (2007)
    Lulu (avec Metallica) *

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  • Ceci est la troisième partie d'une quadrilogie d'épisodes consacrés à Lou Reed, il est donc fortement conseillé d'écouter les deux premières parties avant celle-ci !

    Si vous suivez Graine de Violence depuis le premier épisode, alors vous m'avez déjà entendu prononcer son nom une paire de fois. Lou Reed a toujours été là, tapis dans l'ombre, il attendait son heure pour débarquer dans ce podcast qui lui doit beaucoup. Aurais-je écrit ne serait-ce qu'un seul mot si mes oreilles n'avaient jamais croisé le Velvet Underground ? Pas sûr. Tout comme ses ex-comparses du Velvet qui ont déjà ey droit à leur Graine de Violence - comme par hasard - Lou Reed a largement contribué à alimenter, pour le meilleur et pour le pire, une mythologie discutable. Si le rock était une religion polythéiste, alors Lou Reed serait Hadès, le dieu des Enfers. Les grands amoureux de l’œuvre du rockeur qui se voyait écrivain vous diront qu'il était un personnage compliqué, tandis que les autres décrèteront, sans détour, que c'était une ordure. Dans ce double épisode exceptionnel, je tente d'expliquer - à vous et à moi-même - ce qui me touche tant dans la musique de ce grand méchant du rock.

    Merci à Michel Tuttle pour le montage voix, et à Pomme et Lily pour la relecture ! Jetez vous sur leurs podcasts respectifs : Mauvais Travail, Choixpitre et Doctor What.

    Merci à Lily Luca pour sa belle polyphonie en début d'épisode (allez écouter sa musique https://open.spotify.com/intl-fr/artist/3GnPjvHsWsTkiS6OJNdrHB)

    Quelques références…

    Des bouquins :

    Lou Reed, A Life – Anthony DeCurtis
    Perfect Day, An Intimate Portrait of Life With Lou Reed – Bettye
    Kronstad
    Transformer – Ezra Furman
    White Light White Heat – Richie Unterberger
    The Velvet Underground – Jim DeRogatis
    Lou Reed, les Années Noires (chapitre du livre The Dark Stuff) – Nick Kent
    Please Kill Me – Legs McNeil & Gillian McCain
    Les articles de Lester Bangs :
    Sourd-muet dans une cabine téléphonique : une parfaite journée
    avec Lou Reed (1973)
    Monolithe ou monotone ? Metal Machine Music de Lou Reed (1975)
    Comment je me suis castagné avec Lou sans m’endormir une seule fois
    (1975)
    Comment devenir tortionnaire sans effort (1976)
    Le plus grand album jamais enregistré (1976)

    Des disques :

    Berlin (1973) *
    Rock'n'Roll Animal (1974)
    Sally Can’t Dance (1974)
    Lou Reed Live (1975)
    Metal Machine Music (1975) ?????
    Coney Island Baby (1975) *
    Rock’n’Roll Heart (1976)
    Street Hassle (1978) *
    The Bells (1979)
    Growing Up In Public (1980)
    The Blue Mask (1982) **
    Legendary Heart (1983) *
    New Sensations (1984)
    Mistrial (1986) *

  • Ceci est la deuxième partie d'une trilogie d'épisodes consacrés à Lou Reed, il est donc fortement conseillé d'écouter la première partie avant celle-ci !


    Si vous suivez Graine de Violence depuis le premier épisode, alors vous m'avez déjà entendu prononcer son nom une paire de fois. Lou Reed a toujours été là, tapis dans l'ombre, il attendait son heure pour débarquer dans ce podcast qui lui doit beaucoup. Aurais-je écrit ne serait-ce qu'un seul mot si mes oreilles n'avaient jamais croisé le Velvet Underground ? Pas sûr. Tout comme ses ex-comparses du Velvet qui ont déjà ey droit à leur Graine de Violence - comme par hasard - Lou Reed a largement contribué à alimenter, pour le meilleur et pour le pire, une mythologie discutable. Si le rock était une religion polythéiste, alors Lou Reed serait Hadès, le dieu des Enfers. Les grands amoureux de l’œuvre du rockeur qui se voyait écrivain vous diront qu'il était un personnage compliqué, tandis que les autres décrèteront, sans détour, que c'était une ordure. Dans ce double épisode exceptionnel, je tente d'expliquer - à vous et à moi-même - ce qui me touche tant dans la musique de ce grand méchant du rock.


    Merci à Michel Tuttle pour son studio et son excellente interprétation du journaliste malmené (allez écouter son podcast https://podcastaddict.com/podcast/mauvais-travail/3097211 )


    Merci à Lily Luca pour sa belle polyphonie en début d'épisode (allez écouter sa musique https://open.spotify.com/intl-fr/artist/3GnPjvHsWsTkiS6OJNdrHB)


    Quelques références…


    Des bouquins :


    Lou Reed, A Life – Anthony DeCurtis


    Perfect Day, An Intimate Portrait of Life With Lou Reed – Bettye
    Kronstad


    Transformer – Ezra Furman


    White Light White Heat – Richie Unterberger


    The Velvet Underground – Jim DeRogatis


    Lou Reed, les Années Noires (chapitre du livre The Dark Stuff) – Nick Kent


    Please Kill Me – Legs McNeil & Gillian McCain


    Les articles de Lester Bangs :


    Sourd-muet dans une cabine téléphonique : une parfaite journée
    avec Lou Reed (1973)


    Monolithe ou monotone ? Metal Machine Music de Lou Reed (1975)


    Comment je me suis castagné avec Lou sans m’endormir une seule fois
    (1975)


    Comment devenir tortionnaire sans effort (1976)


    Le plus grand album jamais enregistré (1976)


    Des disques :


    Berlin (1973) *


    Rock'n'Roll Animal (1974)


    Sally Can’t Dance (1974)


    Lou Reed Live (1975)


    Metal Machine Music (1975) ?????


    Coney Island Baby (1975) *


    Rock’n’Roll Heart (1976)


    Street Hassle (1978) *


  • Si vous suivez Graine de Violence depuis le premier épisode, alors vous m'avez déjà entendu prononcer son nom une paire de fois. Lou Reed a toujours été là, tapis dans l'ombre, il attendait son heure pour débarquer dans ce podcast qui lui doit beaucoup. Aurais-je écrit ne serait-ce qu'un seul mot si mes oreilles n'avaient jamais croisé le Velvet Underground ? Pas sûr. Tout comme ses ex-comparses du Velvet qui ont déjà ey droit à leur Graine de Violence - comme par hasard - Lou Reed a largement contribué à alimenter, pour le meilleur et pour le pire, une mythologie discutable. Si le rock était une religion polythéiste, alors Lou Reed serait Hadès, le dieu des Enfers. Les grands amoureux de l’œuvre du rockeur qui se voyait écrivain vous diront qu'il était un personnage compliqué, tandis que les autres décrèteront, sans détour, que c'était une ordure. Dans ce double épisode exceptionnel, je tente d'expliquer - à vous et à moi-même - ce qui me touche tant dans la musique de ce grand méchant du rock.


    Quelques références…


    Des bouquins :


    Lou Reed, A Life – Anthony DeCurtis


    Perfect Day, An Intimate Portrait of Life With Lou Reed – Bettye
    Kronstad


    Transformer – Ezra Furman


    White Light White Heat – Richie Unterberger


    The Velvet Underground – Jim DeRogatis


    Lou Reed, les Années Noires (chapitre du livre The Dark Stuff) – Nick Kent


    Please Kill Me – Legs McNeil & Gillian McCain


    Les articles de Lester Bangs :


    Sourd-muet dans une cabine téléphonique : une parfaite journée
    avec Lou Reed (1973)


    Monolithe ou monotone ? Metal Machine Music de Lou Reed (1975)


    Comment je me suis castagné avec Lou sans m’endormir une seule fois
    (1975)


    Comment devenir tortionnaire sans effort (1976)


    Le plus grand album jamais enregistré (1976)


    Des disques :


    The Velvet Underground :


    The Velvet Underground & Nico (1967) *


    White Light White Heat (1968) *


    The Velvet Underground (1969) *


    Loaded (1970)


    VU (1985)


    Les Lives :


    1969 : The Velvet Underground Live (1974) *


    Live MCMXCIII (1993) *


    Lou Reed Solo :


    Lou Reed (1972)


    Transformer (1972) **

  • « Sérieux », c’est un mot qui correspond bien au rap de La Rumeur. Ce n’est pas un groupe que l’on va écouter pour attraper la Fièvre sur la piste ou danser le Mia. Aucun
    single rigolo pour détendre l’atmosphère et attirer le chaland dans leur discographie.
    Hamé, Ekoué, Philippe et Mourad réservent leurs mots acerbes pour les combats
    qui les animent : le racisme institutionnel, le colonialisme, l’esclavage
    et leurs stigmates. Tout, dans leur démarche, est destiné à servir un message
    politique et subversif. On pourra juger la proposition rigide et préférer la
    légèreté. Mais c’est bien cela qui force le respect, cette absence de compromis,
    cette intégrité radicale, cette musique qui vous mord à la gorge pour ne jamais
    vous lâcher. La Rumeur dérange, suffisamment pour déclencher une tempête
    judiciaire qui va tomber sur leurs grandes gueules depuis le sommet de l’Etat.
    En cause, une phrase rédigée par Hamé dans un fanzine concernant des centaines
    de bavures policières meurtrières et impunies, dont l’auteur va devoir défendre
    la pertinence pendant près d’une décennie… Et triompher.


    Quelques références…


    Un bouquin :


    - Il y a Toujours un Lendemain, de Ekoué Labitey et Hamé Bourokba


    Des docs vidéos (tout est
    trouvable sur YouTube) :


    - Tracks, débat autour des banlieues et émeutes de 2005 (avec JoeyStarr, Disiz La Peste et Ekoué)


    - Je Rap donc je Suis de Philippe Roizès


    - Masterclass à Science-Po, animé par Ekoué, Hamé et Yérim Sar


    - Le groupe hip-hop La Rumeur : 10 ans de procès, interview au théâtre du Rond-Point


    Des articles :


    -Le Coup Monté de La Rumeur (entretiens croisés pour l’ABCDR du Son)


    -Tuer avec des Mots (entretien avec Hamé, par Pierre Tévanian pour lmsi.net)


    - Quand Maurice Rajfus défendait le groupe de Rap La Rumeur (Juliette Gramaglia pour Arrêt Sur Images)


    -Et puis des articles de Libé, Le Monde, Médiapart…


    La discographie de La Rumeur :


    Les EPs :


    -Volet 1 : Le Poison d’Avril (1997)*


    -Volet 2 : Le Franc Tireur (1998)*


    - L’Entre-Volet (1999)


    -Volet 3 : Le Bavar et le Paria (1999)*


    Les LPs :


    - L’Ombre sur la Mesure (2002)*


    - Regain de Tension (2004)


    - Du Cœur à l’Outrage (2007)**


    -Tout Brûle Déjà (2012)


    - Comment Rester Propre (2023)**


    Compilations d’inédits :


    -1997-2007, Les Inédits (2007)


    - Les Inédits vol.2 (2013)


    - Les Inédits vol.3 (2015)*


    Un film et une série :


    - Les Derniers Parisiens, de Ekoué et Hamé (2016)


    - De l’Encre, de Ekoué et Hamé (2011)


     Musiques utilisées :


    - Pas de Justice Pas de Paix (Hamé, Soul
    G / Kool M)


    - L’Ombre sur la Mesure (Ekoué, Hamé, Soul G / Kool M)


    - Nom, Prénom, Identité (Ekoué, Philippe, Soul G)


    - Les Coulisses de l’Angoisse (Ekoué, Hamé, Mourad, Philippe, Soul G / Kool M)


    - Personne N’Est Moins Sourd (Ekoué, Soul G / Kool M)


    - Plus Que Ca à Faire (Hamé, Soul G / Kool M)


    - Les Ecrits Restent (Philippe, Soul G / Kool M)


    - Pas de Vacances (Mourad, Philippe, Soul G / Kool M)


    - Blessé Dans Mon Ego (Ekoué, Soul G / Kool M)


    - Le Coffre ne Suivra pas le Corbillard (Ekoué, Philippe, Soul G / Kool M)


    - Nous Sommes les Premiers sur le Rap (Ekoué, Philippe, Soul G)


    - Les Perdants ont une Voix (La Rumeur, Soul G / Kool M)


    - La Meilleure des Polices (Hamé, Demon)


    - Le Cuir Usé d’Une Valise (Ekoué, Hamé, Philippe, Mourad, Soul G / Kool M)


    - Comme de l’Uranium (Ekoué, Philippe, Hamé, Soul G)


    - Un Chien dans la Tête (Hamé, Soul G)


    - Le Rap qu’ils Veulent (Philippe, Soul G)


    - Interlude 2 (Soul G)


    - Ne Faisons pas comme si on avait 20 ans (Hamé, Ekoué, Philippe, Soul G)


    - Qui ça Etonne Encore (Hamé, Ekoué, Philippe, Demon)


    En bonus, le fameux article de Hamé «Insécurité sous la Plume d’un Barbare » :


    https://lmsi.net/Insecurite-sous-la-plume-d-un

  • Réécriture du deuxième épisode de Graine de Violence "Nico, le mal par le mal"



    "On connait peu la carrière solo de Nico. Et pour cause, son oeuvre ne  s'appréhende pas avec facilité. Lorsqu'en 1967 sortit son premier album  Chelsea Girl, un splendide petit classique orchestré par ses  ex-comparses du Velvet Underground, on pouvait s'attendre à un avatar  plaisant de Marianne Faithfull. Mais lorsqu'elle se mit à composer, ce  fut un tout autre son de cloche. L'ex mannequin, égérie de Frederico  Fellini, allait créer un univers sonore radical, oppressant,  anti-glamour à souhait. Des cauchemars musicaux à la fois terrifiants et  bouleversants qui illustraient, façon bande originale horrifique, une existence sordide et tragique."


    Quelques références...


    Des bouquins :


    "Vous n'étiez pas là", biographie / hommage / fiction de Alban Lefranc


    "Cible Mouvante", poèmes, chansons et d"but d'autobiographie de Nico


    "Songs They Never Play On The Radio" de James Young


    "What's Welsh For Zen, une autobiographie" de John Cale


    "White Light White Heat, Le Velvet Underground au jour le jour" de Richie Unterburger


    "Pop Yoga" de Pacôme Thiellement, chapître "The Velvet Underground & Nico, l'album blême"


    Des albums :


    The Velvet Underground & Nico - Velvet Underground (1967)


    Chelsea Girl - Nico (1967)


    The Marble Index - Nico (1968)


    Desertshore - Nico (1970)


    The End - Nico (1974)


    Drama Of Exile - Nico (1981)


    Camera Obscura - Nico (1985)


    Music For A New Society - John Cale (1981)


    June 1, 1974 - Kevin Ayers, Brian Eno, Nico et John Cale


    Un doc :


    Nico Icon de Susan Ofteringer


    Retrouvez la playlist avec tous les morceaux utilisés pour l'épisode ici :


    https://open.spotify.com/playlist/4DVbxUGkWShA972AoFUn0g?si=65ad281dad514597


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  • Coïncidence heureuse, cet épisode que je rumine depuis longtemps sort le même mois que le premier livre en français consacré à Scott Walker. Le critique musical François Gorin y raconte sa relation à l’artiste à travers la quête de ses albums, à une époque pré-internet où ceux-ci sont cachés comme des trésors chez les disquaires. L’auteur fait bien de contourner l’exercice biographique, car Scott Noel Engel, de son vrai nom, a si soigneusement dissimulé les détails de son existence qu’il ne reste pas grand-chose à raconter. Mais voilà, il est responsable d’une œuvre tellement unique en son genre qu’il est très tentant de spéculer sur l’homme qu’il a été et la vie qu’il a menée. Dès 1965, Scott est une superstar au sein d’un groupe immensément populaire, les Walker Brothers. En quittant leur Amérique originelle pour l’Angleterre, ils ont décroché le jackpot et viendront même chatouiller les Beatles sur le podium. Mais très vite, Scott Walker est mal à l’aise avec ce succès. Petit à petit, il va quitter le monde la pop pour honorer des aspérités artistiques bien plus complexes. Beaucoup plus tard, dans les années 90, il réapparaitra avec une musique incroyablement sombre, à faire passer les bûcherons du grunge alors en vogue pour des fleuristes.


     


    Quelques références…


    Des bouquins :


    -         Scott Walker, de François Gorin


    -         The Impossible Dream, d’Anthony Reynolds


    -         Scott Walker, The Rhymes of Goodbye, de Lewis Williams


    Des disques :


    -         Take It Easy With The Walker Brothers – The Walker Brothers (1965)


    -         Portrait – The Walker Brothers (1966)


    -         Images – The Walker Brothers (1967)


    -         Scott 1 – Scott Walker (1967)


    -         Scott 2 – Scott Walker (1968)


    -         Scott 3 – Scott Walker (1969)


    -         Scott 4 – Scott Walker (1969)


    -         ‘Til The Band Comes In - Scott Walker (1970)


    -         Nite Flights – The Walker Brothers (1978)


    -         Climate Of Hunter – Scott Walker (1984)


    -         Tilt – Scott Walker (1995)


    -         The Drift – Scott Walker (2006)


    -         Bish Bosh – Scott Walker (2012)


    -         Soused – Scott Walker & Sunn 0))) (2014)


    Un doc :


    -         30th Century Man, de Stephen Kijack (et produit par David Bowie)


    Un (autre) podcast :


    -         « La Voix Unique De Scott Walker, Eblouissant Rêveur Solitaire » - Very Good Trip (Michka Assayas) sur France Inter


    Bonus :


    -         Ma critique de Tilt, sur Albumrock.net : https://www.albumrock.net/album-scott-walker-tilt-8801.html



    Merci à Michel Tuttle pour avoir monté la voix sur cet épisode ! Filez écouter l'excellent Mauvais Travail ! Il y a des chances pour que vous m'y croisiez.

  • Dans son livre If You Can’t Be Free, Be A Mystery : In Search of Billie Holiday, Farah Jasmine Griffin écrivait : « Toutes les biographies de Billie se disputent pour imposer leur version de sa vie. A chaque fois qu’une nouvelle interprétation est lancée, on se sent à la fois plus proche et plus éloigné de Holiday ». Il est vrai que la chanteuse fut l’une des plus énigmatiques icônes de l’histoire de la musique populaire. On disait d’elle qu’elle modelait ses anecdotes en fonction de ses interlocuteurs, et que son autobiographie Lady Sing The Blues, sortie en 1956, s’arrangeait avec la réalité. Et c’était de bonne guerre, puisque bien des plumes allaient plus tard dépeindre la Billie qui les arrangerait. Celle qu’on surnommait Lady Day devint, à la fin des années 30, la plus célèbre figure du jazz vocal grâce à Strange Fruit, hymne antiraciste et première « protest-song » de l’histoire. Son parcours violent et hors-normes, de la misère des rues de Baltimore à la gloire des plus prestigieux clubs newyorkais, allait fasciner le monde entier par sa force symbolique. Devenue mythe, Billie Holiday survécut à elle-même pour figurer parmi les contes et légendes du XXe siècle.


    Quelques références…


    Des livres :


    - Lady In Satin de Julia Blackburn


    - Blues et Féminisme Noir d’Angela Davis


    - Lady Sings the Blues de Billie Holiday & William Dufty


    - Billie Holiday de Sylvia Fol


    De la musique :


    - Lady Sings the Blues – Billie Holiday, UMG Recordings (1956)


    - Solitude – Billie Holiday, UMG Recordings (1956)


    - Lady in Satin – Billie Holiday & Ray Ellis, Columbia Records (1958)


    - The Complete Decca Recordings – Billie Holiday, The Verve Music Group (1991)


    - Complete Jazz Series 1935-1937 – Billie Holiday & Teddy Wilson, Body & Soul SARL (2010)


    - All of Me – Billie Holiday & Lester Young, Bentville Records (2014)


    Un doc :


    - Billie Holiday Documentary – the BBC « Reputations » Series (2001)

  • Dire qu'Alain Bashung manque à la scène française tient de l'euphémisme. Au fil d’une carrière éclectique, le chanteur avait réussi à concilier tous les publics : les rockeurs purs et durs, les amoureux des beaux textes, les avant-gardistes pointilleux. Mais le plus remarquable restait sa sidérante capacité à émouvoir, à travers des textes indéchiffrables que cet énigmatique taiseux se refusait à éclaircir. Si, dans ses dernières années, Bashung apparaissait comme un sage, discret et mélancolique, ses fulgurantes prestations scéniques laissaient deviner une folie furieuse derrière la tranquillité apparente. Avec son passé turbulent, son esprit contradictoire et son penchant pour l’autodestruction, il s’avère qu’Alain Bashung était un écorché vif qui n’avait rien à envier à ses confrères anglo-saxons.


    Quelques références...


    Des livres :


    "Bashung, Vertiges de la Vie" de Pierre Mikaïloff


    "Bashung l'Imprudent" de Bruno Lesprit et Olivier Nuc


    "Bashung(s), Une Vie" de Marc Besse


    "Bashung" de Philippe Barbot


    Des disques :


    Pizza de Alain Bashung (1981)


    Play Blessures de Alain Bashung (1982)


    Live Tour 85 de Alain Bashung (1985)


    Novice de Alain Bashung (1989)


    Osez Joséphine de Alain Bashung (1991)


    Chatterton de Alain Bashung (1994)


    La Tournée Des Grands Espaces de Alain Bashung (1995)


    Fantaisie Militaire de Alain Bashung (1998)


    L'Imprudence de Alain Bashung (2002)


    Un podcast :


    "De L'Aube à l'Aube", série documentaire réalisée pour France Inter.

  • Avec John Cale, Graine de Violence n’a peut-être jamais aussi bien porté son nom. Voilà un mec qui appartient à la légende du rock malgré une célébrité toute relative. Les lauriers que l’on tresse au Velvet Underground échouent plus souvent sur la tombe de Lou Reed que sur ce natif du Pays de Galles, pourtant garant principal de son identité sonore. Les vicieux coups d'archers de Venus in fur, le piano martelé de Waiting for the man, l'alto malade de Black Angel's Death Song... Tout au long de sa carrière, John Cale ne cessera de corrompre le format pop avec des éléments issus de la musique contemporaine, inscrivant ses expérimentations dans le code génétique du punk, contribuant à l’esthétique de l’avant-garde du XXe siècle. Voici le récit d’un allumé notoire à la discographie superbement éclectique.
    Quelques références...
    Des bouquins :

    What's Welsh For Zen ?, de John Cale et Victor Bockris
    Sédition et Alchimie, de Tim Mitchell
    White Light White Heat, le Velver Underground au jour le jour, de Richie Unterberger
    The Velvet Underground, de Jim DeRogatis
    Nico - Songs they never paly on the radio - James Young
    Please Kill Me, de Legs McNeil et Gillian McCain
    La citation de Lester Bangs est tirée de l'article "Votre ombre a peur de vous : une tentative de ne pas avoir la trouille de Nico" présent dans le livre Fêtes Sanglante et Mauvais Goût

    Des documentaires :

    John Cale, de James Marsh (documentaire de la BBC)
    Nico Icon, de Susanne Ofteringer

    De l'internet :

    Fear Is A Man's Best Friend (https://werksman.home.xs4all.nl/cale/index.html)
    Des concerts filmés de dingue :

    Fragment Of A Rainy Season (1992) *
    Live At Rockpalast (1984) **

    Et puis des disques :
    John Cale en solo :

    Vintage Violence (1970) **Paris 1919 (1973) *Fear (1974) *Slow Dazzle (1975) *Helen Of Troy (1975) **Sabotage / Live (1979) **Honit Soit (1981) *Music For A New Society (1981) *Words For The Dying (1989) *HoboSapiens (2003) *M:FANS (2016) *
    John Cale en collaboration :The Velvet Underground & Nico - The Velvet Underground & Nico (1967) *White Light / White Heat - The Velvet Underground (1968) *Church Of Anthrax avec Terry Riley (1971) *Songs For Drella avec Lou Reed (1990) *Wrong Way Up avec Brian Eno (1990) **
    John Cale producteur :The Marble Index (1969) *, Desertshore (1970) *, The End (1974)*, Camera Obscura (1985) - NicoThe Stooges - The Stooges (1969) **Horses - Patti Smith (1975) **The Modern Lovers - The Modern Lovers (1976) *
    En bonus, ma critique de Songs For Drella sur Albumrock.net
    https://www.albumrock.net/album-lou-reed---john-cale-songs-for-drella-8898.html
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  • Au milieu des années soixante-dix, le jeune débraillé Richard Hell signe un manifeste explosif, un hymne pour tous les jeunes artistes loubards de New York, Blank Generation. Hell n’avait pas baptisé la « génération du vide » par pessimisme : au contraire, ce vide était un terrain vierge où tout était à faire. Un espace libre où des gens comme Patti Smith, Blondie, Television, les Ramones ou Johnny Thunders pouvaient exercer leur créativité. Sur les cendres du Velvet Underground et des idéaux hippies, c’est une nouvelle contre-culture qui s’épanouit. Le CBGB’s et le Max’s Kansas City deviennent les bastions historiques de la musique underground. Lester Bangs inaugure le terme « Punk » dans un article fondateur, et Legs McNeil immortalise le mouvement dans un fanzine culte à l’image de son sujet : violent, poétique, comique, anticonformiste. Les anglais suivent ça de loin et prennent des notes. A l'origine de cette émulation créative, on retrouvait les inénarrables New York Dolls et leur guitariste intrépide, Johnny Thunders. Son parcours chaotique et tragique fut la parfaite illustration du punk : une épopée impitoyable et sonique où il ne fait pas bon vieillir.
    Quelques références…
    Livres :
    Le bouquin principal sur lequel je me repose pour ce podcast est Please Kill Me de Legs McNeil & Gillian McCain. Un incroyable recueil de témoignages autour de la scène newyorkaise des années 70, tous plus fous les uns que les autres.
    Johnny Thunders... In Cold Blood de Nina Antonia
    The Dark Stuff de Nick Kent
    Apathy For The Devil de Nick Kent
    Richard Hell : La mort, c'est ne jamais devoir dire qu'on est incomplet de Lester Bangs (article présent dans le livre Psychotic Reaction)
    Disques :
    Beaucoup d'albums illustrent la folie créative du mouvement punk NY des années 70. En voici une liste non-exhaustive.
    New York Dolls - New York Dolls (1973)
    Patti Smith Group - Horses (1975)
    Ramones - Ramones(1976)
    Richard Hell & The Voidoids - Blank Generation (1977)
    Television - Marquee Moon (1977)
    Johnny Thunders & The Heartbreakers - L.A.M.F. (1977)
    Talking Heads - Talking Heads 77' (1977)
    Suicide - Suicide(1977)
    The Dead Boys - Young, Loud & Snotty (1977)
    Johnny Thunders - So Alone (1978)
    Blondie - Parrallel Lines (1978)
    Johnny Thunders - So Alone (1983)
    Quelques docs :
    Looking For Johnny Thunders de Danny Garcia
    Born To Lose - The Last Rock'n'roll Movie de Lech Kowalski
    Punk : Attitude de Don Letts
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  • Revenons aux sources avec la terreur du Delta Blues, Howlin' Wolf. Cet immense gaillard impose le respect par son vécu à travers l'Amérique  ségrégationniste du début du XXe siècle, sans compter une situation familiale déplorable dont il s'arracha avec un courage exemplaire. Wolf avait une force de caractère hors du commun qu'il injecta dans un blues guerrier et revanchard, une musique si puissante et évocatrice qu'elle inspira le monde entier. Durant son parcours hallucinant, Wolf croisa le chemin de toutes les légendes du Mississippi : Charley Patton, Son House, Robert Johnson, Muddy Waters... Des musiciens au talent surnaturel qui changèrent la donne. Howlin Wolf en fut l'un des emblèmes, un artiste parmi les plus importants de l'histoire de la musique moderne.


    Publié pour la première fois en octobre 2015. Article disponible sur le site Chicane Magazine : http://www.chicane-magazine.com/2017/03/10/gdvhw/


    Quelques références...


    Des bouquins :


    "Moanin' at Midnight, The Life and Times of Howlin' Wolf" de James Segrest et Mark Hoffman, chez Tunder's Mouth Press (livre en anglais)


    "Love in Vain" de Jean Michel Dupont (scénariste) et Mezzo (dessins), chez Gléna. Biographie romancée de Robert Johnson en bande dessinée


    "Le Peuple du Blues" de LeRoi Jones, chez Folio


    "Feel Like Going Home" de Peter Guralnick, chez Rivages Rouges. Série de portraits de bluesmen.


    De la musique :


    Smokestack Lightning, The Complete Chess Master - Howlin' Wolf (4 CDs, enregistrements de 1951 à 1960)


    The Rockin' Chair album - Howlin' Wolf (1962)


    The Backdoor Wolf - Howlin' Wolf (1973)


    Electric Mud - Muddy Waters (1968)


    "Screamin' and Cryin'" - Muddy Waters (enregistrements de 1947 à 1953)


    Complete Recordings - Robert Johnson (2CDs, enregistrements de 1936 à 1938)


    The Definitive Charley Patton - Charley Patton (Enregistrements de 1929 à 1934)


    Death Letter - Son House (1965)


    Harmonica Wizard - Sonny Boy Williamson (enregistrements de 1951 à 1956)


    Et du gros doc :


    Martin Scorsese Presente The Blues, une collection de 7 documentaires  fantastiques réalisés par Martin Scorsese, Wim Wenders, Clint Eastwood,  Marc Levin, Mike Figgis, Charles Burnett, Richard Pearce et Robert Kenner.


    Retrouvez la playlist avec tous les morceaux utilisés pour l'épisode ici :


    https://open.spotify.com/playlist/0jXiFkU2B0J4XXATtGp4k7?si=8cca9590150e4dee


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  • Neil Young n'est pas de ceux qui se sont brûlés les ailes et ont gaspillé leur talent pour un paradis artificiel. Le cowboy de Winnipeg a pu dès l'enfance constater combien la vie était fragile et que la cramer sous la chaleur des projecteurs était une idiotie. Dans les années 70, alors que les tragédies s'amoncellent autour de lui, Neil Young ne plie pas sous le poids de la souffrance et enchaîne les chefs-d’œuvres intemporels avec une rigueur stupéfiante. Le parcours de Young possède la beauté des grandes leçons de vie : on y retrouve tristesse, sagesse et émerveillement.


    Publié pour la première fois en juin 2016. Article disponible sur le site Chicane Magazine : http://www.chicane-magazine.com/2017/08/17/graine-de-violence-neil-young/


    Quelques références...


    Des bouquins :



    "Neil Young, Une Autobiographie" - Neil Young
    "Ma Nuit Avec Neil Young" - Noël Balen
    "Shakey" - Jimmy McDonough
    "The Dark Stuff, chapitre "Neil Young, Encore et toujours sur la route" - Nick Kent
    "Waiting For The Sun" - Barney Hoskyns
    L'excellent site français http://www.ed-wood.net/

    Des disques :


    (Pour rester dans le thème de l'émission, les oeuvres ici conseillées  sont toutes antérieures aux années 80, ce qui n'empêche pas d'aller  fouiner plus loin !)



    Buffalo Springfield : Buffalo Springfield (1966), Buffalo Springfield Again (1967)
    Crosby, Stills, Nash & Young : Déjà Vu (1970)
    Joni Mitchell : Blue (1971)
    Neil Young : After The Goldrush (1970), Harvest (1972), On The Beach (1974)
    Neil Young & Crazy Horse : Everybody Knows This Is Nowhere (1969), Tonight's The Night (1975), Zuma (1976), Rust Never Sleeps (1979), Live Rust (1979)

    Des films :



    Neil Young Trunk Show - Jonathan Demme (2009)
    Heart Of Gold - Jonathan Demme (2006)
    Neil Young Journey - Jonathan Demme (2011)
    Dead Man - Jim Jarmush (1995) pour la fantastique B.O. de Neil Young

    Retrouvez la playlist avec tous les morceaux utilisés pour l'épisode ici :


    https://open.spotify.com/playlist/14WggPHX191INdg2gGReR7?si=dc06aedf99cb40e1


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  • Les Beach Boys, une niaiserie ? Cliché d'ignorant. Les californiens  étaient les premiers concurrents des Beatles, plus ambitieux et  novateurs que les Rolling Stones. De plus, là où la plupart des groupes  de rock des années soixante travaillaient en équipe, les Beach Boys ne  disposaient que d'une tête pensante, et pas n'importe laquelle : Brian  Wilson, un authentique génie. Malheureusement, l'aîné de la fratrie  Beach Boys est un garçon fragile, abimé par une enfance violente et  dévoré par des angoisses intolérables. Après le triomphe des sixties,  Brian passera la décennie suivante enfermé dans sa chambre, en proie à  une terrifiante paranoïa. Graine de Violence vous propose de revenir sur  l'une des plus émouvantes épopées de l'histoire du rock.


    Ce podcast s'appuie principalement sur le superbe texte de Nick Kent "Derrière la légende dorée des Beach Boys, la vraie vie de Brian", que vous pourrez retrouver dans son livre The Dark Stuff (L'Envers du Rock, en français).


    Publié pour la première fois en juin 2015. Article disponible sur le site Chicane Magazine : http://www.chicane-magazine.com/2017/02/14/podcast-graine-de-violence-the-beach-boys/


    Quelques références...


    Des bouquins :


    "The Dark Stuff" (titre français "L'envers du rock") chez Austral, recueil d'articles de Nick Kent.


    "Pop Yoga" de Pacôme Thiellement, chez Sonatine


    "Waiting For The Sun" de Barney Hoskyns, éditions Allia


    "The Beach Boys, l'enfance pour l'éternité" de Gaël Tynevez, chez Camion Blanc


    Des albums :


    "Brian Wilson presents SMILE" de Brian Wilson (2004)


    "The Smile Sessions" des Beach Boys (2011)


    "Pet Sounds" des Beach Boys (1966)


    "Today" des Beach Boys (1965)


    "Summer days (and summer nights!!)" des Beach Boys (1965)


    "Surfer Girl" des Beach Boys (1963)


    "Pacific Ocean Blue" de Dennis Wilson (1977)


    "Rubber Soul" des Beatles (1965)


    "Revolver" des Beatles (1966)


    "Sergent Pepper & The Lonely Hearts Club Band" des Beatles (1967)


    Et un film :


    "Love & Mercy" de Bill Polhad (2015)


    Retrouvez la playlist avec tous les morceaux utilisés pour l'épisode ici :


    https://open.spotify.com/playlist/22tjLK3pBMeOwcZfUs0VYe?si=757860624a2f4fa0


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  • "Ils s'appellent Love, mais ils devraient s'appeler Hate", disait d'eux  le guitariste de Janis Joplin. Effectivement, les membres de Love ne  savaient pas faire semblant de sourire.  En apparence, ils avaient tout  pour incarner à eux seul le Flower Power. Premier groupe interracial de  l'histoire de la pop, Love fascinait d'abord par sa musique, un  éblouissant cocktail de folk, de rock garage, de soul et de funk, avec  des paroles mystérieuses empreintes de mysticisme et de conscience  sociale. Derrière les compositions, on trouve un excentrique du nom  d'Arthur Lee, leader taciturne et misanthrope qui focalise toutes les  passions. Son plus bel ouvrage, l'immense album Forever Changes, sera à la fois un aboutissement artistique absolu et le début d'une vertigineuse chute pour l'ensemble du groupe.


    Publié pour la première fois en mars 2015. Article disponible sur le site Chicane Magazine : http://www.chicane-magazine.com/2017/06/23/podcast-graine-de-violence-love-arthur-lee/


    Quelques références...


    Des bouquins :


    Love, de Stéphane Koechlin


    Waiting For The Sun, de Barney Hoskyns


    Arthur Lee And The Book Of Love, de John Einarson


    L'excellent site www.edwood.net


    Des disques :


    Love - Love (1966)


    Da Capo - Love (1966)


    Forever Changes - Love (1967)


    Four Sails - Love (1969)


    False Start - Love (1970)


    Are You Experienced ? - The Jimi Hendrix Experience (1967)


    Bold As Love - The Jimi Hendrix Experience (1967)


    Electric Ladyland - The Jimi Hendrix Experience (1968)


    The Doors - The Doors (1967)


    Strange Days - The Doors (1967)


    L.A. Woman - The Doors (1971)


    Mr. Tambourine - The Byrds (1965)


    Turn! Turn! Turn! - The Byrds (1965)


    Fifth Dimension - The Byrds (1966)


    Retrouvez la playlist avec tous les morceaux utilisés pour l'épisode ici :


    https://open.spotify.com/playlist/0xoSN5gBZhDCkQe7vLzguY?si=32a3ec4651b7440b


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  • Les Red Hot Chili Peppers, c'est une affaire qui roule, un peu comme  les cailloux de Jagger et Richards. En ce début de siècle bien entamé,  les californiens sont confortablement installés dans le paysage pop  comme une institution vieillissante et radoteuse. Des professionnels du  rock, avec trente ans de carrière dans les pattes, de bons artisans qui  ont passé l'âge de prendre des risques. Plus grand chose à voir avec la  bande de branquignoles fendards qu'ils furent pendant les 80's, des  garnements borderline, toujours à flirter avec leurs propres limites,  quitte à les franchir régulièrement.


    Du délire initial, il ne reste plus grand chose, et si les fans  historiques ne manqueront pas de hurler à la trahison, il semble que  cette transition spectaculaire ne soit pas uniquement le fruit d'une  concession commerciale. Durant les années 90, après le succès  gigantesque de Blood Sugar Sex Magik, les Red Hot Chili Peppers sont au fond du trou, incapables de gérer raisonnablement cette nouvelle popularité.

    A ce moment-là, le changement n'est pas simplement souhaitable, il est  une condition de survie. C'est ce que va illustrer en 1995 l'album One Hot Minute,  disque malade et viscéral, explosif et effrayant, qui marquera la fin  d'une ère chaotique et le début d'une retraite post-traumatique pour les  poivrons sautillants.


    Publié pour la première fois en Mai 2017. Article disponible sur le site Chicane Magazine : http://www.chicane-magazine.com/2017/05/01/podcast-graine-de-violence-red-hot-chili-peppers-one-hot-minute/


    Quelques références…


    Livres :


    Scar Tissue, autobiographie d’Anthony Kiedis


    An Oral/Visual Story By The Red Hot Chili Peppers de Brendan Mullen


    Ma discothèque Idéale de Philippe Manœuvre


    Disques :


    Red Hot Chili Peppers – Mother’s Milk (1989)


    Red Hot Chili Peppers – Blood Sugar Sex Magik (1991)


    Red Hot Chili Peppers – One Hot Minute (1995)


    John Frusciante – Usually Just a T-Shirt (1994)


    Jane’s Addiction – Ritual de los Habitual (1990)


    Nirvana – In Utero (1993)


    R.E.M. – Monster (1994)


    Un doc :


    Red Hot Chili Peppers : Funky Monks, de Gavin Bowden


    Retrouvez la playlist avec tous les morceaux utilisés pour l'épisode ici :


    https://open.spotify.com/playlist/4tIqEAuHGkhcsewyS6GXIR?si=e95770ebe752468b


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  • C'est la boule à zéro la plus emblématique des années 90. Son visage  angélique, sa voix phénoménale et ses yeux humides avaient sorti de sa  torpeur un paysage musical morne gouverné par MTV. Avec Nothing Compares  2 U, sa fameuse reprise de Prince, elle prouvait que même la pop  mainstream pouvait s'envisager avec passion et sincérité. La môme  irlandaise n'était jamais à court de révoltes, et, toujours très cash  dans sa façon d'exprimer ses opinions, elle s'est logiquement mise à dos une trop large proportion démographique, à savoir les vieux croûtons  réactionnaires. Dans cette émission, Graine de Violence tente de rendre justice à une grande chanteuse qui n'a pu exprimer tout  le potentiel de son talent, crucifiée sur l'autel du politiquement  correct.


    Publié pour la première fois en août 2018.


    Article disponible sur le site Chicane Magazine : http://www.chicane-magazine.com/2018/08/30/graine-de-violence-sinead-oconnor-magda-davitt/


    Quelques références...


    La plupart de mes sources me viennent d'un unique bouquin, pas très  épais (So Different de Dermott Hayes, évidemment jamais traduit)  et  d'interviews trouvées sur le site officiel de Sinéad O'Connor  (http://www.sinead-oconnor.com/). Sinon, des interviews par-ci par-là,  sur youtube, dans des magazines qui ont eu la gentillesse de numériser  leurs articles... Bref, comme je l'explique dans le podcast, pas grand chose.


    Quelques disques :



    Sinéad O’Connor – The Lion And The Cobra (1987)
    Sinéad O’Connor – I Do Not Want What I Haven’t Got (1990)
    Sinéad O’Connor – Am I Not Your Girl (1992) (album de reprises jazz)
    Sinéad O’Connor – Universal Mother (1994)
    Sinéad O’Connor – Gospel Oak (1997)
    Sinéad O’Connor – Sean-Nos Nua (2002) (album de reprises folklore irlandais)
    Sinéad O’Connor – Throw Down Your Arms (2005) (album de reprises reggae)
    Sinéad O’Connor – Collaborations (2005) (Avec Asian Dub Foundation, The Blockhead, Peter Gabriel, Jah Wobble…)
    Massive Attack – 100th Window (2003) (trois morceaux avec Sinéad O’Connor)

    Et un chouette live :



    Year Of The Horse, live at Forest National, Brussels (1991)

    Retrouvez la playlist avec tous les morceaux utilisés pour l'épisode ici :


    https://open.spotify.com/playlist/5oRE3A8zXFQQNu0aNDVhcD?si=2a16a2ada8f54fbf


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  • Dans le vaste univers du rock'n'roll, les Pogues ont un statut  particulier. Les fans ne se contentaient pas de danser la gigue à leurs  concerts: il n'y a qu'à voir leurs yeux s'humidifier à la simple  évocation du chanteur Shane MacGowan. Il faut dire que ce dernier est un  freak chargé comme de l'absinthe, capable de foutre en pelotes les  nerfs des plus patients, mais en même temps c'est l'une des  personnalités les plus attachantes et émouvantes de l'histoire du rock.  Son attachement pour ses racines irlandaises et sa plume élégante y sont  pour quelque chose. C'est à sa verve passionnée que l'on doit la magie  des Pogues. Leur musique tient de la pure folie, un bordel joyeux et  nihiliste qui dissimule une poignante mélancolie celtique.  Malheureusement, le déclin de Shane ne surprendra personne : alcoolique  au dernier degré, il sabotera sa carrière comme seuls les plus glorieux  des anti-héros savent le faire.


    Publié pour la première fois en mars 2016. 


    Article disponible sur le site Chicane Magazine : http://www.chicane-magazine.com/2017/03/29/graine-de-violence-the-pogues/


    Quelques références :


    Des bouquins :


    "A Drink With Shane MacGowan" - Livre d'entretiens entre le chanteur et sa compagne, Victoria Mary Clarke (livre en anglais)


    "Shane MacGowan : London Irish Punk Life & Music" - de Joe Merrick (livre en anglais)


    "Here Comes Everybody" - Excellent bouquin de James Fearnley, accordéoniste des Pogues (livre en anglais)


    "The Dark Stuff" (titre français "L'envers du rock") chez Austral, recueil d'articles de Nick Kent


    Des albums :


    Red Roses For Me - The Pogues


    Rum, Sodomy & The Lash - The Pogues


    If I Should Fall From Grace With God - The Pogues


    Hell's Ditch - The Pogues


    The Snake - Shane MacGowan & The Popes


    Seven Drunken Nights - The Dubliners


    Brendan Behan Sings Irish Folksongs and Ballads - Brendan Behan


    The Clash - The Clash


    Give'Em Enough Rope - The Clash


    My Aim Is True - Elvis Costello


    This Year's Model - Elvis Costello


    Des films :


    Le Vent se Lève de Ken Loach


    Bloody Sunday de Paul Greengrass


    Remerciement spécial :


    Merci à mon ami Jeff Caboche, très grand fan des Pogues qui m'a beaucoup aidé pour ce texte.


    Retrouvez la playlist avec tous les morceaux utilisés pour l'épisode ici :


    https://open.spotify.com/playlist/2oRnHjvqBHM3wjKONuJhAx?si=120ff92183774e04


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  • Il fut un temps où Phil Spector était un roi. Au début des sixties,  toute l'industrie de la pop était à ses pieds. Ce petit mec de rien du  tout, sorti de nulle part, s'était imposé en haut du podium de la  production musicale, bousculant au passage tous les requins de maisons  de disques. Car non content d'être un homme d'affaires roublard à  l'instinct surhumain, Spector est un génie musical, un virtuose qui a  repoussé les limites de la pop avec son révolutionnaire Mur de Son.

    Son œuvre est de celles qui bouleverse les normes, Spector veut toujours  aller plus loin, faire plus grand, plus fort. Mais, Phil Spector  n'étant pas un adepte de la demi-mesure, il glissera du sommet pour  explorer les fonds marins. C'est un cas exemplaire de dégringolade  sociale à la Scarface, l'histoire d'un fou mégalomane qui aperçoit les  jardins de Babylone avant d'être rattrapé par ses effroyables démons.


    Publié pour la première fois en décembre 2015.


    Article disponible sur le site de Chicane Magazine : http://www.chicane-magazine.com/2017/02/01/podcast-graine-de-violence-phil-spector/


    Quelques références :


    De la lecture :


    "Le Mur de Son" de Mick Brown (Editions Sonatine)


    L'excellent site http://www.ed-wood.net/


    De la musique : 


    "Back To Mono (1958-1969)" coffret 4 CD de Phil Spector (Phil Spector records Inc)


    "Plastic Ono Band" de John Lennon (EMI Records Ltd)


    "Let It Be" des Beatles (EMI Records Ltd)


    "All Things Must Pass" de George Harrison (Apple)


    "End Of The Century" des Ramones (Sire Records Company)


    Retrouvez la playlist avec tous les morceaux utilisés pour l'épisode ici :


    https://open.spotify.com/playlist/2faEMc9aanDtucyhdWExVY?si=2ff72a80881a4186


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