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    C dans l'air du 14 juin - Gauche : " ce sera l'extrĂȘme droite ou nous"

    LES EXPERTS :
    - Louis Hausalter - Journaliste politique – Le Figaro
    - CĂ©cile Cornudet - Editorialiste politique – Les Echos
    - Anne-CharlĂšne Bezzina - Politologue et constitutionaliste, maĂźtre de confĂ©rences en droit public
    - FrĂ©dĂ©ric Dabi - Directeur gĂ©nĂ©ral Opinion - Institut de sondages IFOP

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    C dans l'air du 14 juin - Gauche : " ce sera l'extrĂȘme droite ou nous"

    A la veille du dĂ©pĂŽt, ce vendredi, dans les prĂ©fectures des candidatures pour les Ă©lections lĂ©gislatives anticipĂ©es, les partis de gauche sont parvenus Ă  un accord pour former un "Nouveau Front populaire" avec un programme commun de "rupture".  En cas de victoire le 7 juillet prochain, le gouvernement de gauche entend dĂ©crĂ©ter l’état d’urgence sociale et mettre en Ɠuvre rapidement l’indexation des salaires et des pensions de retraite sur l’inflation, la hausse du smic Ă  1600 euros net, le blocage des prix des biens de premiĂšre nĂ©cessitĂ© (alimentation, Ă©nergie, carburants) et le rĂ©tablissement d’un impĂŽt sur la fortune. Le nouveau Front populaire promet aussi un prix plancher pour les agriculteurs, une rĂ©forme de la PAC, une relance de la construction du logement social, la crĂ©ation de places en hĂ©bergement d'urgence, un moratoire sur les mĂ©gabassines et les autoroutes ainsi que l’abrogation des rĂ©formes de l’assurance chĂŽmage, des retraites et de la loi immigration. 

    Sur le dossier sensible du conflit au Proche-Orient, l'alliance de gauche dĂ©nonce dans son programme "les massacres terroristes du Hamas", qui ont Ă©tĂ© commis le 7 octobre dernier en IsraĂ«l. L'alliance propose de "rompre avec le soutien coupable du gouvernement français au gouvernement suprĂ©maciste d'extrĂȘme droite de Netanyahu pour imposer un cessez-le-feu immĂ©diat" et "agir pour la libĂ©ration des otages dĂ©tenus depuis les massacres terroristes du Hamas". Le nouveau Front populaire reconnaĂźt Ă©galement une "explosion inquiĂ©tante, sans prĂ©cĂ©dent" des "actes racistes, antisĂ©mites et islamophobes" en France, une rĂ©ponse assez nette Ă  la formule contestĂ©e de Jean-Luc MĂ©lenchon, qui avait considĂ©rĂ© dĂ©but juin que l'antisĂ©mitisme "restait rĂ©siduel en France". Enfin il assure "dĂ©fendre indĂ©fectiblement la souverainetĂ© et la libertĂ© du peuple ukrainien", Ă  travers notamment "la livraison d'armes nĂ©cessaires, et l'annulation de sa dette extĂ©rieure".

    L’ancien prĂ©sident de la RĂ©publique socialiste François Hollande lui a apportĂ© un soutien immĂ©diat hier soir et a fustigĂ© la dĂ©cision d’Emmanuel Macron qui "intervient au pire moment et dans les pires circonstances". RaphaĂ«l Glucksmann, arrivĂ© en tĂȘte des listes de gauche aux Ă©lections europĂ©ennes, s’est lui aussi clairement prononcĂ© en faveur du Nouveau Front Populaire ce matin sur France Inter. "La seule chose qui importe pour moi c’est que le RN ne gagne pas et ne gouverne pas. La seule maniĂšre de le faire c’est qu’il y ait une union de la gauche, c’est notre responsabilitĂ© historique. C’est ça qui m’a guidĂ© ces derniers jours", a-t-il assurĂ© aprĂšs avoir dĂ©noncĂ© dans le "chaos" crĂ©Ă© par Emmanuel Macron.

    Resta Ă  savoir qui sera l’incarnation de ce nouveau Front Populaire et prendra les commandes de Matignon en cas de victoire. RaphaĂ«l Glucksmann a assurĂ© qu’il n’est pas candidat et qu’"Ă  la fin ça ne sera pas Jean-Luc MĂ©lenchon. Il faut quelqu’un qui fasse consensus". "Il y a d’autres figures infiniment plus consensuelles", a-t-il soulignĂ©, citant le dĂ©putĂ© insoumis François Ruffin, les socialistes Boris Vallaud et ValĂ©rie Rabault, ainsi que l’ex-leader de la CFDT Laurent Berger.

    Du cĂŽtĂ© de l’extrĂȘme droite, on attend toujours les dĂ©tails du programme du Rassemblement national. Jordan Bardella s’est contentĂ© de prĂ©senter les grandes lignes dans une allocution sur X hier soir et ce matin sur BFM TV. Signe que tout n’est pas encore au point, les revirements ces derniers jours du prĂ©sident du RN sur la rĂ©forme des retraites ou encore ceux de son vice-prĂ©sident SĂ©bastien Chenu qui a annoncĂ© hier soir la suppression de la double nationalitĂ© et Ă  prĂ©sentĂ© ses excuses un peu plus tard. La mesure ayant Ă©tĂ© abandonnĂ©e il y a deux ans par Marine Le Pen. 
    Jordan Bardella a en revanche confirmĂ© l'accord qu'il a qualifiĂ© d'"historique" avec Eric Ciotti, qui conteste devant la justice son Ă©viction de la prĂ©sidence des RĂ©publicains pour cause d’alliance avec le RN et annonce 80 candidatures sous la double Ă©tiquette aux lĂ©gislatives. La rĂ©ponse du tribunal judiciaire de Paris est attendue vers 19 heures. 

    Pendant ce temps-lĂ , Emmanuel Macron est en Italie pour participer Ă  un sommet du G7 tandis que dans la macronie, nombre d’élus sont encore sidĂ©rĂ©s par sa dĂ©cision de dissoudre l’AssemblĂ©e nationale. Si tous savaient, dans un contexte de majoritĂ© relative, leurs fonctions prĂ©caires, apprendre la clĂŽture de leur mandat Ă  la tĂ©lĂ©vision a Ă©tĂ© vĂ©cue comme une trahison. Quelques-uns ont tout simplement dĂ©cidĂ© de ne pas se reprĂ©senter et parmi ceux qui s’élancent dans la campagne, beaucoup ont fait le choix ĂȘtre seuls sur le tract ou aux cĂŽtĂ©s de Gabriel Attal, le Premier ministre. TrĂšs clairement, certains prĂ©fĂšrent jouer la carte du bilan local plutĂŽt que d'incarner la macronie. 

    Selon un sondage Elabe pour La Tribune Dimanche et BFMTV,publiĂ© jeudi, le RN recueillerait 31 % des voix devant l’alliance de gauche (28 %) et le camp macroniste (18%). Pour sept Français sur 10, l'implication du chef de l'Etat est perçue plutĂŽt comme un handicap pour son camp.

    LES EXPERTS :
    - Louis Hausalter - Journaliste politique – Le Figaro
    - CĂ©cile Cornudet - Editorialiste politique – Les Echos
    - Anne-CharlĂšne Bezzina - Politologue et constitutionaliste, maĂźtre de confĂ©rences en droit public
    - FrĂ©dĂ©ric Dabi - Directeur gĂ©nĂ©ral Opinion - Institut de sondages IFOP

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    C dans l'air l'invité du 13 juin avec Ludovic Vigogne, journaliste à "La Tribune Dimanche".

    AprĂšs que le prĂ©sident du Rassemblement national Jordan Bardella ait affirmĂ© que "dans les candidats que le RN va soutenir aux Ă©lections lĂ©gislatives il n'y aura pas seulement des gens issus du RN, il y aura aussi des gens issus des RĂ©publicains", Eric Ciotti le patron des RĂ©publicains a annoncĂ©  un accord avec le parti de Marine Le Pen en vue des Ă©lections lĂ©gislatives anticipĂ©es par la dissolution de l'AssemblĂ©e nationale dĂ©cidĂ©e par Emmanuel Macron dimanche. Cette annonce a fait exploser son parti et suscitĂ© un tollĂ© dans ses rangs. Depuis, la confusion rĂšgne au sein des RĂ©publicains, Ă  quelques jours du dĂ©pĂŽt des candidatures aux Ă©lections lĂ©gislatives.

    Ludovic Vigogne reviendra sur l’annonce faite par Eric Ciotti de rallier le Rassemblement national et sur les coulisses d’un psychodrame qui touche le parti de la droite, hĂ©ritier principal du gaullisme.

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    C dans l'air du 13 juin - Dissolution : chaos politique, KO Ă©conomique ?

    LES EXPERTS :
    - JÉRÔME JAFFRÉ -Politologue - Chercheur associĂ© au CEVIPOF
    - DOMINIQUE SEUX - Directeur dĂ©lĂ©guĂ© de la rĂ©daction - Les Echos 
    - NATHALIE MAURET - Journaliste politique - Groupe de presse régionale Ebra
    - GUILLAUME DARET- Chef adjoint du service politique - France TĂ©lĂ©visions

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    C dans l'air du 13 juin - Dissolution : chaos politique, KO Ă©conomique ?

    Depuis l’annonce surprise dimanche soir du prĂ©sident de la RĂ©publique Emmanuel Macron de dissoudre l’AssemblĂ©e nationale, une pĂ©riode d’incertitude politique s’est ouverte et la bourse de Paris est chahutĂ©e. DĂ©stabilisĂ© par cette situation et l’éventualitĂ© de voir un reprĂ©sentant du Rassemblement national (RN) s’installer Ă  Matignon, le Cac 40 vit des sĂ©ances difficiles, avec notamment la remontĂ©e du taux d'emprunt français Ă  dix ans. Une hausse continue qui a creusĂ© hier un Ă©cart record depuis 2020 avec le taux Ă  10 ans allemand, signe de la dĂ©fiance grandissante des investisseurs sur la qualitĂ© de crĂ©dit de la France et sa capacitĂ© Ă  honorer sa dette. Autre signe de cette inquiĂ©tude : l’agence de notation Moody’s a indiquĂ© lundi s’attendre "Ă  une dĂ©tĂ©rioration de la soutenabilitĂ© de la dette française" ainsi qu’ "un risque accru d'instabilitĂ© politique".

    D’ores et dĂ©jĂ , la dissolution de l’AssemblĂ©e nationale a des consĂ©quences puisque le coĂ»t de la dette augmente. ParallĂšlement, les actions dĂ©gringolent, en particulier celles des grandes banques françaises – BNP Paribas, SociĂ©tĂ© GĂ©nĂ©rale et CrĂ©dit Agricole - mais aussi les mĂ©dias, TF1, M6 et NRJ Group en premier lieu. La raison ? Le programme du RN prĂ©voit une privatisation de l'audiovisuel public en cas de victoire, ce qui aurait un impact trĂšs nĂ©gatif sur les acteurs privĂ©s actuels de l’audiovisuel. 

    Du cĂŽtĂ© des chefs d’entreprise, c’est Ă©galement l’inquiĂ©tude. "Cette instabilitĂ© aura des consĂ©quences", prĂ©vient François Asselin, le prĂ©sident de la ConfĂ©dĂ©ration des Petites et Moyennes Entreprises. "Nous sommes dans un temps d’attente. Mettez-vous tout simplement Ă  la place d’un chef d’entreprise qui doit aujourd’hui se poser la question d’investissement ou mĂȘme de recrutements, d’embauches. Il risque de dire : 'Je vais attendre quand mĂȘme quelques semaines avant de savoir comment demain et dans quel sens ira notre pays'. C’est tout Ă  fait lĂ©gitime", lance-t-il.

    Dans la cacophonie politique actuelle, Alain Minc qui fut longtemps le mentor d’Emmanuel Macron, stupĂ©fait par l'annonce de la dissolution, dĂ©nonce, lui, une "erreur historique". "Ce sera au mieux le chaos, au pire le RN ! Au mieux le chaos, c’est-Ă -dire une AssemblĂ©e oĂč il n’y a pas une majoritĂ© absolue RN, mais ingouvernable avec trois tiers inĂ©gaux et lĂ  aussi il faut bien voir les textes : l’impossibilitĂ© de dissoudre avant un an donc un chaos politique, une crise politique, bien pire que sous la IVe RĂ©publique ou une majoritĂ© absolue RN et c’est ce que j’appelle le pire" a affirmĂ© l’essayiste au micro de #cdanslair.

    Alors aprÚs cette dissolution de l'Assemblée nationale, quelles conséquences économiques et financiÚres ? Pourquoi la Bourse de Paris est-elle chahutée ? Que signifie l'augmentation des taux d'emprunt français sur 10 ans ?

    LES EXPERTS :
    - JÉRÔME JAFFRÉ -Politologue - Chercheur associĂ© au CEVIPOF
    - DOMINIQUE SEUX - Directeur dĂ©lĂ©guĂ© de la rĂ©daction - Les Echos 
    - NATHALIE MAURET - Journaliste politique - Groupe de presse régionale Ebra
    - GUILLAUME DARET- Chef adjoint du service politique - France TĂ©lĂ©visions 

    PRÉSENTATION :  Caroline Roux -  Axel de TarlĂ© - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40

    PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine

    RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoüt Lemoine

    PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions

    Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les rĂ©seaux :

    INTERNET : francetv.fr

    FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5

    TWITTER : https://twitter.com/cdanslair

    INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

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    C dans l'air l'invitĂ© du 12 juin avec Martial Foucault, politologue, directeur du Cevipof et auteur de “Maires au bord de la crise de nerfs”.

    Dans moins de vingt jours, les Français sont Ă  nouveau appelĂ©s Ă  voter suite Ă  la dĂ©cision d'Emmanuel Macron de dissoudre l'AssemblĂ©e nationale. Dans un communiquĂ© adressĂ© lundi, l’Association des maires de France alerte sur le dĂ©lai inĂ©dit de ces Ă©lections lĂ©gislatives qui suscite l'inquiĂ©tude des maires sur de possibles difficultĂ©s d’organisation. L’AMF a alertĂ© dans un communiquĂ© sur les difficultĂ©s pour les maires d’organiser deux Ă©lections. "La dĂ©cision soudaine du prĂ©sident de la RĂ©publique de dissoudre l’AssemblĂ©e nationale et de convoquer les Ă©lecteurs dans un dĂ©lai inĂ©dit dans l’histoire de la RĂ©publique suscite une rĂ©elle inquiĂ©tude chez de nombreux maires sur la capacitĂ© des communes Ă  organiser ces deux scrutins dans des conditions satisfaisantes". Toujours selon l’AMF, les Ă©lections europĂ©ennes ont dĂ©jĂ  montrĂ© les difficultĂ©s que rencontrent les communes Ă  pourvoir les bureaux de vote en assesseurs "en raison du dĂ©sengagement massif des candidats et des partis politiques Ă  proposer des personnes bĂ©nĂ©voles". 

    Martial Foucault reviendra sur la difficulté pour les maires, en premiÚre ligne, d'organiser ces élections législatives anticipées.

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    C dans l'air du 12 juin - Macron s'explique, la droite se déchire

    LES EXPERTS :
    - MARC LAZAR - Professeur Ă©mĂ©rite d’histoire et de sociologie - Sciences Po
    - CARL MEEUS - RĂ©dacteur en chef - Le Figaro Magazine
    - SOAZIG QUÉMÉNER - RĂ©dactrice en chef - La Tribune Dimanche 
    - JÉRÔME FOURQUET - Directeur dĂ©partement Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de La France d’aprĂšs. 

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    C dans l'air du 12 juin - Macron s'explique, la droite se déchire

    Trois jours aprĂšs les rĂ©sultats des Ă©lections europĂ©ennes et l’annonce de dissolution de l’AssemblĂ©e nationale, c’était la grande explication d’Emmanuel Macron ce mercredi. Une prise de parole de deux heures, lors d’une confĂ©rence de presse, au cours de laquelle le chef de l’Etat a "assumĂ©" sa dĂ©cision de renvoyer les dĂ©putĂ©s devant les Ă©lecteurs et dĂ©taillĂ© son plan de bataille pour les lĂ©gislatives. Reconnaissant une "responsabilitĂ©" dans la montĂ©e de l’extrĂȘme droite, le chef de l’Etat a estimĂ© avoir manquĂ© de rĂ©ponses "au malaise qui existe dans la ruralitĂ©", "au sentiment de perte de contrĂŽle, de dĂ©possession, aux peurs qui existent, au sentiment aussi de dĂ©classement qu’il y a dans certains de nos quartiers". Pour rĂ©pondre aux "inquiĂ©tudes", Emmanuel Macron a promis plus de sĂ©curitĂ© et de fermetĂ©, l’indexation des retraites sur l’inflation, la suppression d’un Ă©chelon territorial, la gĂ©nĂ©ralisation d’un service national universel d’ici la rentrĂ©e 2026 et le lancement d’un dĂ©bat sur la laĂŻcitĂ©. Il a Ă©galement confirmĂ© la rĂ©forme de l’assurance chĂŽmage, l’interdiction du tĂ©lĂ©phone portable avant 11 ans et la suspension du projet de rĂ©forme du corps Ă©lectoral en Nouvelle-CalĂ©donie.

    "Depuis dimanche, les masques tombent". "La clarification, c'est maintenant" a lancĂ© le chef de l’Etat. DĂ©nonçant des alliances "contre nature aux deux extrĂȘmes", Emmanuel Macron a appelĂ© Ă  un "sursaut rĂ©publicain" et a proposĂ© Ă  une sorte de fĂ©dĂ©ration alliant des socio-dĂ©mocrates, des Ă©cologistes, des gaullistes Ă  l’actuel majoritĂ© pour gouverner demain. 

    Pendant ce temps, Ă  l’extrĂȘme droite, le Rassemblement national a finalement refusĂ© un accord avec le parti ReconquĂȘte d’Éric Zemmour et a dĂ©cidĂ© de faire affaire avec Eric Ciotti mĂȘme si la majoritĂ© des cadres de la droite gaulliste fulminent et appellent Ă  sa dĂ©mission. Au siĂšge des LR, la situation est confuse. MenacĂ© d'ĂȘtre destituĂ© du parti qu'il prĂ©side par un bureau politique prĂ©vu dans l’aprĂšs-midi, le patron des LR a fait fermer le bĂątiment Ă  la mi-journĂ©e. "J'entends beaucoup d'Ă©lucubrations sur la fermeture du siĂšge LR. J'ai pris cette dĂ©cision Ă  la suite des menaces reçues et des dĂ©sordres d'hier", a expliquĂ© en dĂ©but d'aprĂšs-midi Éric Ciotti sur X. ConvoquĂ©e par sa numĂ©ro 2, Annie Genevard, le dĂ©putĂ© des Alpes-Maritimes a Ă©galement fait savoir qu'il ne se prĂ©senterait pas au rendez-vous. Il conteste la validitĂ© de cette rĂ©union, organisĂ©e selon lui "en violation flagrante (des) statuts" du parti et qui n'a donc "aucune valeur juridique". Une grande partie des figures des RĂ©publicains se retrouvent finalement hors du QG du parti, en l’absence d’Éric Ciotti qui a dĂ©cidĂ© de contre-attaquer en en sollicitant le vote des adhĂ©rents LR.

    Au gauche, aprĂšs prĂšs de trois jours de nĂ©gociations, les partis rĂ©unis sous la banniĂšre du "nouveau Front populaire" ont rĂ©ussi Ă  trouver un premier accord de rĂ©partition des circonscriptions en vue des lĂ©gislatives du 30 juin et 7 juillet. Contrairement Ă  ce qu’a affirmĂ© le chef de l’Etat en confĂ©rence de presse, LFI n’obtient pas 300 mais 230 "circos", les socialistes 175, les Verts 92 et le PCF 50. Un premier rĂ©Ă©quilibrage exigĂ© par les socialistes a eu lieu. Pour rappel, en 2022, LFI a prĂ©sentĂ© des candidats dans 328 circonscriptions, le PS disposait de 70 candidats, EELV Ă©tait sur la ligne de dĂ©part dans 110 circonscriptions et le PCF avait dĂ©jĂ  50 candidats. Les discussions se poursuivent sur le profil des candidats et le programme au siĂšge des Ă©colos.

    Alors que retenir de la confĂ©rence de presse d’Emmanuel Macron ? A-t-il convaincu ? Que se passe-t-il chez les RĂ©publicains ? Et quelles sont les bases de l’accord unissant les partis de gauche sous la banniĂšre "nouveau Front populaire" ? 

    LES EXPERTS :
    - MARC LAZAR - Professeur Ă©mĂ©rite d’histoire et de sociologie - Sciences Po
    - CARL MEEUS - RĂ©dacteur en chef - Le Figaro Magazine
    - SOAZIG QUÉMÉNER - RĂ©dactrice en chef - La Tribune Dimanche 
    - JÉRÔME FOURQUET - Directeur dĂ©partement Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de La France d’aprĂšs.  

    PRÉSENTATION :  Caroline Roux -  Axel de TarlĂ© - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40

    PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine

    RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoüt Lemoine

    PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions

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    C dans l'air l'invitĂ© du 11 juin avec Philippe Dessertine, Ă©conomiste, directeur de l’Institut de Haute Finance et auteur de "Le grand basculement".

    L’onde de choc de l’annonce de la dissolution est aussi Ă©conomique. AprĂšs la dissolution de l’AssemblĂ©e nationale, plusieurs secteurs Ă©conomiques ont fortement reculĂ©. La bourse parisienne affichait hier la plus forte baisse parmi les bourses europĂ©ennes, toutes Ă  la baisse au lendemain des Ă©lections europĂ©ennes marquĂ©es par une poussĂ©e de l’extrĂȘme droite. Hier, les banques ont Ă©tĂ© secouĂ©es. La Société générale a dévissé de 7,80 %, la BNP Paribas a baissĂ© 5,38 %, le CrĂ©dit agricole de 4,27 %, pareil sur le luxe et le BTP. 

    La situation de l’Allemagne est aussi inquiĂ©tante pour les acteurs Ă©conomiques puisque la coalition du chancelier Olaf Scholz a Ă©tĂ© devancĂ©e par la droite et l'extrĂȘme droite.

    Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire s’est montrĂ© trĂšs alarmiste. Selon lui, "c’est l'Ă©lection lĂ©gislative qui aura les consĂ©quences les plus lourdes pour la France, pour les Français, de l'histoire de la Ve RĂ©publique". Le 18 juin, la Commission europĂ©enne doit rendre son verdict sur les procĂ©dures de dĂ©ficit excessif. La France est dans le viseur de Bruxelles. 

    Philippe Dessertine reviendra sur les rĂ©percussions Ă©conomiques et financiĂšres aprĂšs l’annonce de la dissolution de l'AssemblĂ©e nationale.

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    C dans l'air du 11 juin - Ciotti rallie Le pen...la dĂ©flagration

    LES EXPERTS :

    - Christophe BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rĂ©daction - Franc-Tireur 
    - Nathalie SCHUCK - Grand reporter - Le Point 
    - Jean GARRIGUES - Historien, prĂ©sident du ComitĂ© d’histoire parlementaire et politique
    - ChloĂ© MORIN - Politologue, auteure de "On a les politiques qu’on mĂ©rite"

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    C dans l'air du 11 juin - Ciotti rallie Le pen...la dĂ©flagration

    A dix-neuf jours du premier tour des Ă©lections lĂ©gislatives, les grandes manƓuvres s’accĂ©lĂšrent dans les Ă©tats-majors. Le Rassemblement national se cherche des alliĂ©s et la panique gagne les rangs de la droite aprĂšs les dĂ©clarations du patron des LR. InvitĂ© du 13h de TF1, Éric Ciotti a estimĂ© que son parti avait besoin d’une "alliance" avec le parti d’extrĂȘme droite de Marine Le Pen et Jordan Bardella. "Tous les dĂ©putĂ©s sortants qui ne veulent pas avoir d’adversaire du RN face Ă  eux" peuvent bĂ©nĂ©ficier d'un accord. Ses dĂ©putĂ©s "siĂšgeront dans un groupe Les RĂ©publicains" Ă  l'AssemblĂ©e Ă  l'issue des lĂ©gislatives. Si l’accord se concrĂ©tise, ce sera le premier de ce genre en France entre la droite rĂ©publicaine gaullienne et l’extrĂȘme droite. 

    Mais de nombreux cadres de son parti s’y opposent et appellent Ă  sa dĂ©mission. Il s'agit d'une "ligne personnelle". "Un parti politique, ce n'est pas seulement une personne", a lancĂ© Bruno Retailleau aprĂšs une rĂ©union de groupe au SĂ©nat oĂč l’ensemble des Ă©lus LR ont affirmĂ© leur opposition Ă  un accord. "Eric Ciotti n'engage que lui. Il doit quitter la prĂ©sidence des RĂ©publicains", a Ă©crit sur X Olivier Marleix, le chef des dĂ©putĂ©s LR. Jean-François CopĂ©, ValĂ©rie PĂ©cresse, Laurent Wauquiez, qui ne cache pas ses ambitions prĂ©sidentielles, ont eux aussi Ă©cartĂ© toute forme de compromission et excluent "les combinaisons d’appareil". "Une rĂ©union d’urgence des instances seules aptes Ă  dĂ©finir les orientations idĂ©ologiques et politiques du parti !" a Ă©tĂ© demandĂ©e par MichĂšle Alliot-Marie.

    A gauche, Ă©cologistes, socialistes, "insoumis" et communistes ont actĂ© lundi soir le principe de candidatures uniques dĂšs le premier tour malgrĂ© des dĂ©saccords persistants, sous une banniĂšre celle du Front populaire. Une union qui si elle se confirme d’ici vendredi et le dĂ©pĂŽt des candidatures dans les prĂ©fectures inquiĂšte le camp prĂ©sidentiel. Car la gauche unie et le RN pourraient se retrouver au deuxiĂšme tour dans de trĂšs nombreux duels ou triangulaires. Mais pour cela la gauche va encore devoir dĂ©passer un certain nombre de divergences. Ce matin RaphaĂ«l Glucksmann a indiquĂ© ne pas souhaiter faire partie d’un "nouveau Front populaire" aux conditions posĂ©es par La France insoumise. "Face au RN aux portes du pouvoir, il est irresponsable de refuser de discuter du rassemblement. Mais l’union ne peut pas se faire au prix du renoncement aux principes et nous avons posĂ© des points clairs", a indiquĂ© le leader de Place publique. Avant de mettre en avant ses "points clairs" : Le soutien Ă  la construction europĂ©enne, l’aide militaire Ă  la rĂ©sistance ukrainienne, la suppression de la rĂ©forme des retraites et de l’assurance chĂŽmage, l’accĂ©lĂ©ration de la transition Ă©cologique, le refus de la brutalisation du dĂ©bat public". "Le rassemblement sur ces bases limpides devra ĂȘtre ouvert Ă  tous ceux qui se reconnaissent dans ce cap, y compris des dĂ©putĂ©s de LIOT par ex", a-t-il conclu. Les discussions se poursuivent Ă  gauche pour dĂ©finir un programme commun et dĂ©poser la liste des 577 candidats du Front populaire d’ici vendredi.

    LES EXPERTS :

    - Christophe BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rĂ©daction - Franc-Tireur 
    - Nathalie SCHUCK - Grand reporter - Le Point 
    - Jean GARRIGUES - Historien, prĂ©sident du ComitĂ© d’histoire parlementaire et politique
    - ChloĂ© MORIN - Politologue, auteure de "On a les politiques qu’on mĂ©rite"

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    C dans l'air l'invité du 10 juin avec Dominique Rousseau, constitutionnaliste.

    Dominique Rousseau est professeur de droit constitutionnel Ă  Paris 1 PanthĂ©on/Sorbonne et auteur de "Les contestations". Il nous explique dans quel cadre l'article 12 de la constitution peut ĂȘtre utilisĂ©.

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    C dans l'air du 10 juin -  Dissolution: coup de gĂ©nie ou de folie? 

    LES EXPERTS :
    - Dominique ReyniĂ© - Directeur gĂ©nĂ©ral - Fondapol, fondation pour l’innovation politique
    - JĂ©rĂŽme JaffrĂ© - Politologue - Chercheur associĂ© au CEVIPOF
    - Astrid de Villaines - Cheffe du service politique -  Huffington Post
    - Brice Teinturier - Directeur gĂ©nĂ©ral dĂ©lĂ©guĂ© - Institut de sondages Ipsos

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    C dans l'air du 10 juin - Dissolution: coup de gĂ©nie ou de folie?

    "J’ai dĂ©cidĂ© de vous redonner le choix de notre avenir parlementaire par le vote. Je dissous donc ce soir l’AssemblĂ©e nationale". Prenant acte du rĂ©sultat historique de l'extrĂȘme droite en France, ce dimanche 9 juin, le prĂ©sident de la RĂ©publique a dĂ©cidĂ© d’activer l’article 12 de la Constitution, celui qui lui permet de mettre fin aux mandats des dĂ©putĂ©s et de convoquer de nouvelles Ă©lections. Le premier tour des lĂ©gislatives aura lieu le 30 juin prochain et le second tour une semaine plus tard, le 7 juillet.  

    Un tel Ă©vĂ©nement politique ne s’est produit que huit fois en plus de 100 ans, et seulement six fois sous la Ve RĂ©publique : Jacques Chirac en 1997, mais Ă©galement François Mitterrand (1981 et 1988) et le gĂ©nĂ©ral de Gaulle (1962 et 1968). Il survient cette fois aprĂšs la secousse que reprĂ©sente le vote de dimanche. Jamais l'extrĂȘme droite française n'avait jusqu'ici atteint les 30 % lors d'Ă©lections europĂ©ennes. Elle se rapproche des 40 % dĂ©sormais, le Rassemblement national de Jordan Bardella finissant largement en tĂȘte du scrutin avec 31, 36 % des voix hier soir, selon le ministĂšre de l'IntĂ©rieur, et la liste ReconquĂȘte ! de Marion MarĂ©chal totalisant 5, 47 %. Au coude-Ă -coude il y a cinq ans avec la liste prĂ©sidentielle, le RN a distancĂ© la liste Renaissance-MoDem-Horizons portĂ©e par ValĂ©rie Hayer de 17 points, cette derniĂšre recueillant que 14,6 % des suffrages. En outre, le RN est arrivĂ© en tĂȘte de toutes les rĂ©gions de France mĂ©tropolitaine, y compris, et c’est une premiĂšre, en Bretagne. "Le rĂ©sultat d'un vote sanction", a affirmĂ© Jordan Bardella quelques minutes seulement aprĂšs l'annonce des rĂ©sultats, estimant que les Français avaient "exprimĂ© une volontĂ© de changement, mais aussi un chemin pour l'avenir". "Nous sommes prĂȘts Ă  exercer le pouvoir si les Français nous font confiance", a rĂ©agi Marine Le Pen. Le parti "se battra pour avoir une majoritĂ©" et pour que son prĂ©sident, Jordan Bardella, "arrive Ă  Matignon" comme Premier ministre Ă  l’issue des lĂ©gislatives, a affirmĂ© pour sa part Louis Aliot le vice-prĂ©sident du parti alors qu’en coulisse de discrĂštes tractations ont commencĂ©. Marine Le Pen, Jordan Bardella et Marion MarĂ©chal doivent se rencontrer ce lundi au siĂšge du RN.   

    ArrivĂ©e en tĂȘte des Ă©lections europĂ©ennes hier soir en France, l’extrĂȘme droite est-elle pour autant en mesure de s'installer Ă  Matignon dĂšs cet Ă©tĂ© ? "Rien n'est acquis, on a affaire Ă  deux scrutins diffĂ©rents. Ce ne sont pas les mĂȘmes enjeux, pas les mĂȘmes modalitĂ©s de vote", a expliquĂ© le politologue Jean-Yves Camus. Les europĂ©ennes sont un scrutin Ă  la proportionnelle Ă  un tour. Avec les lĂ©gislatives, il s’agit d’un scrutin uninominal majoritaire Ă  deux tours et pour se qualifier au second tour, un candidat doit rĂ©unir au moins 12,5 % de la totalitĂ© du nombre d'Ă©lecteurs inscrits. Un mode de vote qui a Ă©tĂ© longtemps dĂ©favorable au parti Ă  la flamme, mais en 2022, avec la disparition du "front rĂ©publicain", le RN a envoyĂ© 89 dĂ©putĂ©s au Palais-Bourbon, contre huit auparavant.  

    Qu’en sera-t-il le 30 juin et le 7 juillet ? A gauche, l’annonce inattendue de la dissolution de l’AssemblĂ©e nationale a Ă©clipsĂ© le score des EuropĂ©ennes oĂč la tĂȘte de liste PS- Place Publique, menĂ©e par RaphaĂ«l Glucksmann a obtenu 14 % des suffrages, devant la liste LFI de Manon Aubry (10,1 %), l’écologiste Marie Toussaint (5,5 %) et le communiste, LĂ©on Deffontaines (2,3 %). Dans son ensemble la gauche reprĂ©sente 32 % des suffrages exprimĂ©s. Alors depuis hier soir, de nombreuses voix se sont Ă©levĂ©es pour appeler Ă  un rassemblement, un "front populaire" ou le retour de la Nupes. Mais 2024 n’est pas 2022. La gauche va-t-elle parvenir Ă  s’unir ou partira-t-elle en ordre dispersĂ© ? Et que vont faire Les RĂ©publicains ?  

    Les réunions vont se succéder toute la semaine. Vendredi les préfectures devront avoir toutes les candidatures.

    LES EXPERTS :  

    - Dominique ReyniĂ© - Directeur gĂ©nĂ©ral - Fondapol, fondation pour l’innovation politique - JĂ©rĂŽme JaffrĂ© - Politologue - Chercheur associĂ© au CEVIPOF - Astrid de Villaines - Cheffe du service politique -  Huffington Post - Brice Teinturier - Directeur gĂ©nĂ©ral dĂ©lĂ©guĂ© - Institut de sondages Ipsos

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    C dans l'air du 8 juin - Français : priorité pouvoir d'achat !

    « Le combat est sur la bonne voie mais n'est pas terminĂ© ». C'est en ces termes que Christine Lagarde, la prĂ©sident de la Banque centrale europĂ©enne (BCE), a dĂ©crit la situation inflationniste. Au vu de ce constat, l'institution a dĂ©cidĂ© de diminuer ses taux directeurs d'un quart de point, passant le taux de dĂ©pĂŽt de 4% Ă  3,75% et le taux de refinancement Ă  4,25%. «Il est aujourd’hui opportun de rĂ©duire le caractĂšre restrictif de la politique monĂ©taire, aprĂšs avoir maintenu les taux directeurs au mĂȘme niveau pendant neuf mois», a affirmĂ© la BCE dans un communiquĂ©. 

    Une dĂ©cision attendue depuis des semaines : cette baisse permettra en effet de desserrer l'Ă©tau de l'Ă©conomie europĂ©enne et de faire baisser les taux immobiliers. Une bonne nouvelle pour les emprunteurs puisque les banques vont ĂȘtre amenĂ©es Ă  payer des intĂ©rĂȘts moins Ă©levĂ©s auprĂšs de la BCE. Ce qui leur permet de distribuer des crĂ©dits immobiliers Ă  moindre coĂ»t.
    Sur le plan immobilier, une autre crise concerne les habitats Ă  loyers modĂ©rĂ©s (HLM). Le manque de places est en effet cruel et les dĂ©lais pour en obtenir une peuvent parfois courir sur des annĂ©es. 1,8 million de mĂ©nages attendraient actuellement un HLM. Pour C dans l'air, une Ă©quipe de journalistes a suivi une commission d'attribution de ces logements. 

    Enfin, le gouvernement continue de s'attaquer à la « France moche », ces plus de 1500 zones commerciales périphériques s'étalant sur plus de 500 millions de m2. 74 communes ont été sélectionnées dans le cadre du plan de transformation de ces zones pour une enveloppe de 26 millions d'euros. La construction de logements est une des idées mises sur la table. «L'enjeu est de les réinventer pour les soixante prochaines années pour en faire des zones de vie», a expliqué la ministre déléguée aux Entreprises, Olivia Grégoire.

    Alors, le pouvoir d'achat va-t-il repartir à la hausse suite à la baisse des taux directeurs de la BCE ? Comment résoudre le problÚme du manque d'HLM ? La transformation de la « France moche » va t-elle dans le bon sens ?

    LES EXPERTS :
    - THOMAS PORCHER - Économiste, professeur à la Paris School of Business
    - EMMANUEL DUTEIL - Directeur de la rĂ©daction de « L’Usine Nouvelle »
    - JEAN-LAURENT CASSELY - Spécialiste des modes de vie et de consommation - Maison Cassely
    - CORINNE JOLLY - Présidente de PAP - Particulier à ParticulierDIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes

    PRÉSENTATION :  Caroline Roux -  Axel de TarlĂ© - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40

    PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine

    RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoüt Lemoine

    PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions

    Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les rĂ©seaux :

    INTERNET : francetv.fr

    FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5

    TWITTER : https://twitter.com/cdanslair

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    LES EXPERTS :
    - THOMAS PORCHER - Économiste, professeur à la Paris School of Business
    - EMMANUEL DUTEIL - Directeur de la rĂ©daction de « L’Usine Nouvelle »
    - JEAN-LAURENT CASSELY - Spécialiste des modes de vie et de consommation - Maison Cassely
    - CORINNE JOLLY - Présidente de PAP - Particulier à Particulier

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    C dans l'air du 6 juin - Mirage 2000, instructeurs: jusqu'oĂč ira la France?

    Les experts:

    - Jean-Dominique Merchet - journaliste Ă  L'opinion et auteur de "Sommes-nous prĂȘts pour la guerre? (ed. Robert Laffont)

    - Nathalie Saint-Cricq - éditorialiste politique à France Télévisions et auteure de "L'ombre d'un traitre" (ed. de l'observatoire)

    - Général Jean-Paul Perruche - général de corps d'armée, expert en stratégie de sécurité et de défense.

    - Gallagher Fenwick - éditorialiste et spécialiste des questions internationales. Auteur de "Volodymyr Zelensky, l'Ukraine dans le sang" (éd. du rocher).

    - En duplex de Moscou, Julian Colling - journaliste indépendant basé à Moscou.

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    - Nathalie Saint-Cricq - éditorialiste politique à France Télévisions et auteure de "L'ombre d'un traitre" (ed. de l'observatoire)

    - Général Jean-Paul Perruche - général de corps d'armée, expert en stratégie de sécurité et de défense.

    - Gallagher Fenwick - éditorialiste et spécialiste des questions internationales. Auteur de "Volodymyr Zelensky, l'Ukraine dans le sang" (éd. du rocher).

    - En duplex de Moscou, Julian Colling - journaliste indépendant basé à Moscou.

    PRÉSENTATION :  Caroline Roux -  Axel de TarlĂ© - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40

    PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine

    RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoüt Lemoine

    PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions

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    C dans l'air du 6 juin - Les Russes ont-ils visĂ© l'aĂ©roport de Roissy?C’est une arrestation qui pose de nombreuses questions, celle d’un homme de 26 ans possĂ©dant les nationalitĂ©s russe et ukrainienne, qui manipulait des explosifs dans la chambre d’un hĂŽtel de Roissy oĂč se situe l’aĂ©roport Paris-Charles-de-Gaulle. BlessĂ© lundi soir, soignĂ© puis placĂ© en garde Ă  vue, il est soupçonnĂ© d’avoir projetĂ© une action violente en France. L’homme originaire du Donbass aurait servi au sein de l’armĂ©e russe. Le Parquet national antiterroriste a ouvert une enquĂȘte pour "association de malfaiteurs terroriste". Son interpellation survient quelques jours avant les commĂ©morations du 80Ăšme anniversaire du DĂ©barquement en Normandie auxquelles vingt-cinq chefs d’Etat partcipent dont le prĂ©sident amĂ©ricain Joe Biden et son homologue ukrainien Volodimir Zelensky. 

    Absent de ces cĂ©lĂ©brations, le prĂ©sident russe Vladimir Poutine est nĂ©anmoins dans tous les esprits. D’autant qu’il se fait de nouveau menaçant vis-Ă -vis des Occidentaux. S’ils s’autorisent l’Ukraine Ă  frapper le sol russe avec leurs missiles de longue portĂ©e "pourquoi n’aurions-nous pas le droit de fournir nos armes du mĂȘme type dans des rĂ©gions du monde oĂč seront frappĂ©es les installations sensibles des pays qui agissent ainsi contre la Russie ?" a ainsi lancĂ© hier soir le maĂźtre du Kremlin lors d’une longue interview avec des agences de presse.

    ParallĂšlement les services de renseignement de l'Union europĂ©enne (UE) ont alertĂ© ces derniers jours sur la volontĂ© de Moscou d’organiser de potentiels sabotages et autres opĂ©rations violentes sur le sol europĂ©en. Cyberattaques, sabotages et incendies criminels
 Dans les faits, les cas sont dĂ©jĂ  nombreux, en particulier en Pologne. Le Premier ministre polonais Donald Tusk a rĂ©cemment dĂ©clarĂ© que ces derniers mois plusieurs tentatives d'actions de sabotage et d'incendies criminels avaient eu lieu dans son pays pour le compte des services de renseignement russes.

    Mais les cas suspects ne se cantonnent pas qu'Ă  la Pologne. En Lituanie, les enquĂȘteurs s'intĂ©ressent Ă  un incendie suspect qui a touchĂ© un magasin de l'enseigne Ikea Ă  Vilnius, la capitale. En Angleterre c’est un incendie survenu fin avril dans l'est de Londres qui visait des entreprises liĂ©es Ă  l'Ukraine qui interroge. En Allemagne, deux Russes soupçonnĂ©s d'ĂȘtre des espions et d'avoir planifiĂ© des actes de sabotage, ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s mi-avril. 

    Et la France n’est pas en reste. Avant les Jeux olympiques et les Ă©lections europĂ©ennes, le pays est la cible de cyberattaques, de fake news et de campagne de dĂ©stabilisation. En marge des Ă©meutes en Nouvelle-CalĂ©donie ces derniĂšres semaines, l’AzerbaĂŻdjan, alliĂ© de Moscou, a Ă©tĂ© accusĂ© d'ingĂ©rence par le ministre de l'IntĂ©rieur GĂ©rald Darmanin. On se souvient Ă©galement des Ă©toiles de David peintes dans plusieurs zones de Paris, ou encore, plus rĂ©cemment, des mains rouges taguĂ©es sur le mĂ©morial de la Shoah ou des cercueils dĂ©posĂ©s au pied de la Tour Eifel. Des opĂ©rations derriĂšre lesquelles plane l'ombre d'une dĂ©stabilisation russe. Le Premier ministre Gabriel Attal a prĂ©venu ce jeudi que les ingĂ©rences russes "peuvent ĂȘtre notre nouvelle guerre mondiale".

    Alors la Russie mĂšne-t-elle une guerre hybride Ă  l'Ă©chelle europĂ©enne ? 

    Les experts :
    - ALAIN BAUER - Professeur de criminologie – CNAM, auteur de Juger les terrorismes 
    - ALAIN PIROT - Journaliste spécialiste des questions de défense
    - MARION VAN RENTERGHEM - Grand reporter,  chroniqueuse - L’Express, auteure de Le piĂšge Nord Stream
    - MICHEL GOYA - Historien militaire, ancien officier des troupes de marine
    - SYLVAIN TRONCHET (en duplex) - Correspondant Ă  Moscou - Radio France

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    C dans l'air du 6 juin - Les Russes ont-ils visĂ© l'aĂ©roport de Roissy?

    C’est une arrestation qui pose de nombreuses questions, celle d’un homme de 26 ans possĂ©dant les nationalitĂ©s russe et ukrainienne, qui manipulait des explosifs dans la chambre d’un hĂŽtel de Roissy oĂč se situe l’aĂ©roport Paris-Charles-de-Gaulle. BlessĂ© lundi soir, soignĂ© puis placĂ© en garde Ă  vue, il est soupçonnĂ© d’avoir projetĂ© une action violente en France. L’homme originaire du Donbass aurait servi au sein de l’armĂ©e russe. Le Parquet national antiterroriste a ouvert une enquĂȘte pour "association de malfaiteurs terroriste". Son interpellation survient quelques jours avant les commĂ©morations du 80Ăšme anniversaire du DĂ©barquement en Normandie auxquelles vingt-cinq chefs d’Etat partcipent dont le prĂ©sident amĂ©ricain Joe Biden et son homologue ukrainien Volodimir Zelensky. 

    Absent de ces cĂ©lĂ©brations, le prĂ©sident russe Vladimir Poutine est nĂ©anmoins dans tous les esprits. D’autant qu’il se fait de nouveau menaçant vis-Ă -vis des Occidentaux. S’ils s’autorisent l’Ukraine Ă  frapper le sol russe avec leurs missiles de longue portĂ©e "pourquoi n’aurions-nous pas le droit de fournir nos armes du mĂȘme type dans des rĂ©gions du monde oĂč seront frappĂ©es les installations sensibles des pays qui agissent ainsi contre la Russie ?" a ainsi lancĂ© hier soir le maĂźtre du Kremlin lors d’une longue interview avec des agences de presse.

    ParallĂšlement les services de renseignement de l'Union europĂ©enne (UE) ont alertĂ© ces derniers jours sur la volontĂ© de Moscou d’organiser de potentiels sabotages et autres opĂ©rations violentes sur le sol europĂ©en. Cyberattaques, sabotages et incendies criminels
 Dans les faits, les cas sont dĂ©jĂ  nombreux, en particulier en Pologne. Le Premier ministre polonais Donald Tusk a rĂ©cemment dĂ©clarĂ© que ces derniers mois plusieurs tentatives d'actions de sabotage et d'incendies criminels avaient eu lieu dans son pays pour le compte des services de renseignement russes.

    Mais les cas suspects ne se cantonnent pas qu'Ă  la Pologne. En Lituanie, les enquĂȘteurs s'intĂ©ressent Ă  un incendie suspect qui a touchĂ© un magasin de l'enseigne Ikea Ă  Vilnius, la capitale. En Angleterre c’est un incendie survenu fin avril dans l'est de Londres qui visait des entreprises liĂ©es Ă  l'Ukraine qui interroge. En Allemagne, deux Russes soupçonnĂ©s d'ĂȘtre des espions et d'avoir planifiĂ© des actes de sabotage, ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s mi-avril. 

    Et la France n’est pas en reste. Avant les Jeux olympiques et les Ă©lections europĂ©ennes, le pays est la cible de cyberattaques, de fake news et de campagne de dĂ©stabilisation. En marge des Ă©meutes en Nouvelle-CalĂ©donie ces derniĂšres semaines, l’AzerbaĂŻdjan, alliĂ© de Moscou, a Ă©tĂ© accusĂ© d'ingĂ©rence par le ministre de l'IntĂ©rieur GĂ©rald Darmanin. On se souvient Ă©galement des Ă©toiles de David peintes dans plusieurs zones de Paris, ou encore, plus rĂ©cemment, des mains rouges taguĂ©es sur le mĂ©morial de la Shoah ou des cercueils dĂ©posĂ©s au pied de la Tour Eifel. Des opĂ©rations derriĂšre lesquelles plane l'ombre d'une dĂ©stabilisation russe. Le Premier ministre Gabriel Attal a prĂ©venu ce jeudi que les ingĂ©rences russes "peuvent ĂȘtre notre nouvelle guerre mondiale".

    Alors la Russie mĂšne-t-elle une guerre hybride Ă  l'Ă©chelle europĂ©enne ? 

    Les experts :
    - ALAIN BAUER - Professeur de criminologie – CNAM, auteur de Juger les terrorismes 
    - ALAIN PIROT - Journaliste spécialiste des questions de défense
    - MARION VAN RENTERGHEM - Grand reporter,  chroniqueuse - L’Express, auteure de Le piĂšge Nord Stream
    - MICHEL GOYA - Historien militaire, ancien officier des troupes de marine
    - SYLVAIN TRONCHET (en duplex) - Correspondant Ă  Moscou - Radio FranceDIFFUSION : du lundi au samedi Ă  17h45 FORMAT : 65 minutes

    PRÉSENTATION :  Caroline Roux -  Axel de TarlĂ© - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40

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    RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoüt Lemoine

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