Эпизоды
-
Kafka a dressé d'immenses murs face aux hommes. Pour les rappeler à leur petitesse et à la vanité de leurs mouvements, il les a intégrés dans des labyrinthes desquels ils ne s'échappent pas. Sont-ils libres dans le labyrinthe ? S'y sentent-ils réellement mal ? En sont-ils aussi les co-créateurs ? Kafka laisse planer le mystère et joue des contradictions : demi coupables, demi victimes, les hommes errent comme si c'était leur destin, presque comme s'ils l'avaient choisi...
-
Chateaubriand a vu les époques passer. D'un régime à l'autre, d'une vie à l'autre, se sont succédé des grands hommes et des grandes idées. Dans ses Mémoires d'outre-tombe, Chateaubriand appelle Napoléon, celui qui a donné puis repris à la France les clés du XIXe siècle. Le regard de Chateaubriand est acerbe, reconnaissant le génie mais destituant son orgueil. Entre admiration et haine, Chateaubriand serait-il l'anti-Napoléon ?
-
Пропущенные эпизоды?
-
L'école des écrivains, c'est un sanctuaire, une immensité, une abstraction, permettant la rencontre avec ce qui est loin, avec ce qui est grand. Les écrivains lui ont rendu hommage à cette école avec un grand E, essayant de payer leur dette ineffaçable avec l'institution qui leur ouvrit les portes des plus fabuleux destins. Un cadre strict, une autorité à respecter, mais la tendresse des instituteurs dont on se rappelle toute une vie. L'Ecole fait méditer. Place aux témoignages !
-
Les polémiques suivent Michel Houellebecq et se ressemblent. Les critiques s'écharpent sur l'œuvre : de trop noire et outrancière, elle serait devenue fade. Pourtant, elle dévoile de plus en plus une lumière perçante qui nous prend de court. Quoi ? Michel Houellebecq lumineux, compatissant, amoureux ? Bien plus qu'il n'y paraît !
-
Saint-Exupéry et Camus ont parcouru le désert de long en large, depuis les airs et sur la terre. Lieu d'énigme, lieu d'épreuve, trésor à découvrir, le désert a façonné leur œuvre qui n'y est plus une étendue monotone, aride et sans saveur. Au contraire, dans le désert, tout de l'homme se joue en permanence. Le nœud qui noue l'homme à lui-même, au monde et les hommes entre eux.
-
En traitant du crime, du mal et du châtiment, Dostoïevski nous dresse dans son œuvre un immense tableau de la justice. Et dans chacun de ses romans : la faute. Mais elle n'est jamais ce à quoi on pourrait s'attendre... Pourquoi Dostoïevski prône le juste plus que la justice ? Pourquoi décline-t-il la faute sous tant d'aspects ? Qu'attendre du fautif ?
-
Dans la Recherche du temps perdu, Marcel Proust raconte ses souvenirs et nous fait part des traces plus ou moins vives de sa mémoire. Parmi les images les plus étincelantes : les fleurs. Elles jalonnent toute l’œuvre, des descriptions de lieux jusqu'aux personnages. Rien n’échappe aux fleurs… Pourquoi cela ?